Salles de cours et bibliothèque / Re : petite expérience en biologie ^^
« le: samedi 15 novembre 2008, 11:47:39 »Elle osa redressa lentement son regard vers lui et le détourna vivement, une nouvelle fois, en apercevant qu’il à la fenêtre en train de fumer tranquillement tout en discourant. D’ailleurs la petite rouquine entrouvrit les lèvres pour un :
« Dés… »
Mais sa voix était tellement faible que celle du préparateur la couvrit tout de suite. Elle redressa légèrement ses prunelles pour constater avec embarras qu’il avait de nouveau poser son attention sur elle. C’était en effet bien gênant. Elle n’aimait pas trop quand un homme la regardait. Ses parents étant assez puritains sur ce genre de pratiques, ils lui avaient toujours dit de se méfier des membres du sexe opposé.
Cependant, la promesse d’un petit boulot l’emballa également, et il capta toute son attention au moment de sa concession. Dans un laboratoire ? SON laboratoire. Elle retroussa son joli minois, grimaçant légèrement au souvenir du rat. Il la rassura bien vite, un sourire, une parole et elle oublia comme par magie que ce type était capable d’ignominies sur un rat. Elle lui rendit un pâle sourire.
Elle entrouvrit bien rapidement les lèvres quand il retira sa blouse, frappé par une vague de charisme sombre qui la laissa sans voix. Elle déglutit discrètement, n’arrivant pas à détourner un regard presque implorant du préparateur. Implorant, car elle souhaitait qu’il puisse délivrer ses prunelles de cet enchantement qui les fixait à lui. A son corps, à sa beauté mystérieuse.
« Je…oui…pourquoi pas… » souffla-t-elle.
Sa voix s’était perdue dans un souffle, et elle n’arrivait plus à penser à autre chose. Kenza pouvait parfois être impressionnée si facilement, il suffisait que son interlocuteur possède cette prestance qui la charmait tant pour qu’elle lui soit un minimum attentive. Et là, s’il avait désiré son attention, il l’avait entièrement gagné, de ce simple geste qui fut d’enlever cette blouse, ce masque…
Néanmoins, elle cligna plusieurs fois des yeux pour se sortir partiellement de ce charme, il fallait répondre , déclarer quelque chose. Elle replia ses deux mains sur sa poitrine, comme lorsque l’on priait, pour se donner de l’assurance et souhaiter reculer, mais ses pieds s’emmêlèrent et dans confusion, elle atterrit au sol.
« Par..don.. » déclara-t-elle en se massant le crâne.