Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Jane Watson

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Jane Watson

Pages: 1 ... 10 11 [12] 13 14 15
166
« Oui maitresse on aime ça, ne vous retenez pas ! »

Un tel engouement, ça faisait plaisir à voir, et à entendre. Ce n’était donc pas Jane qui allait ralentir le rythme. Elle savait, pour l’avoir vu sur le Net, que la cravache était un élément indispensable des relations sadomasochistes classiques. C’était curieux, car Nell ne s’en était jamais servie quand elle avait ressenti le besoin de fesser Jane. Ses mains suffisaient amplement, mais Jane avait décidé d’opter pour cet objet. Elle avait bien compris qu’elle avait affaire à deux perverses. Elle imaginait volontiers les jumelles s’amuser entre elles, à échanger leurs petits copains, et à commettre d’autres facéties sexuelles pour le simple plaisir de se rapprocher encore plus, en défiant les interdits. Il y avait quelque chose de fondamentalement excitant et jouissif à l’idée de défier l’autorité. Jane abattait encore la cravache, continuant à voir les deux jumelles s’embrasser. Elles avaient des tenues terriblement sexy !

Jane continua à marcher autour d’elles, se demandant quoi faire avec ces deux-là. Mine de rien, elle n’était pas vraiment dans son rôle, en ce moment, et était plus gênée qu’elle n’aurait aimé le dire. Elle regardait les deux femmes s’embrasser tendrement, avec passion, s’humectant les lèvres, sans trop savoir comment réagir. Jane réfléchit brièvement, et reposa la cravache dans un coin, puis attrapa les laisses des deux femmes, les tirant.

« Suivez-moi, mes chéries... »

Et les trois femmes avancèrent, jusqu’à retourner dans une chambre avec un grand lit. Elle relâcha alors les laisses, et s’assit sur le rebord du lit, avant de remuer la tête, faisant voleter ses cheveux. Elle croisa les jambes, mettant ses belles bottes en avant.

« Allez, rendez-vous utiles, ôtez-les moi ! »

167
Shion répondit rapidement, un sourire effacé sur les lèvres. Elle ne répondit pas directement à la réponse de Jane, et promit de les rembourser. Nell en sourit lentement, et secoua la main négativement, avant de rapidement lui répondre :

« Il n’en est pas question, lâcha-t-elle. C’est moi qui offre, tu n’as rien à me rembourser. »

Nell, pour le coup, était sérieuse. Elle ne voulait surtout pas que Shion se sente redevable de quoi que ce soit vis-à-vis d’elle. Jane connaissait suffisamment sa sœur pour savoir qu’elle ne plaisantait pas. L’apprentie-sorcière retourna à son assiette. Ce restaurant, en tout cas, était assez sympathique. Elle risquait probablement d’y retourner sous peu. Les Watson ne manquaient pas d’argent. Leurs parents étaient fortunés, versant mensuellement sur le compte de Nell une somme d’argent suffisante pour leur permettre, non seulement de payer le loyer, mais aussi de faire des sorties. Il pouvait sembler assez curieux que les parents aient si facilement accepté que Jane et Nell aillent à l’autre bout du monde, mais les parents de Jane étaient beaucoup en voyage d’affaires. Ils se rendaient fréquemment au Japon, et Nell avait réussi à trouver de bons arguments. On pouvait toujours compter sur elle.

Alors que les femmes attendaient les plats, Shion se mit à leur poser une question sur leurs activités. Avant qu’elles n’y répondent, le serveur arriva. Il tirait un chariot comprenant tous les plats, et le laissa à côté de la table. Il tendit à Jane et à Nell leurs plats, mais la table n’était pas assez grande pour contenir tous les plats de Shion. Par conséquent, ce dernier laissa le chariot roulant à côté, et s’écarta. C’était une méthode peu orthodoxe, mais il fallait aussi dire que la commande de Shion était originale. Jane prenait de l’inspiration pour satisfaire la curiosité de la jeune femme, mais fut boiuche bée en voyant la vitesse à laquelle cette dernière mangeait. La comparaison à Obélix était sans doute insuffisante ; elle avait plutôt impression d’avoir en face d’elle la fille cachée de Sangoku. Elle mangeait à toute allure, comme une espèce d’affamée, ne prenant même pas le temps de respirer. Lorsqu’elle eut terminée, Jane et Nell n’avaient même pas eu le temps de toucher à leurs plats. Les deux sœurs se regardèrent entre elles, écarquillant les yeux. En mangeant, elle leur avait proposé de venir chez elle après avoir fini de manger, mais ce ne fut qu’une fois qu’elle eut terminé que les Watson sortirent de la torpeur dans laquelle ce repas hors norme les avait plongé.

« Ben putain ! s’exclama Jane. T’avais une grosse faim, toi ! »

Nell ne put s’empêcher de pouffer, et secoua la tête. Elle commença ensuite à manger son plat, et Jane en fit de même.

« On vit dans l’un des gratte-ciel du centre-ville. Un simple appartement, sans excès. L’avantage est qu’il est proche de la station de métro, et qu’il y a un parking souterrain.
 -  Nell étudie à la fac’, et moi, au lycée... On bosse parfois pendant les vacances, des petits jobs, mais c’est assez rare. »

Avec un léger temps de retard, les deux femmes répondaient aux interrogations de Shion, mangeant avec appétit.

« On visite la ville de temps en temps... C’est ce qui nous a amené dans ce restaurant. Un pote à la fac’ m’en a parlé... Je crois qu’il voulait m’inviter... »

Jane fronça les sourcils, et les deux sœurs se défièrent mutuellement du regard. La petite lueur espiègle qui brillait dans les yeux de Nell agaça au plus haut point de Jane. De manière désinvolte, elle haussa négligemment les épaules.

« Et ? Qu’est-ce que ça peut bien me faire ?! lâcha-t-elle, sur un ton légèrement contrarié.
 -  Oh, rien... Je crois que je lui fais de l’effet... »

Jane grogna, et choisit d’écourter cette conversation.

« Je serais enchantée d’aller chez toi, Shion. Et, à moins que ma sœur n’ait un rencard de prévu, je suis sûre qu’elle se fera également une joie d’accepter.
 -  Oh, mais je ne laisserai jamais ta brave amie toute seule avec toi ! Je n’ai pas envie qu’elle se pende ! »

Jane se contenta de lui tirer la langue, un geste très mâture qui fit lever les yeux au ciel de Nell.

« Bon... Est-ce que tu as encore la place pour un dessert, Shion ? Comme tu connais mieux le restaurant que moi... Qu’est-ce que tu nous recommanderais ? »

168
Nell allait sans doute comprendre, ce soir-là, qu’il y avait, à Seikusu, certaines formules de politesse qu’il convenait d’employer avec prudence. Vu la fine silhouette de Shion, elle s’était attendue à ce que cette dernière commande une salade. Au lieu de ça, la jeune et timide femme commanda de quoi alimenter tout un buffet. Le serveur plongeait peu à peu dans l’indécision la plus totale, surpris qu’une simple femme lui demande autant de plats. Il l’observa, se demandant si elle ne se moquait pas de lui, si ce n’était probablement pas l’un de ces gags dont les jeunes étaient friands, mais, à voir son expression très sérieuse et gênée, il fallait croire qu’elle était sincère. Encore une fois, leur table attira l’attention de plusieurs clients. Le serveur, étonné, se rendit vers les cuisines, et Nell vit Shion se mettre presque à pleurer. Jane elle-même était étonnée, ébahie. Elle observait avec suspicion l’estomac de Shion, se demandant probablement comment un estomac si maigre pouvait avaler autant de calories sans exploser sur place. Nell tendit alors sa main pour ébouriffer les cheveux de Shion, se penchant vers elle.

« Don’t worry, glissa-t-elle, tu as le droit d’avoir un sacré appétit... »

Nell se tourna ensuite vers Jane, et lâcha, plaisantant à moitié :

« Rappelle-moi de ne pas refaire ça tous les soirs avec tes camarades de lycée. A force, même la généreuse pension de nos parents n’y survivra pas. »

Jane haussa les épaules, ne répondant pas. Elle était étonnée, tout simplement.

« J’aurais jamais cru que tu pourrais caser tout ça... Tu cherches à concurrencer Obélix le Gaulois ?
 -  Ce serait dommage », rajouta Nell avec un léger sourire.

Cette scène rappelait en effet à Jane un lointain dessin animé lointain qu’elle avait vu, sur les deux Gaulois français. L’un des deux, Obélix, devait se rendre dans une auberge, afin d’en vider les cuisines, et mangeait de quoi nourrir toute une population. La comparaison n’était pas fameuse, mais elle pouvait quand même se tenir. Shion avait presque listé toute l’intégralité de la carte. Le temps que les premiers plats arrivent, il allait falloir attendre un peu. Jane était sûre que, si ce magasin avait une coupe pour le cllient ayant été le plus gros consommateur, Shion en aurait hérité.

Toutefois, une question turlupinait autant Jane que Nell. Si Shion avait un tel appétit, comment pouvait-elle avoir un corps si fin, et si harmonieux ? Et, surtout, comment pouvait-elle manger autant de plats en même temps ? Les Californiennes n’étaient pas complètement ignares. Elles venaient d’un pays où on mangeait beaucoup. Jane fréquentait assez souvent les fast food, et savait qu’elle serait personnellement à court de rythme avant d’atteindre le quart de tout ce que Shion avait dit.

*Elle compte sérieusement tout manger ? Comment compte-elle s’y prendre ?*

Jane, suspicieuse, fronça les sourcils, rapprochant son visage de celui de Shion.

« C’est quoi, ton secret ? Tu n’es pas humaine ? Si tu ressemblais à une baleine, je voudrais bien admettre, et encore, que ton corps, puisse avaler tout ça... Mais tu as plus le physique d’une mannequine de Vogue que d’un sumo... Comment tu comptes ingurgiter tout ce que tu as commandé ? »

Pour le coup, même Nell ne songeait pas à réprimer Jane, car elle était également sous le coup de la surprise.

169
La robe lui allait plutôt bien, mais elle ne pouvait s’empêcher de se demander si les gants et les bottes, ça ne faisait pas too much. C’était sexy, certes, mais... Bah, il était trop tard pour revenir en arrière, de toute manière. Ce n’était pas sa faute, Jane avait toujours fantasmé sur les gants. Et ceux-ci lui allaient plutôt bien. Elle les observa, avant de s’intéresser aux deux jumelles. Elle les avait plutôt bien habillées. De belles tenues en cuir, qui donnaient l’impression d’avoir affaire à deux prostituées. Un sourire traversa les lèvres de la Californienne. Le style glamour, beauté sensuelle, c’était plus européen. Les Américains aimaient bien les tenues moulantes et collantes, de préférence en cuir. Elle les regarda toutes les deux, leur ayant demandé de s’embrasser... Et elles ne tardèrent pas à s’exécuter, sans aucune hésitation.

Silencieusement, Jane les regarda s’embrasser... Encore une fois. Difficile de dire en quoi, mais elle trouvait ça particulièrement excitant. Les deux sœurs étaient presque totalement similaires. Il fallait vraiment être une grande perverse pour embrasser quelqu’un qui vous ressemblait autant que votre reflet dans le miroir ! Jane n’était toutefois pas choquée, elle trouvait ça... Et bien, tout simplement fascinant. Un sourire amusé éclaira son beau visage, alors qu’elles se caressaient en s’embrassaient, gémissant de plaisir, se blottissant l’une contre l’autre.

« C’est très bien, mes chéries... Continuez à me faire plaisir, continuez... »

Elle tourna lentement autour d’elles, jusqu’à trouver un objet intéressant. Pourquoi ne pas pimenter leur jeu ? Jane attrapa une cravache qui reposait sur un coin, et se rapprocha des deux jumelles. Ses talons claquaient sur le sol, l’excitant. C’était bien la première fois qu’elle en mettait. Avec Nell, elles n’utilisaient pas de tenues particulières, mais Jane avait clairement senti que ces deux jumelles n’étaient pas contre un peu de mise en scène. Qui mieux qu’une Américaine pour ce genre de choses ? Elle fléchit légèrement les genoux, se glissant derrière les deux femmes, et caressa avec le bout de la cravache les fesses d’une des deux sœurs. Elle leva ensuite la cravache, et l’abattit d’un coup sec sur la jupe, sur l’une de ses fesses.

« Vous aimez ça, hein, mes chéries ? demanda Jane, devenant un brin vulgaire. Vous aimez qu’on vous fouette le cul, hum ? »

Jane, en tout cas, aimait bien le leur faire.

170
C’était l’heure de choisir les tenues. Jane avançait tranquillement le long du couloir, se sentant bien dans son rôle de dominatrice. Une Américaine se devait d’être une femme arrogante, c’était à l’image des nombreux clichés en vigueur sur les Américains... A fortiori les Californiennes. Le trio se rendit dans leur garde-robe, une pièce fournie, et elle regarda autour d’elle, s’humectant les lèvres. Jane n’avait pas leur richesse, et n’avait donc pas autant de choix chez elle. Elle observait les différents vêtements, prenant un certain temps avant de trouver tout ce dont elle avait besoin. Elle trouva les vêtements pour les jumelles, et les leur tendit.

« Enfilez ça ! » ordonna-t-elle simplement.

Il s’agissait d’une tenue légère noire en cuir, deux pièces. Elle-même trouva ce dont elle avait besoin : une paire de longs gants blancs en satin, ainsi qu’une robe blanche et noire avec un dos blanc épousant ses formes à la perfection. Elle enfila également de longues bottes blanches, et s’observa dans le miroir.

« Je me trouve.. Plutôt belle. Je crois que je me ferais l’amour si je pouvais... »

Jane eut un léger sourire, et se retourna vers les deux jumelles, retournant aux choses sérieuses :

« Bien... Commencez donc, et embrassez-vous. »

171
[HRP – Jane est sortie de la baignoire : « Se relevant, Jane sortit de ce dernier ». Je vais donc contredire un peu la fin de ton post dans le mien, mais c’est pour la bonne cause ^^]

Sur le tapis, Jane était trempée. Avoir deux esclaves, c’était un bon moyen de se nettoyer sans avoir à remuer elle-même la serviette. N’arrivant plus à dissocier chacune des deux esclaves, elle en vit une se mettre à genoux devant elle, afin de lui embrasser les pieds, tandis que l’autre enroulait précautionneusement la serviette autour de sa taille, la nettoyant. Elle frissonna, se laissant faire, et observa l’autre jumelle, qui léchait ses pieds avidement. Elle soupira, et attendit d’être bien propre, avant de s’écarter. Jane restait nue, et s’observa devant le miroir, se trouvant plutôt belle. Elle caressa un peu son corps. Remettre ses vêtements normaux ne lui plaisait pas particulièrement, et elle décida de s’intéresser aux deux femmes.

Ces dernières devait certainement avoir une bonne garde-robe. Elle réalisa alors qu’une jumelle continuait à la suivre, léchant ses pieds. En souriant, Jane se rappela qu’elle ne leur avait pas ordonné d’arrêter, et continua à la laisser faire. Elle décroisa les bras, le silence n’étant plus rompu, dans la pièce, que par les bruits de succion de la langue de la jumelle sur ses pieds.

*Elle a l’air d’aimer ça...*

Jane n’avait rien à dire pour le moment, sentant une forme de plaisir monter devant cette domination silencieuse. Elle finit par sourire lentement, et releva son pied.

« C’est bon, petite chienne, arrête-là... »

La femme s’exécuta, et Jane regarda ensuite les deux jumelles.

« Il faut que je me vêtisse comme il sied à mon rang. Conduisez-moi à votre garde-robe, mes chéries. »

172
Confortablement allongée dans l’eau, Jane savourait ce moment. Deux jumelles en train d’embrasser ses seins avec passion pendant de longues minutes, c’était particulièrement agréable. Accessoirement, elles réfléchissaient à la perspective d’avoir Jane comme maîtresse. Ce choix était assez curieux, car Jane, tout en étant dominatrice, était surtout égoïste. Elle ne serait pas foncièrement une très bonne Maîtresse sur le long terme, mais, au moins pour l’heure à venir, ce pouvait être amusant. Tout en continuant à embrasser ses seins, à les sucer, et même à les mordiller, les deux femmes ne tardèrent pas à lui répondre... Par l’affirmative. Un sourire traversa les lèvres de Jane.

« Voilà qui est bien parlé ! » s’exclama-t-elle.

Jane remua un peu dans la baignoire, et écarta les deux femmes. Il était temps de passer aux choses sérieuses, et l’apprentie-sorcière avait bien quelques idées. Elle retourna caresser leurs cheveux, et réfléchit un peu, avant de finalement parler, énumérant ses premiers ordres :

« Pour commencer, vous m’appellerez toutes les deux Maîtresse. La première qui me tutoiera, ou m’appellera autrement, sera punie. »

L’apprentie-sorcière reprenait à son compte les instructions que Nell lui disait quand elles faisaient ensemble ce genre d’activités. Après avoir énoncé cette première règle, fondamentale, elle se redressa, et laissa les deux jumelles dans le bain. Se relevant, Jane sortit de ce dernier, trempée, et alla chercher les clefs d’une des deux paires de menottes. Elle libéra ainsi une seule des deux jumelles, et se mit à parler, donnant ses premières consignes :

« Celle qui est menottée viendra me lécher mes pieds, comme une bonne petite chienne. Quant à l’autre... Elle va me nettoyer avec une serviette. »

173
Les deux Californiennes furent éberluées en voyant Shion avaler presque à elle toute seule le pichet d’eau fraîche. Elle but goulûment, et on pouvait entendre les bruits de succion de sa gorge. Jane et Nell se regardèrent entre elles, ayant conjointement l’impression d’avoir affaire à une espèce d’affamée qui sortait du désert. Sur une table à côté, trois hommes qui la virent ne purent s’empêcher de l’applaudir. Il est vrai que c’était plutôt une belle performance.

*Ça, c’est ce qui s’appelle avoir une grosse soif...*

Jane ne commenta pas, et Shion, par la suite, parla d’elle. Elle la décrivit comme une femme ayant son « petit caractère bien à elle ». L’apprentie-sorcière se permit un léger sourire amusé devant cette remarque, tandis que Shion, visiblement nerveuse, poursuivait. Nell l’écoutait attentivement, souriant également. C’était, selon Jane, un portrait relativement honnête, même s’il était un peu édulcoré. Lorsque Shion eut terminée, Nell ne tarda pas à répondre :

« Ma petite Jane serait donc un exemple de vertu ? Well, pourquoi pas, après tout...
 -  Je ne vois pas ce que ça a de si surprenant, riposta cette dernière en croisant les bras, contrariée. J’ai toujours été une bonne élève...
 -  Avoir des bonnes notes ne suffit pas à faire de toi une bonne camarade, ma petite Jane. Son petit caractère... Je n’aurais pas dit mieux, Shion. »

Jane haussa les épaules, sans insister. Nell adorait la provoquer, et elle adorait aussi le faire. C’était leur truc. Les deux sœurs s’étaient toujours comportées ainsi, ce qui n’empêchait pas qu’elles soient très complices. Nell connaissait suffisamment Jane pour savoir que cette dernière était une camarade assez difficile à supporter, surtout dans un autre pays que le leur. Le monde entier semblait de plus en plus habité par une sorte de sentiment antiaméricain. Même les Français leur étaient de plus en plus hostiles, et ce sentiment commençait aussi à se développer au Japon, même s’il était plus restreint. Ce n’était clairement pas Jane qui allait renforcer l’attrait des Nippons pour les Américains. Elle était prétentieuse, suffisante, arrogante, mais c’est comme ça que Nell l’aimait. Elle n’était pas objective, mais comment aurait-elle pu l’être ? Elle avait connu Jane quand cette dernière était à peine plus grande qu’un double-centimètre.

Le serveur ne tarda pas à revenir, en demandant les plats. Nell et Jane commandèrent toutes les deux leurs plats. Pour Jane, ce fut une pizza, et, pour Nell, une entrecôte bien saignante. Jane adorait les pizzas, tout simplement. Et ce restaurant était plutôt varié.

« Et mettez-moi des frites à part, rajouta-t-elle.
 -  Bien, Madame.
 -  Et du jus d’orange, aussi !
 -  Bien sûr.
 -  Et… Hum… On pourrait ravoir du pain chaud ?
 -  Oui, bien sûr... »

Le serveur restait professionnel, et Jane se tut. Il ne restait plus qu’à Shion de commander, et Nell se mit à lui parler :

« Prends ce qui te ferait plaisir, sweetheart. Je me charge du reste. »

174
On disait de Jane qu’elle avait de jolis seins. Elle savait que Nell en était jalouse, elle qui avait des seins un peu plus petits. C’était souvent, comme beaucoup de choses, un objet de plaisanterie entre les deux sœurs. Il était donc tout naturel que Jane désire qu’on s’occupe d’eux, qu’on leur montre toute l’attention à laquelle ils avaient droit. Ses mains caressaient les têtes de ses deux petites chiennes, et elle les laissa suçoter ses seins. Elles léchaient avec une passion non dissimulée, faisant frissonner Jane, qui poussa de petits gémissements, fermant les yeux en se laissant aller. Chacun de ces deux seins ne tarda pas à se durcir sous l’effet du plaisir, et Jane, tout en soupirant, vint caresser les nuques des deux jumelles.

Plusieurs minutes s’écoulèrent ainsi,  leurs jambes se frottant les uns contre les autres. Le corps de Jane frissonnait d’excitation, et elle soupira à nouveau, ses mains glissant un peu le long des épaules des femmes. Elles étaient belles et attirantes, douces et sensibles, et l’une des deux jumelles ne tarda pas à lui parler, relevant la tête. Ses mots étaient partiellement étouffés, en raison du sein qu’elle suçotait, mais Jane réussit quand même à l’entendre assez distinctement :

« Que vas-tu faire de nous ? Qui sommes a ta merci actuellement. Tu ne vas jamais nous détacher et nous réduire en esclave ? »

Jane esquissa un léger sourire devant cette idée, et donna une légère pression sur la tête de la sœur, afin qu’elle retourne s’occuper de son sein. Elle remua ensuite ses cheveux, avant de réfléchir à la réponse à leur accorder. Que faire d’elles, effectivement ? Jane n’avait jamais été contre une relation sadomasochiste dans le sexe, s’amusant parfois volontiers à le faire avec Nell. Néanmoins, elle ne l’avait jamais fait avec quelqu’un d’autre. Le faire avec d’autres serait... Une expérience troublante. Mais pas déplaisante. Un sourire aux lèvres, Jane ne tarda pas à leur répondre.

« Ma foi, pourquoi pas ? Vous ne trouvez pas que vous ferez de belles chiennes ? De belles petites chiennes à mon service ? »

Un léger sourire éclaira les lèvres de l’apprentie sorcière, qui retourna caresser les cheveux des deux femmes.

« Et je suis sûre que vous adorerez être mes chiennes ? Pas vrai ? »

175
Allongée dans le bain, Jane se prélassait, tout simplement. Son corps frémissait de plaisir sous le contact de l’eau chaude .Chez elle, il lui arrivait parfois de passer une bonne heure ainsi, allongée, à sentir l’eau chaude sur son corps. C’était tout simplement merveilleux, et, quand on couplait ça avec une séance de sexe en prévision, on avait le droit à un très bon mélange. Rouvrant les yeux, Jane vit les deux jumelles rentrer dans le bain, et leur fit signe de s’approcher. Très vite, elle en eut une à sa gauche, blottie contre elle, et une à droite. Il ne lui manquait plus que le cigare aux lèvres, et un écran plat devant elle, pour lui donner l’impression d’être une version féminine de Tommy Montana.

L’une des jumelles lui demanda alors la suite des opérations. A cette question, un sourire bref naquit sur les lèvres de Jane, qui caressait les épaules et les dos des deux jumelles. Elles étaient plutôt belles et bien foutues. Elle en embrasse chacune sur le front, et ne tarda pas à leur répondre, satisfaisant leur curiosité :

« Et bien... Vous êtes deux, et j’ai deux seins... Ceci devrait être suffisant pour que vous compreniez ce que j’attends de vous. »

176
Croisant les bras, Jane regarda les deux femmes se mettre des colliers autour du cou. La tête penchée, elle observait la scène avec envie, voyant les deux jumelles se débrouiller pour mettre les colliers autour de leurs cous. Elle ne dit rien, les regardant agir, bras croisés. Chacune des deux enfila à l’autre son collier, et elles vinrent à s’embrasser. Jane conservait les bras croisés, les regardant faire, et les décroisa lentement, avant de se rapprocher d’elles. Elles se tenaient près de l’eau, continuant à se bécoter, y allant franchement. C’était un spectacle assez séduisant, assez attirant, et elle vint caresser les dos des deux jeunes femmes, les laissant s’embrasser.

« Vous êtes plutôt mignonnes, toutes les deux... »

Elle le disait avec sincérité. Les deux jumelles étaient vraiment très belles, et elle posa chacune de ses mains sur leurs crânes, afin qu’elles continuent à s’embrasser, pendant de nombreuses autres secondes. Un sourire naissait sur les lèvres de Jane, qui commença ensuite à se déshabiller. Elle se déshabilla même entièrement, et rentra la première dans la baignoire. L’eau était chaude, la faisant frissonner, et elle se retourna vers elles, avant de s’allonger dans la baignoire.

« Déshabillez-vous, maintenant... Et rejoignez-moi. »

L’eau lui arrivait à hauteur des seins, et elle les regarda faire, ne ratant pas une miette de ce spectacle. Ce n’était pas tous les jours qu’on avait deux jumelles perverses à son service, rien que pour soi. Jane, naturellement, comptait en profiter.

177
Le ton montait progressivement entre les trois femmes. Jane était visiblement tombée sur deux femmes qui n’étaient pas contre des câlins rapides et sensuels. Ce n’est pas l’apprentie-sorcière qui allait être contre ce système, même si elle trouvait que ça allait vite... Elle restait Californienne, après tout. Elle n’allait pas se plaindre de rapidement coucher avec les autres. Jane répondit donc au baiser de la jumelle avec passion, se rappelant qu’il s‘agissait de celle qui s’affichait, Izuma... Ou Izumi, Jane ne le savait plus. Ces deux filles se ressemblaient autant que deux doigts de la main. Comment les différencier ? Jane ne les connaissait même pas depuis une heure.

Entre-temps, l’eau du bain avait atteint une température ambiante, et elle vit l’autre jumelle revenir, avec... Un carton ? Jane ne se faisait aucune illusion sur son contenu, et esquissa un léger sourire amusé. Ces deux mistinguettes cachaient plutôt bien leur jeu... Douces et sensibles en apparence, mais la réalité était bien plus nuancée.

*Comme quoi, les apparences...*

Jane les observa silencieusement, sans rien dire, et eut droit à un autre baiser, émanant désormais de l’autre jumelle. Elles ne se gênaient pas pour la caresser, la toucher, et la sorcière pouvait sentir l’excitation de ces dernières. Elles étaient fébriles, impatientes, laissant quelqu’un entrer dans leur cercle intime. Jane y vit une espèce de marque de confiance, qui la laissa relativement indifférente. Elle ne venait pas au lycée pour se faire des « amies », mais, si ça lui permettait de se lâcher un peu avec de belles femmes, elle n’allait pas refuser des offres faciles. Nell était la seule personne sur Terre qui, à ses yeux, méritait grâce. Les autres n’étaient qu’un divertissement temporaire, passager, une saine distraction.

« Nous te conseillons de regarder a l'intérieur sa pourrais nous être utile la miss » suggéra l’une des jumelles.

Jane fronça légèrement les sourcils devant ce surnom un peu ridicule, et répondit rapidement sur le même ton :

« Okay, ma poulette ! »

Elle se pencha, et vit, sans surprise que le contenu du carton comprenait des colliers, et divers objets utilisés dans une relation sadomasochiste. Elle se releva, tenant dans chacune de ses mains un collier. Mettre un collier autour du cou de Jane était par principe totalement exclu. Elle n’était pas du genre à lécher des pompes, plutôt à écraser des talons sous ses semelles. La sorcière fonctionnait ainsi.

« Intéressant, tout ça... »

Jane se releva, et leur tendit les colliers.

« So, voilà comment nous allons procéder, ladies. »

Elle se racla lentement la gorge.

« Enfilez ces jolis colliers, et montrez-moi à quel point vous vous adorez mutuellement... En vous embrassant, par exemple. »

Jane trouvait cela particulièrement excitant : voir deux jumelles s’embrasser ensemble...

178
Les alentours de la ville / Re : Vodka Cola [Jane Watson]
« le: lundi 26 novembre 2012, 23:43:16 »
« Le Starbust ? Soit, mais je pose une condition. Je paye.
 -  Soit » répliqua Jane en souriant.

Elle avait noté un curieux blanc après avoir proposé ce café... Alexeï avait probablement du songer à un autre endroit... Probablement un bar, connaissant sa nationalité. Jane, toutefois, n’insista pas. Il y en avait encore pour cinq ou dix minutes avant que le train n’arrive à quai. Jane restait debout, ayant été assise trop longtemps dans la journée. Le métro filait à nouveau dans des souterrains sombres, et elle ferma lentement les yeux, jusqu’à sentir le wagon décélérer, atteignant la prochaine station. Alexeï lui posa alors une nouvelle question :

« On peut aussi causer dès maintenant. Alors Jane, avez-vous envie de me raconter votre vie ? »

Elle ouvrit les yeux, regardant l’homme. Raconter sa vie... Elle sourit lentement, comprenant qu’elle allait devoir répondre à la question usuelle : « Qu’est-ce qui t’a amené à Seikusu ? ». Dans la mesure où la ville était cosmopolite, il y avait beaucoup d’étrangers, des individus venant hors du Japon, comme Jane. Partant de là, Jane devait constamment ressortir la même histoire. Il était en effet naturellement exclu de répondre qu’elle était venue à Seikusu pour améliorer ses talents dans la sorcellerie, parce qu’elle avait appris que Seikusu était un lieu qui, magiquement parlant, avait une certaine importance. Elle ne pouvait tout simplement pas lui dire qu’elle était venue pour trouver des renseignements occultes, voire même une autre sorcière qui accepterait de la former, de l’aider, de la guider.

Le métro se remit à partir. La prochaine station serait la bonne, mais il y avait pour le coup un peu trop de monde pour répondre. Le flux des lycéens se raréfiait, mais bien d’autres gens entraient. Elle vit ainsi un géant gothique, avec une longue barbe, une longue chevelure, un corps squelettique, et une longue cape noire. Il parlait avec une fille qui arrivait à hauteur de son épaule. Jane ne répondit donc rien, jusqu’à ce que le train atteigne la station du centre-ville. La station se situait dans un grand centre commercial, et, en sortant depuis le quai, on voyait déjà des artères commerciales éclairées, avec plusieurs boutiques. Jane sortit donc, et fila sur l’escalator.

« Le Starbust est à côté de la station... J’espère juste qu’il n’y aura pas trop de monde. »

Ils sortirent de la station. Le soleil commençait lentement à se coucher, et les voitures roulaient rapidement. Un léger vent commençait à se lever, et elle s’avança vers le café. Il était aisément reconnaissable. Il y avait une terrasse à l’entrée, mais aussi une autre, au premier étage. Le café s’étalait sur deux étages, avec de grandes baies vitrées, des tables, un bar, et beaucoup d’étudiants. Jane en reconnut quelques-uns, et alla s’asseoir sur une chaise, face à Alexeï.

« C’est un chouette endroit... »

Ce n’était pas la première fois qu’elle s’y rendait, et une certaine animation régnait ici. Elle soupira lentement, puis consentit enfin à répondre à la question d’Alexeï :

« Je suis venue à Seikusu parce que des amies y ont été, et m’ont dit que ce serait un bon endroit pour mes études... Et j’ai toujours aimé voyager, aussi... Tokyo ne me tentait pas, et Seikusu est proche d’Okinawa, alors... Voilà qui explique ma présence ici. »

Parfois, les mensonges les plus simples étaient les meilleurs. Elle haussa lentement les épaules.

« Et toi ? »

179
Les deux jumelles lui répondirent en même temps, la surprenant. Clignant des yeux, un sourire amusé éclaira les lèvres de Jane, qui confirma. Un bassin ferait amplement l’affaire, et on la guida ensuite vers la salle de bains. Jane, en tout cas, était assez étonnée par la richesse de ces deux femmes. Elles devaient vraiment avoir des parents riches... Certes, Seikusu, ce n’était pas non plus Tokyo, mais un manoir, ce n’était pas offert à n’importe qui. On avait, de plus, une très bonne vue ici. Elle ne dit rien, se retrouvant dans la salle de bains, et l’observa, avant d’être interrompue dans ses réflexions par un baiser émanant de la part d’une des jumelles. Jane soupira lentement, et se laissa faire, enroulant ses bras autour de l’adolescente, cette dernière comprenant ce que Jane souhaitait. Elle jeta un bref regard vers l’autre jumelle, probablement la timide, Izuma. Elle les observait avec intérêt, Jane lui fit un clin d’œil, tout en serrant le corps de la jumelle contre le sien.

La seconde jumelle s’écarta alors, et Jane rompit le baiser, glissant ses mains sur les joues d’Izumi, les caressant en jouant avec ses mèches de cheveux, avant de l’embrasser à nouveau, restant collée contre elle. Jane sentait lentement le désir monter, et s’écarta de l’intéressée, commençant à faire couler l’eau. Elle s’adossa ensuite sur le rebord, et fit signe de la main à sa partenaire de venir, afin de pouvoir à nouveau goûter à ses lèvres. Elles restèrent ainsi, à se caresser avec leurs nez et leurs lèvres, jusqu’à ce que Jane décolle un peu sa bouche de celle de la femme. Derrière elles, l’eau continuait à monter.

« Dis-moi... Où donc est partie ta sœur ? »

180
Jane entreprit de les suivre vers leur manoir, sans trop savoir dans quoi elle s’embarquait. Des jumelles... Étrangement, elle trouvait cela excitant. C’était avant tout ce qui l’encourageait à les suivre, plutôt qu’à rentrer chez elle. Distraitement, elle envoya un bref SMS à Nell, lui disant de ne pas l’attendre ce midi, et les suivit donc. Il fallait s’éloigner du centre-ville, et elles durent emprunter les transports en commun, jusqu’à se rapprocher de la forêt. Les manoirs se situaient généralement en hauteur, près de la grande forêt entourant Seikusu. Elles atteignirent un long mur en pierre épais entourant une propriété qui avait l’air assez grande, rappelant à Jane le domicile familial aux Etats-Unis. Elles ouvrirent une porte, et Jane émit un petit sifflement admiratif en voyant le jardin.

C’était vraiment un bel endroit, et les trois femmes s’avancèrent, commençant à pénétrer dans le manoir. Manger n’intéressait nullement Jane, qui observait les deux femmes avec un regard plus qu’intéressé.

« Bon voila chez nous j'espère que ça te plait ? » lui demanda l’une des jumelles.

Jane hocha la tête. Elle ne se rappelait plus si c’était Izumi ou Izuma, tant les deux se ressemblaient. C’était, dans le fond, sans réelle importance. La sorcière eut un léger sourire, et tendit ses mains, caressant les deux jumelles, les blottissant contre elle. Jane, en effet, était légèrement plus grande qu’elles. Elle remonta ses mains pour caresser leurs nuques.

« Ce que je vois est plaisant, pour le moment... »

La sorcière se tut un peu, et en embrassa une sur le front, puis les relâcha, et s’avança un petit peu.

« Avez-vous une piscine ? » leur demanda-t-elle alors.

Pages: 1 ... 10 11 [12] 13 14 15