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Refectoire / Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
« le: dimanche 09 novembre 2014, 14:12:24 »
« Haaaannn... Niiinaaaa... »

Tandis qu’Oksa s’expliquait avec Ivy, Jane, elle, était étalée sur le corps de Nina, ses bras l’enlaçant. Une main agrippait ses cheveux, et elle l’embrassait sans vergogne, enfonçant sa langue dans sa bouche, victime d’un maléfice qu’elle était bien incapable d’expliquer. Elle était une apprentie-sorcière, victime d’un sort, une espèce de maléfice qui l’empêchait de penser à autre chose que le sexe. Tout son corps était épuisé, elle était éreintée, mais elle ne pouvait s’empêcher de jouir et d’embrasser cette femme, de lover son corps nu contre le sien, de ressentir les ondulations du corps de Nina, ce costume si particulier contre lequel elle se frottait, et qui formait sur la peau de Nina comme une seconde peau, fusionnant avec la première. Les deux femmes se faisaient longuement l’amour, langoureusement, leurs mains venant se palper le corps, les tentacules végétaux de sa senseï de biologie (Jane avait toujours du mal à se dire qu’elle n’était pas en train de rêver) s’enfonçant dans son intimité et dans son cul, remuant en même temps. Contre ses fesses et son dos, elle sentait les mains gantées de Nina, griffant et empoignant sa peau. Elle-même mouillait énormément, et, pourtant, malgré tout ça, Jane était suffisamment lucide pour se rendre compte que, mis à part leur sueur, la scène de sexe semblait relativement propre.

Les tentacules végétaux se nourrissaient de ces fluides, s’en servant pour renforcer ce repaire végétal, pour nourrir les innombrables plantes qui s’y trouvaient et faire pousser d’autres fleurs le long des antiques murs. C’était comme un immense jardin interactif qui participait à ce plaisir mutuellement partagé entre les deux femmes, leur nectar intime servant à fertiliser la terre et à donner la vie. Malgré cette débauche de luxure et de perversion, il y avait, là-dedans, quelque chose de relativement poétique... Mais, en toute honnêteté, Jane, pour l’heure, avait bien du mal à saisir la poésie de la chose. L’une de ses mains vint s’appuyer sur l’un des seins de Nina, le pressant, continuant à l’embrasser fiévreusement. Sa langue s’enroulait avec la sienne, remuant harmonieusement pendant de longues minutes.

Il fallait se convaincre qu’elle ne rêvait pas, ce qui était difficile.

Ivy, elle, sentait tout cela, ce qui impactait légèrement sur son sujet. Elle en arriva à la conclusion qu’Oksa devait être vierge, et protégée par ses phéromones. Elle avait effectivement vu le tatouage bleu sur son estomac, et la femme lui expliqua alors une histoire qui semblait tout droit inspirée du fameux roman de Jules Verne, « Voyage au centre de la Terre ». Elle venait d’un royaume souterrain se trouvant à hauteur du noyau de Terra, Edéfia, une sorte de royaume magique qui était reliée au monde extérieur par le biais de Portails, exactement comme ceux permettant de passer de Seikusu à Terra.

Un putsch avait éclaté à Edéfia, et la famille royale légitime, dont Oksa était la descendante, avait fui. Malheureusement pour les putschistes, dont Orthon faisait partie, ils avaient besoin des Grâcieuses (le nom donné à ces dirigeantes) pour que le royaume magique ne s’écroule pas. Ivy écoutait silencieusement. Oksa disposait de pouvoirs magiques embryonnaires, et, pour développer ses pleines capacités, elle devait, soit bénéficier de l’aide des Fées d’Edéfia, soit de l’aide des Hauts-Elfes de Terra. Ivy écouta l’énoncé des trois problèmes soulevés par Oksa, qu’elle récapitula dans sa tête, conservant les jambes croisées sur son fauteuil végétal :

  • Problème n°1 : elle ignorait s’il y avait des Portails menant à Terra ;
  • Problème n°2 : elle ignorait, en cas de résolution du problème n°1, comment trouver les Hauts-Elfes ;
  • Problème n°3 : en cas de résolution des problèmes n°1 et n°2, il fallait trouver un moyen de retourner à Edéfia.



Orthon semblait être un problème de taille parmi tous ces soucis, et Pamela l’écouta silencieusement, avant de lui répondre :

« Je pense pouvoir t’apporter quelques éléments de réponse, Oksa... Comme tu l’as vu, mon sanctuaire est magique. J’ai fait pousser ses plantes grâce à l’aide de la sève d’Alraunes rencontrées sur Terra. Je connais donc les passages permettant de passer de ce monde-ci à l’autre. Je peux les emprunter avec toi et te guider sur Terra. »

Jambes croisées, elle poursuivit :

« Il existe un Portail dans mon antre, une connexion faite par une Alraune très puissante, grâce à qui j’ai pu réussir à construire ce sanctuaire. Elle s’appelle Weldenela, et elle m’apprécie beaucoup. Grâce à elle, nous pourrons rapidement rejoindre Nexus et le Bosquet des Hauts-Elfes de Nexus. »

Ivy reprit ensuite, avec un léger sourire sur les lèvres :

« Mais sache que Weldenela est encore plus perverse que moi... Néanmoins, je pense qu’elle voudra bien t’aider. C’est un esprit de la Nature, il est peut-être même possible qu’elle sache aussi comment rejoindre Edéfia... Sinon, les Hauts-Elfes de la Sylve le sauront. Leurs mages sont réputés à Terra pour faire partie des mages les plus puissants de la planète. »

Elle lui sourit alors, sincèrement et chaleureusement :

« N’est-ce pas une bonne nouvelle ? »

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Refectoire / Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
« le: vendredi 07 novembre 2014, 01:55:25 »
Oksa lui expliqua qu’elle avait un pouvoir magique permettant de faire pousser les plantes, et même de restaurer les arbres morts. Médusée, Pamela l’écouta, bouche bée. Était-ce possible ? Par Gaïa, mais qui était donc cette femme ?! Elle expliqua venir d’une espèce de royaume magique, et Pamela pensa alors à Terra. Son pouvoir avec la Nature lui venait de son arrière-grand-mère, une Mainferme... Un nom qui ne lui disait absolument rien, mais Pamela était attentive. Si un tel peuple existait, elle se devait de trouver un moyen de le rencontrer ! Oksa continua donc à parler, lui expliquant qu’elle était poursuivie par un homme s’appelant Orthon, et qui, comme elle, avait visiblement des pouvoirs magiques... Puisqu’il semblait être immortel. Il avait été mis en pièces, et semblait toujours être en vie. La lycéenne lui expliqua qu’Orthon avait visiblement collaboré avec le SHIELD, ce qui expliquait très probablement pourquoi l’organisation avait cru bon d’envoyer la jeune femme dans sa tanière. Les autres installations étaient compromises le temps que tous les codes de sécurité soient modifiées. Pamela savait toutefois que ça irait vite, le SHIELD ayant tenu compte de ses erreurs de sécurité passées, et qui avaient permis à ses ennemis de l’infiltrer, que ce soit l’HYDRA, ou des LMD.

La jeune femme avait les pouvoirs d’un Titan, mais restait une adolescente, et elle se mettait à pleurer devant Ivy. La réaction de l’Empoisonneuse fut rapide. À Gotham, elle aurait probablement été agacée de la voir pleurer. Ici, dans son antre, dans ce pays si pur, ce pays qui vouait un si grand respect à la Nature, Ivy pouvait à nouveau ressentir de l’empathie. Ses deux mains se posèrent sur les joues d’Oksa, et elle se pencha vers elle, l’embrassant sur les lèvres. Un baiser rapide, éphémère, juste nécessaire pour goûter à sa belle bouche, et envoyer dans son organisme quelques phéromones... Pas de quoi l’exciter, mais de quoi l’aider à se détendre. Pamela rompit le baiser pour tenir la jeune femme entre ses bras, la serrant contre son corps.

« Ne pleure pas, mon enfant... Ou alors, je devrais à nouveau t’embrasser. C’est l’une de mes règles dans mon sanctuaire. »

Elle lui sourit à nouveau, et s’écarta un peu d’elle, marchant un peu.

« Ne sois pas désolée pour rien, Oksa... Tu n’as pas créé cet Orthon. S’il ne peut pas être tué, il peut être vaincu, et, ici, tu seras à l’abri. »

Pamela alla s’asseoir sur un fauteuil végétal, qui prenait la forme d’une grosse plante. Les pétales se déplièrent pour lui permettre de s’asseoir, servant au passage de confortables accoudoirs.

« Parle-moi de cet Orthon... Pourquoi te veut-il ? Qu’as-tu donc de si spécial pour que le SHIELD se démène à ce point pour te protéger ? »

Puisque c’en était au point de devoir faire appel à elle, c’est que ça devait être important.

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Refectoire / Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
« le: jeudi 06 novembre 2014, 01:47:29 »
Le repaire d’Ivy était un véritable paradis végétal. Construit dans une ancienne station d’épuration de la ville, il s’étalait sur une bonne partie de l’ancienne station, et abritait de multiples pièces, l’ensemble constituant un véritable sanctuaire dédié à la Nature. Pamela avait laissé l’une de ses plantes jouer avec ses invitées. La solution qu’elle utilisait en guise d’engrais impliquait des fluides spéciales, récoltées à partir de ses contacts avec des Alraunes sur Terra, comme Weldenela. Les fluides sexuelles étaient donc nécessaires pour engraisser ses plantes, et l’espèce plante végétale qui s’occupait de Jane, de Myriam, et de Nina, remplissait très bien son office. Quand elle en aurait terminé, les trois femmes seraient complètement épuisées, et ne se rappelleraient probablement plus de grand-chose. Jane était aux prises avec les tentacules, qui s’enfonçaient dans ses parties intimes, tout en partageant de longs baisers humides et intenses avec Nina, ses mains caressant son uniforme moulant, en se disant que, finalement, le latex, ce n’était tout de même pas si mal.

Oksa, elle, se rendit dans l’atelier de Pamela. Quand elle se réveilla, Ivy le remarqua immédiatement, car, dans son antre, rien ne lui échappait. Au lieu de rejoindre les trois femmes, elle choisit de déambuler un peu. Bonne hôte, Ivy avait laissé à côté d’elle ses vêtements, dérogeant ainsi à la règle en vigueur dans son refuge : la nudité corporelle. Pamela la laissa s’installer un peu dans l’atelier, et, étonnée, la vit utiliser une espèce de sort qui permit de faire pousser rapidement l’une des plantes d’Ivy.

« Impressionnant, petite... »

La voix émanait dans le dos d’Oksa. Si cette dernière se retournait, elle pourrait voir une femme descendre depuis des marches, recouvertes, comme le reste de ce refuge, d’une mousse végétale, avec des plantes, des racines, des lianes... Pamela portait une étrange combinaison végétale sur le corps, et descendit lentement vers elle. En la voyant, les plantes se mirent à frémir légèrement, comme si un frisson venait de traverser la pièce. Elle se rapprocha de la jeune femme, et caressa l’une de ses joues, venant l’embrasser sur la commissure des lèvres.

« Je vois que tu as des pouvoirs magiques... Est-ce que c’est pour ça que le SHIELD cherche à te protéger ? Sache que cet endroit est un refuge pour ceux et celles qui y sont invitées. Mes plantes t’aiment bien... Mais méfie-toi. Pour réussir à les faire pousser ici, il m’a fallu travailler d’arrache-pied dans cet atelier, à mener différentes expériences. La solution que j’utilise comme engrais comprend mon sang, ainsi qu’un fluide sexuel... Ceci explique le comportement... Tentaculaire... De la majorité de mes plantes. C’est une forme d’admiration. »

Joignant le geste à la parole, Pamela se rapprocha de la plante qu’Oksa venait de faire pousser, et la caressa. Des tentacules jaillirent alors de la tige, minuscules, tournoyant autour de cette dernière, et, quand Ivy approcha son doigt, les tentacules s’approchèrent, et s’enroulèrent délicatement autour de ce dernier, tirant un peu dessus.

« Ils sont comme des enfants réclamant l’attention de leur mère... »

Une certaine forme d’admiration transpirait dans la voix de Pamela, qui se redressa ensuite.

« Ai-je mis mes bébés en danger en te laissant entrer ici ? » demanda-t-elle alors, sur un ton un peu plus grave.

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: samedi 25 octobre 2014, 02:09:46 »
Nell avait l’impression de faire la visite d’état des lieux devant le propriétaire. Elle était locataire de ce bel appartement, la propriété appartenant à une société spécialisée dans l’immobilier. Nô était même encore plus froide qu’un agent immobilier qui comparerait chaque centimètre carré de l’appartement avec sa petite fiche indiquant l’état des lieux avant le contrat de location. Nell explorait chacune des pièces, sans trop savoir quoi dire, ni que faire. C’était elle qui se chargeait du ménage au sein de l’appartement, mais il fallait la comprendre : Nô était un vrai bloc de glaçon. Certes, elle était jolie, et très bien roulée pour une Jap’, mais elle peinait à comprendre ce que Jane lui trouvait, et dans quel pétrin sa frangine s’était encore fourrée pour se retrouver avec une femme pareille. Sa mère... Rien qu’en le pensant, ça semblait délirant. Nell avait toujours été un peu plus responsable que Jane, une grande égocentrique immature rêvant d’être une femme puissante et vénérée. Pour Nell, sa petite sœur avait toujours cherché, par ce biais, à compenser la carence affective de leurs parents, et elle en arrivait même à se demander si, d’une certaine façon, le choix d’avoir une mère adoptive ne trahissait pas une certaine forme de deuil vis-à-vis de ses parents... Nell n’était toutefois pas suffisamment psychologue pour aboutir à un tel degré de raisonnement et le tenir.

Toutes les pièces étaient bien entretenues, sauf une... La dernière. La chambre de Jane. Quand Nell l’ouvrit, elle y vit l’habituel capharnaüm qui caractérisait l’esprit désordonné de sa sœur. C’était un vrai fatras de culottes posées sur le sol, de boîtiers de DVD gisant ici et là... On aurait dit qu’un Poltergeist venait de se déchaîner. Il n’y avait pas encore de cadavres de cannette ou de pizzas éventrés, fort heureusement. Plusieurs épais bouquins sur la magie noire, la sorcellerie, Lovecraft, la démonologie, gisaient sur le sol. Généralement des trucs achetés sur eBay, et qui n’avaient aucun véritable intérêt pour ce que Jane recherchait.

« Je suppose que c’est vous qui entretenez cet endroit ? demanda alors Nô
 -  La chambre de Jane est entretenue par Jane seule, précisa utilement Nell. Je ne m’y explore qu’en cas d’ultime nécessité.
 -  Hey ! protesta alors l’intéressée, avant de hausser les épaules. Bon, il y a peut-être un petit peu de rangement à faire, oui... »

Pour le coup, Nell avait un esprit maniaque et très ordonné, contrairement à Lane. La simple vue de cette chambre était une torture pour Nell. Nô continua son exploration, et réussit à trouver un magazine porno’, « Sunstone », un magazine yuri axé fétichisme, tenues en latex, et sadomasochisme. La grande Watson soupira légèrement en ravalant un juron dans sa barbe (ou ce qui faisait office), tandis que Jane se contenta d’un léger sourire innocent, haussant à nouveau les épaules, comme pour dire : « Ben quoi ? »

Nô se permit alors une petite remarque acerbe sur une femme de ménage, et Nell enchaîna là-dessus :

« Appelez plutôt toute une équipe, si vous voulez vous occuper de Jane.
 -  Mais... Je sais prendre soin de mes affaires ! C’est juste que... Euh... Ben, comme on va déménager, je faisais un peu de tri, voilà tout... Et pis, y a pas mort d’homme ! »

C’était une manière de voir les choses. Nell regarda autour d’elle, et vit alors, sur les murs, différents posters... Dont un qui le fit tiquer.

« Tu ne devais pas le retirer, lui ?
 -  Je comptais le faire !
 -  Ah oui ?! Et quand, exactement ?! »

Le poster n’était pas vraiment un poster qu’on pouvait montrer lors d’une visite. C’était un remake érotique de l’une des célèbres scènes du premier « Spider-Man », et qui se dressait à côté du lit de Jane. Nell soupira à nouveau en secouant la tête.

« Bon... Malgré le désastre, il reste encore une pièce à voir... La salle de méditation du petit diable. »

Dans son dos, Jane lui tira la langue, et Nell, sans en tenir compte, sortit dans le couloir. La porte était à côté, et elle menait sur une pièce dépourvue de fenêtres, que Jane éclairait habituellement avec des bougies... Soit pour le côté ésotérique de la chose, soit parce qu’elle avait lu que le courant électrique pouvait provoquer des perturbations avec le monde des esprits. C’était une petite pièce sombre avec, au centre, un guéridon, un livre de sortilèges magiques (aucun ne fonctionnait, pour l’heure), et un glyphe magique sur le sol, tracé à la craie. D’après Jane, le glyphe n’était pas encore terminé, et aurait pour but d’invoquer une succube. À chaque fois que Jane lui en parlait, Nell lui rétorquait que son invocation ne marcherait pas, car il y avait déjà un affreux démon dans l’appartement.

« Il me faudra une pièce similaire, Nô ! s’exclama Jane. Elle doit servir à canalyser l’énergie mystique qui se trouve dans les environs, afin d’améliorer l’efficacité de mes sorts.
 -  Oh Seigneur, soupira Nell. On se croirait dans Charmed »

Se tacler régulièrement était manifestement un sport régulier entre les deux filles.

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: jeudi 09 octobre 2014, 03:00:55 »
Leur appartement était un élégant loft en hauteur, avec une terrasse, et une belle vue sur Seikusu. La terrasse comprenait quelques transats, mais, malheureusement, pas de piscine... Et ce même si l’héritage paternel leur permettait maintenant d’avoir un meilleur standing. Le loft en lui-même était plutôt grand, comprenant, outre la pièce principale, un vaste salon avec un living room, le coin cuisine, et une couchette, un couloir latéral en forme de L avec des portes sur la droite menant à la salle de bains, aux chambres, et à la salle de méditation magique de Jane, ainsi qu’à d’autres pièces comme les toilettes ou la buanderie. En bref, c’était un bel appartement, bien loin du simple studio pour étudiants dépassant péniblement les 20 mètres carrés. Le loft était beau, grand, et les deux Watson ne se seraient pas vues vivre dans un environnement plus petit. Grâce à cela, Nell pouvait organiser de grosses fêtes chez elle.

Par ailleurs, la pièce principale du loft comprenait une mezzanine menant à une petite chambre, officiellement appelée par Nell le « baisodrome », car il était fréquent qu’elle se fasse sauter là... Ou qu’elle couche avec Jane ici. En fait, les deux femmes avaient fait l’amour dans toutes les pièces de l’appartement, y compris sur la terrasse. Nell, pour l’heure, laissa entrer Nô, et referma la porte derrière elle. Cette femme avait l’air froide comme un bloc de glaçon, mais également très appétissante. C’était donc elle, la future nouvelle maman de Jane ? Nell trouvait ça... Space. Se faire une nouvelle mère semblait être particulièrement simple, et elle ne reprochait pas vraiment à Jane le fait d’avoir trouver une mère, mais plutôt de l’avoir fait sans la consulter préalablement. La femme se moquait bien de ses parents, qui l’avaient toujours royalement ignoré. Si sa mère n’avait pas fait le catéchisme, elle aurait avorté, comme elle le lui avait dit une fois. Nô lui avoua ne pas être mécontente de la voir, et Nell lui sourit en retour :

« Yep, moi aussi... Il me tardait de rencontrer ma nouvelle mère… Ou celle de ma sœur, d’un point de vue légal. »

Nell lui sourit à nouveau, un sourire chaleureux, et s’écarta un peu d’elle.

« Vous voulez boire un truc ? Quelque chose ? On a... Plein de trucs dans le frigo... »

Nell était un peu perturbée, sans trop pouvoir se l’expliquer. Est-ce que ça venait de la grosse poitrine de Nô ? Ou d’autre chose ? Elle s’était toujours dit que ces histoires de sorcières étaient des fadaises, mais, peut-être qu’à un niveau inconscient, Nell sentait que Nô n’était pas vraiment humaine, qu’elle était... Autre chose. Jane ne tarda pas à arriver, venant en renfort.

« Hey ! Salut, Nô ! »

C’était un ton assez familier, et on pouvait déjà noter que les deux femmes parlaient plutôt bien le japonais, même si elles avaient un accent anglais qui ressortait assez souvent. Jane se précipita vers elle, et l’enlaça, lui faisant un câlin, accompagné d’un bref baiser sur ses lèvres.

« Nô, je te présente Nell, ma grande sœur... Nell, je te présente Nô... Ma future nouvelle maman. »

Le fait est que Nell ne savait pas trop quoi dire. Ce n’était pas tous les jours qu’on tombait sur une nouvelle mère, et elle avait toujours été un peu plus mâture que Jane. L’apprentie-sorcière était prétentieuse et arrogante, et Nell savait qu’elle avait une conception très particulière de la famille, une vision encore plus restrictive que celle de Nell. Elle n’avait jamais vraiment connu ses parents, et avait du mal à se sentir endeuillée par leur mort. Il n’y avait que dans les films hollywoodiens que le fils en colère contre ses parents venait à pleurer et à verser toutes les larmes de son corps à leur mort. Pour Jane et Nell, la mort de ces derniers leur permettait surtout d’avoir un joli pactole, une fortune qu’il allait falloir gérer, et Nell mentirait en prétendant qu’elle n’avait pas initialement cru que l’intérêt de Nô pour Jane soit limité par des considérations pécuniaires.

Nell, pour mettre fin à un silence assez gênant, tapa légèrement dans ses mains.

« Bon, et bien... Je vous fais visiter ? Là, y a... La pièce principale. »

C’était une pièce plutôt bien rangée et propre, et le mieux lui semblait être de lui faire visiter un peu les locaux.

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: lundi 11 août 2014, 02:28:23 »
« Elle n’est pas très à cheval sur les horaires, en tout cas, ta ‘‘maman’’. »

Jane ne répondit rien à cette remarque. Un quart d’heure s’était écoulé après l’heure prévue, et Jane se retenait d’envoyer un message à Nô. Elle avait déjà remarqué que la Japonaise n’aimait pas qu’on la dirige ou qu’on la commande, et lui envoyer un message en lui disant de se remuer les fesses ne lui ferait sans doute pas plaisir... Et puis, ce n’était probablement même pas elle qui gérait son téléphone portable. Elle avait des assistantes partout, probablement même pour se torcher le cul. Si elle avait pu savoir ce à quoi songeait sa future mère d’adoption, Jane se dirait que la bureaucratie était véritablement une arme merveilleuse, et la manière la plus efficace d’instaurer une dictature. Pensez donc, on pouvait tout promettre avec un système bureaucratique : l’argent, la fortune, l’amour, la tolérance, l’égalité... N’importe lequel de ces grands mots pompeux et qui faisait rêver les gueux de cette société était théoriquement accessible, mais pratiquement infranchissable, en raison d’une barrière administrative lourde et dépersonnalisée. Quand elle serait Impératrice, Jane lancerait un système administratif digne de ceux de Kafka. Ce serait sa promesse électorale implicite... Mais, pour l’heure, tout ce qu’elle attendait, c’était l’arrivée de sa future « mère ».

L’apprentie-sorcière savait qu’elle avait été trop vite, et qu’elle aurait du consulter Nell auparavant, mais les évènements s’étaient précipités, et elle n’avait pas voulu donner à Nô l’image d’une femme faible, incapable de prendre la moindre décision sans en référer à sa grande sœur. Elle s’était dit que Nell râlerait, par principe, mais qu’elle serait d’accord. Elle avait suivi Jane jusqu’au Japon, après tout. Personne ne changerait cet état de fait : quand Jane sera Impératrice du Monde Entier, elle nommera Nell comme co-Impératrice en chef, et exigera qu’elle ait en permanence un harem de dix esclaves bâtis comme des putains d’armoires à glaces. Mais, pour l’heure, Nell protestait, et était toujours en bikini.

« Tu... Euh... Tu comptes t’habiller, Nell ?
 -  Pour quelle raison ? Tu as lu le contrat de bail ? On est chez moi ici. J’ai le droit d’être à poil chez moi !
 -  Ben, euh...
 -  Ne me dis pas que ta maman est une nonne, en plus ! »

Jane secoua la tête de gauche à droite. Ça, il y avait assez peu de chances, vu le traitement que Jane avait subi en se réveillant. Jane craignait surtout que Nell ne fasse un faux-pas. Mine de rien, Nô était susceptible, et la jeune Californienne lui avait bien précisé qu’elle était une vampire... Soit le genre de personnes qui n’aimaient pas trop qu’on l’asticote sans raison. En attendant, le temps continuait à filer, et Nell soupirait.

« Putain, s’il n’y avait pas cette connerie, Kim serait en train de me défoncer le cul !
 -  Le Coréen, là ?
 -  Ouais, lui ! Il adore les Occidentales. Il dit que leur cul a un charme exotique que les locales n’ont pas. »

Il n’y avait que Nell pour faire une comparaison de culs à travers le monde en attendant une vampire qui amenait avec elle des papiers d’adoption. Les deux sœurs n’eurent cependant plus à attendre guère longtemps, car on frappa à la porte. Surprise, Nell cligna des yeux, se redressant de son fauteuil.

« Elle connaît pas la sonnette ?
 -  Je crois qu’elle n’en a pas besoin... »

Les deux femmes parlaient naturellement en anglais. Dans un soupir, Nell s’avança vers le vestibule, regarda à travers le judas de la porte, puis ouvrit. Elle parla alors en japonais, abandonnant l’anglais, la langue naturelle que les deux sœurs utilisaient entre elles :

« Miss Nô, je présume ? Je vous souhaite la bienvenue chez moi. Je m’appelle Nell Watson. Entrez, entrez ! »

Elle l’accueillit en bikini, et comprit rapidement que sa petite sœur avait au moins raison sur un point.

Cette femme avait une grosse poitrine !

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Les alentours de la ville / Déménagement [Nô]
« le: vendredi 08 août 2014, 02:18:12 »
Ce RP est la suite du RP « Larmes de crocodiles ».



« Je ne suis pas encore disposée à lui faire confiance, Jane, okay ?
 -  Moi, je lui fais confiance. Ça devrait te suffire ! Tu as vu ce que je suis capable de faire, maintenant ? Je peux déplacer mes culottes avec la télékinésie, et les ranger toute seule ! »

Un soupir de lassitude s’échappa des lèvres de Nell Watson, qui s’extirpa du fauteuil de son salon, en croisant les bras sous ses seins. À moitié nue, Nell portait un bikini noir. Il faisait chaud, dehors, mais Nell s’habillait surtout comme ça parce qu’elle était chez elle. Il arrivait fréquemment que, en revenant du lycée, Jane la voit toute nue, en train de se prélasser dans le salon. Elle tenait dans sa main une cannette de Coca partiellement vide, et regarda Jane se déplacer de droite à gauche. Sa petite sœur était toujours aussi impulsive, toujours aussi emportée.

Depuis sa rencontre avec Nô, Jane avait légèrement changé. Tous les jours après le lycée, Jane allait en effet voir une mystérieuse femme, la mentor de Nô. Nell avait appris que, il y a quelques semaines, Jane avait été kidnappée par une mystérieuse Japonaise, qui était très probablement liée aux Yakuzas, et qui était une vampire. En entendant ça, Nell avait initialement cru à une farce, mais Jane était très sérieuse. Elle lui avait expliqué que Nô l’avait capturé parce qu’elle l’avait trouvé jolie (elle ne comptait pas lui dire qu’elle avait en réalité été capturée parce qu’elle était casse-pieds, mais Nell n’était pas non plus tombée de la dernière pluie). Nô était une femme stérile, et voulait avoir une fille adoptive... Ce que Jane n’avait pas refusé.

« Tu as fait QUOI ?! » avait alors hurlé Nell.

Jane avait haussé les épaules, en lui expliquant qu’elle ne voyait pas où était le souci. Comme ça, elle bénéficiait d’une puissante protectrice, mais aussi d’une préceptrice, car Nô lui avait donné un contact pour perfectionner ses talents magiques. Éberluée, Nell avait demandé à en savoir plus, et sa petite sœur lui avait alors expliqué que, chaque jour ou presque, elle se rendait dans un temple dans la forêt. Pour ça, il lui suffisait de prendre un train départemental. Le temple était touristique, accueillant beaucoup de monde, et elle avait suivi, au début, des hommes de main de Nô, qui l’avaient emmené dans une partie isolée et fermée du temple. C’est dans ces circonstances que Jane avait rencontré sa formatrice : une Oni. Jane avait senti en elle une puissance magique phénoménale, qui avait fait mouiller sa culotte la première fois. Elle avait été scellée dans les murs de ce temple en raison de sa puissance légendaire, et aidait souvent Nô. Jane avait appris que l’Oni cherchait notamment à guérir sa stérilité.

Pour l’amadouer, Jane faisait à chaque fois un tour dans une épicerie, achetant de la viande rouge. Les Yakuzas de Nô lui offraient de l’alcool, mais, Jane étant encore mineure aux yeux de la législation japonaise, acheter du saké n’était pas facile. L’Oni avait entraîné Jane, en lui disant qu’elle avait un fort potentiel magique. Jane lui avait montré ses petites potions aphrodisiaques, et avait amélioré sa télékinésie. Elle passait généralement plusieurs séances à devoir méditer, ce qui était d’autant plus difficile que l’Oni s’amusait à perturber la concentration de Jane en diffusant dans sa tête des fantasmes, par le biais de la magie rose. La concentration était au cœur de la magie, et tout bon magicien se devait de savoir se contrôler.

« Okay, okay... Mais… Je ne sais pas si on peut lui faire confiance, Jane. Et puis... te faire adopter par elle... Elle serait pas un peu pédéraste, cette fille ? Comme les Grecs ? »

Jane haussa les épaules, avant de lui répondre :

« Coucher avec des vieilles, ça ne me dérange pas, surtout quand elles sont bien entretenues. »

Nell soupira en posant une main sur son front. Sa petite sœur était tout simplement incorrigible.

« Et tu en es où de la procédure d’adoption ?
 -  Tous les papiers sont prêts. Il ne manque plus que ma signature... Nô va venir aujourd’hui pour me les faire signer, d’ailleurs.
 -  Hein ?! Et tu comptais me prévenir quand, au juste ?
 -  Et bien... Tout de suite ! Ce sera l’occasion pour vous deux de faire connaissance... Elle avait envie de te connaître, en tout cas. »

Nell soupira à nouveau. Il n’y avait que Jane pour se rapprocher ainsi des Yakuzas, et pour n’y voir absolument aucun problème. Incorrigible, tout simplement. Jane se rapprocha alors d’elle, et l’embrassa sur le bout des lèvres, en posant ses mains sur ses épaules.

« Mais, tu sais, ça ne change rien, cette histoire... Tu restes ma sœur, je reste ta sœur, et c’est comme ça que ça marche. »

Entre elles, les deux femmes parlaient en anglais, et Nell, en souriant, embrassa à nouveau Jane, plus longuement, plus tendrement.

« Tu sais que je t’aime, Jane ? Ne l’oublie jamais, petite peste...
 -  Je sais, je sais... Et je peux faire léviter des culottes. »

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Les alentours de la ville / Re : Larmes de crocodile [Nô]
« le: mardi 05 août 2014, 02:26:33 »
Parmi tous les clichés occidentaux sur les Nippons, il y en avait un qui semblait conforme à la réalité : ils avaient le don de s’exprimer par énigmes. Jane ne comprit en effet pas trop ce que Nô, sa future « maman », voulait lui dire. Une personne difficile à avoir loin de soi ? Qu’est-ce que ça voulait dire ? Que ce type était collant comme une sangsue ? Si c’était le cas, Jane ne voyait pas en quoi c’était mal... Comme ça, elle aurait plus souvent l’occasion de s’entraîner et de s’améliorer. Puisqu’elle semblait réellement avoir un don, il fallait qu’elle s’entraîne. Elle était orgueilleuse et ambitieuse, oui, mais pas idiote. Pour perfectionner ses talents, et devenir une véritable sorcière, avec des pouvoirs magiques et tout, elle allait devoir s’entraîner dur. Jane n’hésiterait pas à le faire.

Nô lui demanda alors de se changer, et la Californienne hocha la tête.

« Ouais... Tu as raison... Maman. »

Une fille devait être obéissante devant sa mère, non ? Jane se mit à marcher rapidement, et trouva rapidement un placard avec une garde-robes. Elle se déshabilla devant Nô sans problème, puis enfila des vêtements moins tapageurs... Moins sexy aussi, mais ce n’était pas grave. Un jour, quand Jane serait enfin toute-puissante, elle pourrait s’habiller dans des tenues sexy et moulantes, afin que le monde entier fantasme sur ses fesses, sur ses jambes, ou quoi que ce soit d’autre. Tout ce qu’elle espérait, c’était que la magie lui permettrait d’obtenir la jeunesse éternelle, à elle et à sa sœur. Jane n’avait surtout pas envie de vieillir, de s’enlaidir, et de mourir. Non, elle voulait rester éternellement belle, avec ce corps jeune et agréable, bien formé, et très bien proportionné.

Sa rencontre avec Nô était des plus inattendues. Elle était maintenant la « fille » d’une puissante vampire, qui était assurément liée aux Yakuzas. Cette alliance était pleine de promesses et de possibilités. Jane en était ravie. Le reste... Le reste était encore à découvrir, mais, si elle se débrouillait bien, elle pourrait sûrement avoir des Yakuzas à son service... Et ça, ben, c’était cool ! Vachement cool, même !

« Okay, darling ! On peut passer à la suite ! » s’enthousiasma Jane.

Oh ouais, ça promettait d’être fun !

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Les alentours de la ville / Re : Larmes de crocodile [Nô]
« le: dimanche 03 août 2014, 01:15:57 »
Il était rare que Jane vienne ainsi se confier à une femme qui n’était pas de sa propre famille... Mais, si elles allaient jusqu’au bout de leur manœuvre, alors, techniquement parlant, Jane deviendrait la fille de Nô. Tout ceci troublait Jane plus qu’elle n’osait l’admettre. Aurait-elle une mère qui s’occuperait d’elle ? Ses parents avaient été totalement absents au cours de son enfance, et l’apprentie-sorcière n’avait pas l’habitude de devoir se confier de cette manière. Pouvait-elle faire confiance à cette femme ? Jane ne la connaissait pratiquement pas, et pourtant... Pourtant, elle avait le sentiment que, d’une certaine manière, elles étaient intimes. Ce sentiment ne venait pas uniquement du fait que Nô l’avait fait jouir. C’était... C’était la nature profonde de cette femme.

En un sens, elles étaient aussi semblables que chien et chat. Jane, énergique et survoltée, incapable de se retenir, passant son temps à hurler sur ceux qui l’énervent. Et elle, calme et froide comme un iceberg, capable de masquer ses émotions à la perfection. Une véritable statue bouddhiste avec de gros seins se tenait devant elle, silencieuse et calme. Nô avait écouté tout son discours sans rien dire, sans qu’aucun signe extérieur ne vienne témoigner de ce qu’elle était susceptible de ressentir. Elle était comme un livre fermée, avec une première de couverture vierge. Jane ne savait pas ce qu’elle pensait. Est-ce qu’elle allait éclater de rire ? Lui dire que les sorcières, ça n’existait pas ? Qu’elle n’était qu’une petite gamine écervelée en manque de reconnaissance qui s’était imaginée une histoire incroyable pour se dire qu’elle était autre chose qu’une simple petite peste arrogante made in USA ? Jane ne disait plus rien, attendant le verdict.

Nô, en réalité, ne la laissa pas attendre trop longtemps. Elle se pencha légèrement en avant, et se mit à parler, tout simplement pour lui dire qu’elle pouvait lui montrer quelqu’un... Une personne susceptible de l’aider. Jane cligna lentement des yeux. Ce n’était visiblement pas une blague.

« Ah... »

Quelqu’un de « très difficile à vivre »... Qu’est-ce que ça pouvait bien vouloir dire ? Est-ce que Jane allait regretter son choix de se fier à cette personne ? Si cette personne était pire que Nô, autant dire que ça promettait ! Jane conserva pour elle cette réflexion, et enchaîna rapidement :

« J’ai traversé la moitié du monde pour m’assurer que je n’étais pas folle, et que... Que j’avais bien un don. Alors, ce n’est pas le mauvais caractère d’une personne qui va me réfréner. S’il y a une personne qui est capable de m’aider, j’accepterai son enseignement. Tu sais, je peux être aussi adorable qu’une petite image quand je le veux bien... »

Elle rajouta alors, avec un sourire candide et tout plein d’innocence :

« Si j’ai réussi à être ta fille, j’arriverai à endurer ça. »

Ouais. Ça ne pouvait pas être si terrible après tout... Si ?

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Les alentours de la ville / Re : Larmes de crocodile [Nô]
« le: lundi 28 juillet 2014, 02:41:05 »
Miss Gros-Nichons n’avait pas envie de jouir, ce qui étonna Jane. Est-ce qu’elle n’avait pas envie qu’une gaijin lui broute la foufoune ? Avait-elle oublié de s’épiler ? Ou est-ce qu’elle était frigide ? Ça, Jane aurait du mal à la croire, vu ce qu’elle avait subi ici, et vu les assistantes sexy que Nô se coltinait. Il y avait sûrement autre chose...

*Peut-être que je l’excite pas ?*

Elle rejeta rapidement cette idée. C’était idiot. Jane savait qu’elle était plutôt bien fichue, et les Japonais appréciaient beaucoup les Occidentaux... Enfin, une partie d’entre eux. En fait, Jane n’y comprenait rien, et elle resta assise, tandis que Nô se changeait, et entreprenait alors de lui raconter l’histoire de sa vie. L’apprentie-sorcière avait toujours senti quelque chose de particulier avec cette femme, une sorte d’aura qu’elle avait assimilé au fait qu’elle était une Yakuza... La réalité était bien différente. Elle lui expliqua qu’elle s’était mariée jadis avec un certain Oda Nobunaga. Jane hocha lentement la tête, avant que ses souvenirs des cours d’Histoire au lycée ne fassent irruption.

*Nobunaga ? Euh... WHAT ?!*

C’était un type qui était issu du passé... Jane n’aurait pas su dire exactement quel siècle, mais, ce qui était sûr, c’est que le brave Nobunaga mangeait les pissenlits par la racine depuis des décennies, maintenant. Jane se demandait si Miss Gros-Nichons était en train de plaisanter, de se moquer d’elle, mais ce n’était pas vraiment son style. De fait, Jane se demandait si cette Nô était capable de rire. Elle était devenue une vampire alors qu’elle pensait mourir avec son mari, piégée dans les flammes. Tout ça était bien mystérieux, et, si c’était une autre personne qui lui avait sortie cette histoire, Jane aurait hurlé au canular. Cependant, quand on avait été kidnappée, ligotée dans une cave, et qu’on se retrouvait face à une femme dont la présence vous troublait intimement sans pouvoir se l’expliquer, le scepticisme occidental de Jane avait tendance à s’éclipser... Curieux, quand on savait qu’elle avait voyagé jusqu’au Japon pour développer ses talents de sorcière.

Elle lui expliqua être une grande amatrice d’arts, mais fut peu éloquente sur la manière dont elle avait réussi à diriger des Yakuzas... Jane aurait pu le lui demander, mais elle se doutait de la réponse, plus ou moins. Cette femme avait du sang sur les mains. Jane l’avait vu dans les souterrains. Son clan avait du commettre son lot de crimes et d’infractions pour survivre. Jane aurait pu s’en sentir choquée, mais elle était suffisamment cynique pour savoir que la vie n’était pas tendre. La vie était cruelle, elle reposait uniquement sur le pouvoir et sur le contrôle des plus faibles que soi.

Quand Nô eut fini, un léger silence s’instaura entre les deux.

« Weeeell..., finit par dire Jane, en retrouvant l’usage de sa langue. Ce n’est pas une histoire banale, en tout cas... »

Elle avait encore du mal à se dire que ce n’était pas une plaisanterie. Elle était sûre que c’était la vérité. Jane fixa ses pieds, se mordillant les lèvres. Elle avait quelque chose à dire, une chose qu’elle disait rarement aux autres.

« Je... Euh... Je ne suis pas... Totalement normale, moi non plus... Si je suis venue au Japon, c’est parce que... Euh... »

Jane laissa planer quelques secondes de silence, avant de regarder Nô dans les yeux.

« Si Nell et moi, nous sommes venues, ce n’était pas que parce que nos parents se foutent de nous, mais aussi parce que... Je sais que ça semble dingue, mais... Ben... Je... Je crois que j’ai des pouvoirs magiques... Je suis venue ici pour voir si j’arrivais à les maîtriser, ou si j’étais pas devenue complètement folle... »

Malheureusement, ses pouvoirs étaient encore latents et très faibles. La raison principale était sans doute que, inconsciemment, Jane avait encore du mal à croire à l’occultisme, à se dire que le monde n’était pas régi par une rigueur tout à fait scientifique, et que la magie et tout ce genre de délires appartenaient à l’univers d’Harry Potter, et à rien d’autre.

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Les alentours de la ville / Re : Larmes de crocodile [Nô]
« le: lundi 16 juin 2014, 01:19:14 »
Jane avait effectivement l’esprit embrumé par le sexe et par le désir. Tout se mélangeait dans sa tête, compliquant ses capacités de réflexion. La jeune Américaine clignait des yeux à plusieurs reprises, et sentit alors Nô la pousser. Le visage de cette dernière était devenu aussi dur que la pierre, un visage serré et sec, conforme à l’image que l’Asiatique donnait d’elle-même. Jane se retrouva en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire sur le sol, ses fesses heurtant le plancher. Ce que Jane avait préalablement sorti ne voulait pas dire grand-chose, car elle n’avait pas vraiment réfléchi avant de le dire. Elle était perturbée, avec une nouvelle « maman » sous ses yeux. Tout ça était déboussolant, et les doigts inquisiteurs de Nô ne l’aidaient pas à se contrôler, ni à réfléchir. L’Asiatique accentua les mouvements de ses deux doigts, continuant à malmener la belle Américaine. La jeune femme soupira et gémit de plus bel, avant d’entendre Nô lui parler, lui posant vraisemblablement une question. Jane n’y répondit pas, car elle ne l’entendit pas vraiment, tant le plaisir était fort en elle.

L’Asiatique savait y faire, et elle s’évertuait à le lui montrer, ses doigts s’enfonçant voracement en elle. Dominateur, le plaisir s’installait en force dans l’esprit de Jane, qui était incapable de penser à autre chose, son esprit s’envolant dans une agréable tornade rose de désir et de pensées.

« Haaa... Haaaa !! Fuuccckk, haaaa !! Ooooohhhh... !! »

Miss Gros-Nichons ne la ménageait pas. Les doigts qui s’enfonçaient en elle heurtaient son clitoris, faisant exploser le plaisir en de frénétiques et incontrôlables vagues, si intenses et si violentes qu’elles la faisaient hurler de toutes ses forces. Elle ne se retenait pas, elle ne cherchait pas à le faire, elle ne cherchait qu’à se laisser aller, à hurler son bonheur, à hurler sa joie. Dans ce genre de situations, Jane pouvait s’avérer très expressive, n’hésitant pas à prononcer des insultes. Un style assez particulier, mais pas forcément déplaisant, dans un coït. Jane l’aimait brutale, et, sous l’effet du plaisir, dans la foulée de la passion, se faire insulter avait tout à fait son charme. Elle laissait l’homme la prendre, et, ici, l’homme était remplacé par une statue de glace. Nô était aussi inébranlable qu’un roc. Jane se contorsionnait sous le sol, la laissant faire, et, au bout de quelques minutes, la doucereuse récompense finit par arriver.

Dans un soupir, Jane s’abandonna au plaisir, et éjacula sur les doigts de Nô, son nectar intime venant également laisser sa trace sur le sol. Jane reprit lentement son souffle, sortant peu à peu de cette vague, et se redressa lentement, s’appuyant sur ses coudes et sur ses avant-bras, un petit sourire ne tardant pas à se dessiner sur le visage. La lueur brillait toujours dans ses yeux quand elle lâcha, en penchant la tête sur le côté :

« Well... Et toi, darling, quand est-ce que je te fais jouir ? »

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Les alentours de la ville / Re : Larmes de crocodile [Nô]
« le: lundi 02 juin 2014, 00:58:19 »
Jane s’appliquait à faire plaisir à sa future « mère ». Elle en avait bien conscience : tout ça était totalement incongru. Cette femme l’avait capturé, menacé, maltraité, et, pourtant, elles étaient là, en train de se faire l’amour, après une proposition qui était tout simplement surréaliste. Une maman... Délirant. Plus Jane y repensait, plus elle se disait qu’elle avait complètement pété les plombs au Japon. Il lui arrivait tellement de trucs barges, en même temps. On disait que le Japon était un pays de cinglés... Et on avait entièrement raison ! Seikusu l’était puissance 10 ! Ce que Jane vivait était tout simplement dément, et il n’y avait rien qui ne pourrait changer cet état de fait ! Elle sentait les mains de cette femme glisser le long de son corps. La perverse Japonaise caressait ses hanches, et elle-même se faisait plaisir sur ses gros seins. Pour une Japonaise, elle était vraiment bien garnie de ce point de vue, les Nippones étant connues pour leurs petites poitrines. C’était une madone, elle pourrait avoir l’âge de sa mère. Jane n’avait jamais été portée sur le sexe entre générations, trouvant que ça sonnait vraiment pédophile, et, pourtant, elle était en plein dedans ! L’apprentie-sorcière tétait avec appétit, sa bouche titillant ce téton tendu, glissant dessus, sa langue jouant avec appétit, l’une de ses mains venant pincer l’autre, le pétrissant, coinçant le téton entre le pouce et l’index. Faire plaisir à cette femme, voilà tout ce que Jane recherchait. La détendre, la soulager, essayer de lui faire plaisir. Elle sentait que cette femme était aussi impassible qu’une statue, une espèce de sociopathe en puissance qui pouvait autant manger une glace que baiser avec trois nymphomanes en puissance, tout en conservant le même ton calme et imperturbable. En un sens, c’était surhumain.

La Californienne continuait donc à jouer, savourant ce contact, soupirant et gémissant, se cambrant quand elle sentait les mains de Nô glisser sur son corps, la parcourant. Jane, d’habitude si arrogante, si dominatrice, s’offrait ici volontiers à cette femme. Cette Japonaise était plus forte qu’elle, et, surtout, Jane sentait instinctivement que cette femme méritait son plus profond respect... Comme si elle n’était pas vraiment humaine, comme si elle était bien plus puissante que ce qu’elle prétendait être. Sous l’effet de l’excitation sexuelle, Jane peinait à le réaliser, mais, plus elle embrassait ce corps, plus elle le parcourait, et plus elle sentait les ondulations de son désir, le plaisir qui explosait, qui croissait lentement, délicieux et torride... Ah, que de sensations jouissives !

« La tétée se déroule bien ? » demanda alors Nô.

Surprise, Jane releva la tête, et esquissa un sourire amusé quand elle vit le visage de Nô... Exprimer un sentiment de honte, comme si elle venait de dire une bourde. Le sourire de Jane s’accentua légèrement, révélant ses belles dents, et elle se redressa un peu. Elle allait répondre, mais Nô choisit ce moment précis pour la doigter. Le seul son qui sortit alors de la bouche de Jane fut un gémissement de plaisir. Elle se mordilla les lèvres, reprenant son souffle, et ses mains se posèrent sur les épaules de Nô.

« Haaa... Ma... Maman, hummm... »

L’appeler ainsi, ce n’était qu’un jeu... Mais pas uniquement. Il y avait aussi autre chose, quelque chose de plus profond. Elle se pinça encore les lèvres, et vint à nouveau embrasser Nô.

« A... Apprends-moi, Maman... Apprends-moi... À être comme toi, à être... Cruelle et froide. Chaude et impassible... »

Une légère lueur perlait alors dans les yeux de Jane. Quand une psychopathe rencontrait une sociopathe, on pouvait s’attendre à ce qu’il y ait de belles étincelles !

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Les alentours de la ville / Re : Larmes de crocodile [Nô]
« le: lundi 05 mai 2014, 01:35:20 »
Jane sentait les bandes de tissus gêner son action sur son sein, et, tandis qu’elle s’activait, et que Nô continuait à lui pétrir le derrière, elle continuait à réfléchir à cette histoire d’adoption... La Yakuza était-elle vraiment sérieuse ? Avoir une nouvelle maman... Bah, après tout, elle ne pouvait pas être pire que la sienne, qui avait brillé dans l’enfance de Jane par son absence. La Californienne avait déjà pu remarquer que Nô était une femme plutôt active, et sa fortune, ainsi que sa puissance, étaient des éléments particulièrement excitants... Et puis, il y avait aussi cette force que Jane ressentait, cette attraction que la Yakuza émettait autour d’elle... Cette espèce de puissance magique que Jane avait ressentie dans la boutique, avant que Nô ne choisisse de la kidnapper pour lui apprendre le respect. Ce magnétisme l’attirait, sans qu’elle ne puisse rationnellement le justifier. Jane frissonnait en sentant cette main posée sur son cul, et un sourire narquois darda ses lèvres quand Nô remarqua qu’il y avait du vécu.

Elle délaissa alors brièvement son gros sein, et se pencha en avant, embrassant alors la femme, sa future mère, sur les lèvres. Elle gémit de plaisir, un plaisir nullement feint, nullement artificiel. Cette femme lui faisait mouiller sa culotte. Sa sensuelle cruauté, sa perversion silencieuse... Tout ça était un véritable régal pour elle, et elle se sentait, en ce moment, bien plus proche de Nô qu’elle ne l’avait jamais été avec ses parents. L’avoir comme mère, ce n’était pour elle qu’un synonyme de gardiens... Car, à bien y réfléchir, qu’était un parent, si ce n’est un protecteur ? Il veillait sur son enfant, l’éduquait, et le protégeait contre toutes les menaces, qu’il s’agisse du dealer de drogues dans le coin, ou du prochain examen à venir. Ouais, un parent, ce n’était rien de plus qu’un garde du corps évolué et gratuit. Si Nô voulait remplir cette fonction, Jane n’y verrait aucun problème... En plus, elle aurait sûrement des larbins à commander, et ça, c’était vraiment cool. Elle embrassa donc la femme, nettement plus âgée qu’elle. Deux générations différentes en train de se faire tendrement l’amour. Tandis qu’elle lui roulait sa pelle, ses mains tiraient sur les bandes, découvrant ainsi, petit à petit, ses gros seins.

« Mhhhmmmm... » gémissait-elle.

Elle sentait une familière irritation entre ses cuisses, un titillement caractéristique du plaisir qu’elle ressentait, de la mouille qui était en train de naître, de s’échapper de son corps. Elle continuait à remuer son bassin, abaissant sa croupe pour mieux ressentir les doigts de Nô sur sa chair, avant de se redresser ensuite. Jane prolongea encore le baiser, puis finit par le rompre, d’un jappement de langue. En somme, elle retira ses lèvres, et sa langue caressa les lèvres de Nô, puis heurta le bout de son nez, avant que Jane ne la rappelle. Ses yeux pétillaient de malice, et elle se mordilla les lèvres.

« Tu n’as pas idée de ce que je peux faire... Maman. »

Jane alla ensuite s’attaquer à ses seins, mais, cette fois-ci, sans les bandes. Ses lèvres se posèrent directement sur son téton, et elle le mordilla tendrement, sa langue venant glisser dessus. Elle remuait amoureusement sur ce sein, et, avec son autre main, alla jouer avec l’autre. Jane sentait que cette femme était... Comme blasée. Elle se promit donc de la faire couiner...

De plaisir.

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Les alentours de la ville / Re : Larmes de crocodile [Nô]
« le: mercredi 23 avril 2014, 02:02:55 »
La main sur ses fesses ne dérangeait nullement Jane. C’est qu’elle descendait des sorcières, après tout, alors, forcément, elle et le sexe... En ce moment, Jane ne ressentait absolument aucun regret pour la mort de ses parents. Aurait-elle du les haïr ? Ou les aimer ? Elle l’ignorait. Un enfant était censé aimer ses parents, mais, parallèlement, les parents étaient censés aimer leurs enfants. Or, les parents de Jane n’avaient jamais été là pour elle. C’était une gouvernante qui se chargeait de lui donner le sien, comme à l’époque du Moyen-Âge, et ses parents étaient toujours en voyages d’affaires, à négocier des contrats internationaux à Dubaï, Tokyo, Hong Kong, etc... Les rares fois où ils emmenaient Jane et Nell, elles poireautaient dans des suites d’hôtel luxueuses à regarder la télé. Elles étaient le fruit pourri d’une génération dorée encore plus pourrie, qui avait choisi de sacrifier l’amour sur l’autel de l’argent et des joies faciles. Des vacances, ses parents en prenaient, mais ils ne voulaient pas que leurs filles, pourries gâtées, et insupportables les rares fois où ils étaient forcés de les voir, viennent ruiner leurs vacances. Ils partaient à Hawaï, dans des chalets luxueux à Courchevel, dans des villas françaises le long de la Côte d’Azur ou en Corse, ou s’offraient des croisières le long du Nil. Jane aurait-elle été moins riche, et n’aurait-elle pas eu sa sœur, qu’elle aurait probablement fini fugueuse dans un squat, complètement droguée et violée, recherchant dans la rue ce qu’elle était incapable de trouver dans son foyer : de l’amour, le sentiment de tenir pour quelqu’un. Et... Et il y avait Nell. Oui, pour elle, Jane serait prête à faire tout et n’importe quoi. Et puis, coucher avec une Yakuza aux gros nichons, ce n’était pas la mort. C’était même tout le contraire. Jane ne regrettait rien de sa position ici, car elle était convaincue que tout ça lui serait favorable. Nô lui rendit son baiser, tout en conservant une main sur ses fesses.

Initialement, Jane avait craint de finir prostituée dans un bordel de Seikusu. Le gouvernement japonais tolérait plutôt bien la prostitution, dès lors qu’elle n’impliquait pas de coït (une douce hypocrisie, selon Jane), et une Américaine... Et bien, à en croire les mangas japonais, l’Américaien était un fantasme nippon. Les Yakuzas auraient pu se faire un paquet de blé en envoyant Jane dans les caves d’un love hotel tokyoïte. Cependant, si c’était là son sort, Miss Gros-Nichons ne serait pas venue l’amener dans ses quartiers, et l’habiller avec cette succulente secrétaire aux lèvres bleues. Pour l’heure, elle embrassait cette femme, et creusait son dos, bombant ainsi ses fesses. Nô promenait une main baladeuse sur elle, en sachant que Jane ne s’y opposerait pas, non seulement parce qu’elle ne le pouvait pas, mais, et c’était sans doute encore plus vrai, parce qu’elle ne le voulait pas. Elle était tout simplement heureuse ici, contre cette femme, à l’embrasser. Le Papillon embrassait rudement bien, et, quand Nô rompit le baiser, Jane resta contre elle, ses mains sur ses épaules, le cœur battant la chamade.

*Comment on appelle ça, l’attirance des vieux pour les ados, déjà ?*

Ce n’était pas de la pédophilie, non, c’était ce truc que les Grecs faisaient... Jane avait le nom sur le bout de la langue, et, alors qu’elle commençait à en discerner les syllabes, la pédéraste Nô lui proposa alors de devenir sa fille. Jane écarquilla les yeux, sous l’effet d’une surprise qui n’était nullement dissimulée.

*What ?!*

Avait-elle bien entendu ? Sa fille ? Her daughter ? L’anglais refaisait surface en force, alors que Jane n’en revenait pas. Elle ne s’était pas vraiment attendue à ça, et, sur le coup, elle pensa à une blague... Avant de se rappeler que les Japonais n’avaient pas vraiment le sens de l’humour, surtout les Yakuzas. Nô semblait le proposer sérieusement, et... Hum... Well... Jane, passée la surprise, qui dura tout de même quelques secondes, vit vite son esprit calculateur refaire surface. Pour elle, une mère, ce n’était pas grand-chose. Comme une espèce de gouvernante, et elle aurait effectivement beaucoup à tirer d’une relation assez intime avec Miss Gros-Nichons : la protection, certes, mais aussi, et surtout, la puissance. Elle s’imaginait déjà ordonner à ses larbins, des types immenses, d’aller briser les rotules de ceux qui la faisaient chier, oud e violer contre un mur, à la sauvage, les salopes du lycée. Ouais ! Ça, ce serait kiffant ! Oh putain ouais ! Mais... Qu’est-ce que Nô comptait en retirer, elle ?

*Franchement, à part des emmerdes, je ne vois pas ce que je pourrais lui amener...*

Peut-être qu’elle aimait bien sa petite bouille, après tout ? Quoi de plus étonnant, Jane avait de quoi faire fondre des cœurs de glace. Elle avait la pure sympathie américaine, le sens du dévouement et de la camaraderie, aussi vrai que l’armée apportant les bonnes vertus démocratiques dans des pays du Moyen-Orient à coups de bombes et de chars d’assaut.

Jane sentit les doigts de Nô agripper son menton, la preuve qu’elle ne plaisantait pas. Pour le coup, Jane, qui avait toujours une répartie bien sentie à fournir, ne savait plus quoi dire, tant cette offre était... Inattendue.

« Prouve-moi que tu le mérites, cute little girl » intima alors Nô.

Un défi ? Voilà qui rentrait dans les cordes de Jane ! Elle sentit ses esprits revenir à elle, et sourit alors, voracement, puis conserva ses mains sur les épaules de Nô.

« Hum... Okay, okay ! Je vais devoir te vouvoyer, alors, si tu deviens ma mère, non ? À moins que tu ne préfère les vilaines filles ? Car, tout à fait entre nous, je crois que je suis loin d’être une princesse... »

Nô avait sans doute déjà du le remarquer. Jane n’attendait pas de réponse de sa part, et posa donc un doigt sur les lèvres de Nô.

« Cependant, reprit-elle, il y a un truc que je sais bien faire, comme n’importe quelle fille... C’est têter. »

Elle sourit à nouveau, et se pencha alors vers les gros seins de la femme, et en attrapa un, à travers sa robe. Elle n’allait pas déshabiller sa future mère, non ? Jane voyait plus en ces relations quelque chose de pervers et de sexuel, mais, quand une relation commençait avec elle attachée à un mur, et à moitié à poil, il ne fallait pas s’en étonner. Elle suçait ce seins à travers les tissus de la femme, tout en caressant lentement ses hanches, sa langue glissant à l’emplacement du téton, qu’elle sentait à peine. C’était néanmoins suffisant pour qu’elle agisse ainsi, tout en continuant à légèrement remuer ses fesses.

Jane aimait qu’on lui pelote le cul.

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Les alentours de la ville / Re : Larmes de crocodile [Nô]
« le: jeudi 10 avril 2014, 01:16:06 »
« Tu possèdes un certain talent. Je me demande combien de personnes de personne sont été excitée par cette vue. »

Devant cette phrase, un sourire amusé éclaira les lèvres de Jane, révélant ses belles dents. Elle répondit du tac-o-tac :

« Tout le monde, sweetheart. »

Elle continuait à faire preuve de cette familiarité assez déroutante, mais, après tout, quand on était à montrer son cul à une personne, on pouvait bien se permettre un peu de proximité. Des strip-teases, Jane en avait déjà fait en Californie. Il était troublant de voir combien un pays qui faisait tant pour défendre et propager les valeurs du puritanisme pouvait, en même temps, faire tant pour vendre et propager la pornographie et le sexe. Même sans rentrer dans les films interdits aux moins de 18 ans, toutes les séries et tous les films n’étaient qu’un appel grossier au sexe. Megan Fox était avant tout appréciée par son corps. Les Japonais n’étaient pas bien différents, à cette différence près que, chez eux, tout passait par l’animation. Une autre forme d’hypocrisie. La loi interdisait la représentation de parties intimes du corps ? Et bien, pas de problèmes, on allait donc les dessiner ! Jane se gaussait de tous ces bienpensants, de tous ces moralisateurs idiots. L’hypocrisie, voilà quel devait être le premier mot qu’on devrait trouver dans toutes les devises nationales. Hypocrisie à l’égard de tout et de n’importe quoi, mais surtout à l’égard du sexe. Hypocrisie à l’égard des hommes traitant les filles de « salopes nymphomanes », alors qu’ils ne pensaient qu’à se les sauter. Hypocrisie à l’égard de toutes ces filles prudes qui affirmaient ne rien savoir au sexe, alors qu’elles ne parlaient entre elles dès qu’elles étaient seules, en se renseignant sur la taille probable des pénis des garçons de la classe. Hypocrisie à l’égard de ces femmes affirmant ne pas vouloir faire l’amour, alors qu’elles sortaient en étant maquillées comme une Mercedes, avec la moitié du cul à l’air. Jane ne leur jetait pas le fouet : elle-même était une belle perverse, suffisamment vicieuse pour coucher avec sa propre sœur, mais elle n’était pas hypocrite. Elle n’était pas adepte de ce double-discours, de cette langue de bois institutionnalisée... Cette hypocrisie qui amenait un politicien à dire à un raté de la pire espèce qu’on pouvait faire quelque chose de lui, alors que tous savaient pleinement que le suicide était la seule option qui se profilait pour lui.

Jane savait donc que Nô était excitée. Elle n’avait aucun moyen objectif de le faire, mais elle le savait. La Japonaise l’aurait-elle violé dans la cave, si elle n’était pas attirée par son petit corps ? L’aurait-elle conduite dans son bureau pour un show privé ? La seule chose que Jane regrettait, c’était que Mayo soit partie... Elle se serait bien vue lui faire l’amour sous les yeux de cette Japonaise impassible, rien que pour la voir lentement craquer et les rejoindre. À moins d’être le plus fervent des homosexuels, ou des hétérosexuels, il était impossible de rester indifférent au spectacle de deux femmes se faisant longuement l’amour... Surtout quand il y avait Jane Watson dans le lot, et qu’elle portait une guêpière sexy.

Des idées plus osées lui vinrent à l’esprit en voyant Nô, et elle se rapprocha donc. Elle aussi, elle commençait à avoir une furieuse envie de baise, et elle opta pour une danse au corps. Jane posa ses mains sur les épaules de Nô, et frotta son corps contre le sien, ses seins heurtant ceux de la femme, filant de haut en bas, sa bouche se rapprochant de son visage, pour gémir dans son oreille. Son nez frottait ensuite contre sa joue en redescendant, et elle continua une danse tactile, corporelle, très proche, ses lèvres dansant près de celles de Nô. Sans s’en rendre compte, elle passait lentement de la danse sensuelle à la séance de sexe, inconsciemment poussée aux fesses, non seulement par les phéromones de Nô, mais aussi par son propre désir. Après tout, les phéromones ne faisaient qu’amplifier un désir qui existait déjà.

« J’adore ça, Nô… Tu pourrais être ma mère, je trouve ça excitant… »

Elle rajouta alors, en souriant :

« Mais t’es bien mieux foutue que ma mère... »

Sa bouche était proche de la sienne, son souffle heurtait les lèvres de Nô, et, lentement, elle se rapprocha, et l’embrassa. Ce fut aussi simple que ça, et sa langue ne tarda pas à remonter des profondeurs de sa bouche pour titiller la bouche de la Japonaise.

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