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One Shot / Re : Un voyage pour des chimères [Pv ~ Maud de Rehen]
« le: dimanche 15 janvier 2017, 18:28:25 »
Nue... Plus rien dans les poches, plus même de poche même, pas le moindre sac contenant des affaires, et des affaires contenues dans un sac originellement et qui traînent désormais au sol, pour celles qui n'intéressait pas l'appétit vorace de ces formes gélatineuses au toucher inconfortable. Qu'est-ce qui avait survécu ? Son sceptre tout d'abord s'en était tiré sans le moindre dommage, ce qui était en soit la source d'un certain soulagement, car toute archimage qu'elle était, elle conservait quand même l'objet pour l'aisance que celui-ci lui offrait pour la manipulation des cœurs ley, et des zones de creux énergétiques, où l’influence d'un tel outil magique était particulièrement appréciable pour tirer un peu de magie là où nul ne lui en offrait. D'ailleurs, elle présupposait sûrement avec raison que c'était la nature magique de l'outil qui avait sut lui éviter la même dissolution que tout le reste de son équipement, mais bon... Que leur restait-il d'autre ? Eh bien pour être parfaitement honnête, quasiment rien : la paladine avait jetée son arme avant le passage des blobs, ce qui semblaient avoir été la meilleure idée de sa vie étant donnée qu'ainsi, l'objet n'avait pas subit la digestion de ces affreux éléments, et en dehors de cela... La nourriture, mais elle se trouvait désormais à choir sur le sol des plus putréfiés et sales qu'elle n'ai jamais connue, aussi était-il tout simplement impensable qu'elles récupèrent leurs rations dans l'état actuel des choses. Bon sang, d'une situation un poil stressante, elles étaient tombées dans l'une des situation les plus insurmontables qu'elles n'avaient jamais connues !

« Bordel… On a plus rien… Que fait-on… ? »

Le bruit, soudain, dans les rues, fut une réponse plus ou moins adéquat à la paladine, et qui ne manqua pas de laisser à Valérie un goût si amer dans la bouche qu'elle ne tarda pas à se permettre un propos des plus pessimistes, dans une situation qui n'avait sûrement pas grand besoin d'une telle touche d'humeur pour les rassurer... Ou plutôt détruire un peu plus un moral qui n'était déjà pas au beau fixe en l'état actuel des choses :

« Ce qu'on fait ? Je crois qu'on vas devoir tenter de survivre, du mieux que possible. »

La cité semblait s'être réveillées d'un coup d'une torpeur millénaire, et il n'était à n'en pas douter que si les êtres s'étaient pour l'instant contentés de les observer, c'était sûrement pour se préparer à cette instant de désespoir, où elle comme sa camarade se retrouvaient dans l'un des pièges les plus sophistiqués qu'elle n'avait jamais eut l'occasion de voir. Non en fait elle se moquait surtout d'elles pour l'occasion, ce genre d'assaut était des plus bêtes, des plus saugrenues, elles avaient juste été assez sotte pour se faire avoir de la manière la plus stupide qui soit, car bien loin de se sentir en danger dans les lieux à cause de l'apparente passivité de leurs ennemis, elles avaient commencées à se sentir incapable de perdre face à une bande de gelées, et celle-ci leur avait vite fait comprendre leur erreur. Quoi de pire dans une situations dangereuse que de se sentir invincible ? Eh bien découvrir que le domaine qu'elles traversaient avait été bien assez intelligent pour préparer ce genre de comportement, et ainsi induire en erreur ceux qui auraient la mauvais idée de s'y plonger sans informations... Informations qu'elles ne pouvaient avoir étant donné que ce piège si bien mis en place était justement mis en place pour s'assurer de la défaite quasi-immédiate de ceux qui s'y laissaient prendre. Un piège bêta, une première protection indétectable à cause des slimes, mais qui les laissaient désormais dénuées de toutes protections face à une armée, dont les pas lents, mais lourds, résonnaient dans les lieux comme autant de promesses d'une mort imminente, à laquelle la paladine mit moins de temps à réagir que Valérie, plongeant pour récupérer sa lance, avant de se placée devant son alliée avec tout le courage du monde pour la défendre :

« Chut ! Cache toi derrière moi… J’ai encore ma lance ici… Je crois que ses maudits monstres n’attendaient que ça… Ça… Ça y est. Ils approchent… »

Que d'aplomb, que de courage, Valérie y aurait été sûrement sensibles si la perte de ses atours n'avait pas produit chez elle une sorte d'élan pessimiste, sa fierté ayant été tristement blessée à l'occasion par le fait d'avoir été bêtement piégée comme l'on piège un morveux, lui offrant sur un plateau le chemin à suivre, et elle y fonçant comme la plus grande des demeurées, comme prête à s'offrir toute entière à la gueule d'une bête trompeuse et titanesque. Elle pestait, ronchonnait contre elle-même, n'avait même pas envie de protester face à son amie, surtout après qu'elle lui ai dit de se taire au vue de son comportement dépressif, et si il ne tenait qu'à elle, elle mériterait bien cette mort qui marchait à pas lent vers elles, mais apparemment c'était loin d'être le cas de Maud, qui loin de se préoccuper de la perte de ses valeurs matérielles, se préparait déjà à accueillir les ennemis avec une lance fièrement dressée vers le ciel, signe ultime de son absence totale d'abandon face à cette adversité ! Pour autant, elle dut faire face à la triste vérité quand l'armée de mort-vivant approcha : entre la forme des archers nécromantiques et la forme plus imposante des agrégats, ces êtres mélanges de chairs et de magies noires semblables à de puissants colosses, il n'y avait pas vraiment de possibilité de gagner, surtout dans l'état dans lequel elles se trouvaient ! Non elles n'avaient qu'une solution, et Valérie ne savaient pas vraiment comment elles pourraient la mettre en place, la moindre rue annexe devant déjà grouiller d'adversaires pour leur couper la moindre retraite envisageable... Mais loin de ce genre de questionnement, la guerrière se retourna vers elle et l'attrapa d'une main ferme, avant de plonger directement dans un élan aussi impressionnant que désespéré :

« Vient !!! Faut qu’on fonce vers la source magique !!! Les monstres approchent, on a aucune chance sans rien ! 
 -  Mais... Mais où comptes-tu... »

Elle ne put continuer sa phrase, ni même répondre, car emporter dans le mouvement de son alliée, Valérie n'eut que le choix de poursuivre cette course de toutes ses forces, y perdant bien rapidement le souffle, mais ne cherchant finalement qu'à maintenir son effort assez longtemps pour ne jamais se trouver distancer par cette chère jeune femme qui avait fait le choix de l'accompagner dans cette mission, qui se révélait désormais n'être autre qu'un odieux suicide ! Elles fuyaient, avec la force de ce désespoir qui avait laissé, un peu plus tôt, l'archimage inerte, et si toutes deux ne pouvaient dans le fond rien faire de plus que maintenir leur allure avec le mince espoir que leurs ennemis ne puissent se mettre à leur trousse à cause de l'aspect aléatoire de leur retraite, rien n'ôtait pour autant le danger croissant qu'elles rencontraient, quelques rebuts de deux fois née apparaissant de manière complètement surprenante au détour d'une rue, ne manquant pas de laisser plus d'une blessure à celle qui ouvrait la marche. Et pourtant, qu'elle ne fut pas leur soulagement quand, enfin, après un long moment à se perdre dans la noirceur des lieux, à s'échapper avec la peur au ventre entre les différentes ruelles dérobées et sales, elles purent enfin s'arrêter, découvrant à nouveau le long silence des lieux, et le manque complet d'adversités, où qu'elles posent leur regard. Silencieuse, la mage au visage déformé par l'épuisement vint à s'écrouler à moitié contre le mur le plus proche, haletante, la bouche grande ouverte pour tenter de reprendre son souffle, mais surtout incapable de dire combien de temps elle venait de courir.

Et devant elle, Maud se régénérait avec difficulté, tout en continuant de se perdre en de bien nombreux pardons, incapable d'accepter le fait qu'elles venaient toutes deux de se faire piégée comme des débutantes, et qu'ainsi elle n'avait pas à se rejeter la faute sur ses frêles épaules.

« Chuuuuut... Calmes toi Maud, tu n'y es pour rien... nous avons toutes les deux merdées pour le coup... Ah bon dieu j'ai crue que mon cœur allait lâcher avant qu'on soit en sûreté ! »

Que cela ait été efficace ou non, au moins Maud sembla cesser ses excuses, si bien que la femme eut toute l'occasion de réfléchir à nouveau à la situation, et donc si elle était encore capable de mesuré le lieux où s'était trouvé à l'origine le point de première défense, espérant malgré elle qu'elle ne puisses par le reconnaître à nouveau magiquement, ce qui laisseraient entendre que la force qui les avaient attaquées n'était pas le système défensif. Mais pas bonheur, non seulement l'énergie qu'elle avait précédemment ressentie était en effet les nombreux mort-vivants qui leur était tombé dessus plus tôt, mais elle était aussi encore capable de faire le chemin mentalement dans sa tête, et donc d'estimer à peu près le lieu vers lequel elles se dirigeaient à l'origine. Elles n'étaient pas bien loin dans le fond, elles avaient juste à aller à droite de leur position, le plus prudemment possible ce coup-ci, et ce devrait être bon. Enfin, elle voulut le dire à son alliée pour la rassurée, mais le temps qu'elle fasse la vérification, Maud avait placée ses mains sur son corps sans la moindre gêne, et commençait déjà à palper son corps sans la moindre hésitation, se mettant à ausculter ses cuisses, ses hanches, et ses bras avec un contact aussi rassurant que gênant, faisant instantanément monter le rouge aux joues de Valérie ! Et si la surprise fut suffisante pour qu'elle ne vienne pas résister à son emprise sur l'instant, ce ne fut pas le cas quand elle eut le temps de reprendre un peu ses esprits, fuyant dés lors instantanément l'emprise de son amie pour se retrouver quelques mètres en arrière, et s'exprimer hâtivement, poussée par la gêne de ce genre d'événements :

« Stoooop ! Stop ! Pas toucher ! C'est bon je vais bien voyons, ne t'en fais pas ! Je n'ai pas été blessée ! D'ailleurs ce serait plutôt à moi de m'inquiéter, même si tu récupères vite de tes blessures, il n'empêche que tu es en mauvaise état ! »

Enfin …. Elle se calma bien vite et soupira rapidement avant de s'exprimer sur sa découverte, un demi-ton plus bas, et surtout en énonçant clairement qu'elle se devait d'être rapide :

« Bon, j'ai une bonne nouvelle. Nous n'avons pas beaucoup déviée de notre trajectoire finalement, et vu qu'il nous est proprement impossible de retourner en arrière, je penses qu'il vas falloir qu'on aille encore plus loin. Je suis désolée de t'entraîner là-dedans Maud, mais on vas devoir continuer vers la source d'énergie, c'est notre seule chance... On vas vite trouver l'entrée des lieux, et là-bas je nous jetterais un sort de camouflage, ce ne devrait pas être trop complexe. Et à partir de là, on fonce. Tu me dis quand tu as assez récupérée, et on y vas d'accord ? »

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Maintenant qu'elle était détendue, les choses se passaient bien mieux, et elle avait enfin la possibilité de se laisser à nouveau reprendre une partie des choses en mains. Rien de bien conséquent certes, mais il en tenait de son honneur, elle voulait absolument pouvoir se targuer de la joie qu'était celle de faire plaisir à se belle tutrice en matière sexuelle, et donc, elle ne manqua pas de reprendre ses douces attentions tout en cherchant encore et toujours ce qui pouvait offrir le maximum de plaisir à sa partenaire, malgré son manque de pratique, et sa certaine maladresse pour déclencher un réel plaisir. Elle ne sut d'ailleurs pas vraiment si ce fut par la qualité de son jeu de langue, ou de sa volonté certaine à lui offrir le meilleur d'elle-même à ce but, mais elle ne tarda que peu à entendre sa compagne de la soirée à gémir, à prononcer lentement son plaisir en de fines expressions, des soupirs qui ne manquèrent d'ailleurs en rien de la faire frissonner de joie, elle qui souhaitait tant entendre cette chère Magdalena dans un tel état. Ce fut l'élément qui lui permit vraiment d'accepter la suite des choses, car elle était fière, pas assez forte pour prendre la directive des événements ou de protester, mais au moins assez fière pour pouvoir profiter de cette petite victoire pour supporter un peu certaines frustrations ou surprises inconvenantes. D'ailleurs, en parlant de frustration, celle-ci débuta quand sa chère camarade se glissa assez rapidement pour sortir de son emprise, la jeune fille ne comprenant pas bien un tel comportement, avant de lentement obéir aux mains de la jeune femme pour redresser son fessier tout en écrasant le haut de son corps sur le matelas.

« Un petit trou tout serré, je suis sûr qu’il y a déjà tout plein d’admirateurs et crois moi, bientôt il y en aura encore plus.
 -  Ce... Ce sont de biens vilains admirateurs... Vas... Vas-y doucement Magda je t'en prie... »

Elle craignait de ses réactions, et même si elle avait accepter le fait que l'on puisse jouer avec son petit trou, elle n'en était pas pour autant rassurée, ressentant toujours cette honte que de se servir de cette voie là, non sans parler du fait que même si cela était plaisant, elle n'en ressentait que bien moins de plaisir que lorsque que sa chère alliée s'en était prise à sa voie charnelle principale. Mais elle n'allait rien dire, préférant plongée son nez dans les draps parfumée de l'odeur de Magdalena, et chercha tant bien que mal de se calmer tandis qu'elle entendait dans son dos le bruit d'un tube d'elle ne savait quoi être ouvert avec un cliquetis reconnaissable, imaginant que la femme avait là quelques éléments qui étaient sûrement nécessaire pour poursuivre l'étrange situation. Elle respirait fort, trouvant assez difficilement l’élément de calme pour ne pas paniquer immédiatement, mais elle ne s'était que peu prévue de ressentir sur son petit trou rosé cette espèce de fraîcheur gluante, ce qui ne manqua pas de d'abord la faire gémir entre les couettes, puis de frissonner un peu avant l'instant fatidique où son « enseignante » arrêté de la préparée, et enfonça soudainement trois de ses doigts en elle, produisant immédiatement de sa part un long et terrible cri de douleur, avant qu'elle ne se mette à haleter lourdement pour tenter comme elle pouvait de calmer la douleur. Beaucoup trop... C'était beaucoup trop ! Non seulement elle avait vraiment mal, mais surtout elle avait dans l'instant vraiment envie de ne pas ressentir plus longuement cela, tout en sachant clairement qu'elle ne pouvait se soustraire à l'emprise de son amie au risque justement de se faire encore plus mal, l'obligeant ainsi de mordre dans les tissus face à elle pour taire ses protestations, les larmes sur ses joues.

Pour le spectacle qu'elle se disait... Juste... Pour le spectacle. Cela la confortait un peu, mais elle se devait d'être honnête, elle n'aimait rien de cela, et pour le coup, hormis son besoin de satisfaire autant les spectateurs que son amie, cela ferait bien longtemps qu'elle se serait rabattue sur son choix, et aurait prise la décision de s'en tenir à cette première expérience des plus désagréables. Elle s'y habituait peut-être, mais désormais elle avait assez mal pour que le plaisir soit complètement passée au second plan, et elle n'en retirais rien de plus que de l'aversion, jusqu'à ce que la femme qui prenait tant soin d'elle aille même plus loin, infiltrant désormais son poing dans une deuxième vague de douleur plus fade, mais tout autant honnie de la part de l'adolescente, qui vint même à se dire qu'elle refuseras de le refaire, sans l'exprimer bien sur à voix haute. Non, elle supportait le tout pour plaire, autant à tout ces gens qui l'observait depuis leur moniteurs, sûrement avec un sourire hagard aux lèvres, qu'à Magdalena qui semblait grandement en profiter, mais honnêtement elle n'avait aucune envie que cela se poursuive, et cela était sûrement plus que remarquable au fait qu'elle ne venait plus à produire le moindre son, la moindre petite parole, ou le moindre signe de plaisir, se contentant d'être là, à mordre dans les couvertures tout en attendant que cela passe. Elle sentait toujours les légers mouvements de la femme en elle en n'en disait bien sur rien, mais autant venir lui passer une râpe entre les fesses, ça aurait été plus efficace, et sûrement tout aussi appréciable que ce que la belle blonde lui offrait là, de suite.

« Ça va chérie ? Pas trop mal ? Ça passera bientôt pour que tu ne sente plus que le plaisir, fais moi confiance. »

Elle ne répondit pas, prit sur elle pour ne pas se faire désagréable, mais dans l'état actuel des choses, elle n'était pas foncièrement de bonne humeur. Au moins la femme lui permettait de prendre connaissance des choses qui ne lui plairaient pas, c'était un fait, et ce fut donc avec cette pensée en tête qu'elle laissa les choses se prolongées, bien loin de percevoir la moindre once de plaisir, ayant juste l'impression qu'on lui plaçait quelque chose de bien trop gros et inconfortable en elle. En d'autres circonstances, qui sait ce qu'elle serait venue à faire subir à la personne qui l'aurait forcée à subir un pareil outrage ! Mais là il s'agissait de Magda, alors non, elle n'allait rien lui faire subir, rien lui infliger, elle n'allait pas fomenter de vengeances aussi soudaine que douloureuse, elle allait juste... Rester là, et attendre que tout cela passe, en faisant la bouille, et en se retranchant dans un silence honnête... Les choses ne sauront sûrement que s'améliorer !

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One Shot / Re : Un voyage pour des chimères [Pv ~ Maud de Rehen]
« le: samedi 14 janvier 2017, 18:56:14 »
Qu'auraient-elles put attendre dans un tel lieu ? Il s'agissait d'un domaine réputé pour ses dangers, pour la brutalité des morts qui y avaient été produites, et qui, au delà de tout racontars et des légendes qui s'y trouvaient plus ou moins vérifié, était quand même le lieu de repos d'énormément de morts vivants et autres deux-fois nés, le genre d'être qui ne portaient pas dans leur cœur la présence d'être encore en possession d'une certaine capacité à la vie charnelle. Alors comment cela se faisait qu'après un certain raffut au dehors de la citadelle, et une entrée hâtive, un peu exempt de la prudence élémentaire à laquelle elles auraient dut se fier, il n'y avait absolument aucune trace de dangers dans les rues, pas le moindre ennemi pour tenter de leur sauter dessus avec la force du désespoir typique des êtres qui ont déjà visités tombes et caveaux ? Valérie n'avait pas de réponse à cela, car même si elle savait que son aura lumineuse aurait toute tendance à annihiler les êtres nécromantiques inférieurs, ce n'était pas pour autant qu'elle était insensibles aux flèches et autres armes de jets, ce qui devrait normalement être suffisant pour que de bêtes squelettes se décident de faire leur apparition pour la trouer de part en part ! Plus, elle doutait de l'intelligence de ces monstres, se doutant que même animé par la magie, ils n'étaient pas vraiment capable d'agir avec la prudence de fuir son sort, sûrement bien plus capable dés qu'il s'agissait de foncer sur une cible sans présenter le moindre art de réflexion si bien que la question était aussi légitime qu'inévitable : Pourquoi aucune de ces saloperies ne daignaient venir les affronter ?

« Valérie ? Excuse moi de te déranger... Mais ne trouves-tu pas la situation... Trop calme ? »

Valérie était concentrée, et la force des mots était une chose que tout mage apprenait à connaître dés ses premières années d'apprentissage, si bien qu'elle ne vint pas à répondre oralement, mais ne manqua pas de hocher lentement la tête avec un air grave, tout en continuant d'avancée avec un air qui trahissait légèrement son trouble. Oui, non seulement c'était bien trop calme, mais surtout, il était nécessaire de relever que dans ce calme absolu, il n'y avait absolument rien qui ne puisse permettre de douter de la présence relative d'ennemis, même si ces derniers se trouvaient actuellement terrées dans les ombres, n'offrant d'indications sur leurs positions que lors de fin grincement osseux, de cliquetis étranges d'armures rouillées, ou de léger choc contre tel ou tel morceau de bois putride placé malencontreusement dans une des ruelles annexe. Mais si monde paraissait intriguée, comme cherchant une réponse qui ne souhaitait pas se révélée à elle, Valérie elle commençait à trouver cette situation inquiétante. Elle connaissait la nécromancie, pas dans la pratique, mais dans la théorie, et les êtres qui étaient sorties de terres pour servir une quelconque puissance n'était pas dotée de cohérence, mais devait bien au contraire suivre des règles énoncées dés la venue du sort avec des clauses particulièrement rigoureuses et précises. Si ils ne bougeaient pas, ou ne faisaient que les observer de loin c'était pour une seule bonnes raisons, et celle-ci ne lui plaisait pas du tout : C'est ce qui leur avait été ordonné il y a de cela bien longtemps. Mais pour quelles raisons ? Valérie s'en voulue de ne pas pouvoir prévenir sa camarade actuellement, se devant de maintenir le sort, mais dés qu'elle en aura l'occasion, elle ne tardera pas à lui faire part de son constat !

« Regarde, maintenant qu’on est entrée, les monstres... Ne tentent rien. Ils s’éloignent de nous, et préfèrent passer leur chemin. Tu crois qu’on leur fait peur ? Genre notre énergie est trop lumineuse pour eux ? »

Bon au moins, vu qu'elle posait les questions d'elle-même, y répondre y était assez simple, même si elle ne pouvait pas entrer dans les détails, et quand son amie amena sur le tapis la passivité des monstres, la magicienne trouva rapidement un moyen de faire passer son message, levant un premier doigt en faisant non de la tête, réfutant le fait que ces êtres pouvaient sentir de la peur. Puis, non sans lever un deuxième doigt pour faire référence à sa deuxième question, elle fit à nouveau non de la tête, car en effet elle était quasiment certaine que ces émanations de bas-étage n'avait pas l'intelligence suffisante pour concevoir les concepts de survie, ou de défense, ni même de danger dans le fond, et qu'ainsi ils devraient quand même attaquer, même si elle était en train de maintenir un sort d'énergie sacrée qui aurait tôt fait de les réduire en poussière au premier contact ! Enfin, elles étaient désormais visible à des kilomètres avec cette aura, car la nuit venait finalement de tomber après trois bons quart d'heure de marche, alors elles devraient être des proie aisées, reconnaissable... Et pourtant toujours rien, sauf qu'en cette occasion, la jeune paladine ne manqua pas de proférer ces étranges mots, fatidiques, le genre qui ont tendance à toujours amener des problèmes, créant parfois la plus profonde et directe des paranoïa dans grand nombres des groupes d'aventuriers et d'explorateurs, et qui ne manquèrent d'ailleurs pas de surprendre l'archimage qui s'étonnait d'entendre pareils propos sortir d'entre les lèvres de la courageuse et vindicative demoiselle :

« Pas que ça me gène...
 -  Moi ça me gêne ! »

Honnête, la parole était sortie d'elle même, toute seule, et l'aura lumineuse qu'avait placée la jeune femme vint à soudainement perdre de ses forces, soudainement diminuée de moitié, à peine capable de les envelopper toutes les deux, tandis que cette baisse d'énergie des plus inconfortables sembla enfin créer une réaction dans les alentours, d'étranges bruits aux sonorités plutôt écœurantes ne manquant pas de commencer à se faire ouïr dans les environs. Mince, elle s'était déconcentrée, alors même qu'elles commençaient enfin à se rapprocher de leur but, et pendant un instant elle s'en voulue énormément d'avoir eut l'occasion de baisser sa garde à cause d'une simple discussion, mais les éléments qu'elle remarqua dans les ténèbres ne manquèrent guère de la rappeler immédiatement à ses devoirs, les éléments informes s'approchant étant clairement inamicaux. Il s'agissait de « gelées », de « blobs », de « slimes », ou quelque soit le nom qui leur était donné, mais l'élément de surprise pour les deux femmes tenait de leur nombre, incalculable, les multiples formes semi-aqueuse se déplaçant en plus à grande vitesse vers leur duo, apparemment douée d'une capacité à se mouvoir largement supérieure à leur homonyme, que Valérie avait déjà eut l'occasion de rencontrer. La fuite n'était pas possible, elles se feraient bien trop rapidement rattraper, il fallait donc qu'elle tente de les apeurer, ou de les faire cesser d'avancer d'une quelconque manière, et pour l'occasion, elle savait que ce n'était pas vraiment un travail pour Maud, dont l'arme tranchante risquait d'être bien inefficace dans cette situation. Non, d'un mouvement de main elle fit signe à son alliée de se placer en retrait, tandis qu'elle accumula au creux de ses paumes suffisamment de force pour commencer à faire un grand ménage !

« Recule Maud, ceux là tu ne pourra pas les blesser. »

Rares sont les armes capable de blesser l'immatériel, ou le peu matériel, mais la magie elle, en revanche, n'en devenait généralement que plus redoutable, creusant l'essence des ennemis, et lui infligeant des dégâts colossaux, les obligeant bien généralement à fuir le manipulateur de sort rapidement, et c'est bien le genre de mouvements de panique que Valérie comptait produire chez cette marée flasque et verdâtre. Soufflant un grand coup, elle vint à prononcer tout bas les quelques incantations nécessaires pour faire appels aux forces ignées, et leva lentement les mains devant elle tandis qu'elle formant devant elle des foyers intenses, dont la chaleur ne mit pas longtemps à irradier les lieux d'une atmosphère suffocante. Aux grands mots les grands remèdes, une fois plus d'une vingtaine de foyers produits, et les blobs à portée de tir, ce fut quelques mots incompréhensibles pour la paladine qui vint à engager les hostilités, chacune des sphères enflammées flottant dans les airs laissant partir de son cœur un trait de chaleur semblable à une lance de cavalerie, qui explosèrent au contact de la marée consciente dans des éclats surprenants de puissance, soulevant immédiatement une épaisse couche de poussière et de fumée, tout autant que l'odeur bien désagréable de la mixture étrange des slimes grillées. Pas de visibilité, est-ce que son assaut avait été suffisant ? La réponse vint vite, quand la marée de gelées sortie soudainement du nuage opaque pour continuer leur charge sans préavis, désormais bien trop près pour qu'elle produise une deuxième salve explosive... Et bien trop prêt même pour qu'elle maintienne son sort, l'annulant immédiatement pour qu'une détonation ne vienne pas les blesser, elle et Maud, avant de se retourner pour attraper son alliée, et retenir sa respiration.

La sensation qui suivit fut absolument ignoble. Ces choses continuèrent sur leur lancée, les traversant finalement sans faire attention à elles, mais non sans se nourrir en grande partie de ce qu'elle pouvait récupérer sur elle. Leurs provisions ? Non cela aurait été trop facile. Lentement, ce furent leurs armures, leurs tenues, leurs équipements qui furent rapidement rongées par ces choses inconsistantes, et qui ne tardèrent pas à laisser, en plus de l’écœurement de se sentir englober par ces choses grasses et informes, le toucher ignoble qui courait sur leur peau nue le temps que ces bêtes continuent leurs courses ignobles plus loin, les laissant ainsi pitoyable au milieu de la rue. Valérie avait manqué étouffer, et ne manqua pas de tousser longuement avant de sentir la chaleur pesante des lieux venir lécher sa chair dénudée, ne manquant pas de la faire soudainement hurler d'un mélange de surprise et de honte, se rendant enfin compte de ce qu'il venait de se dérouler :

« Merde qu'est-ce que c'est que cette... Mon dieu ! »

Elle perdit rapidement son calme, et si son sceptre n'avait pas subit de dommage, cela n'ôtait en rien de sa gêne, avant qu'elle ne se reprenne et se tourne rapidement vers son alliée, afin de s'enquérir de son état.

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One Shot / Re : Un voyage pour des chimères [Pv ~ Maud de Rehen]
« le: mardi 10 janvier 2017, 18:48:23 »
Le plan était sommes toutes assez simple, et si elle ne se faisait pas surprendre d'une quelconque manière, pas un seul de leurs ennemis n'aurait l'occasion de les blesser, ce qui était en soit une marque de sûreté appréciable avant qu'elles ne parviennent à l'intérieur du terrible bastion. Son sort stocké, la femme se préparait à agir dés qu'il seras nécessaire afin de s'assurer que son alliée ne puisse subir de dommage particulièrement handicapant, et attendait donc que celle-ci s'élance pour pour pouvoir se placée de manière à agir sans angle mort, profitant que les squelettes soient focalisés sur la jeune paladine pour sortir de sa cachette sans pour autant risquer de se prendre une mauvais flèche. Puis vint l'assaut soudain de son amie :

« QUE LE SOLEIL GUIDE MA LAAAAAAAAAAAAANCE ! »

Quel raffut ! Au moins pour ce qui était d'attirer l'attention, la jeune femme ne faisait pas dans la demi-mesure, elle sauta de la cachette avec la furie d'une fanatique pleine de confiance, et vint en un bond et une glissade rejoindre le point de vue inférieur, faisant immédiatement face aux êtres morts-vivants qui ne tardèrent clairement pas à se tourner vers elle, bandant leurs arcs avec une application frisant la perfection. En revanche, ils ne semblèrent que peu capable de réflexion vis-à-vis de leurs actions, si bien qu'ils ne firent que répéter ce qui avaient sûrement été leurs ordres primaires, tirant en effet une volée de flèches, mais de manière à créer un tir de couverture, normalement bien plus efficace sur une horde d'adversaires plutôt qu'une combattante solitaire, combattante d'ailleurs qui s'élança avec la fureur d'une lionne sur ses ennemis, passant immédiatement sous les tirs des tristes deux-fois nés ! Pas besoin de son sort, elle resta toujours à couvert en attendant que son alliée progresse en direction de leurs cibles, et ce ne fut que l'instant où ceux-ci vinrent à quérir une nouvelle pointe à placer sur leurs cordes que Valérie sortit de sa cachette, prête à déclencher la fureur de son art pour éviter une fin un poil trop rapide pour Maud, qui elle ne cessait pas le moindre instant sa charge vindicative, sûrement convaincue de l'efficacité des arts mystiques de Valérie. Elle fit bien. La deuxième volée de flèche se voulue bien plus directe, visée avec précision, et quand l'archimage libéra le tout de son énergie, ce fut une mort soudaine et imparable qu'elle vint à éviter à sa camarade, qui put sentir l'impact chaud la traversée avant de repousser le moindre des projectiles corrompues qui lui avaient été envoyées, les flèches partant loin en arrière de manière désordonnée.

Et elle arriva au corps à corps. Désormais Valérie ne pouvait que lui offrir son support depuis les hauteurs, et ne pouvait se permettre d'user de sorts trop puissants, au risque de blesser autant leurs adversaires que sa compagne, mais elle ne manqua pas pour autant, depuis son surplomb, de faire usage de quelques talents mystiques mineures, allant de la très simple flèche magique, un trait éclatant prévu pour pulvériser des morceaux de chairs originellement, à l'orbe aqueux, prévu normalement pour ralentir les ennemis les plus lointains. Ainsi, elle put faire gagner un peu de temps à la paladine, retardant le groupe le plus en arrière de son amie, pour qu'elle ne se retrouve pas submergée par le nombre, ce qui sembla d'ailleurs largement suffisant pour que sa lance vienne briser les os des archers désormais bien maladroit depuis qu'ils avaient quitter leur arme de prédilection pour des coutelas à l'apparence aussi vieille que leurs carcasses ! Finalement, elles n'eurent pas besoin de plus de trois minutes pour éliminer le groupe, et son amie sembla s'en sortir avec des blessures bien légères, blessures qui ne manqueront d'ailleurs pas de se résorbée à grande vitesse, Valérie le savait bien, et depuis sa place privilégiée, elle ne manqua pas de regarder les morceaux d'os qu'étaient devenus leurs précédents ennemis, non sans laisser sur ses lèvres apparaître un fin signe de satisfaction. Ça n'avait pas été trop dur, bien au contraire, et pour cette raison, l'archimage se sentait déjà un peu plus sur quand à leur exploration prochaine, estimant que si elles parvenaient à rester prudente, il y avait bien peu de chance qu'elle connaisse de situations gênantes, ou handicapantes. C'était parfait !

« Viens vite, Valérie !
 -  Oui, j'arrive, ne t'en fais pas ! »

Elle avait raison, elle aurait bien d'autres instants pour s'inquiéter de la suite des événements, pour l'instant le plus important était de progresser vivement en direction de l'intérieur du bastion, et sautant du promontoire de manière bien plus calme que son alliée plus tôt, elle se laissa lentement glissée le long du pan de terre avant de se rattraper sur ses jambes, et de commencer à courir dans la direction de Maud. Celle-ci d'ailleurs ne se fit pas si patiente, et se mit elle aussi à courir, mais ce coup-ci en direction de la pseudo attache rocheuse qui se trouvait un peu plus profondément dans ce renfoncement rocheux, si bien qu'elle fut la première à parvenir à l'intérieur des lieux, bien rapidement rejoint par sa camarade archimage qui vint à arriver les joues un peu rougie par la rapide course qu'elle venait de produire, ayant clairement du mal avec sa propre condition physique. Les lieux étaient glauques, délaissés, aussi vide qu'elle l'avait de prime abord estimée, et ce n'était pas la moisissure visible en tout coin des lieux qui vint à lui faire douter de cela, ni même cette odeur ravissante de putréfaction et de mort, comme si elles se trouvaient dans un véritable charnier. Bon, pas besoin de se faire d'idée sur la raison de cela, elle devait être effectivement au dessus de l'un des plus grand cimetière animé qu'elles n'aient jamais eut l'occasion de traverser, mais avant tout il était temps pour les deux femmes de trouver un chemin, une piste, une voie à parcourir dans ces ruines plus ou moins surprenantes, avant que leur présence ne vienne à déclencher le moyen de défense du Nécro-bastion. D'ailleurs, Maud ne manqua pas de s'exprimer à ce sujet :

« Nous voilà à l’intérieur… ! Tu sens de la magie… ? En théorie, je suppose que ce que tu cherches, vous les mages, vous devez le sentir à des mètres ? Perso, à part l’odeur de charogne, et des maudites créatures, je ne sens, ni ne vois rien.
 -  Je ne sais pas, je compte bien essayer, mais les lieux sont tellement gavés de magie qu'il est difficile de percevoir la trace de ce qui l'alimente de toute cette énergie. »

Les suppositions de son amie étaient bonne dans le fond, elle devrait normalement ne pas avoir le moindre soucis pour trouver un objet magique aussi puissant que celui qu'elles étaient venues chercher, mais le soucis, c'est que cela était possible si l'objet se trouvait seul, et pas ainsi ensevelis sous une multitude d'autres éléments dont l'énergie titanesque envahissait les lieux depuis des millénaires. Peut-être était-ce d'ailleurs une forme de protection, l'outil mystique ayant rapidement usé de ses propres capacités pour lentement voilé sa présence sous l'amoncellement croissant de couches de magies de plus en plus fortes, de plus en plus intenses, et ce n'est qu'avec grande peine que Valérie se concentra pour au moins chercher à savoir si le duo devait se diriger vers les hauteurs centrales du bastion, dans les hautes tours qu'elles avaient aperçues au loin, et qui désormais les dominaient, ou vers les tréfonds du domaine, au cœur de la roche et des catacombes. Ce qui la fit d'ailleurs tilter ne fut pas tant la concentration d'énergie ésotérique, mais plutôt l'accumulation des défenses d'origines nécromantes, si bien qu'elle ne put qu'en déduire le lieu le plus profond, et le plus plausibles pour l'accueil de l'objet de leurs recherches. C'était tout vue, si elle se devait de se diriger dans une direction, c'était vers les tréfonds du Nécro-Bastion, et c'est donc en affirmant sa poigne sur le manche de son sceptre qu'elle tourna rapidement le regard vers sa belle camarade à l'armure brillante et se mit donc à s'exprimer avec un ton un peu académique, quasiment certaine de ce qu'elle allait avancée :

« Alors, je penses que nous allons devoir trouver une cave, une descente de garde ou quelque chose du genre, pour atteindre les profondeurs de cette citadelle. La première couche de défenses devraient se trouver du coté sud des lieux, on vas donc devoir s'enfoncer dans les ruelles, puis trouver la maison correspondante. Restes près de moi, et vigilante, je ne sais pas ce qui peux nous tomber dessus sur le chemin, ou si nous sommes déjà découverte malgré notre entrée rapide. »

Soupirant un grand coup, elle concentra lentement sa conscience sur le vent sacré bien peu présent dans les environs, et en accumula suffisamment pour finalement venir le concentrer dans son sceptre, pour finalement le faire claquer contre le dallage gris de la cité fortifiée, déclenchant un large orbe lumineux qui vint les couvrir sur une distance de plusieurs pas. Une défense préalable qui aura sûrement le don de grandement servir étant donné qu'elles allaient devoir se déplacer dans une ville pleine de forme de non-vie, alors que le soleil allait lentement se coucher derrière les montagnes environnantes d'ici une petite demi-heure, ses rayons ayant déjà du mal à dépasser les hautes murailles qui ceinturaient le bastion. L'aura qui les entourait aura sûrement la capacité de tenir tant qu'elle y donnerait de la magie, et donc tant qu'elle parviendra à maintenir sa concentration, ce qui l'avait amenée à laisser à son alliée le don de faire attention aux êtres qui pourraient s'attaquer à elles, afin qu'elle puisse pleinement s'adonner à son art magique sans avoir à craindre d'une attaque surprise.

Puis enfin, elle n'attendit plus pour avancer, se déplaçant aux cotés de la jeune femme aux milieux des ruelles passablement immondes, gardant toujours ses distances avec les douves, encore bien trop proche à son goût, pour finalement essayer de se diriger de la manière la plus optimale en direction de la première zone de protection qu'elle avait eut le soin de découvrir lors de sa recherche mentale. Espérons que rien ne vienne leur pourrir la vie.

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« Ne t’inquiète pas ma chérie, ça va très bien se passer. Il suffit de respirer un grand coup et de te laisser faire. Penser à tous le plaisir que tu va pouvoir ressentir après.
 -  Je vais essayer promis... »

Plus facile à dire qu'à faire pour l'occasion, mais elle allait quand même essayer de la faire. Après tout, elle avait elle même choisit de se lancer dans cette opération plus ou moins complexe à ses yeux de se lancer dans la pornographie, tout particulièrement le streaming érotique, alors maintenant elle se devait bien d'assumer, n'est-ce pas ? Et puis c'était sûrement plus sûr qu'elle l'apprenne au contact de la si belle femme qui prenait tant soin d'elle depuis le début de leur rencontre, de cette manière elle pouvait au moins essayer de calmer un minimum ses émotions en se relayant sur la confiance qu'elle éprouvait envers Magdalena, n'est-ce-pas ? N'est-ce-pas ? Oui actuellement, la meilleure technique qu'elle avait trouvée pour acceptée cet acte dont elle avait particulièrement peur avait été de s'auto-convaincre qu'il n'y aurait pas de meilleur moment pour elle d'accepter cela, et de l'apprendre entre les mains aussi experte que délicate, jusqu'ici, de la blonde. En faite, ce ne serait pas pour elle, et son don de la mettre en confiance, il était bien possible qu'elle ait immédiatement refusée pareille approche, mais tant pis pour elle, hein ? Maintenant, tout ce qu'il lui restait, était de respirer profondément, de ne pas laisser les petites larmes qui naissaient au coin de ses yeux lui faire paraître trop inquiète et misérable, et surtout, de ne pas se ridiculiser en public, ce qui restait son plus gros problèmes là de suite. Allez souffle Reinhardt, souffle profondément, ne te laisse pas emporter par l'émotion...

Puis soudainement, elle sentit sa camarade appuyer sur son bassin, la forcée à le baisser un peu plus bas, le couchant presque sur le corps de la plantureuse femme qui jouait la dominante dans leur duo, et l'amena ainsi forcément à présenter son petit anus à la vue de tous, offrant ainsi un terrible spectacle pour tout ceux qui, derrière leurs ordinateurs, n'attendaient que cela ! Elle ne savait pas ce qui allait suivre, le craignait, mais soudainement, elle ne put s'empêcher de frémir quand ce fut le contact délicat de la langue de sa chère et adorée maîtresse qui vint lentement se placer sur son petit trou, y passant avec une langueur surprenante, ainsi qu'une lenteur  qu'elle ne put qu'apprécier étrangement, une sorte de plaisir dont elle n'avait en effet pas doutée un instant jusqu'ici. Chaque passage était une nouvelle occasion de se détendre, d'accepter lentement le fait que son adorée professeur sexuelle puisse ainsi la satisfaire, malgré l'aspect des plus étranges de ce genre d'offres, et bien malgré elle, elle ne put que s'avouer vaincue au bout d'un moment, acceptant enfin de ne plus être la petite boule de nerf peureuse qu'elle était quelques minutes plus tôt, mais bien la jeune fille qui gémissait doucement en sentant les offres sensuelles de Magdalena à son corps. C'était étrange qu'elle en soit capable, elle ne le comprenait pas vraiment elle même, mais c'est avec un accord un peu honteux qu'elle se livre, prête à ce que sa camarade poursuive, ne faisant finalement que profiter, un peu honteusement, et quand la langue s'infiltra, ce fut les derniers instants d'une éventuelle résistance future. Très bien, elle avait compris, elle ne devait pas tant craindre, elle était d'accord pour se livrer sans attendre à la suite, et fut presque surprise de sentir sa camarade cessée, avec presque une certaine déception, ce qui ne manqua pas de la faire rougir quand elle s'en rendit compte !

« Alors, ma puce ? Trouve tu toujours que c’est déplaisant ? Penses pouvoir me laisser faire pour te mener au paroxysme du plaisir ?
 -  Je... Non non ce n'est pas déplaisant je te l'accorde. Je... enfin, c'est très étrange, j'aimais plus avant mais... Mais c'est aussi excitant, c'est vrai... Je... Vas-y, fais ce que tu veux, Magda. Je te fais confiance... Pardon d'avoir doutée. »

Elle ne savait pas si c'était trop tôt, trop rapide, trop quoi que ce soit, mais elle ne pouvait qu'accepter la volonté de sa chère et tendre senior de lui faire connaître le plus de chose en cet instant, et elle voulait plus que tout que son aînée sois fière d'elle, ne résistant donc pas à se laisser complètement allée à nouveau, ayant comprit qu'elle ne devait plus jamais avoir le droit de se douter des termes de Magdalena. Elle ne souhaitait que son bien, elle prenait même son travail de mentor au sérieux, et si en effet elle avait peut-être été un peu brusque plus tôt en lui parlant de but en blanc de cette histoire de lui faire plaisir par une voie un peu particulière, elle avait bien vite eut le don de la détendre, de lui rappeler qu'elles étaient là pour lui faire découvrir tout ce que le sexe pouvait lui offrir, si bien que ce ne fut pas simplement avec le retour d'une confiance originelle que la demoiselle accueillie les paroles de la blonde, mais plutôt avec un regain d'admiration, et de volonté de lui être pleinement sienne. D'ailleurs, dés que la femme vint à reprendre ses touchers, qu'il soit tout aussi doux, ou plus intrusif, la jeune rousse n'attendit pas pour immédiatement se détendre, se laissant pleinement gouvernée par la moindre de ses actions, et se contenta de reprendre de son coté les lents et longs coups de langue sur l'intimité de son amie, qu'elle avait trop longtemps abandonnée. Elle goûtait à nouveau à une pleine félicité, et rien ne saurait désormais la perturbée. Elle était la petite puce de sa chère Magdalena, et allait méritée ce petit nom qui lui restait en tête, avec autant de fierté que de plaisir.

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One Shot / Re : Un voyage pour des chimères [Pv ~ Maud de Rehen]
« le: lundi 09 janvier 2017, 17:45:00 »
Ne plus avoir à lutter pour faire le moindre pas était une sorte de délivrance, autant pour elle que pour sa partenaire, elle n'en doutait pas, et Valérie en profitait donc pour enfin reposer un peu son corps, qui était loin de la condition physique d'une paladine ! Bien sur, avec ses sorts, elle avait nombre de capacités de soutiens dont elle aurait largement put faire usage afin de se permettre de progresser plus aisément, mais doutant des potentielles zone de concentrations magiques où elle pourrait puiser de nouvelles forces, elle avait préférée rester prudente, et par là-même, faire l'économie de la moindre utilisation de magie tant qu'elle n'avait pas à protéger sa vie, donc à affronter quelques forces ennemies. En somme, jusqu'ici, et ce de manière un peu coupable il fallait l'avouer, la femme avait vraiment laisser à Maud le soin de s'occuper des travaux les plus fatiguant, non pas parce qu'elle voyait en elle une esclave, mais bien parce qu'elle considérait que ses propres dons seront sûrement bien mieux utilisés plus tard dans leur exploration, notamment quand elles se trouveront finalement entre les murs du Necro-bastion. Mais cela avait aussi menée la femme à s’enquérir de l'état de sa camarade, qui bien loin de sembler offusquer par son comportement des derniers jours, tout en affichant une certaine forme de confiance tout à fait implacable, ne manqua pas de lui répondre gaiement avec l'absolue conviction que rien de tout cela ne serait suffisant pour la faire faillir une fois que les choses sérieuses auront commencée :

« Quelques temps déjà ! Peut-être un ou deux ans… Je suis jeune, mais je suis élu du Soleil ! Si la nuit, je suis moins puissante, je reste une grande combattante… Mais tu sais, je suis immortelle ! Toute blessure se soigne chez moi...
 -  Hum je... Je vois pas de soucis. Je n'ai rien dis alors. »

Elle n'en pensait pas moins... Pas sur l'inexpérience de la demoiselle toutefois, car, malgré tout, les paladins étaient d'une force considérable, et rien que le fait qu'elle en fasse partie était en soi une sorte de preuve qu'elle était largement capable d'accomplir le moindre travail dangereux, voir suicidaire pour la plus grande majorité du monde vivant. En revanche, elle ne croyait pas à cette histoire d’élue et pour une bonne raison, mais une grande majorité des mages ne s'accordaient que peu à faire entièrement confiance aux divinités, si bien qu'ils considéraient qu'il était plus que rare que ceux-ci interfèrent dans les lois humaines pour transformer, ou affecter la nature même d'un de ces êtres qui avaient tant et tant pris en puissance, bien au delà de tout règne animal ou bestial. D'où son deuxième questionnement : l'immortalité de la jeune femme. Le fait est que l'immortalité n'existait pas, tout le monde mourrait un jour, perdait le peu de sa conscience et de sa chair pour lentement retrouver le confort d'un néant absolu, d'une disparition éphémère peut-être si l'on en croyait les questionnements sur la réincarnations, mais en tout cas, personne ne pouvait dûment échapper aux griffes de la mort. Elle ne doutait pas que son amie pouvait être solide, voir même particulièrement résistante aux blessures, qu'elles soient d'origines physiques ou magiques, mais elle ne pouvait que douter de sa prétendue immortalité, et rien que pour cela, elle vint à un petit peu se méfier des potentielles actions de sa camarade : à se croire invincible, l'on finit bien souvent par faire de graves, très graves erreurs !

En tout cas, perdue complètement dans ses pensées à mesure qu'elle se repassait ce constat en tête, prévoyant même les potentiels cas où elle aurait peut-être le devoir de sauver la femme d'un coup qu'elle souhaiterait subir de manière bien trop directe, elle continua à marcher droit vers la citadelle avec un certain manque de vigilance, qui fut bien heureusement comblée par celle de sa camarade. Le Necro-bastion se rapprochant, elle aurait dut être sur ses gardes, mais pour le coup, ce fut Maud qui s'exclama subitement en rassurant sa poigne sur la hampe de sa lance, se jetant sur un ennemi qui était tout à fait invisible aux yeux de l'archimage encore pensive :

« Tss. On avance, et voilà déjà un ennemi.
 -  Hein ? … Comment ça ? »

Elle chercha bien du regard dans la direction qu'avait prise son amie, mais se trouvait tout à fait incapable de remarquer l'élément de danger que la paladine avait décelée, tandis qu'elle venait de faire quelques pas vifs droit vers un lourd rocher qui s'était sûrement écrasé des falaises voisines il y a de cela plusieurs dizaines d'années. Par contre, qu'elle ne fut par sa surprise quand elle entendit un gargouillis étouffé tandis que sa camarade abattait le manche de son arme sur une cible, et envoyait cette dernière droit sous les rayons solaires avec violence, délivrant donc à son regard la forme faiblarde d'une goule déjà en grande partie brûlée par un astre céleste qui avait dut la surprendre plus tôt dans la journée. Deux secondes plus tard, et la pointe de la lance avait pénétrée son torse, et brisée toute forme de contact entre les restes moisis de son coeur, et le reste de la chair en non moins mauvais état que le palpitant détruit, laissant l'horrible chose produire quelques soubresauts d'une feinte agonie avant de s'éteindre mollement devant les deux femmes, l'une bien fière de ce qu'elle venait de produire, l'autre embarrassée de ne pas l'avoir remarquée plus tôt. Bon elle … n'en feras point de commentaire pour le coup, mais elle espérait bien qu'elle allait arriver à se concentrer sur le plus important, après tout, si elle avait ouvert la marche en cet instant, quel genre d'assaut aurait-elle put subir par son manque de clarté d'esprit ? Non il fallait qu'elle se reprenne, tandis qu'une Maud au comble de la joie, et sûrement du fanatisme caractéristique des paladins, s'exprima avec un verbe plein d'une fantastique euphorie :

« Et bien, tu sembles bien avoir raison mon amie ! On est sur la bonne voie. Comme on dit, plus on trouve de créatures malfaisantes, plus le butin approche ! Allez, viens, et fait attention à toi. Je doute fort qu’on soit les bienvenues. Mais si les créatures sont isolés, comme ça… Cela veux dire que le château est sans doute sans maître depuis bien longtemps.
 -  Certes, ne crains pas je vais rester vigilante. Et oui y'as des chances que les lieux n'aient plus de maîtres, apparemment les mouvements de la citadelle sont anarchiques depuis maintenant longtemps, ce qui laisse à penser que le seul truc qui lui permet encore de se déplacer est la grande source magique qui se trouve en son cœur. Normalement, une fois qu'on l'auras récupérée, la citadelle cesseras définitivement de fonctionner, donc plus nous serons efficace, moins nous auront à subir de soucis ! »

Ceci dit, les choses n'en restaient pas moins complexe, car n'ayant eut ni carte, ni information de l'architecture intérieur, il était possible que trouver le cœur du domaine soit une véritable épreuve à elle toute seule, si bien qu'elle espérait que la citadelle ne soit pas trop amochée, afin de leur permettre de l'explorer sans se trouver en permanence dans des culs-de-sac malheureux dut à l'ancienneté relative des lieux... Enfin, cela attendra qu'elles y arrivent, pour l'instant le soleil était encore assez haut, et le bastion assez loin, si bien qu'elles reprirent la marche avec prudence et continuèrent rapidement leur progression, en espérant encore et toujours qu'elles auront un accès direct à l'intérieur du domaine par ce chemin sculpté dans la roche.

. . . . .

Le crépuscule. Plus elles s'étaient approchées des lieux, plus les morts-vivants avaient fait leur apparition, mais par chance, aucun d'entre eux n'avait eut la gloire de fuir pour pouvoir sonner l'alerte, les deux femmes en ayant vite fait leur affaire pour s'assurer de ne pas se compliquer la vie une fois arrivées aux abords du Necro-bastion. Et maintenant qu'elles y étaient, le domaine forçait bien malgré lui le respect, mélangeant hautes tours et vieilles douves emplis d'un liquide saumâtre, les lieux mélangeaient l'odeur putride de la chair en décomposition, et la naturelle atmosphère pesante d'une magie ancienne, presque visible à l’œil nue, qui se concentrait dans les pierres millénaires en les faisant légèrement briller d'un éclat froid. Toute deux en hauteur, placée sur une légère corniche, prudente, elles pouvaient contempler cela avec autant d'émerveillement que de surprise, car de ce point de vue, le lieu paraissait parfaitement vide, dénué de la moindre trace de morts-vivants ou de pièges fourbes, et pour autant, il était impossible que ce lieu soit effectivement honnie de la présence de deux-fois nés, pas après nombres de morts étranges et inconnues suite à la venue d'anciens héros prêt à s'attirer la gloire d'avoir vaincu cet écho du passé. Enfin, c'était un peu exagéré de dire que tout cela était vide, étant donné qu'une petite escouade d'archers squelettiques, encore affublés d'armures dont le style et la rouille laissait entendre l'ancienneté, se trouvaient juste devant une sorte de pont rocheux menant à une haute arcade permettant de rejoindre les premiers faubourgs du terrible bastion. Bon, eh bien il était temps d'agir n'est-ce-pas ?

« Tu sais quoi Maud ? Fonces sur eux, je te couvre d'ici avec mes sorts pour m'assurer que pas une flèche ne te touche, et rentres leur dedans sans hésiter. Dés qu'ils sont retournés à la terre, on court à l'intérieur, puis on essaye de trouver un chemin menant à l'intérieur de la citadelle. »

Elle vint faire un rapide mouvement de main, et stocka au creux de sa paume un premier sort de Souffle Ardent, le genre capable de repousser la moindre volée de projectile en un instant. Elle se tourna alors vers son alliée.

« Je suis prêtes, vas-y dés que tu le souhaites. »

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One Shot / Re : Un voyage pour des chimères [Pv ~ Maud de Rehen]
« le: dimanche 08 janvier 2017, 18:13:30 »
« Je ne peux qu’approuver... Et puis, on s'en fout de ces écolos ! J’avance avec difficulté, ma coiffure est foutue, et j’ai hyper chaud ! Vivement qu’on arrive... »

Elle ne l'aidait par contre pas beaucoup à garder son calme face à la végétation, et si naturellement Valérie n'avait pas conscience qu'elle était fondamentalement une femme qui avait la mauvaise habitude de s'emporter un peu vite, elle aurait sûrement eut tôt fait de cramer la moitié des environs, galvanisée par l'approbation de sa camarade armurée. Mais elle se connaissait, elle savait qu'elle ne devait pas le faire, et surtout, elle savait que les fameux « écolos » décris par Maud n'était pas de simples gueulards qui jetaient des menaces dans le vent ! Non bien au contraire, les membres de la voie magique Verte, la voie dite ancestrale, était des mages dont les forces étaient relativement reconnu, et ainsi, ils défendaient avec ferveur le domaine qui leur permettaient d'acquérir pareille puissance, pour ainsi dire qu'il ne supportait pas sentir sur un confrère les traces de magie Verte consumée par un sort flamboyant. Enfin, pour toutes ces raisons, elle se retint, difficilement toutefois, de produire le plus beau feu de forêt de sa vie, et se contenta de progresser dans le sillage de sa camarade jusqu'à ce que la végétation alentours les laissent trouver un peu d'air frais, signal fatidique qu'elles pouvaient enfin trouver un peu de repos ! Sautant d'ailleurs sur l'occasion, elle avait vite invitée son amie à évaluée l'idée d'une halte, et cela ne semblait pas être nécessaire que pour elle, la paladine ne tardant pas à s'asseoir au milieux des herbes hautes pour reposée ses jambes, rapidement suivit par l'archimage.

« Je doute qu’il disparaisse en effet ! Reposons-nous... »

Parfait, laissant donc la jeune femme se focalisée sur la rapide défenses des lieux, en somme, une observation rigoureuse tandis qu'elle restait là, lance à la main, prête à l'abattre sur le moindre petit rejet d'hostilité qui oserait les approcher, la femme commença à ouvrir son sac pour y chercher quelques vivres qui seront sûrement très agréables à consommer au vue de l'état de fatigue qui commence à s'accumuler !  Après tout, elles étaient là, à marcher d'arrache-pied dans une végétation traîtresse depuis le levée du soleil, et si sa camarade l'avait franchement aidée en taillant de multiples coups de lances les buissons et autres embûches naturelles, elles n'en avaient pas moins toutes deux passablement galèrées pour traverser cet océan émeraude depuis l'aurore, à tel point que l'arrêt était sincèrement bienvenue. Enfin, ce fut avec une sorte de tranquillité toute sereine qu'elle sortait la viande séchée, et le fromage qu'elle avait conservée grâce à un sort de froid mineur, et ne vint même pas à cesser sons train-train alors qu'elle entendit l'arme de sa camarade fendre l'air pour venir se planter dans elle ne savait quel danger, qui produisit dés lors un gargouillis immonde tout en s'éteignant. Quelle précision, mais elle n'allait pas encore s'en extasiée, Maud lui avait déjà prouvée plusieurs fois ses talents tandis qu'elles s'avançaient de plus en plus profondément dans le col, et depuis, elle avait commencée à s'habituer des compétences martiales de sa camarade. En revanche cela ne l'empêcha pas de l’accueillir avec un sourire quand elle se réinstalla à ses cotés, tout en éliminant un insecte désagréable sur le coin de sa joue :

« Mais pas trop longtemps. Ces moustiques m’agacent, et j’ai hâte de purger tout cela de ses créatures infâmes ! Oh, Soleil, qu’avons-nous fais pour souffrir de temps de créatures malfaisantes...
 -  Techniquement nous sommes assez d'accord dans les différentes écoles de magies pour dire que nous sommes nous mêmes des monstres ayant plus ou moins évolués tu sais ? Tiens, vas-y mange, on repart juste après ! » 

Les mages étaient tout autant des maîtres dans les différentes voies mystiques que des scientifiques, ce qui expliquaient parfois pourquoi la perpétuelle rivalité d'Ashnard et de Nexus, les archimages des deux grandes cités Terrannes avaient bien moins de problèmes à échanger leurs secrets ou leurs connaissances, dans le simple but de servir un projet plus grand, plus important, celui de comprendre l'univers qui les entourait, et les arts les plus méconnus de la magie. En tout cas, pour ces raisons, les magiciens et autres connaisseurs des puissances ésotériques avaient bien souvent du mal à s'accorder avec les différentes croyances religieuses, car ils avaient l'impression que le travail de toute Eglise étaient de déformer la réalité, de lui donner une nature qui n'était que mensonges afin de faire croire au plus grand nombre qu'ils étaient tous couvés par le regard d'une entité supérieure. C'était possible, bien sur, elle ne saurait dire le contraire, mais elle n'en étais pas sure, et en cela, ne se rapprochait que peu du discours de son amie et compagne d'action dans ce voyage dangereux, mais pour autant ne voulait pas purement la contredire, parce qu'elle la respectait tout d'abords, et qu'elle ne souhaitait rompre le contrat de confiance qui s'était installé entre elles depuis le commencement de leur longue marche en direction du Necro-bastion. Alors elle n'en dit rien de plus, et se contenta de consommer son repas efficacement, tout en obligeant les insectes des environs de quitter rapidement les lieux grâce à de grands revers de main inutiles.

Et quand elle eut finit de consommer le quart de viande ainsi que son épais morceau de fromage, elle vint de nouveau ranger le tout dans son sac avec un certain empressement, puis le ramena sur son dos d'un geste aisé, et se tourna en direction des quelques morceaux du Necro-bastion visible depuis le flanc montagneux où elles venaient de s'arrêter. Bon, il était temps de reprendre la marche, mais elles allaient sûrement devoir remonter encore un peu :

« Tu vois ce chemin juste à droite Maud ? Je suis sure qu'il doit mener à une entrée, c'est pas possible autrement, les lieux sont parfaitement mis en place pour laisser cette vieille citadelle s'y imbriquée. On vas passer par là, mais du coup on vas continuer de monter pour trouver la partie du chemin correspondant, d'accord ? »

Se postant bien sur ses appuis, c'est ainsi qu'elle commença lentement à remonter le flanc herbeux avec une certaine difficulté, ayant été bien moins entraînée physiquement que sa camarade, mais au moins le chemin était désormais un peu moins traître, ce qui ne manqua pas de l'aider un peu à ne pas se ridiculiser devant son alliée, en conservant notamment un souffle calme, qui ne vint pas à perdre de son rythme au fur qu'elle avançait. Le but premier était bien sur de rejoindre le grandiose bastion des morts-vivants, mais Valérie, certaine de sa théorie, sentait que si elles trouvaient rapidement le chemin qui menait au passage qu'elles avaient aperçues au loin, elles seraient sûrement capable de rejoindre le cœur du domaine en moins de temps qu'initialement prévue, et cela leur offrirait au moins la chance de pouvoir s'y infiltrer avant la nuit tombée, ce qui leur offrirait un grand avantage lors de la découverte des lieux. Et d'ailleurs, quel ne fut pas sa joie quand elles parvinrent enfin sur une petite esplanade rocheuse, qui faisait le lien avec un long chemin de terre et de roches, filant droit dans la direction espérée. Parfait, elle était même tellement joyeuse qu'elle ne voulut pas se faire trop prudente, et vint doucement parler à sa camarade, tout en profitant de cette partie mille fois plus agréable du voyage, vis-à-vis de ce qu'elles avaient connues jusqu'ici ! Bon bien sur la vigilance était toujours de mise, mais par rapport à la situation précédente, quel bonheur, marcher sans avoir à surveiller le moindre de ses pas, quel délice !

« Sinon Maud, j'y penses, mais depuis combien de temps as-tu reçue tes armes ? Tu penses pouvoir t'en sortir sans problèmes face à nos prochains ennemis ? Parce que de jour, ça vas être aisé, mais de nuit, ils risquent de gagner en puissance tu sais ? »

Simple considération, elle même savait qu'elle aura sûrement besoin de hausser un peu le niveau de ses sortilèges si elle veut pouvoir s'assurer de carboniser ses ennemis, ou de les châtier d'un trait sacré, alors elle espérait sincèrement que la force naturelle de son alliée saura lui paraître convenable. Après tout, les morts-vivants, c'est comme les blobs, il en existe des petits très facile à vaincre, comme des grands et puissants capable de terroriser les plus grands guerriers de l'histoire !

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One Shot / Un voyage pour des chimères [Pv ~ Maud de Rehen]
« le: dimanche 08 janvier 2017, 03:44:22 »
L'air des montagnes était chaud, brûlant, il était étrange de trouver pareil lourdeur dans l'atmosphère alors qu'elles ne se trouvaient que dans le début du printemps, et pourtant elles ne pouvaient vraiment que le subir, respirant avec une légère peine au milieu de haut cols montagneux, où la végétation s'était réveillée bien tôt grâce à ce micro-climat. Autour d'elles, les arbres se trouvaient être luxuriant, une véritable nuée émeraude couvrant les flancs montagneux qu'elles traversaient avec une certaine peine, s'enfonçant de plus en plus profondément en direction du Col des Ouvraks, une région particulièrement éloignée de tout domaine civilisé, pour la bonne et simple raison que ce domaine, bien trop chargé en magie, offrait un lieu de développement excellent pour les bêtes mystiques en tout genres, créant ainsi un vrai nid à merde pour quiconque souhaitait s'y aventurer. Alors pourquoi s'y trouvaient-elles ? Pour cela, il fallait remonter bien plus loin, il y a de cela plus de deux semaines, à un moment où seul le froid les accueillait à la place de ce temps annonciateur d'orages inhabituels. Pour cela, il fallait prendre un peu de temps pour expliquer ce qu'elles étaient venues chercher, là, dans ce monde hostile, au creux d'un nombre effarants de montagnes aux creux pleins de dangers et d'un mystère permanent. Pour cela surtout, il fallait surtout observer notre protagoniste qui, actuellement, était en train de chasser une nuée de moustique d'une main leste, tout en pestant, s'aidant d'un lourd sceptre pour assurer sa marche alors que l'envie la gagnait de faire cramer la moitié de la végétation qui l'entourait :

Valérie Sainte-Etoile était une archimage de Nexus. Une femme reconnue, puissante, aux capacités émérites dans le domaine de la magie sacrée, flamboyante, et aquatique, le genre de femme qui serais capable de vous étonner par sa capacité à vous transformer en glaçon, tandis que vous ne pourrez que sourire, béat, en croyant à la plus grande des bénédictions divine, tandis que vous perdrez la vie d'une manière honnêtement pas très appréciable. Sauf que Valérie s'était rendue compte que ses grands pouvoirs commençaient à trouver leur limite en terme de préparations : En effet, avec l'accroissement des petites missions pour éliminer les potentiels dangers qui se trouvaient dans les environs, le constat avait été sans appel, elle ne pouvait décemment que faire confiance à sa propre source magique, car aucun des ustensiles dont elle avait fait l'acquisition n'avaient été suffisamment efficace pour lui permettre de stocker au préalable sortilèges et quantité valable d'énergie, la laissant donc rapidement dépourvue de matière à défense dés qu'elle faisait plus grand usage de ses atouts. Alors elle avait cherché à trouver un moyen d'en trouver, et récupérer bien entendu, un qui serait capable de servir de source quasi infini une fois qu'elle l'aurait proprement chargé, et si ses recherches furent bien longue, elle tomba il y a un peu plus de deux mois sur de vieux écrits engageant sur l'existence d'une source monstrueuse de puissance au cœur d'un domaine tout aussi effroyable que la puissance de ce qui l'anime : Le Necro-bastion !

Qu'était le Necro-bastion ? Elle n'avait que peu de détail, il devait s'agir d'une forteresse mobile, contenant en son sein l'accumulation de centaines d'années de morts et d'âmes perdues, suffisamment pour la pousser lentement à devenir l'une des cité-morte les plus fatale de l'histoire de Terra. Mais pas bonheur, certains passages de son voyage avaient été remarquée au fur et à mesure du temps, dont un qui devait se produire bientôt en un lieu tout aussi dangereux que la citadelle : le Col des Ouvraks. Qu'était-ce un Ouvrak ? Allez vous faire foutre, lisez vos livres d'histoires académique à la page cent-trente-sept, il y est fait mention.

En tout cas, cette découverte avait été le démarrage d'une envie implacable de mettre la main sur cette source d'énergie. Hors, seule, elle ne se sentait pas vraiment la capacité de défier à la fois l'une des forêts les plus traîtresses de ce monde, des montagnes qui étaient connues pour être le théâtre de maints désastres mal anticipés, et une forteresse qui ne comptait à ce jour pas la moindre défaite face à ses visiteurs, quel que soit leurs origines, leurs pouvoirs, où même le temps qu'ils y étaient restés. Pas la moindre indication donc de la topographie interne du Necro-bastion, ni même sur le moyen d'y entrer, étant donné qu'une telle citadelle capable de se déplacée ne devait pas être foncièrement une partie de plaisir à pénétrée. Non, seule, elle n'évaluait que bien maigres ses chances de réussite, elle avait besoin d'un soutien solide, et pour cette raison, elle vint à se tournée assez rapidement vers l'un des instituts les plus respectables de ce monde, qui ne tenait pas foncièrement les deux-fois nés dans leur cœur, et qui se faisaient connaître comme de très fiers combattants si les situations venaient à s'envenimer : les paladins. La demande qu'elle leur fit fut discrète, rapide, mais elle obtint tout aussi rapidement une réponse, le fait qu'on lui enverrait sans trop tarder un soutien, si bien qu'elle informa immédiatement par courrier de son départ en direction du port d'Auj-Lanne, limitrophe des éperons montagneux qu'elle allait bientôt devoir parcourir, et informa ainsi les têtes du Haut-Sanctuaire d'envoyer leur aide en ce lieu, où elles se rencontreront !

C'est ainsi qu'elle fit la connaissance de Maud. Une jeune femme sérieuse, droite, et propre à la pensée des paladins, le genre de personne en qui elle pouvait avoir une pleine confiance, et qui n'allait pas lui créer le moindre problèmes, bien au contraire, elle devinait dans son regard qu'elle allait lui être d'une aide incroyable dans cette tentative risquée d'obtenir le cœur de la forteresse des morts-vivants ! Deux jours après leur première rencontre, elles s'étaient mise en marche, et s'étaient enfoncées dans les fameux chemins montagneux, pour parvenir après une dizaine de jours au Col des Ouvraks, qu'elles traversaient depuis pour rejoindre le point exact où devait se trouver le Necro-bastion... Et encore une fois, fallut-il le répéter, mais Valérie grommelait, pestait contre cette nature insupportable, alors même que son cœur au contraire s'enhardissait de sentir qu'elles approchaient de son but de manière de plus en plus palpable !

« Je te jure Maud, ne tiendrais qu'à moi, ces lianes, ces feuilles, ces saloperies de fourmis, et ces gros arbres rouges biscornus pourraient aller se faire foutre. Mais je sais que je vais me prendre toute l'école de magie Verte sur le dos si j'ose produire pareil carnage... Foutu pays ! »

Elle aurait put attendre que le Necro-bastion passe dans un coin moins inhospitalier, mais ses recherches l'avait menée sur une piste particulièrement désagréable : la possibilité que cette énorme forteresse parcourt certaines distances de Terra par le biais de trou de ver, un phénomène de téléportation qui, non seulement capable d'accomplir certains voyages en un claquement de doigt, avait aussi le malheur de provoquer bien souvent la disparition d'un sujet d'études et de conquêtes des années durant, avant une nouvelle réapparition momentanée ! Alors non, elle ne pouvait pas vraiment se permettre d'attendre. Elle avait découvert que ce lieu abritait le Necro-bastion lorsque la deuxième lune de Mars était à son quart, et c'était le cas cette année, donc elle avait vite pliée bagage pour courir à l'assaut du domaine sans réfléchir, car elle ne pouvait louper cette occasion, et même si cela l'avait empêchée de s'informer un peu plus, par exemple sur les lieux, cela ne pouvait pas vraiment lui être dommageable en soi, vu qu'elle était certaine qu'elle ne pourrait trouver plus de détails sur son objectif en si peu de temps. Enfin …

Voilà où elles en étaient, elles essayaient tant bien que mal de retrouver les anciens passages, les voies communes mise en place par les Ouvraks, il y a cela des millénaires, et cela les arrangeaient dans leur avancées, avant de leur offrir le triste constat qu'elles ne pouvaient pas plus progresser à cause d'une végétation trop dense et hostile. Au final, elle avait choisit de marcher à flanc de montagne, au moins pour avoir une bonne vision des lieux, et c'est justement en parvenant enfin à l'orée de la forêt suffocante qu'elles purent goûter à un air un poil plus frais et agréable, tout en s'offrant finalement une vision claire, en débarquant sur l'un des rares passage herbeux des environs. Il faisait beau, malgré la lourdeur de l'atmosphère, et observant les environs, la femme constata au loin ce qu'elles étaient venue chercher : une haute forme grise, au creux d'un à-pic rocheux qui avait sûrement accueilli la citadelle autrefois, avant qu'elle ne se mette en marche, et qui semblait trop peu éloigné pour qu'elles n'aient plus d'une journée de marche pour le rejoindre. Enfin, elles touchaient au but, et c'est avec un sourire plein de joie et d'impatience que l'archimage se tourna vers sa compagne de voyage, pour s'exprimer avec tout l'engouement qui était en train d'affluer en elle :

« Regarde ! Bon dieu, enfin nous le voyons. Quelle prestance ! Il devrait rester ici encore un moment, souhaites tu te reposer mon amie ? Je pense que nous sommes entièrement méritante d'un brin de repos pour se ressourcer, et manger, avant de finir notre marche en direction de ce lieu de malheur. »

Un brin inconsciente, mais rassurante avec son comportement. Elle pouvait avoir un brin d'air supérieur, mais pour l'instant, de tout ce long voyage, elle n'en avait point fait démonstration à Maud, bien au contraire. Encore maintenant, elle prouvait à quel point elle tenait à celle qui l'accompagnait dans cette future mais complexe infiltration !

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Pour être tout à fait honnête, la pauvre petite Reinhardt n'était plus vraiment en capacité de se concentrer sur le fait qu'elle était aussi là pour offrir un show des plus envoûtants à son public, et pour le coup il fallait la comprendre car il était sûrement complexe pour qui que ce soit qui n'avait pas encore eut droit au moindre contact sensuel de se retrouvée dans une telle situation tout en parvenant à garder l'esprit. Non elle ne pouvait plus penser aux spectateurs, elle en était tout simplement incapable, elle ne pensait plus qu'à la femme qui lui offrait tant de plaisir, qui lui permettait de se sentir aussi bien, et si cela ne tenait qu'à elle, elle aurait tôt fait de lui sauter dessus pour l'implorer d'agir de plus en plus vilement au-delà de toutes limite, simplement parce qu'elle voulait que toutes ces sensations explosent, lui retourne l'esprit, lui fasse perdre pied avec la réalité. Mais elle se retenait, elle ne voulait pas gâcher tout ce merveilleux instant avec un poil trop de hâte, et cherchant tant bien que mal un moyen de ne pas parler trop vite, de ne pas laisser les sensations la surpasser, elle ne trouva de réponses qu'en s'occupant du minou de sa mentor, laissant ses coups de langues et ses doux mordillements l'empêcher de se prononcer de manière trop maladroite. Que ce soit la bonne manière ou non, elle était toutefois un brin frustré de ne pas offrir assez de plaisir à son amie pour l'entendre gémir, et elle essayait tant bien que mal de s'appliquer pour cela, mais pour l'instant, elle restait bien en deçà de ce qu'elle espérait, à son grand damne.

Par contre, quel festival de sensation, quel délice de sentir la langue de sa belle et tendre professeur en elle, cela la grisait, comme si elle était sur un petit nuage de plaisir qui ne cessait de faire croître sa joie, la rendant complètement ivre de bonheur jusqu'à ce qu'elle se couche sur Magdalena, la poitrine écrasée sur son bassin, en gémissant haut et fort. C'était tout simplement divin, la moindre caresse était faites pour la rendre folle, et elle y parvenait sans le moindre soucis ! Elle n'avait même plus la force de se défendre, de chercher à garder le contrôle pour continuer de lécher les lèvres intimes de son amie, elle était juste allongée sur sa peau douce et terriblement chaude, se perdant dans les sensations qu'elle ressentait, et s'y adonnant avec un plaisir intense, tout son corps tremblants de frissons incontrôlable, alors que sa voix se laissait entendre sans le moindre problème par les spectateurs. Combien était déjà en train de se branler devant elle ? Combien avait sortit leur queue pour se masturber devant son cul bombé devant la caméra, à écouter ses gémissements de plaisirs bien trop honnête pour pouvoir être feint ? Avoir une vierge devant l'écran, elle s'était douté que cela serait un incroyable spectacle dés le début, surtout avec les dire de Magdalena, mais quand elle comparait son état et celui de sa mentor, elle ne pouvait que faire cet incroyable constat : Elle était une denrée si rare sur la marché, si incroyable, qu'elle ne pouvait qu'accepter le faite qu'elle soit autant appréciée en cette soirée. Et c'est là qu'elle sentit la langue de sa belle professeur quitter son antre, la laissant pousser un petit gémissement déçu, et implorant, qui n'eut le don qu'à mettre un peu plus le feu aux poudres dans le chat du site :

« Je vais t’initier par ce trou là pour commencer si tu n’y vois pas de soucis. Et ne t’inquiète pas, tout tes à-priori sont faux.
 -  Magda... Aaaaah je sais pas, je... Ce... Ce n'est pas bien propre... Enfin HmmmmM !... Il... Il faut pas se … se préparer pour nnnnnaaaah... pour utiliser ce trou ? »

Oublier ses à-priori hein ? C'était loin d'être aisé pour de nombreuses raisons, car si elle avait tant et tant appréciée ce qu'il venait de se déroulée pour l'instant, elle n'en était que beaucoup moins sur pour ce qui était de son fessier, non seulement parce qu'elle voyait mal l'acte sexuel par cet endroit, mais surtout parce que même dans la possibilité où cela pouvait lui être plaisant, elle avait bien peur de la moindre faut qu'elle pourrait commettre en cet instant. Elle ne voulait absolument pas que cela vienne à offrir une bien piètre image de sa personne à Magdalena, surtout que … elle savait qu'on pouvait en profiter bien sur, mais elle avait toujours considérer que si l'être humain avait créé la poire à lavement c'était pour une bonne raison, et elle ne souhaitait pas, mais alors là pas le moins du monde que sa mentor vienne à l'appeler sale alors qu'elle voudrait tout faire pour lui paraître parfaite. Une grosse très grosse appréhension montait en elle bien malgré tout, et elle avait très peur de ce qui allait se produire soudainement, même si elle se trouverait bien incapable de résister plus qu'elle ne viens de le faire, en objectant de manière assez logique plus qu'avec passion, parce qu'elle n'est plus vraiment capable de dire non à cette femme qu'elle porte en son cœur et admire pour toute sa bonté et son aide. Les événements deviennent plus complexe d'un coup à ses yeux, et cela peut se sentir qu'elle est d'un coup moins à l'aise … Mais il revient à sa mentor de trouver un moyen de la rassurée, ou de trouver une quelconques manières de lui faire accepter cela...

Pour l'instant en tout cas, elle est passée du frisson de plaisir, au tremblement de crainte de se ridiculiser.

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En effet, les commentaires et les dons plurent dés qu'elle vint à leur montrer son intimité luisante, et surtout, tout aussi vierge qu'il le leur avait été vendu, les hommes du chat ne manquant presque pas de se laisser aller à une folie collective qui ne manqua pas d'impressionner la jeune femme, même si dans son état d'esprit, elle le comprit bien plus comme une victoire. Elle avait non seulement convaincue le public, mais là, à elle seule, elle était parvenue à déclencher cette euphorie, si bien qu'elle comprit très bien le pouvoir qu'elle avait, mais surtout, que ni son inexpérience, ni son manque de gêne dans cette situation n'allait la pénalisée vis-à-vis de la suite, bien au contraire, celle-ci était particulièrement demandée de la part de tout ceux qui se trouvaient actuellement chez eux, derrière leurs écrans, à l'observer. Elle vit leurs commentaires, nombreux, et ne manqua pas d'ailleurs de rougir à cette occasion, remarquant bien que plus d'un avaient des projets particulièrement difficile à réaliser pour elle, et cela fut par contre un peu plus troublant, mais elle se concentra avant tout sur les messages plus doux, plus délicat, bien plus agréable à lire et à imaginer pour elle, remarquant même un petit déçu, qui avouait pour l'occasion qu'il « aurait bien désiré être celui qui viendrait lui prendre sa virginité, en lui faisant connaître la plus belle des nuit de sa vie ». Mais trop tard, toutefois elle avait presque envie de garder ce pseudo en tête, pour l'inviter une prochaine fois, elle en parlerait plus tard à Magda... mais elle devait d'abord remercier ses spectateurs !

« Comme... Comme vous êtes vilain... Haaaa... Continuez, dites moi... haaa... Dites moi à quel point vous voudriez me baiser ! »

Elle frissonnait d'envie, surtout que les caresses de Magdalena n'avaient jamais cessée durant tout le temps où elle s'était retrouvée tout contre elle, afin de libérer ses bras, et apparemment cette position même semblait être particulièrement appréciée, même si elle ne comprenait pas vraiment pourquoi. Peut-être était-ce le fait qu'elle arrivait à restée cambrée ainsi, afin de satisfaire tout ses spectateur, ou c'était le fait qu'elle était venue ouvrir des deux mains les lèvres de son minou, mais en tout cas, elle remarquait bien que tout cela était en train de sacrément les aider, toutes les deux, à ramasser une quantité non négligeable de dons, chose qui dans le fond était en partie son but, même si elle voulait avant tout profiter de son hôte. D'ailleurs, elle vint à relâcher son intimité, ayant besoin de ses bras pour se redressée un peu, et surtout pour pouvoir recommencer à prendre soin de la femme dont appartenait le lit sur lequel elle se trouvait, mais elle fut bien surprise quand, à peine venait-elle de libérer ses mains, Magdalena vint à placer la sienne tout contre sa fente, la caressant avec un doigté qui ne manqua pas de la faire gémir tout contre la poitrine si agréable de cette dernière. Oh bon dieu c'était bon ! Elle n'était plus juste là à tenter de retenir son excitation, elle recevait pour la première fois une récompense, celle de pouvoir trembler honnêtement, et de gémir grâce à la belle blonde qui allait la déflorer, tandis qu'elle sentait ses doigts s'amuser avec son corps, et lui faire lentement perdre la tête, appuyant un peu ses hanches sur la main de son amie pour l'inviter à ne pas hésiter pour lui faire du bien.

« Tu es déjà toute trempée petite coquine, on va faire un truc amusant alors.
 -  Oui.... Oui Aaaah … bien sûr. »

Elle ne vint donc pas à l'empêcher de se déplacer quand elle se mit en place, et la sentit juste frotter tout du long contre son corps alors qu'elle se glissait lentement contre son corps, ne manquant pas à plus d'un instant de lui donner de mordre dans le premier truc qui lui venait à portée de bouche afin de cesser de gémir en permanence, un peu frustrée de se dire qu'elle était déjà dans un état pas possible alors même qu'elle n'avait pas foncièrement commencée à rentrer dans le vif du sujet. Mais quand finalement elle se retrouva avec l'entre jambe de Magdalena à portée, elle n'eut que l'instant de comprendre ce qui allait se déroulée avant de pousser un long et terriblement gémissement, se tendant de tout son corps tandis que la langue délicate de son amie vint lécher sa minette de tout son long, lui provoquant un coups de jus qui lui traversa l'intégralité du corps, manquant même presque de lui faire perdre le contrôle de ses jambes, et de venir s'asseoir directement sur le visage de son hôte. Elle s'en empêcha immédiatement, ne voulant clairement pas se retrouver à l'étouffer, ou à l'obliger de remplir le moindre de ses plaisirs sans un mot, mais l'envie était là, et le plaisir foudroyant qu'elle avait ressentie aurait bien put avoir raison d'elle si elle n'avait pas sut qu'étant filmée, elle se devait de toujours faire durer le spectacle. Alors, fébrile, elle ne chercha pas un instant à se retenir, mouillant sans s'arrêter, geignant à chacun des coups de langues de sa camarade, mais surtout, commençant lentement à s'approcher de l'entre-jambe de sa mentor, ne pouvant plus ne rien faire pour le plaisir de Magdalena, alors qu'elle lui offrait tant depuis tout à l'heure.

« Tu aime ça, ma chérie ? 
 -  Oui... oui j'adore ça ! S'il … S'il te plait Mag … Hnnnn... Appelles moi encore ta chérie... »

Le surnom avait été fatale pour la jeune femme, celui ci avait eut un effet terrible, il l'avait rendue complètement folle, et elle était incapable de se résoudre à l'idée qu'elle ne puisse continuer à l'appeler ainsi. Être la chérie de sa mentor, la simple idée de ceci la rendait quasiment incapable de se retenir, et c'est donc avec une sorte d'emportement incontrôlée qu'elle vint haleter chaudement contre l'intimité de Magdalena, puis qu'elle y porta sa langue avec une envie dévorante, avant de commencer à laper cette chaude fente devant elle. Le goût était étrange, mais elle n'en avait rien à faire, elle était en train de faire la même chose pour elle, alors comment pourrait-elle s'arrêter à un pauvre détail comme le goût ? Non, elle se mit même à lécher de plus en plus hâtivement, peut-être pas le plus efficacement, peut-être pas non plus avec les compétences et l'expertise dont cette chère femme était en train de le faire pour elle, la faisant lentement perdre la tête, mais, en revanche, elle y mettait tout ce qu'elle avait, afin de chercher progressivement à prouver, autant à sa tendre amie qu'à elle-même, qu'elle était capable elle aussi de la faire gémir de bonheur. Ce fut même dans cet état de fébrilité mentale sans précédent qu'elle remarqua le clitoris de sa chère amie, et y approcha lentement les dents, avant de le mordiller franchement, puis de le suçoter de manière à tenter de la troublée. Elle voulait aussi que la blonde soit heureuse, vu tout ce qu'elle lui offrait, et surtout, elle en avait un besoin fou !

« C'est... Haaa... C'est si bon Mag... hnnn... Je... Aaah... aaah... Je veux être à toi... Mag ! »

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Dés qu'elle s'était installée, elle avait bien sentie que l'atmosphère était en train de changer, et pour être parfaitement honnête, cela ne la dérangeait pas le moins du monde, peut-être même était-elle ravie de pouvoir enfin ressentir cette ambiance, celle d'un « travail », peut-être étrange pour beaucoup, mais qui s’apparentait à une action parfaitement naturelle, parfaitement normale : celle de se laisser porter par le flot de l'amour, ou de l'attirance sexuelle. Et puis surtout, elle l'avait bien vue quand elle était venue se lover contre sa mentor, mais celle-ci était passablement contente de ne pas avoir eut à la réconforter, ou à  la forcer à se mettre en position, à cause d'une quelconque forme de timidité ou de trouble, ce qui finalement était une autre information très importante au yeux de l'adolescente : Elle était fière d'elle. Et le fait que cette blonde plantureuse puisse ressentir envers elle une fierté pleine de joie, qu'elle puisse lui trouver, en cet instant, tout les petites qualités qui font la bonne streameuse de show sexuel, était un élément qui gonflait le cœur de la jeune demoiselle d'un feu de bonheur, ne manquant pas de l'encourager encore plus à faire de son mieux quand les événements allaient prendre un tournant plus charnel, plus direct ! En fait, elle n'attendait en cet instant plus qu'une chose, que son amie, sa maîtresses, son enseignante et amante de ce soir choisisse enfin de lancer la soirée en allumant les caméras, et ainsi, marquer le démarrage d'un instant qu'elle ressentait déjà comme un merveilleux instant, un souvenir impérissable, qu'elle ne pourras que chérir !

Et puis finalement, Magdalena lança le show. Muette, la jeune femme ne prit pas le temps de se présenter, sa mentor faisant absolument tout le travail pour elle, et lui offrant, à cette occasion, une manière même assez élogieuse de la décrire, ne manquant pas de la faire rougir un peu plus, elle qui avait déjà les joues en feu depuis un long, très long moment, même si c'était pour des raisons complètement différentes. En revanche, elle ne manqua pas un instant de s'offrir un petit coup d'oeil sur l'écran de l'ordinateur un peu plus éloigné, remarquant au passage tout les propos de ces jeunes hommes en rût, mais surtout, à quel point elle semblait leur avoir tapée dans l'oeil bien malgré elle, chacun allant de son petit commentaire, entre le « elle est sacrément mignonne, tu l'as trouvée où » au « putain qu'est-ce que j'aimerais me fourrer une petite rousse dans ce genre ». Fallait-il le dire honnêtement ? Cela l'excitait aussi en grande partie, elle était complètement incapable de retenir l'envie terrible de leur en offrir pour leur argent, et si elle avait le choix, il est possible qu'elle serait même un peu trop hâtive en cette situation, tant hâtive même qu'elle n'aurait sûrement pas put tenir l'intégralité du show, et remercia du coup intérieurement Magda d'être là, pour la limiter, et la laisser diriger cette session en tout professionnalisme... D'ailleurs, elle ne tarda pas à le faire, obligeant par là Reinhardt à se coller un peu plus à elle, et à se laisser lentement aller à ses caresses, soupirant de plaisir quand ses mains délicieusement délicates vinrent à caresser sa peau nue, s'infiltrant sous son sweat de creeper pour la faire vibrer de bonheur.

Et puis il y avait ces baisers. Ils étaient doux. Ils étaient passionnés. Ils lui offraient de plus en plus l'impression d'être au cœur d'une scène où elle nageait dans un profond bonheur, l'aidant non seulement à s'abandonner, mais à comprendre qu'avant tout, elles n'étaient pas là pour le public, elles étaient là pour l'une, et l'autre... Et que si parmi tout cela, elles avaient toutes deux besoins de faire quand même un minimum pour satisfaire leurs téléspectateurs, Reinhardt pouvait pleinement s'en remettre à Magdalena pour la guider. Autrement, elle n'avait qu'une seule chose à pensée : Se satisfaire, et satisfaire sa si tendre et chère mentor, au delà de toute considération, et de tout jugement.

« Vas y, montre ta petite minette en ouvrant bien pour montrer que tu es réellement vierge et laisse toi aller, tu peux me caresser, m’embrasser comme bon te semble.
 -  V-Vrai je peux ? En... En ce cas... »

Elle ne se maîtrise peut-être pas bien quand elle fait cela, mais s'écartant un peu de Magda, et se plaçant désormais face à elle, obstruant pour l'instant l'une des caméras, même si elle sait qu'elle ne tarderas pas à offrir une bien belle image pour se faire pardonner, elle s'approche de sa mentor avec une envie folle dans les yeux, avant de l'agripper, et de la plaquer au matelas. Elle halète, elle est au bout de ses rêves, et de se retrouver ainsi dans un tel état de fébrilité ne lui offre généralement qu'une seule idée, tout faire exploser dans un festival de feux d'artifices. Sauf que là, si elle avait vraiment le choix, c'est elle qu'elle voudrait faire exploser, elle qui voudrait pouvoir enfin contenter toute la frustration qu'elle accumule, au fur et à mesure de cette après-midi tellement troublante, et éprouvante, pour son esprit de jeune femme qui n'as jamais goûté le sexe que par l'image, ou les préjugés. Alors elle arrête de se retenir, et embrasse Magdalena d'une manière terriblement désireuse, terriblement incontrôlée. Elle l'embrasse avec l'envie folle de ne jamais détachée ses lèvres des siennes, et fait tout les efforts du monde pour répondre à la demande que la femme lui à faite, essayant surtout de ne pas l'oubliée alors que le baiser n'est pas loin de lui effacer le moindre de ses souvenirs, pour les remplacer par ses fantasmes. Elle parvient pourtant à se reprendre au bout d'un moment, et, à quatre pattes au dessus du corps délicieusement attirant de Magdalena, elle vient pencher son buste pour l'écraser contre le corps de la belle blonde plantureuse, et utilise ainsi ses deux mains libres pour venir baisser son sous-vêtement aux genoux, son intimité luisante de mouille désormais parfaitement visible par tout leurs spectateurs. Le frisson d'extase qu'elle ressent à ce moment est sans pareille, et c'est avec une joie intense qu'elle vient ouvrir grands ses lèvres intimes devant ces milliers d'yeux ébahis, avant de finalement s'exprimer, en tournant un peu la tête pour que son regard tombe droit dans celui de la lentille.

« Vous aimez ce que vous voyez... Haaaa... Mes tout beaux ? Dites le moi, je suis nouvelle, je ne sais pas trop : Ma petite chatte chaude et serrée de vierge vous donne envie ? »

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«  Eh bien, je prépare la scène pour que ce soit bien quand on commencera, ne t’inquiète pas ça ira. »

En fait, elle n'était pas vraiment inquiète quand à ce qui allait se passée. Elle ne savait pas comment la femme pouvait voir son comportement, comment elle pouvait le comprendre, mais dans le fond, si elle ne s'était pas touchée plus tôt, si elle n'avait pas craquée, c'était simplement pour une raison extrêmement importante à ses yeux : C'était pour être sure de s'offrir corps et âme dans les heures qui allaient suivre, non seulement pour les spectateurs qui allaient être là, mais surtout pour Magdalena, sa chère et tendre mentor ! C'était dur à expliquer, surtout pour elle, mais la belle blonde avait sut, en quelques instants, prendre une place toute particulière de son cœur, et si elle ne pouvait dire qu'elle en était amoureuse, parce que tout son être ne pouvait que vibrer à l'occasion d'une dantesque explosion, elle éprouvait envers elle un attachement inégalable à d'autres, la trouvant aussi précieuse à connaître qu'à côtoyer. Elle était une maître à pensée pour elle, une personne qu'elle ne pouvait que respecter, et dont elle souhaitait, plus que tout, l'attention. Et plus encore même, chose extrêmement complexe normalement pour elle, mais elle lui faisait pleinement confiance, sans avoir la moindre explication crédible à offrir pour cela. Magdalena avait juste été propulsé, en quelque temps, de l'image de rencontre bienheureuse qui allait lui permettre de vivre sa vie sans complexe, et un amusement certain, à celle d'une idole dont elle souhaitait se rapprocher de plus en plus, et surtout, qu'elle voulait absolument avoir tout contre elle en cette instant, car, l'excitation terrible faisant, elle n'avait plus en tête qu'une idée : Servir d'objet sexuel à Magdalena, et d'exutoire sexuel à tout ceux qui, derrière leurs écrans, se retrouveraient bite à la main pour se masturber sur son plaisir.

Un peu plus, et elle en perdrait la tête !

« Tu es prête ma belle ? On va commencer.
 -  Oh euh … Oui... Oui bien sur je suis prête. Je... dois même avouer que je n'en peux plus d'attendre. »

Son excitation en était à un point où elle ne pouvait que difficilement se maîtriser, et si, jusqu'ici, le fait d'avoir contemplée tout du long des films érotiques lui permettait tant bien que mal de pouvoir trouver une manière plus ou moins claire de faire passer celle-ci, ce n'était plus le cas depuis un bon quart d'heure, ce qui permettait d'en dire long sur son état actuel. En fait, Magda pouvait peut-être même être passablement impressionnée par cela, car dans le fond, la jeune fille mouillait en telle quantité que, debout, elle ne pouvait le cachée, sa culotte noire moulant désormais parfaitement sa vulve tant le tissu était en piteux état, et ses collant commençant à subir le même résultat, permettant de remarquer à quel point l'intérieur de ses cuisses était luisante. Quand Magda vint prendre sa main après s'être allongée sur le lit, devant les nombreux dispositifs caméras, et qu'elle l'invita à l'accompagne pour venir s'installer, la seule question étant de savoir comment elle allait se placer, et pour le coup, elle fut bien heureuse de remarquer qu'il y avait un retour vidéo sur plus ou moins chacun des dispositifs vidéos, lui permettant finalement de voir comment elle pouvait se mettre un peu en valeur. Mais pas trop non plus, il fallait qu'on puisse la voir, mais aussi qu'elle n'éclipse pas sa chère mentor, ce n'était pas non plus le but, alors, dans un mouvement très calme, maîtrisé, elle s'approcha un peu du lit en continuant de sentir sa fébrilité monter graduellement en elle, puis sourit à Magda et vint lui demander, avec beaucoup d'hésitation :

« Est-ce qu'il serait possible que... Je prennes appui sur toi... Non attends excuses moi c'est stupide. Je vais me placer contre toi Magda, regardes, j'espère juste que cela te plairas. »

Et, souriante, elle n'attendit pas plus pour venir se placer sur le lit, puis s'avança à quatre pattes pour finalement se placer sur le coté droit de Magda. Et là … elle eut un petit instant d'hésitation. Pas parce qu'elle doutait de vouloir le faire, au contraire elle était sure et certaine d'en avoir pleinement envie, mais, en revanche, elle était beaucoup plus craintive en remarquant qu'elle allait enfin se trouver tout contre Magdalena, qu'elle allait pouvoir goûter à sa chaleur, ressentir l'intégralité de sa douceur, et cela lui donnait le vertige. Mais elle déglutit, et parvient à surmonter son état d'angoisse, avant de pouvoir se rapprocher avec tout l'envie du monde... et de venir se placer de biais, ses bras autour du corps de la plantureuse blonde, son corps légèrement penchée, tandis qu'elle avait volontairement placée son bassin sur le flanc, pour que plus de trois caméra puissent montrer, dans cette particulière position, son entre-jambe détrempée, bien sur cachée de la vue des spectateurs par son sous-vêtement, mais dont la forme se devinait à travers le tissu : un petit abricot vierge, parfaitement rasé, et luisant de sa propre luxure. Et si cette position était autant fait pour sa propre excitation, que pour son besoin d'être vue aussi, comme sa mentor, comme une jeune demoiselle qui ne comptait pas faire les choses à moitié, le dernier geste qu'elle vint produire était quand à lui purement fait pour recopier le style aguichant de Magdalena car elle vint ouvrir lentement son sweat pour laisser une vision évocatrice de son corps paraître, sans pour autant afficher directement poitrine et ventre, une simple petite provocation supplémentaire. Et là, dans cette situation, elle se sentait aux anges, elle adorait ça !

« Ce... C'est bon Magda, je suis prête ! Je ... Je m'en remets à toi, toute à toi ! »

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Pour être tout à fait honnête, après avoir agit, la demoiselle ne savait pas trop si elle avait bien fait, non pas parce qu'elle doutait des choix qu'elle venait de faire, mais bien parce que ce soudain rapprochement avec Magdalena n'avait pas manqué de la rendre encore un peu plus nerveuse, ce qui n'arrangeait pas son manque de confiance déjà relativement mal maîtrisé vis-à-vis de la belle blonde. C'était plus fort qu'elle, elle n'arrivait pas à être parfaitement à l'aise avec elle, non pas parce qu'elle l'intimidait, ou encore que sa présence lui était désagréable, bien au contraire, mais c'était ainsi, elle en « imposait » à ses yeux, de part son assurance et sa franchise, ainsi que la bonté d'âme dont elle faisait preuve à son encontre, et qui la faisait légèrement chavirée. En faite, elle était ce genre de personnes, très rares, qu'elle souhaiterait appelée franchement sa mentor, sa supérieur, sa sempaï, pour user du terme de la langue japonaise, et quand, finalement, celle-ci vint à se pencher au dessus d'elle, pour lui offrir avec une pleine délicatesse un doux baiser sur le front, la jeune fille ne se sentait plus de joie, incapable de réfléchir alors qu'elle était tout simplement aux anges, n'allant même pas rougir alors qu'elle avait le nez perdu dans la poitrine de cette dame qu'elle respectait tant. Elle resta encore muette un moment, n'osant se prononcée, et vit finalement la blonde plantureuse se relevée, avant de finalement se déplacée dans la pièce, non sans avoir eut à nouveau un geste délicat à son encontre, en lui ébouriffant ses cheveux coupés relativement courts :

« Que tu te fasses une idée de qui je suis et ce dont je suis capable et ce que je peux te faire faire si cette première fois te plaît, je te propose qu’on se regarde quelques un de mes films. Ça passera le temps et ça nous permettra de mieux nous connaître.
 -  Oui bien sur, d'accord, je ne vois pas de soucis à cela... Je retourne sur le canapé. »

Elle était déjà un peu plus à l'aise quand même. Bon Magdalena n'avait pas changée d'importance à ses yeux, mais en revanche, elle avait eut le don de la reconnaître, elle, la petite demoiselle inexpérimentée, et en cela, Reinhardt ne put que s'en sentir joyeuse, et surtout, prête à tout du coup pour savoir lui plaire, ne serait-ce qu'en l'accompagnant dans ses vidéos, dans ses jeux, ou dans ses shows. Elle ne comptait pas le dire dés maintenant, mais c'est vrai que cette idée lui était passée par la tête, et l'aidait déjà un peu à fantasmer leur relation, mais avec un peu de chance, il serait tout à fait possible qu'elle se lie un peu plus profondément à elle, et qu'ainsi, elle finisse par l'assistée, jours après jours, mois après mois, dans ses sessions torrides. Ne serait-ce finalement que pour tenir la caméra, elle s'en moquait en fait d'être reléguée au second plan, mais aussi étrange que cela pouvait paraître, elle avait vraiment trouvée en elle un quelque chose qu'elle ne s'expliquait pas, mais qui la faisait lentement fondre d'envie de se retrouvée le plus souvent possible auprès d'elle, comme si il s'agissait de la plus bénéfique des récompenses qu'elle pourrait souhaiter, tout en occultant peut être le fait de voir un building s'effondrer dramatiquement suite à l'usage de ses explosifs. En tout cas, pendant qu'elle se préparait déjà inconsciemment à ce qu'elle allait voir, ses pensées vives et rapides tronquant un peu sa perception des réalités, et commençant à lui faire ressentir une bien douce mais vive chaleur au creux de son ventre, elle retourna poliment sur le moelleux canapé de son hôte, et s'installa le plus confortablement possible pour elle, donc en tailleur, bien adossée au dossier, pour ensuite contempler sa camarade lancer les enregistrements qui se trouvaient sous clé usb.

Les heures qui suivirent furent particulièrement éprouvante pour la petite demoiselle, car si elle voulait bien se tenir devant Magdalena, les images qui défilaient sous ses yeux ne furent pas vraiment pour l'inviter à rester sage, chacune des vidéos étant une véritable incitation à se masturber frénétiquement, chose d'ailleurs qu'elle vint à se retenir de faire pendant un long moment, avant de trouver une parade plus ou moins discrète. Ce fut à l'occasion de la troisième vidéo, contemplant Magdalena au prises avec un chien d'une taille impressionnante, mais aussi particulièrement beau, avec son poil d'une blancheur parfaite, et assez long pour que la creeper girl en imagine toute la douceur, qu'elle ne tint plus fasse à son excitation, les joues déjà rouge, et le souffle haletant, et qu'elle vienne ainsi descendre lentement sa main dans un geste qui aurait put finir par quelques touchers intenses, si elle n'avait pas remarquer à ce moment là le regard de sa mentor sur elle. Elle …. Elle ne devait pas se soulagée, elle devait juste se préparée à ce qui allait suivre, et elle fit donc un gros, très gros effort de volonté pour finalement attraper son sweat avec force et nervosité, des deux mains, avant de le plaquer entre ses jambes pour finalement le faire frotter contre son sous-vêtement, lui permettant tout autant de se relaxée un peu grâce au divin frottis du vêtement, sans pour autant aller trop loin dans ses caresses. Bon sang, dans son état elle aurait bien besoin que Magdalena la menotte, ce serait sûrement terriblement agréable, en plus de cruellement excitant ! Mais bien sur sa camarade n'en fit rien, et elles se contentèrent de continuer le visionnage des multiples vidéos choisie par Magdalena, Reinhardt ne finissant plus que par exprimer de fin gémissement de désir, tout en essayant encore et toujours de les retenir.

Finalement, quand tout cela vint à se finir, la creeper girl était brûlante, bouillant à l'intérieur d'un besoin impérieux, qu'elle ne voulut clairement pas exprimer à haute voix pour ne pas accélérer les événements, mais qui par contre la laissait dans un état d'excitation permanente, excitation d'autant plus difficile à gérée qu'elle était monstrueusement élevée, lui emplissant l'esprit d'images plus dépravées les unes que les autres. Pour autant, il était l'heure, et si Reinhardt n'osait même pas bouger, ou relâcher la pression de ses mains sur son sweat, de peur que celles-ci s'engagent sans son accord à se glisser sous son haut, et par-delà le fin tissu de sa culotte noire, pour finalement venir la satisfaire sexuellement, ce ne fut pas le cas de Mag, qui elle sembla très bien supporter trois heures d'un visionnage aussi intense, et qui se contenta de se relevée tranquillement pour se diriger vers le moniteur de son ordinateur, venant à bouger la souris pour le rallumer, et ouvrir la page de son stream, sans pour autant sembler lancer un live de suite. Paralysée par son état, elle chercha tant bien que mal à se calmée, au moins pour pouvoir aller se placée auprès de son amie et très importante camarade... et ne parvint à le faire qu'après plusieurs minutes, lui permettant de se rendre compte que son sweat était trempé au niveau de ses mains, et qu'en dessous, son sous-vêtement était dans le même état. Se mordillant la lèvre, passablement mal à l'aise d'être dans un tel état alors qu'elle n'avait même pas encore débuter sa séance torride en compagnie de sa mentor, elle s'avança timidement, et vint se poster à gauche de sa camarade, observant ce qu'elle faisait.

« Que... Que fais-tu Mag ? »

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Ne sachant trop quoi dire de plus, la jeune femme ne tarda pas à se taire complètement une fois sa petite description faite, et ne manqua pas de remarquer que, finalement, ce qu'elle venait de dire laissait Magdalena particulièrement pensive, l'amenant à ne pas faire le moindre commentaire supplémentaire pour ne pas venir la déranger dans son intense réflexion. Préférant donc se retourner à sa guérilla envers les petits biscuits et le thé, elle commença par bien sucrer le sien, venant ajouter trois petits carrés dans le breuvage à l'apparence ambrée, puis tourna frénétiquement la cuillère à l'intérieur de la tasse sans faire de bruit, ou en tout cas, en en produisant le moins possible, pour en pas gêner la femme en face d'elle, qui semblait s'enfoncer dans ses pensées de minutes en minutes. Une fois sure de ne plus avoir le moindre grain de sucre dans son thé, elle vint picorer un gâteau, tranquillement, tout en observant toujours son hôte, et but une bonne gorgée de thé sans rien dire, restant parfaitement patiente dans cette situation, car ayant clairement comprit que c'est du résultat de cette réflexion qu'elle saurait, ou non, comment elle parviendrait à se trouver un fond monétaire appréciable. Toutefois, il fallait bien que sa nervosité se laisse voire d'une manière ou d'une autre, et ce fut notamment avec son grignotage de biscuit, la jeune femme ne manquant pas de les manger d'une bien drôle manière, avançant le biscuit de plus en plus, tandis qu'elle venait rejoindre rapidement ses dents pour le ronger, comme le ferait un rongeur en manque de nourriture...

Et finalement, entre sa timidité, son manque d'assurance, et sa nervosité graduelle, la demoiselle comprit rapidement qu'en cet instant, elle était littéralement la figure même d'une jeune femme, avec toute la mignonnerie qui pouvait ressortir de ces sentiments, de ses réactions, ce qui eut le don de la déstabilisée encore un peu plus, elle qui n'avait jamais vraiment ressentie cela. C'était plaisant finalement, le fait se se sentir ainsi était vraiment plaisant, une véritable découverte qui lui permit de se calmer un peu d'abord, mais surtout de regarder son gâteau avec un air étrange, tandis qu'elle vint à se poser une drôle de question : qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir ressentir par la suite ? La curiosité, plus que tout autre sentiment, revint en force, et elle observa rapidement les lieux avant de venir se poser de plus amples questions : Ou allait-elle donc connaître les situations qu'elle allait suivre ? Est-ce qu'elle allait perdre la tête sur ce canapé, se tordre de plaisir à même le sol que Magdalena foulait du pied ? En fait tout cela devenait vraiment aussi surprenant qu'intéressant, et, en ce sens elle n'avait plus qu'une envie, loin de cette idée originelle de tout faire sauter en acquérant de l'argent, elle voulait avant tout découvrir tout ce qu'elle allait pouvoir ressentir au contact de la belle blonde en face d'elle. Et comme si la femme à la tenue provocante l'avait entendue réfléchir à tout cela, comme si elle venait tout juste de lire dans son esprit, elle se mit finalement à parler, tout en mentionnant une quantitéd'argent tellement incroyable qu'Elynie vin à ouvrir de grands yeux brillants, ébahie qu'elle était.

« Puisque tu as avouée toi même vouloir faire ça pour l’argent dans ton premier mail, je vais tout de suite te donner le montant de ce que tu pourrais gagner si mes estimations sont juste, plus est possible comme moins : 25 000 dollars directement dans ta poche, voici le prix de ta défloration en direct lors d’un camshow. Pour ta première fois, ce sera quelque chose de très classique, sensuelle et tendre, entre toi et moi, une véritable scène d’amour sensuel lesbien. On peut le faire ce soir quand je relancerais mon salon si cela te dis. Je peux aussi te montrer comment je compte procéder si tu veux avoir un avant goût. Pour ce qui est des animaux, ce sera pour de prochaines fois si la première te plaît.
 -  T-très bien Mag mais … Mais je veux changer quelques éléments de cet accord. D-d'accord ? »

Elle n'était pas assurée pour être tout à fait franche, et honnêtement elle aurait bien choisie d'accepter l'offre de la belle femme qui faisait tant pour l'aider, mais justement, cela la gênait un peu, car elle voyait bien qu'elle y avait énormément d'avantages, pour bien peu d'inconvénients. Si cela se révélait être un fiasco, cela ne saurait se répercuter que sur Mag, non sur elle, et, si bien des jeunes filles auraient trouver cela bien confortable, tellement confortable même qu'elles auraient immédiatement sautée sur l'occasion et l'argent, ce n'était non seulement pas dans les habitudes de Reinhardt de ne pas prendre de risques, mais surtout, elle ne pouvait se résoudre à ne pas se mettre elle même en danger, alors que c'était son corps, et son futur qui était en jeu. Mag était des plus délicate avec elle, des plus conciliante, et elle était flattée par tant de considération, mais cela ne pouvait pas lui être bénéfique à elle, et elle seule, alors que cela poussait justement cette divine, douce, et tellement agréable camarade à se lancer dans une opération qui pouvait fort mal se finir pour elle. Alors non, elle ne voulait pas participer à tout cela tant que le tout n'était pas un poil ré-ajusté, et se redressant du canapé, elle fit le tour de la table basse pour se rapprochée de Mag, s’accroupit devant elle pour venir prendre l'une des mains de la femme, et de la tenir entre ses deux paumes, tout en lui adressant un regard plein d'une forte volonté. Puis, essayant de paraître la plus sérieuse possible, la plus maîtrisée, elle s'exprima sur le fond de sa pensée, et donc sur le choix qu'elle faisait vis-à-vis de sa proposition :

« Je serais ravi de le faire avec toi Mag, je serais même sûrement bien plus à l'aise vu que tu t'y connais … Mais pas d'argent, tu me diras combien tu as gagnée au finale dans la soirée, et on partageras en deux, d'accord. Oui je veux gagner de l'argent, mais pas au point d'être injuste ou de profiter de toi, encore plus au vu de toute l'aide que tu m'offres. En revanche, nous discuterons de la suite une fois notre soirée passée, parce que je ne doutes pas que j'aurais bien des choses à te demander. »

Elle se tait un instant, puis soupire doucement, et prononce ce coup-ci, un peu plus bas.

« Et... et si ça ne te déranges, je serais plutôt pour … pour conserver la surprise pour ce soir, histoire de … de donner la meilleure impression de moi-même … Comme tu dis ce pourrait qu'attirer du monde … tant que tu préviens tes viewers de faire tourner l'information. »

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C'était très étrange de ressentir cela pour Reinhardt. Elle était capable de faire sauter des buildings, de réduire à néant des centres commerciaux, de faire l'apologie de l'explosif comme personnes, et de fuir la police là où certaines personnes seraient incapable de conserver le calme suffisant pour oser prendre ses jambes à son coup sans faire la moindre erreur, alors ressentir un simple stress pour appuyer sur une petite sonnette, c'était … surprenant. Elle était là, dans le froid hivernal, en train de se torturer les mains sous le coup du doute et de la peur, et c'était une chose qu'elle ne connaissait normalement pas le moins du monde, si bien qu'elle était en train de se demander ce qui pouvait déclencher une telle fébrilité chez elle, sans pour autant trouver une réponse claire, car bien des possibilités s'offraient à elle. Le fait de rencontrer une personne qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, mais qui avait acceptée, avec tout le naturel du monde, de l'aider à accomplir son but ? Le fait de s'engager dans une voie qui était plutôt peu appréciée du grand public, alors que ce même grand public bouffait tout les jours de la pornographie, soit par le biais de la télévision, soit par un besoin muet de se vider les couilles ? Ou alors tout simplement le fait de sortir de son petit train-train quotidien, en s'élançant enfin dans une voie étrange certes, mais lucrative, qui allait lui permettre de rapidement combler ses rêves les plus fous ? Elle ne savait pas trop, mais pour être tout à fait honnête, elle n'avait plus vraiment l'occasion de se poser la question, parce qu'elle entendit lentement le loquet de la porte se déverrouiller, et s'ouvrir sur un faciès aussi charmant que doux :

« Bonjour, bienvenue chez moi. Fais comme chez toi et mets toi à l’aise.
 -  Oh hum euh … B-bonjour. »

Elle ne lui donnait qu'à peine la vingtaine pour être honnête, mais ce ne fut même pas ce qui l'impressionna le plus en cet instant. Non, vraiment, ce qui vint presque la faire rougir dans cette première rencontre, face à cette belle blonde plantureuse, ce fut bien le fait qu'elle vint à lui ouvrir la porte alors qu'elle n'était même pas vêtue du plus simple et classique des apparats. Adieu sous-vêtements, grand défenseur de la pudeur, la femme qui se trouvait face à elle ne possédait même pas de culotte pour protéger son intimité des inconnus qui se baladeraient dans les environs, et ce fut presque avec soulagement que la demoiselle vint à passer un regard plein de crainte par dessus son épaule, pour remarquer qu'il n'y avait personne pour remarquer la singulière tenue de son hôte, sans trop comprendre d'ailleurs pourquoi elle en faisant tant un cas, alors qu'elle était là pour parler d'un lancement dans l'industrie pornographique. Allez Reinhardt, reprends toi, tu n'as pas fait tout ce chemin pour finalement te présenter à cette amie avec en tête les plus gros préjugés que la terre ait eut l'occasion de connaître, ce serait quand même un comble, et un franc manque de politesse envers elle. Se reprenant donc, elle acquiesça vivement à l'invitation de son hôte, et rentra à la suite de celle-ci jusqu'à ce qu'elle ferme la porte, sans rien dire de plus, puis observa le jolie vestibule de manière toujours aussi interdite, incapable de se sentir à l'aise pour l'instant, entre le trouble précédent l'ouverture de la porte, et la surprise qui avait suivie. Pour autant, Magdalena ne sembla rien à dire, et la mena jusqu'au salon, avant de lui servir de quoi boire et manger, tandis qu'elle discuterons professionnel :

«  Sers-toi donc. Donc, tu m’as contactée pour avoir de l’aide afin de te lancer dans le business du sexe ? Dis m’en plus sur toi, je veux tout savoir de ton caractère, de tes expériences sexuelles passées, tes fantasmes, tes limites et si tu es plus branchés camshow, vidéo porno ou shooting photo.
 -  Hum... »

Elle ne pouvait que marquer son hésitation, parce que finalement, elle ne s'était pas trop attardée sur ce genre de point, ayant de bien plus nombreux problèmes en tête vis-à-vis de sa capacité à se lancer dans le domaine de la pornographie privée. Mais dans le fond c'est vrai qu'il était sûrement difficile pour elle de la conseiller si elle ne la connaissait pas un minimum, si bien qu'il restait à la jeune femme le loisir d'une courte réflexion pour trouver le meilleur moyen de se définir auprès de la femme, et ce dans les détails les plus clairs, qui sauraient faire mouche auprès des viewers intéressés par une débutante dans l'industrie sexuelle. Sauf que pour le coup, elle n'en voyait pas trop, en tout cas pas qui lui permettrait de faire mouche auprès d'un public, quel qu'il soit, et c'est avec un brin de frustration qu'elle vint mâchouiller frénétiquement un cookie, sans pour autant chercher à l'avaler, comme si elle en usait tel un anti-stress, vieille habitude de ses débuts de l’événementiel à la dynamite. Bon en revanche elle aurait sûrement plus de chance de se débrouillée en parlant de ses fantasmes, ou dans ce qui l'intéresserait le plus en matière de données sexuelles à mettre sur son propre site, c'est donc après avoir grignotée un deuxième petit gâteau qu'elle se décida enfin à prendre la parole, d'abord pour faire un résumé rapide d'elle même, puis pour se lancer de manière un peu plus précise sur le domaine sexuelle, en espérant que cela puisse ne pas paraître étrange auprès de cette charmante jeune femme qui lui offrait la possibilité de s'exprimer :

« Bon eh bien … Je suis une jeune femme vive, dynamique, parfois un peu maniaque et dissipée, qui part dans tout les sens et fais un peu son sketch en permanence. Pour ce qui est de la partie plus... sexuelle, je n'ai aucune expérience, je suis vierge, mais je dois avouer que l'envie ne manque pas. J'apprécie les jeunes hommes, comme la douceur des femmes et … je ... »

Il lui fallut un petit moment pour oser le dire, mais parvint finalement à s'exprimer.

« J'ai la mauvaise tendance de regarder le sexe des animaux, sans pour autant jamais rien faire. Je me dis que ça dois être très étrange mais … mais aussi terriblement excitant d'être ainsi assujettie par un animal. Par contre je ne supportes pas l'idée de l'urine ou de la merde, et je doutes me sentir à l'aise face à plusieurs personnes ! Oh et je crois que je serais mieux devant une caméra qu'un appareil photo, je préfères quand c'est … plus vivant, qu'on voit les réactions, sans chercher à les tronquer pour image plus ou moins excitante. Voilà en gros... »

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