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Messages - Jane Watson

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: jeudi 03 mars 2016, 01:39:30 »
Y avait clairement, mais genre clairement, un truc pas net chez ce mec. Il bégayait comme une sauterelle qui bondissait sans arrêt, peinant à aligner deux mots, et Jane se demandait s’il était juste timide, ou s’il cherchait quel bobard lui raconter. Était-il vraiment un magicien ? Maintenant, Jane doutait. Elle l’avait clairement vu surgir de nulle part, une apparition ex nihilo, comme diraient les latinistes, mais n’y avait-il pas d’autres explications que la magie ? Enfin, quand on admettait que la magie pouvait être une explication possible, alors il fallait aussi ouvrir son esprit à d’autres théories, tout aussi loufoques... Jane ouvrait donc ses chakras. Voyageur du futur ? Cyborg ?

*Nan, c’est pas un Schwarzie, c’est un mage, je VEUX que ce soit un mage, alors ce sera un mage ! Point, basta !*

Jane serait catégorique sur ce point. L’homme lui expliqua venir d’Irlande, où il avait vu des choses incroyables, mais sans vraiment en dire plus. L’apprentie-sorcière fronça lentement les sourcils, sans rien dire. L’homme n’était vraiment pas clair dans ses explications, et elle croisa silencieusement les bras.

« Hmmm... J’comprends rien à ton délire, buddy... »

Elle se rapprocha un peu, en penchant la tête sur le côté, et le renifla.

« Nan, t’as pas l’air bourré, pourtant... Alors, c’est quoi, ton problème ? T’as un genre de traumatisme crânien, ou j’sais pas trop quoi ? »

Jane savait se montrer inquisitrice quand il le fallait, et, en ce moment, c’était exactement comme ça qu’elle se comportait. Ce mec lui cachait des choses, et elle était bien décidée à savoir quoi.

Reprenant donc son interrogatoire, elle lui posa une nouvelle question :

« Alors, tu viens d’Irlande, hein ? Et pourquoi t’as décidé de débarquer à Seikusu ? Tu voulais voir des maids cafés ? »

Son scepticisme de pure Occidentale était là. Cet homme lui cachait des choses, elle en aurait mis à sa main à couper... Et elle allait savoir de quoi il en retournait ! Face à Jane, personne ne lui résistait éternellement !

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: lundi 29 février 2016, 12:58:40 »
« Ben... Parce que c’est marrant. »

What else ? Cette simple raison était, aux yeux de Jane, entièrement satisfaisante. Quitte à pratiquer la magie, pour Jane, autant faire des trucs cools. Dans ce domaine, elle pouvait faire preuve d’une impressionnante imagination. Ouais, clairement, laisser à Jane les rênes du pouvoir serait très dangereux pour la santé de ses camarades ! Fort heureusement pour ces derniers, mis à part son caractère de pimbêche et sa langue acerbe, Jane n’était pas bien dangereuse. De la magie, elle ne maîtrisait quasiment rien, faute d’avoir la patience nécessaire pour s’exercer, et, surtout, faute d’avoir de véritables mentors. Il existait un nombre incroyable d’escrocs et d’arnaqueurs en la matière, que ce soit des gens prétendant être des magiciens, et qui venaient vous vendre des grigris, des artefacts ridicules, des talismans à base de sang de licorne, ou qui, encore, écrivaient des livres idiots et ridicules, insipides, en se reposant uniquement sur la légendaire bêtise des gens.

Voilà le point où en était actuellement Jane, à chercher la magie, et, pour ça, elle comptait bien se servir de ce type, qu’elle avait très clairement vu se téléporter. Bien sûr, il y avait énormément d’explications justifiant sa téléportation, mais la jeune femme aimait à se dire que la raison principale était son pouvoir magique. Elle trouvait ça extrêmement cool, tout simplement.

L’homme lui expliqua qu’il maîtrisait l’art de la téléportation, mais resta plutôt évasif, puisqu’il lui demanda sur quel type de magie elle s’entraînait. Jane le regarda silencieusement en clignant des yeux.

*Est-ce qu’il m’a écouté ou quoi ?*

Elle le regarda donc, laissant planer quelques secondes, avant de lui répondre :

« Ben... La magie rose... Enfin, dans les faits, j’ai pas vraiment de style, alors, disons que je suis plutôt open. Dans l’idéal, je voudrais maîtriser la magie rose, mais... Anyway, je ferais avec ce qu’on me donne ! »

L’essentiel était de s’entraîner, elle n’en était pas encore au moment où elle pourrait faire des choix. Toujours aussi curieuse, elle reprit rapidement :

« Bien... Maintenant... C’est quoi ton passé ? Comment t’as appris la magie ? T’as eu un maître ? Moi, j’en recherche un, être autodidacte, ça marche pas des masses en matière de magie. »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: samedi 27 février 2016, 23:10:46 »
L’air menaçante, Jane serrait le poing, comme pour lui dire que, effectivement, s’il voulait jouer au con, elle avait les moyens de pourrir toute son existence. Du gros bluff, bien entendu, mais ça, James ne le savait pas. Les Américains étaient les roi des bluffeurs. La preuve, la Seconde Guerre Mondiale avait été gagné sur un coup de bluff atomique. Quand les Alliés avaient fait pleuvoir des bombes nucléaires sur le Japon, ils avaient fait croire au Japon qu’ils en avaient encore des dizaines en stock. En réalité, à l’époque, produire une bombe atomique n’était pas simple, et les Américains n’en avaient fait que trois. La première avait servi d’essai dans le désert, et les deux autres avaient été utilisés. Autrement dit, quand les Américains avaient déposé un second ultimatum aux Japonais, ils n’avaient plus rien à leur balancer sur le coup. Autrement dit encore, le bluff, ça marchait bien.

Et James se fit rapidement convaincre. Un air triomphant s’exprima sur le visage de l’apprentie-sorcière, qui posa ses mains sur ses hanches, un sourire victorieux sur le visage, le jingle de la victoire de FF7 résonnant doucement dans sa tête.

*J’suis trop forte, j’ai mon magicien personnel !*

Ouais, si ça, c’est pas la classe, franchement... ! L’homme avoua donc maîtriser « une certaine forme de magie », restant assez évasif sur le sujet, avant de surtout demander où ils pourraient pratiquer la magie en paix.

« Well... Certainement pas en public, c’est trop dangereux. Outre les flics, on risque aussi de voir les Vengeurs nous tomber dessus, et je préfère éviter. »

En fait, elle craignait plus les types en costume que les flics. Miss Marvel, elle préférait voir son cul moulant sur Facebook, que de la voir tomber pile sous son nez, en lui expliquant qu’elle n’avait pas le droit de pratiquer la magie.

« On fera ça chez moi. J’ai conçu une salle de méditation magique pour m’entraîner, ce sera parfait ! »

Elle s’avança d’un air triomphant, quittant la ruelle pour rejoindre la rue, James la suivant avec son téléphone portable.

« Bon, now... C’est quoi que tu sais faire ? Tu m’as dit que tu maîtrisais un certain type de magie... C’est quoi, ton domaine de compétence, alors ? J’aimerais bien maîtriser la magie rose... Juste pour donner des érections aux mecs quand je me fais chier en cours, ça serait cool ! »

Jane avait, comme on pouvait le constater, quantité d’idées sur les façons les plus efficaces d’user de la magie.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: samedi 27 février 2016, 12:58:12 »
Honnêtement, il n’y avait que deux explications. Soit ce type était un Terminator à la recherche d’un Connor, soit il était un mage. Jane n’avait jamais entendu parler des Failles dimensionnelles reliant Terra à la Terre, mais elle se doutait bien que des mages devaient savoir transplaner… Et, comme elle était une apprentie-sorcière, il apparaissait logique qu’elle soit au courant de l’existence de la magie. Face à elle, désarçonné, le wizard, James Bowmore, au nom so British, botta encore en touche, visiblement mal à l’aise. Il tenta de lui asséner que la magie, c’était bon pour les contes de fées, mais pas pour la réalité. Jane fronça les sourcils, poings serrés sur les hanches.

James reprenait du poil de la bête, et s’enfonça tout seul, car, effectivement, Jane ne lui avait pas parlé de son apparition subite.

*Fuck hell, y me prend pour une demeurée !*

L’homme allait cependant vite comprendre que, dans le genre, Jane était une femme têtue et obstinée. Elle se rapprocha en effet de lui, et croisa les bras, avant de tendre une main, doigt tendu, sur le torse de l’homme.

« Qui a parlé de téléportation, hum ? Ah ! enchaîna-t-elle, sans lui laisser le temps de réagir, tu t’es trahi tout seul, you idiot ! »

Comme quoi, on pouvait être un mage, et ne pas être bien malin. Claironnant, Jane s’écarta ensuite, et croisa les bras.

« C’est un heureux hasard, en fait, car je suis en recherche de magie… Je suis une sorcière ! Mais… Je me débrouille pas très bien, j’ai besoin d’un mentor. Donc… C’est toi qui va t’y coller ! Et t’as pas les moyens de refuser, ou je ferais de ta vie un enfer ! »

C’était du bluff, car Jane n’avait pas spécialement les moyens d’intimider qui que ce soit…

Mais ça ne l’empêchait pas d’essayer !

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: mercredi 17 février 2016, 08:45:38 »
The fucking hell ?! Jane n’avait pas la berlue, elle avait clairement vu ce type surgir de... Et bien, de nulle part ! Et, dans ce genre de cas, où Jane était si surprise qu’elle en venait à douter de tout, sa langue naturelle avait tendance à revenir à la charge. Elle avait appris à parler le japonais aux États-Unis, puis avait ensuite perfectionné son apprentissage ici. Ce n’était clairement pas une langue facile, et, fort heureusement, après la Seconde Guerre Mondiale et l’occupation américaine, l’anglais avait commencé à se faire une place de choix au sein de la société japonaise. Ainsi, les rares fois où elle était coincée, Jane pouvait s’exprimer en anglais, faisant, à cette occasion, ressortir ce bon vieil accent californien. Mais là, elle avait clairement vu un mec débarquer de... Ben, de nowhere, quoi ! Elle marchait peinard, tranquille, et... *POUF !*, voilà qu’un dude débarquait comme par magie.

L’homme lui expliqua s’appeler James Bowmore, nom qui sonnait so british, avant de lui expliquer qu’il était amnésique, et ne savait donc pas où il était... Et ce tout en se souvenant de son nom.

*Cut the crap, il se fout de ma gueule !*

Elle n’était pas dupe ! Fronçant de soupçonneux sourcils, elle le regarda.

« Je m’appelle Jane... Mais, un conseil, dude, si tu veux mentir à quelqu’un, fais en sorte de croire à tes propres conneries. T’es pas amnésique, tu te rappellerais pas de ton nom, autrement ! »

Et hop ! Le voilà retourné en deux coups de cuiller à pot ! Cependant, Jane n’avait aucune envie de se fâcher avec lui. Bien au contraire, maintenant qu’elle était face à un type qui puait le magicien à tous les étages, ça lui donnait des idées. Alors, s’il craignait qu’elle appelle les autorités... No problem, Jane était clean de ce côté-là.

« T’es un mage, hein ? J’en étais sûre... »

Ah, Nell avait beau se foutre de sa gueule, en lui disant que ses trucs sur la magie, c’était tout un tas de bêtises, Jane, elle, elle savait qu’elle était une sorcière ! Et elle savait qu’elle avait raison. Et là, elle en avait la preuve sous le nez, avec ce type qui avait l’air de sortir du cul d’une nonne, et qui se demandait dans quel bourbier il venait de foutre le pied.

Jane lui fit un grand sourire, en pointant un doigt vers lui :

« Avoue, wizard ! »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Un monde parallèle [Pv : Jane Watson]
« le: lundi 15 février 2016, 13:43:30 »
Swallowed by a vicious vengeful sea
(O-HOOO-HO !)
Darker days are raining over me
(O-HOOO-HO !)
In the deepest depths I lost myself
(O-HOOO-HO !)
See myself through someone else

Écouteurs sur les oreilles, Jane était en train de rentrer des cours, Black Water déferlant joyeusement dans ses oreilles, avec ce rythme paisible, calme, et entraînant, qui définissait ce groupe islandais de rock indépendant en pleine ascension. Elle se dirigeait vers son appartement, celui qu’elle partageait avec Nell, sa grande sœur, sans se préoccuper du reste. La journée d’aujourd’hui avait été aussi chiante que les précédentes, elle avait bâillé aux corneilles, tout en écoutant les filles parler de cul, les mecs de mangas... Bref, les mêmes conversations inintéressantes, le pire étant quand ils tentaient d’avoir des sujets d’adultes. Là, là... Là, c’était méchamment folklo’, et particulièrement fendard. Ouais, Jane était méchante, incisive, piquante... Mais elle était comme ça.

La jeune lycéenne emprunta son petit raccourci, et fila dans une ruelle... Quand elle vit un truc méga-chelou, genre Terminator en action. Perdue dans ses pensées, elle révéla la tête en voyant quelque chose exploser devant elle, soulevant ses cheveux, puis vit ensuite, au milieu d’une sorte de... Euh... De truc blanc, un gus débarquer.

*My God, Schwarzy ? Mais qu’est-ce que tu fiches ici ?!*

Elle vit le Schwarzenegger en carton s’écrouler sur le sol, et comprit vite que ce n’était pas un, remake du film... Parce que, pour commencer, le mec était pas à poil ! Mais bon, vu qu’il était pas aussi baraqué que Schwarzy’, ce n’était pas bien grave. En revanche, il avait l’air mal en point, à traîner sur le sol, comme un junkie en manque de sa dose.

Elle se rapprocha lentement, nerveuse, et sortit de son sac à dos sa bombe en poivre, une arme pratique. Elle se rapprochait lentement, après avoir éteint son iPod, puis le regarda lentement, proche de lui.

« Euh... T’es qui, buddy ? »

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: lundi 15 février 2016, 07:32:00 »
Depuis des années, Nell gérait une petite sœur très arrogante, prétentieuse, et potentiellement narcissique. Autrement dit, elle pouvait gérer l’arrogance de Nô, qui faisait preuve, à son égard, d’une impolitesse bien plus grande que ce que Nell aurait pu faire. Mais soit, la femme savait se sacrifier pour l’intérêt familial, et, quand elle disait qu’elle tenait énormément à Jane, ce n’était pas faux. Certes, sa petite-sœur était une peste, mais... Et bien, c’était sa sœur. Rien que pour ça, Nell serait toujours avec elle. Et, jouant la patronne, Nô vint leur expliqua tous les choix qui étaient disponibles, en prenant des poses presque comiques, mais qui eurent, au moins, pour effet de valoriser la taille, très agréable, de sa poitrine.

La première option fut rejetée d’emblée. Lui filer du pognon ?

*LOL !* aurait-elle eu envie de dire, à défaut de pouvoir préciser quelque chose de plus complet pour signifier l’absurdité de cette demande.

Ce qui l’amena à se demander si Nô avait fait de l’humour ou pas...

*Honnêtement, c’est difficile à dire...*

La deuxième option était un peu plus intéressante, déjà. Une « punition », ce qui amena Jane à rougir légèrement, en se rappelant quand elle s’était réveillée, attachée à une croix de Saint-André.

La troisième option ne l’emballa guère, par conviction personnelle. Nell ne signait rien sans lire ce à quoi elle s’engageait, c’était la base. Quand elle avait fait ses études, elle avait fait un stage, une fois, à Public Citizen, une association américaine de défens des consommateurs, où elle avait été effarée, lors des permanences, de voir la bêtise des gens, qui s’engageaient fréquemment dans des trucs qui puaient l’arnaque, et signaient sans se poser de questions. Alors, certes, ce n’était pas de la consommation, mais c’était une philosophie de vie : on ne signait pas sans lire !

La quatrième option suscita davantage son intérêt, en ce qu’elle avait clairement plus, comme la seconde, des sous-entendus sexuels. Nell avait bien saisi, cette fois, les allusions, mais elle se demandait vraiment si ceci plairait à Nô. D’un autre côté, Nell ne ratait jamais l’occasion de coucher avec sa sœur. Ensemble, les deux filles avaient une relation très fusionnelle, incestueuse, qu’elles n’avaient, toutefois, pas l’habitude d’étaler devant les autres. Mais Nell estimait qu’on pouvait faire confiance à Nô.

*Même si je pourrais le regretter...*

En tout cas, cette idée ne manqua pas de déclencher en elle un certain frisson, qui remonta joyeusement le long de son échine.

Enfin, la cinquième et dernière option fut un peu trop nébuleuse pour elle. Un « partage à sens unique » ? Kézako ? Et puis... Elle avait rapidement décidé de cantonner sa décision, soit à la deuxième option, soit à la quatrième, mais... Et bien, Nell n’était pas suicidaire au point d’offrir son corps à une inconnue lunatique, qui avait visiblement l’air d’avoir du sang sur les mains.

*Mais, d’un autre côté, si j’opte pour le quatrième choix, et que je me vautre...*

On pouvait la sentir hésiter, fébrile. Se mordillant les lèvres, elle décida finalement de se lancer à l’eau, et regarda la femme, avant de hocher la tête, comme pour signifier qu’elle venait de prendre sa décision :

« Je pense que le meilleur moyen, pour réparer mon affront, est de vous offrir mon corps, et j’accepte donc votre punition... »

En espérant qu’elle ne se plantait pas sur ce que cette « punition » impliquait !

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: lundi 08 février 2016, 18:59:05 »
Nô était une femme très particulière, et Nell, qui l’avait vite compris, avait, tout autant compris, qu’il fallait mettre de l’eau dans son vin. Elle avait du mal à expliquer le sentiment que Nô lui inspirait. Elle était belle, et, visiblement, suffisamment patiente pour supporter sa petite sœur, mais, au-delà de ça, il y avait, en elle, une sorte de profonde froideur, de distance lointaine, qui avait amené Nell à la repousser. Un geste qui avait heurté la fierté de la femme, froissant sa susceptibilité. Or, Nell ne voulait pas gâcher les plans de Jane. Elle avait donc présenté ses excuses à Nô, et, alors qu’elle vit cette dernière faire une espèce d’ombrelle de sourire, son téléphone sonna, mettant fin à une scène que peu de gens avaient dû voir avec Nô : un sourire sur ses lèvres. S’excusant platement, la femme partit, laissant ensemble les deux sœurs.

Nell et Jane se regardèrent donc, restant silencieuses pendant quelques secondes, avant de rompre le silence :

« T’as le chic pour dégotter des filles bizarres, toi...
 -  Il faut juste savoir comment l’aborder...
 -  Je voudrais pas briser tes espoirs, Jane, mais, du peu que je vois, elle a l’air... Un peu trop stricte pour toi. »

Jane sembla réfléchir à une réponse appropriée pendant quelques secondes, puis finit par lui tirer la langue :

« Je peux gérer !
 -  Oh, vraiment ? demanda Nell, sarcastique.
 -  Ben ouais ! Et puis... Je suis sûre qu’elle est en contact avec des sorcières et tout... »

Nell soupira en levant les yeux au ciel. Encore cette vieille faribole ! Jane et sa magie... C’était à cause de ça qu’elles avaient déménagé ici. Nell s’était joyeusement sacrifiée pour sa sœur, elle avait laissé tous ses amis aux États-Unis, en Californie, pour arriver ici... Mais, de toute manière, ses « amis » n’étaient pas des personnes irremplaçables. En réalité, Nell n’avait aucun véritable ami, aucune personne de confidence, juste des amants occasionnels, mais Jane était la seule personne à qui elle tenait vraiment. Or, il n’y avait clairement que Jane pour lui sortir qu’elle allait se trouver une mère adoptive, constituée en l’occurrence par une sorte de Japonaise froide, et qui, Nell en était sûre, devait être liée avec les milieux criminels de la ville.

Pour autant, Nell avait toujours eu des scepticismes sur la magie. Elle savait qu’il y avait quelque chose de bizarre, mais son rationalisme continuait encore à frapper. Jane lui répliquait surtout que c’était idiot, dans un monde où des gens volaient en l’air, mais Nell avait toujours partagé le point de vue de beaucoup des Américains, celui selon lequel tous ces justiciers volants étaient des produits issus du gouvernement, des trucs comme ça.

« Mouais... Enfin, j’sais pas, ça me paraît... Prématuré. »

C’est sur cet ultime mot que leur conversation se termina, car Nô retourna dans la salle, et Nell la regarda, avant de s’humecter la gorge :

« Rien de grave, j’espère ? »

Nô n’avait visiblement guère envie de parler de son appel, et Nell revint rapidement à la charge :

« Alors, dites-moi... Avant que cet appel ne vienne, vous disiez que vous vouliez plus que des mots pour mettre fin à notre incident... Et, même si je suis surprise par tout ça, c’est moi qui ait accepté que Jane vienne à Seikusu, soit à l’autre bout du monde. Je l’ai toujours suivi dans sa folie et dans ses choix, aussi surprenants soient-ils, et je ne souhaite donc pas qu’il existe un malaise entre nous. Alors, Nô... Que souhaitez-vous que je fasse pour vous montrer toute ma sympathie à votre égard ? »

Elle asséna cette ultime phrase avec un sourire se voulant rassurant et réconfortant.

39
Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: lundi 14 septembre 2015, 09:40:46 »
Les choses commençaient à se tasser, mais Nô finit par se lever, et posa sa main sur le menton de Jane, qui frémit... La femme lui rappela de ne pas l’appeler « grognasse frigide », ou autre sobriquet de ce genre, ce qui fit doucement sourire Nell. Avant même que Jane ne puisse dire quoi que ce soit, Nô intervint, un sourire sur le coin des lèvres :

« Vous voulez enseigner à Jane à parler correctement, Nô ? Je vous souhaite bien du courage...
 -  Hey ! Dis tout de suite que je parle comme une poissonnière, toi !
 -  C’est ce que je dis, Jane, acquiesça Nell. Et est-ce que tu as rangé ta chambre ?
 -  J’allais le faire, si vous vous engueuliez pas comme des vieilles bi... »

Elle regarda alors Nô, et fit un grand sourire poli, avant de rectifier le tir :

« J’ai rien dit !! »

Absolument rien, même ! La pauvre Nô... Peut-être était-elle en train de se demander dans quelle histoires de folles elle avait débarqué ? Nell soupira alors, et se retourna vers Nô, délaissant Jane.

« Écoutez, je... Je suis désolée pour tout à l’heure, dans la chambre. C’est juste que... Comme je viens de le dire, le déménagement, la mort de nos parents, l’adoption de Jane, ses pouvoirs de sorcière... Tout ça, ça fait beaucoup pour moi. Mais je ne souhaite surtout pas que vous pensez que je ne vous apprécie pas, ou... Ou quoi que ce soit. Vous avez l’air... Euh... Enfin, vous avez l’air autoritaire et puissante, en plus d’être vraiment très belle... »

Nell faisant des compliments... Jane avait vraiment tout vu ! Néanmoins, la scène n’était pas pour la déranger. Au contraire, elle en souriait, amusée par cette situation. Nô était une femme puissante, et, si Jane se rapprochait d’elle, ce n’était pas que parce qu’elle avait des gros nichons, mais aussi parce qu’elle était puissante. C’était donc pour elle un amour grandement intéressé, chose qui ne la choquait pas outre mesure. Pour quelle autre raison aurait-elle une nouvelle Maman, si ce n’était pas sans avoir un quelconque intérêt derrière ?

« Aussi, je vous présente mes excuses, en vous demandant de bien vouloir les accepter, pour mon manque d’hospitalité... »

Au moins, l’Américaine avait fait ses cours. Au Japon, la politesse était une chose fondamentale et très importante.

Elle ne se risquerait pas à commettre une nouvelle faute, Nô lui semblant être un peu susceptible, vu la manière dont elle avait réagi avec Jane.

40
Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: jeudi 30 juillet 2015, 11:30:12 »
Jane était suffisamment intelligente pour comprendre qu’il y avait du rififi entre Nô et Nell. Elle pouvait le comprendre, les deux femmes ayant un caractère assez opposé. Là où Nô était très froide et assez hautaine, Nell avait plutôt tendance à être très sympathique et extravertie. Forcément, ces deux atomes s’opposaient, et il incombait à Jane de décoincer cette situation, d’où le choix de venir à un élément commun aux trois femmes : le sexe. Nô leur asséna alors qu’elle avait eu un dernier rapport sexuel cette nuit, ce qui surprit Jane. Honnêtement, même maintenant, elle s’interrogeait sur la vie sexuelle de Nô. Elle avait l’air d’être un peu « vieille Japon », de ce Japon traditionaliste voyant avec un certain dédain les rapports sexuels, mais, d’un autre côté, elle avait des gros nichons, et, quand Jane s’était réveillée, elle avait eu des gants en latex, et des parties génitales visibles... Nô était froide, oui, mais cette froideur n’était pas celle d’un iceberg, mais plutôt celle d’une magnifique glace à l’italienne, qu’on adorerait savourer et déguster.

Sa question semblait avoir amené Nô à parler, et, assez rapidement, elle lui rendit la politesse. Jane se pinça les lèvres. En fait, mis à part avec sa sœur, elle n’était pas spécialement habituée à parler de sexe avec les autres... Mais, puisque Nô était destinée à devenir sa Maman... Et bien, une gentille petite fille ne devait rien cacher à sa mère, n’est-ce pas ? Un sourire sur le coin des lèvres, elle hocha donc la tête, et répondit rapidement :

« Hier... Avec une copine du lycée, après les cours. Elle m’avait invité chez elle pour me montrer des trucs, et on a fait l’amour sur son lit... Je ne te l’ai pas dit, Nell, parce que j’avais envisagé qu’on puisse se la taper à deux. C’est une petite fougueuse, avec des cheveux roses tout mignons et tout... »

Il ne restait maintenant plus qu’à Nell de se confier, et cette dernière esquissa un léger sourire. Il n’y avait que Jane pour réussir à détendre l’atmosphère, toujours en sortant des trucs inattendus. Elle l’observa, puis regarda Nô, et se pinça les lèvres. La jeune femme s’était écartée de cette Japonaise après avoir tenté de l’emballer, car... Et bien, elle ne savait pas trop pourquoi, en fait. Nell avait eu peur, comme une sorte d’instinct de protection, et s’était reculée pour ça, tout en ayant bien conscience que Nô avait l’air d’être plutôt susceptible. Et, maintenant, elle avait peur que son comportement foute tout en l’air avec Jane, ce qu’elle ne pourrait pas supporter.

Nell se pinça donc les lèvres, et, tout en s’entortillant les doigts, se mit à parler :

« Cette nuit, pour moi... Je me suis tapée un étudiant, et...
 -  Et ben alors ? Vous avez baisé toutes les deux la nuit dernière, et vous me tirez des tronches de grognasses frigides qui ont pas tiré leur coup depuis des mois ! »

Nell ne put s’empêcher de sourire, et secoua la tête.

« C’est... C’est juste que... Tout ça est un peu... Déstabilisant pour moi, Jane. Bon, j’te dis pas que j’adorais nos parents, mais... Ben, je les connaissais quand même depuis plus longtemps que moi, et... Alors, j’dis pas que j’veux pas de Nô, c’est pas ça, mais... Je suis un peu perturbée, voilà tout.
 -  Oh... »

Jane n’avait jamais vraiment été une grande psychologue, et hocha donc la tête, puis regarda Nô, et parla ensuite à voix basse, mais de manière néanmoins suffisamment audible pour que la Japonaise puisse l’entendre :

« Tu sais, si tu lui demandes gentiment, je suis sûre que Nô pourra te filer quelques-uns de ces beaux mecs bien membrés pour qu’ils te soulagent un peu... »

41
Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: vendredi 03 juillet 2015, 01:52:13 »
Yeux clos, Jane était concentrée, absorbée dans les voies de la magie... Pour ainsi dire. Elle savait que la concentration était la base de la magie. La concentration. Comme une sorte de méditation zen, ce qui était très difficile pour Jane, qui avait tout de l’Occidentale arrogante voyant avec dédain les cultes et les traditions des autres. Et là, elle devait apprendre à méditer, à contrôler ses forces intérieures, afin de maîtriser la magie. Nell trouvait cela absurde, mais avait cessé de rire quand Jane avait pu commencer à déplacer des objets, ou à percevoir certaines de ses pensées. Pour Jane, c’était des mouvements de géant, mais elle était convaincue qu’elle ne faisait qu’égratigner la surface de tout son potentiel. Elle se trouvait maintenant dans la chambre de méditation, et ,s’évertuait à se couper du monde extérieur.

C’était ça, le secret. Il fallait se couper du monde extérieur. Jane s’était un peu renseignée depuis son arrivée à Seikusu, et avait compris que l’une des règles du bouddhisme, c’était que les cinq sens étaient trompeurs, et qu’ils étaient imparfaits. De fait, un bouddhiste ne parlait pas de « sens », mais plutôt de « conscience », le bouddhisme estimant qu’il n’y avait pas de logique à parler de « sens » en lui-même. Jane n’avait pas tout compris, si ce n’est que, en fermant l’usage des cinq sens, on pouvait en éveiller d’autres... Soit affiner sa perception à la magie. C’est ce que Jane, en ce moment, tentait, un peu en vain, de faire. Il y avait trop de choses se déroulant en ce moment dans sa vie pour qu’elle arrive à se concentrer, et à utiliser la magie. Nô, son déménagement... Jane s’isolait dans une pièce hermétique pour mieux se concentrer, mais, comme toujours, son principal ennemi restait ses pensées floues et mouvantes.

*Quelle merde !*

L’apprentie-sorcière ouvrit les yeux en soupirant, et la porte s’ouvrit alors. Elle tourna la tête, et vit Nô débarquer.

« Oh... Désolée, je prends parfois un peu trop de temps à méditer là-dedans... »

Jane était encore loin de se douter du quiproquo entre Nô et sa sœur, et pensait juste que Nô était venue la voir parce qu’elle avait passé trop de temps là-dedans. Jane sortit donc, et s’avança dans l’appartement, rejoignant le salon, qui jouxtait la cuisine. C’était une cuisine à l’américaine, qui se trouvait donc dans le salon, séparée de cette dernière par un comptoir.

« Tu prépares à bouffer, Nell ?
 -  À manger, Jane, à manger. »

Nell lui tournait le dos, et Jane, elle, se contenta d’hausser les épaules. Elle ouvrit le frigo, et en sortit une cannette de bière, puis tourna la tête vers Nô.

« C’est une bière sans alcool ! précisa-t-elle.
 -  Je suis en train de préparer du thé...
 -  Ouais, ben, j’aime pas le thé, moi. »

Nell haussa les épaules, ce qui interloqua Jane. Sa grande sœur ne lâchait jamais prise aussi facilement. Sourcils froncés, Jane alla s’asseoir sur un fauteuil, et regarda Nô, puis Nell, et à nouveau Nô. Ses yeux roulaient dans ses orbites, signe qu’elle réfléchissait. Jane était loin d’être idiote, et elle était suffisamment maligne pour comprendre qu’il s’était passé quelque chose entre les deux filles. Elle se tapotait les lèvres, en réfléchissant silencieusement.

« Mmmhmmm... »

Elle les regarda encore, puis se mordilla les lèvres, et lâcha alors :

« Dites-moi... Ça remonte à quand, la dernière fois que vous avez baisé, toutes les deux ? »

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: jeudi 25 juin 2015, 20:27:28 »
Le corps de Nô était superbe... Physiquement, en tout cas. Car la réaction de Nô fut... Un peu comme une douche froide. Nell s’attendait à ce qu’elle réponde autrement que par un comportement placide, comme si ce que Nell venait de faire lui était totalement insignifiant. Nô était tombée sur un cas spécial... Mais l’inverse était tout autant vrai ! Après ce baiser, Nell avait presque l’impression d’avoir voulu emballer une statue... Une statue de chair, belle et douce, mais inexpressive, stoïque et silencieuse. Nô répondit, en disant qu’elles n’en étaient pas encore au stade de se tutoyer, et enchaîna en disant qu’elle était « difficile à convaincre ».

*Je vois ça...*

Il y avait quelque chose de flippant dans cette femme. Elle avait l’air... Et bien, inexpressive. Nell l’avait pourtant bien embrassé, avait senti ses lèvres, la vie... Mais tout sonnait faux. Elle ignorait qui était cette femme, et se rappela alors que Jane lui avait dit qu’elle n’était pas humaine, qu’elle était... Une vampire. Sur le coup, Nell avait cru que sa petite sœur délirait, car    Nell était encore assez réfractaire au surnaturel... Mais peut-être que tout venait de là. En tout cas, Nell comprit vite qu’elle n’avait pas beaucoup de chance de réussir à l’emballer ainsi. Restait donc à savoir ce qu’elles allaient faire ensemble. Jane méditait, et Nell n’avait pas le talent naturel pour improviser de sa sœur. C’était l’élément qui les séparait. Jane était une fonceuse, Nell réfléchissait toujours. Elles étaient proches, et pourtant très différentes.

Nell s’écarta d’elle, et se rapprocha de la porte.

« Hum... Désolée pour tout ça, alors. Je... Je crois que je vais aller faire du café... Ou du thé, plutôt. »

Il lui semblait que les Japonais préféraient le thé au café... Nell sortit rapidement. Elle avait du mal à s’expliquer son malaise envers cette femme, mais il était bien là, et elle peinait à le comprendre. Ce baiser avait sonné tellement faux... Nell préféra donc filer dans sa cuisine, et préparer du thé. Une manière comme une autre de s’occuper l’esprit pour éviter d’y repenser.

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: mercredi 24 juin 2015, 01:45:35 »
Nell l’avouait ; les gros seins de Nô la perturbaient, et l’amenaient à se dire que les pensées de Nô à son égard ne seraient pas très catholiques. De fait, et contrairement à la société puritaine dont elle était originaire, la société japonaise, elle, avait toujours été plus ouverte sur le sexe et sur les plaisirs de la vie. C’était une différence fondamentale qui s’expliquait par les racines profondes des deux civilisations, et que Nell avait eu l’occasion d’étudier en cours ; là où la société occidentale avait été fondée sur l’image d’un Dieu cruel et vengeur, punitif et autoritaire, la société japonaise, elle, reposait sur la glorification de la vie. Le péché originel était une conception chrétienne, occidentale, qu’on ne retrouvait pas au japon. C’était aussi bête que ça, et Nell avait toujours été fascinée par ce qu’elle appelait « l’effet boule de neige historique ». Le Japon était un pays complètement fou, où on pouvait trouver tout et n’importe quoi, et où tout était une sorte d’hommage à la vie. C’était une vision simpliste, qui n’était pas totalement conforme à la réalité, mais que Nell aimait bien. Elle qui était juste venue initialement au Japon pour de simples vacances pensait maintenant y rester longtemps, et ce surtout qu’elle n’avait rien à faire à aller en Californie, si ce n’est voir des avocats et des mandataires judiciaires.

Elle voyait les gros seins de Nô, et sa phrase, énigmatique, sur la nature de la relation avec Jane, jeta encore le trouble sur Nell. Nô était bien à l’image du Japon, ce pays paradoxal où, tout en célébrant la vie et les joies simples, le pays s’enfonçait dans un conservatisme écrasant, niant les personnalités individuelles au profit d’une identité collective commune. De grands paradoxes, qui avaient notamment pour conséquence une hostilité assez vive à l’égard du toucher. Chez les Japonais, on ne touchait une personne que quand on était assez proche d’elle, ce qui expliquait pourquoi, plutôt que de saluer en se serrant la main, on se saluait en se courbant en avant. C’est pour ça que, quand Nô posa sa main sur son menton, et souleva un peu son visage, l’amenant à braquer son regard sur ses seins, Nell eut la conviction que les pensées de cette femme n’étaient guère chastes.

*Ou alors, elle continue à jouer...*

Cette femme avait un regard méchamment flippé, le regard d’une femme d’affaires ambitieuse et autoritaire, typiquement l’employeur fantasmé qui torturait sexuellement ses salariés... Ouais, un vrai regard de dominatrice ! Nô continua, en lui disant qu’elles pouvaient « faire connaissance d’une manière moins directive ». Toujours assise sur le lit, Nell sourit, et se redressa alors, poussant très délicatement Nô. Leurs seins se heurtèrent, et elle posa ses mains sur ses épaules, son visage proche du sien.

« L’adoption... Honnêtement, elle m’est un peu indifférente. Nos parents biologiques ne nous ont jamais vraiment éduqués, et, si Jane trouve en toi ce qui peut s’apparenter à une mère... C’est plutôt cool. »

Elle lui sourit, et déplaça ses mains le long de ses seins, les effleurant, et les posa ensuite sur ses hanches, rapprochant davantage ses lèvres des siennes.

« Quant à ma relation avec Jane... Oh, je pourrais te le dire... Mais je crois que le mieux est de te le montrer. »

Et, avec un sourire sur le coin des lèvres, Nell alla embrasser la femme sur les lèvres, pressant ainsi son corps presque nu contre le sien.

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: mardi 23 juin 2015, 00:15:03 »
La réponse de Nô sur les culottes amena Jane à froncer les sourcils, ses joues venant s’empourprer. Elle croisa les bras, une mine boudeuse sur le visage. La magie, c’était important ! Jane savait qu’elle avait des pouvoirs magiques, et... Elle pourrait faire pleins de trucs quand elle apprendrait à utiliser ses pouvoirs ! L’apprentie-sorcière ne dit rien pendant que Nô continuait à parler. Sa « mère » avait exprimé ses doutes à l’égard des capacités magiques de Jane, mais elle trouverait bien un moyen de trouver une salle suffisamment cloisonnée pour lui permettre d’entrer en communion avec la magie. Miss Gros-Nichons avait une propriété énorme, Jane ne se faisait pas de soucis pour ça ! Nô avoua être contente des lieux, mis à part une pièce... Jane ne releva pas, même si elle savait tout à fait qu’elle parlait d’elle. Nell, elle, se contenta d’hausser les épaules, puis Nô demanda ensuite à rester ici un peu.

« Comme vous voulez. Nous sommes appelées à nous voir souvent, de toute façon, et ça ne dérangera pas Jane.
 -  Pas du tout...
 -  Et peut-être même qu’elle arrivera à ranger sa chambre... »

Jane se contenta de hausser les épaules, la mine toujours renfrognée.

« Plus tard, j’aurais des domestiques qui feront le ménage pour moi ! »

Nell soupira. Sa petite Jane était incorrigible, et la femme lui ébouriffa les cheveux. La grande sœur invita ensuite Nô à la suivre, et elles sortirent de la pièce, tandis que Jane s’assit sur le sol, et s’entraîna à méditer. Jane n’avait pas l’air de prendre grand-chose au sérieux... Mais la magie en faisait clairement partie. Ainsi, tandis que Jane méditait, Nell, elle, rejoignit sa chambre. Elle était bien mieux rangée, avec un grand lit, et elle s’assit sur le rebord du lit.

« Alors... Que nous fassions plus ample connaissance, c’est ça ? Qu’avez-vous en tête, ma chère ? »

Nell lui avait posé cette question avec un délicat sourire, qu’on pouvait interpréter comme on voulait.

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Refectoire / Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
« le: lundi 17 novembre 2014, 02:20:05 »
Oksa était rassurée, ce qui fit sourire Pamela. Elle ne connaissait pas beaucoup cette jeune femme, mais elle savait qu’elles étaient appelées à se revoir... Son pouvoir sur la Nature était tout simplement fascinant, et était beaucoup trop intéressant et efficace pour que Pamela la laisse filer si facilement. Même si Ivy aurait pu s’enfuir sur Terra et se perdre définitivement dans l’une des vénérables forêts de ce monde magique, elle tenait encore un peu à la Terre, et à protéger, autant que faire se peut, les forêts dont elle avait la charge. Seikusu aurait beaucoup à tirer de l’aide d’une femme comme Oksa, et Ivy n’avait qu’une envie : prolonger davantage leur relation. Un avenir radieux était en train de s’ouvrir devant elle, et la seule question en suspens était de réussir à convaincre Weldenela de ne pas violer Oksa sur place... Ivy pouvait peut-être y aller seule afin de recueillir les informations qu’Oksa voulait, mais quelque chose lui disait aussi qu’il était mieux que la jeune femme s’y rendre. Pamela faisait confiance à l’Alraune, qu’elle considérait comme son amie, mais la femme pouvait tout aussi bien vouloir s’adresser à Oksa en personne. Pamela commençait déjà à réfléchir sur les problèmes pratiques quand elle entendit un juron très reconnaissable, qui la fit sortir de ses réflexions :

« Putain, mais c’est pas vrai ! »

Lloyd venait d’arriver. Le pauvre agent spécial était entré sans que les tentacules ne le repoussent, habitués qu’ils étaient à son odeur, et il venait de débarquer dans le salon. Il voyait de multiples tentacules envelopper Jane et Nina, les deux femmes gémissant et haletant, incapables de s’arrêter, se pelotant les fesses, se pinçant les tétons, se roulant d’interminables pelles, tout en jouissant continuellement entre elles. Jane était transportée ailleurs, trouvant que les lèvres de Nina étaient magnifiques, et elle rompit le baiser, en laissant un tentacule phallique s’enfoncer dans les lèvres de Nina, en profitant pour embrasser et mordiller sa nuque, léchant sa peau.

Oksa, qui l’entendit aussi, lui posa alors une question osée :

« Dites, vous pensez qu'il va les rejoindre, ou qu'il va rester professionnel ? »

Pamela sourit, et reporta son regard vers elle :

« Je pense qu’il va être aussi pudique que toi... »

Et elle ne se trompa pas. Lloyd se mit à marcher rapidement, et débarqua dans leur pièce.

« Pamela ! C’est quoi ce bordel ?!
 -  Ces deux jeunes femmes étaient sous tension, je leur ai juste offert de quoi se détendre et se calmer un peu... »

Lloyd soupira lentement, secoua la tête, mais sembla assez ravi de voir qu’Oksa était là... Avec ses habits.

« Nous ignorons où Orthon a filé... »

Il semblait fatigué, et leur expliqua que ce dernier les avait doublés, mais qu’ils étaient tombés sur d’autres types... Plus puissants. Des supers-hommes qui avaient débarqué alors qu’ils avaient coincé Orthon. Carol s’était battue contre eux, et avait réussi à neutraliser l’un des deux.

« L’autre est malheureusement parti avec Orthon, Oksa, ce qui signifie que nous allons devoir continuer à te protéger... »

Lloyd était assez énervé... Et voir Jane et Nina en train de se faire l’amour n’était qu’un exutoire, une manière de donner une raison palpable et proche à sa colère de n’avoir pas pu stopper Orthon. Pamela en profita pour se relever, et sa main se glissa dans le dos d’Oksa, venant caresser ses cheveux, plaquant un peu son corps contre le sien.

« Je pense que je vais veiller sur elle... Un grand voyage attend Oksa.
 -  Hein ? »

Il n’était pas au courant de toute l’histoire d’Oksa, et du fait qu’elle allait maintenant se rendre sur Terra.

Pamela se chargea donc de le mettre au parfum.

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