Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Hikari Harigato

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Nanami avait heurté quelque chose en jouant ainsi avec Hikari. Le terrible talent de la femme, de cette belle lycéenne, l’avait fait s’effondrer sur place. Hikari était comme le Titanic après avoir heurté l’iceberg, à la dérive, et en train de réaliser qu’il y avait tout un pan de sa personnalité qu’elle avait oublié, et qui se réveillait maintenant. De plus, l’atmosphère de Mishima ne l’aidait en rien. C’est comme si coucher avec Nanami lui avait permis d’ouvrir les yeux. Tout le monde s’envoyait régulièrement en l’air ici, c’était même un sport local. Et tout cela impactait sur elle, surtout sur sa frustration sexuelle, qui était à son summum en ce moment. Tremblante d’excitation et de nervosité, elle était face à Nanami, écrasée contre elle, sans savoir qu’elle confondait « amour » et « sexe ». Il était évident qu’Hikari n’était pas amoureuse d’elle, mais, comme elle n’avait jamais eu affaire à ce genre de choses, elle raisonnait comme une adolescente éperdue et catastrophée.

Elle ne pouvait pas savoir que tout cela faisait jubiler Nanami, et cette dernière commença par lui dire qu’il n’était peut-être pas très prudent de se revoir, avant de finalement lui offrir une lueur d’espoir, tout en lui précisant qu’elle ne voulait que du sexe. Une lueur d’espoir, qui vint serrer de plaisir le cœur d’hikari. La senseï hocha vigoureusement la tête, en embrassant à nouveau la main de Nanami.

« Merci, Nanami, je… Je promets que tu ne risqueras rien avec moi. Tu vois, ça fait une semaine que je pense à toi, que je me masturbe, et je… Personne ne l’a vu ! »

Elle n’était pas totalement idiote non plus, et elle se releva.

« J’y réfléchis depuis une semaine, que crois-tu ? Je… Je sais que c’est mal, mais… Je ne peux pas m’empêcher d’y penser, de me réveiller en sursaut la nuit… C’est terrible… J’y ai déjà réfléchi, Nanami. Je veux faire l’amour avec toi. Je ne te demande pas que nous soyons en couple, ou quoi que ce soit d’autre, mais… »

Elle se pinça les lèvres, n’osant pas croire qu’elle allait le dire. Oui, ce n’était pas elle qui parlait, ça ne pouvait pas être elle… Mais, en même temps, qui avait vraiment été Hikari ? Personne. Juste une bosseuse, qui vivait pour, et uniquement pour, son boulot. Elle n’avait pas eu l’ombre d’une chance contre Nanami.

« On se retrouvera là-bas, Nanami… Je ferais ce que tu veux… »

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Plusieurs jours après...

« Nanami, j’aimerais te parler à la fin du cours. »

Ça y est, elle l’avait dit. Elle avait réussi à le dire sans faillir, et avec un ton suffisamment professionnel pour que les quelques élèves l’ayant entendu à la rentrée des cours ne puisse pas relever plus que ça. Comme elle l’avait promise, pour ce prochain cours, qui avait lieu quelques jours après l’autre, Nanami avait enfilé un uniforme d’écolière, qui lui allait bien... Mais pas autant que ses tenues blanches de bad girl. Enfin, la tenue d’écolière lui donnait un air sérieux, un peu gothique avec ses longs cheveux, mais ce n’était pas vraiment comme ça qu’Hikari visualisait Nanami. Néanmoins, outre cela, elle était ravie de voir que la femme avait accepté sa promesse, et qu’elle s’était habillée ainsi.

Plusieurs jours s’étaient passés depuis leur séance commune, et, quand Hikari était rentrée chez elle le soir, elle n’avait pas dormir de la nuit. Dans l’intimité de son appartement, elle pouvait volontiers l’admettre. Ce moment... Oh... Elle avait adoré ça. Elle avait honte d’admettre qu’on puisse éprouver du plaisir à l’idée de coucher avec une élève, mais c’était pourtant bien le cas. Du début à la fin, elle avait adoré chaque instant de cette séance, chaque seconde, et, quand Nanami l’avait laissé, Hikari était encore dans un état où elle peinait à croire à tout ce qui venait de lui arriver.

Et, maintenant, elle était à nouveau face à Nanami, à laquelle elle n’avait cessé de penser toute la semaine, redoutant et anticipant cette rencontre. Nanami l’avait ignoré pendant ces quelques jours, une ignorance terrible, car, chaque nuit, Hikari se masturbait en pensant à elle, et, même hier, elle avait mouillé en plein cours, et avait profité de le pause pour se soulager de nouveau dans les toilettes, espérant presque tomber sur la belle Hikari. Au lieu de ça, il n’y avait rien eu, et, maintenant, Hikari était là, face à elle. Dans ses rêves, elle s’imaginait lui faire l’amour, mais les rêves devenaient de plus en plus osés, dans lesquelles Maki n’hésitait pas à les rejoindre, et où elle devenait l’esclave de Nanami.

*Comme un ensorcèlement...*

Elle voulait revoir Nanami.

Elle voulait l’ignorer.

Elle voulait de nouveau faire l’amour avec elle.

Elle voulait la rejeter et la sanctionner.

Elle était perdue.

Et, alors que le cours approchait, elle avait pris la décision d’en parler à Nanami, et de trouver une solution. Hikari ne pouvait pas faire son métier comme ça, en songeant à Nanami, et en devenant de plus en plus perverse. Ce n’était pas sain, ce n’était pas ainsi qu’une professeur des écoles devait se comporter. Hikari était le stéréotype de la femme japonaise, coincée, timide, qui se dévouait à fond pour son boulot, faute d’avoir trouvé un mari. Elle luttait contre ces visions passéistes de la femme japonaise, dont le rôle sociétal était de trouver le meilleur parti, ce qui faisait qu’elle avait toujours été très indépendante, sous-estimant les pulsions de son corps, ce désir sexuel... Un désir que Nanami avait réveillé, et il agissait maintenant comme l’éruption d’un volcan, la consumant.

Pendant tout le cours, elle ne cessait de regarder Nanami, observant ses lèvres, son corps, ayant la furieuse impression que cette dernière la narguait, mettait en avant sa poitrine, ou pensait à elle. Le cours finit par se terminer, fort heureusement, et Nanami resta donc seule avec Hikari.

Les joues légèrement rouges, cette dernière veilla à fermer la porte, et se retourna vers elle, debout, en se mordillant vers elle.

« Nanami, je... »

Et soudain, toute sa résolution chancela. Tout explosa en elle, comme si une bombe venait d’exploser dans son estomac. Elle finit à genoux, et attrapa l’une des mains de Nanami, venant l’embrasser.

« Je t’aime, Nanami, je... Je veux encore te faire l’amour, je veux que tu me fasses à nouveau du plaisir, comme tu l’as fait la dernière fois ! »

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Hikari ne se reconnaissait plus, ne se comprenait plus... Où était-elle passée, cette senseï pudique et dévouée, respectueuse des codes sociaux ? Elle avait totalement disparu devant une espèce de nymphomane, de femme affamée par le sexe, qui crispait ses mains sur le cul de Nanami, enfonçant ses ongles dans sa chair, et la léchait avidement. Il n’y avait aucune véritable technique, car Hikari était une véritable néophyte dans ce domaine, et elle se contentait donc de remuer sa langue, l’enfonçant dans le corps agréable et chaud de Nanami, piquée par un vilain démon qui avait répandu dans ses veines un aphrodisiaque très puissant, car il occultait tout. Elle léchait donc ce sexe, tout en continuant à mouiller, et, alors qu’elle se serait bien vue jouir ainsi, et qu’elle sentait effectivement l’orgasme approcher, ses soupirs étouffés par les cuisses et par le bassin de son amante... Puis Nanami finit alors par se redresser, laissant Hikari dans une situation de frustration, ce que la jeune femme ne réalisa pas tout de suite, car elle sentit le bassin de son élève (mais pouvait-on vraiment, maintenant, la considérer juste comme une élève ?) s’enfoncer contre son visage, son nez s’enfonçant contre sa peau, sa langue partant encore à l’assaut des profondeurs de son vagin...

Nanami s’était ensuite écartée, et invita Hikari à la rejoindre. Silencieuse et docile, la femme obtempéra, et se retrouva rapidement assise contre Nanami, dans une drôle de position, mais qui amena leurs intimités à se rapprocher, afin de se frotter mutuellement... Elle partageait son baiser, et, rapidement, ne tarda pas à gémir. Toute nue, avec ses cheveux en bataille et ses joues pâles rougissant, Hikari ne manquait pas de charme... Et, peu à peu, au fur et à mesure de leurs mouvements, les deux femmes vinrent à s’écarter mutuellement, afin de s’allonger sur le sol... Après la position du 69, elles exploraient une autre position du kamasutra : la position des ciseaux. Deux corps s’entremêlaient amoureusement, dans une position délicate, et, en étant allongées, la sensation était encore meilleure qu’assise, car il fallait remuer d’avant en arrière, avec une meilleure amplitude.

« Haaaaaaaannnn... Haaaaaaaaaaaaaaannnnn... !! »

Hikari ne pouvait que gémir, que crier, que hurler... Son corps tapait contre celui de Nanami, ses fesses raclaient le sol, ses ongles meurtrissaient le genou de son amante... Et c’est dans ces circonstances qu’elle finit effectivement par se lâcher, en hurlant le nom de celle qui, désormais, avait marqué sur la jeune Hikari une forte empreinte psychologique :

« Na... Naaaannaaamiiii-hhhaaaaannnnnnnnnn... !! »

L’orgasme vint ensuite, Hikari allant se vider contre le corps de son amante, en poussant de longs et magnifiques soupirs, des gémissements onctueux qui résonnèrent dans la salle de cours, sa mouille filant taper contre le corps chaud, tendre, et infiniment doux de Nanami...

Et, en ce moment, Hikari débordait d’amour envers elle !

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Hikari ne comprenait plus vraiment ce qui lui arrivait. Elle était couchée sur le sol, nue, face à l’une de ses élèves, et les deux allaient bientôt faire l’amour. Cette idée n’était plus une simple hypothèse, mais bien un fait matériel et exact, qui allait se concrétiser rapidement. Nanami, toute nue, était au-dessus d’elle, et Hikari, effectivement, allait perdre sa virginité ce soir. Rien de ce qu’elle avait prévu ne se déroulait, et elle était totalement larguée. Désorientée, elle suivait donc ce que Nanami avait prévu pour elle, et la jeune femme, plutôt que de la laisser dans un rôle passif, se retourna alors, en lui montrant son bassin.

« Ohh... »

Un soupir de surprise s’était échappé des lèvres d’Hikari. Nanami lui offrait son intimité, un singulier spectacle, et Hikari déglutit... Avant de sentir la bouche de la jeune lycéenne s’approcher de son sexe. Les rôles s’étaient inversés ce soir. Ce n’était pas Hikari qui formait Nanami, mais bien l’inverse qui avait lieu. Elle était, en ce moment, sa servante, une jeune femme docile, incapable de s’opposer à elle... Et la manière dont son corps vibrait sur place indiquait clairement qu’elle n’était pas contre ce qu’elle subissait, c’était juste que... Et bien, tout allait vite, bien trop vite, et son cerveau n’avait pas encore vraiment eu le temps de comprendre tout ce qui lui était arrivé.

Ses mains se levèrent donc, et elle caressa les cuisses de Nanami. L’intimité de la femme était bien épilée, formant une délicate ouverte rose. Elle déglutit donc, et ses mains se crispèrent sur les fesses de Nanami, en se déplaçant. Elle était grande, elle était adulte... Et elle n’arrivait pas à la repousser. C’était comme si toutes ses forces l’avaient abandonné, alors que le plaisir éclatait en elle, remontant rapidement, joyeusement. Il éclatait dans son corps, se déferlant par des vagues qui l’empêchaient de réfléchir, ou de se concentrer.

Progressivement, le bassin de Nanami se rapprocha de sa bouche, et, en entrouvrant les lèvres, elle entreprit de le lécher, plaquant son corps contre le sien. Elle y allait maladroitement, sursautant au contact de cette bouche intime, cette ligne rose molle et liquide dans laquelle elle pouvait s’enfoncer.

*Mon Dieu, mais qu’est-ce que je fais ?!*

Son esprit avait clairement du mal à comprendre ce qu’elle fabriquait, ce qui se passait, mais... Et bien, ce qu’elle ressentait était tout simplement TROP bon pour qu’elle songe à faire marche arrière !

« Hmm-hummm... »

Oh, si c’était bon !

Ses jambes remuaient lentement sur le sol, comme pour exprimer son bonheur, et elle avait posé ses mains sur chacune des fesses de Nanami, se crispant dessus...

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Hikari avait succombé, et, toute nue, se retrouva allongée sur le tapis de sport au milieu de la pièce. Le cœur en feu, elle vit Nanami se mettre à quatre pattes au-dessus d’elle, belle et magnifique. Que lui arrivait-il ? Comment avait-elle fait pour se lâcher ainsi ? Hikari savait qu’elle n’avait pas d’autres solutions que de coucher avec cette femme... Mais Nanami l’avait tellement chauffé qu’Hikari ne pouvait maintenant plus reculer. Elle aurait pu pétrir ses seins depuis sa position, voire ses fesses, mais elle était tout simplement trop nerveuse pour agir. Tétanisée, elle se pinça les lèvres en sentant Nanami se rapprocher d’elle, venant embrasser sa nuque, avant de descendre sur ses épaules, qu’elle vint pétrir avec ses mains et avec sa bouche.

« Haaaaa... !! »

Maîtrisant son affaire, Nanami lécha le pourtour de ses seins, avant de s’attaquer à la pointe, le téton rose, qu’elle s’évertua à sucer et à mordiller, enfonçant sa tête contre son sein. Hikari soupira, se tortillant à nouveau, et la main de son amante vint doucement caresser son ventre, la faisant encore soupirer. La senseï ne pouvait que se tortiller sur le sol. Prenant tout son temps, sa min descendit le long de son ventre, et glissa le long de ses jambes, continuant à flatter son corps. Hikari, elle, ne pouvait que soupirer, tout en sentant le plaisir se diluer dans ses seins. Oh oui, c’était si agréable, tellement agréable qu’on s’occupe d’elle ainsi... Comment aurait-elle pu supposer qu’un tel plaisir puisse exister ? L’une de ses mains remonta pour caresser ses cheveux, s’y cramponnant. Nanami était en train de la faire languir, mais Hikari avait du mal à le réaliser. C’était une véritable vierge, ce qu’on pouvait tout à fait sentir dans la manière dont elle se crispait au corps de son amante, et, quand les doigts de cette dernière remontèrent pour se rapprocher de son intimité, elle se mordilla les lèvres. Elle... Elle n’allait quand même pas... ?!

Prenant tout son temps, Nanami avait caressé avec une douceur infinie les longues jambes de sa senseï, puis approcha ensuite ses doigts de son intimité. Elle les écarta, constatant qu’Hikari mouillait, et cette dernière soupira à nouveau, ses doigts se crispant un peu plus fort contre la tête de la femme, quand elle la sentit s’enfoncer en elle.

« Haaaaaannnn... !! »

Hikari soupira longuement, yeux clos, et entendit alors Nanami lui parler, lui demandant... Quelle était son expérience sexuelle en la matière.

« Je... Je... Tu... Hummm... Tu es ma... Ma première fois, Na... Nanami, haaaa... »

La jeune élève lui avait demandé si elle était d’accord pour découvrir son sexe, et, pour lui répondre, elle se contenta d’hocher la tête, de haut en bas, les joues toutes rouges, et ce tant elle avait du mal à parler...

Hikari n’avait tout simplement jamais ressenti auparavant une telle sensation !

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C’était… C’était comme un envoûtement. Hikari ne pouvait le voir que comme ça. Son corps était soumis à des pulsions qu’elle ne contrôlait pas. Des pulsions qui étaient commandées par autre chose que la raison, qui semblaient obéir à des désirs profonds, ancestraux… Primaux. Le sexe. Une force capable de transformer n’importe qui, de rendre fou quiconque finissait par y succomber. Nanami était contre elle, et Hikari avait ouvert sa bouche. Leur baiser était magnifique, irrésistible, et elle sentit les mains de la femme continuant à la déshabiller. Les joues de la senseï rougissaient sous un plaisir incroyable, sous un désir terrifiant, et tout son corps tremblait sur place. Au fur et à mesure que Nanami la déshabillait, de multiples spasmes étaient en train de traverser tout le corps de la jeune femme. Des tremblements incontrôlables alors que Nanami en vint à lui ôter son soutien-gorge, avant de fléchir les genoux, optant pour sa belle culotte, qui tomba également sur le sol. Hikari était toute nue, et serra instinctivement les jambes, ce qui, bien entendu, n’empêcha nullement Nanami de voir son sexe, sa toison poilue formant un élégant triangle cachant l’accès à son sexe.

Nanami la prit ensuite par la main, et la guida vers un miroir au fond de la pièce. Toute rouge, Hikari avait la tête baissée, essayant, en vain, de remettre de l’ordre dans ses pensées tumultueuses. Tant de choses se fracassaient en elle qu’elle finit par suivre les ordres de Nanami, sa belle et délicieuse voix, et releva la tête, s’observant dans le miroir. Sa main était dans celle de la femme, et elle hocha sa tête.

« N-Nonn… »

Non, Nanami n’était pas repoussante. Au contraire ! Cette femme était magnifique, comme elle-même l’avait dit tantôt… Cependant, Hikari était tout simplement trop nerveuse pour réussir à parler, pour formuler consciemment et de manière intelligible ce qu’elle était en train de penser. Oui, son corps était magnifique, oui, Nanami était belle, avec cette silhouette musclée, et ses formes alléchantes. Hikari avait envie de lui faire l’amour… Là, elle en était sûre. Elle voulait coucher avec elle toute la soirée, et même après, demain, après-demain, encore et encore… C’est, de fait, ce que Nanami lui incita à faire, en lui soufflant d’oublier qu’elle était l’élève, et qu’elles étaient juste deux femmes voulant se faire l’amour.

Maintenant, elles étaient l’une face à l’autre, et Nanami lui indiqua qu’elle pouvait la toucher où elle voulait… Cependant, Hikari continuait toujours à trembler nerveusement. C’était comme si, tout d’un coup, sa température interne venait de chuter de dix degrés. La femme avait froid, terriblement froid, et elle se mordilla les lèvres, n’osant pas quoi faire… Et, comme si Nanami s’en doutait, elle saisit délicatement les mains de la senseï, après les avoir caressés, instaurant en elle une onde de chaleur, jusqu’à les guider vers le bas de son dos, sur le creux de ses reins… Et vers ce qui se trouvait légitimement dessous.

« Haa… »

Les fesses de Nanami, son… Son cul. La femme soupira donc, et crispa ses doigts dessus, en sentant cette délicate et chaude masse de chair, ronde et tendre. Entre-temps, Nanami déplaça ses mains pour les poser sur les seins d’Hikari, seins qui commençaient à lui faire mal… Et, quand les doigts fermes et tendres de son élève glissèrent sur sa poitrine, et pressèrent ses tétons, une vague de plaisir déferla en elle, comme une vague d’eau qui détruirait toutes les digues de son esprit.

« Na… Nanami… Hummm… »

Ses doigts se crispèrent sur ses fesses, et elle commença à écarter ses mains, avant de les rapprocher, et de les écarter à nouveau, agissant avec tout le talent d’une amatrice en la matière.

« Me… Merci, Nanami, hummm… F-Fais-moi l’amour, je t’en prie, haaaa… Mon corps… Il… Il est t-t-tien »

Cette phrase trébuchante sortait du fin fond de son esprit, comme l’ultime aveu de frustration sexuelle inconsciente chez cette femme.

Le plaisir qu’Hikari ressentait en sentant les mains de la femme sur ses seins amena son sexe à s’humidifier, quelques gouttes jaillissant de sa toison…

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Hikari était incroyablement gênée. Ce qui se passait était… Et bien, c’était une offense à tout ce en quoi elle croyait, et à sa vision, très classique, de l’éducation. Elle, elle avait grandi dans un système éducatif où le professeur, le senseï, était au-dessus des élèves, et elle avait toujours trouvé ça normal. C’était le senseï qui apportait le savoir, votre aîné, et il fallait le respecter pour ça, parce qu’il dispensait son savoir, et vous enseignait des choses. Hikari n’aurait donc jamais pu osé imaginer pouvoir coucher avec un professeur. C’était… Et bien, c’était irrespectueux, et contraire aux règles. Le senseï devait être au-dessus de ça, et c’est ce qu’une voix lui hurlait dans l’oreille. Elle lui disait de foutre le camp, d’arrêter ce jeu stupide avec Nanami. Ce n’était tout de même pas compliqué ! Il suffisait juste de tourner la poignée de la porte, de la déverrouiller, et de partir… Mais, dans ce cas, pourquoi est-ce qu’elle n’arrivait pas à le faire ? Pourquoi est-ce qu’elle n’arrivait tout simplement pas à se retourner, à ouvrir la porte, et à fuir à bride abattue ? Pourquoi est-ce que sa main tâtonnait sans jamais trouver quoi que ce soit ? Pourquoi, surtout, est-ce qu’elle n’arrivait pas à détacher son regard du corps de Nanami ?

*Elle ne va quand même pas…*

Et pourtant… Ce fut précisément ce qu’elle fit. Nanami se déshabilla intégralement, et, si Hikari avait pu se dire qu’elle aurait pu s’arrêter aux sous-vêtements, elle les retira aussi. Elle agit lentement, sans excès, ce qui, en un sens, était encore plus effrayant que si elle avait cherché à la séduire, ou à jouer avec elle. Non, elle se déshabilla comme on se déshabillait avant d’aller se doucher, avec un naturel effrayant… Sauf que rien, ici, n’était naturel ! Hikari déglutissait sur place, et son regard n’arrivait pas à se détacher de son corps, de sa longue chevelure brune, de ses jambes solides et fuselées, de ses hanches, de son ventre musclé, de son corps, de ses seins… Et, alors que Nanami se relevait, et marchait vers elle, Hikari se sentit fondre. La tension éclata dans son corps, elle se plaqua davantage contre la porte en se pinçant les lèvres.

*Mon Dieu, elle est magnifique… Je sais que je ne devrais pas le penser, mais c’est plus fort que moi, elle est belle, si belle…*

Nanami lui avait fait un sourire délicat avant de se rapprocher. Muette, Hikari avait avalé un chat, et n’arrivait plus à parler. Néanmoins, un couinement s’échappa de ses lèvres quand Nanami l’embrassa, et la main d’Hikari se crispa sur la poignée de la porte, qu’elle avait, tant bien que mal, réussit à trouver. Nanami se posta devant elle, et n’attendit guère, avant d’aller l’embrasser… Et Hikari ferma les yeux, et savoura ce moment. Elle avait toujours cru que le sexe ne l’intéressait pas… Mais peut-être bien que, en réalité, c’était le sexe masculin qui l’intéressait moins que ce qu’elle pensait. Tandis que Nanami l’embrassait, et qu’Hikari fondait sur place, comme une glace exposée au soleil, dans sa tête, elle se disait que les raisons de l’homosexualité n’avaient jamais été expliquées. On avait rejeté l’idée que l’homosexualité soit une déviance, une maladie liée à une enfance particulière, et il était admis, de plus en plus, que des personnes naissaient naturellement homosexuelles.

Est-ce que c’était le cas pour elle ? Car, bon Dieu, aussi insoutenable cette situation soit, Hikari l’adorait… Franchement, ce baiser était magnifique, et cette femme était sincèrement d’une terrifiante beauté. Elle embrassa Hikari avec passion, tout en approchant sa main de la ceinture bloquant sa minijupe.

« Mmmhmm… »

La douceur de Nanami était franchement la bienvenue pour Hikari, car c’était sans aucun doute la meilleure manière de la rassurer… Même si la rassurer vraiment allait être difficile. Sa main, celle qu’elle tenait sur la poignée de la porte, reçut celle de Nanami, la retirant, et elle alla la poser sur sa hanche, s’appuyant sur sa peau, fraîche et douce. Nanami murmura ensuite de délicieux mots dans le creux de son oreille, et la senseï se pinça les lèvres.

« Oui… »

Hikari sentit ensuite les mains de Nanami, et elle soupira, appuyant sa tête contre la porte. Sa minijupe tomba la première, puis les belles et fermes mains de Nanami explorèrent son corps, et la dévêtirent un peu…

« Hmmm… »

Hikari était désormais bien incapable de repousser l’entreprenante lycéenne, et elle ne pouvait que se laisser faire…

53
Silencieuse, Hikari suivait Nanami dans les méandres du lycée, avec l’impression d’être en train de rêver. Elle avait du mal à croire que ce qu’elle vivait était réel, qu’elle était bel et bien en train de marcher avec une élève qui comptait coucher avec elle, une élève qui, d’une manière ou d’une autre, avait réussi à la corrompre, à se jouer d’elle, et pouvait désormais obtenir ce qu’elle voulait d’Hikari. La professeur était totalement perdue, face à une situation inédite. Poussée au pied du mur, elle avait suivi Nanami, convaincue que, de tous les maux, ceci était le moindre... Mais, alors qu’elle avançait dans les couloirs déserts du lycée, elle ne pouvait s’empêcher de se demander si tout cela n’était pas un piège, une sorte de canular monté par d’autres pour la piéger encore plus, et pour avoir des preuves qui soient désormais totalement irréfutables... Comme des vidéos. Les adolescents pouvaient être cruels, maintenant, et aussi très pervers. Se mordillant les lèvres, Hikari vit que Nanami rejoignait les salles des clubs.

Le lycée proposait de multiples activités extrascolaires, par le biais de clubs : club de football, club d’échecs, club de lecture, club de danse... Quand Hikari était arrivée à Mishima, elle avait été très étonnée du nombre élevé d’activités périscolaires proposées, signe que le budget du lycée était élevé. Elle s’était attendue, au vu de la réputation de Mishima, à un lycée miteux, mais, au lieu de ça, le lycée était énorme, avec plusieurs bâtiments, un campus, et plutôt bien entretenu. Les pas d’Hikari suivirent Nanami jusqu’à la porte de la salle de danse, et elle constata que cette dernière avait les clefs.

Hikari déglutit, et le duo entra. La porte se referma derrière elles, et elle put voir une salle de danse, avec des tapis, et une chaîne HIFI dans un coin permettant de diffuser des musiques d’accompagnement... Et un grand miroir au fond, pour mieux s’observer. Il n’y avait qu’elles... Et aucun dispositif d’enregistrement vidéo. Prudemment, Hikari regarda dans tous les coins. Cette petite promenade n’avait nullement diminué sa nervosité. Au contraire, cette dernière avait encore cru, et, alors qu’elle tentait de respier plus normalement, Nanami lui dit de se mettre à l’aise... Et commença à se déshabiller.

Les joues de la senseï s’empourprèrent instantanément, et elle détourna la tête en se mordillant les lèvres.

*Je ne peux pas faire ça, je ne peux pas faire ça...*

Comment avait-elle cru pouvoir le faire ? C’était... Ah, c’était tellement indécent ! Hikari tremblait sur place, et sa main s’appuya sur la devanture de la porte. Sans inquiétude, Nanami avait retiré sa veste, puis continua à se déshabiller, ôtant son débardeur, son pantalon... Hikari, elle, restait toujours habillée, et était proche de la sortie. Tout son cerveau lui hurlait d’ouvrir cette porte, de filer à toute allure, d’oublier cette histoire, et de trouver une autre solution. Il y avait forcément une autre solution !

*Réfléchis, Hikari, réfléchis, bordel !*

Elle était trop paniquée pour réfléchir, et se mordilla les lèvres, en voyant Nanami retirer également sa culotte. La femme agissait lentement, dévoilant un corps beau, magnifique, et aussi musclé, avec des reins solides, des hanches puissantes, des muscles qui épousaient à la perfection ses formes parfaites.

« Na... Nanami, il.. Il ne faut pas faire ça... »

Hikari bredouillait, la gorge sèche, et sa main tâtonnait contre la porte. Sans pouvoir se l’expliquer, son regard était fixé sur le corps nu de Nanami... Et sa main, elle, cherchait à s’enfuir.

54
Hikari avait misé sur le fait que Nanami recherchait une amante expérimentée, car on attendait de personnes adultes qu’elles soient plus expérimentées que des personnes adolescentes... Hélas, en voyant la lueur de perversion qui traversa le regard de Nanami, Hikari comprit que c’était tout l’inverse, et que Nanami était effectivement une grande perverse. Loin de la restreindre, l’idée d’être la première amante d’Hikari semblait la ravir, ce qui horrifia encore plus Nanami... Et la convainquit que cette maudite adolescente était derrière tout ça. D’une manière ou d’une autre, elle avait trouvé un moyen de l’hypnotiser, et, dans sa tête, Hikari était en train de se dire que se rapprocher de cette femme pourrait aussi être un bon moyen d’en savoir plus sur elle et sur ses tours... Mais, de là à coucher avec elle... Non, c’était tout simplement horrible ! Hikari sentit un frisson d’horreur subit la traverser. Ce geste allait contre tout ce à quoi elle croyait ! Coucher avec une élève...

*Non, c’est impossible ! C’est le genre de trucs qui me font rager quand je le vois dans le journal télévisé... Et je m’apprête à faire ça ?! Non ! Non, Hikari, tu ne peux pas !*

Nanami, toute contente, s’assit sur le bureau, face à elle, en lui proposant de passer aux choses sérieuses... Notamment en allant dans un coin plus discret. Hikari se mordilla les lèvres, et ferma les yeux, en tentant de retenir les battements nerveux de son cœur. Elle ne pouvait pas faire ça... Non, elle ne le pouvait pas ! Et pourtant... Oui, pourtant, elle était bien partie pour le faire ! Elle soupira encore, et releva la tête vers Nanami, très proche d’elle.

« Je..., répondit-elle, d’une voix blanche. Oui, Nanami... Dans... Dans un endroit discret, s’il... S’il-te-plaît... »

Un endroit où elles étaient susceptibles de ne pas avoir de témoins. Elle était prise au piège, comme la mouche dans la toile de l’araignée, et, plus elle tenterait de se débattre, et plus elle s’engluerait dans la toile.

Tout ce qu’elle devait faire, c’était la suivre, et serrer les dents.

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Nanami était sérieuse quand elle disait qu’elle voulait coucher avec elle. C’était tellement dément ! Totalement perdue, Hikari ne savait plus où donner de la tête. Très clairement, elle ne s’était pas attendue à un tel retournement de situation avec la redoutable lycéenne. Elle était toujours aussi convaincue que l’assurance naturelle de Nanami ne pouvait s’expliquer que parce qu’elle savait qu’elle avait toutes les cartes en main. Que ce soit de la drogue, de l’hypnose, ou de la suggestion mentale, Hikari était sûre et certaine que cette jeune femme était derrière tout ça. Les adolescents du 21ème siècle étaient de véritables terreurs, et, désemparée, Hikari ne savait pas vraiment comment réagir face à cette femme et à ses propositions. Sûre d’elle-même, Nanami tournait autour d’Hikari, jouant avec elle, à un jeu pervers et dominateur, en lui exposant toutes les raisons pour lesquelles elle voulait coucher avec elle, terminant en se mettant face à elle, et en expliquant à Hikari quelque chose de simple : elle n’avait aucun intérêt à lui pourrir la vie.

*Le bâton et la carotte...*

Perdue, Hikari sentait son esprit imaginer des complots, imaginant que Nanami était en réalité envoyée par son ancien directeur de thèse afin qu’elle cède à ses avances, qu’elle soit filmée, et que la vidéo soit ensuite diffusée sur Internet, s’assurant ainsi de briser définitivement sa carrière... Mais c’était ridicule. Hikari rejeta cette théorie infondée, en préférant s’appuyer sur ce qu’elle savait déjà, et ce dont elle était sûre. Nanami voulait coucher avec elle. Bien. Elle le voulait parce qu’elle trouvait Hikari bonne, et que coucher avec une prof’ était un fantasme... Et Hikari savait que Mishima, sous couvert d’être une institution normale et respectable, encourageait, par son laxisme et par ses recrutements, les relations sexuelles entre élèves et membres du corps enseignant. Une débauche à laquelle Hikari, par principe, se refusait, mais quelles étaient ses options ? Elle était faite comme un rat, piégée, et ça, Nanami le savait... Car c’était précisément ce que Nanami voulait. Bien plus intelligente que l’image d’élève laxiste et désintéressée qu’elle donnait, elle avait piégé Hikari, et cette dernière le comprenait.

Concrètement, Hikari n’avait pas d’autres choix que d’accepter, car la senseï savait qu’elle n’avait pas les billes nécessaires pour repousser cette femme. Elle aurait dû taper du poing sur la table, jouer ça au bluff, arguer qu’elle était sa professeur, et que les &élèves ne devaient pas coucher entre eux, mais elle savait que Nanami resterait sourde à cette argumentation. Alors, à défaut, Hikari en vint à dire la seule chose qui pouvait la sauver... Sans se douter que cet argument pourrait aussi être celui qui l’enfoncerait davantage.

« Je... Nanami, je... Tu te trompes sur mon compte... Je suis vierge, alors... Je ne pourrais rien t’apporter de ce que tu recherches. »

Pour elle, dans son esprit, c’était une façon de lui dire qu’elle n’avait rien à lui apporter en terme d’expérience sexuelle, et que Nanami, partant de là, ferait bien d’aller voir ailleurs... Ou peut-être que, inconsciemment, elle savait qu’un tel aveu ne pourrait que renforcer l’intérêt de Nanami à ses yeux.

Après tout, quel élève n’avait pas envie d’arracher la virginité de sa professeure, surtout quand elle était belle à s’en damner ?

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Oui, Hikari n’était pas dupe. Nanami tournait trop autour d’elle pour que ce soit une simple coïncidence. C’était sûrement à cause de son dessin… Elle avait cru comprendre que cette petite femme était très attachée à ses dessins. Elle n’avait pas dû apprécier qu’Hikari le lui prenne pour le jeter. Hikari admettait avoir été dure sur ce coup-là… Mais, après tout, c’était pour sanctionner un comportement qui se répétait continuellement, à chaque jour. Nanami, non seulement n’écoutait pas, mais perturbait aussi le fonctionnement de la classe, car elle était plus intéressée par l’idée de montrer ses dessins à ses camarades de classe, plutôt qu’étudier et rester attentive. Un tel comportement, profondément irrespectueux, méritait une sanction. Hikari avait réagi de manière impulsive, en respectant le règlement, qui autorisait la confiscation de tout matériel et/ou document divers utilisé par un élève en salle de cours et n’ayant rien à voir avec le cours, et, si elle s’en voulait un peu, car elle n’aimait pas l’idée d’être autoritaire et dure, elle estimait que ce qu’elle subissait était totalement injuste et disproportionnée. Pour l’heure, elle ignorait encore ce que Nanami faisait, mais elle n’était pas dupe. Elle, choquée par ce qu’elle avait vu dans les toilettes ? La bonne affaire ! Elle mentait. Elle lui affirma avoir compris ce qu’Hikari avait fait quand elle se rendait dans les toilettes, mais c’était parce qu’elle l’avait provoqué. Est-ce qu’elle commençait à devenir parano’ ?

*Ce n’est qu’une élève, pas une agente secrète…*

Dans sa tête, Hikari imaginait la femme trouver un moyen de la droguer. Si cette remarque avait fait rigoler Nanami, Hikari était sûre qu’elle n’était pas loin. Non, il était impossible que ce qu’elle ait vécu soit juste un désordre hormonal, ça n’avait pas de sens. Elle restait silencieuse, et Nanami lui proposa son marché : son silence en échange de la réalisation de ses fantasmes. Hikari écarquilla les yeux sous l’effet de la surprise, et retint son envie de gifler cette femme. Ses belles joues se mirent à rougir sous la colère, et ses doigts se crispèrent.

*Je suis une prof’, salope, pas une PUTE !* avait-elle envie de lui hurler.

Hikari Harigato soupira lentement, par le nez, et elle se mordilla les lèvres. Elle restait lucide. Nanami avait pris une vidéo d’elle, et la femme savait que, si cette vidéo était rendue publique, ses chances d’aller à Tokyo deviendraient tout simplement nulles. Elle avait refusé les avances de son directeur de thèse, et la jeune senseï savait que c’était pour ça que, malgré son excellent dossier, elle s’était retrouvée à Mishima, plutôt qu’à Tokyo. Autrement dit, pour lutter contre cet homme, elle allait devoir avoir un dossier exemplaire, et sûrement pas un scandale sexuel.

Le silence s’instaura entre les deux femmes, un silence vaincu et coupable. Nanami se moquait de ne pas aller à l’université. Elle n’avait, de toute façon, pas la mentalité d’une bosseuse. Hikari était sûre qu’elle ne comptait même pas s’inscrire aux concours universitaires. Contrairement aux pays occidentaux, à la fin du lycée, il n’y avait pas d’épreuve finale… L’épreuve finale, c’était le concours d’admission à l’université, pour lesquels les lycées préparaient les étudiants. Mais Nanami s’en moquait totalement. Tout ce qu’elle voulait, c’était se taper une professeur… Ce qui faisait horreur à Hikari.

*Ohlàlà, je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas quoi faire !*

Elle était piégée face à cette femme, et soupira à nouveau.

« C’est dingue… Il existe d’autres profs’ que moi ici qui seraient ravies de coucher avec toi. Je connais la réputation de ce lycée, Nanami… Pourquoi moi ? »

Oui, Hikari bottait en touche… Tout son être lui hurlait de repousser cette femme, cette perverse, de l’envoyer au Diable… Mais elle savait à quoi elle s’exposait en faisant ça, car elle voyait que le regard de Nanami était assuré. Elle n’hésiterait pas à broyer sa carrière, et peut-être même que ça l’exciterait… Comme quoi, quand on disait que les jeunes étaient des anges… C’était un point de vue un peu trop angélique.

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Hikari était perturbée… Et « perturbée » était en réalité un bel euphémisme pour décrire son état actuel. Hikari avait fait l’impensable, elle avait commis ce qu’elle n’aurait jamais cru commettre… Elle s’était masturbée dans les toilettes, comme une grosse catin, elle avait frotté sa moule jusqu’à se faire jouir, et elle avait été terriblement heureuse à ce moment précis. Oui, c’était typiquement ça, le problème, le véritable problème. Loin de désapprouver ce moment, elle l’avait adoré, et avait envisagé de le refaire… Ce qui l’énervait, ce qui la travaillait, c’était les conséquences, c’était Nanami… Et quelque chose ne collait pas. On pouvait dire tout ce qu’on voulait sur Hikari, mais elle n’était pas idiote. Nanami l’avait suivi… Comme si elle savait ce qui allait lui arriver. L’accuser était sans aucun doute exagéré, grossier et trompeur, mais, quand on vivait ce genre de pulsions, toutes les hypothèses se mélangeaient dans votre tête. La senseï n’avait jamais cru au surnaturel, mais peut-être que, d’une manière ou d’une autre, Nanami avait réussi à la droguer… La drogue était maintenant une autre hypothèse qu’elle envisageait très sérieusement, comme une probabilité juste et fondée. Tout cela ressemblait trop à un coup monté, et Hikari devait tirer ça au clair… Et donc affronter Nanami.

Quand la lycéenne arriva, Hikari était sûre de son fait, totalement convaincue de son interprétation. Il fallait la voir pour le comprendre. Nanami ne jouait pas la femme outrancière, mais la femme sûre, déterminée, convaincue d’avoir un atout décisif, un as dans sa manche. Hikari ne la salua pas, et Nanami s’assit rapidement, puis entama les négociations, en exhibant son téléphone portable.

*Elle veut me faire chanter… Sois forte !*

Les jeunes… Ils avaient bien changé. Il y a encore trente ans, une telle conversation n’aurait jamais pu avoir lieu. Que cette femme soit là, en ce moment, face à elle, était bien la preuve que les temps avaient évolué, et que l’autorité naturelle des professeurs avait décru… Et c’était aussi la preuve que les adolescents n’étaient plus de jeunes hères en quête d’identité et ayant des problèmes avec leur sexualité. Hikari ne se faisait aucun doute sur cette Nanami : son expérience sexuelle devait être nettement supérieure à la sienne. Oui, maintenant, Hikari était sûre qu’elle était liée à cette histoire… Que, d’une manière ou d’une autre, Nanami se vengeait sur elle.

Nanami la menaçait, lui disant qu’elle comptait parler… Sauf à la convaincre du contraire. Serrant les lèvres, Hikari laissa planer quelques secondes, avant de poser ses mains à plat sur la table. Elle ne comptait pas rentrer dans son petit jeu, sûrement pas.

« Je ne me l’explique pas encore, Nanami, mais je ne suis pas une idiote. J’ignore encore comment tu l’as fait, mais, d’une manière ou d’une autre, tu m’as drogué. Tu peux nier, ma grande, mais je le sais. »

Hikari soupira lentement. En aucun cas, elle ne comptait parler de ce à quoi elle avait pensé en se masturbant… Car il n’y avait quasiment eu que Nanami.

« Maintenant, dis-moi ce que tu veux… Si c’est de l’argent, je n’en ai pas. Si tu es aussi maligne que tu le prétends, il est dans ton intérêt d’arrêter ça. Je suis une femme gentille, Nanami, mais ne commets pas l’erreur de me pousser à bout. Si tu m’attaques, je répondrais. Ma carrière en prendra peut-être un coup, mais toi, je peux t’assurer que plus aucun lycée ne voudra de toi, et que tu n’arriveras jamais à rentrer dans la moindre université si tu continues à me harceler comme ça. »

Hikari cherchait à conserver un ton calme, afin de ne pas paniquer, et, surtout, afin de montrer à Nanami qu’elle contrôlait la situation.

Bluff contre bluff, les paris étaient engagés…

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Mais que lui arrivait-il ? Hikari resta assise contre la cabine pendant quelques secondes, une main dans ses cheveux, observant l’autre, maculée de sa cyprine. Finalement, la professeur finit par soupirer. Elle avait encore des responsabilités, des devoirs à faire. L’absentéisme d’un professeur durant une heure de cours n’était tolérée que sous certaines conditions d’extrême urgence. Si un responsable voyait qu’il n’y avait plus personne dans la salle, Hikari risquait le conseil de discipline... Et elle risquait surtout de ne jamais réussir à sortir de ce lycée, et à retourner à Tokyo. En soupirant donc, la professeur se redressa. Elle allait mieux, et en vint à se demander si ses troubles n’étaient pas d’origine hormonale. Le sexe n’était pas un domaine avec lequel elle était très familière, mais que ce soit hier ou aujourd’hui, il s’agissait à chaque fois de problèmes liés au sexe. Les Japonais étaient par nature des gens superstitieux, des personnes qui, s’ils ne négligeaient nullement les bienfaits de la science, estimaient qu’il existait aussi des forces ancestrales qui influaient sur vous. Il était possible que les agissements de son corps soient des troubles spirituels, liés au fait qu’elle ne prenait pas suffisamment soin de son corps, sexuellement parlant. Hikari avait entendu parler de certaines thérapies de couple et de personnes célibataires recommandant la pratique sexuelle pour redynamiser la vie de couples, ou pour sortir de la mélancolie. Il n’y avait vraiment qu’au Japon qu’on pouvait trouver de tels conseils, et Hikari ne voyait aucune autre explication. Son esprit, ou, plutôt, la partie inconsciente de son esprit, devait lui envoyer des signaux... Mais que pouvait-elle faire ? Aller sur Internet pour commander un gigolo ? Ou se taper l’un de ses collègues ? Sortir en soirée, se bourrer la gueule dans un abr, et baiser avec le premier venu ?

*Seigneur, non...*

Machinalement, Hikari s’essuya ses doigts avec du papier-toilette, le jeta dans la cuvette des toilettes, et tira la chasse d’eau. Elle avait les cheveux légèrement défaits, et les remit un peu en place, tout en remettant ses vêtements. Elle ouvrit ensuite la porte... Et crut avoir une attaque en voyant Nanami. Cette dernière lui fit son petit numéro, celle de la fille faussement choquée, et Hikari, atterrée, fut incapable de lui répondre. Elle se figea sur place, comme une statue de cire, son dos heurtant la cloison séparatrice, et la fille fila, en lui donnant rendez-vous ce soir, à 18 heures, soit juste après la fin des cours.

Que... Que venait-il de se passer... ?! L’esprit d’Hikari avait été déconnecté sous l’effet de la surprise, et elle revint lentement à elle. Nanami... Nanami l’avait poursuivi jusqu’ici, et elle l’avait très certainement entendu se caresser. Hikari avait essayé d’être discrète, mais elle savait qu’elle avait gémi, et qu’elle s’était tortillée. De plus, les cloisons séparant les toilettes étaient très fines, et il y avait des ouvertures partout.

*Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu... Ohlàlà, mon Dieu, non, dites-moi que je rêve... !*

Mais non... Non, tout cela était bel et bien réel. Nanami, peu importe ses raisons, ou les images qu’elle se donnait (Hikari ne croyait pas du tout à son petit numéro de jeune fille prude choquée), avait de quoi plomber sa carrière. Le lycée Mishima avait déjà affronté des scandales sexuels, et avait toujours réussi à s’en sortir... Mais, si elle se mettait à parler, Hikari risquait d’avoir toutes les associations de parents d’élèves sur le dos. De plus, on ne pouvait nullement négliger le fait qu’elle avait peut-être enregistré sa professeur. Les téléphones portables étaient maintenant de véritables caméras ambulantes, avec une image en HD et un son presque impeccable. Hikari, blême, déglutit encore, et respira lentement, se rappelant les techniques de relaxation qu’elle avait suivi lors de cours zen, à l’université.

*Respire, inspire, respire, inspire, calme-toi, Hikari... Pense à ta respiration, conserve un rythme régulier...*

Hikari avait envie de fuir, de retourner à bride abattue chez elle, mais elle ne pouvait pas fuir ses responsabilités. Elle se dirigea vers un lavabo, et se mit de l’eau sur la figure, s’observant dans le miroir. Ses joues étaient rouges, mais, mis à part cela, son apparence était normale. Ses cheveux s’étaient convenablement remis en place. La professeur ne pouvait pas attendre plus longtemps. Elle allait devoir trouver un moyen de résoudre son problème, et, pour l’heure, il allait falloir s’occuper de Nanami.

*C’est toi l’adulte, c’est toi la responsable, c’est toi la diplômée... Si elle veut te faire chanter, tu as les moyens de la contrer, Hikari... Surtout, ne te laisse pas intimider. Ce n’est qu’une gamine rebelle.*

Rebelle, parce qu’elle ne venait même pas en uniforme. Autrement dit, si elle voulait jouer à un bras-de-fer, Hikari avait aussi des muscles à faire valoir. Reprenant lentement son souffle, elle se décida à y aller, et sortit des toilettes, puis retourna dans la salle de classe.

Nanami fit comme si rien ne s’était passé, et, après quelques minutes d’hésitation, et quelques excuses, Hikari reprit son cours, puis le cours suivant, et toute la journée... Jusqu’à ce que la soirée arrive.

Hikari était restée dans sa salle, en sentant la panique monter, tout en s’encourageant à rester calme.

Qu’est-ce que Nanami allait bien pouvoir lui demander ?

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Pour la belle Hikari, les choses ne se passaient vraiment bien. Le cauchemar qui avait eu lieu hier soir, dans cette ruelle, semblait être bien parti pour reprendre un bon coup. La pauvre n’y comprenait vraiment rien. C’était comme si son corps était soumis à des pulsions de désir incontrôlables et impensables. Des pulsions sexuelles, mais Hikari n’en comprenait pas l’origine. C’était comme si une petite souris venait de se nicher dans son intimité, mais il n’y avait rien… Et il fallait que ça arrive en plein cours ! Hikari sentait la catastrophe monter, son cerveau imaginant déjà un scénario-catastrophe… Les élèves racontant les mésaventures d’Harigato-senseï à leurs parents, ces derniers, courroucés, demandant des rendez-vous, puis demandant ensuite son exclusion… Hikari savait que le lycée Mishima, malgré ses locaux et sa propreté, avait une assez mauvaise réputation, et était fréquemment englué dans des scandales médiatiques et des procès. Elle ne voulait tout de même pas faire partie de cette légende ! Mais que lui arrivait-il, bon sang ? La senseï n’y comprenait absolument rien, et les élèves murmuraient entre eux, en se demandant quelle mouche avait bien pu piquer Hikari. Dans un film humoristique, ça aurait presque pu être drôle, mais, en ce moment, Hikari était tout, sauf en état de plaisanter.

Elle se rassit, mais sentit le plaisir revenir, et se pinça les lèvres. Ses doigts tremblaient sur place. Contrairement à Nanami, Hikari n’avait effectivement aucune expérience sexuelle, et, partant de là, elle était bien en peine de lutter contre l’émoi que Nanami suscitait en elle. Le désir explosait dans son corps, comme si une bombe était en train d’exploser, et elle sentait sa culotte s’humidifier. Elle se pinça encore les lèvres, s’enfouissant contre un manuel de mathématiques. Fermant les yeux pendant quelques secondes, elle releva ensuite la tête, les joues cramoisies, et regarda l’horloge. Le cours était encore loin de se terminer, et elle haletait sur place. Elle se pinça les lèvres, la rougeur de ses joues n’échappant bien entendu à personne autour d’elle.

C’est ainsi que Nanami se mit à poser la question fatale :

« Vous êtes sûre que vous allez bien ? Vous êtes bizarre aujourd’hui, vous êtes toute rouge vous n’avez pas de la fièvre ? »

De la fièvre… Elle saisit cet argument au vol, et se releva, en hochant la tête, serrant les poings.

« O-Oui, Nanami, je… Veuillez me pardonner, je vais aller prendre de l’aspirine… »

Et, sans plus attendre, au mépris de tous les codes déontologiques pouvant exister au sein du corps professoral, Hikari quitta le cours en plein milieu, précipitamment, et fila vers les toilettes. Fort heureusement, ils n’étaient pas très éloignés de la salle, et elle s’enferma dans une cabine, puis s’empressa, en s’appuyant contre un mur, de se doigter. Elle ne put s’en empêcher, et elle fourra deux doigts de sa chatte, serrant les lèvres, les joues toutes rouges, essayant de s’empêcher de gémir, de retenir ses soupirs… Le désir sexuel était fort, comme jamais auparavant, et Hikari se masturba frénétiquement, sans relâche, ses doigts s’enfonçant profondément dans sa chatte, s’humidifiant, son bassin claquant contre la paroi, d’avant en arrière.

Pendant plusieurs minutes, elle se masturba donc, et, avec son autre main, toucha l’un de ses seins, en sentant les effusions exploser dans son corps, remontant dans tout son être.

« Haaaa… Haaaa !! »

Gémissant et soupirant, tête en arrière, yeux cos, Hikari laissait son plaisir s’exprimer, et, dans les rivières du sexe et de l’imagination filant dans sa tête, elle vit le corps de Nanami, sans trop pouvoir se l’expliquer. Elle se voyait l’embrasser, elle, puis faire aussi l’amour avec Maki, les trois femmes ensemble, haletant et gémissant à l’unisson… Et c’est avec cette image en tête que l’orgasme vint. Un filament de mouille explosa, et vint décorer la paroi en face, laissant Hikari à même le sol, épuisée, en sueur, les vêtements légèrement défaits, devant ce spectacle… Sur le mur et le long de ses cuisses, puis de ses doigts, elle voyait sa mouille, et reprenait lentement sa respiration.

*Mon Dieu… Mais qu’est-ce qui se passe ?!*

C’était la question à un million de dollars… Et, surtout, Hikari espérait sincèrement que personne ne l’avait entendu…

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« Excusez-moi je peux aller aux toilettes ? Je vais me mettre un pansement pour mon doit, faudrait pas que se me gêne pour tenir le sabre. »

Hikari, surprise, répondit assez rapidement :

« Et bien... Oui, bien sûr, mais tu devrais plutôt aller à l’infirmerie... »

Nanami n’avait même pas attendu la fin de sa réponse pour sortir, laissant une Hikari assez déconfite. Est-ce que ça venait juste de Mishima, ou est-ce que c’était commun à la nouvelle génération ? C’était d’autant plus troublant qu’Hikari ne s’estimait pas si vieille que ça. Comment, dès lors, expliquer que tant d’élèves soient aussi malpolis que Nanami ? À Tokyo, elle avait toujours salué très respectueusement ses professeurs, et ne se serait jamais permise tant de familiarités, que ce soit venir en cours sans son uniforme, se montrer grossière, insultante, ou aussi irrespectueuse... Le pire, c’est qu’Hikari aurait vraiment le sentiment de passer pour la vieille ringarde de service en la sermonnant sur ce point. C’était très certainement l’influence des Occidentaux. Ils étaient bien moins à cheval que les Japonais sur la politesse, les bonnes manières, et le savoir-vivre. L’individualisme était très fort en Occident, avec tout ce que cela entraînait de nuisible sur le plan collectif.

Même si elle avait mal au cul, Hikari se faisait du souci pour Nanami, tout comme pour son amie, Maki. Elles étaient sur la mauvaise pente, notamment Maki, qui était en plein décrochage scolaire, et qui s’était visiblement droguée avant de venir. Hikari avait déjà été dans des asiles psychiatriques, et avait vu de jeunes adolescents n’ayant même pas trente ans, qui étaient tellement ravagés qu’on leur donnerait bien la soixantaine. Ils ne s’en rendaient pas compte, mais, quand on brûlait tout son carburant dans la drogue, le sexe facile, et les soirées interminables, on finissait par s’y brûler, et le résultat n’était pas beau à voir. Comme Icare, ils volaient trop près du soleil, voulaient trop de choses faciles, sans tenir compte des à-côtés, et finissaient par s’en brûler les ailes. Bien sûr, cette oisiveté dissimulait une véritable souffrance, profonde, ce qui rendait encore plus difficile de les aider. Ayant le cœur sur la main, et faisant preuve d’une grande générosité, Hikari voulait l’aider... Mais sans pour autant que Nanami ne se rebiffe. Vu le début de leur relation, c’était assez mal parti.

*Peut-être que je devrais lui parler en fin de cours... Mais pour lui dire quoi ? Si je lui dis que je veux l’aider, elle va se méprendre sur mes intentions, et m’enverra chier...*

Voilà bien pourquoi Hikari voulait rejoindre l’université ! Enseigner aux adolescents nécessitait une trop grande part de psychologie, ce dont elle ne se sentait pas encore capable, à son âge. Nanami ne tarda pas à revenir, et Hikari lui sourit chaleureusement.

« Tant mieux, Nanami, je suis rassurée. Tu peux retourner t’asseoir... »

Hikari, elle, les laissa donc travailler, et se posa sur son siège. Elle allait un peu mieux, maintenant... Juste un peu, mais elle pouvait désormais s’asseoir. Elle continua à lire un manuel de mathématiques, se plongeant dans ses cours, dans ce qu’elle allait leur dire, tout en laissant les élèves plancher. Les minutes s’écoulaient lentement... Quand quelque chose remua dans son intimité.

« Hu ! » s’exclama-t-elle alors en bondissant sur place.

Surpris, les élèves levèrent la tête, s’arrachant de leurs copies, des lueurs interrogatives sur le regard. Hikari avait les joues légèrement rouges, et sentait quelque chose... Entre ses cuisses.

« Senseï... ?
 -  Hum... N-Non, ce... Ce n’est rien... Retournez à vos activités... »

Elle se rassit alors, troublée, extrêmement confuse. Elle avait l’impression que quelque chose vibrait en elle, et elle en rougissait, se mordillant les lèvres... Mais, et elle en était sûre, il n’y avait rien dans sa chatte.

Ça n’allait tout de même pas recommencer !

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