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« le: mardi 15 mars 2016, 15:30:13 »
C'est la première fois que je suis de retour sur Terre, la première fois que refoule le sol de la Terre de ma mère, mais je ne reconnais pas l'endroit, je ne suis plus Grèce. Je sens que mon Arcadie natal me manque un peu. Mais ce pays semble prometteur, Japon, un pays qui allie tradition et modernité. Mais je ne suis pas là pour ça. Une aura, une belle aura divine, tantôt froide et tantôt explosive, une aura que j'ai détecté lors de mon arrivé sur Terre. Cela m'intrigue au plus au point. Il reste encore des Dieux sur Terre? La réponse est oui, mais où? La ville de Seikusu me tend les bras et j'ai pu remarquer que cette ville était à l'image de ce que je me suis faite du Japon, le centre-ville compte de nombreux batiments, immenses et remplis de vitre et plus on s'éloigne du centre , plus la ville prit des allures de villages anciens avec des temples et de petites fermettes entourées de champs. Mais c'est pas le sujet, l'aura semble se consentrer sur cette place, Place de la Gare, les humains n'ont jamais eu de l'imagination pour trouver des noms de lieu. Sur cette place, une statue d'un homme, politique il me semble, mais aucunes statues de Dieux anciens ou nouveaux, quel affront, quel déshonneur pour nous autres être divin. Il est 18h37 à l'horloge de la place, et j'ai l'impression que toute la ville se donnait rendez vous sur cette maudite place. Avec toute cette masse de gens et puant, il m'est impossible de cibler l'aura mais elle était toute proche, je tente de sortir de cette merde de place, oui je deviens vulgaire, mais on dirait des insectes.
- Il me dégoute...
Il est clair que ces porcs sont inférieurs et ne mérite rien d'autre que mon mépris, un homme me bouscule et ne s'excuse pas, la colère monte, comment se batard ose me toucher sans s'excuser, je le suis et dès qu'il est seul, je l'étripe comme un porc. Il sort de la place, tant mieux, sur mon visage se dessine un rictus malsain. Les idées se bousculent dans ma tête, tant d'images violentes qui se bousculent dans ma tête.
Soudain, sans prévenir, j'ai le sentiment d'être épiée, on me regarde. Je tourne la tête de gauche à droite, mais personne semble me regarder et ma cible rentre dans une petite rue plus calme, tant mieux. Petit porcelet qu'il est, mais le dernier sentiment me lache pas, que du contraire, il devient de plus en plus oppressant.