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« le: lundi 21 avril 2014, 11:50:34 »
Himiko était encore étonnée de son pouvoir. Depuis quand ses mains s'amusaient à jouer les lampes torches ? Ou alors, les deux bières descendues il y a une heure de cela commençaient à faire effet et elle hallucinait grave. Toutefois, la lycéenne n'eu pas le loisir de ce questionner d'avantage, car elle sentit un coup de pied dans le dos qui l'étala dans l'herbe et, tout juste eue t-elle le temps de se retourner vivement, qu'une nouvelle femme s'interposa entre elle et l'autre pute. Une blondasse dans une tenue moulante du plus mauvais gout, digne de ces clowns volant qui s'amusaient à sauver la peau du cul de tout ces enfoirés de politiciens. Quoi qu'il en soit, ce fut elle qui se prit le taser, visiblement destiné à Himiko, et la nouvelle arrivante ne broncha pas d'un pouce.
- Mais que... ?! Mais... Mais...
- Foutez le camp tout de suite, bande de minables.
- Va crever, pétasse !
La salope à la tignasse verte avait la rage au ventre, une vraie furie, mais ce ne fut pas suffisant contre la blonde, qui se contenta seulement de renverser les autres avec une bourrasque, puis de soulever cette pute par la gorge, qui s'asphyxia, avant de se retrouver elle aussi à terre, inconsciente. La nouvelle arrivante venait de se débarrasser du groupe restant en à peine dix secondes, montre en main. Clara peina à se relever, alors que Himiko elle, restait sur ses coudes, tout simplement incrédule.
- Ka... Kara ?! Tu... Tu es Supergirl ?! Oh la vache, je sens que je vais crever...
Ce fut au tour de Himiko de froncer les sourcils, le regard braqué dans le dos de Kara. Si elle ne connaissait pas cette lycéenne, elle avait en revanche déjà entendu parlé de tout ces trucs surnaturels et improbables, qui courrait sur Mishima et dont elle ne croyait pas un seul instant. Notamment cette histoire de super héros mutants qui étaient élèves au lycée, toute des filles. C'était quasiment un cran au dessus des magical girls. Himiko avait toujours crachée sur ce genre de racontar, mais le fait est que certains, au moins, semblaient vrais. Puis ses mains brillaient toujours, donc bon.
- Merci d'être passé, super blonde, on était justement en train d'prendre le thé avec nos potes, manquais plus qu'toi. On peut savoir c'qui te retardait ?
A peine sauvée, que le naturel de la lycéenne refaisait aussitôt surface, déversant son venin sur sa "camarade de lycée". Les super héros étaient sensés veiller sur les autres non ? Heureusement qu'elles s'étaient rebellées, sinon super blonde serait arrivée au beau milieu d'un double viol.
- Et au fait, t'as p't'être une explication sur ça ?
Elle lui montra ses mains, qui brillaient toujours d'une lumière bleu. Toutefois, celle-ci disparut au moment ou le soleil disparaissait derrière l'horizon, les lampadaires du parc s'allumant alors d'une lumière jaune.
- Ah, marche plus... Pouvoir de merde, oui ! Putin d'soirée, ça m'a trop saoulé c't'histoire ! Clara, on s'revois demain, moi j'rentre chez mes vieux. Ciao !
Elle adressa un signe de la main à son amie, sans s'intéresser plus que ça à Supergirl, et pris la direction de la résidence de sa famille d'accueil. Elle aurait peut être pu s'attarder plus longtemps auprès de Clara, mais ce serrait rester plus longtemps à coté de la blonde, et, quelque part, elle lui en voulait d'avoir mit autant de temps pour leur venir en aide... Comme elle en voulait au mutant en général, de ne jamais être venus sauver ses parents ou arrêter les Yakuza. Sans même se douter qu'elle pouvait être suivit à distance, elle fini par arriver et entra "chez elle", où son père adoptif l'attendait de pied ferme, sa soumise de femme occupée à faire la vaisselle.
- Alors petite trainée, c'est à cette heure-ci que tu rentre ?
- Oh, désolée, j'ai été agressée dans la rue et ait faillit me faire violer !
La claque qui suivit résonna longtemps dans l'entrée, et Himiko en fut légèrement sonnée. Ce n'était jamais que la seconde de la soirée après tout.
- Arrête de mentir petite salope, c'est pas bon pour ta santé. Tu sais ce que je pense ? Je pense que c'est toi qui a agresser d'honnêtes personnes avec l'autre trainée qui te colle aux basques. Je te préviens, si tu n'entre pas dans le rang rapidement, tu dégage d'ici. Tu pourra crever la gueule ouverte et les cuisses écartées sur le trottoir que j'en aurais rien à foutre.
- Tu l'fras pas, j'te rapporte trop d'fric pour que tu m'jette dehors.
Nouvelle claque sur l'autre joue, après quoi il prit la lycéenne par la gorge et la plaqua contre le mur de l'entrée.
- N'en sois pas si sûre, petite effrontée ! Demain, je rappelle ton putain de foyer et je t'échange contre une gamine plus docile que toi, ça m'ferra des vacances ! Maintenant, file dans ta piaule !
Il la relâcha et Himiko ne se fit pas prier pour mettre le plus de distance possible entre ce taré et elle, s'enfermant à clé dans sa chambre, histoire qu'il ne prenne pas l'envie à ce type de lui rendre une petite visite nocturne.
- Cette fille finira comme ces vieux, une balle entre les yeux, marmonna t-il pour lui même, pelotant grassement les fesses de sa femme, celle-si se laissant faire sans rien dire.
Dans sa chambre, qui ne comprenant qu'un lit, un bureau et une armoire, Himiko était recroquevillée sur son lit, les bras autour des jambes, et pleurait doucement.
- Papa, maman... Putain, si vous saviez comme vous m'anquez... Monde de merde...