Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Belgrif

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Ville-Etat de Nexus / Re : Dans les griffes de Belgrif [Malon]
« le: vendredi 30 mars 2012, 09:46:20 »
Belgrif eut un hoquet de surprise.

-Des courbes bien plus intéressantes à regarder ? répéta-t-il, plus que perplexe. Vous vous moquez ?! M’avez-vous seulement vu, je veux dire, vraiment vu ?

Il voulait dire par là, « avez-vous seulement fait attention à ce que vous avez vu la veille ? ». Pour illustrer, un peu seulement, son propos, il se redressa en position assise et, d’une main, il souleva la base de son long manteau ainsi que celle de son très ample pantalon qui se trouvait dessous. Il dévoila ainsi ses jambes, ou plutôt, ses pâtes jusqu’aux genoux. Tout le bas du corps du Terranide respectait à la lettre les normes animales. C’était donc évidement cette partie dont il avait le plus honte. Le haut de son corps, son torse surtout, était presque humain si l’on faisait exception de son évidente pilosité. Quand à sa tête féline, il ne l’aimait pas mais il la voyait si souvent, que ce soit dans un miroir ou à la surface de l’eau, qu’il avait bien dû s’y faire, ou plutôt, s’y résigner.

-Ha ! Affreux ! fit-il en remettant bien vite en place pantalon et manteau. Des courbes intéressantes… un athlète humain ou une jolie humaine comme vous ont des courbes intéressantes ! Pas les bêtes ! Vous ne pouvez qu’en convenir, n’est-ce pas ?

Il espérait secrètement qu’elle le contredise.  En attendant, il sentait les caresses, les gratouilles de Malon sur sa nuque et sa tête. Il trouvait cela si agréable qu’il n’osa pas protester. La dernière fois qu’il avait eu un peu de tendresse de la part de quelqu’un datait de plusieurs années. Mais il fallait dire aussi qu’il avait tout fait pour que ce soit ainsi. Il était responsable de son propre malheur. L’air de rien, il ôta son chapeau pour faciliter la tâche de la demoiselle. Il abandonna le chapeau à côté de luii et se recoucha.

-Et puis, de mon point de vu, votre problème n’est qu’une particularité. Combien de femmes rêvent-elles d’être unique ? Vous avez en vous un secret, du mystère, de l’étrange peut-être je vous l’accorde. Et cela, ce n’est qu’atouts. Ceux qui ne seraient plus voir en vous votre beauté à cause de cette particularité, ceux-là sont dans l’erreur et ils ne vous mérites pas.

Le matou se sentant bien, sa verve se faisait agréable. Au fond de lui, ses plans, ses calculs froids, étaient quelque peu bousculé car ils étaient animés par l’hostilité. Et cette hostilité venait à manquer. Alors, pour l’instant, seul comptait le moment présent. Parler, vraiment parler, sans se cacher derrière des masques, il en avait si rarement l’occasion.


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Ville-Etat de Nexus / Re : Dans les griffes de Belgrif [Malon]
« le: jeudi 29 mars 2012, 21:41:52 »
Belgrif revint doucement à lui. Il cligna des yeux, ne voyant que ce ciel pur. Il était allongé. Où était-il ? Avant qu’il n’ait l’idée de se redresser, un éventail vint lui boucher la vue. Il sursauta légèrement. Un instant, il s’était cru seul. Il tourna la tête et découvrit du même coup Malon et son temple de la dernière fois. Oui, il s’en souvenait maintenant, c’était bien ce même temple. Les statues, surtout, lui disait quelque chose. L’une d’elle avait voulu l’écraser, non ? Cette idée désagréable ne le troubla pourtant pas. Il ne se sentait pas menacé le moins du monde. En fait, il se sentait bien. Il en prit soudainement conscience. Quel étrange sentiment… C’était peut-être bien cela qu’il recherchait tant. Mais pourquoi se sentait-il bien ? Rien de ce qu’il pensait compter pour lui n’était rassemblé en cette présente situation. Il était simplement allongé. Il avait du mal à concevoir que cela puisse lui convenir. Mais c’était ainsi, il se sentait bien… Sa féline paresse le fit s’étirer. Il en ronronna quelque peu. Puis, enfin, il prit la parole.

-Oui… c’est mieux ici… à croire que vous savez mieux ce qu’il me faut que moi-même… c’est surprenant…

Il poursuivit mais d’avantage pour lui-même. Il réfléchissait à haute voix.

-Je ne comprends pas. La richesse, la gloire, la mort de ces immondes Terranides, tout était là…

Commençait-il à douter de ce qu’il avait toujours souhaité ? Peut-être bien. Mais très vite, cette réflexion le dérangea. Même dans les rêves, ce n’était pas simple de se remettre en question. Il préféra changer de sujet. Son regard venait de se porter sur l’une des statue et, plus précisément, là où était dissimulé l’anomalie de Malon. Si celle-ci suivait son regard, elle allait comprendre l’allusion qu’il fit.

-Ce dois pas être simple tous les jours. C’est étrange que même dans vos rêves vous n’arriviez pas à vous en débarrasser.

Il voulait placer la demoiselle au centre de la conversation mais, fatalement, il revint à lui-même. Le problème de Malon lui rappelait trop le sien. Cette honte du physique....

-Mais vous au moins, vous pouvez le cacher… murmura-t-il.

Cette remarque, il l’avait déjà fait dans la réalité. Il la refaisait encore ici. Elle était en quelque sorte la clef de son mal-être. D’un geste de la main, il rabattit son large chapeau sur son visage, comme pour laisser croire qu’il voulait dormir. Mais ce n’était pas ça…


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Ville-Etat de Nexus / Re : Dans les griffes de Belgrif [Malon]
« le: jeudi 29 mars 2012, 19:55:50 »
-Non ! répondit brusquement Belgrif.

Son poing s’écrasa sur l’accoudoir de son trône. C’était la frustration qui le faisait agir ainsi. Pourquoi, par tous les dieux, n’arrivait-il pas à profiter du si splendide spectacle ? N’était-il pas en train de voir ce qu’il avait toujours souhaité ? N’était-ce pas là son rêve ultime ? La foule, elle appréciait. Il se mit à la jalouser. Sa rage grondait. Sa haine réclamait vengeance !

-Non, non et non ! Ça ne me va pas ! hurla-t-il, gratifiant chaque mot pratiquement d’un nouveau coup de poing.

Il tourna son regard furibond vers Malon. Après tout, si quelque chose n’allait pas dans le rêve, c’était forcément de sa faute, n’est-ce pas ? Quoi qu’elle avait prévenu qu’ici elle ne pouvait tout contrôler. Il menaça quand même, pour la forme.

-J’espère petite Malon que tu n’as rien à voir avec tout ça ! Ce rêve ne me plais pas ! Je n’arrive pas à m’y sentir bien ! Prends garde car si tu ne remplis pas ta part du contrat, ce ne sera pas sans conséquence ! Ça je te l’assure !

Il refit face au sanglant spectacle, essayant encore une fois d’en profiter, mais rien à faire. Un désagréable sentiment l’étreignait. C’était trop cette fois.

-ASSEZ ! vociféra-t-il. Qu’ils meurent tous, là, maintenant, et qu’on n’en parle plus. Je ne veux plus voir personne ! Pas même ces humains bruyants ! PERSONNE ! Et ce château, lui aussi qu’il s’en aille ! En fait, c’est tout ce rêve qui m’agace ! C’était plus amusant la dernière fois…

Cette dernière phrase, il l’avait dit plus bas, en soupirant. Il était soudainement un peu abattu. Il ne voyait plus quoi demander. Alors, en dernier recours, il se rabattit sur Malon.

-Oui, c’était mieux la dernière fois. Mais c’était ton rêve, pas le mien. Conduis-moi dans ton rêve. Je veux me sentir bien, peu importe comment ! Tu as cartes blanche…



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Ville-Etat de Nexus / Re : Dans les griffes de Belgrif [Malon]
« le: mercredi 28 mars 2012, 23:15:17 »
Belgrif, surexcité, vit son palais prendre forme. Il était si grand, si imposant, si brillant… c’était un décor de contrastes crus qui s’était dévoilé. Les intenses rayons du soleil, filtrant avec peine les épais et sombres nuages, faisaient illuminer de mille feux les murs d’or qui, eux-mêmes se découpaient sur le ciel noir. L’édifice avait indiscutablement une dimension divine. Mais il était imprégnée d’une certaine menace. Le chat se sentit si petit face à sa nouvelle demeure, presque écrasé. Malon avait-elle bien compris ses désirs ? Visiblement oui car toutes les instructions avaient scrupuleusement été exécutés. Le chat ne pouvait certainement que s’en prendre à lui-même. Mais il ne regretta rien. Au contraire.

-Il est parfait ! Il est imposant, il est implacable, il est comm moi ! déclara-t-il, presque en extase, les bras tendus comme pour embrasser cette vue jouissive de puissance brute.

La visite débuta en compagnie de la maitresse des rêves et d’un petit groupe de servantes à sa propre effigie. Le sombre matou ne tarda pas à leur demander tout un tas de trucs complètements inutiles. Il ordonnait pour le simple plaisir d’être obéit. Ainsi, il alla jusqu’à demander qu’on lui porte son chapeau, puis qu’on lui rende, qu’on danse autour de lui, qu’on le porte puis qu’on le repose, qu’on chante…  Il ne cessa ce petit jeu que quand il fut face à son peuple infini.

Il ne manqua pas de les saluer avec toute la distinction que devait avoir un dieu. Il s’y croyait vraiment. Mais quand enfin il prêta plus l’oreille à ce que clamait la foule, un doute s’empara de lui.

-Tu es sûr qu’ils m’aiment ? demanda-t-il à Malon. Ho et puis peu importe ! Ce ne sont que de vulgaire plébéiens ! Ils ne méritent que mon mépris !

C’était tout un symbole. Il méprisait le monde entier. La suite de la visite fut le cirque, un véritable étalage d’horreurs. Cela eut tôt fait d’éveiller tout le sadisme et la cruauté du dieu chat. Il jubilait devant le spectacle. Pourtant, là encore, quelque chose clochait. Il avait l’impression de se voir parmi cette racaille Terranides. Comment était-ce possible ? Aucun ne lui ressemblait de près ou de loin. Son imagination devait lui jouer des tours.

Toutefois, à la longue, ce cumul de petits détails dérangeants créa une certaine tension. Belgrif se sentait oppressé, presque menacé par un invisible danger. Sa joie déclina, entrainant une sorte de manque. Et très vite, il éprouva le désire de combler ce manque. Ce fut dans cette optique qu’il commanda de nouveau à Malon.

-Ce spectacle est très réussi ! Mais je veux plus ! Je veux que tous les Terranides vivent l’enfer ! Que leur humiliations et leur souffrance n’aient pas de pareil ! Je veux que la place s’emplisse de leur cris et de leur sang ! Mais je ne veux pas qu’ils puissent passer pour des martyres ! Je les veux vicieux, pervers, ignobles, qu’on le voit, qu’on l’entende !
 
Là encore, c’était tout un symbole. Il se sentait mal dans sa peau alors il redoublait de méchanceté.

-Oui, oui ! Ce sera bien comme ça ! Et ce si beau spectacle, faut que tous le monde le voit. Je veux que la foule au dehors entre et emplissent les gradins. Je veux qu’ils rient, qu’ils s’amusent de la déchéance Terranide !

Il se frotta les mains, ayant hâte de voir le résultat de ses nouvelles instructions.


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Ville-Etat de Nexus / Re : Re : Dans les griffes de Belgrif [Malon]
« le: mercredi 28 mars 2012, 17:49:22 »
Parfait ! Elle avait bien saisi ! Et, Belgrif en était presque sûr maintenant, elle allait obéir. Satisfait, il quitta la bibliothèque après un « bonne nuit » assez théâtral et gagna sa chambre. De nouveau songeur, il ôta son élégant costume pour le remplacer par sa chemise de nuit. Ha, s’il parvenait à inverser la vapeur, il n’aurait plus rien à craindre de Malon. En effet, s’il lui donnait l’illusion qu’ici, à Terra, elle pouvait réclamer et obtenir telle une princesse alors que c’était lui le maitre, mais que dans les rêves où elle était maitresse c’était à elle de se plier aux caprices du chat, celui-ci aurait en réalité tous les pouvoirs. Cette agréable pensée de domination le fit ronronner. Il s’enfonça sous ses couvertures et souffla les bougies du chandelier à côté de son lit. Le voilà dans le noir.

-Malon… Malon… reste une souris entre mes griffes et tout ira bien pour toi.. chuchota-t-il pour lui-même.

Peu après, il sombrait dans le sommeil. Ses rêves s’ouvrirent sur un décor peu accueillant dont il avait trop l’habitude. Ses remords inavoués ne semblaient pas vouloir lui laisser de répit. Heureusement, les choses eurent tôt fait de s’améliorer avec la venue de cette Malon onirique.

Belgrif était là, vêtu de rouge. Son corps félin disparaissait presque derrière le large chapeau et le long manteau. Il semblait toutefois avoir perdu quelques kilos. Il n’avait en fait plus rien à voir avec le seigneur qu’il était. Il montrait ici certainement son vrai visage, celui de la crapule sans noblesse. Autour de lui s’étendaient à perte de vue des collines vertes  simplistes sous un ciel uniformément bleu.  La maitresse des rêves lui tendit la main, lui offrant ainsi l’opportunité de donner corps à son songe idéal. Il hésita un peu. Il regarda cette main tendue puis, sans prévenir, il éclata de rire On le sentait presque hystérique.

-Ha, ha, ha, ha, ha ! C’est moi qui décide ? Ha, ha, ha, ha ! C’est vrai ? C’est bien vrai ? C’est MOI qui décide, qui décide de tout, de TOUT, d’absolument TOUT ?!

C’était son désire de domination qui s’exprimait. Ici, au royaume onirique, Belgrif perdait toute mesure. Cela faisait justement parti de son rêve. Il attrapa fermement la main de Malon, il la garda serrée entre les siennes et commença à commander son monde idéal.

-Je veux un château gigantesque ! Je veux que ses tours se perdent au-dessus des nuages ! Je veux qu’il ait dix-milles tours qui perses ainsi les cieux ! Je veux ce château plus grand qu’une ville, plus grand qu’un pays ! Je le veux fait d’or et de pierres précieuses ! Je veux que chaque pièce soit une œuvre d’art unique ! Des salles à colonnades aux jeux de lumières grandioses ! Des fontaines féériques à la musique enchanteresse ! Je veux une salle du trône démesurées ! Des tapisseries fines, des sculptures de maitre, des statues titanesques ! Des statues de moi bien sûr ! A MA gloire !  Je veux que le soleil soit attaché à la plus haute tour de ce château ! Je veux qu’il soit mon drapeau ! Je veux pouvoir le remplacer par la lune ! Je veux que mon château, que moi, soit maitre du jour et de la nuit ! Du beau temps et de l’orage aussi ! Je veux qu’autour de ce château se trouvent une foule innombrable. Des millions, des milliards, des millions de milliards de personnes qui scandent mon nom ! Je veux être un dieu pour elles ! Oui, un dieu, LEUR DIEU ! Je veux que toutes ses personnes soient humaines ! Je veux qu’au centre de ce château il y ait une grande place, un cirque ! Je veux que les Terranides y soient traités comme des bêtes ! Je veux les voir être humiliés, torturés et tués de milles façons ! Oui, faut que ce soit un grand spectacle !
 
Il repartit dans un grand rire, totalement dément. Mais il n’avait pas terminé.

-Je veux que ce soit toi qui me fasse visiter ! Je veux que tu me rende heureux de tout ça !

Comment ? Il ne le précisa pas. Le savait-il seulement ?


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Ville-Etat de Nexus / Re : Dans les griffes de Belgrif [Malon]
« le: mercredi 28 mars 2012, 14:49:12 »
Le regard de Belgrif s’était perdu loin au-delà de la fenêtre. Maintenant, le crépuscule tirait sa révérence et la nuit recouvrait la cité-état de Nexus. Elle promettait d’être belle, claire et étoilée, dominée par une lune presque pleine. Le chat n’avait pas pour habitude de rester contemplatif. Non, à travers la nuit nouvelle, il songeait au monde onirique. Bientôt, il allait y retourner, qu’il le veuille ou non d’ailleurs. Bientôt, Malon redeviendrait toute puissante. Allait-elle jouer le jeu ? En son fort intérieur, il était un peu inquiet. Il supposait que oui, mais rien que le fait de ne plus être le maitre le dérangeait énormément. Et si elle le roulait dans la farine ? Et si, demain, elle n’était plus là ? Il se refusa tout net à songer au départ de la demoiselle par ses propre moyens. Il ne pouvait se faire à l’idée qu’elle lui échappe, qu’elle se mette hors de sa portée. Si cela arrivait… non, cela n’arriverait pas, jamais ! Elle était à lui ! Voilà tout.

-Hum ? Appledale ?

Le sombre chat venait de sortir de ses songeries.

-Ha oui, pourquoi pas. Ce sont bien mes hommes qui ont ravagé cet endroit. Ça ira tout à fait. Renseignez-vous sur Appledale et notre histoire sera prête.

Et s’il le fallait, il réduirait au silence les esclaves d’Appledale, mais ça, inutile de le lui dire. Belgrif se leva, s’étira de sa féline manière et s’adossa à la cheminé.

-Je vais effectivement avoir quelques derniers trucs à régler ce soir. Croyez bien que je le regrette mais ma fonction est ainsi faite. Bonne lecture Malon.

Avant que ne sorte la jeune femme, il ajouta.

-Je viendrais vous voir d’ici une bonne heure dans la bibliothèque. Il nous faut encore un peu parler… avant la nuit.

Il n’en dit pas plus mais le sujet de cette future discussion ne faisait aucun doute. L’heure de la contrepartie à tous ses efforts était proche. Un léger sourire sur son visage de chat, il prit la direction de son bureau où l’attendait quelques tâches, dont la planification de la nouvelle traque d’esclaves dans les Terres Sauvages.

Une heure et quart plus tard, comme prévu, il fit irruption dans la bibliothèque. Il s’approcha à pas feutré, respectant le silence du lieu. Il trouva la demoiselle en train de lire. Il s’assit à côté d’elle, et, après une légère hésitation tactique, il s’adressa à elle d’une voix basse. Plus que d’habitude, on sentit derrière ses manières sa dangereuse malice. Il aurait pu tourner autour du pot, parler de la présente lecture de la demoiselle, mais non. Il n’avait qu’une idée en tête, presque une obsession.

-Il sera bientôt temps d’aller dormir, Malon.

Il fit une petite pose, laissant son invitée lui porter toute l’attention nécessaire.

-Vous souvenez-vous bien de notre marché ? Puis-je compter sur votre onirique collaboration pour m’offrir mon dû ? Je veux revoir ce monde merveilleux. Je veux y passer un très bon moment. Sommes-nous bien d’accord ?


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Le coin du chalant / Re : RP avec le mignon et félon félin !
« le: mercredi 28 mars 2012, 14:05:08 »
J'ai édité le premier message pour l'actualiser. Je suis en recherche d'un RP un peu spécifique. En fait, j'ai besoin d'une âme "charitable" pour me donner un coup de main. :)

Proposition :

Lieu : Nexus ou les Terres sauvages
Pour : une personne
Genre : selon votre méthode
Scénario : Belgrif est donc un riche marchand d’esclaves à Nexus. Mais il ne faut pas oublier que lui-même est Terranide. Donc forcément, ça fait jaser. Nombreux sont ceux qui voudraient sa chute et ça tombe bien car moi aussi. En effet, cette position sociale m’enquiquine plus qu’autre chose. Je vous propose donc d’œuvrer à la chute de Belgrif. Comment ? A vous de voir. Sachez qu’il dispose d’un manoir et de pas mal de serviteurs, notamment des gardes bien armés. Vous pouvez, par exemple :

1. Lui tendre un piège en profitant d’une soit disant négociation d’affaire.
2. Tenter la manière forte pour tuer ses hommes et lui faire payer sa conduite (si vous êtes Terranide) ou bien essayer de le capturer (si vous êtes esclavagiste).
3. Faire en sorte qu’une traque d’esclaves dans les terres sauvages à laquelle il participe tourne très mal.

Ne vous limitez surtout pas à ces quelques idées. Si vous avez une méthode originale, je suis prôneur, surtout si elle est machiavélique !

Voilà, voilà ! Quelqu'un voudra-t-il donc bien m'aider à me libérer de toutes ces richesses ? :D

38
Ville-Etat de Nexus / Re : Dans les griffes de Belgrif [Malon]
« le: mercredi 28 mars 2012, 10:07:50 »
Bien, très bien même ! Malon semblait avoir accusé le choc de cette venue soudaine en Terra. Mieux encore, elle était plutôt bien disposée à l’égard de Belgrif. Les nombreux efforts de celui-ci commençaient-ils à payer ? Le fourbe félin sentait qu’il était sur la bonne voie. Et au bout de cette voie, la récompense était grande. Cette fille, ses dons surtout, étaient une aubaine. L’idée même de ne pas en profiter était risible. Le jeu qui avait débuté depuis ce matin, car aux yeux de l’esclavagiste c’était bien un jeu, un jeu dangereux, un jeu sérieux, mais un jeu quand même, ce jeu donc était bien le plus intéressant qu’il avait eu à mener depuis des mois. Même la traque de marchandises n’avait pas cette saveur ! Mais la partie était loin d’être terminé. Le faux pas était toujours possible. Alors le seigneur chat ne relâcha pas son attention.

-Diable ! Vous lisez vite ! Et après avoir nourrit l’esprit, quoi de mieux que de nourrir le corps ? répondit-il d’un ton léger. Je vais demander à ces paresseux de la cuisine d’avancer le repas.

Enfin, disons plutôt qu’il allait demander à quelqu’un de demander aux cuisiniers de s’activer car il était impensable que Belgrif fasse lui-même le chemin jusqu’aux cuisines. Il n’eut donc qu’à s’éloigner de quelques pas sur la grande allée et à appeler d’un geste de main l’un de ses serviteurs en faction dans le jardin pour lui délivrer l’ordre toujours de façon si strict. Ceci fait, il retourna auprès de Malon, s’assit sur le banc et reprit.

-L’esclavage est effectivement très répandu, surtout ici à Nexus. Le marché aux esclaves se tient de façon très régulière sur la grand place. Si un jour vous voulez en acheter un, vous n’aurez qu’à me le dire. Un petit esclave personnel, c’est toujours utile. De plus, je suis sûr qu’avec vous comme maitresse, il sera heureux. C’est vrai, on oublie parfois que certains esclaves vivent bien mieux que des citoyens libres. Esclavage et moral ne sont pas forcément incompatibles, enfin pas totalement…

Cette tirade était une tentative déguiser pour justement moraliser l’esclavage, donc l’activité professionnelle de Belgrif, donc Belgrif lui-même. Il était important de ne plus paraitre un monstre aux yeux de la demoiselle. Peut-être même serait-il possible, avec le temps, de lui faire accepter cette odieuse pratique. Le sombre matou n’hésiterait pas à pervertir Malon pour atteindre son objectif. Car pour lui, tous les moyens étaient bons, absolument tous.
 
Un peu plus tard, le maitre des lieux et son invitée entrèrent dans le petit salon. L’air au dehors commençant à être frais, la chaleur de la cheminé de marbre était la bien venue. La lumière déclinante du jour cédait la place aux lueurs dansantes des chandeliers. L’endroit avait presque une atmosphère romantique d’autant plus qu’on pouvait admirer par la fenêtre le crépuscule naissant. Sur la table, le début du repas attendait. Il était évidement toujours aussi raffiné et copieux. Et dire qu’au dehors, à quelques pas à peine des grilles du manoir, des mendiants crevaient de faim…

-Vous me montrerez cette liste de village. Faudra en choisir un. Mais changeons de sujet.

Le chat se servit une coupe de vin.

-Un peu de vin ? Il est fruité, léger, vous devriez l’apprécier.

Que Malon accepte ou opte pour une autre boisson, il y avait le choix d’ailleurs, Belgrif lui proposa ensuite de trinquer.

-A votre venue sur Terra ! Et puis, à votre futur départ aussi !

Il bu d’un trait sa coupe.

-J’ai, comme promis, donner mes instructions pour que débute les recherches sur ces fameux portails. Je vous tiendrais informé des résultats. J’espère vraiment qu’en attendant, votre séjour sera à votre convenance. Comment avez-vous trouvé cette première journée ? Qu’aimeriez-vous faire demain ?

Il évita soigneusement de parler de la nuit, pour l’instant…


39
Le coin du chalant / RP avec le mignon et félon félin !
« le: mardi 27 mars 2012, 18:27:52 »
Miaou !

Pour que ce soit simple, je vais actualiser ce message dès que nécessaire.
Dernière MAJ : 28 mars 2012

Je recherche actuellement : 1 à 2 RP (j’ai une proposition particulière à ce sujet. Voir en fin de message.)

Mon perso en deux mots :

Belgrif, c’est un Terranide chat plutôt mignon mais super fourbe.
Il se sert avant tout de sa tête, c’est un planificateur, un manipulateur.
Il déteste ses semblables et est devenu un riche marchand d’esclaves de Nexus.
Pour de plus amples informations, je vous invite à regarder la fiche.

Ce que vous pouvez faire avec moi :

Ma logique…

On est sur un forum hentai, ok, mais cela ne dispense pas à mes yeux d’un minimum de scénario, voir de beaucoup si c’est votre genre. Cela ne donnera que plus de valeur aux scènes chaudes, voir très chaudes. Car, du moment qu’il y a un but derrière, je suis prêt à aller loin avec mon personnage. Ceci dit, je ne recherche pas non plus exclusivement le hentai à tout prix. Si le scénario ne s’y prête pas, alors il n’y en aura pas. En fait, je vois en LGJ une occasion de repousser certaines limites, de donner justement aux scénarios une plus grande liberté surtout que j’aime l’horreur, les situations extrêmes, l’aventure épique, les événements déchainés.

Proposition spécifique :

Lieu : Nexus ou les Terres sauvages
Pour : une personne
Genre : selon votre méthode
Scénario : Belgrif est donc un riche marchand d’esclaves à Nexus. Mais il ne faut pas oublier que lui-même est Terranide. Donc forcément, ça fait jaser. Nombreux sont ceux qui voudraient sa chute et ça tombe bien car moi aussi. En effet, cette position sociale m’enquiquine plus qu’autre chose. Je vous propose donc d’œuvrer à la chute de Belgrif. Comment ? A vous de voir. Sachez qu’il dispose d’un manoir et de pas mal de serviteurs, notamment des gardes bien armés. Vous pouvez, par exemple :

1. Lui tendre un piège en profitant d’une soit disant négociation d’affaire.
2. Tenter la manière forte pour tuer ses hommes et lui faire payer sa conduite (si vous êtes Terranide) ou bien essayer de le capturer (si vous êtes esclavagiste).
3. Faire en sorte qu’une traque d’esclaves dans les terres sauvages à laquelle il participe tourne très mal.

Ne vous limitez surtout pas à ces quelques idées. Si vous avez une méthode originale, je suis prôneur, surtout si elle est machiavélique !

Voilà, voilà !

40
Vous nous quittez déjà ? / Re : Absence de Belgrif
« le: mardi 27 mars 2012, 17:10:48 »
Oui, ça va mieux, merci^^
Je vais suivre ton conseil !
Pris par une subite inspiration, j'avais déjà reposté un petit truc en rp mais faut pas griller les étapes :)

41
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 27 mars 2012, 15:56:33 »
Bonjour joyeux gens de LGJ !
Ici filou félin qui fait son retour après une éternité !
Votez pour moi, le seul, l'unique, le majestueux, le merveilleux le plus que parfait présidant !
Je vous promets tout ce que vous voulez (de toute façon, les promesses n'engagent que ceux qui y croit). Hé, hé, hé ! :)

15 h 56

42
Les terres sauvages / Celui qui cultive le mépris récolte… [Libre]
« le: mardi 27 mars 2012, 14:15:56 »
Certain vivent d’amour et d’eau fraiche. Belgrif, lui, vivait de fourberie et d’or. Il serait certainement trop long de narrer ici les mille et un coups du filou félin. Egocentrique égoïste, y avait-il en ce bas monde créature plus méprisable ? Oui, assurément, hélas, car la bassesse semble ne pas avoir de limite. Mais le noir matou occupait une bonne place dans ce triste classement. De plus, autre chose certaine, il était très doué pour dispenser son propre mépris aux autres. En effet, selon lui, personne n’était assez intelligent, assez élégant, assez puissant, assez influant pour mériter son si précieux respect. Pire que tout, il y avait ces êtres informes, ces créatures immondes et bestiales. Pour eux, il nourrissait une haine féroce. Pourquoi ? Parce que c’était ses semblables et qu’il en avait honte. S’il était possible de changer ses origines, Belgrif le ferait sans l’ombre d’un doute. Cependant, il n’était pas du genre à se lamenter sur son sort. Non, puisque le passé ne pouvait changer, il œuvrait pour que le futur lui convienne.
 
Mais assez de paroles inutiles car ici, ce n’est ni le passé, ni le futur mais bien le présent qui nous intéresse.

Un crépuscule brumeux tombait sur les terres sauvages. Les ombres des rares arbres des environs s’étiraient en de longues silhouettes. La nuit promettait d’être fraiche d’autant plus qu’une vive bise se mettait peu à peu à souffler. Belgrif  marchait d’un pas rapide sur ce chemin presque invisible entre les herbes hautes. Il portait, comme à son habitude son ample tenue pourpre derrière laquelle on n’apercevait presque rien de son corps félin. Sous son large chapeau, pourpre lui-aussi, luisait ses deux yeux verts emplis de cette ruse inquiétante et dangereuse qui l’animait si souvent.  L’euphorie de son dernier plan sournois était passée. Mais on pouvait toujours en constater les bénéfice car le matou transportait sur son dos un sac de toile visiblement bien rempli. A l’intérieur, on pouvait entendre des objets métalliques s’entrechoquer au gré de la marche du chat. Belgrif pestait à haute voix, incommodé par la lourdeur du sac qui lui sillait l’épaule. Il n’avait qu’un désire en tête, trouver un endroit où passer la nuit. Son méfait accompli, il voulait de la tranquillité. Ha, décidément, la ville c’était tellement mieux que cette campagne primitive ! Quand est-ce que ce foutu chemin allait mener à quelque chose ?

Ainsi donc, Belgrif marchait, ignorant encore qu’il s’apprêtait à faire une rencontre…




HJ : ce sujet est ouvert à tous. Vous voulez être la nouvelle victime du chat ? Vous voulez au contraire lui donner une bonne leçon ? Vous voulez vous associer à lui pour un mauvais coup magistral ? Tout est possible. Vous pouvez même partir du principe que Belgrif vous a déjà fait quelque chose ou que vous avez entendu parler de lui si cela peut vous servir. Bon jeu :)


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Vous nous quittez déjà ? / Re : Absence de Belgrif
« le: mardi 27 mars 2012, 10:29:43 »
Nom d'un chat !
Cette absence aura été au final très très très longue ! C'est en fait un pur hasard qui m'a fait repasser. Alors, ducoup, je me dis : et si Belgrif reprenait du service ? Bon, je sais même pas si ceux que j'ai rencontrés en RP sont encore là. De toute façon, je vois mal comment reprendre après une telle pose sans faire une sorte de nouveau départ.
A réfléchir..
En tous cas, je vous fais coucou !

Miaou !

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Vous nous quittez déjà ? / Absence de Belgrif
« le: samedi 06 août 2011, 19:20:14 »
Salut à tous,

Quelques perturbations IRL vont entraver mon activité RP.
A prévoir, soit des retards, soit des absences totales.
La durée de cette perturbation est difficile à déterminer.
Mes excuses à Hiro, Malon et aux autres avec qui j'ai un sujet.

Miaou.

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Ville-Etat de Nexus / Re : Dans les griffes de Belgrif [Malon]
« le: samedi 06 août 2011, 14:56:00 »
Le carrosse, encadré de quatre cavaliers, quitta le domaine, emportant Malon dans la vaste cité-état de Nexus. Belgrif offrit à son invitée une visite digne de ce nom, n’hésitant pas à dispenser ses explications ou ses impressions sur les divers bâtiments croisés. Sur le trajet du seigneur chat, on s’écartait, on s’éloignait. La peur qu’inspirait le marchant d’esclaves était palpable. Dans le regards des citadins, on pouvait lire le respect, ou la jalousie, ou encore la rancune. Malon côtoyait quelqu’un qui n’hésitait pas à être monstrueux avec son entourage et cette visite le souligna. Pire encore, la jeune femme allait « bénéficier » de cette triste notoriété, ce n’était qu’une question de temps. D’ailleurs, le félin aborda le sujet alors que le carrosse, après une halte à la grand place, s’ébranlait de nouveau.

-Garder votre présence secrète aurait été, assurément, le plus pratique pour vous, Malon. J’aurais peut-être tenté de le faire mais voilà, mes hommes vous ont déjà vu, il est déjà trop tard. Alors n’oubliez surtout pas que, comme toutes personnes puissante, j’ai des ennemis. Mes ennemis deviendront bientôt les votre. C’est l’une des raisons qui me pousse à fortement vous inciter à rester au manoir, à ne le quitter qu’en ma présence.

La demoiselle n’allait pas être dupe, Belgrif voulait garder la griffe sur elle. Mais cette précaution allait, il est vrai, aussi dans le sens de sa sécurité.

-Et si jamais d’aventure vous deviez quand même quitter le manoir sans moi, ne vous séparez jamais des gardes qui vous accompagnerons.

Si une telle sortie devait avoir lieu, Belgrif même absent aurait préalablement donné son accord. Sans cela, les gardse refuseraient de laisser Malon sortir du domaine.

-Quand aux rumeur, puisqu’il va y en avoir, j’ai pris l’habitude de les contrôler, de laisser fuiter volontairement les informations que je désire. Ainsi, je sais ce qui ce dis. Ce qui ce dis, c’est ce que je veux. Alors il va falloir construire une histoire et s’y tenir. Le théâtre existe-t-il dans votre monde ? Parce que vous allez devoir, en public, joué un rôle. L’histoire à laquelle j’ai pensée est toute simple : vous êtes une amie de province. On choisira un village, vous vous renseignerez dessus un minimum. Il s’agira forcément d’un village ravagé par les esclavagistes, mes esclavagistes. Ainsi, j’ai fais une erreur et je me dois de la réparer. Vous avez perdu votre maison par ma faute alors je vous héberge en retour. La plèbe est prête à accepter cette histoire, elle colle bien à mon image.

Comme promis, la visite se ponctua d’emplettes. Belgrif, au moindre signe de Malon, était prêt à farie arrêter le carrosse pour aller acheter quelque chose qui plaisait à la demoiselle. Quand arriva le moment des vêtements, ce fut plus long. L’épreuve était de taille : trouver au moins quatre ou cinq tenues adaptées. Il en fallait pour la vie de tous les jours mais aussi pour les événements. Le choix se porta presque systématiquement sur d’amples robes. Vue la coupe de ces dernières, le secret de Malon allait être bien gardé. Par la même occasion, elle allait avoir l’impression de se glisser dans la peau d’une véritable princesse. Il s’agissait là de haute couture, de dentelles, de broderie, d’étoffe précieuse. Sa tenue de soirée, particulièrement, était magnifique. Et tout ceci s’accompagnait, bien évidement, de bijoux, bagues, colliers, diadèmes. Belgrif dépensait sans compter. Plus de 4 000 pièces d’or partirent en fumée en l’espace de quelques heures. La demoiselle, à l’abri de tous les regards, même de celui du chat, avait put essayer chaque ensemble et donner son avis. Rien ne fut acheté sans son accord.

Belgrif, quand il désirait quelque chose, était prêt à y mettre les moyens. Il conseilla, il donna lui-même son avis et surtout, il agissait avec autant de tact que possible envers son invité. Il en allait autrement pour le personnel des commerces fréquentés. Ceux-ci avaient intérêt à montrer le plus grand respect envers le chat et la demoiselle sans quoi le félin devenait très menaçant. Il ne fallait pas oublier qu’il avait quatre brutes en armes prêtes à faire un carnage au moindre claquement de doigt du Terranide.

De retour au manoir, Malon dut se séparer de Belgrif. Ce dernier avait un repas d’affaire. La demoiselle eut donc à faire aux serviteurs. Ceux-ci lui présentèrent la chambre qui allait être la sienne. Elle était moins luxueuse que celle du mètre des lieux mais sa fenêtre donnait sur le parc, là où il était le plus profond, le plus beau. On aida Malon a installer sa garde-robe puis on lui présenta la bibliothèque dont avait parlé le chat. Ce lieu était une véritable mine d’information sur Terra. Pour la suite, les serviteurs n’avaient plus d’instruction. Malon état libre de faire ce que bon lui semblait.

18 heures venait de sonner à la grande horloge. Le soir commençait à s’approcher. Le soleil déclinait. Le temps était toujours aussi radieux. Belgrif, un peu fatigué, s’avança dans le parc. On lui avait dit que Malon s’y trouvait alors il se mit à la chercher. Quand il l’eut trouvé, il s’approcha.

-Voilà mes affaires terminées pour aujourd’hui. J’espère qu’en mon absence, mes domestiques ont sut être aimables avec vous. Avez-vous trouvé votre bonheur dans la bibliothèque ?


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