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Messages - Asuka Kahori

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Centre-ville de Seikusu / Re : Invocation démoniaque [Desmina]
« le: mardi 03 avril 2018, 01:09:46 »
J’aurais bien voulu satisfaire sa curiosité, en lui disant que, somme toute, je n’avais quand même pas englouti tant de queues que ça ! Je les masturbais plutôt, moi, et, même si j’avais déjà posé mes lèvres sur des queues, je n’en avais jamais sucé comme ça. Généralement, mes amants étaient dans un tel état qu’il suffisait à peine que j’approche le bout de mes lèvres sur leur membre pour qu’ils relâchent la purée. Ils croyaient tous que je recrachais ensuite leur sperme, et je me gardais bien de leur dire que, en réalité… Je le buvais. C’était un truc que je ne m’expliquais pas, car… Eh bien, ce n’était pas bon ! Mais c’était un peu comme le Parodontax, ce dentifrice de compét’ recommandé par les dentistes. La première fois qu’on s’en foutait sur les dents, on avait envie de vomir, tellement le dentifrice était infect… Puis, après une bonne dizaine de fois, on se faisait au goût. Moi et le sperme, c’était pareil. Tout comme l’odeur. Un phallus, ça puait. Quand j’abaissais la culotte de mes amants, je reniflais cette odeur, la trouvant étrangement attirante, alors même qu’elle me révulsait. À la base, je buvais le sperme pour qu’il n’y ait aucune trace, et aussi par curiosité un peu malsaine… Maintenant, j’aimais le boire. De ce que j’avais cru comprendre, ce n’était pas dangereux pour la santé, même si, en ce qui concerne le sperme démoniaque, je n’étais pas sûre que mes informations glanées sur Internet s’appliquent toujours… Mais c’était ma Maîtresse ! Et je devais la faire jouir ! Il y avait tout simplement trop longtemps que Maîtresse Desmina me narguait, et je m’efforçais donc à la sucer convenablement.

Convenablement… Je n’avais surtout jamais été aussi loin dans une fellation. Comme dit, je n’avais toujours fait que tremper mes lèvres, mes amants se relâchaient systématiquement. Mais là, la tâche était plus ardue. Non seulement Maîtresse Desmina était bien plus endurante que des lycéens, mais elle disposait aussi de magie, et j’étais sûre qu’elle devait s’en servir pour retenir ses orgasmes ! Je n’avais aucune preuve, mais… J’en étais sûre, tout simplement ! Toujours est-il que je devais donc me surpasser. Ma bouche filait donc, et j’essayai, tant bien que mal, de l’enfoncer le plus loin possible. Une tâche ardue, car c’était comme se mettre des doigts dans la bouche. Le manque d’air subit faisait que le corps protestait, donnant une sensation de haut-le-cœur, d’étouffement, et, finalement, de régurgitation.

Et, tout de même, je n’allais quand même pas vomir sur la queue de ma Maîtresse…

Je m’efforçai donc d’adapter mon rythme, tout en crispant mes mains sur ses cuisses. Une belle peau tendre, douce, ferme, que je massais nerveusement, quand j’y pensais. Je songeais alors à mes mains, et je fis même l’effort d’en déplacer une pour caresser ses testicules. Des boules flasques, molles, qui remuèrent entre mes doigts, tandis que tout le corps de ma Maîtresse semblait se crisper sur place. Oh, j’adorais ça ! Je levai les yeux pour la regarder… Oui, ma Maîtresse ! Si belle ! Si heureuse ! Elle semblait ravie de moi, réveillant toutes mes pulsions masochistes et de soumission. Comme j’aimais ça ! Je me visualisai la scène comme un spectateur extérieur, moi plongée entre les jambes rouges de ma Maîtresse, elle se tortillant sur mon fauteuil… Oh, j’avais chaud entre les cuisses, j’avais envie de me caresser, mais je me concentrai sur elle, sur son plaisir… Non pas tant parce qu’elle avait menacé de me manger, mais parce que je voulais qu’elle me considère comme une bonne esclave !

« Hmmm… »

Soupirant longuement, je continuai mes efforts. Ma langue remontait sur ce mandrin, un gros chibre tendu, plus épais que tout ce que j’avais pu voir. Elle m’étouffait parfois, me faisant couiner, car j’essayai vraiment d’être la meilleure possible pour elle. Oh, je ne doutais pas qu’il me faudrait encore du temps et de la pratique, mais… Enfin, j’estimai m’en sortir plutôt bien ! Et, tandis que je m’appliquai, les joues rougies, je la sentis finalement…

Quelque chose éclata dans ma bouche, et je sursautai, manquant de peu de mordre son sexe, mes dents glissant le long de sa verge. Je sursautai donc sur place, et fermai les yeux, pinçant sa chair avec mes doigts, sentant Maîtresse Desmina jouir, et jouir, et jouir encore, jouir sans contrainte… Elle s’abandonna en moi, une immense vague de plaisir et de sperme qui explosa dans ma bouche, filant dans ma gorge. Mes joues se gonflèrent comme un hamster tandis que j’essayai d’avaler ce qu’elle crachait, afin que le surplus ne déborde pas de mes lèvres.

*Est-ce possible de jouir autant ?* songeais-je, un peu surprise.

Elle continua à se relâcher, pendant une bonne minute, et, alors même que je la pensais calmer, j’écarquillai les yeux en la sentant encore jouir ! Pas possible ! C’était… C’était surréaliste ! Elle se vida encore en moi, s’abandonnant longuement, se relâchant dans la joie et le stupre, me bourrant la gueule avec son sperme. Elle se calma ensuite, et je conservai encore sa queue en moi pendant quelques secondes, avant qu’elle ne me donne l’ordre de tout nettoyer.

Silencieuse, car la bouche pleine, je relevai la tête, ce qui lui permit de voir que j’avais effectivement du sperme plein la bouche. Je l’avalai alors lentement, provoquant des bruits de déglutition, tout en fermant les yeux, avant de les rouvrir. Ma bouche s’ouvrit alors, et je repris ma respiration. La queue de Maîtresse avait effectivement encore des traces de sperme ici et là. Je la regardai brièvement, puis me penchai en avant, et aventura ma langue sur sa queue poisseuse, recouverte de ma salive, léchant cette dernière.

« Hmmm… La queue de Maîtresse est… Est fabuleuse, haaa… » fis-je, tout en continuant à la nettoyer.

Il y avait clairement eu, ce soir, un point de non-retour. J’avais sombré à pieds joints dans la luxure et le stupre, et le pire, c’est que… J’en redemandai encore !

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Centre-ville de Seikusu / Re : Invocation démoniaque [Desmina]
« le: dimanche 25 mars 2018, 21:04:36 »
Honnêtement, je n’en menais vraiment pas large. J’étais… Comme transcendée. Ce n’était plus vraiment moi, Asuka Kahori, jeune lycéenne du lycée Mishima, studieuse et consciencieuse, qui avait comme hobby le kinbaku, qui agissait. Une autre femme avait pris possession de mon corps, d’autres envies m’habitaient. J’étais une perverse, une femme qui venait de perdre sa virginité après avoir été baisée sans ménagement par une démone vicieuse et membrée. Sa grosse queue m’avait perforé sans difficulté, sans ménagement, et elle m’avait transporté de plaisir, m’envoyant dans un autre monde, me faisant découvrir des situations totalement inattendues, exquises et jouissives. Oui, j’adorais ça ! J’adorais être là, entre ses cuisses, à lui astiquer le poireau avec mes petites lèvres de salope vicieuse. Plus rien ne me retenait, plus rien ne me calmait, je n’étais plus qu’un atome de perversion et de sexe. J’aimais ça, et j’en voulais plus, infiniment plus ! Je me dandinai donc sur place, remuant légèrement de gauche à droite. Honnêtement, sucer cette queue m’excitait au plus haut point, et j’étais de plus en plus frustrée de ne pouvoir user mes mains. J’avais beau être vierge avant de rencontrer ma Maîtresse, j’avais déjà masturbé des queues, et même fait des fellations. Et il s’avérait que les garçons étaient autant friands de mes lèvres que moi de leur queue tendue. J’aimais les faire jouir, j’aimais sentir leur corps se relâcher sous mes assauts… Mais là, je sentais bien que la résistance de ma Maîtresse était surnaturelle. Vu l’épaisseur et la raideur de sa trique, et la manière dont je m’affalais dessus avec ma bouche, elle aurait dû jouir depuis bien longtemps !

Comment faisait-elle pour résister ? Pour me résister ? Je grognais sur place, un peu frustrée, et poursuivis encore, avant de l’entendre me narguer, se moquer de moi. Je rougis donc, gênée. J’avais sincèrement envie de la faire jouir, parce que, dans le cas inverse, outre son courroux, je redoutais surtout… Qu’elle ne me quitte. Oui ? une perspective aurait théoriquement dû me faire bondir de joie, mais, maintenant que j’avais enfin une Maîtresse digne de ce nom, je ne me voyais pas la quitter si facilement. J’avais encore très envie de jouer avec elle, et je protestai donc :

« Maîtresse, sans mes mains, c’est difficile… »

Mes timides protestations furent entendues, car je sentis enfin les liens enserrant mes poignets se relâcher, puis le cordage tomba au sol. Soupirant lentement en retrouvant l’usage de mes membres, je fis craquer mes doigts, et entendis Maîtresse Desmina menacer de me punir si je n’arrivais pas à la faire jouir. Je me pinçais les lèvres, et ne pus que m’incliner, devant bien constater mon incapacité  faire jouir ma Maîtresse.

« Pa… Pardon, Maîtresse, je… La mauvaise esclave que je suis va se rattraper… »

C’est tout ce que je pouvais faire, étant bien loin de me douter que Maîtresse Desmina trichait. Me pinçant les lèvres, je passai donc aux choses sérieuses, venant serrer la base de sa queue avec mes mains, avant de retourner pomper son dard. Je m’appliquai donc, et déplaçai ensuite mes mains, venant caresser ses bourses, les soupesant entre mes doigts, salivant à ce contact.

« Hmmm… »

Je respirai par le nez, m’efforçant de ne jamais rompre cette fellation, afin d’amener, enfin, ma Maîtresse au plaisir suprême ! En conséquence, je multipliai avec joie les gorges profondes, adorant sentir sa grosse queue me remplir la bouche !

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Centre-ville de Seikusu / Re : Invocation démoniaque [Desmina]
« le: lundi 19 mars 2018, 00:56:03 »
Là, je prenais franchement mon pied, comme jamais auparavant. Il fallait le dire clairement, afin de ne laisser aucun doute : on ne m’avait jamais baisé comme ça, jamais avec une telle intensité, jamais avec une telle énergie. En fait… Ben, on ne m’avait jamais baisé tout court ! Mais, même en sachant ça, j’étais convaincue qu’aucun amant ne serait plus redoutable et plus énergique que cette femme ! J’avais déjà fait jouir des hommes et des femmes, et ils n’avaient pas clairement l’endurance de Maîtresse Desmina. L’idée d’être l’esclave sexuelle d’une démone ne manquait pas de me stimuler, pour être honnête. J’étais partagée entre la peur et l’excitation. Si, au début, la peur dominait en moi, maintenant, et sans aucun doute possible, c’était clairement l’excitation. Quel pied ! Franchement, c’était incroyablement bon de la sentir me défoncer le cul. Oh oui, oui, bien sûr, j’avais mal, sacrément mal, même.  J’avais l’impression qu’on était en train de me déchirer le cul, qu’on avait mis une sorte de pétard en moi, et que j’étais éventrée en deux, ouverte comme une sorte d’oie qu’on allait fourrer ensuite. Cette femme me défonçait ! Et je n’aurais jamais cru que ça puisse être… Aussi bon !

« Hnnnn… »

Nerveusement, minablement, je tentais de lécher ce plug, jusqu’à gémir en sentant ma Maîtresse l’enfoncer dans ma bouche. Mes joues étaient rouges comme les rebords d’une tomate, et je me dandinai sur place, nue, sans défense, mains serrées dans mon dos par son harnais. Je gémis de plus bel en sentant l’autre main de ma Maîtresse tirer sur la chaînette reliant mes tétons, m’arrachant un couinement, néanmoins étouffé par le plug niché en moi.

« Gnnnn… Mmmhmm… »

Damn, damn ! J’étais un véritable objet, soumis au bon vouloir de ma Maîtresse, et… C’était bon ! J’avais bien conscience que je me répétais, mais, vu mon état, je n’étais pas vraiment en situation d’inventer des synonymes. C’était exquis, voilà ! Et… Jouissif. En parlant de ça, d’ailleurs, je sentais encore mon corps se contracter, mes muscles se resserrer, la vague me saisir. Tout remontait en moi, tout se noyait, s’aliénait. Le pouvoir énorme du sexe, c’était sa capacité à oblitérer votre conscience. Et là, c’était ce que je ressentais. Mon corps se relâcha joyeusement, et j’eus donc un nouvel orgasme. Le combientième ? J’avais perdu le compte !

Je sentis alors Maîtresse Desmina se retirer de mon corps, et me mis à déglutir lentement. Elle s’écarta, et je tombais au sol, sans l’usage de mes mains. Ma bave coulait sur la moquette, mon cul relevé, la mouille coulant sur le sol, et je me redressai tant bien que mal, voyant alors ma Maîtresse s’asseoir sur un fauteuil face à moi. Jambes écartées, elle me faisait voir sa magnifique verge rouge, bien dressée, et je déglutis, constatant qu’elle n’avait toujours pas joui, et qu’elle voulait que j’intervienne, que je fasse preuve d’ingéniosité et de créativité… Avec mes mains immobilisées ! Néanmoins, je savais très bien que, si j’en faisais la remarque, elle trouverait encore une raison de me punir.

« Maî-Maîtresse… »

Je rampais lamentablement, usant de mes genoux, vers elle. Autant dire que c’était difficile, puisque je ne pouvais même pas avancer à quatre pattes. Dans l’idéal, j’aurais bien voulu me relever pour m’empaler sur la queue de ma Maîtresse, mais… Honnêtement, vu ma position, et l’emplacement de mes bras, la tâche était tout simplement impossible ! Dès lors, plutôt que de me risquer à faire n’importe quoi, je me rapprochais, et mon visage se retrouva à hauteur du sexe de la femme.

Là, sans plus attendre, et bien décidée à lui montrer que j’étais une esclave douée, j’enfournai ce membre dans ma bouche, et commençai énergiquement à le pomper. Elle allait jouir ! Elle allait jouir, je m’en faisais la promesse, et je faisais tout en ce sens !

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Centre-ville de Seikusu / Re : Invocation démoniaque [Desmina]
« le: lundi 12 mars 2018, 01:09:17 »
Comment pouvais-je lutter contre ça, moi ? Et pourquoi, d’ailleurs, aurais-je envie de lutter ? Certes, c’était une démone. Elle était cruelle, et avait menacé au moins quinze fois, soit de me tuer, soit de me manger, soit de me dévorer, soit de m’envoyer en Enfer... Une perspective peu alléchante, en réalité, mais, finalement, elle avait finalement choisi un autre programme. J’ignorais totalement comment cette femme avait pu se doter d’une telle verge, comment elle faisait pour me labourer avec, mais... Damn, que c’était bon ! Elle me défonçait la chatte sans ménagement, et, tandis que je me tortillai sur place, je la vis approcher de mon corps un objet. Couinant encore, ce maudit gag ball m’empêchant de parler, je sentis des pinces roses se serrer sur mes tétons, et gémis à nouveau. Je disposai d’instruments de ce genre, que j’avais déjà utilisé sur certains partenaires. Hey ! Il ne fallait pas croire que, même si j’étais vierge, j’étais une jeune ingénue, naïve et innocente en la matière ! C’était en réalité tout l’inverse, et ça, je suppose qu’on avait maintenant dû bien le comprendre. Dieu, que j’aimais ça ! L’intensité avec laquelle elle me prenait, la puissance de ses coups de reins... Je me tortillai donc sur place, et, quand elle me retira enfin l’insupportable boule, ma salive jaillit de ma bouche, et Maîtresse Desmina put alors, sans doute avec plaisir, entendre son esclave se mettre à couiner, tout en gesticulant sur place.

« Hmmmm... Maî-Maîtresse, haaaa... !! »

Je ne réagissais plus logiquement, je laissai mes pulsions me guider totalement, tout simplement. Et là, mon corps me disait instinctivement de suivre cette femme, de lui obéir, de se laisser bercer par elle, de goûter à l’intensité de son corps, à l’énergie furieuse de ses bourrades. La manière dont elle me baisait... Tout ça était magique, tout simplement ! Ouais, magique ! Une démone rouge avec une queue qui me défonçait mon petit minou ! Je la sentais jouer avec la chaînette dorée, tirant sur mes seins, et continuai à me dandiner sur place.

Dans ces conditions, un nouvel orgasme me traversa bien vite. J’étais surexcitée, plus chaude que jamais. Je venais de perdre ma virginité ! J’aurais dû en faire une fête, mais Maîtresse Desmina me baisait tellement que j’étais bien incapable de réfléchir à quoi que ce soit. Je me contentais de la laisser me prendre, heureuse d’avoir rencontré une femme comme ça. Quand je jouis, ce fut en effet cette pensée qui me traversa : j’étais heureuse. Heureuse d’être avec une démone... Je devais commencer à péter les plombs, non ? Enfin, dans tous les cas, maîtresse Desmina était loin d’en avoir fini avec moi !

Après mon nouvel orgasme, elle me retourna, et approcha sa queue de mes fesses. Je me mis à rougir, et, même si j’étais dans un état très euphorique, en sentant la femme retirer mon plug, et approcher sa grosse queue, je secouai la tête, protestant vainement.

« Maî-Maîtresse, n-non, je... »

Je ne pus rien achever de plus, car la queue de Maîtresse Desmina s’enfonça en moi, et là... Ce n’était clairement pas le même calibre que le plug ! Une immense vague me traversa, et je me mis à hurler, poussant un long cri de plaisir et de douleur en sentant la trique de ma Maîtresse me labourer. Me tortillant sur place, je hurlai encore, avant de sentir la douleur éclater en moi. Parallèlement, les doigts de ma Maîtresse vinrent titiller mes cuisses, me faisant doucement soupirer. Je fermai alors les yeux, tentant de me faire à ce gros membre labourant des parois anales bien trop petites pour accepter un tel membre. Pourtant, la magie de la biologie faisait que la queue de ma Maîtresse, petit à petit, s’enfonçait en moi.

Devant mon nez, elle brandissait le plug, mais je devais la nettoyer de bien piètre manière. Tremblant sur place, la sueur coulant le long de mes joues, j’approchai lentement mes lèvres, et titillai ce membre, glissant nerveusement ma langue dessus, le léchant maladroitement... En même temps, il fallait tout de même me comprendre, on était en train de m’enculer avec force ! Comment étais-je supposée lutter contre ça, moi ? C’était... C’était trop bon, trop intense, trop... Trop tout, quoi ! J’étais sa chienne, et j’adorais ça, tout simplement !

35
Centre-ville de Seikusu / Re : Invocation démoniaque [Desmina]
« le: lundi 05 mars 2018, 00:59:17 »
Ça allait venir ! Je n’arrivais pas à y croire! J’allais perdre ma virginité ici, de manière... Totalement imprévue ! Enfin, c’était quand même ma virginité, quoi ! J’avais longuement réfléchi à comment la perdre, à qui l’offrir, et je n’avais jamais trouvé personne digne d’intérêt... Ou peut-être que j’appréhendais ce moment ? Mais, en tout cas, je n’aurais imaginé que mon hymen puisse être ôté par une démone rouge avec une grosse queue ! Pourtant, c’était bien ce qui se passait ! Après mon nouvel orgasme, et alors que j’étais toujours surexcitée, la bouche pleine de la cyprine de Maîtresse Desmina, celle-ci me renversa sur le sol. Elle me narguait, elle se moquait de moi, elle m’insultait, mais, loin de me faire du mal, chacun de ses mots m’excitait. Je n’étais plus moi-même, et elle avait raison. J’avais beau maîtrisé le kinbaku, fondamentalement, j’étais une chienne en chaleur attendant son Maître... Ou sa Maîtresse, en l’occurrence ! Somme toute, je me faisais plutôt bien à l’idée d’être l’amante sexuelle et le sex toy d’une démone ! Dans le fond, je redoutais toujours qu’elle ne cherche à me dévorer, ou à voler mon âme, mais, quand je vis un phallus se dresser devant moi, je le fixai, yeux écarquillés.

Instinctivement, je secouai négativement la tête, tout en mouillant férocement. Mes joues avaient bien rougi, et je salivai sur mon gag ball. Évidemment, je ne voulais pas ! C’est ce que je voulais dire, mais, en vrai, tout mon corps était en chaleur... Et, quand je sentis le bout de cette grosse queue caresser mes lèvres intimes, un gémissement ténu s’échappa de mes lèvres, ma tête s’appuyant en arrière sur le sol.

« Hmmm... !! »

J’allais donc perdre ma virginité dans ma chambre... La tête abaissée, je frémis en voyant l’un de mes ours en peluche. Je déplaçai encore ma tête, et vis la belle démone me pénétrer. Mes yeux se fermèrent, et je poussai un hurlement, étouffé par l’appareil sur mes lèvres. Comment pouvais-je dire quoi que ce soit ? Elle le savait, et elle se moquait de moi ! Elle me narguait, tout simplement !

« HMMMM... !! »

En vrai... Je crois bien que, en perdant mon hymen, je venais d’atteindre un nouvel orgasme ! Mais qu’est-ce qui m’arrivait ? En tout cas, plus Maîtresse Desmina me pénétrait, et plus mon corps sembla se détendre, se relâcher... Impossible de lutter, je succombai doucement à un plaisir incroyable, ma mouille accompagnant mon sang virginal le long de la puissante queue de Maîtresse Desmina. J’ignorais comment tout ça était possible, comment une démone hermaphrodite pouvait être en train de me baiser dans ma chambre, mais, tout à fait entre nous... Si tout ça était un rêve, alors je voudrais ne jamais avoir à me réveiller !

Même mes gémissements n’exprimaient plus ma peur ou la douleur, seulement un plaisir des plus profonds, des plus incroyables... J’adorais tout ce que je vivais ici ! Si j’avais encore des doutes, chaque coup de reins de ma Maîtresse suffisait à me les balayer ! Je rougissais de joie, je soupirais de plaisir... L’extase parfaite, tout simplement !

Et Dieu, que c’était bon...

36
Centre-ville de Seikusu / Re : Invocation démoniaque [Desmina]
« le: lundi 26 février 2018, 00:53:47 »
Est-ce que j’avais eu envie de jouir ? Non... Enfin, si ! Mais... Disons que ce n’était pas le genre de trucs qu’on pouvait retenir, quoi... J’étais encore une pucelle, moi ! Alors, forcément, je m’emballais très vite, surtout que j’avais déjà pris l’habitude d’attacher des partenaires. Et, à chaque fois que je me livrais à ce genre de prestations, il y avait toujours un moment où la scène m’excitait tellement que je m’isolais pendant quelques minutes, délaissant mes proies pour pouvoir me masturber copieusement, et revenir ensuite avec l’esprit plus clair. Ici, j’étais face à une belle démone, cruelle et sauvage, mais je commençais à comprendre qu’elle ne voulait pas vraiment me tuer, juste... Me faire peur. Ou peut-être que j’étais complètement folle, mais elle avait déjà menacé trois ou quatre fois de me manger toute crue, et elle n’en avait rien fait. Partant de là, je ne pouvais que considérer qu’elle me narguait, et qu’elle voulait... Bon, en vrai, j’ignorais ce qu’elle me voulait ! J’avais totalement merdé sur ce coup en invoquant cette folle, et, tout ce que je voulais, c’était la ramener chez elle. Ceci dit... Eh bien, si j’en croyais ma sainte expérience des livres et des séries télévisées, les démons étaient attirés par notre monde, parce qu’il était plus agréable que le leur. Qui sait ? Peut-être qu’elle voulait faire de moi sa favorite... Certes, c’était dément, mais, honnêtement, je n’avais jamais vraiment eu l’âme d’une Chrétienne, et, si ça pouvait m’éviter de finir dévorée par un Troll... Et puis, eh bien, toute proportion gardée, il fallait reconnaître que cette femme, avec son fort caractère, et sa beauté surnaturelle, n’était pas dénuée de qualités pour me plaire.

Desmina me souleva alors, s’énervant après mon orgasme... Genre ! Ouais, genre elle s’attendait à ce que je tienne ! Je savais très bien qu’elle ne cherchait qu’une prétexte, et moi, je fonçais donc tête baissée dans son piège, m’égosillant :

« J’ai pas fait exprès, Maîtresse, je... Pitié, ne me punissez pas, je voulais pas, je vous jure, c’est vous qui êtes trop belle, Maîtresse ! »

Autant parler à un mur, bien évidemment. La femme me souleva comme un vulgaire sac de patates, et me jeta sur le lit, sans ménagement, avant de me gifler sévèrement. Tudieu, quelle poigne !

« Haaa... Haaaa... !! »

Je ne pouvais guère que hurler à chaque coup de la femme, et je me dandinai sur place, reprenant ma respiration. Elle continuait à m’insulter, à me provoquer, à me narguer, me mettant en émoi, échauffant doucement mon corps. Une bulle de chaleur grossissait en moi, se diluant dans tout mon corps. En fait, j’aimais qu’elle me parle comme ça, mais je jouais mon rôle. Me redressant légèrement, donc en étant à quatre pattes sur mon lit, près de mes peluches, je tournai ma tête vers elle pour protester :

« Maîtresse, noon... Vous me faites mal, haaa... !! »

Maîtresse Desmina continua ensuite à jouer avec moi, usant de magie pour donner à notre séance un volet qui allait clairement m’exciter encore plus : des cordes ! Des nœuds ! Du kinbaku ! Je frissonnai en la sentant serrer mes membres, et me laissai volontiers faire. Je doutais que Maîtresse Desmina s’y connaisse en kinbaku aussi bien que moi, mais elle réussit proprement à m’attacher, usant de magie. Je me retrouvais ainsi, toujours sur mon lit, avec les bras liés dans mon dos, et, alors que je continuai à respirer lourdement, me mis à couiner en sentant un gag ball sur ma bouche, m’empêchant de parler.

La démone se déplaça ensuite. Devant moi, je pouvais voir ma peluche Pikachu, ainsi qu’une peluche ronde en forme de visage de chat, que j’avais depuis mon enfance, un porte-bonheur... Autant dire que mes fidèles alliés nocturnes allaient m’être totalement inutiles, ici, face à cette femme ! Me narguant encore, Maîtresse Desmina ordonna que je la supplie...

« Hnnn... Gnnnn... !! »

Sérieusement ?! Comment étais-je supposée faire ça, moi ? Je ne pouvais que la laisser faire, et, quand elle approcha l’œuf vibrant, je couinai encore. Mes joues étaient toutes rouges, les cordes crissaient lentement sous mes mouvements erratiques, et ma tête filait d’avant en arrière, suivant les mouvements de cet objet. Je ne pouvais guère faire grand-chose d’autre, et je laissai donc le plaisir m’envahir, mouillant mes draps.

« Hmm-hmmm... »

Impossible de me retenir ! Et, tandis que Maîtresse Desmina continuait à jouer avec moi, je sentais progressivement le plaisir monter dans mon corps. Je l’observai brièvement, clignant encore des yeux, avant de sentir le plaisir atteindre le point névralgique. Mes dents mordillèrent mon gag ball, et je fermai les yeux en couinant encore...

« HNNNNNNNN... !! »

Puis je me mis à jouir, tout simplement...

Encore.

37
Centre-ville de Seikusu / Re : Invocation démoniaque [Desmina]
« le: lundi 19 février 2018, 01:19:01 »
Comment arrivais-je donc à être excitée, moi ? J’étais avec une démone ! Une femme qui n’avait pas hésité à faire flamber par magie mes vêtements, menaçait une fois sur deux de me manger, et était en train de... De me violer ! Oui, ce n’était rien de plus que ça ! Elle me violait sur place, me serrant contre ma fenêtre, enfonçant un plug anal dans mes fesses, me faisant lourdement gémir. J’avais peur, j’étais même terrorisée, mais je ne pouvais pas non plus nier que cette scène m’excitait fortement. Somme toute, il fallait avouer que j’aimais bien les femmes fortes. J’avais beau attacher mes partenaires et les torturer sexuellement pendant des heures, fondamentalement, je restais une jeune fille vierge, en quête d’un Maître ou d’une Maîtresse. Et cette femme avait clairement toutes les qualités requises, outre le fait qu’elle souhaitait me dévorer. Je faisais donc avant, tout en me tortillant sur place, et en le sentant m’assaillir régulièrement.

Tout en couinant, je la sentis glisser ses doigts contre mes lèvres intimes. J’avais encore une fine toison de poils pubiens, et je sentis, en couinant, les doigts de Maîtresse Desmina glisser contre mon sexe, enfonçant en moi un œuf vibrant, avec une petite ficelle. Ma main se déplaça ensuite, et je maintenais l’appareil, avant de gémir en le sentant vibrer. Mes joues devinrent très rouges, tandis que Maîtresse Desmina me menaça de me punir si jamais je devais venir à jouir avant elle.

« Mais... Maîtresse, haaaa... !! »

Sérieusement ? Ne pas jouir avant elle ? Autant me demander l’impossible ! Je sentis d’ailleurs quelque chose dans mon dos, comme un bruissement, et, quand Maîtresse Desmina me retourna autoritairement, m’arrachant au passage quelques cris de douleur, je pus constater qu’elle était nue... Avec une magnifique peau rouge brillante, et une série de tatouages noirs. Je déglutis devant ce spectacle, qui ne dura quelques secondes... Puisque, juste après, Maîtresse Desmina me plaqua contre ses lèvres intimes, parfaitement épilées, elles.

« Hmmmm... !! »

Je couinais sur place, conservant ma main sur ma chatte, et léchai maladroitement son sexe, frottant mon visage sur son corps. Tout ça ne faisait que m’exciter encore plus, et, avec cette douleur qui remontait dans mes fesses... Sincèrement, c’était atroce ! Diable ! Je... Je ne contrôlais plus rien, et je la léchais comme une grosse nulle ! Je glissais ma langue sur ses lèvres intimes, parfois dedans, et mon autre main s’appuya sur son corps. Elle avait une peau ferme, mais très douce, et ce fut encore pire quand ma baladeuse main prit appui sur l’une de ses fesses. Je la pinçai, nerveusement, tout en couinant, mouillant encore, remuant nerveusement l’œuf vibrant avec mon autre main.

Fermant les yeux, je gémissais donc, enivrée par son odeur, par sa force, par la douleur qui pointait en moi, par le caractère extrêmement sensuel de la scène... Et puis, il fallait encore rappeler que j’étais vierge ! J’étais naturellement très excitée, et mes doigts, agissant d’eux-mêmes, continuaient à remuer de plus en plus vite. Ce qui, somme toute, m’amena finalement au point d’orgue de ma situation actuelle...

« Hnnnnn... !! »

Mes muscles se contractèrent, et, dans un énorme soupir, je me mis à jouir, me répandant le long de mes cuisses, incapable de me retenir, m’attendant à la punition de ma Maîtresse... Et, non seulement l’attendant, mais aussi la souhaitant... !

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Centre-ville de Seikusu / Re : Invocation démoniaque [Desmina]
« le: lundi 12 février 2018, 01:09:12 »
Je devais bien admettre que la peur ne me motivait plus vraiment... Ou, plutôt, qu’il n’y avait clairement pas juste ça. Cette fois, je sentais aussi, dans ma poitrine, une forte pointe d’excitation, comme un feu qui était en train de se diluer dans mon corps, de s’imprégner de mes muscles, et de se déverser dans ma chair. Et c’était grisant, si jouissif ! Habituellement, cette chaleur, je la ressentais en torturant mes clients, en les attachant dans des positions improbables, et en m’amusant du fait de les faire jouir. Mais là, j’étais dans une situation bien plus délicate. Pas de bondage, simplement de la domination, avec une femme forte et puissante, une superbe démone à la peau rouge et aux cheveux de feu. J’étais en train de coucher avec le Diable, pour ainsi dire... Et ça m’excitait fortement. Est-ce que ça ne faisait pas de moi une sorte de pécheresse ? Maîtresse Desmina me terrorisait, bien sûr, mais, tandis qu’elle parlait, et feignait de vouloir encore me menacer, mais moi, j’étais surtout en chaleur. Je ne le lui avais pas dit, mais j’étais toujours vierge, ce qui faisait que le sexe me rendait facilement toute chose.

Soudain, je sentis quelque chose forcer contre mes fesses, et me mis à furieusement rougir, tout en sentant l’un de mes plugs s’enfoncer rapidement dans mon fondement, maintenant que ce dernier était bien distendu, après le passage des doigts de la femme.

« Haaaa... Hmmmm... Maî-Maîtresse... !! »

Je couinai sur place, serrant encore mes mains sur la vitre, sentant le plug forcer le passage. La douleur éclata contre mes fesses, mais, loin d’être repoussante, cette dernière s’avéra au contraire être particulièrement jouissive. Le plaisir croissait en moi, et je couinai encore, alternant entre soupirs, gémissements, et supplications, tout en sentant les doigts pointus de Maîtresse Desmina s’approcher de mes lèvres intimes.

« Mmmhmmm... Maî-Maîtresse, haaaaa... Hnnnn... !! »

Ses doigts jouaient en moi, la femme m’écrasait dans le dos, m’enfermant dans un délicieux cocon de chaleur. Elle menaça soudain de me prendre mes « yeux », m’arrachant un léger soupir, comme une brusque pointe d’anxiété... Puis je me mis à mouiller contre ses doigts en sentant ma vue m’être enlevée par un bandeau noir. Aucun doute possible, maintenant, cette femme voulait que je sois son esclave ! Finalement, j’aurais presque ri de ma propre stupidité, mais je ne devais pas oublier que cette femme avait une sacrée poigne, qu’elle avait enflammé ma combinaison, et pouvais donc vraiment me tuer si j’avais je me mettais à faire n’importe quoi !

Me tortillant sur place, j’entendis alors Maîtresse Desmina me narguer, soutenant que bien des gens me voyaient. Elle réalisa que j’étais vierge, et je rougis donc, avant de lui répondre, la respiration emballée, mon corps se crispant sur place, mon cul savamment torturé, le corps en feu, avec une frustration croissante, qui explosait doucement en moi :

« Maî-Maîtresse, hmmm... Je... Je n’ai jamais trouvé un partenaire... Haaaa... Digne de me prendre ma... Ma virginité, hmm... Mais vous, Maîtresse... Je vous l’offre, hmmmm... Je veux être votre salope, Maîtresse, haaaa... Votre chienne que vous baiserez sans relâche ! Pitié, Maîtresse, baisez-moi, haaaa... !! Pre... Prenez ma virginité, hmmm... Faites de moi votre chose, haaaa, Maîtresse, hmmmm... !! »

J’avais sorti tout ce que je pensais, du fond du cœur, mon corps étant en véritable ébullition...

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Centre-ville de Seikusu / Re : Invocation démoniaque [Desmina]
« le: lundi 05 février 2018, 01:15:24 »
Je paniquais toujours, mais je devais bien reconnaître que cette peur était maintenant contrebalancée par autre chose. La démone me plaquait contre la fenêtre, m’écrasant de son corps moelleux et chaud, provoquant un puissant contrecoup avec la vitre, froide et dure, beaucoup moins moelleuse. Je me dandinais sur place, formant de la buée sur la vitre à chaque fois que mes respirations frénétiques s’accentuaient. Et, bien sûr, je couinais et je gémissais. N’importe qui aurait pu me voir, et, inconsciemment, cette situation devait sans doute m’exciter bien plus que ce que je pensais de prime abord. Là, honnêtement, j’avais juste peur qu’elle me plante ses dents dans le cou, m’égorge, ou me décapite... Mais, plus elle me giflait, et plus j’envisageais les autres détails, les remarques sous-jacentes à ses menaces, ses allusions sexuelles, ce genre de choses... Et là, ça tapait sur quelque chose en moi.

J’aimais le sexe, en fait. Ce n’était pas un crime de l’avouer, mais j’aimais le sexe d’une façon particulière. Enfin, j’aimais le sexe classique, mais j’aimais encore mieux quand il y avait... De la domination. Ma passion pour le kinbaku l’illustrait plutôt bien. Certes, je savais que le kinbaku était avant tout un art du corps plus qu’une perversion sexuelle, et c’était d’ailleurs comme ça que mon père l’envisageait... Mais moi, j’étais une fille du 21ème siècle, alors, autant dire que ma vision était quelque peu biaisée. Je l’avouais sans peine, et ma petite mallette en était bien la preuve. Et là, j’avais face à moi une puissante démone, qui semblait bien plus perverse que ce que je pensais, et surtout bien plus intéressée par mon corps que par ma chair.

L’un dans l’autre, ça ne changeait néanmoins rien au fait que j’étais une jeune fille paniquée, qui se dandinait sur place, et qui ne faisais que gémir en sentant la femme me gifler.

« Maî-maîtresse, haaaaa... Maîtresse... !! »

J’entendis soudain la femme me dire qu’elle allait me récompenser, ce qui m’amena à déglutir une nouvelle fois. Rougissant benoîtement, je crispai mes mains sur la vitre.

« M-Merci, Maî... Maîtresse... Hnnnn... !! »

Il était fou de voir à quel point je m’écrasai devant elle ! Cette femme, non seulement me terrorisait, mais elle m’excitait aussi de plus en plus. Ce second sentiment, qui remontait en moi telle une vague, était à la fois horrible et bienvenu. Je frémis soudain en sentant deux doigts s’enfoncer dans mon fondement, et me crispai sur place, tapant contre la vitre, gesticulant lentement, avant de sentir les doigts de ma Maîtresse s’enfoncer vigoureusement dans mon fondement. Même si elle avait utilisé du lubrifiant, cette surprise à sec restait tout de même... Plutôt intensive.

« Hmmmm... Maî-Maîtresse, haaaaa... !! »

Elle me demanda de ne pas me « souiller ». Moi, je rougis encore, et couina encore quand la queue caudale de Maîtresse me fouetta le cul, me faisant frémir. Elle me disait des choses salaces, comme quoi j’aimais me faire humilier en public. Mes rougeurs s’amplifièrent, et je me frottai contre la vitre.

« N-Non, Maîtresse, gnnnn... !! C’est... C’est f-faux, haaaaa... !! »

Vraiment ? Moi-même, je n’y croyais pas ! J’étais si confuse, en même temps... Qu’étais-je donc supposée faire contre cette femme ? Elle me torturait, elle m’humiliait, mais... C’était si bon, quoi ! Mon corps me trahissait, et, contre la vitre, je commençais effectivement à me souiller, bien involontairement, laissant de fines traînes de cyprine, tout en soupirant de plus en plus, mon corps, si rigide, venant à progressivement se détendre sous le corps chaud de cette femme, ses doigts farfouillant dans mon cul... Et sa queue me claquant le cul !

En vrai, je m’imaginais très bien la servir...

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Centre-ville de Seikusu / Re : Invocation démoniaque [Desmina]
« le: lundi 29 janvier 2018, 01:09:13 »
À ce stade, me manger devenait une option que je me devais d’envisager. Enfin quoi... J’étais une simple fille sans histoire avec un penchant assez prononcé pour le kinbaku, et voilà que je me retrouvais avec une démone ! Sacrée bon Dieu ! Je n’étais pas spécialement croyante, mais j’en venais intérieurement à supplier Dieu et tous les petits Anges de venir sauver mon petit cul de cette folle hystérique qui me rendait folle ! Enfin, je commençais au moins à admettre sa présence, alors même que tout ça était totalement délirant. Sans doute mon côté japonais qui refaisait surface... Quoi qu’il en soit, la nana rouge ne voulait pas que je la renvoie, ni me manger... Et j’avais tout simplement aucune idée de ce que la démone me voulait !

Enfin, quand elle se rapprocha de la fenêtre, je commençais à réaliser... Elle me dit que tout ce que j’avais à faire, c’était d’être obéissante. Un marché honnête, ma foi, mais, avant que je ne puisse répondre quoi que ce soit, une main s’abattit sur mon fessier, me faisant hurler. Quelle poigne ! Cette femme ne me loupait pas, mais je ne pouvais pas prétendre ne pasaimer ça ! Me pinçant les lèvres, je rougissais, tout en hochant la tête, bien décidée à faire patte blanche :

« Je ne veux que votre plaisir, Maîtresse !! »

Je ne voulais surtout pas aller en Enfer ! En d’autres circonstances, j’aurais pu comprendre qu’elle voulait juste me torturer sexuellement, mais j’étais bien trop nerveuse pour songer à ça. Je me disais alors que tout ça n’était qu’un jeu pervers, une sorte de torture psychologique destinée à me pousser dans mes derniers retranchements. Enfin, c’est l’interprétation que j’en ai. La réalité, c’est que j’étais surtout totalement paniquée, et bien incapable de réfléchir à quoi que ce soit de sérieux. Au point où j’en étais, elle aurait pu me demander de boire sa pisse que je l’aurais fait ! J’avais peur, terriblement peur qu’elle me tue, me démembre, ou m’emmène en Enfer... Sérieux, c’était flippant !

Elle me gifla encore, et me fis donc hurler à nouveau. Quelle poigne ! Elle me colla ensuite, avec sa force surnaturelle, contre la fenêtre, et je grognai dessus, frissonnant à son contact glacial. Nue, je voyais dehors, en contrebas, des gens qui marchaient. C’était le début de soirée, le soleil commençait à se coucher, mais ma fenêtre était illuminée par les lampes. Les gens marchaient rapidement, et je n’étais qu’au premier étage ! Un simple regard, et... Mais, là encore, je m’en moquais éperdument, craignant surtout qu’elle ne m’égorge ou ne me défenestre !

Puis elle me donna ses instructions.

« Q... Quoi ?! »

Je ne réagis pas spontanément, car j’avais encore du mal à croire à ce qu’elle me disait. Mais la démone s’impatienta, et je me tortillai sur place, la sentant s’écraser dans m on dos, son souffle sur mon épaule... Et là, contre la vitre, mon corps commença doucement à me trahir, ma peur étant contrebalancée par cette situation. Mes cuisses chauffaient doucement, laissant de fines traînées sur la vite, et je me mordillai les lèvres, mes doigts se crispant sur le verre.

« Je... Je... Haaaaa... »

Ce n’était quand même pas si facile que ça à dire ! Voilà que je me pinçai les lèvres, fermant les yeux, puis, brusquement, j’explosai :

« JE SUIS UNE GROSSE PUTE QUI AIME SE FAIRE DÉFONCER PAR SA MAÎTRESSE !! »

Un câble se rompait, quelque chose se brisait, et je poursuivais sur le même ton :

« BAISEZ-MOI !! MAÎTRESSE, PITIÉ, DÉFONCEZ MON PETIT CORPS DE SALE CHIENNE !! »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Invocation démoniaque [Desmina]
« le: lundi 22 janvier 2018, 01:08:55 »
À poil ! Bordel de cul à Dieu, j’étais à poil ! Là, comme ça, pouf, par magie ! Un claquement de doigts, et me voilà toute nue, m’offrant, moi et mes formes gracieuses, à la femme dressée devant moi. La puissante démone me dominait de sa stature, et, alors que je me faisais à sa présence, et que je comprenais qu’elle avait usé de ses pouvoirs magiques, elle se releva, et me demanda pourquoi j’étais si impatiente de la voir partir. Là, sur le coup, j’écarquillai les yeux en me pinçant les lèvres.

« Je... Mais... Je croyais que... Que vous... »

Elle voulait partir ? Elle ne voulait pas partir ? Cette femme me rendait folle ! Je sentis le rouge me monter aux joues, et, restant à quatre pattes, je restai à terre, baissant les yeux en la voyant marcher autour de moi, menaçant de me fouetter le cul... Et, tout en sentant ça, et aussi incroyable que ce puisse paraître, au vu de ma situation, je ressentis une pointe d’excitation. Me mordillant les lèvres, je serrais mes doigts sur le sol, sans rien dire, et en me dandinant légèrement. Maîtresse Desmina tournait autour de moi, et, soudain, alors qu’elle devait réfléchir à ma punition, son regard se tourna vers le lit, où il y avait la cachette, ma malle.

En la voyant se rapprocher, je relevai brusquement les yeux, et protestai véhément :

« Hey, c’est privé... Maîtresse ! »

Autant dire que mes mots avaient filé dans le vent ! Là-dedans, il y avait mes affaires personnelles, ma réserve de magazines érotiques et de magazines techniques sur le kinbaku. Des photographies très précises, avec des formes, des schémas, des explications anatomiques... Qui aurait cru que le kinbaku puisse être un art aussi compliqué ? C’était presque une science, en fait, puisque cela nécessitait d’avoir de grandes compétences anatomiques, de savoir le fonctionnement du corps, le positionnement précis des muscles, des veines, des tendons... Tout un ensemble de connaissances pour suspendre en l’air et dans d’exquises positions ses partenaires pendant des heures. Le kinbaku pouvait en fait autant être un art de relaxation qu’une véritable torture, et avait été utilisé dans les deux manières. Moi, j’en faisais évidemment un acte de plaisir... À la sauce du 21ème siècle.

La malle abritait du produit lubrifiant pour la peau, et du produit nettoyant pour mes cordes, qui étaient très bien entretenues. Mais bon, ça, ça allait encore, c’est juste que... Ben, à côté, il y avait une série de vibromasseurs, des godes plus ou moins gros, certains avec des picots sur le long, des gag balls, des boules de geisha, des pinces pour les seins... Le kinbaku façon 21ème siècle, quoi ! Mais je n’avais jamais montré ma mallette « de travail » à personne. Là, voir Desmina l’examiner, ça me choquait encore plus que la situation actuelle... Et, pourtant, vu mon état, avec la laisse autour du cou, j’étais pourtant mal placée !

Récupérant mes boules de geisha, la femme à la peau rougeâtre se retourna vers moi, et je déglutis encore, avant de me mordiller les lèvres, l’entendant me dire qu’elle allait me « traiter comme une petite chienne ».

« Je... A-Alors, vous... Euh... Vous ne comptez pas me... Euh... Me tuer, ou... Ou me... Me manger, Maî-Maîtresse... ?! »

Ben, c’est que moi, j’en étais toujours restée à cette option, quoi !

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Centre-ville de Seikusu / Re : Invocation démoniaque [Desmina]
« le: lundi 15 janvier 2018, 00:57:34 »
Tout cela devenait extrêmement flippant... Et frustrant. Elle avait brûlé le bouquin ! Bordel ! Comment allais-je la renvoyer d’où elle venait, moi ? Certes, cette femme était sexy, mais... Enfin, elle avait quand même la peau rouge, les cheveux en feu, et me menaçait de me tuer à chaque fois qu’elle parlait ! Autant dire que je n’étais guère rassurée en sa compagnie. Dangereuse et cruelle, la démone menaça encore de me fouetter avec sa queue (sa queue, putain !), et m’énonça ensuite trois règles, avant de retourner s’asseoir sur son fauteuil. Bon... Je comprenais de moins en moins ! Je paniquais toujours, mais je n’arrivais pas à comprendre à quoi tout ce délire pouvait rimer. Elle voulait que je sois... Son animal de compagnie ?

Je secouai la tête, de plus en plus paniquée, et me pinçai même les lèvres, en plaidant encore ma cause, finissant à genoux devant elle :

« Mais... Vous ne comprenez pas, c’est une erreur ! Je ne voulais pas vous déranger, je... Je ne souhaite qu’une seule chose, vous renvoyer ! »

Difficile de dire si cela suffirait à convaincre cette femme, et je n’en avais clairement pas l’impression, mais qu’étais-je censée pouvoir faire d’autre ? J’étais encore convaincue qu’elle allait m’envoyer en Enfer, et j’étais toujours trop paniquée pour réfléchir à ses règles. Honnêtement, j’avais surtout l’impression qu’elle inventait des règles compliquées pour me piéger, et m’envoyer en Enfer ! Et ça, j’en avais vraiment pas envie ! Somme toute, j’étais plutôt bien à Seikusu.

J’essayai de me rabattre sur ce que je pouvais, ce qui m’amena à poursuivre rapidement :

« Et puis, si vous me prenez, je vous ferais écouter Kyary Pamyu Pamyu, HKT48, les Bangtan Boys ! Tu n’y survivras pas... Enfin... Vous n’y survivrez pas... Maîtresse Desmina... »

Qu’est-ce qui me prenait de lui parler comme ça, moi ? Avais-je subitement décidé de mourir ? Je me pinçais une nouvelle fois les lèvres, en baissant la tête.

« Je vous assure... Je serais pas une bonne esclave, Madame ! »

Je le pensais sincèrement... Enfin, pour autant que j’étais encore capable de penser ! Et, à cet instant, je sentis alors une forte brûlure le long de mon corps. Je papillonnai des yeux en me dandinant sur place, sentant une forte chaleur émaner de ma combinaison. Qu’est-ce que c’était que ce bordel ?! Ébahie, je sentis alors ma précieuse combinaison se volatiliser, se désagréger sur moi, comme si elle était en train de brûler sur place ! Et ce sans me toucher, sans m’affecter... Incrédule, je la vis disparaître, et sentis alors quelque chose s’enrouler autour de mon cou.

Un collier rose venait de se former, avec une laisse, serrant mon cou, et je me mis à rougir, partagée entre plusieurs sensations contradictoires, allant, en gros, de l’excitation à la peur panique... Soit ce que je ressentais depuis le tout début de cette histoire.

« Que... Qu’est-ce qui se passe... ? Où est passée ma combinaison ? Qu’est-ce que vous venez de faire ?! » m’exclamai-je.

Ma combinaison ! Je ne pouvais tout de même pas l’avoir perdu... Je n’en avais pas de rechange, moi ! Là, c’était l’heure pour un miracle de frapper à ma porte... Mais rien ne viendrait me sauver de cette femme...

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Centre-ville de Seikusu / Re : Invocation démoniaque [Desmina]
« le: mercredi 10 janvier 2018, 07:31:27 »
Desmina ne tarda pas à retourner ses propositions contre moi. Aurais-je été davantage en état, et moins paniquée, que je lui aurais dit que ce n’était pas juste, et que je ne faisais que penser à voix haute. J’étais en colère, mais pas assez pour sacrifier quelqu’un à ma place, non... Même si Toshi le méritait vraiment ! En fait, je ne voyais aucune issue à ma situation, si ce n’est sa troisième option... Sauf que je ne savais pas à quoi je m’engageais, et, quand on s’engageait à tout et n’importe quoi avec une femme à la peau rouge et aux cheveux en feu... Je n’étais pas démonologue, mais j’avais vu assez de films sur les démons pour savoir qu’on devait y songer à deux fois avant de discuter avec eux. Alors, ouais, je m’accrochais à ce bouquin, en me disant que, s’il y avait un sceau pour invoquer cette femme, il y en avait forcément un pour la ramener ! J’ignorais à cet instant que, s’il fallait un sceau très complexe pour appeler un démon sur Terre, il n’en fallait pas pour le renvoyer. Et j’ignorais également que, si j’avais dit à Toshi qui j’avais invoqué, il n’en serait pas revenu. En fait, l’invocation d’un démon est une chose complexe, et dépend aussi du niveau magique de l’utilisateur. Ce que je ne pouvais pas comprendre sur le coup, c’est que j’aurais normalement dû invoquer un démon de bien plus faible importance, genre un Incube, qui m’aurait défloré toute la nuit. Tout ça était une affreuse méprise, mais j’étais incapable de le réaliser !

Je sentis alors le livre devenir très chaud, et, médusée, vit ce dernier s’enflammer sur place !

« Hein ? Hein ? Non, non, non... !! »

Je ne pus que le lâcher, tout en voyant le livre tomber au sol, sur ma moquette. Il flamba si rapidement que l’incendie n’atteignit même pas ma moquette, et, bouche bée, je contemplai quelques braises s’envoler dans les airs, soit tout ce qui restait de mon précieux livre d’invocation ! Je relevai la tête en entendant Desmina rire, incapable de comprendre, notant toutefois qu’elle n’avait pas brûlé mon ours en peluche ! Un bel ours en peluche rose qui me rappelait mon enfance, mais que j’utilisais aussi quand j’attachais mes proies, comme pour les humilier en leur montrant leur « compagnon de nuit ».

« Mais... Pou... Pourquoi vous... ? »

Je ne pus achever ma question, car cette femme se remit à parler, m’expliquant qu’elle pouvait faire de moi ce qu’elle voulait, et je déglutis à nouveau. Là encore, je n’é&tais pas démonologue, mais, dès lors que Desmina avait brisé mes glyphes, elle était effectivement libre à mon égard. Aucun contrat ne nous liait. C’était le risque, quand on invoquait un démon. Il fallait le retenir dans le sceau pour former un pacte avec lui, ce qui impliquait, dès lors qu’on était pas un invocateur expérimenté, de ne pas invoquer de démon trop puissant ! Soit faire précisément l’inverse de ce que j’avais fait.

Ne trouvant pas quoi répondre, je déglutis sur place, et Desmina me vint à reprocher d’avoir brûlé le livre – putain, mais quelle salope ! et d’avoir oublié de l’appeler « Maîtresse Desmina ».

« Je... » tentais-je.

Elle s’était placée dans mon dos, et je tournai la tête... Avant de pousser un hurlement de douleur en sentant quelque chose frapper mes fesses. Le coup me fit sursauter, et je poussai même un cri de douleur, en sentant mon cul s’enflammer sur place devant l’espèce de fouet que la femme avait utilisé.

« Haaaaaaa... !! »

Mais où donc avait elle-sorti un fouet ? Là encore, si j’avais été plus maligne, j’aurais compris que tout ça n’était qu’un jeu, mais, devant l’injustice de la situation, je me retournai vers elle, le cul endolori, toujours agenouillée au sol.

« Je n’ai rien fait, protestai-je donc, sautant à pieds joints dans le jeu de cette femme, je n’ai pas le pouvoir d’enflammer les livres, Maîtresse Desmina ! Je... Tout ce que je souhaite, c’est vous renvoyer chez vous, Maîtresse Desmina ! Pourquoi aurais-je brûlé ce livre ? Je n’ai rien fait !! »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Invocation démoniaque [Desmina]
« le: dimanche 07 janvier 2018, 12:35:07 »
Une démone ! Une putain de démone, bordel de merde ! Comment faisais-je pour ne pas tomber dans les pommes ? Là, en ce moment, j’aurais vraiment eu envie d’être dans un film, de tomber dans les pommes, et de me réveiller dans mon lit, avec le sentiment que tout ça n’était qu’un mauvais cauchemar. J’étais une funambule, au bord de la panique. On ne le voyait pas, mais, dans ma poitrine, j’avais le sentiment que mon cœur était sur le point d’exploser, tant il battait furieusement dans ma poitrine. Putain, putain, putain ! Devant moi, cette démone aux cheveux de feu se dressait, m’invitant à l’appeler « Maîtresse Desmina », en se décrivant comme un « démon de premier ordre ». Mais qu’est-ce que j’avais fait pour mériter ça ? N’y avait-il pas des anges pour me protéger ? Toshi allait me le payer ! Putain, ça oui ! Si j’arrivais à sortir de cet enfer, je lui ferais comprendre sa douleur, à cet enfoiré ! Pourquoi m’avait-il filé ce putain de bouquin ? Et moi qui croyais à une blague… Je n’étais plus claire, je perdais mon calme, ma contenance, tandis que la femme devant moi s’écartait, et s’assit sur mon fauteuil, écrasant de ses fesses l’ours en peluche rose situé dessous.

Je la vis croiser sensuellement les jambes, et déglutis, espérant trouver une solution à ce merdier. Elle me dit alors que je devais la renvoyer, et je clignai les yeux, essuyant du revers de la manche les larmes qui commençaient à couler, et attrapai le livre de Toshi.

« Je… C’est comme ça que je vous ai in-Invoqué… Maîtresse ! Je-Je… Il doit y avoir une formule pour vous renvoyer, je… Je savais pas que ça vous invoquerait, j’croyais que c’était une blague… !! »

Mes mains se mirent à tourner frénétiquement sur le livre, les pages filant dans tous les sens, mais je n’arrivais pas à lire. Mon calme s’envolait, les digues de la raison se brisaient en moi.

« Je voulais pas, je savais pas, pitié… »

Ouais, je savais que ça servait à rien de dire « pitié », que ça énervait plus qu’autre chose. J’étais la caricature de moi-même, cette jeune fille paniquée devant son bourreau dans les slashers, la blondasse insupportable qui paniquait en étant attachée sur le fauteuil, et qui voyait le tueur, un colosse aux vêtements ensanglantés, qui cherchait avec quel outil de torture s’en prendre à elle, et qui implorait vainement sa pitié. Quand je voyais ça, quand j’entendais la dinde caqueter, j’avais surtout envie qu’elle se fasse vite buter ! Et là… Je faisais comme elle ! Et j’avais beau en avoir conscience, j’arrivais pas à me calmer ! J’avais invoqué cette chose ! J’avais invoqué cette chose, putain !

Desmina – Maîtresse Desmina – coupa court à mes recherches en me proposant plusieurs choix pour sortir de ce merdier :


  • Option n°1 : finir en Enfer pendant dix ans,
  • Option n°2 : trouver un quidam pour le sacrifier à ma place.
  • Option n°3 : mystère !



Il y a quelques minutes, j’étais la blondasse inutile du slasher qui meurt à tous les coups pour satisfaire la soif de sang morbide de spectateurs assoiffés de meurtre et prétendant faussement  en être choqués. Là, j’étais ce personnage de manga dont les yeux s’écarquillaient sous l’effet de la stupeur la plus totale. Ce « O__O » qu’on écrivait très bien sur les forums, mais qui était, somme toute, assez difficile à faire en vrai. Enfin, je suppose que mon état devait quand même ressembler à ça.

Qu’est-ce que c’était que ces options ? Encore une fois, le coma se refusa à venir à moi, mais je perdais toute réflexion, toute capacité logique à penser. Je ne pouvais pas finir en Enfer, et le seul type que je voyais pour prendre ma place, c’était cet enfoiré de Toshi. Ça, il l’avait bien mérité ! Je sentais la panique venir, et je fermais brusquement les yeux. Assise sur mes genoux, je m’efforçais de me calmer. S’il y avait bien quelqu’un qui méritait ça, c’était Toshi ! Il m’avait donné ce foutu bouquin ! Et moi, j’avais cru à une blague ! J’étais innocente, alors que lui, lui, savait clairement ce qui se passerait ! Il m’avait envoyé à l’abattoir, ce sale fils de pute !

Alors que j’étais sur le point d’hurler comme une folle, je me surpris au contraire à parler calmement :

« On m’a donné ce livre. La personne qui a fait ça ne m’a pas dit que je vous invoquerais, Maîtresse, je pensais à une blague, c’est vrai, je vous assure ! Je suis prête à vous renvoyer dès que possible, ou à le sacrifier, lui ! »

Mais, quand même… Qu’est-ce que je devrais dire à ses parents, moi ? Plutôt Toshi que moi, d’accord, mais bon… Je n’étais pas une tueuse ! Alors, il me restait la troisième option. En d’autres circonstances, si j’avais davantage été tournée vers la démonologie, j’aurais pu dire que cette troisième option était un marché de dupes, et qu’elle ne convenait pas aux démons, car ils ne mentaient jamais. Leur honneur leur interdisait de faire ce que les humains faisaient continuellement, mais là… J’étais pas en état de réfléchir.

« Je ne veux pas finir en Enfer, je ne veux pas… »

Ça y est, je me remettais à pleurer, c’était plus fort que moi ! Fermant les yeux, j’essayais de me calmer.

« Je peux vous renvoyer, c’est vrai, y faut juste que je retrouve la formule, et… Je brûlerai ensuite ce livre, on en parlera plus jamais ! »

Je me reprenais ensuite :

« Puis, je suis nulle, je vous servirai à rien, en Enfer. Le mieux, c’est qu’on oublie tout ça, vous méritez une meilleure servante que moi, Maîtresse… »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Invocation démoniaque [Desmina]
« le: mercredi 03 janvier 2018, 02:54:27 »
En fait, et pour le dire simplement, je flippai gravement... Comme jamais auparavant ! Cette nana devant moi ressemblait à une espèce de farfadet démoniaque, avec son brasier sur la tête. Vaguement, j’essayai encore de me convaincre que tout ceci n’était qu’un rêve, mais sans véritablement y croire moi-même. Un rêve n’aurait pas eu ce degré de réalisme, et puis j’avais tellement peur que, dans un rêve, je me serais réveillée en sursaut depuis longtemps ! Je sentais surtout, en l’état actuel des choses, ma vessie me démanger. C’était idiot à dire, mais j’avais envie de faire pipi, de plus en plus. Cette femme me terrifiait, et, quand elle m’agrippa le menton, ma panique, si cela était possible, crut encore.

Je devins blême tandis qu’elle énumérait tout ce qu’elle me réservait. Bordel ! Tout ça ressemblait à une blague, ou à un de ces films d’horreur sinistres. Moi, en Enfer ? Impossible... L’idée était si affreuse que je sentis soudain quelque chose se réveiller en moi. L’instinct de survie ? La peur de mourir ? À vrai dire, je n’avais pas vraiment compris tout ce que la femme avait dit ensuite, la seule perspective de finir dans un endroit rougeoyant et infernal me terrifiant plus que de raison. Je me redressai donc soudainement, et bondis en arrière, finissant assise sur les fesses, observant mon invitée avec de grands yeux écarquillés.

Non, elle ne plaisantait pas. J’ignorais ce que j’avais déclenché, mais j’étais rentrée tout droit dans la Quatrième Dimension !

« Je... Je ne sais pas qui vous êtes, ni ce que vous êtes, mais... J’veux pas mourir, ni... Ni finir... Ailleurs... »

Que ce soit dans l’Enfer biblique, ou dans une autre variante de l’Enfer, rien de tout ça, honnêtement, ne me tentait beaucoup ! J’avais beau être en fâcheuse posture, il ne fallait pas en perdre mon sang-froid ! Je me mis donc lentement à déglutir, et me redressai lentement, sur les genoux, mains sur le sol. Oui, j’avais bien compris ce que la femme m’exposait, les « choix » qu’elle m’offrait.

« Je... Je ne serais pas efficace... Là-bas... Madame... Maîtresse ! »

Lentement, je me rapprochai d’elle, et, retenant mes claquements de dents, déposai finalement un baiser sur le bout de son pied. Ouais, j’étais encore plus nerveuse qu’avant ! Mes muscles continuaient à trembler, mais je m’accrochai à la seule porte de sortie que cette femme aux cheveux flamboyants m’offrait !

« Je... Je serais mieux ici... À-À vous servir... Et à trouver un moyen de vous ren-Renvoyer chez vous... Après tout, ma chambre n’est pas faite pour quelqu’un comme vous, si... Si g-Grande, si... Si Ma-Ma-Majestueuse ! »

Quand on se mettait à raconter n’importe quoi, c’était bien le signe qu’on paniquait, non ?

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