Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Alaïs Antonius

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Voici mes propositions de personnages, et j'aime finalement beaucoup l'idée d'une maison "mixte". Et je suis pour avoir du fantasique, c'est tellement plus drôle avec des vrais sexe masculins à disposition pour faire des trucs pas catholiques.

Nom : Alleria Noctis

Groupe : Dominatrice

Avenir :

Alleria est une dominante-née. Fille d'une dictatrice dans une principauté lointaine, elle est venue pour apprendre comment reprendre dignement le flambeau d'un matriarcat poussé à l'extrême par une génitrice nymphomane et perverse. Elle sépare très nettement tout ce qui est sexuel du reste de sa vie, ayant ainsi tendance à vouloir toujours conserver une maîtrise très stricte de ses émotions.

Sa mère espère que l'école lui apprendra à se lâcher et à considérer le sexe comme simplement un moyen agréable de relâcher son stress, là où sa fille considère ça comme un devoir et une obligation due à son rang.
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Nom : Tina Harkein

Groupe : Mixte

Avenir :

Ancienne soumise, Tina a été actrice pornographique dès que cela lui a été légal au japon. Vers ses vingt ans, elle est devenue esclave sexuelle à plein temps d'un homme d'affaire très riche qu'elle a fidèlement servi tous les jours pendant trois ans.

Lassée, elle a eu envie de changer d'orientation et est retournée dans l'industrie du film pornographique où elle a petit à petit appris comment dominer pendant cinq ans. Elle est devenue domina et a vécu au crochets de deux soumises très volontaire pendant encore deux ans.

Puis, lassée à nouveau, elle est revenue une nouvelle fois dans l'industrie pornographique mais de l'autre côté de la caméra cette fois. Ayant développé un goût très marqué pour les jeunes actrices, elle a fini par être contacté par l'école pour donner des cours. Elle partage désormais deux temps partiels entre sa carrière de réalisatrice de films pornographiques et son enseignement à l'école. Elle en profite largement pour repérer les jeunes talents et leur proposer de tourner des courts-métrages "pour essayer".
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Les contrées du Chaos / Le Mystère des Antonius [Mystère] - [Alaïs]
« le: vendredi 01 juin 2018, 17:03:56 »
DOMAINE ANTONIUS


Le domaine Antonius est une ancienne forteresse médiévale en partie réaménagée en manoir par le propriétaire actuel : le vicomte Peter Wilhelm Antonius. Le domaine Antonius couvre plusieurs dizaines d'hectares de terres qui sont réparties entre le bastion principal, avec ses dépendances ainsi que son haut et épais mur de pierres, le petit village niché à son pied entouré d'une simple palissade de troncs taillés, et les plantations d'arbres aux fleurs bleue phosphorescentes qui s'alignent ensuite à perte de vue à travers les vallons du reste du domaine. Un petit lac vient tremper les pieds du bastion érigés sur un gros promontoire rocheux surplombant aux deux tiers les flots. La rivière, qui alimente le lac, se jette au préalable dans les douve qui isolent le rocher comme une presque-île. Cela n'est pas naturel et l'on peut voir de nombreuses traces qu'à l'origine le promontoire faisait partie du reste du village. Cependant, à coup de pics et de pelles, il a été séparé avec le temps du reste. Deux accostages sont d'ailleurs construits par-dessus les flots. L'un est directement rattaché au village et sert au commerce fluvial. L'autre, beaucoup plus petit, sert de jetée à un petit esquif qui rappelle que, pendant un temps, le vicomte a beaucoup voyagé par les eaux et en a gardé l'habitude de parfois sortir se divertir en allant voguer sur les flots du lac en solitaire.

Le village au pied du bastion est occupé par les gardes et leurs familles, les serviteurs de la maisonnée qui sont des personnes libres ainsi que quelques commerces et auberges proposant leurs services aux visiteurs de passage. Certains esclaves influents ou ayant gagné la confiance du vicomte ont également un petit quartier qui leur est dédié. Même si les habitations ne semblent pas différentes des autres, ont peut constater que les portes ne se verrouillent que de l'extérieur et le quartier est patrouillé avec une fréquence triple de celle du reste du village par la garde civile. Cela demeure néanmoins plus confortable que les quartiers des esclaves qui sont sis dans de petites cahutes de pierre dure et en partie enfouie dans la roche du promontoire afin d'éviter que les esclaves ne tentent de creuser pour s'évader.

Ceux-ci se trouvent dans les dépendances avec la garnison qui s’entraîne, vit et les surveille vingt-quatre heures sur vingt-quatre depuis leurs baraquement droit en face. Le vicomte Antonius est connu pour ses exigences au service très draconienne et nombreux sont les soldats qui ont été châtiés sur la même place que les esclaves pour des abandons de poste, s'être endormis pendant une ronde, ou encore pour maltraitance ou méchanceté gratuite.

Car, dans le domaine Antonius, on ne plaisante pas avec la main-d’œuvre. Celle-ci est convenablement traitée, pour des esclaves. Disposant de jours de repos, de contrôles médicaux, d'habits dédiés, et même d'une infirmerie et d'une école basique pour les plus petits. Car, hélas, comme le dit le proverbe, "on ne choisit pas ses parents". Et quand des enfants d'esclaves naissent sur le domaine Antonius, ils deviennent eux-même propriété du vicomte. Cependant, une loi mise en place par la petite-fille de ce dernier, Alaïs Victoria Antonius, permet depuis quelques années aux parents des enfants nés esclaves de demander à rendre des services supplémentaires, qui sont alors porté à leur crédit. Ledit crédit peut ensuite permettre aux parents de racheter la liberté de leur enfants après sa majorité, car avant, le fait d'être la propriété du vicomte force celui-ci à les considérer comme sous sa protection, à les nourrir et à leur fournir un toit et des vêtements.

Tout n'est pas rose cependant pour les esclaves des Antonius. Le travail à la plantation est long, répétitif et harassant. Les conditions climatique, quoique tempérées, peuvent être très dure sous l'intense soleil d'été et les pluies tempétueuses de novembre provoquent souvent des glissements de terrains, qui sont le lot de dangers, avec les épidémie et parfois le rationnement de la nourriture, de cette main-d’œuvre bon marché. Cependant, conscient que les esclaves sont aussi des êtres vivants, le vicomte a instaurés des jours de repos qui sont aussi des jours de fête, permettant à ces pauvres gens de parfois, voir un peu de lumière au bout d'un tunnel bien obscur. Le plus possible, le vicomte souhaite que les choses se passent calmement, mais il n'est pas homme a se laisser marcher sur les pieds cependant. Il a droit de vie et de mort, de haute et de basse justice, sur ses terres et parfois, n'hésite pas à le rappeler à ceux qui viennent à l'oublier.

En seigneur très croyant, le propriétaire a fait construire une grande basilique gothique directement incluse dans le bastion et dont la sacristie est reliée aux appartements du maître de maison par un petit couloir discret tandis que la grande porte donne dans la coure de l'édifice fortifié. La cour elle-même est séparée entre les jardins du seigneur, qui sont surélevés par un mur d'enceinte intérieur, de la cour des dépendances. La seule occasion où les esclaves peuvent quitter leur cour, c'est en passant la grande porte du bastion pour aller travailler aux champs, ou les jours saints quand le culte est donné. Chose rare pour l'époque, le vicomte et sa maisonnée assistent à la messe en présence de tout le personnel, et des esclaves qui y assistent debout, depuis le fond de la basilique.

Les terres dans Antonius sont très vallonnées, souvent avec une pente douce menant au lac qui trône bien plus au centre du domaine que le bastion de la famille régnante. La culture des fleurs de Mana, est ce qui fait leur fortune et la fortune de ces terres. Les exportations sont florissantes et la demande n'est presque jamais en baisse. C'est pourquoi, malgré un titre peu ronflant et un domaine qui n'est même pas si grand par rapport à ses immenses voisins, le domaine Antonius est pourtant un passage obligé, une charnière commerciale incontournable de sa région et son propriétaire, le seigneur le plus riche à des centaines de lieues à la ronde.

---
La journée avait été calme pour le capitaine Wolf, une bonne journée au champs, pas de bagarre ou d'incident à signaler. Il espérait encore avoir une simple journée paisable jusqu'au moment du recomptage des esclaves au moment de les rentrer dans leur baraquement.

- Capitaine ! Il en manque un ! S'exclama alors le sergent d'une voix alarmée.

Fronçant les sourcils, le capitaine s'avança, les écailles de métal de son armure crissant les unes sur les autres.

- Vous êtes sûr sergent ? Vous les avez recomptés ?

- Oui mon capitaine ! Nous avons même identifié le fuyard !

- Lequel est-ce ?

- Le nouveau ! Le terranide-félin qu'on emploie pour aller cueillir les fleurs au sommets des arbres ! Celui qui s'appellerait "Mystère" !

- Mystère ou Mistigri, je ne veux pas le savoir ! Sonnez l'alerte, envoyez les patrouilles à cheval avec les chiens, retrouvez-le avant que le vicomte ait nos têtes !

Peu de temps après, de nombreux cavaliers en armure de cuir légère partaient au galop, tenant les longues laisses des chiens de chasse lancés à la poursuite de l'esclave en fuite. Le soir tombait tout juste mais, à moins que le terranide n'ait encore la force de courir comme un dératé après une journée à escalader des arbres, il y avait peu de chance qu'il sorte des limites du domaine. Lui-même sortit à cheval pour se rendre à un poste de garde muni d'une tour permettant d'inspecter les alentours.

Il ne lui fallut pas plus d'une paire d'heures pour que le cor de chasse signifiant que le fugitif avait été repéré retentisse au loin.

Le capitaine redescendit après avoir localisé l'origine du coup de corne et bondit à cheval pour s'y rendre au triple galop, se repérant aux aboiements des chiens et au bruit caractéristique de cuivre du cor.

Quand il parvint sur place, deux hommes en armure maitrisaient à grande peine un petit terranide félin tandis qu'une demi-douzaine de chiens tournaient autour de la mêlée en poussant des aboiement, réclament impatiemment qu'on leur donne le signal de l'attaque.

- Comment s'est-il sauvé ? Demanda le capitaine en sautant à terre pour les aider.

Un des éclaireurs lui répondit en décrivant ce qu'il avait compris de la méthode utilisée pour tenter de s'évader. Mais dans les grandes lignes ça reposait sur un manque d'attention.

Le vicomte ne va pas aimer ça... Songea le capitaine en aidant à passer les menottes au petit terranide.

Vu qu'il se débattait avec vigueur il fut décidé de lui menotter également les chevilles. Et comme il se débattait encore, l'un des gardes le gratifia même du revers du droit en plein abdomen pour le calmer.

- ARTHUR ! ON NE FRAPPE PAS LES ESCLAVES SANS UNE BONNE RAISON ! S'exclama le capitaine d'un ton courroucé.

- Il a tenté de me mordre ! Se défendit l'éclaireur, ce dont le capitaine douta fortement vu la nature de l'homme en question.

- Remballez-le, on le ramène au bastion, le vicomte voudra un rapport complet... Termina l'homme en enfourchant à nouveau son cheval.

Le vicomte Peter Wilhelm Antonius avait toujours été un homme très fin physiquement. Avec l'âge il s'était en plus asséché, comme un vieux fruit ridé et dont la peau se recouvrait petit à petit de taches plus sombres au niveau des mains. Les cheveux courts, gris et le visage toujours parfaitement rasé, il n'était pas compliqué de deviner que l'homme avait été militaire et que cela avait laissé des habitudes. Malgré sa taille moyenne, il semblait souvent plus grand qu'il ne l'était en réalité. Cela, il le devait à un aplomb sans faille et une rhétorique cinglante qui contribuaient à donner au vicomte une aura, un charisme évident que seuls obtiennent ceux qui ont vu beaucoup de choses dans leur vie, apprenant la sagesse et la patience par des voies peu enviables.

Ses yeux bruns étaient d'acier pour ceux qu'il jugeait, et l'on murmurait que même sa défunte épouse n'avait pas eu droit à un seul regard tendre de toute sa vie. Et pour cause, ce n'était un secret pour personne que le vicomte ne l'avais jamais aimée et elle non plus. Ils s'étaient mariés par obligation parentale, avaient eu un fils ensemble et elle était morte deux ans plus tard dans un accident de cheval, avec un homme que le vicomte soupçonnait fortement d'être l'amant de celle-ci. Il n'y avait rien de plus à en dire. Les seuls pour qui ce regard ne s'était jamais adoucis comptaient au nombre de deux : Son fils, Carl Terence, et sa petite-fille, Alaïs Victoria.

Souvent seul depuis la mort de son fils sur Terre, le vicompte attendais toujours avec impatience le retour de sa petite-fille à chacune de ses vacances scolaires. Et justement elle devait arriver prochainement d'après ses estimations.

Aussi quand son capitaine arriva en traînant derrière lui l'un de ses esclaves maintenus par deux gardes, il se contenta d'hausser un sourcil interrogateur, continuant à fumer sa pipe tout en jouant de la main gauche sur son piano.

Comme d'habitude, le vicomte ne comptait pas entamer la conversation. Son geste d'interrogation signifiait qu'il attendait une explication.

- Monseigneur, nous vous ramenons l'esclave en fuite... Entama le capitaine un peu mal à l'aise.

- Quiconque ayant des yeux pour voir et des oreilles pour entendre le son des cors d'alerte s'en serait douté... Commenta le vicomte en le regardant. Apprenez-moi quelque-chose que je ne sais pas capitaine, sinon cette conversation n'a pas d'intérêt...

Le capitaine entrepris alors d’expliquer la tentative d'évasion en question. Ce qui sembla retenir le plus l'attention du vicomte, donc le moment où il cessa de pianoter sur son instrument, fut l'aveux couvert qu'un garde ne l'avait pas vu se faufiler.

- Capitaine, vous savez comme moi que vos hommes ont des devoirs, que je les paies pour cela et que ce genre d'erreur doit être corrigée...

Il se tourna vers l’officier et, tirant sa pipe de sa bouche en tapota le fourneau contre la cuirasse du capitaine.

- Trouvez le responsable, punissez-le comme il se doit, continua-t-il d'un ton calme, comme s'il commandait à manger. Je refuse de payer des tire-au-flanc.

- Bien monsieur, et pour lui ? Demanda le capitaine en désignant le terranide.

Le vicomte se tourna vers le terranide et tira sur sa pipe d'un air songeur.

- Tu as tenté de t'évader... Dit le vieux seigneur en s'adressant au mystérieux félidé. Sais-tu que j'ai payé pour obtenir ta personne ? Si tu t'enfuis, c'est comme si tu me volais l'argent que j'ai investi en toi. Qu'as-tu à dire pour ta défense ? Demanda-t-il.

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Le coin du chalant / Re : Contexte pour Yuri et Soumission à l'écolle.
« le: vendredi 01 juin 2018, 12:01:40 »
Je propose la "maison" des "nymphomaniaques" !

Dans mon esprit, la maison dite des "classiques" s'applique plus à des jeunes femmes qui ont quand même une bonne idée de ce qu'elle veulent devenir en tête (je pense notamment à prostituée ou star du cinéma pornographique), mais bref, elles ont choisis. Je pensais proposer une maison pour les filles chez qui le besoin de coucher est plus maladif que voulu et qui sont dans l'école à la fois pour assouvir leurs besoins et aussi pour pouvoir faire des études sans êtres jugées sur leur pathologie.

Elles pourraient avoir des ateliers où elles aident les filles des autres maisons en tant que partenaires d'entraînement ou autre.

Après, c'est une simple proposition, vous me direz si elle est pertinente pour pas.

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One Shot / Re : Duo derrière la Webcam [Alaïs]-[Magdalena]
« le: jeudi 31 mai 2018, 16:54:36 »
Heureusement que Marc est un vrai gentilhomme et qu'il corrige très vite le tir. Je pousse un léger soupir de soulagement, même si je suis surpris qu'il retire sa main. Mais bon, comme il remet quatre doigts juste après, je ne m'en plains pas. Il y a là largement de quoi me faire plaisir !

Je recommence à gémir et glousse quand il propose de passe au lit alors qu'il saisit un de mes seins pour le malaxer.

- Marc, on est trempés et je suis littéralement dégoulinante, ce ne serait pas très agréable... Ris-je doucement.

Personnellement je n'arrive que très difficilement à me lâcher si j'ai le sentiment que je suis en train de salir mon environnement. Et quand je dis salir, c'est au sens propre. Je n'apprécie pas particulièrement de faire le ménage alors j'essaie autant que possible de ne rien saloper, sauf quand je sais que je suis dans un environnement contrôlé et prévu pour ça.

- Et puis, je suis très bien sous la douche... Dis-je en tendant une main en arrière pour m'emparer de son pénis et commencer à le masturber doucement pendant qu'il me doigte.

Je continue encore un petit moment tout en poussant soupirs et gémissements sous les assauts de ses doigts. Je le sens durcir entre mes doigts et souris de plus en plus.

- Hmmm... Tu en as envie hein ? Demande-je en ayant la volonté de jouer avec le feu. Tu aimerais la prendre, ma petite minette en chaleur, pas vrai ? Continue-je en agitant un peu plus mes fesses sous son nez.

Je resserre un peu ma main autour de son sexe, pas pour que ce soit désagréable, juste pour lui donner la même impression que s'il était dans un vagin bien chaud et qui se contracte de plaisir.

- Je sens ton désir Marc... Je sens que tu as envie de briser notre règle... Dis-je avec une voix de plus en plus chaude à mesure que je sens la boule de chaleur et de plaisir dans mon ventre enfler.

Je me tortille au bout de ses doigts, je sens que je ne vais plus tenir très longtemps et risque de jouir à nouveau.

- Pas ce soir mon choux... Pas ce soir... Dis-je en accélérant brusquement la vitesse de ma masturbation pour essayer de le faire jouir en même temps que moi.

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Je rentre la tête dans les épaules en entendant la réaction de la guerrière. Visiblement elle est du genre plutôt très lunatique, passant d'une humeur à l'autre plus vite qu'un magicien qui change de chemise. Avec une grimace gênée je laisse passer la réaction, espérant surtout qu'elle ne va pas me débarquer de cheval à coups de pied dans le derrière.

Heureusement elle fait tourner sa monture dans la bonne direction, même si elle a l'air tout-à-fait agacée. Je n'ai jamais entendu une aussi drôle de manière de proposer de l'aide et je ne suis pas loin de changer d'avis quand finalement elle me gronde en me disant que je n'ai pas intérêt à le faire.

Je vais me tenir à carreaux dans ce cas... Songe-je en cherchant mon chemin.

- C'est par là, dis-je en désignant la direction par laquelle le chariot est arrivé.

Comme la guerrière suis mes indication je n'ai pas grand-chose d'autre à faire que me faire toute petite et désigner de temps à autre du doigt la direction par laquelle je suis arrivée.

Je laisse prudemment passer plusieurs dizaines de minutes de silence, peut-être une heure, tout au plus, histoire que mon accompagnatrice ait le temps de calmer un peu ses nerfs avant de tenter d'engager la conversation.

- Vous êtes vraiment impressionnante vous savez ? Je n'ai jamais vu quelqu'un se battre comme ça avant. Et votre venue à mon secours était d'une noblesse extrême, dis-je pour essayer de l'amadouer. Comment faites-vous pour avoir tant de courage ? Personnellement j'ai tendance à me ratatiner dès que l'on s'adresse à moi un peu fort...

36
DOMAINE ANTONIUS


Le bastion très récent du domaine Antonius accueille cette années la réunion des bannerets de notre grande province. Malheureusement, la province en question est morcelée et sans réel gouvernement central depuis la mort de son dernier monarque, celui-ci ayant trouvé la mort avec tous les membres de sa dynastie et tout héritier potentiellement directe dans l'incendie ayant ravagé leur château pile le jour de la fête d'anniversaire du patriarche pour lequel toute la famille étendue avait été convoquée.

Mon grand-père n'a jamais cru à une coïncidence et encore aujourd'hui n'y crois toujours pas. Honnêtement, je ne peux pas lui donner torts, vu que deux jours plus tard des troupes de la dictature d'Ashnard étaient stationnées à la frontière pour y "ramener l'ordre et la paix de l'Empire". Pour un Empire médiéval, mobiliser un corps d'armée en deux jours est tout simplement impossible, même avec l'aide de ce que je sais de la magie. Les troupes étaient déjà prêtes, il n'y a pas lieu d'en douter.

Mais bon, ces événements datent d'il y a plus de trente ans et mon père à combattu à l'époque les troupes qui ont "accidentellement" franchi la frontière. À l'époque, une alliance des anciens Bannerets du monarque avait permis de repousser les envahisseurs car la réplique avait été unilatérale. Nous avions bénéficié de deux gros avantages : la personne qui avait lancé la manœuvre du côté Ashnardien l'avait fait sans l’appui de son gouvernement et il était obligé de réussir sa conquête s'il ne voulait pas goûter aux foudres de ses dirigeants. Partant du principe que les vainqueurs écrivent l'histoire, il avait pensé attaquer un royaume morcelé mais s'y était pris trop tôt et les seigneurs de l'époque avaient réussi à s'allier sous une bannière commune et à l’éjecter à grand coups de pied dans le derrière. La politique d'Ashnard avait fait le reste pour ce seigneur de pacotille et on en a plus jamais entendu parler.

Le deuxième avantage majeur dont nous disposions, mais nous l'ignorions, c'était qu'au même moment une offensive contre Nexus avait lieu sur un autre front et les conneries de notre attaquant ne pouvaient être réparées sans dégarnir un assaut qui nécessitait toutes les ressources de notre agresseur.

Dernier point, que je n'ai appris que récemment, ce fut une victoire à la Pyrrhus. Les Ashnardiens ont été repoussés, mais l’armée des bannerets a été si gravement touchée qu'elle a mis des années à sa remettre du choc. Heureusement, à l'époque, cet état de fait n'a pas pu être exploité par le haut commandement d'Ashnard. Aujourd'hui, l'alliance a grandi et a forci. En théorie, même du temps de l'ancien roi, nous n'avons jamais eu une puissance militaire aussi conséquente. Mais le principal problème demeure : il n'y a toujours pas de Roi. Qui dit pas de Roi, dit pas de pouvoir central. Et entre-temps les bannerets qui avaient unis les autres pour une défense commune sont passés de vie à trépas et leurs descendants ne sont pas capable de se mettre d'accord sur un menu commun pour le repas de midi.

C'est pourquoi Ashnard a changé son fusil d'épaule et depuis plusieurs années s'attelle à morceler et intégrer les différents fiefs de la province au moyen d'une arme encore plus mortelle : la diplomatie.

De nombreux fiefs frontaliers se sont déjà ralliés de leur plein gré à l'Empire cette fois et nombreux sont les autres dont la dictature convoite l'allégeance. Par les promesses, le charme, les cadeaux, la négociation, l'or, les titres et la flatterie, Ashnard s'empare morceau par morceau de la province sans verser la moindre goutte de sang.

Toute la semaine, une grande réunion des bannerets a lieu dans notre domaine, et pour la première fois mon grand-père accueille à contre-cœur une délégation Ashnardienne qui est venue représenter les fiefs ayant changé d'allégeance.

J'ai assisté en partie à la réunion depuis les gradins de l'auditorium, les seigneurs et représentant étant assis autour d'immenses tables de bois laqué à l'étage inférieur. Le début était intéressant, la présentation de l'état global était plutôt réjouissant, mais ensuite la discussion s'est enlisée en débats stériles sur la question d'élire un roi ou de mettre officiellement en place un système plus collégial. C'est le même sujet qui divise depuis trente ans et tout le monde sait que tant qu'il restera des royalistes, le trône ne sera pas remplacé, même si les progressistes parlent d'un système de voix suivant le titre et l'importance.

Vers onze heures, je me suis éclipsée et j'ai profité que j'étais chez mon grand-père pour aller dans ma chambre et reprendre la lecture de mon livre. Je suis redescendue pour midi afin d'être une bonne hôtesse et veiller que les repas soient bien servis et dîner aux côtés de mon grand-père. J'ai fais de mon mieux pour donner une image gentille et balais-dans-les-fesses autant que possible. En règle générale, plus vous avez l'air coincée, moins les gens ont envie d'engager la conversation avec vous. J'ai cependant découvert qu'en politique, ça ne veut rien dire car j'ai été beaucoup abordée après le repas avant la reprise du sommet par tout un tas de bannerets ainsi que par d'autres dames. On m'a complimentée sur mes cheveux, ma belle mine, mon jolis minois, mes manières, bref on m'a flattée de la tête aux pieds et je suis presque surpris que personne ne se soit risqué à des flatteries sur des parties plus intimes de mon anatomie.

Je suis restée polie cependant, j'ai souris au gens, écouté ce qu'ils avaient à dire mais me suis retenue de tout commentaire. Je n'en penses pas moins, mais mon grand-père m'a toujours appris que souvent le silence est la meilleure manière de ne pas passer pour une idiote.

Les conférences reprennent et j'en écoute encore une petite heure avant de m'en lasser définitivement et d'aller chercher une servante pour lui demander de bien vouloir rester dans les gradins et venir me chercher quand ce sera fini.

Au final, elle se termine pour aujourd'hui avec l'annonce du souper, ce qui sonne également mon retour à la vie active. Je pousse un soupir de lassitude à cette idée. Diriger le domaine ne m'a jamais déplu ou rebutée, même si ce n'est pas une sinécure. Cependant, faire des révérences à tout bout de champ en essayant de retenir qui est quoi et le remettre suivant son titre, c'est un exercice d'appris par cœur qui est une gageur dans mon cas. Je n'ai pas une bonne mémoire des noms, je suis plus mémoire visuelle.

Mais je redescend remplir mes devoirs, après tout, un jour je vais me retrouver à le faire sans la supervision de grand-papa et ce jour-là ce sera autrement plus dur. Je redescend pour m'assurer du service et dîner au côté de mon aïeul en présence du reste de la foule de convives et de leurs accompagnants ayant suffisamment de rang pour tenir dans cette pièce.

Après le repas, mon grand-père me demande de rester près de lui, puis accoste une jeune femme d'une élégante révérence que je l'ai rarement vu employer.

- Madame la marquise ? Je suis le vicomte Peter Wilhelm Antonius, dit-il avec un sourire affable avant de me désigner. Ma petite-fille, Alaïs Victoria Antonius.

Je m'incline pour faire la révérence.

- Enchantée, dis-je avec un sourire poli.

Mon grand-père se tourne ensuite vers notre invitée.

- Puis-je requérir un entretiens privé ? Demande-t-il d'un ton aimable avant de lui tendre son bras comme tout gentilhomme qui se respecte.

Je m'attends presque à ce qu'elle refuse, mais elle semble vouloir bien suivre mon grand-père qui l'emmène alors avec ses immenses jambes vers le petit salon aux fleurs. Je suis tant bien que mal car, comme toujours, mon ancêtre a tendance à oublier qu'il est fin comme une perche, mais que la perche en question mesure près de deux mètres de haut et a des enjambées de géant pour moi qui suit deux têtes et demi plus petite que lui.

- J'ai beaucoup apprécié votre intevrention sur les relations que nos terres entretiennent avec Ashnard. C'était très sensé. Vous avez su en tirer l'essence avec une acuité qui m'a remarquablement impressionné... Entamme mon grand-père avec emphase alors que nous entrons dans le salon en question.

Il n'est pas très grand vu la taille de notre demeure, seulement une quinzaine de mètres carrés, mais c'est intime et il contient le fauteuil préféré de mon grand-père, que celui-ci s'empresse de s'emparer après avoir invité la marquise à prendre son aise sur le canapé.

Personnellement, je prend place sur un autre canapé et m'attends à devoir subir une longue conversation qui ne m'intéresse qu'à moitié en collant sur ma figure une expression neutre d'écoute polie. Mais étant donné que je n'étais pas présente à l'intervention de la marquise, peut-être serais-je agréablement surprise ?

37
Ça a l'air intéressant comme concept. J'aime beaucoup.

38
Bienvenue !

Tu es réellement aveugle ? Excuse ma curiosité, mais comment on fait pour lire sur un site si on ne peux pas voir ? Je ne doute pas un instant que ce soit possible, entendons-nous bien, je n'arrive simplement pas à imaginer par moi-même comment on fait.

Après si tu veux de l'aide pour trouver un avatar, on peut en discuter.

39
Prélude / Re : La folie n'existe pas - Katerina [Valikoyée]
« le: mardi 22 mai 2018, 06:41:41 »
Re-bienvenue et bon jeu avec ce compte.

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La réponse à ma présentation est du genre... Plutôt inattendue je dirais. Elle claque, rapide et sèche comme un coup de fouet. Bon, après ce n'est pas forcément surprenant. Je veux bien croire qu'une personne peut être assez connue dans les environs immédiats de là où elle habite, mais mes ravisseurs ont quand mis une bonne journée de cheval entre le domaine de mon grand-père et l'endroit où je me trouve. Peut-être que personne n'a jamais entendu parler des Antonius dans le coin.

Je reste ensuite quelques secondes dans le blanc avant que la jeune guerrière ne finisse par accepter l'idée de me détacher.

Ma mignonne ? Mais pourquoi ma mignonne ? M'étonne-je en entendant ce surnom.

Je suis détachée de manière assez sommaire, toujours en robe de chambre avec du sang et des vomissures sur moi, mais au moins je suis libre. Ou tout du moins, je le pense jusqu'à ce que la damoiselle me dise qu'elle va me ramener chez elle. En soit l'information ne me dérange pas trop, je ne sais pas où je suis, mais la manière de la formuler commence à me déranger.

- Heu... Je... Essias-je d'ouvrir la bouche avant de me faire couper comme si je n'avais pas voie au chapitre par la dernière phrase de la guerrière.

Et apparemment ça se confirme, je n'ai pas voie au chapitre. Mais la partie qui commence à m'inquiéter c'est que j'ai l'impression qu'elle parle de moi comme si j'étais une chose. Ou pire : un animal de compagnie.

Heu... Oui mais... Songe-je en me faisant pousser sur la selle du cheval complètement contre mon gré. Je commence à avoir peur de nouveau et ce n'est pas une sensation qui m'avait manquée. Autant les brigands semblaient être des petites frappes tout juste assez méchantes pour obéir aux ordres, autant cette fois j'ai l'impression que j'ai affaire à la catégorie au-dessus, à savoir la fille qui pense qu'elle peut tout se permettre. Et vu comme elle manie les armes, ce n'est pas moi qui vais aller la contrarier. Je n'ai pas envie de finir avec un bras ou une jambe en moins.

- Non mais vous savez, je ne suis pas si sale que ça... Tente-je un peu désespérément alors qu'elle grimpe sur sa monture derrière moi.

Je comprends assez vite qu'elle ne va visiblement n'en faire qu'à sa tête, ce qui ne me rassure pas. Mais pas du tout en fait ! Vu sa force je suis à peine mieux qu'une poupée entre ses mains. C'est maintenant que j'aimerais assez bien savoir si ma famille a d'autres pouvoirs avec l'élément de la terre. Parce que là j'en aurais bien besoin.

- Écoutez, je viens d'un domaine à une grosse journée de cheval d'ici, le propriétaire sera sans aucun doute très reconnaissant si vous me ramenez à lui... Tente-je encore alors que nous nous éloignons du lieu de le bataille et pas exactement dans la bonne direction.

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One Shot / Re : Duo derrière la Webcam [Alaïs]-[Magdalena]
« le: lundi 14 mai 2018, 14:19:06 »
Le bisou me fait glousser. Plus les choses vont, plus je commence à apprécier Marc. Je ne me suis jamais laissée approchée aussi intimement et encore moins aussi facilement. Il est discret mais présent, ce qui est une qualité que j'ignorais apprécier chez un partenaire sexuel. Il n'y a pas besoin de le pousser, il vient naturellement. Il a le vice dans le regard, mais il ne s'y trouve pas cette envie dévorante, cette lueur conquérante, qui me fait douter et hésiter chez les autres garçons que je rencontre. Il est gentil et doux, il ne me presse et ne se presse pas.

Il le prouve très bien en venant m'étaler du lubrifiant sur la vulve avant de me la caresser. Les crasses font rapidement p,ace à deux doigts en moi qui commencent à me faire gémir doucement.

- Hnnnnn... J'imagine bien qu'il vaux mieux éviter de tout mettre d'un coup... Acquiesce-je en me tenant à la paroi transparente de la douche.

Je laisse Marc continuer son petit manège en moi. C'est même plutôt agréable d'être ainsi doigtée.

Je pousse un gémissement au troisième doigt... Je couine un peu au quatrième, je sens qu'il n'y a plus que le pouce qui fasse obstacle. Il fait désormais tourner sa main sur elle-même tout en faisant des aller-et-retour ce qui me procure des sensations supplémentaires. Je gémis plus fort, je respire plus vite. Mon cœur recommence à battre la chamade, je sens la chaleur recommencer à se faire dans mon bas-ventre. Je la sens monter petit à petit, me faire gémir et râler doucement de plaisir entre les mains expertes de Marc qui en profite pour caresser mon petit clito bien sensible et me faire gémir plus fort.

C'est meilleur que ce que je croyais... Songe-je impressionnée d'être déçue en bien. Moi qui craignais que ce soit plutôt désagréable, c'est au contraire tout l'inverse.

Finalement il rentre le pouce et j’admets me crisper un peu. ça fait beaucoup, beaucoup plus gros que ce que j'ai vaguement pris l'habitude de sentir me pénétrer à cet endroit.

Il coulisse et vas lentement en moi, sa main formant comme une sorte de cône qui me ramone l'intérieur mieux que mes plus gros godes.

Je me demande si son engin me fera quelque-chose de similaire... Songe-je en laissant le plaisir remonter le long de ma colonne vertébrale jusqu'à mon cerveau et me faisant frisonner tout du long.

Soudain je perds la voix quand je le sens qui serre le poing. Là ça commence à devenir un petit peu trop gros pour moi.

Je le sens essayer de bouger tout le poing, mais très vite ça devient plus inconfortable que bon.

- Marc... Est-ce que tu peux desserrer le poing s’il-te-plaît ? Demande-je gênée. C'est juste un peu trop gros pour moi... Gémis-je un peu moins à l'aise que quelques instants plus tôt.

Un peu tard pour te rendre compte que c'est trop gros Alaïs... Songe-je en me disant que mon partenaire va sûrement être déçu vu comme il voulais essayer.

Mais bon, je ne suis vraiment pas grande et il a des mains énorme par rapport à ma pauvre petite minette.

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mercredi 09 mai 2018, 10:13:26 »
*tire au shotgun sur la revenante*

Salauds D' zombies.

18h19,

Le respect, tu connais!? :'(

Plus jamais tu auras les fesses d'Arashi,

6:03

*Soigne la rescapée.*

C'est pas très gentil tout ça.

10:13

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Vous nous quittez déjà ? / Re : De retour?
« le: mercredi 09 mai 2018, 10:10:23 »
Bon retour.

J'ai lue quelques-unes de tes histoires et du coup je suis contente de me dire que je vais pouvoir lire la suite.

J'ai hâte de te lire en "live" !

Grosses bises !

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One Shot / Re : La proie idéale [PV : Alais Antonius]
« le: mercredi 02 mai 2018, 17:16:51 »
Je pousse un soupire de soulagement en entendant ma prof se montrer compréhensive. Même si je regrette un peu de la revoir remettre de l'ordre dans ses vêtement, je suis en revanche surprise de la voir écrire quelque-chose sur un bout de papier et le glisser rien de moins que dans mon décolleté.

Ha oui quand même... On me l'avais encore jamais faite celle-là.

Je recueille le papier et y découvre effectivement une adresse griffonnée dans un quartier plutôt bien situé. Elle me précise que j'ai encore le choix, même si de ça j'en suis moins sûre. Mon grand-père est très cynique dans son genre et, pour cette situation, il aurait tendance à sortir sa maxime "le poisson a gobé trop profondément l’appât pour ne pas l'avaler". Et malgré l'avertissement de ma prof, je sais pertinemment que ma curiosité a été trop fortement sollicitée pour que je reste sur ma faim.

"Plus jamais les choses ne seront comme avant..." Voilà un discours qui fait un peu cliché, mais d'un autre côté...

Je sens dans mon ventre ce nœud qui se fait sentir quand le stress et l'incertitude m'étreignent. Je sens jusqu'au plus profond de moi que ce n'est pas une blague, si je viens ça risque bien de changer mon point de vue sur beaucoup de sujets pour longtemps, si ce n'est pas à jamais... Le premier étant déjà ma certitude que la prédation sexuelle des profs sur les élèves ça n'arrive qu'aux autres. Pour la première fois de ma vie, il m'arrive quelque-chose que je qualifierais d'anormal.

Bien sûr, j'entends déjà d'ici les mauvaises langues répliquer. "Elle a la moitié de sa famille qui est originaire d'un monde parallèle, c'est pas déjà anormal ça ?" Sauf que j'ai toujours grandi avec ça et même aujourd'hui je ne parviens pas à considérer ma situation comme extraordinaire. Mon grand-père a ses affaires de son côté et mes parents avaient les leurs de leur côté. Je suis toujours passée d'un monde à l'autre sans que rien ne vienne déranger ma routine et je n'ai jamais rien eu à faire d'extraordinaire. Même apprendre à gérer le domaine ne sort pas de l'ordinaire à mes yeux par rapport à passer ma journée en classe.

Mais là... Là non seulement on vient de me faire une proposition. Une proposition sexuelle qui plus est ! Moi qui ai passé ma vie sentimentale seule devant mon écran et depuis quelques années devant ma caméra, me voici face à une vraie personne. Une personne qui m'a ouvert son cœur, et m'a dévoilé quelque-chose que personne ne doit probablement savoir à part moi dans la classe.

Ça me donne vraiment l'impression d'être très spéciale et d'être en danger aussi. En danger de quoi ? Ça par contre je n'arrive pas à le définir. Même lorsque je quitte la salle sous l’œil attentif de madame Charlie, je n'ose rien dire. Une partie de moi reste méfiante, après tout, pour quelle raison vas-t-on agiter ses bijoux de famille sous le nez d'une élève si ce n'est parce qu'on essaie de se la faire ? Je bloque avec cette partie de la réflexion et alors que je rentre au dortoirs je ne peux pas m'empêcher de retourner la question dans tous les sens, me torturant l'esprit.

Y aller ? Ne pas y aller ? Si j'y vais, que va-t-il se passer ? Peut-être rien ? Mais vu la tournure qu'ont pris les choses dans une salle de classe, dans une résidence privée, loin des yeux et des oreilles indiscrètes, les chances pour qu'il ne se passe rien sont presque ridicules.

Il faut que je reste lucide, si j'y vais il y a 99,999% de chances que je finisse avec ma prof entre les cuisses.

Plus j'y pense, moins l'idée me dérange. Oh certes, elle est bien plus âgée que moi, mais elle n'en demeure pas moins sexy as hell, comme disent les anglais. Et puis, ce paquet...

Brrr... Songe-je en frisonnant. Il doit être au moins aussi gros que mes plus gros sextoys une fois dressé ! Et pourtant j'en ai qui ont des tailles déjà bien exagérées !

Je me pose sur ma chaise de bureau, toujours plongée dans mes pensées. Je continue à peser le pour et le contre toujours incertaine. La boule dans mon ventre est remontée dans ma gorge et je n'arrête pas d'avaler nerveusement en pensant. Je tapote du pied par-terre en laissant l'orage de mes pensées dériver d'un extrême à l'autre. La voix de la raison voudrais que je ne donne pas suite à cette proposition, voir même que j'aille tout droit chez les autorité pour dénoncer un comportement inapproprié de la part d'une enseignante. Mais à côté, mes envies me poussent à tenter cette expérience, à y aller et découvrir ce que ça fait de ne pas être seule pour se satisfaire. Découvrir de nouvelles sensations, de nouveaux horizons.

Je finis par prendre une décision et c'est celle d'aller voir ma prof. Ensuite, advienne que pourra !

Je me dépêche ensuite de virer mon sailor fuku pour passer sous la douche. Je veux être impeccable pour elle ! Tout y passe, douche, shampoing, épilation, rasage, coiffure et même une toute petite pointe de maquillage sans oublier le parfum. Je passe ensuite par mon armoire. Au début je m'apprête à enfiler des dessous classiques, mais je m’interrompt en plein ouvrage. Je ne suis pas en train de me préparer à sortir voir un film, je suis en train de me préparer à aller voir une potentielle amante ! Je dois m'habiller avec quelque-chose de plus adapté qu'un simple soutif et culotte en coton.

Je range les premiers sous-vêtement que j'avais saisi et fini par opter pour une fine lingerie blanche que j'enfile sous mes habits de ville classiques, ma robe et mes bas qui pour le coup sont blanc plutôt que sombre comme d'habitude. Je passe un temps interminable à refaire ma coupe de cheveux avant de finalement prendre mon sac et me diriger vers la sortie. Je suis tellement pressée de partir que je ne réalise que dans le bus que j'ai oublié de prendre les capotes qui étaient pourtant dans le tiroir de ma table de chevet. Je n'en utilise jamais avec mes jouets, mais je ne vais pas pour jouer avec des bites en plastique cette fois. Cette fois c'est une vraie qui m'attends au bout du voyage. Un vrai sexe masculin absolument démesuré à la hauteur de mes fantasmes les plus fous.

Je suis tellement nerveuse et excitée que je ne tiens pas en place sur le siège de mon bus. J'ai l’impression que le trajet dure mille ans au bas mot ! Sans compter qu'il me faut encore marcher un petit moment pour finalement trouver l'adresse en question. Je suis presque deçue car le logement n'a rien de particulièrement extravagant. Oh, on sent qu'il coûte cher, mais c'est sans plus. Chic mais presque trop discret.

Je toque finalement à la porte. Le soirée est encore très jeune et seuls les kamis savent ce qui m'attends. Pour ma part, je serre compulsivement les fesses !

Quand la porte s'ouvre, je suis si surprise que je mon esprit freeze instantanément en voyant la tenue de ma prof. Plus révélatrice que ça, tu meurs !

Le seul stade au-dessus serait qu'elle se promène toute nue !

- Heu... Bonsoir madame... Dis-je un peu empruntée avant d'entrer rapidement pour lui permettre de fermer la porte avant que quelqu'un ne puisse voir ça. Vous ouvrez souvent aux gens dans cette tenue ? Rougis-je en la questionnant d'une petite voix gênée, à la fois choquée et excitée par la manière dont je l'ai trouvée en arrivant. Et si j'avais été le facteur ou un agent de police ? Demande-je en retirant mes chaussures dans l'entrée.

Mais en même temps je ne peux pas m'empêcher de promener mes yeux sur les courbes plus que voluptueuses de cette femme. Dans cet accoutrement, elle est une invitation vivante à la tentation, un portrait de luxure presque caricatural.

Tiens ? Ça ne sent pas la nourriture ? Découvre-je alors que mon nez est caressé par de douces arômes et que mon ventre se met à gargouiller doucement. Je crois bien que j'ai oublié de manger avant de partir... Quelle idiote...

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One Shot / Re : Duo derrière la Webcam [Alaïs]-[Magdalena]
« le: mardi 01 mai 2018, 14:33:49 »
J'écoute très attentivement les explications de Marc. Je n'ai jamais tenté le fist, je n'ai même pas de gode en forme de poing pour réellement essayer, pourtant j'en ai de bonnes tailles. Mais l'idée me semble quand même intéressante. Surtout, je me sens à nouveau suffisamment excitée pour vouloir tenter un truc.

- Déjà un pour commencer, ce serait pas mal... Commente-je un peu amusée. Tu es un peu rapide en besogne en proposant les deux à la fois Marc. J'ai déjà fait des doubles-pénétrations, mais ça ne veut pas dire que je commence par ça.

J'essaie de me pencher un peu plus pour qu'il voie mieux mon entrejambe.

- Par contre, l'eau est un mauvais lubrifiant... Dis-je en parlant d'expérience personnelle. Si tu veux un truc qui fonctionne pas mal, j'ai du lubrifiant à base de silicone pour ce genre de choses dans mon sac.

Je le laisse aller chercher le lubrifiant pendant que je l'attends en éteignant la douche. Il fait encore bien assez chaud dans la cabine pour nous permettre d'y rester nu sans forcément faire fonctionner la douche. Mais le point qui m'intéresse le plus c'est surtout d'éviter que le jet d'eau ne rince le lubrifiant pendant l'acte. Mine de rien ce n'est pas gratuit comme produit. Et je souhait avant tout éviter les irritation vaginale pour les jours à venir.

Quand il revient je lui souris et agite mon popotin.

- Par voie vaginale s'il-te-plaît. Si ça se passe mal je tiens à ne pas être incontinente plusieurs jours...

Je reste ensuite le plus immobile possible et attends ce qui va suivre.

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