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Messages - Deisui Kichigai

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Les contrées du Chaos / Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]
« le: dimanche 01 mars 2015, 10:09:11 »
Une fois l'énorme créature aquatique partie, se montrant bien moins agressive que ce à quoi je m'étais attendu, nous nous mise en "route" à travers les arbres, bondissant de branche en branche jusqu'à pouvoir rejoindre ue surface un peu moins incertaine.  Heureusement, la nécessité de se déplacer de la sorte fut brève et nous pûmes rapidement retrouver la terre ferme, ce qui m'arrangeait bien au vu de ma relative maladresse parmi les arbres. Ainsi ce fut avec une certaine satisfaction que je marchais de nouveau paisiblement sur les sentiers, mais seulement, tout comme Nariko, mon regard fut attiré par un élément précis du décor. A savoir un étrange autel qui semblait ne rien avoir à faire là, tout en étant victime de l'usure du temps, et aux détails des plus spécifiques, trahissant sa nature elfique. Cela, en particulier, aviva ma surprise. Nous avions déjà aperçu un temple elfe en nous aventurant dans la forêt des lycanthropes, mais si cela avait pu être une coïncidence le fait de trouver une autre trace de cette culture dans les marais me laissait à penser que les elfes avaient plus à voir avec notre histoire que ce qu'il semblait à première vue. Après tout, si les nains avaient réveillé le mal dans la montagne avant de le sceller et de le réveiller à nouveau, peut était ce parce que quelqu'un d'autre l'avait déjà fait avant eux, les elfes par exemple...

Mais alors que je commençais à observer plus avant ce petit édifice, comme pour essayer de trouver une trace, un indice, un dessin qui soit compréhensible, la voix de Nariko m'interpella, m'amenant à tourner la tête das la direction qu'elle indiquait... Pour y apercevoir des lueurs similaires à celle qui nous avaient attirés dans ces marais, mais accompagnés d'une mélopée différente, aux accents bien particuliers, elfiques... Les mains sur mes armes je commençais alors à suivre Nariko qui ouvrait la marche, balayant du regard les environs qui étrangement se firent plus... Amicaux. Les plantes maladives laissaient la place à des nénuphars, les moustiques agressifs à de paisibles libellules, alors que le décor le long de cette rivière, ui pourtant devait alimenter le marais, changeait du tout au tour, avant d'arriver dans une grotte, d'où luisaient quelques lueurs qui disparurent peu après. On pourrait craindre qu'il s'agisse de feu follets nous attirant dans un piège, mais alors que mon regard se posait sur les statues qui encadraient la grotte il m'apparaissait plus probable que Nariko ait raison. Il devait s'agir d'elfes, ou tout du moins de vestiges, de souvenirs de ces derniers, quant à ce qu'ils pouvaient bien pouvoir signifier, de cela j'en étais bien incertain...

"Peut être bien... Mais peut être que les dangers à l'intérieur de cette grotte le sont... Allons y , mais je couvre tes arrières..."

Dans le même temps je m saisissais d'une branche et d'un peu de mousse, qui abondaient ici, afin de me faire une torche de fortune que je m'allumais promptement afin de chasser les ombres de la grotte et dévoiler ses mystères...

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Les contrées du Chaos / Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]
« le: mercredi 25 février 2015, 14:51:51 »
Suivant l'ouverture faite par Nariko dans la meute de noyeurs je ne tardais pas à la rejoindre sur le petit îlot qu'elle occupait, mais d'où semblait nous être coupée toute possibilité de retraite, les créatures n'allant pas tarder à nous encercler de nouveau, même si continuions de progresser, ce qui m'amena à commenter alors, un peu amer.

"Et maintenant ?"

Mourir ? Non, je n'aimais pas vraiment l'idée même si c'était ce qui semblait nous attendre... Du moins si nos adversaires osaient s'approcher, or il n'en était rien. Un peu surpris sur le coup, je les voyais ainsi s'énerver, comme si nous leur échappions, alors que nous leurs faisions face, à seulement quelques mètres. Quelle en était la cause ? Je l'ignorais, mais je n'allais pas m'en plaindre ! J'en souriais même soulagé de ne plus avoir à les craindre, même si du regard je suivais la progression de la neko vers nous. Elle était hors de danger, certes, mais il n'était pas non plus impossible qu'elle fasse un faux mouvements et tombe en plein milieu de nos adversaires auquel cas il faudrait agir rapidement pour la sortir de là... Heureusement il n'en fut rien, et elle nous rejoignit sans le moindre problème. Cependant, alors que j'allais la féliciter pour son habilité elle eut une commentaire... Troublant.

"Qu'est ce que tu entends par nocif ?"

La première chose que ce mot évoquait en moi, c'était l'idée de poison, mais cela me paraissait incongru. Certes, le marais était un milieu propice pour la création de nuage toxique, mais si c'était le cas KaÏ serait un peu plus pressée, moins méfiante, et surtout ça ne serait pas ça qui ferait reculer des noyeurs, qui à ma connaissance ne craignait rien des poisons conventionnels, et ce encore plus à l'égard de ceux issus des marais où ils vivaient !  Que désignait elle par là ? Je voulais bien le savoir. Seulement, avant même qu'elle ne me réponde, Nariko prit à nouveau la parole évoquant une possibilité intéressante, mais que je m'empressais de nuancer à mon habitude.

"Ça ne devrait pas me poser de problèmes, surtout sur des arbres aussi meurtries et déformés... Mais justement, l'eau du marais les a déstabilisé et fragilisé, ce qui sera de plus en plus vrai au fur et à mesure que nous nous enfoncerons dans ces eaux. Il m'apparaît d'ailleurs assez peu probables qu'il n'y ait pas non plus des créatures à affronter dans les arbres, et à vrai dire je ne sais pas ce que je préfère entre me battre dans la bouche ou sur des branches mortes... Cela dit il est vrai que la progression y sera plus facile, du moins le temps qu'on pourra progresser sur ces derniers, et nous devrions pouvoir y voir un peu mieux nos adversaires..."

De fait, j'étais globalement pour, seulement ce n'était pas pour autant des sanctuaires, il n'en existait de toute façon pas en un tel lieu... Et de fait je me dirigeais vers une des arbres, commençant à l'escalader, malgré les effet que je devais transporter en même temps... Mais alors que j'arrivais à une certaine hauteur, je distinguais, dans l'eau stagnante quelque chose s'approcher, ondulant comme un serpent ou une tentacule... Et c'était gros, large, et sans doute assez fort pour déraciner un arbre aussi fragile ! Je crois que je commençais à voir pourquoi les noyeurs n'osaient pas pénétrer ici, dans le terrain de chasse d'une bête plus grosse qu'eux.

"Et je crois qu'il va falloir se mettre le pied au cul..."

Et je n'arrivais même plus à voir où était la procession spectrale... Ah quelle riche que j'avais eu de vouloir la suivre, maintenant je pouvais me brosser pour espérer le moindre repos avant d'avoir quitté les marais !

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Archives publiques / Re : Consultation Populaire - "They Make Me Feel So Good"
« le: mercredi 25 février 2015, 14:02:43 »
Bon... Je m'excuse d'avance car je vais sans doute apparaître comme un individu pénible et qui cherche juste à exposer son savoir, mais je me permets de poser l'argumentation de ma position qui est de conserver la limite d'âge telle qu'elle est.

Comme dit à plusieurs reprises la loi (l'article à même été cité) interdit toute représentation de mineur de -15 de ans, mais aussi des mineurs de façon général si cette représentation à vocation à être diffusé, or étant sur un forum, internet etc il y a diffusion donc à priori même tout ce qui est en dessous de 18 ans "devrait" être interdit.

Je n'aborderai pas la question de l'hyper-sexualisation des adolescents dans la vraie vie, du moins d'un point de vue légal, car la question n'est pas là de mon point de vue.

Enfin je me doute que la loi française n'est pas forcément la plus applicable, en fonction du lieu où est hébergé le site ou de celui où vivent les auteurs des textes, mais je parle de la loi que je connais en me fondant sur le principe général, et existant, que dans un cadre impliquant un ressortissant français et un nation étrangère c'est la loi la plus stricte des deux pays qui s'applique. (même si ce principe connait de nombreuses exceptions, ainsi que des tolérances de la part des juridictions.) Après même sans cela un ressortissant français courrait des risques pour peu qu'un contact haineux qui en sache un peu sur lui irl fasse des démarches (même si ça lui serait des plus galères pour diverses raisons, mais les teigneux, ça existe). Quant aux avis de la cour de cassation, ils sont indicatifs oui, mais forment tout de même la doctrine et va donc orienter l'interprétation que les juges feront de la loi (sans pouvoir bien sûr aller à l'encontre de cette dernière).

Interprétation justement importante dans le cadre de la remarque judicieuse de Law sur l'idée de représentation, car pour être précis l'article concerné dit "l'image ou la représentation d'un mineur", la nature de la représentation n'est donc pas précisé, et c'est donc justement l'interprétation des juges, et celle de la cour de cassation, qui décidera si cette représentation ne désigne que de la représentation graphique ou sous toutes ses formes, dont littéraire.

Bon j'arrête là la partie vieux con et je vais maintenant donner mon point de vue direct.

Selon moi il y a déjà un monde entre le fait d'apprécier le lolicon et la volonté d'acte pédophile, tout comme pour tout fantasme... Car justement ce sont des fantasmes, des choses qui peuvent donner envie, mais dont les gens n'ont pas forcément l'envie de le faire réellement. D'où le fait que malgré l'application de la loi je ne porte pas de jugement de valeur sur les gens écrivant ici (bien sûr certains textes peuvent choquer... Mais quelque chose de choquant n'est pas forcément néfaste, car peut justement amener à une réflexion et cela reste subjectif, bref je digresse.).

Mais malgré ça oui je m'oppose à ce retrait ou au recul de la limitation, pour plusieurs raisons. Premièrement pour la sécurité du forum, que ce soit à l'égard de la loi, de sa réputation ou de la composition de ses membres, car en tout ces points elle peut être menacée par une telle mesure. Ensuite ça reste un pas franchi, car si au delà de 15 ans je considère que de tels actes sont possible le plus moralement du monde, amour de collégien lycéen ou que sais je encore) en deçà, le fait que ça ait été une réalité historique ou que ça l'est en certains endroits du monde, ne m'enlève pas de l'esprit que dans ce cas cela se fait souvent par des pressions ou d'obligations, et on quitte le cadre de la sexualité. Oui,j'ai moi même dit que choquer pouvait faire réfléchir mais il y a une différence à mes yeux entre le choquant et le graveleux qui serait ici le cas.

Après c'est bien sûr dommage pour ceux qui en toute sincérité et honnêteté voudrait jouer un enfant, car j'avoue être en désaccord envers ceux qui disent que ça ne présente pas d'intérêt, pour en avoir moi même interprétés dans d'autres contextes, le fait d'avoir un personnage vierge (d'esprit je précise) peut amener à des évolutions ou à des interactions intéressantes, seulement le cadre de LGj m'apparaît inapproprié pour cela.

D'ailleurs pour les histoires d'interprétation de l'âge en fonction de la race j'avoue qu'à mes yeux la question ne se pose pas puisque dans le règlement c'est clairement marqué "le lolicon est interdit" alors ...

Merci en tout cas au staff de cette "tribune", et en espérant ne pas avoir irrité des personnes ou être apparu comme pénible et rabâcheur.

P.s: Et merci pour m'avoir donné une raison en plus de réviser mes cours de droits.  ;D

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Les contrées du Chaos / Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]
« le: samedi 21 février 2015, 23:28:33 »
Ravi que Kai et Nariko ne rechigne nullement à m'accompagner dans les marais, je le fus bien moins alors que crevant l'eau trouble d'horribles créatures, aux allures de cadavres de morts noyés, se mirent à nous attaquer, émergeant du marais pour nous assaillir sur le sentier. Certes, il était prévisible que nous soyons confrontés aux danger de ces lieux, mais j’avais à vrai dire tout de même espéré pouvoir m'approcher sans crainte de cette apparition... Mais désormais cette dernière était bien la dernière chose à laquelle je pensais ! Il fallait alors nous battre, une fois encore, contre un ennemi supérieur en nombre et dérisoirement faible individuellement, ce qui nous changeait des lycanthropes et vampires. Certes, ils étaient dans leur environnement de prédilection, mais pour autant l'avantage du terrain était notre, étant placés sur un sentier de terre fermes, alors que pour nous atteindre ils devaient avant s'extraire des eaux du marias qui les ralentissaient alors même qu'ils étaient à portée de nos épée, les privant de tout possibilité d'esquive, quant à la parade, elle leur était impossible leurs chairs molle et leurs os flasques n'offrant guère de protection face à nos assauts !

Qui plus est, s'ils étaient dotés d'une certaine forcé, leurs griffes étaient si dérisoires qu'elles ne représentaient en elle même aucun danger. Le vrai danger se trouvait davantage dans leurs morsures, probablement infectés par mille miasmes, ou encore dans leurs tentatives pour nous attraper et user de leur nombre et de leurs forces pour nous traîner dans l'eau où ils auraient l'avantage. Ainsi je taillais avec hargne à travers cette masse grouillante et agressive, dont les membres tombaient un à un  mais qui paraissait de plus en plus grande de minute en minute, comme si notre présence était connue de tout le marais... Nous pourrions à vrai dire tenir la position un certain temps, mais à ce rythme nous y serions bloqué, et la fatigué accumulée avec notre voyage commençait à se faire sentir de plus en plus fortement.. Il nous fallait maintenant faire un choix, soit rejoindre la terre ferme, soit essayer de rejoindre la procession, nous enfoncer encore davantage dans ce marais, en espérant que les profondeur de ce dernier soit rebutant même pour ces créatures ! Ainsi, au cour de la mêlée je finis par crier à Nariko et Kaï.

"Il faut qu'on dégage de là !"

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Les contrées du Chaos / Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]
« le: jeudi 12 février 2015, 22:55:51 »
J'eu une légère grimace alors que Nariko semblait ne pas voir de quoi je parlais. la comtesse avait pourtant parlé d'un secret qu'elle montrerait... Bah tant pis, peut être s'était elle ravisée face à ma méfiance. Il était vrai que je m'étais montré idiot, mais au moins cela avait il permis d'éviter tout accident fâcheux que mes coups de tête étaient à même de provoquer. Tout de même quelque peu déçu, je n'étais que plus renfrogné face aux réticences de Nariko à considéré la comtesse comme une ennemie potentielle, commentant alors d'une voix quelque peu acerbe.

"Quand tu bois un vin empoisonné il a généralement un goût tout aussi délicieux que les autres, voir plus encore... Elle veut quelque chose de nous ,c'est clair, quand à ce qu'elle fera une fois cela accompli... C'est autre chose et nous devons nous y préparer. Au cas où le pire devait advenir j'espère que ton bras ne tremblera pas."

Après tout il était vrai que jusque là nous n'avions affronté que des bêtes sauvages ou des individus qui l'étaient tout autant. Carmilla elle était raffinée, civilisée, presque humaine dans son attitude, et rien ne m'assurait que Nariko ne faisait pas partie de ces guerriers, aussi habiles qu'ils soient, dont le bras tremblait dès qu'il fallait tuer un semblable. Je savais pur ma part que ce n'était pas mon cas. Seulement, moi, je n'avais pas une épée magique doté d'un pouvoir dévastateur qui pouvait changer le cours d'un combat... Et il n'y avait rien que je pouvais y faire, à part assister au choix qu'elle ferait au final.

Me concentrant donc sur la garde que je m'étais assigné je m'y préparais, les apercevant du coin de l'oeil, Nariko préparant le repas et son ami semblant décider à me prendre ma tâche. Bah, si ça lui faisait plaisir, qu'elle s'amuse, mais par contre elle aurait à prendre son tour de garde comme tout le monde ! Ayant pour ma part finit mon repas, je les laissais par la suite manger leurs légumes, alors que sur l'horizon le soleil se couchait ,teintant le ciel de couleurs carmines. Je me laissais à contempler la beauté de la chose tout en m'acquittant de ma tâche le regard certes enchanté par ces couleurs, mais toujours vigilant. de toute façon, le voile rouge ne demeura guère longtemps, rapidement remplacé par le toit sombre de la nuit, parsemée d'une multitude d'étoiles. Ces dernières ne furent pas sans éveiller quelques nostalgies chez moi. Elles étaient si différentes de celle de la terre...

Mais alors que Nariko et Kaï n'allait sans doute pas tarder à aller dormir j'aperçus du coi de l'oeil une lueur aux abord du marais.Oh rien de très important, et je songeais au début qu'il s'agissait d'un feu follet, soit sous la forme d'un faible esprit souhaitant nous attirer dans un piège, où celle plus naturel de gaz entrant e combustion... Seulement cette lueur bleutée commença à se faire translucide, plus intense, couvrant petit à petit de plus en plus d'espace, mais surtout acquérant des formes de plus en plus perceptibles... Et ainsi ce fut littéralement une procession qui se déroulait devant moi, de petits hommes dotés de barbes aussi grandes qu'eux, des nains, et à leur tête il en était un... Différent... pas tant de par son apparence, mais parce que la lueur qui émanait de lui était sombre et non bleutée. Bien sûr je fis rapidement le lien avec ce que Carmilla nous avait raconté sur les nains qui avait libéré le mal sur ces terres, mais qu'était cette vision ? S'agissait ils de leurs spectres qui hantaient les lieux ? Ou du'ne simple réminiscence magique qui rejouait sans fin des scènes de ce qui était advenu. Quoi qu'il en soit, j'avais beau être prudent je n'étais pas sans pensé que cela nous serait probablement utile. Seulement, je n'avais rien à ma disposition pour me défendre contre des esprits, si jamais ces derniers devaient être hostiles.

De fait ce fut sans le moindre remord que je me tournais vers Nariko, qui n'avait probablement pas manqué la scène ,et n'hésitait pas à la priver du repos qu'elle était sur le point de prendre, l'alpaguant, tout en commençant à marcher vers ces esprits.

"Nariko... Tu viens avec moi voiir de plus près ? T'es la seule ici qui peut agir sur ce genre de phénomène si ça devait tourner mal... Et c'est un risque, mais en même temps peut être qu'on en apprendra plus sur le mal exact qui hante ces lieux. Après tout... Nous devons affronter un adversaire, mais hormis son nom nous ignorons tout de lui."

C'était là un autre détail qui accroissait ma méfiance à l'égard de Carmilla. Elle nous sollicitait pour éliminer Jobek, très bien, mais elle ne nous avait rien dit sur ses forces, ses faiblesses, sa façon de se battre, comment le prendre au dépourvu... C'était davantage comme si nous n'étions que des leurres... Et j'étais bien déterminé à prouver le contraire.

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Les contrées du Chaos / Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]
« le: lundi 09 février 2015, 21:04:05 »
La vision de l'écurie non loin aurait été un soulagement en temps normal. Après tout cela nous permettrait de progresser plus rapidement et donc de prendre moins de risques au final. Seulement sa présence ici me déplaisait. Cet édifice se trouvait il réellement ici par hasard ? Ou bien Carmilla avait elle réussi à percer à jour mes mensonges et savait dès le début que nous ne passerions pas à la montagne ? Enfin, en même temps, peut être qu'elle avait prévue aussi quelque chose au cas où nous passions par la montagne... Mais en même temps l'écurie était à un point presque trop spécifique pour que cela soit dû au hasard ! Après tout nous aurions pu emprunter la route de la plaine bien avant !

Bah... Maintenant que cela était fait, il serait sot de ma part de refuser que nous en profitions des montures ainsi mises à notre disposition. Après tout il ne fallait pas confondre la prudence et la paranoïa, et puis je n'oubliais toujours pas mon objectif principal dans toute cette affaire... Ainsi j'allais chercher les chevaux, en menant trois dehors en les tirant par la longe, ayant remarqué sur le champs les bêtes d'ores et déjà sellé et harnachés et qui, qui plus est, semblaient être les plus vigoureuses du lot. Elles étaient si bien dressées que même mon haleine empuantie par l'alcool ne les faisait pas fuir ! Enfin en même temps l'odeur du sang frais était bien pire et ils avaient dû s'y habituer au vu de leurs maîtres...

Quoi qu'il en soit je ne tardais pas à me mettre en selle ouvrant toujours la marche et maîtrisant ma monture avec une certaine aisance, non seulement de par leur docilité, mais aussi parce que l'équitation était un autre de ces talents qu'il m'avait fallu développer pour survivre en ces terres. Ainsi je ne peinais guère à me diriger à travers la plaine, notre marche, ou plutôt celle de chevaux, ne s’interrompant que pour de nécessaires repos ou pour nous nourrir... Traverser alors cette étendue plane avait par ailleurs quelque chose d’apaisant. Après la sombre forêt et les montagnes abruptes, cela faisait des plus étranges que de constater que dans ces lieux infectés par le mal tout les lieux n'étaient pas réduit en une scène macabre hantée par des terrifiantes créatures.

Seulement, cette rêverie, cette paix, ne dura guère, car alors que notre voyage touchait à sa fin pour aujourd'hui, que le soleil se couchait et qu'un douleur s'élevait dans le bas de mon dos, mon regard porta sur l'horizon, qui n'était plus vertes, mais houleuse, sombre... Les marais, tel que je les avais repéré sur la carte. Peut être existaient ils avant que le mal ne prenne possession de ce pays, mais un tel territoire était généralement un terreau des plus accueillants pour les créatures néfastes de toute sorte qui pouvait aisément faire de ses eaux stagnantes leur logis ! Cela était d'autant plus vrai pour les espèces vénéneuse dont je soupçonnais certaine de tirer leur poison de leur environnement. Quoi qu'il en soit, il était hors de question pour nous de nous y aventurer de nuit, et ainsi, gardant environ un kilomètre de distance entre nous et ce lieux, j'arrêtais ma monture, prenant alors un peu sèchement la parole.

"Nous allons dormir ici pour la nuit, les marais sont trop dangereux pour que nous nous y aventurions sans la lumière du soleil. Par ailleurs, les chevaux nous serons plus gênant qu'autre chose en pareil lieu, dont il nous faudra les abandonner ici..."

Descendant prestement, j'allais fouiller dans les fontes de la monture ce qui me faisait office de couverture pour la nuit. En pleine plaine, il nous serait impossible de nous confectionner un abri ou une tente improvisé comme nous aurions pu le faire en forêt. Le confort serait donc encore plus rudimentaire, et il nous fallait surtout espérer qu'il ne pleuve pas. Une fois cela fait, je ne tardais pas à attacher ma monture à un piquet improvise et à défaire mon propre baluchon de provision, pour y piocher sommairement, avant de m'installer Au milieu du triangle formée par nos monture. L'instant d'après je commençais à manger avec appétit, tout en veillant à faire durer la ration, au cas où le voyage devait durer plus longtemps que prévu ou qu'une partie de la nourriture soit perdue. D'ailleurs pendant que je mangeais, une question me brûlant les lèvres finit bien par en sortir, me tournant alors vers Nariko.

"Alors... C'était quoi ce secret que notre "chère" comtesse avait dit qu'elle nous montrerait, avant que je ne parte, hm ? A moins qu'elle n'ait été offusquée par mon départ et en profite pour faire des cachotteries... Quoi qu'il en soit j'avoue Nariko que je ne suis pas rassuré. Quoi qu'elle nous dise elle a été corrompue, et ce n'est pas pour rien. Le mal était déjà en elle avant qu'elle ne devienne une vampire, et je ne suis pas un adepte de la repentance spontanée."

Serait elle de mon avis ? Ou bien s'offusquerait elle de mes propos à l'égard de notre hôte ? Quoi qu'il en soit je me retournais alors, pour faire face au marais, commentant d'une voix neutre.

"Je prend le premier tour de garde, reposez vous bien..."


Et je serrai alors mon arme contre moi... Nous étions à plus d'un kilomètre des marais certes, mais certaines bestioles ne se laissaient pas décourager par cette distance, et il n'était pas non plus impossible que la plaine, sous ses dehors paisibles, dissimule en vérité des dangers tout aussi mortels, mais plus discrets.

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Les contrées du Chaos / Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]
« le: vendredi 06 février 2015, 16:25:17 »
L'aube se leva, sans que la moindre interruption surviennent durant la nuit, mes barricades toujours en place, personne n'ayant même simplement essayé d'entrer visiblement... Et de fait c'était mal réveillé que je dus les retirer et, pour un minimum de politesse tout de même, remettre les divers meubles en place, avant de finir de me préparer, me saisissant des plans annoté que j’avais effectué avant de m'assoupir, ainsi que de mes lames et des cadeaux de la déesse Karuta avant d'enfin sortir de ma chambre. Par réflexes, mon regard porte de par et d'autres du couloirs... Sans qu'il n'y ait personne, m'arrachant une grimace. Je ne comprends pas les gens sur ce point. Beaucoup sont ceux  à trouvés plus terrifiant un lieu désert la nuit, moi c'était le jour que ça me troublait. Pourquoi n'y avait t-il personne dans un lieu conçu et en était pour abriter des habitants ? Quoi que là c'était plutôt normal, après tout il faisait jour et les vampires n'étaient pas connus pour apprécier la lumière du soleil !

Peut être ce dernier serait il d'ailleurs notre meilleur arme si nos hôtes venaient à retourner leurs vestes... Enfin, quoi qu'il en soit, ni Nariko ni Kaï était en vue. Probablement étaient elles dans une autre chambre, non loin, mais les chercher serait en vérité une perte de temps plus qu'autre chose. Qu'elle se repose autant qu'elle le devait, on en aurait bien besoin. Cependant, tant que j'étais seul, ma main  ne s'éloignait jamais vraiment de ma lame !  Ce fut ainsi avec une relative méfiance que je me mis à marcher à travers les couloirs jusqu'à atteindre l'escalier menant à l'étage inférieur, qu je ne tardais pas à prendre, passant devant les mêmes portes condamnées, les mêmes herses abaissées, de telles façon que les seuls véritables lieux qui m'étaient accessible étaient le grand hall et la cour. Concernant le premier il était désert. La table avait été débarrassé intégralement du festin de la veille, seul y demeurant trois baluchon de provisions, dont un que je pris, et il n'y avait nulle trace de Carmilla, quant à la cour... Elle était bien loin d'être aussi peuplée qu'hier. En effet, alors que je m'avançais vers les portes grandes ouvertes, par lesquelles filtrait un rayon de lumière presqu'aveuglant, je constatais  qu'il n'y avait pas le moindre vampire de présent, et les quelques silhouettes présentes dans la cour ou arpentant les remparts étaient des figures décharnées qui ne prêtaient guère attention à ma présence, les servants revenants de notre hôte. Ce dernière nous avait fait un sacré accueil, impressionnant et tout, mais maintenant que sa forteresse était exposé aux rayons du soleil il ressemblait aux plus misérables des antres de nécromanciens, du moins ce fut la pensée qui me traversa l'esprit alors que je m'avançais encore, quittant la forteresse elle même pour fouler la terre battue de la cour et balayer les alentours du regard.

Ce fut alors, en me retournant, que mon regard capta un éclat carmin, luisant dans les ténèbres d'un balcon, appartenant çune silhouette qui m'observait sans s'exposer à la lumière du jour... Sans nul doute Carmilla en vérité, c'était le même balcon que celui sur lequel elle nous avait accueilli, et la silhouette se tenait bien trop droite pour être celle d'un de ces ersatz de chauve-souris qui composait les troupes de la maîtresse des lieux. Oh, en vérité cette dernière devait bien être assez puissante pour ne pas fondre littéralement sous les rayons du soleil, mais ce n'était visiblement pas pour autant qu'elle appréciait s'y exposer, son regard me toisant ardemment depuis les ombres. Bah, qu'elle s'amuse donc à jouer les voyeuses si ça lui faisait plaisir. Pour ma part, je tournais les talons pour emprunter un des escaliers menant aux remparts, prenant tout de même soin de garder une certaine distance entre moi et les revenants, et mon regard fixa un point sur l'horizon... Le repaire de Jobek n'était pas encore visible, mais il était là, quelque part... Je profitais par ailleurs de cette position surélevée pour m’assurer que la carte dont j'avais usé correspondait bien à la région telle qu'elle était aujourd'hui, me repérant aux forêts et aux montagnes. Après tout à travers les siècles les forêts pouvaient être abattus, ou au contraire pousser , et dans une région où un mal ancien sévissait ça n'aurait presque rien surprenant à ce qu'une montagne ait soudainement disparue !

Enfin, heureusement, mon plan correspondait tout de même, et je finis par le ranger, satisfait... Ce fut à cet instant que Nariko et Kaï sortirent à leur tour de la forteresse. je m'empressais alors de descendre du rempart, allant m'adresser à elle, un sourire complice aux lèvres.

"Bon, les filles, j'espère que vous avez prévu vos chaussures de marches, car on va avoir une sacré trotte à travers les montagnes pour rejoindre cette ordure de Jobek ! Enfin, rassurez vous j'ai prévu par où nous pourrons passer. Ce sera une promenade de santé."

Brièvement mon regard glissa de nouveau vers le balcon, et une fois que les filles furent prêtes nous nous mimes en route, vers les montagnes, moi même ouvrant la marche... Mais alors que le soleil achevait de s'élever, ne devant plus être très loin de midi, je changeais soudainement de direction, ne progressant guère plus longtemps vers les montagnes, mais marchant vers la plaine, alors que nous n'étions plus à portée de vue de la forteresse, ce que j'avais bien pour en avoir eu un aperçu... Et je preais alors la parole ,expliquant ce brusque revirement aux donzelles.

"... Même si Carmilla doit s’avérer digne de confiance, je doute que ce soit le cas de tout ses sujets et si j'étais Jobek je m'assurerai d'avoir quelques espions sur place, ou un sortilège d'observation... De fait, même si nous sommes plus exposés dans la plaine, il est plus probable qu'il perde tout d'abord son temps à fouiller les montagnes avant de trouver où nous sommes... Et si je n'ai pas prétendu qu'on allait dans la plaine pour finalement aller à l'abri dans la montagne c'est tout simplement qu'il se serait facilement rendu compte qu'on y était pas alors que perdre de vue et ne pas retrouver la trace de personnes dans la montagne, cela n'a rien de surprenant ! Allez... accélérons maintenant, car ça va être probablement une course contre la montre."


Allongeant alors brusquement le pas, j'affichais un léger sourire en coin, m'amusant moi même de ce savoir que j'avais accumulé en dix ans de mercenariat, cette façon de penser que je n'aurai jamais cru acquérir dans mon véritable monde... Enfin, le sourire s'effaça cependant bien vite, car encore fallait il que Nariko ne s'offusque pas de ces cachotteries  et ne se trompe pas quant à la personne dont il fallait se méfier.

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Les contrées du Chaos / Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]
« le: lundi 02 février 2015, 10:03:51 »
Alors que je m'éloignais en direction d'une volée de marche qui, selon la configuration des lieux, devrait me mener dans les chambres, j'entendis aisément le commentaire de la comtesse concernant le dessert... Mais pour être honnête ce dernier était bien le dernier de mes soucis ! Que m'importait le sacrifice d'un dessert, si cela pouvait m'éviter de voir sa "surprise" qui, si je ne me trompais pas dans mes suppositions, ne manquerait pas d'éveiller en moi une vive ire et surtout de trahir ce secret que je gardais en moi depuis tant d'années... Surtout alors que j'étais si prêt du but. Une fois cette mission terminée je retrouverai Linda et tout prendrait fin grâce à ses indications. Oh, bien sûr, peut être était ce une fausse piste, mais je ne peux rien laisser au hasard, surtout pas pour cela...

Mais en attendant il fallait déjà tout de même mettre un terme à cette aventure et y survivre. Aventure qui d'ailleurs avait duré bien plus longtemps que je ne l'avais prévu quand j'avais accepté d'aider à la protection des villages et à l'éradication des lycanthropes. D'un simple danger pour des villageois nous avions découvert une menace pour tout le pays et, le mieux dans otut cela, que nous devions nous en débarrasser par nous même, ce qui évidemment demandait du temps et des efforts, bien plus que je ne l'avais escompté, et je ne pouvais qu'espérer que Linda fasse preuve d'un retard conséquent, ou d'une grande patience... Malheureusement je m’étais désormais trop avancé pour fuir la mission, ce qui pour autant ne m'empêcherait pas de déployer tout mes efforts pour l'accomplir au plus vite. Ainsi, mes pas finirent par me mener dans un couloir avec de nombreuses portes, dont de nombreuses était scellée, ce qui permettait à vrai dire de deviner aisément où est ce que la comtesse souhaitait nous voir dormir, une perspective assez peu plaisante, mais qui au moins éviterait peut être que j'occupe par mégarde la chambrée d'un de ses serviteurs, perspective qui ne me plaisait guère.

Ainsi j'arrivais à une chambre, qui bien que relativement simple était meublée convenablement, comme on pouvait s'y attendre dans un tel manoir. Je mettais cela à profit afin de barricader grossièrement la porte et la fenêtre présente. Des protections rudimentaire, qui ne repousserait pas la magie ou la puissance brute des vampires, mais qui empêcherait ces derniers de pénétrer dans la pièce sans faire assez de vacarme pour me réveiller ! Une fois cela fait, il me restait encore une tâche à accomplir... Et ainsi, extirpant une carte de ma besace ainsi qu'un morceau de fusain, je déployais le vélin afin de l'observer et savoir, d'après les quelques informations offertes par Carmilla, quelles seraient les voies que nous pourrons emprunter pour atteindre notre cible... Avec l'étude de l'ouvrage sur l'ordre du phénix avant le départ du village j'allais finir par croire que je prenais goût à ce travail d'étude !

Travail qui fut cependant loin d'être vain, puisque s'il existait de nombreuses voie pour notre objectif, il e était deux probablement plus praticable. La première, la plus rapide, permettait de couper à travers des plaines ou des plateaux tout du long avant d'atteindre notre obejctif, même si nous nous exposions alors à tout les regards. La seconde en revanche nous ferait faire de long détours et nous imposerait une progression plus lente à travers les sentiers de montagnes tout en nous exposant aux dangers naturels, mais au moins alors n'y avait il rien à craindre là des indiscrets.

Je me demandais néanmoins quel était le secret que la comtesse avait montré à Kai et Nariko... Bah... Tant pis, au pire si cela relevait d'une quelconque importance, elle me le dirait. Enfin, si on survivait déjà jusqu'au petit matin, auquel cas je ferai tout mon possible pour ne pas m'attarder plus que possible en ces lieux, d'où en partie le fait que je m'étais déjà acquitté, malgré la fatigue, du travail sur la carte...

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Les contrées du Chaos / Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]
« le: dimanche 18 janvier 2015, 12:29:27 »
L'explication pour le temps pris par Jobek pour réunir une telle force se tenait, même si ça ne m'expliquait pas pourquoi il avait choisi de se trahir avec quelques assauts ponctuels plutôt que de faire déferler la totalité de ses forces sur les terres qu'il souhaitait conquérir... Peut être était ce parce qu'il tenait mal Cornell en laisse, mais l’hypothèse n'était pas à exclure qu'il cherchait peut être à tendre un appât pour attirer quelqu'un, ou quelque chose dans un piège... Après il était tout de même probable que cela concerne notre personne car il n'y avait presqu'aucune façon d'être certain que nous répondions à cet appel, du moins pour ma part. Peut être aurions nous les réponses à cela en défaisant Jobek, même si dans l'immédiat les plans de Carmilla n'en étaient pas moins intéressants.

Seulement alors que je l'écoutais des plus attentivement, un mot fatidique fut prononcé, suivis d'autres. Laboratoire, mutagène, transformer et clones, tant de propos qui ms à la suite les uns des autres n'étaient pas sans me rappeler certains souvenirs, ni aviver en moi une certaine tension... Mais il ne fallait pas que je me trahisse, j'avais passé des années sans que nul autre que Linda sache ce qui se cachait dans mon passé, je n'allais pas le dévoiler aussi aisément... Ainsi, bien que mes poings étaient crispés je m'efforçais de rester de marbre alors qu'elle s'adonnait à ses explications concernant la façon dont elle avait contribué à l'oeuvre de Jobek... Ainsi donc la plupart des monstres ici n'étaient pas issus d'une engeance naturelle comme il pouvait en exister, mais d'humains transformés ? Voilà qui ne rendaient que leurs crimes d'autant plus infâmes à mes yeux, quand au regret d'en avoir tué ? Je n'en avait pas, la mort était encore la chose la plus clémente que l'on pouvait offrir à ces pauvres bougres.

D'ailleurs c'était amusant de voir comment la mort pouvait être à la fois le pire des châtiments et une miséricorde... Mais au vu de la façon dont elle parlait de Jobek il était évident que ce n'était pas pour lui offrir le repos éternel qu'elle souhaitait nous vois nous en occuper. Elle voulait qu'on le fasse payer, payer p our l'avoir damné, pour l'avoir fait devenir ce qu'elle était aujourd'hui... Ou pour autre chose ? Après tout elle était si prétentieuse et arrogante que je l'imaginais mal avoir honte de ce qu'elle était aujourd'hui ! Enfin, aborder le sujet serait sans doute malavisé et de fait je me contentais de l'écouter encore alors qu'elle nous donnait quelques détails de logistique, ce après quoi je me levais avec un léger soupir.

"Bon... Je crois que tout a été dit, et comme le gros du travail, semble t-il, sera fait par Nariko, je vous laisse lui montrer ce que vous comptez faire après la victoire, pendant que je monte dans les chambres pour justement régler les détails du trajets avec les cartes... Et pas la peine de me guider, la plupart des châteaux se ressemblent je devrai bien arriver à trouver une chambre"

C'était une façon un peu impolie de m'éclipser, mais dans le même temps je n'étais pas sûr de vouloir voir ses plans, car quelque chose me disait que cela impliquait le laboratoire... Et quand bien même ce serait pour accomplir un miracle tels que rendre leur forme humaine à toutes les victimes de la corruption je n'étais pas tout simplement pas prêt à me rendre dans un tel lieu si ce n'était pour le détruire et en éliminer les occupants... J'avais encore un peu de chemin à faire en la matière

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Les contrées du Chaos / Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]
« le: dimanche 11 janvier 2015, 12:25:01 »
Ah, on aurait presque dit un conte pour enfant raconté par un barde un peu niais... Oh, non pas qu'elle paraissait improbable, au contraire même j'avais assez arpenté ce monde pour savoir que tout pouvait advenir, du plus incroyable des événements au plus banal. Ainsi alors que j'écoutais ce récit, les pièces de ce dernier et de ce que nous en savions déjà s'agençaient pour former une situation cohérente.... Oh bien sûr il était probable qu'elle en ait modifié quelques éléments ne serait ce que pour diminuer sa responsabilité dans l'affaire, et l'important dans le fond était que maintenant nous avions le dernier mot sur cette affaire, une cible à abattre et, plus important que tout un moyen de nous en sortir... Mais tout de même cette histoire de nain n'était pas sans m'en rappeler une autre, où le mal semblait certes plus insidieux que le gros démon enflammé de ce conte, mais tout de même... Et malheureusement contrairement aux héros de cette histoire, nous, pauvre fous, n'allions pas pouvoir fuir.

En effet, même si nous devions décider de finalement abandonné et laissé la vampire et le nécromant à leurs querelles intestines, je doutais de toute façon que Carmilla compte nous laissé partir à bon compte, donc dans tout les cas nous aurions de toute façon à affronter au moins un des seigneurs sombres... Et à vrai dire je commençais à être sceptique quant au fait qu'elle tente de nous neutraliser ensuite, une fois que nous aurions vaincu Jobek. Après tout elle le disait elle même, elle n'était que son lieutenant et une partie de son armée dépendait de lui. Cela signifiait donc deu choses. La première était que malgré toute sa vanité il était évident que ce n'était pas un hasard si elle était seulement un sous-fifre et non le véritable leader et qu'il serait idiot d'affronter des personnes qui avaient terrassé une personne plus puissante. La seconde était que son armée dépendait ne partie de Jobek, et donc il était probable qu'à sa mort la multitude de revenant que nous avions aperçu soit s'effondreraient soit deviendraient hors de contrôle ! Dans les deux cas elle serait considérablement affaiblie... Peut être même qu'en fait, avec un peu de chance la destruction de Jobek et du mal en lui libérerait Carmilla de sa damnation, mais en plus de soulever la question éthique de savoir si elle le méritait vraiment il n'était pas non plus impossible que ce mal issu des profondeurs se tourne vers elle si le nécromancien venait à être détruire, et cela serait probablement l'issue la plus problématique pour nous...

Surtout que si cette entité corrompue était un tant soit peu dotée d'intelligence elle devait bien avoir prévu une telle issue au vu de l'indocilité de ses lieutenants, comme le soulignait Carmilla elle même... Quoiqu'il était vrai qu'il n'avait peut être tout simplement pas envisagé qu'un artefact aussi puisant que l'heavenly sword pénètre sur son territoire et soit à même de le mettre en danger. Cette épée était d'ailleurs peut être la seule raison pour laquelle nous étions encore vivant, car Carmilla en avait besoin, mais il n'était pas impossible qu'à l'image de certains objets de puissance qui ne reconnaissaient leur propriétaire que sous certaines conditions seule Nariko puisse manier cette lame. Quant à moi et Kaï... Et bien nous devions faire office de seconds couteaux, une place qui me convenait bien, car j'avais surpris plus d'un adversaire en tenant ce rôle...

Mais à supposer que nous survivions, et que Carmilla nous laisse en paix, il restait tout de même une question à soulever...

"Très bien, mais donc... A supposer que nous survivions et parvenions à éliminer Jobek... Qu'est ce que vous comptez faire une fois le sanctuaire scellé ?"

Après tout nous avions été envoyé ici avec une mission car une menace pesait sur les villages alentours, et si les lycans n'étaient désormais plus un danger, il restait toujours des hordes impies prêt à déferler sur le territoire... Ce qui d'ailleurs éveillait en moi un nouveau questionnement.

"D'ailleurs... Cela fait des décennies que vous avez été corrompu et que votre ordre du phénix et tomber en ruine, alors pourquoi avez vous attendu autant de décennies pour agir et vous manifester, et surtout d'une façon aussi... "faibles" au vu de vos forces. De ce que je vois ici vous auriez aisément pu lancer un assaut massif et conquérir de nombreuses terres ou que sais je encore ? Serait ce tout simplement parce que Cornwell était trop difficile à tenir et refusait de faire preuve de patience ? Ou bien cela dissimulait quelque chose ?"


Allait savoir, peut être un rituel sombre avait il lieu depuis tout ce temps et que pour son accomplissement il avait besoin de sacrifice humain, ou que sais je encore... Néanmoins je finissais par me relever, m'étant suffisamment sustenté désormais, mais ayant besoin d'autres choses.

"Enfin, je vais vous demander une certaine chose. Ce repas était délicieux certes, mais comme vous devez vous en doutez après avoir affronté les lycanthropes et fait face à vos propres soldats cela fait un certain temps que nous n'avons pas pu nous reposer, et il ne serait pas avisé d'aller à l'encontre d'un danger sans être en pleine forme, hm ?"

Dormir ici n'était peut être pas des plus avisés, mais au vu de notre état nous n'irions pas loin de toute façon... Et à vrai dire je faisais plus confiance à la maîtresse de ces lieux qu'a certains de ses sbires assoiffé qui pourrait avoir la mauvaise idée de nous assaillir à l'extérieur de ces murs... Enfin, même s'ils étaient sur leurs terres il serait probablement bien plus aisé de tenir une position dans une pièce fermé que dans un espace découvert... Ma décision était donc prise, libre à Nariko de la suivre ou non.

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Les contrées du Chaos / Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]
« le: lundi 22 décembre 2014, 00:39:57 »
D'autres raisons que la peur d'un affrontement direct ? Je devais bien avouer alors me demander quelles elles étaient alors que la comtesse se montrait des plus bavardes quant au passé, nous dévoilant bien des mystères et des zones d'ombres quant au passé de l'ordre que les livres d'histoire n'abordaient pas, qu'il s'agisse des origines de leurs richesses ou de leur création. Un récit qui s'avérait des plus intéressant en soit ,mais qui ne répondait guère à mon interrogation. Après tout ils se disaient eux même damnés. Liés dans la damnation ne devraient ils pas s'unir pour s'en extirper ou y persister ? D'autant plus que s'engager plus avant dans cette corruption était ce qui semblait vraisemblablement être la voie prise par Carmilla au vu de son armée, ou bien peut être qu'elle voulait essayer d'effacer ce crime dont elle se reconnaissait elle même coupable en éliminant tout ceux qui y avait pris part, dont Jobek ?  Ses motivations étaient elles seulement cohérentes ? Car elle reconnaissait après tout elle même le crime qu'elle avait commis, mais cela ne l'avait pas empêché d'être ravi en apprenant le trépas de l'homme dont elle avait contribué à briser la vie et à nous réclamer d'ôter la vie à son ancien allié

D'ailleurs à la lumière de ces événements la corruption de Cornell et son attitude brutale s'en retrouvait éclairé, certes, cela n'en était pas moins impardonnable, mais chaque mal trouve sa racine, et celle ci était en fait ancrée bien plus profondément et bien plus ancienne que la "simple" corruption de ces montagnes... Seulement alors que je réfléchissais à cela mon stratagème pour dissimuler mon "manque d’appétit" fut sèchement éventé... Puis finalement un regard en coin à Kaï qui paraissait s'empiffrer sans subir d'effet supplémentaire suffit à me convaincre qu'il n'y avait que peu de dangers à étancher cette faim de plus en plus pressante, surtout avec les délicieuses odeurs qui m'assaillaient. Ainsi, finalement, cédant à son invitation je me mis à piocher dans les plats, mais m'efforçant, contrairement à l'amie de Nariko, de faire preuve d'une certaine contenance voir même d'une politesse formelle. Non pas que je me souciais personnellement de l'étiquette, mais je savais que c'était aussi une façon de la part des nobles de prendre l'ascendant sur vous, de s’imposer comme un individu supérieur qu'il fallait respecter, et même si Carmilla faisait tout pour nous mettre en confiance je ne laisserai pas la chose se produire. Ainsi après avoir proprement englouti une tranche de blanc de poulet je reposais mes couvert, et brisait le silence qui s'était installé, pour interroger à nouveau la vampire, d'une voix certes polie, mais où se percevait sans nulle peine ma méfiance et ma prudence.

"Une innocente... C'est étonnant que vous vous en souveniez, car cela doit être loin d'être la dernière dont vous êtes responsable du trépas au vu de cette armée dehors, non ? Peut être parce que c'était la première, hm ? ... Plus sérieusement j'avoue ne pas vois en quoi cela a affaire avec notre présence en ses lieux. Si donc nous devons tuer Jobek, je doute que ce soit pour lui faire payer ce crime, auquel vous reconnaissez avoir pris également part. D'ailleurs... Cela soulève également la question de comment votre ordre s'est il effondré exactement alors que vous cherchiez la rédemption. Les vieux démons vous ont ils finis par rattrapés ? Ces mines où vos hommes disparaissaient cachaient elles autres chose que du mana ? Un peu des deux ?"

Je jouais avec le feu, car après tout en soulignant ses méfaits et ses crimes c'était presque comme si je l'insultais, mais bon elle semblait avoir une assez bonne maîtrise de soi et je devais avouer qu'un de mes rares plaisirs étaient de souligné l'hypocrisie de certaines personnes... Surtout qu'en soit je ne faisais que répéter ce qu'elle avait elle même dit, avant de soulever des questions, dont j'avais en partie déjà les réponses, Cornell ayant bien parlé d'un mal en ces mines, mais j'espérais que Carmilla se montre aussi volubile à ce sujet que sur les origines de l'ordre, à moins que justement ce beau disours n'ait été qu'un écran de fumée pour nous détourner de certaines questions, peut être autre que celles que je soulevais, mais auxquels cas je ne voyais pas lesquelles... Car celle par laquelle je concluais mes propos, elle n'avait aucune raison de nous le dissimuler.

"Et dites moi...Cornell était un lycanthrope, vous êtes un vampire...Et qu'est donc devenu Jobek ? Un spectre ? Une liche ?  Les possibilités sont à y bien penser plutôt restreintes vu les circonstances, mais si nous devons en effet l'affronter je préfère savoir ce à quoi je dois faire face..."


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Les contrées du Chaos / Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]
« le: mercredi 17 décembre 2014, 15:08:18 »
Toute en gentillesse et en délicatesse, voilà comment semblait être notre hôte, une attitude qui aurait pu être convaincante, si le cadre qui l'entourait n'était pas si différent de son comportement. Entre cette véritable armée qui logeait entre ces murs, l'aspect sinistre de la demeure... C'était comme si le château lui même s'avérait plu sincère que sa maîtresse et révélait ses véritables facettes. C'était peut être un jugement hâtif de ma part, mais il fallait avouer qu'il n'y avait pas grand chose qui jouait en faveur de notre hôte et de son discours chaleureux, entre ces portes scellées de la façon la moins discrète qui soit, comme pour garder de sombres secrets, d'une façon plus abrupte que la façade amicale de notre hôte.

Enfin, au moins étions nous seul alors que nous progressions entre les murs de cette forteresse, et si nous n'avions pas d'autres choix que de suivre le long couloir ,c'était une chose agréable que de pouvoir avancer sans avoir un cerbère nous suivant comme notre ombre... Enfin ça aurait dû l'être, mais l'idée que même les chiens de Carmilla n'ose pas s'aventurer dans sa demeure me dérangeait plus qu'autre chose.

Pour autant, il y avait une chose qu'on ne pouvait pas lui dénier, c'était qu'elle savait recevoir, ou tout du moins conserver les apparences dans ce sens. Il était vrai que nous n'avions pas pu manger depuis longtemps, depuis notre dernier campement avant d'affronter Cornwell et ses sbires dans la mine en vérité, et le décocté de Raffard le blanc ne suffisait pas à effacer tout les torts que pouvait subir le corps humain... Et au vu du gargouillement du ventre de KaÏ il semblait que c'était le cas de chacun d'entre nous. Souriant alors doucement, essayant de me détendre je m'installais finalement à la table alors qu'à nouveau Carmilla parlait de sa voix sensuelle, comme pour essayer de nous apaiser, alors qu'elle s'excusait à nouveau et que face aux accusation de Nariko elle procurait des explications évasives. En effet, elle ne nous avait pas tué, mais honnêtement cela ne nous répondait pas à pourquoi elle ne l'avait pas encore fait, alors qu'elle ne s'était pas montré si clément pour d'autres. Alors, oui, peut être ne voulait elle pas notre mort, mais ce n'était pas une chose qui me rassurait forcément. Moi même je connaissais bien des sorts pire que la mort, la torture physique, la torture mentale... Ou encore le fait d'être transformé en un esclave décérébré et docile, même s'il fallait reconnaître que la mort était la seule chose à avoir ce fâcheux caractère permanent.

D'ailleurs, peut être n'avait elle pas effectivement empoisonner mortellement le repas, mais il existait d'autres formes de poisons pernicieux ou de drogues malsaines qui pouvait être administré, et le fait qu'elle prenne part au repas n'était nullement une garantie pour moi, les vampires n'étant que rarement affecté par ce genre de substance. Cependant, décliner plus longtemps son offre serait sans doute une insulte pour elle, une insulte qui pourrait regrettablement accélérer les chose. Alors, oui, il était vrai qu'elle était présentement isolée, que c'était peut être notre meilleure chance pour la terrasser. Seulement, elle paraissait vive d'esprit et cela m'étonnerait qu'elle n'ait pas prévue une telle chose, qu'elle se repose juste sur son charme, que seule ma méfiance et ma tension me permettait d'ignorer. Elle ne partageait pas la folie de Cornwell, et il était peu probable que comme lui il s'offre à nous en rejetant l'aide de ses sbires.

Ainsi, je m'achetais du temps, assis à la table je pris un peu de pain blanc avant de le tremper en sauce, une astuce que j'avais fini par apprendre à force de fréquenter empoisonneur et autres fourbes. En plus de pouvoir faire durer la chose le plus naturellement du monde, il était également aisé que de faire croire qu'on était en train de manger le pain imbibé sans le faire. Le portant à la bouche, mais le pressant en fait de façon à ce qu'il n'en reste qu'une boulette spongieuse imperceptible, je commençais à mimer une agréable dégustation, que je finissais cependant par rapidement interrompre, mon regard se posant sur notre interlocutrice, que j'espérais alors en confiance.

"Alors si vous ne voulez pas notre mort, cessez de tourner autour du pot et dites nous ce que vous voulez de nous... Il est évident que vous attendez quelque chose de nous. Nous laissez repartir sans rien faire serait un risque pour vous. Vous avez une belle forteresse, une belle armée, mais si nous devions partir et laisser filtrer l'existence de ce lieu vous vous retrouveriez avec toute la noblesse des environs à vos portes une fois vos petits ennuis finis et que vous ne pourriez repousser. Non, en fait vous nous avez fait venir pour régler un problème qui pourrait être bien plus conséquent que cette hypothèse, je ne sais pas encore quoi, mais j'ai ma petite idée, laisser moi vous l'expliquer... Il s'agirait de vous débarrasser d'un troisième larron, un certain juge, qui vous ferait de l'ombre quant au pouvoir sombre trouvé dans les mines et que vous convoitiez tout les trois, et maintenant tout les deux. Seulement, vous ne pouvez pas vous en débarrasser ouvertement, il a des sbires lui aussi et ce serait ouvrir une guerre dont le vainqueur pourrait très bien être vous mais en vous laissant affaibli... Alors qu'en laissant des aventuriers faire le sale boulot...Eh bien s'ils échouent, ce n'est pas grave, vous attendrez les prochains, mais s'ils réussissent, alors non seulement vous vous serez débarrassez de vos rivaux et comme on ne pourra pas vous relier à leurs meurtriers vous pourrez avoir la main mise sur la totalité des créatures de ces terres et bénéficier d'un gigantesque pouvoir. Je m'abuse ?"


C'était peut être audacieux et risqué de ma part, mais la comtesse Carmilla était déjà réputée intelligente en tant que humaine ,et si sa condition de vampire avait pu altéré son esprit je doutais que ce soit en la rendant plus sotte... Alors en soit il était peu probable que je lui offre des armes contre nous, et finalement venait la conclusion de mes dires, ce qui nous intéressait.

"Seulement... Quelles garanties auraient ces aventuriers d'en sortir vivant, plutôt que d'être réduit définitivement au silence une fois leur tâche accomplie ?"

Bon... Je passerai sans doute pour un bel idiot si je me trompais, mais peut être que cela l'encouragerait à nous sous-estimer et à nous dévoiler ses véritables intentions...

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Les contrées du Chaos / Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]
« le: mercredi 10 décembre 2014, 00:40:48 »
Nariko acceptant également de suivre la sinistre créature, nous ne tardâmes pas à quitter les ruines de la forteresse, accompagné par une bien sinistre escorte. Les vampires en effet nous encadraient, s'assurant que nous nous enfuyions pas... Mais au delà de cela je fus troublé, non pas par leur présence à vrai dire, mais par leur attitude. Oh, certes, ils étaient vigilant et attentif, mais ils paraissaient assez peu se soucier du fait que nous ayons tuer certains des leurs. Même des bêtes sauvages seraient en colère à l'encontre du meurtrier de certains membres de sa race, mais pas eux !

Cela ne contribuait pas à me donner une bonne image d'eux, mais ce n'était encore que le début. Plus nous progressions plus cette opinion se détériorait. Autour de nous pouvait s'apercevoir nombre de créatures ailées, assoiffées, de sang, hurlant et piaffant, un peu plus loin des corps exposés de façon macabre. Ces derniers en particulier m’interloquèrent. Il n'avait été signalé que des assauts de lycanthrope et ces derniers avaient tuer tout les aventuriers qui les avaient traqués, alors d'où venaient tout ces corps ? Des villages avaient il été attaqué sans que de rapport ne soient faits ? Certains avaient ils confondus les loups-garous et les vampires ? Cette dernière était loin d'être impossible vu la sauvagerie que partageaient ces deux espèces.

Puis enfin mon regard se posa sur la forteresse, immense, gigantesque et digne d'un roi... Mais si je pouvais comprendre que des ruines n'attiraient pas l'attention je me demandais bien pourquoi diable nul noble n'avait chassé les créatures de cette forteresse pour y établir, car le moins que l'on pouvait dire c'était qu'elle attirait l'attention, tout comme les vampires qui ne se montraient pas des plus discrets !

Et la forteresse elle même n'était pas des plus calmes. Au sommet des remparts, des squelettes comme ceux que nous avions affronté montaient la garde, en une macabre imitation de véritable soldat dont ils n'étaient que les pales reflets, mais qui néanmoins étaient assez nombreux pour justifier le fait que cette forteresse n'ait pas été envahi... Tout simplement car il faudrait une sacrée armée pour s'en saisir, d'autant plus qu'avec les morts vivants il ne fallait pas espérer pouvoir les affamer ! Seulement, je pus aussi apercevoir des orcs et des gobelins, en somme plus de races que ce à quoi nous nous étions attendus, rendant la menace d'autant plus pesante.

Puis alors, soudainement, alors que nous étions entouré par une véritable armée, le balcon s'ouvrit, et une femme s'avança, belle et plantureuse, richement vêtu, je ne me laissais pas pour autant éberlué par cette vision. Il ne fallait pas être  bien malin pour comprendre qu'il s'agissait là de la vampire devant laquelle ce fameux Brauner devait nous mener, la comtesse Carmilla, un des trois héros. Moi qui avait pensé que Cornell était le seul à avoir été corrompu, j'étais bien loin de me douter de la vérité !

Pour autant elle nous félicita pour notre exploit, mais je doutais de la sincérité de ses propos, et j'en tenais pour gage la présence justement de vampire parmi les créatures que nous avions affronté à la mine, des créatures qui étaient plus assurément ses sbires que ceux du seigneur loup-garou. Seulement, la situation étant des plus délicates pour nous, doutant que même les pouvoirs d'heavenly sword nous permettent de nous défaire d'une armée, je me retenais de faire des remarques à ce sujet, me contentant d'une remarque en jetant un coup d’œil à ses forces.

"Et bien de rien... Mais au vu de ce que je vois là il semblerait qu'il y ait beaucoup d'infamie pour la création, non ?"

Mais alors que je parlais, les portes s'ouvrirent dans un long craquement, couvrant mes mots, alors que la comtesse nous invitait à entrer, à nous jeter dans la gueule du loup, ou plutôt ici du vampire... Mais en même temps nous avions déjà fait le premier pas dans ce sens, alors autant continué, d'autant plus que nous n'avions pas d'autre possibilité, vu la horde qui nous encerclait. Un piège, il y en avait assurément un, mais ce dernier n'impliquait pas forcément notre mort, sinon elle l'aurait déjà obtenu... Ainsi, suivant son invitation je fais le premier à m'avancer en direction des portes, me retournant alors vers Nariko, l'invitant à faire de même.

"Entrons...C'est ce qu'il y a de mieux à faire maintenant..."

Même si au fond de moi je doutais que la maîtresse fasse preuve d'un fanatisme moindre à celui de son sous-fifre, qu'elle avait pourtant blâmé pour cela. Après tout même chien, même maître, non ?

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One Shot / Re : Yap yap ! [Libre]
« le: lundi 01 décembre 2014, 22:07:54 »
Quelle... Impudence... je ne m'étais pas attendu à une telle vivacité de la part d'un individu visiblement aussi simplet, à moins qu'il ne cacha bien son jeu...et c'était ce que je pensais alors qu'il me toisait d'un regard sombre et que son insouciance première avait laissé place à une froideur que n'envierait pas une vierge de fer. Sot ou pas, une chose était certaine, ce type était un taré pour s'attarder autant sur le sort de quelques pathétiques papillons ! Quand bien même il avait un lien avec eux ! Face à ses remontrances,alors que je gardais mes poings gantés serrés, je me contentais de serrer les dents en levant les yeux au ciel. Quelques jours, quelques semaines, quelle différence ? Leur vie ne créait rien, pas de projet, pas de désir, pas de sentiment, simplement survivre et se reproduire sans même qu'ils en aient conscience. En d'autres termes pour moi, désigner par intelligence leur faculté de choix restreinte me paraissait des plu ridicules... Mais m'attardant trop sur cette dernière pensée je ne prêtais pas attention à sa dernière, ni à ce qui suivit. Violemment plié en deux alors que ma propre canne m'atteignait au plexus, me faisant plier les genoux ,avant de mordre la poussière après un violent coup à la tête.

Quelque peu étourdi pour le compte, je grondais alors en me relevais un peu . reprenant d'abord mes esprits avant que ces derniers ne s'animent d'une hargne féroce à l'encontre de ce béotien papillonide ! Je lui avait laissé une chance et il en avait profité pour la retourner contre moi. Je ne lui laisserai pas cette chance une seconde fois, et il allait devoir payer sa mesquinerie... ainsi que son arrogance. Il voulait restreindre mon art pour ces ridicules papillons ? Pour mon honneur de gentilhomme et le monde qui se devait de profiter de mes créations je ne pouvais tolérer ça ! Ainsi, je me ressaisissais et ma main se tendit pour récupérer ma canne. Le petit sot... il ne se doutait pas d'un autre usage que j'avais de ce charmant bout de bois, à savoir la lame qui se dissimulait en son sein, en une canne-épée raffinée, qui serait le dernier chef d’œuvre qu'il pourrait admirer ! Dégainant ainsi sèchement ma canne-épée, je grondais alors, furieux.

"Je vas t'épingler comme un de ces fichus papillons !"

Je m'élançais dès lors vers lui, espérant le prendre de vitesse alors que de mon arme j'essayais d'atteindre le cœur à travers son dos, histoire d'être certain de me débarrasser une fois pour toute de ce gêneur qui avait gâté mon plaisir !

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Les contrées du Chaos / Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]
« le: lundi 01 décembre 2014, 11:10:16 »
Si ces vampires étaient plus intelligents que les loups-garous ils n'en firent guère montre ! En effet, semblant animé d'une rage aveugle ils se jetaient simplement telle une meute féroce sur nous, espérant sans doute nous déborder par leurs nombres. Une stratégie qui allait probablement porter ses fruits vu la masse qu'ils étaient, mais elles ne se réaliserait sans qu'ils aient à subir quelques pertes !  Ainsi dans un premier temps quelques un d'entre eux furent fauchés par les traits de Kaï avant même d'arriver au contact, alors  que les "chanceux" qui y parvenaient enfin devait faire face aux lames que moi et Nariko dressions... Et si cette dernière fit preuve d'un style de combat tout en souplesse et en maîtrise une fois de plus, j'usais pour ma part de méthode bien plus rudimentaire.

Les pieds ancré dans le sol, je ne faisais nulle pirouette, ni acrobatie. Je ne me mouvais en fait qu'afin d'éviter un coup ou poursuivre un enchaînement, de mes lames, mais aussi parfois de mon corps, comme lorsqu'un vampire essaye de me mordre au cou. Seulement j'avais avancé ma tête et ainsi le plat de ses dents vint percuter mon front avant e se briser. L'instant d'après, profitant de sa douleur, je le décapitais d'un mouvement sec. Je frappai toujours le cou, ou le cœur, le seul moyen de m'assurer que ces saletés ne se relèvent pas et n'essayent pas de me mordre les mollets ! Seulement ils étaient innombrables, comme le souligna vainement Nariko et ils ne semblaient nullement reculés malgré leurs camarades déjà tombés au combat et les choses ne semblaient pas s'arranger avec le colosse qui s'approchait de plus en plus.

C'est alors que l'épéiste se retourna pour interpeller le nécromancien. Bon sang mais à quoi bon ? Je voyais mal en quoi ce couard pourrait nous aider ! Et pourtant… Cela eut un étrange mérite, car le vampire gigantesque, désormais tout près ,éclata de rire, et dès cet instant ses congénères reculèrent, mettant un terme au combat alors qu'il prenait la parole, gardant mes armes prêtes à frapper pour autant alors que je l'écoutais. Jorcmir, un fantôme ? Voilà une déclaration qui me rendait sceptique ! Après tout ce n'était pas une liche et j’avais rencontré assez peu de spectres pouvant eux même ranimer des morts, sans compter encore le fait qu j'avais pu l repousser par un coup de pied et saisir son col, étant de fait bien matériel pour un fantôme… Mais je ne disais mot à ce sujet, s'il avait raison ça ne changerait rien à la situation et s'il avait tort je n'allais pas attirer davantage au couard qui devait se cacher quelque part actuellement !

Puis enfin vint son invitation... Une étrange invitation à mes yeux, mais qui correspondait parfaitement à ce que je savais des manières de ces créatures, qui s'amusaient avec leurs proies avant de porter le coup fatal, l'erreur étant que cela laissait la possibilité à la cible de se retourner contre soit... Surtout que nous l'avions vu avec Cornwell, atteindre la tête, c'était frapper également le reste de la troupe. En nous laissant ainsi nous approcher d'elle cette fameuse comtesse nous offrait aussi n sacré opportunité, bien meilleur qu'un combat ouvert contre ses sbires, comme le souligna ouvertement Brauner, auquel je répondais, avec une pointe de moquerie.

"Oh vraiment ? Honnêtement, à moins que vous ne vous pensiez plus fort que Cornwell vous aussi ne serez pa revenu à votre maîtresse en un seul morceau."

C'était peut être une mauvaise idée que de le défier ainsi, mais s'il y avait une hiérarchie de puissance entre les différents groupe de tel sorte que le sous fifre d'un d'entre eux soit plus puissant que le chef d'un autre c'était une bonne chose à apprendre, ne serait ce que pour faire face au mieux à nos adversaires.. Et pour éviter que la chose ne dégénère en un duel parce que j'aurai trop titillé l’orgueil de cette bête sauvage, je m’empressai d’ajouter sur ses propos précédent, toujours avec ce même sourire amusé.

"Je doute sincèrement de toute façon qu'il y ait beaucoup d'inconscients dans notre genre pour se déplacer à seulement trois dans ces terres alors votre vérification me paraissait un peu incertaine... Mais bref, nous acceptons votre offre, de toute façon même si je rebroussais chemin comme vous me le dites pour survivre, je doute que les lycanthropes me laisse la possibilité de sortir de ces bois, alors autant savoir ce que cette comtesse nous veut puisqu'elle ne semble pas pressé de venger son allié."

Néanmoins si je faisais un pas dans ma direction et que mes lames s'étaient abaissés je conservais ces dernières en main, ne les remettant nullement à ma ceinture et ainsi me tenant prêt à frapper à tout moment, si jamais un de ces buveurs de sang venait à n pas respecter sa part du contrat... Ou que ce dernier impliquait finalement notre trépas. dans tout les cas, simplement, je comptais bien lutter pour survivre malgré mon apparente désinvolture. J'espérais par ailleurs que Nariko et sa compagne de voyage suive mon attitude et ne se jettent pas à corps perdu dans une bataille perdue d'avance. Il était partout préférable de pouvoir planifier un combat, fusse dans un territoire adversaire et de pouvoir essayer de renverser une situation à notre avantage plutôt que de persister dans une lutte désespérée...

Et puis c'était toujours amusant quand on voyait notre adversaire se rendre compte de son erreur.

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