Une fois la dernière part de gateau engloutie, je peux enfin me lécher les doigts des morceaux restant avant de regarder à droite à gauche de l’autel. Bon… ce dont je suis certaine c’est que je me trouve devant l’entrée du labyrinthe de la souffrance et qu’il n’existe aucune autre chemin à prendre que celui-ci. Le couloir derrière moi c’est automatiquement refermé.
Je me gratte la tête, penche la tête sur le côté et prend un moment de réflexion sur quelle direction à prendre, au milieu de l’instection où je me trouve : celle de gauche ou de droite ? Je scrute les murs pour repérer un probable indice, énigme ou autre, mais quedal.
Mais des bruits de pas bizarre se rapprochent sur ma gauche. j’y pointe mon regard et ce sont bien deux zombies en un sale état de décomposition, sapé comme des punks à chiens qui se rapproche de moi à même pas dix mètres de distance. Me zieutant avec des yeux de merlans frits, l’un d’eux décide de marcher vers moi. Ou plutôt il titube, marche de travers. Vu la vitesse où il se déplace, j’ai largement le temps de marcher vers eux tranquillement et préparer mon point que je m’apprête à ad…….
Merde ! A peine il a fait deux pas qu’il a bondit subitement vers moi et m’a agrippé mon cou, à ma grande surprise, avec sa langue préhensible ! Y a pas à dire, ça ne rate pas à me surprendre, mais aussi à m’énerver. Il finie par s’accrocher à moi, tel un enfant bonobo s’accrochant au ventre de sa mère en déplacement, puis c’est là que j’aperçois une rangée d’objets sur sa veste qui m’écarquille les yeux de surprise : Des grenades et dynamistes de TNT !!!
BADABOUM !!!!HUUMPHH !! Ce connard de kamikaze me fait déguster une violente explosion que j’prends chère et qui me ejecter rapidement contre le mur de l’autre chemin à prendre, au fond. Avec un cratère formé à mon impacte. Jusqu’ici le seule truc qui morfle s’est ma tenue qui, à peine porté depuis même pas une minute qu’elle est en piteuse état, presque en lambeaux. Fait chier !!!
V’la que son copain quitte enfin son dodo pour entrer en piste lui aussi. Qu’est-ce qui lui…… Beuaaah, mais quelle horreur !! Son plexus dolaire ainsi que sa zone pubienne viennent de gonfler puis d’éclater façon bébé alien xénomorphe. Sauf que c’est une machine gun qui tournoie est fait cracher une salve de balles sur moi.
TADADADADAADADA !!!
Je couvre mon visage par reflexe avec une main tandis que je me prend une douche de balles qui me percutent, mais ne me traverse pas. Bon ben, malgré la baisse de mes pouvoirs je suis encore suffisamment résistante pour encaisser les balles qui ont autant d’effet sur moi que des balles en mousses.
Ma riposte est simple : je donne une puissante impulsion à mes pieds pour me propulser vers le cadavre ambulant tel un boulet de canon pour aussitôt le disloquer en un unique coup sur le torse. Grosse explosion sanguinolente de giclure sanguine, d’entrailles et d’os qui viennent s’étaler sur ma tenue que j’épouse sur le champ, crachant une goutte de sang infecte qui s’est logé dans ma bouche. Pouah, écœurant ! J’crois avoir eu suffisamment ma dose de gore et de trash pour la journée.
Etant donnée cette facilité constante dont j’ai éliminée l’abomination cadavérique, c’est qu’il me reste encore énormément de puissance physique, en plus de la résistance, d’où le fait que je suis encore indemne de la déflagration de l’explosion. Sans blague, j’ignorais que j’étais aussi puissante…..
En même temps, je suis encore très remontée et que j’ai usée de toute ma force. Je vais même en profiter pour voir si je peux tricher dans le parcours du labyrinthe en formant des trous béants sur mon passage. Chose que je compte bien faire ICI et MAINTENANT.
D’abord je fais un virage dans le corridor que le zombie m’a envoyer de force, continuant tout droit en passant par une nouvelle intersection en courant à très grande vitesse, fendant l’air et laissant sur mon sillage un puissant courant d’air. Je Plaque mon bras repliée contre mon torse pour s’apprêter à défoncer le malheureux mur d’en face que je vais FORCER.
BOUUM !!! A l’instars de son grand frère dans l’arène cubique, le mur a morfler très chère mais il tient encore debout. Mais comme je suis têtue comme une bourrique je le martèle en faisant pleuvoir une pluie de coups bourrins qui le défonce avec perte et fracas. Des débris s’étalent sur un nouveau couloir où je débouche. De gauche à droite ces deux intersections supplémentaire. Hors je n’vais pas me casser la tête et continuer de prendre la tangente en avançant de manière linéaire, NA !
Du coup, c’est un deuxième mur que je détruis après une bonne cinquantaine de coups par pilonnage façon marteau piqueur. Sauf que cette fois c’est un comité d’au moins dix zombars qui se trouve de l’autre côté. La moitié me canardent à coups de machines guns tandis que les autres font les talibans kamikaze sur moi. Grosse explosions tonitruante en chaine qui dézingue tout le monde.
Sauf moi.
Et HOP, me voilà en train de massacrer ce labyrinthe en explosant tous les murs se mettant en travers de ma route. Et y a pas un corridor qui ne comporte pas de piège ou dangers à la sortie.
D’abord un où j’ai activé une dalle au sol ayant ouvert des orifices sur tous les murs, crachant des jets de flammes incandescents de plusieurs milliers de degrès qui m’ont lécher intégralement, sans que cela n’interrompt la démolition d’un énième mur.
Ensuite d’un autre où deux énormes
minotaures démoniaques sous overdoses de stéroïdes, aux yeux incandescent dont l’un voit ses deux bras que je démembre avant de lui décapité la tête d’un revers de la main, puis l’autre que je castre d’un méchant coup de pied qui éclate ses grosses bourses en plus du bassin et le cou en se bouffant le plafond haut de six mètres.
Suivit d’un passage qui, pour une fois, ne comporte pas de danger, semble safe. FAUX ! Une nouvelle dalle s’enfonce sous mes pieds, condamnant le chemin par deux murs coulissant qui me cloisonnent dans une pièce pas plus grande qu’un placard à balais. Le plafond s’ouvre et libère un immense flot de lave en fusion de plusieurs milliers de degrès inondant rapidement le local. Mais comme je n’ai pas besoin de respirer pour vivre et que ma résistance surhumaine me permet de survivre à des températures extrêmes, je fais semblant d’être en détresse en tapotant faiblement les murs…. puis lentement… jusqu’à faire semblante d’être morte pendant cinq minutes…….
BOUUM, BOUM, BOUM, BOUM !!!Et la SURPRIIIISE !! Je pilonne le mur devant moi et qui s’effondre, faisant fuir une épaisse coulée de magma rougeoyant que je m’extirpe à la
Terminator. Intact… et nue…. ENCORE ! Bah ouais, faut croire qu’après tout ce que je me suis prise dans la tronche, c’est tout à fait normal que mon uniforme de gladiatrice soit annihiler à 100%. Seule la spaulière et le protège genoux en pointe ont survécu. Et encore ils sont tous kapoutes. Des morceaux s’en détachent même. Comme ils ne sont plus d’aucune utilité, je les jettent par terre….
Et inlassablement, je continue à pulvériser ma traverser rectiligne, atomisant chaque mur par des rafales de coups rageur. Chose étonnante, je commence à ressentir cette étrange sensation qui m’envahie. Comme si je perdais des forces. Serait-ce de la fatigue ? Ça m’en tout l’air. Cela dit, je récupère très vite entre deux obstacles détruits. De toute façon si ça aurait été le cas contraire je n’aurais pas arréter……