196
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 31 août 2009, 19:51:08 »
19 : 53
Je géére
Je géére
Voir les derniers messages
Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.
197
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 31 août 2009, 19:41:27 »
19 : 41
Aimerait faire la rencontre qui changera sa vie.
* soupir *
Et retirer cette perle sous le clavier qui bloque les lettres si on ne saque pas dessus ... ,,,,nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnhhh
( je vais réussir , vous z'avez l'extraction de la perle en direct live )
jhknlbbgghhhnkhjhjjhjhjhjjhjjjjjfreracznlgyunggnughnnnnnbjhkgmfhhhhhhhhhhjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhjjjjhhhhjjjhuynhhhhhjjjjjjhjjhhhhhhhhhhhhhhhhhjhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhjjjjjjjkhngjfjkknbjh
Et voilààà <3
Aimerait faire la rencontre qui changera sa vie.
* soupir *
Et retirer cette perle sous le clavier qui bloque les lettres si on ne saque pas dessus ... ,,,,nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnhhh
( je vais réussir , vous z'avez l'extraction de la perle en direct live )
jhknlbbgghhhnkhjhjjhjhjhjjhjjjjjfreracznlgyunggnughnnnnnbjhkgmfhhhhhhhhhhjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhjjjjhhhhjjjhuynhhhhhjjjjjjhjjhhhhhhhhhhhhhhhhhjhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhjjjjjjjkhngjfjkknbjh
Et voilààà <3
198
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 31 août 2009, 14:19:50 »
14 : 21
Attend le début de son épisode de " The L World " car OUI ! elle est devenue accro !
Attend le début de son épisode de " The L World " car OUI ! elle est devenue accro !
199
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 31 août 2009, 14:00:06 »
14 : 01
Naiiiiia <3 Viens de s'ecouter " l'assassymphonie ", donc ne peut qu'aller bien ...
( * est censée détester Mozart l'Opera Rock * )
Naiiiiia <3 Viens de s'ecouter " l'assassymphonie ", donc ne peut qu'aller bien ...
( * est censée détester Mozart l'Opera Rock * )
200
Les bas fonds / Re : Elle avait faim ... [ Clemence ]
« le: lundi 31 août 2009, 13:48:06 »
Liliza eut un nouveau sourire. D'accord, d'accord ... Elle noua plus violemment le ruban à sa mèche, et sortit sa carte, sa nouvelle carte. Elle l'écrasa entre ses mains jusqu'au en faire une douce boulette de papier, et joua un instant avec. Un sept de tréfle.
- Tu me force à sortir le grand Jeu, Saya.
Elle grogna un moment avant d'avaler la carte roulée en boule. C'était simple : cette carte lui donnerait un pouvoir, qu'elle allait découvrir par la suite. Elle fit re-apparaitre ses griffes, fit craquer sa nuque, et fixa Saya en souriant.
Elle était trés forte. Pas une simple gamine.
- Je vais t'expliquer. Cette carte me donne un pouvoir. Pour me l'oter, il faudra atteindre un point de mon corps où se trouve un tréfle dessiné. Mais même moi, je ne le connais pas ...
Un petit rire. Ses cheveux sifflérent.
- En attendant ...
Une nuée de serpents descendirent le long de son corps pour venir se coller à Saya., tandis que Liliza approchait doucement, ses griffes brillantes aux soleil ...
- Tu me force à sortir le grand Jeu, Saya.
Elle grogna un moment avant d'avaler la carte roulée en boule. C'était simple : cette carte lui donnerait un pouvoir, qu'elle allait découvrir par la suite. Elle fit re-apparaitre ses griffes, fit craquer sa nuque, et fixa Saya en souriant.
Elle était trés forte. Pas une simple gamine.
- Je vais t'expliquer. Cette carte me donne un pouvoir. Pour me l'oter, il faudra atteindre un point de mon corps où se trouve un tréfle dessiné. Mais même moi, je ne le connais pas ...
Un petit rire. Ses cheveux sifflérent.
- En attendant ...
Une nuée de serpents descendirent le long de son corps pour venir se coller à Saya., tandis que Liliza approchait doucement, ses griffes brillantes aux soleil ...
201
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 30 août 2009, 22:49:17 »
Je ne dis pas que c'est un probléme
22 : 50
J'avoue que cette idée m'enchante d'ailleurs ...
22 : 50
J'avoue que cette idée m'enchante d'ailleurs ...
202
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 30 août 2009, 22:39:19 »
22 : 41
Deviens intimement persuadée qu'elle est lesbienne ...
Deviens intimement persuadée qu'elle est lesbienne ...
203
Le parc et son sous-bois / Re : Ennui [ PV ]
« le: dimanche 30 août 2009, 22:38:21 »
Liliza eut une grimace méprisante, s'éloignant du démon. La batarde de l'enfer, un surnom qui lui collait à la peau comme une mauvaise confiture. On la reconnaissait, on connaissait ses probléme de croissance, sa haine et sa colère, et les massacres qu'elles faisaient sur terre pour calmer sa rage grandissante. Elle fit claquer sa langue contre son palais, nerveuse, en regardant le démon. Puissant ? Elle s'en moquait.
- ça m'fait trop plaisir, j'vois pas pourquoi j'arrêterais, lança t'elle sur un ton de défi.
Elle resta face à lui, arrogante, jouant avec une méche de ses cheveux. Elle ne comptait pas se laisser faire, non, elle ne comptait pas abandonner. La " batarde" détestait trop les habitants de l'enfer pour abandonner les tueries et les tortures. Elle s'approcha de lui, un mauvais sourire sur les lèvres.
- J'ai réussie à buter une succube, la protégée d'un démon. T'en dis quoi, Adramelech ? J'veux pas vous tuer, non. Vous faire souffrir ... c'est mieux. Une autre saveur ...
Son sourire s'accentua quand elle sentit ses cheveux siffler davantage. Ses pouvoirs venaient de son ressentiment et sa haine ... et quand elle explosait ...
- ça m'fait trop plaisir, j'vois pas pourquoi j'arrêterais, lança t'elle sur un ton de défi.
Elle resta face à lui, arrogante, jouant avec une méche de ses cheveux. Elle ne comptait pas se laisser faire, non, elle ne comptait pas abandonner. La " batarde" détestait trop les habitants de l'enfer pour abandonner les tueries et les tortures. Elle s'approcha de lui, un mauvais sourire sur les lèvres.
- J'ai réussie à buter une succube, la protégée d'un démon. T'en dis quoi, Adramelech ? J'veux pas vous tuer, non. Vous faire souffrir ... c'est mieux. Une autre saveur ...
Son sourire s'accentua quand elle sentit ses cheveux siffler davantage. Ses pouvoirs venaient de son ressentiment et sa haine ... et quand elle explosait ...
204
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 30 août 2009, 20:48:54 »
20 : 50
Que tous ceux qui s'ennuient se retrouvent sur le tchat
Que tous ceux qui s'ennuient se retrouvent sur le tchat
205
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 30 août 2009, 20:33:58 »
20 : 35
S'ennuie sur MSN.
Se regarde The L world ...
S'ennuie sur MSN.
Se regarde The L world ...
206
Le parc et son sous-bois / Re : Ennui [ PV ]
« le: vendredi 28 août 2009, 23:28:13 »
La jeune Liliza cessa subitement de lapider le cadavre sanguinolent et leva doucement la tête vers son interlocuteur, curieuse. Il lui semblait bien qu'elle avait reconnue la voix, cette voix grave qui résonnait au plus profond des enfers, ordonnant et riant. Elle tourna lentement son visage pour distinguer le démon qui se présentait à elle. Elle sentait son aura, sa puissance, c'était celle d'un démon. Il avait une présence particuliére, et elle essaya de deviner qui il était un moment, avant de finalement planter son regard dans le sien.
Adramelech. Ce démon était là, prés d'elle. Il ne reconnaissait donc pas Liliza. Qu'importe, elle comptait bien lui rafraichir la mèmoire. Elle fit tourner le caillou dans sa main, sentant son coeur palpiter. Un démon. Un combat. Une colère. Elle serra le caillou entre ses doigts jusqu'a ce qu'il se brise.
- Tu ne reconnais donc pas la petite Liliza ? grinça t'elle. Tu vieillis, Adramelech ...
Elle sentit ses yeux brûler et ses cheveux siffler doucement, tandis que sa langue remua pour venir se claquer contre son palais. Elle ôta les miettes du caillou sur ses doigts, et se releva doucement, époussetant sa tenue avec précaution. Un démon qui se présentait à elle ... " la soirée sera amusante "
Adramelech. Ce démon était là, prés d'elle. Il ne reconnaissait donc pas Liliza. Qu'importe, elle comptait bien lui rafraichir la mèmoire. Elle fit tourner le caillou dans sa main, sentant son coeur palpiter. Un démon. Un combat. Une colère. Elle serra le caillou entre ses doigts jusqu'a ce qu'il se brise.
- Tu ne reconnais donc pas la petite Liliza ? grinça t'elle. Tu vieillis, Adramelech ...
Elle sentit ses yeux brûler et ses cheveux siffler doucement, tandis que sa langue remua pour venir se claquer contre son palais. Elle ôta les miettes du caillou sur ses doigts, et se releva doucement, époussetant sa tenue avec précaution. Un démon qui se présentait à elle ... " la soirée sera amusante "
207
Prélude / Re : Matsunabe
« le: vendredi 28 août 2009, 19:15:04 »
* Reléve la tête de sa video *
Welcome =D
Welcome =D
208
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 28 août 2009, 15:22:42 »
Vient de poster un p'tit extrait émouvant dans la section ART
15 : 24
Voudrait bien qu'il lui dise que finalement, il l'aime, mais sais que c'est impossible ...
15 : 24
Voudrait bien qu'il lui dise que finalement, il l'aime, mais sais que c'est impossible ...
209
L'Art / End of a Era ...
« le: vendredi 28 août 2009, 15:17:36 »http://www.youtube.com/watch?v=UH7S7MTVVQU ( Jippu )
ou
http://www.youtube.com/watch?v=3EloEMyAWXA ( Within Temptation )
Ce qui prenait au tripes était sa tristesse. On pouvait la sentir, de prés comme de loin. On devinait son coeur qui se dégradait, son corps qui tombait en lambeaux, ses yeux qui se vidaient de leur éclat. Je l'avais connue joyeuse, souriante, insouciante. Cette période de la vie où elle ne pleurait que parce qu'une grosse araignée lui avait fait peur. Et aujourd'hui, je la voyais sur cette chaise, face à cette fenêtre, son visage inerte teintée par la lumiére du soleil. Elle n'avait pas levée les yeux en me voyant arriver. Elle ne m'avait pas reprochée mon retard. Elle n'avait rien fait qui puisse me faire sourire ou m'énerver, non, rien. Elle restait dans son fauteuil, regardant la fenêtre.
Elle était belle. Sa peau lisse était pâle et je le devinai froide. Je sentai à nouveau le contact de sa peau contre mes mains, quand j'effaçai ses larmes le soir où elle avait du chagrin. Ses cheveux noirs tombaient autour d'elle, comme une cascade qui avait interrompue sa chute. Son seul maquillage était ses lèvres rouges, que j'avais envie de toucher, encore une fois, d'embrasser. Mais je me retenais.
Un long moment de silence passa. Moi, devant la porte, ma valise à la main, immobile. Elle, prés de la fenêtre que la pluie cinglait, les mains sur ses cuisses, immobile autant que moi. Elle clignait à peine des yeux.
- C'était moi qui t'avais offert ce fauteuil, tu te souviens ? finis-je par prononcer.
Elle ne répondit pas. C'était comme si je n'existais plus pour elle. Je la voyais s'éloigner, malgré qu'elle soit à quelques métres de moi. Je n'osai pas l'approcher. Je baissai la tête, ravalant ma gêne et mes souvenirs. Je la voyais sourire, dans mes souvenirs. Je la voyais courant dans les longues herbes, se retournant, le visage fouetté et caché par sa criniére noir, me hurlant de la rejoindre. Je me voyai lui tomber dessus en riant.
- Je suis contente que tu sois venue.
Elle avait prononcé ces mots doucement, sans cesser de fixer le dehors. Un instant, je pensai avoir rêvée. Il m'était impossible d'imaginer qu'elle puisse prononcer ces mots. Qu'elle puisse parler. Je me contentai de me mordre plus violemment la lèvre, grimaçante de tristesse.
- Je ne veux pas voir ton visage avec tes larmes, continua t'elle d'une voix douce. Tu sais que je détestes ça.
- Je le sais, oui, répondis-je.
Elle cligna longuement des paupiéres, et se tourna légérement vers moi, plongeant ses yeux azurs dans les miens. Avant, je m'y baignais avec plaisir, dans ses yeux qui invitaient à venir jouer, parler. Désormais, ils n'étaient plus rien pour moi. Juste deux orbites bleues, qui ne signifiaient plus rien pour moi. Je n'y lisais plus l'insouciance, j'y lisais la détresse. Elle avait conservée son accent dont je n'avais connue la provenance. Elle me fit signe d'avancer vers elle, ce que je fis avec méfiance et inquiétude. Elle m'invita à m'asseoir sur son lit, en face du fauteuil.
Un moment durant, elle ne prononça plus un seul mot. Puis elle poussa un long soupir, soulevant sa poitrine.
- Je suis contente que tu sois venue, répéta t'elle. Mais tu sais trés bien que c'est sans espoir.
Je baissai les yeux.
- Je sais que tu ne voulais pas entendre ça, ma belle. Je sais que tu t'y accrochais, que tu y croyais. Moi même, j'y ai cru, continua t'elle.
Je sentis les larmes venir au fur et à mesure que les mots sortaient de sa bouche. Je voulais réfréner mes sanglots, mais je savais qu'elle venait de détourner le regard, pour ne pas me voir dans cet état.
- Je ne t'oublierais jamais, lâcha t'elle dans un soupir. Et je sais que tu oublieras, toi.
Une larme coula sur ma joue. Elle se contenta d'ignorer ma tristesse et mon desespoir. Je me levai, sans un mot de plus. J'attrapai ma valise de mes mains tremblantes. Je me dirigeai vers la porte. Au dernier moment, je me retournai, pour voir son visage inerte.
- Je ne me sens pas capable de t'oublier, répondis-je d'une voix trempée de sanglots.
- Peut-être, répondit-elle sans me regarder.
- Bonne chance pour ... ton mariage. Pour ta famille. Bonne chance.
Pas de réponse. Je sortis doucement, refermant délicatement la porte sur celle que j'aimais plus que tout, avec délicatesse, sans oser briser mes souvenirs. J'entendis le rire d'une enfant, je la vis arriver vers celle que j'aimais plus que tout, et ses yeux vides se remplirent de bonheur.
Je n'étais même plus capable de lui offrir de quoi ranimer son regard.
Je partis sans rien dire. Ne pas briser mes souvenirs ...
ou
http://www.youtube.com/watch?v=3EloEMyAWXA ( Within Temptation )
Ce qui prenait au tripes était sa tristesse. On pouvait la sentir, de prés comme de loin. On devinait son coeur qui se dégradait, son corps qui tombait en lambeaux, ses yeux qui se vidaient de leur éclat. Je l'avais connue joyeuse, souriante, insouciante. Cette période de la vie où elle ne pleurait que parce qu'une grosse araignée lui avait fait peur. Et aujourd'hui, je la voyais sur cette chaise, face à cette fenêtre, son visage inerte teintée par la lumiére du soleil. Elle n'avait pas levée les yeux en me voyant arriver. Elle ne m'avait pas reprochée mon retard. Elle n'avait rien fait qui puisse me faire sourire ou m'énerver, non, rien. Elle restait dans son fauteuil, regardant la fenêtre.
Elle était belle. Sa peau lisse était pâle et je le devinai froide. Je sentai à nouveau le contact de sa peau contre mes mains, quand j'effaçai ses larmes le soir où elle avait du chagrin. Ses cheveux noirs tombaient autour d'elle, comme une cascade qui avait interrompue sa chute. Son seul maquillage était ses lèvres rouges, que j'avais envie de toucher, encore une fois, d'embrasser. Mais je me retenais.
Un long moment de silence passa. Moi, devant la porte, ma valise à la main, immobile. Elle, prés de la fenêtre que la pluie cinglait, les mains sur ses cuisses, immobile autant que moi. Elle clignait à peine des yeux.
- C'était moi qui t'avais offert ce fauteuil, tu te souviens ? finis-je par prononcer.
Elle ne répondit pas. C'était comme si je n'existais plus pour elle. Je la voyais s'éloigner, malgré qu'elle soit à quelques métres de moi. Je n'osai pas l'approcher. Je baissai la tête, ravalant ma gêne et mes souvenirs. Je la voyais sourire, dans mes souvenirs. Je la voyais courant dans les longues herbes, se retournant, le visage fouetté et caché par sa criniére noir, me hurlant de la rejoindre. Je me voyai lui tomber dessus en riant.
- Je suis contente que tu sois venue.
Elle avait prononcé ces mots doucement, sans cesser de fixer le dehors. Un instant, je pensai avoir rêvée. Il m'était impossible d'imaginer qu'elle puisse prononcer ces mots. Qu'elle puisse parler. Je me contentai de me mordre plus violemment la lèvre, grimaçante de tristesse.
- Je ne veux pas voir ton visage avec tes larmes, continua t'elle d'une voix douce. Tu sais que je détestes ça.
- Je le sais, oui, répondis-je.
Elle cligna longuement des paupiéres, et se tourna légérement vers moi, plongeant ses yeux azurs dans les miens. Avant, je m'y baignais avec plaisir, dans ses yeux qui invitaient à venir jouer, parler. Désormais, ils n'étaient plus rien pour moi. Juste deux orbites bleues, qui ne signifiaient plus rien pour moi. Je n'y lisais plus l'insouciance, j'y lisais la détresse. Elle avait conservée son accent dont je n'avais connue la provenance. Elle me fit signe d'avancer vers elle, ce que je fis avec méfiance et inquiétude. Elle m'invita à m'asseoir sur son lit, en face du fauteuil.
Un moment durant, elle ne prononça plus un seul mot. Puis elle poussa un long soupir, soulevant sa poitrine.
- Je suis contente que tu sois venue, répéta t'elle. Mais tu sais trés bien que c'est sans espoir.
Je baissai les yeux.
- Je sais que tu ne voulais pas entendre ça, ma belle. Je sais que tu t'y accrochais, que tu y croyais. Moi même, j'y ai cru, continua t'elle.
Je sentis les larmes venir au fur et à mesure que les mots sortaient de sa bouche. Je voulais réfréner mes sanglots, mais je savais qu'elle venait de détourner le regard, pour ne pas me voir dans cet état.
- Je ne t'oublierais jamais, lâcha t'elle dans un soupir. Et je sais que tu oublieras, toi.
Une larme coula sur ma joue. Elle se contenta d'ignorer ma tristesse et mon desespoir. Je me levai, sans un mot de plus. J'attrapai ma valise de mes mains tremblantes. Je me dirigeai vers la porte. Au dernier moment, je me retournai, pour voir son visage inerte.
- Je ne me sens pas capable de t'oublier, répondis-je d'une voix trempée de sanglots.
- Peut-être, répondit-elle sans me regarder.
- Bonne chance pour ... ton mariage. Pour ta famille. Bonne chance.
Pas de réponse. Je sortis doucement, refermant délicatement la porte sur celle que j'aimais plus que tout, avec délicatesse, sans oser briser mes souvenirs. J'entendis le rire d'une enfant, je la vis arriver vers celle que j'aimais plus que tout, et ses yeux vides se remplirent de bonheur.
Je n'étais même plus capable de lui offrir de quoi ranimer son regard.
Je partis sans rien dire. Ne pas briser mes souvenirs ...
210
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 28 août 2009, 14:25:23 »
Pleure devant Dr House
14 : 26
" Je préfére vivre parmi les oiseaux plutôt que rêver d'avoir des ailes "
L'utopie n'a jamais nourrie son homme ...
14 : 26
" Je préfére vivre parmi les oiseaux plutôt que rêver d'avoir des ailes "
L'utopie n'a jamais nourrie son homme ...