Ville-Etat de Nexus / Re : Ca tombe à pic ! [PV Amser]
« le: lundi 18 novembre 2013, 01:09:44 »C’est un peu avec impatience que la jeune femme attendait le début de la création de l’arme mais elle était encore loin d’avoir donné tout les détails sur sa future arme. Il y avait encore des points à explorer comme le métal qu’il allait utiliser pour renforcer le corps de sa lame. Un métal capable de trancher d’autres métaux sans même se briser avec une longue taille et une fine épaisseur.
Ca n’aurait pas été donné à tout le monde mais le forgeron semblait être convaincu de cette possibilité. Il trouvait les dimensions qu’elle avait proposées hors de l’ordinaire et pourtant c’est ce qu’elle désirait. Ces dimensions étaient approximativement ceux de son masamune d’entraînement qu’elle possédait à l’époque. Une si belle arme qui resterait gravé à jamais dans ses souvenirs …
- Je vous invite à inspecter encore un peu le carnet, je n'en aurai besoin qu'à la fin pour le dessin. Si vous voulez une arme enchantée, je peux vous le faire bien entendu mais sachez juste ceci : ce ne sera pas des sortilèges permanents. Ma magie est liée à ma vie, donc si jamais je meurs et bien... Kaput.
L’enchanté ? C’était possible ? Certes que c’était possible ici, sur cette planète. La magie faisait partie de la vie de tous les habitants de ce monde mais c’était quelques choses d’encore un peu inconnu à la jeune fille. Enfin presque, elle connaissait les notions de magie mais d’une toute autre manière. La magie chez elle avait une explication rationnelle et logique.
La magie était tirée de petite boulle qu’on aurait pu comparer à des bulles de verres de différentes couleurs. Dans son monde, ces boules de couleurs étaient appelles communément « Materia ». Chaque couleur avait sa caractéristique propre : Les rouges étaient destinés à appeler et invoquer d’immense créatures suffisamment puissantes pour combattre aux cotés de l’invocateurs, les jaunes renfermaient des techniques bien spécifiques, les bleues permettaient d’augmenter les capacités de son utilisateurs comme sa force, sa vitesse ou encore son endurance et enfin les vertes qui renfermait la magie à l’état pure, c’est-à-dire qu’elle renfermait le pouvoir d’utiliser divers éléments comme la manipulation du feu, du vent, de la glace, de la gravité, de la possibilité de créer des barrières physiques ou magique ou bien encore la possibilité de soigner les blessures graves …
La jeune femme se rappelait de tous ces détails et des divers cours qu’elle avait suivis par le biais des scientifiques sur ces fameuses matéria. La qualité des matérias bleues lui revint en mémoire … La force, l’endurance, la vitesse… Tous ces éléments, elle les possédait déjà en bien plus améliorer pour la femme qu’elle était mais elle se disait que cela aurait pu être un bénéfice supplémentaire pour elle : Elle aurait été encore bien plus rapide, habile, plus puissante … Ca l’intéressait fortement ! Mais cela ne semblait pas suffisant encor … quelque chose manquait à l’appel … Elle ne pouvait pas dire quoi sur l’instant …
C’est alors que l’image de son aile apparut en mémoire. L’aile noire de l’ange déchu comme certains de son monde l’appelait. C’était un attribut que seule une personne avait eu droit dans le passé … Son Aïeul, son prédécesseur … Celui par lequel elle avait pu voir le jour sous une certaine forme. Après tout … elle était une partie de ce guerrier exceptionnel. Son corps renfermait une grande partie de ses cellules combinées à celle de sa mère biologique qui mourut en lui donnant naissance.
Cette aile, elle l’avait vu apparaitre sur son épaule gauche plus d’une fois … Toujours dans les même circonstances. Quand un grand danger menaçait sa vie même ou même dans des situations d’émotions intenses, cette longue aile aux plumes sombres et ténébreuse apparaissait Ces qualités étaient qu’elle permettait à son hôte de se mouvoir bien plus rapidement : d’un battement de l’aile, elle pouvait se retrouver dans les airs et assaillir ses ennemis depuis les airs ou encore d’un bref mouvement d’aile, elle pouvait esquiver un coup fatale venant de son adversaire. Sa vitesse d’attaque était aussi décuplée, ses mouvements étaient plus rapide soit … son agilité était bien plus performant. C’était aussi un bon outil de fuite.
C’est avec un grand sourire enfantin et un regard remplit de bonheur qu’elle observa le terranide à nouveau. Les mots se bousculèrent dans sa tête et avaient du mal à se placer pour donner une phrase plus ou moins correcte et compréhensible. C’est après quelques instants que la jeune platine se décida de parler et de compléter ce qu’elle recherchait dans son arme.
- He bien je vous avoue que si on peut enchanter cette arme et la rendre meilleur et ben … J’aimerais que mon arme soit capable d’augmenter ma force, mon agilité, ma vitesse et mon endurance quand je la manipulerais. Cela me sera sans aucun doute d’un très grand utile quand je devrais me défendre ou combattre des adversaires bien plus coriaces que moi ! Et puis, si ce n’est pas trop en demander, j’aimerais aussi qu’elle fasse ressortir ce que je renferme au fond de moi quand je le désire. C'est-à-dire que je possède certaines qualités mais que je peux débloquer uniquement dans des situations … extrêmes … J’aimerais donc que mon arme puisse me donner la possibilité d’utiliser ces compétences cachées quand j’en verrais la nécessité si vous voyez ce que je veux dire ! Dit-elle avant de reprendre de plus belle. Et il serait possible de l'avoir en version "portable" ? Dans le sens de le faire apparaitre comme par magie ?
L’excitation la gagnait. Son cœur en battait sans prendre de repos entre chaque battement. Elle se voyait déjà combattre avec sa future épée entre ses mains. Exerçant des mouvements que seul un expert d’escrime serait capable d’effectuer en plein combat. Ses rêves pourraient bien se réaliser si le forgeron possédait les capacités de réaliser cette arme, il faut bien le dire, hors du commun.
Amser lui avoua un détail mineur mais à ne pas négliger sur la qualité de ses enchantements. Ses améliorations magiques étaient liées à sa vie même. L’étonnement pouvait se lire sur le visage que la jeune fille aux cheveux platine. Etait-ce possible ? De liés sa vie et la magie sur les objets enchantés ? Il fallait bien croire que oui. Le forgeron disait ces paroles avec une grande franchise. Il n’était pas du genre à mentir.
Sayana approuva doucement. C’est alors qu’elle se promit que si quelqu’un chercherait les ennuis avec le beau forgeron, qu’elle serait directement revenu pour protéger sa vie de la sienne si il le fallait. C’était une promesse fais à son propre insu, à son propre honneur. Mais encore fallait-il que l’arme soit fabriqué et en sa possession sinon la promesse n’avait lieu d’être faites …
C’est alors, après les informations supplémentaires qu’elle avait donné au forgeron, que celui-ci retourna à ses fourneaux. Il n’y avait aucun doute sur ce qu’il allait faire auprès de ces forges dont le feu s’était amoindrit pour abaisser la chaleur ambiante. La température ambiante était satisfaisante pour la jeune femme bien que plus pour très longtemps …
La jeune femme observa l’homme plonger sa main une seconde fois sans hésitation dans le ventre du fourneau et augmenter brutalement sa chaleur. Les flammes étaient sur l’instant impressionnant à voir. La jeune femme en sursauta légèrement, elle ne s’était pas attendue à une telle réaction des flammes dès la présence du bras de l’homme. C’est un peu avec fascination que son regard se porta sur ce qu’il effectuait à l’instant même.
La chaleur de la pièce était déjà entrain d’augmenter. Le corps de la femme réagissait à l’augmentation brutal de la température et se mis à suer de plus belle rendant ainsi sa peau de nouveau luisante comme quand elle était entré dans la bâtisse une vingtaine de minutes plus tôt.
- Vous êtes pressée sinon ? Parce qu'une arme comme ça prend un certain temps pour être forgée à cause des couches successives de métal. Et sinon, ne vous inquiétez pas pour ça, l'acier béni, comme l'appellent les forgerons qui me l'ont enseignés, est bien solide.
-Pour répondre à votre question disons que … Oui parce que j’ai hâte de la voir confectionné et mise en main mais sinon non je suis d’une grande patience en général et puis … je n’aie nulle part ou aller ni de rendez-vous de prévu alors je peux attendre tout le temps qu’il vous faudra monsieur !
- Vous pouvez aller à l'arrière boutique bien sûr. Je ne tiens pas à vous voire fondre. Ça vous permettra de vous reposez et consultez les livres que vous le désirez. Et pour le cochon grillé... Prenez en un peu si vous aimez bien la viande ! Que voulez-vous que je vous dise ?
- C’est bien gentil à vous de m’offrir un peu de votre hospitalité. Je ne sais comment vous remercier … Peu de gens serait prêt à inviter une inconnue, comme moi, d’attendre dans l’arrière boutique en attendant la confection d’une arme ou armure tout en proposant de se ravitailler … Merci vraiment beaucoup. Dit-elle en souriant.
Sayana regardait le forgeron déjà à l’œuvre avec un petit sourire sur ses lèvres et ses yeux partiellement fermé. C’était tellement gentil ce que cet homme lui proposait pour la faire patienter. Doucement, la question de l’hébergement lui revint en tête. Pouvait-elle seulement oser demander qu’il l’abrite sous son toit cette nuit après ce qu’il venait de lui proposer ? C’était un peu trop demander se dit-elle… Elle ne voulait pas abuser de la bonté de l’homme bien que l’envie ne lui manquait pas … Dehors il faisait froid et les rues n’étaient pas sur … Ni même à l’auberge où des corps étaient encore souvent retrouvés sans vie et baignant dans leur sang parmi les draps rouges d’hémoglobine.
Après quelques minutes, la jeune femme se dirigea vers la porte qui menait vers l’arrière boutique. C’est avec hésitation qu’elle finit par appuyer sur cette porte et ouvrir le passage vers les pièces annexes.
L’endroit était grand. On pouvait y apercevoir une table avec le menu à sa surface. Le long des murs, une grande bibliothèque était présente avec d’innombrables livres posés sur chaque étagère de celle-ci. Cela attira la curiosité de la jeune femme qui aurait peut-être lu un ou plusieurs livres plus tard. Un escalier de bois menant à l’étage était visible au fond de la pièce. La chaleur se faisait de plus en plus intense dans la pièce et sayana pouvait le ressentir sous sa veste qui glissait sur sa peau. Elle grommela intérieurement et se dit qu’elle ne pouvait rester d’avantage de temps avec ces vêtements et une chaleur intenable comme ici.
Son regard se porta derrière elle pour voir si le forgeron l’observait. Ce n’était pas le cas, il était déjà bien trop occupé par son travail. Un sourire se dessina sur ses lèvres. C’était un comportement purement égoïste qu’elle allait avoir mais bon … elle n’en pouvait plus … elle avait bien trop chaud et il fallait qu’elle se change avant d’être déshabiller involontairement par la chaleur. C’est alors que l’ex-soldate se dirigea vers l’étage en espérant pouvoir y trouver une salle de bain et peut-être des vêtements de secours pour se changer et se mettre un peu plus à l’aise.
Une salle de bain déjà prête et une chambre était présent, c’était parfait ! Quoi que les joues de la jeune femme se mirent à rougir en voyant le lit unique. C’est la qu’elle se dit que si elle demandait pour passer la nuit ici qu’il n’y aurait qu’un lieu où elle aurait pu dormir … Elle ne se rappelait pas sur l’instant d’un quelconque fauteuil présent à l’étage inférieur .. À moins qu’elle n’ait pas fait suffisamment attention et qu’il y en avait bien un …
Elle s’avança dans la chambre et fouilla les quelques armoires et coffre présent.
Elle sortit alors une longue blouse blanche qui devait appartenir au forgeron et manifestement bien trop grand pour elle mais qu’importe … cela aurait une parfaite robe de chambre pour elle. Par après, la femme se dirigea vers la salle de bain où elle se déshabilla. Elle pouvait enfin être libérée de tout ce cuir plaquant contre sa si belle peau beige et claire. Ses vêtements étaient posés dans un coin de la pièce qu’elle aurait replié par après.
Doucement, elle plongea dans l’eau qui était à température ambiante. C’était bien plus que plaisant … C’était son premier vrai bain depuis longtemps ! Bien qu’elle ne sentait pas malgré tout ! Sayana prenait soin de son physique et de son hygiène corporelle. C’est avec joie qu’elle prit le savon pour se laver sous tous les angles : le visage, les bras, le ventre, les jambes et même sa poitrine et son intimité ; même ses cheveux eurent droit à un traitement de faveur, les nettoyant et les rendant encore plus sublime qu’au part avant.
C’est après une bonne trentaine de minutes à profité du bain e à se laver que la jeune femme sorti de l’eau et agrippa l’essuie présent au bord de la baignoire. Elle s’essuya avec grâce avant d’attraper la blouse du forgeron et de s’habiller avec. C’était une blouse légère mais pas assez fine pour laisser transparaitre sa poitrine et/ou sa partie intime. Ses pas l’amenèrent à ses vêtements qu’elle s’empressa de prendre pour mieux les replier et les poser sur une chaise présente dans un coin de la pièce. Finalement … elle demanderait si c’était possible de pouvoir passer la nuit ici … De toute façon si l’homme de grande taille n’était pas d’accord, elle n’aurait qu’à se rhabiller, prendre son arme et partir aussi tôt …
La jeune femme redescendit à l’étage et se servit in morceau du cochon encore chaud sur la table. Une belle tranche de cuisse se déposa sur son assiette qu’elle se servait. Elle sourit. Enfin un repas digne de ce nom ! Cela faisait aussi longtemps ! Depuis combien de temps était-elle dehors à survivre juste avec du pain ou des fruits avec l’eau de la rivière la plus proche ? Sayana même n’aurait su dire les jours qui s’étaient écoulés depuis le temps …
Elle s’assit alors sur la table et préparait son assiette après s’être servie un verre d’eau qui devait être chaud depuis le temps mais qu’importe ! Elle était affamée et avait sans doute encore un peu de temps à attendre avant que son hôte ne revienne à la fin de son travail acharné.
Une bonne quarantaine de minutes était passé et la jeune femme avait finit son repas. Elle se leva et partit à la chercher d’une bassine pour faire sa vaisselle. Oui Sayana n’avait pas l’intention de venir, manger à la table comme une inviter digne de ce nom et de ne pas donner un petit coup de main ! Elle trouvait ça élémentaire et d’un grand respect pour celui qui allait peut-être l’abriter pour la nuit. Une fois sa tâche terminée, elle reposa l’assiette, les couverts et la tasse sur la table pour que le forgeron puisse se nourrir également à son retour des fourneaux.
En attendant l’arrivé d’Amser, elle décida de prendre l’un des livres présents dans la bibliothèque et s’assit sur une chaise.la jeune femme croisa les jambes et ouvrit le livre qu’elle avait pris en main et commença à lire …