Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Damien Thorn

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Il était inutile d'argumenter avec le démon, même si celui-ci avait techniquement ouvert les hostilités en forçant Damien, en connaissance de cause, à jouer jusqu'au bout le jeu de la messe. Il l'avait énervé, avait causé sa fureur. Peut-être était-ce voulu, après tout ? Pour voir ce que valait Damien ? Pour juger de ses compétences ? Pour que son enveloppe soit, le cas échéant, violée comme il se devait jusqu'à l'effondrement ? Tout ça et d'autres choses devaient avoir joué dans la décision du démon. Ces motivations semblaient, honnêtement, couler de source.
Mais n'avait-il pas agi par peur ? Par révolte ? Il avait, effectivement, tout ce qui lui fallait ici, et comme Damien se remettait du voyage soudain par portail il prenait conscience de son environnement et pouvait témoigner de la belle opération que Leah avait établi dans cette paroisse pourtant si modeste. Et Damien n'avait pas peur d'afficher son admiration.
Sacrée opération ! concéda-t-il.
Tandis que le démon s'amusait une fois de plus de la vulnérabilité de son hôte, Damien revenait sur ce qu'il avait pu observer lors de cet échange. Il avait de bonnes raisons de penser que ses pouvoirs devaient être équivalents à ceux des démons venus sur Terre par voie de possession, sinon plus. Mais de quels pouvoirs avaient-il été doté ? Là était toute la question ! Mais il y a un pouvoir que tous les démons semblaient connaître, au moins en théorie, de façon très intime, et c'était celle de ces espèces de portails, qui pouvaient les déplacer sur quelques mètres ou vers les Enfers eux-mêmes.
Il avait laissé les Gardiens étudier les portails sauvages de Seikusu pendant des mois et les expéditions, quand elles revenaient, faisaient état d'observations pour le moins troublantes par leur diversité et leur bizarrerie. Damien s'était d'abord attendu à ce qu'on accède de Seikusu vers l'Enfer, ou vers le Paradis, mais il semblait qu'une toute autre réalité, ou bien d'autres réalités, se cachaient derrière les portails. Il devait comprendre et maîtriser ce pouvoir ! Il devait séduire ce démon.
Ce serait un crime de ne pas penser à la baiser, confirma-t-il, un sourire malicieux sur les lèvres. Qu'est-ce que tu penses ? J'ai le vice dans les veines. Je vois un corps comme celui-là, je veux me le faire.
Il était honnête. L'honnêteté n'était, évidemment, pas un crime chez les démons. Oui, ils étaient insidieux, malicieux, dupliciteux, mais il n'y avait pas de plus grand témoignage de respect que d'admettre pleinement ses vices et intentions d'un démon à l'autre.
Pour l'instant, tu lui fais porter un écrin baigné d'eau bénite pour la protéger, cependant. Tu n'as donc pas décidé d'honorer l'appel de la chair tout de suite. Qu'est-ce que tu veux ? Laisse-moi te dire ce que je veux : les portails. Je veux les comprendre. C'est tout.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Dans une jungle d'épines | Damien, Kara
« le: mardi 31 août 2021, 00:18:06 »
Damien sentit les cuisses de Kara se serrer et son corps tout entier marquer une hésitation pudique à sa question. Alors, il interrompit ses caresses, garda la main, ses doigts humides, tout contre elle, dans le creux de ses fesses. Il dressa l'oreille, attentif, percevant la vérité dans ses hésitations toutes humaines, dans ses croyances modelées par les convenances et par la bienséance. Non, bien sûr, une femme digne ne rêvait pas de ça, elle ne couchait jamais le premier soir et le faisait dans un lit, propre, avec un mec classe qui la fait se sentir en sécurité et lui promet une vie de simplicité et de tranquillité. Bien sûr ! Elle ne rêverait pas d'aller chercher l'agonie dans le coin d'un bar populaire, à l'abri d'une ruelle humide, avec un mec dont elle ne connaissait pas le nom mais qui la faisait se sentir petite, incertaine et en danger, peut-être. Et elle ne se réveillait sûrement pas en se disant que le rêve eut été parfait si on l'avait surprise, et que, peut-être, on aurait pu la rejoindre, la prendre encore. Une femme ne rêvait pas de ça. Sûrement pas !
Pourtant, elles se laissaient si facilement trahir par leurs corps et leur subconscient... Damien s'esclaffa en entendant sa réponse.
Ha ! Poupée ! Tu veux me faire croire que tu es une sainte ?
Non, elle n'en était certainement pas une. Elle ne pouvait pas le nier encore, après avoir cédé aux tentations du Diable toute la soirée, sans se prendre elle-même à mentir. Et son corps ne démentait pas car, du bout d'un doigt glissé dans l'écart de ses cuisses, il sentait la cyprine suinter de sa vulve sous l'effet de l'émotion et de l'excitation. Et, au fond de son crâne, il sentait bien le courant de la Luxure qui s'emportait en elle.
Sans prévenir, la main quitta les fesses, revint claquer le gras, piquant sans brûler.
Relâche-toi donc !
Il la motiva d'un coup de ses pouvoirs psychiques, jouant sur le flot des pensées lascives qui bouillonnaient en elle pour les faire remonter, la faire succomber au désir d'abandonner, d'obéir, de recevoir, de servir. Et dès que son corps se relâcha les phalanges de Damien retrouvèrent leur chemin et vinrent plonger entre ses lèvres à nouveau, frottant, massant sans la moindre pudeur, cherchant uniquement à la faire jouir, intensément, rapidement. Et pour accroître le malaise extatique de Poupée, il délaissa sa nuque pour tirer sur le col très échancré de la robe, sortant un petit sein du tissu pour s'en emparer. Et il ajouta aux gestes les mots :
Tu as accepté le nom, mais tu n'as pas encore accepté l'état. Tu es {b]ma[/b] Poupée et tu es là parce que tu rêves d'être mon jouet.

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Les alentours de la ville / Un rendu pour un volé | Damien, Gwen
« le: mardi 31 août 2021, 00:16:11 »
Quand Damien avait appris qu'un vase Ming avait disparu de ses appartements, une angoisse profonde s'était immédiatement emparée de lui. Ce n'était pas la faïence, sa valeur, et même pas la violation de son domicile qui l'affectait à ce point. Non. Ce qui l'affectait à ce point, c'était le contenu du vase. Scellé selon toute apparence, le vase n'en était pas moins creux et possible à ouvrir. Et à l'intérieur de ce vase se cachaient des instructions pour que, le jour venu, un élu aille récupérer pour Damien les sept lames de Megido. Et ces lames étaient la seule chose sur Terre qui pouvait le blesser et, à l'issue d'un rituel précis, le tuer.
Evidemment, il avait remué ciel et terre pour que voleur et acheteur ne parviennent pas à terminer leur transaction. Et c'est au milieu de la nuit que trois Range Rover noirs avaient filé à travers Seikusu et encerclé une petite bicoque dans un quartier résidentiel ancien et étriqué. A l'intérieur, Gwen avait rendez-vous avec des Européens et une lourde mallette. Il y avait probablement assez à l'intérieur pour payer les factures d'hôpital de son ami à vie s'il le fallait. Il y avait là de quoi arrêter le brigandage, se poser, changer de vie.
Mais les choses ne se déroulèrent pas comme prévu. Les Européens avaient ouvert la mallette et exhibé des rangées de billets verts et plusieurs clés USB contenant des portefeuilles en cryptomonnaies pour une valeur encore difficile à chiffrer, mais sans doute plus élevée que ce que Gwen aurait jamais évalué un vase Ming, ou quoi que ce soit d'autre en ce monde pour tout dire. Les liquidités pour maintenant, les portefeuilles pour vos besoins ultérieurs, avaient-ils dit dans un japonais approximatif et avec un fort accent latin. Ils avaient tendu les mains pour recevoir le vase. C'est là que les balles avaient commencé à fuser, presque silencieusement.
On aurait dit que quelqu'un décapsulait des dizaines de bouteille à un rythme effréné, mais les capsules perçaient les parois fines de la petite maison dans un concert de bruits sourds de bois éclaté et de papier déchiré. La bicoque traditionnelle ne faisait pas le poids face aux MP7 silencieux des Gardiens, qui firent un carnage avant de faire irruption à l'intérieur de la pièce. Peut-être parce qu'elle tenait le vase, Gwen n'avait pas été touchée. Le vase lui fut arraché des mains et, avant qu'elle puisse réaliser ce qui venait de se passer, une silhouette noire et épaisse l'avait assommée de la semelle de sa botte.

Elle se réveilla après un temps impossible à déterminer, la tête sifflant comme une cocotte minute sous pression. Elle était dans un lieu étrange. On eut dit une sorte d'entrepôt, en tout cas un bâtiment commercial, basique, comme il y en avait des millions à travers le monde. Vide, ou presque. Dans l'éclairage médiocre, elle pouvait distinguer, à bonne distance, une personne qui attendait dans un fauteuil. Si elle tentait de bouger, elle remarquerait que ses bras et ses jambes avaient été fermement encordés à la chaise qui la soutenait. Peut-être même sentirait-elle le fourmillement dû à la tension des fibres contre sa peau.
Vous m'avez volé quelque chose de... particulièrement précieux, dit enfin la personne face à elle. Ma première idée était de vous tuer sans attendre, mais je suis d'une nature curieuse, et je me suis dit qu'une petite discussion ne coûtait rien. N'est-ce pas ? Quel est votre nom ? Et pourquoi m'avoir volé ?

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Damien se sentait dominé, par l'appétit de Chloé comme par l'influence et l'emprise des esprits alentour. Se sentait-il intimidé ? Peut-être, un peu. Il avait toujours eu confiance en lui mais, en cet instant, il avait l'impression de faire face à des pouvoirs qui dépassaient totalement son entendement. Comment était-il censé faire honneur au pouvoir de son Père s'il était commandé par des entités anciennes enfermées dans des objets terrestres ? C'était fou ! Et d'un autre côté, était-il véritablement dominé ? Il avait amené l'offrande ici et avait créé l'occasion, servi de véhicule, offert leur pouvoir à ces êtres. Il était leur mécène et ils le récompensaient pour ça. Et pour commencer, ils lui rendaient la pareille en transformant la belle Chloé en une véritable nymphomane.
Alors, écrasé dans ses seins, la queue raide et comprimée entre ses chairs trempées, terrassé par des sensations hors de ce monde, il accepta le présent comme il le fallait et son acceptation lui permit de dominer ses doutes, ses limites et ses propres verrouillages.
Chloé desserrait son emprise comme elle semblait émerger un instant. Damien en profita, remontant ses bras le long de son corps, attrapant sa gorge et la serrant doucement, juste de quoi causer une légère pression.
Le vice nourrissait les entités présentes et la première, progressivement, s'était incarnée dans le dos de Chloé. La masse sombre s'était détaillée sous la forme d'un être massif à la peau rouge et noire et au crâne hérissé de cornes, dont le sourire carnassier exhibait des dents pointues. Réincarné en ce monde, il devenait véritablement raide et beaucoup plus présent dans l'anus de Chloé, qui put sentir la sensation de chaleur être rejointe par celle du corps caverneux massif au gland épais qui se mouvait en elle. Et comme un grognement guttural, la voix du démon se fit entendre.
L'offrande est parfaite. La femelle est prête pour l'orgie, mes frères !
Tendant le bras, il attrapa la tignasse rose et écrasa Chloé contre Damien, l'enterrant à nouveau entre ses seins énormes. Et sans aucune retenue, le démon accéléra son mouvement et se mit à percuter le cul de la belle de toutes ses forces, grognant ou gloussant de plaisir, difficile à déterminer, tandis qu'il la pilonnait et produisait en elle un présperme lubrifiant, stimulant et soignant qui rendait la performance absolument unique.
La cochonne parle trop, siffla une autre voix caverneuse.
Et à cet instant un autre membre s'incarna face à Chloé. Le démon qui lui faisait face était grand, pâle et décharné, son visage étroit déformé par un sourire bien trop large, mais elle ne put en voir grand chose comme il fourrait sa longue verge souple entre ses lèvres et l'agitait en elle en descendant dans sa bouche et jusque dans sa gorge en ricanant.

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Enothis avait passé sa vie à servir un culte secret au milieu d'un pays totalement inconscient de leurs manigances, aussi Damien s'était-il préparé à quelqu'un d'un peu mieux conditionné. Mais elle était aussi brûlante que les sables de l'Egypte, et dans le mauvais sens. Il s'en voulait un peu de devoir lui flanquer une pique mentale comme ça, si vite, mais... Tiens ? Damien s'engagea directement sur le chemin pour dissimuler le trouble qui ne manquerait pas de voiler son regard. Son contact mental n'avait absolument pas fonctionné. En vérité, il n'avait même pas pu en user. C'était comme se heurter à une barrière. Bien sûr, il ignorait qu'Emaneth dormait à l'intérieur d'elle, et qu'elle avait probablement dressé un cocon de protection magique autour d'elle, et donc de l'esprit d'Enothis, mais si on lui avait caché ce détail il n'était pas non plus un débutant en matières occultes. Il devinait que quelque chose se planquait en elle, quelque chose qui avait sûrement justifié sa position de servitude. Il s'était bien demandé pourquoi elle...
Elle se serait certainement sentie trop fière si elle s'était rendue compte qu'ils étaient deux à être perturbés, mais heureusement pour lui elle était trop contrariée par les mouvements de sa jupe pour faire attention à lui. Lui savait sa situation et elle se fichait pas mal de ses regards éventuels, alors que tous les autres... Il fallait qu'il se ressaisisse. Il n'allait pas pouvoir continuellement compter sur ses pouvoirs pour s'en tirer, après tout. Il avait commencé à prendre conscience des réalités des Enfers et entrevoyait la possible existence de tout un autre horizon à travers les portails que ses fidèles traversaient pour lui, très peu revenant pour leur rapport. L'univers était bien plus complexe que même lui l'aurait pensé et, pour tout dire, il se sentait quelque peu commun dans cet univers-là. Aussi, se placer au niveau du commun était presque une nouvelle exploration de sa propre condition.
C'est ça ! Philosophe donc sur ta propre impotence si ça te permet de regagner la confiance qu'elle a si facilement ébranlé sans faire un seul geste !
Mais quelles fabuleuses idées, Enothis ! Je n'y avais même pas pensé ! la railla-t-il à son tour, bien que moins discrètement. Je plaisante : c'est très commun, et je ne m'abaisse pas à des enfantillages faciles comme une humiliation publique si évidente. Encore que, si tu veux une gamelle à ton nom...
Un groupe s'approchait d'eux et il se tut, laissant deviner s'il en avait eu l'intention depuis le début ou s'il s'amusait à risquer de faire entendre leurs échanges, au moins quelques mots, pour susciter interrogations et suspicion chez les autres étudiants. Une fois arrivés dans le hall, il remarquait avec amusement qu'elle était dans tous ses états et luttait pour garder un semblant de tenue. Il en oubliait un peu son impotence psychique pour apprécier les résultats tangibles d'une action si simple.
Si tu faisais correctement tes devoirs, Enothis, tu saurais qu'on ne va pas manger au self. Qui irait là quand on peut avoir mieux ? Son téléphone bipa, et il lui adressa un regard. Ma voiture est dehors.
Damien attrapa le bras d'Enothis pour la précipiter à sa suite. Sans la regarder, il se réglait pourtant de la terreur que devait lui inspirer cette élancée soudaine et les froufroutements de sa jupe qu'elle ne manquerait pas de produire.

Une longue berline aux vitres fumées les attendait en effet sur le trottoir à la sortie du bâtiment. Damien ouvrit la porte et fit plonger Enothis à l'arrière, la suivant de près, avant de refermer derrière eux. La voiture démarra instantanément. Derrière une paroi et une vitre, on devinait le crâne d'un chauffeur silencieux. L'intérieur était, du reste, spacieux et confortable. Damien fouilla dans sa portière pour en sortir une fine bande de cuir noir, dont les bouts étaient parés de pièces d'acier. C'était un fermoir. Et cette bande, c'était un collier. Le fermoir ne portait pas de marque flagrante sinon deux initiales, D.T., gravés discrètement à même le métal.
Faisons les choses proprement, expliqua Damien à Enothis en le lui présentant : tu porteras ce collier tant que tu seras à mes ordres. Et tu le porteras tout le temps. Il est discret, aussi je m'attends à ce que tu sois capable de le dissimuler au besoin. Ou est-ce trop compliqué pour toi ?

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Il fallait avouer que l'enveloppe qu'avait choisi ce démon avait de la gueule. Damien avait un penchant évident pour les religieuses, mais Leah avait un charme érotique qui rendait son entrée dans les ordres franchement déplorable. Les nonnes se réservaient à un fantôme sans voix ni mandrin, ne se contentant que de leur foi en l'amour qu'il leur témoignait supposément. Honnêtement, en voyant ça, il y avait de quoi douter. Celles qui cédaient aux sirènes de leurs envies primaires étaient les plus malines, les plus heureuses, et elles recevaient des honneurs à la hauteur de leur sacrifice tant dans leur vie mortelle que dans l'Au-Delà, lorsqu'elles rejoignaient des hordes de sybarites au fond des Enfers ; supposément.
Mais Leah aurait quand même pu se laisser habiter par un parasite un peu moins lourdaud. Exhibant ses capacités, le démon avait réussi à faire pleuvoir de l'eau bénite dans la chambre, un pouvoir certes très efficace, mais franchement ironique. Damien avait fait un pas en arrière en sentant l'odeur de myrrhe exhalant de la pluie, mais il n'avait pas peur. A dire vrai, par-delà la surprise et l'amertume de faire face à une telle stratégie, il trouvait tout ça ironique, amusant, comme la manière dont il faisait passer les interventions de la nonne comme son propre fait. Oh, non ! Damien avait bien l'impression que, même après ces années, Leah continuait de résister.
C'est inattendu ; et ironique, railla-t-il enfin. Mais les mortels ont raison de vous chasser, vous êtes vraiment un cancer, les minions comme toi ! Je viens te rendre visite et c'est comme ça que tu m'accueilles ? Comme ton ennemi ? Où sont passées nos bonnes manières ? Il fut un temps où un démon savait discuter et trouver des accords. N'est-ce pas comme ça que vous les convainquiez de vous inviter, à l'époque ? Et maintenant ? Regarde-toi ! Tu n'arrives même pas à la faire taire ! Ton contrôle est bien fragile !
Provoquer le démon était probablement un coup qui lui reviendrait dans la gueule, mais le faire douter reviendrait à faire baisser d'autant son emprise sur Leah. Il ne cherchait pas à l'exorciser, bien sûr, mais si elle pouvait juste couper son jus une seconde, qu'il se sente mal parti face à lui...
Je commence à comprendre pourquoi je suis là. Quoi ? Tu as peur, en fait ? Peur que je vienne t'enlever quelque chose ? Ta paroisse est pérave ! Qu'est-ce que tu perds à faire marcher ta tête un peu ?

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Prélude / Re : Ryo, ne lui demandez pas d'être raisonnable
« le: jeudi 12 août 2021, 07:30:12 »
Bienvenue parmi nous, Bad-Lieutenant-sans-Nick-Cage !

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Prélude / Re : Gwen, face au mur.
« le: mercredi 04 août 2021, 09:48:01 »
Bon retour !

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Hello!

C'est marrant, il y a quelques temps je parlais d'une idée qu'Ysis pourrait réaliser.  ;D

L'idée serait de prendre mon grand bonhomme Johnny Paso, colosse hypersexuel, et de le projeter sur Terra. La raison pourrait être accidentelle ou volontaire, avec dans le fond l'idée de s'en défaire parce que trop libidineux par exemple.  ::)

À terme ça ferait de lui une sorte de barbare à temps partiel, voire une évolution durable selon ce que ça donne. Mais tout ça ne t'avance pas sur le quoi ou le comment.  :kappa:

Ysis étant vouée aux plaisirs de l'autre, elle pourrait tomber sur Johnny dans un cadre à définir et se retrouver emportée dans un cycle interminable de coïts qui, quoi que très plaisants, menaceraient de les couper du reste du monde. Et c'est en essayant, à terme, de le lui expliquer qu'Ysis finirait par le "déplacer" sur Terra.

Qu'en penses-tu ?

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Damien ne connaissait ni l'étendue de ses pouvoirs, ni tout le potentiel résidant dans l'exploitation des démons venus s'amuser sur Terre. Il faisait confiance en son instinct, qui l'avait toujours bien servi, et son instinct lui avait dit d'amener Chloé ici. Instantanément, les entités hantant les artefacts de la pièce s'étaient éveillées et elles avaient commencé à gagner en puissance dès l'instant de leur approche. Plus le temps avançait et plus ils devenaient présents et, pour tout dire, palpables. L'obscurité des lieux rendait leur vision difficile, mais les ombres s'épaississaient et on ne pourrait bientôt plus nier leur présence autour et contre les deux êtres lubriques. Le pouvoir du vice leur donnait de la force et les ancrait dans la réalité. Encore un moment, et ils seraient redevables à Damien pour leur avoir offert leur première offrande depuis bien longtemps. C'était, du moins, ce qui était prévu.
Quant à ce que Chloé vivrait pour tout ça, cela restait à voir. Mais à en juger par l'initiative des démons, elle allait avoir droit à une expérience très particulière. Damien avait senti le voile d'ombres qui avait enveloppé son sexe, et s'il avait senti absolument tout comme si sa propre verge brûlante avait ouvert en grand les parois douces de Chloé, c'était moins lui qui l'avait pénétrée qu'un des démons par son intermédiaire. C'était étrange, même pour lui, mais les sensations et l'enthousiasme de Chloé suffisaient à faire monter en lui l'extase. Entre ses cuisses brandies aux cieux, son con offert à toutes les indécences, il se sentait porté par les vagues de la luxure.
Ajoutez à ça la colère lorsqu'elle l'eut giflé. Bien sûr, il avait aimé la spontanéité du geste, et il comptait bien jouer si elle insistait, mais la colère n'avait-elle pas sa place dans le genre de baise à laquelle ils s'adonnaient ? En tout cas, c'était l'opinion des entités qui l'avaient instantanément immobilisée sur l'autel. Quand elle avait voulu crier, une ombre noire était passée entre ses dents et s'était logée dans sa bouche. Damien pouvait sentir les ondes démoniaques autour de lui, l'excitation de la créature qui se régalait de sa salive sur ce membre qui n'avait jamais été aussi incarné depuis longtemps. Elle avait beau essayer de mordre, les agressions physiques ne leur feraient rien dans cet état.
Damien sentit le voile se lover à nouveau autour de lui et il revint en elle une fois de plus, la martelant cette fois de toute sa force. Il pouvait sentir une énergie étrangère courir dans son corps. On lui donnait les ressources pour accomplir le rituel, et comme il se relançait dans le vagin trempé de Chloé il sentait son être se revigorer malgré les signes extérieurs de fatigue, la sueur en premier lieu. Il braquait son regard embrasé dans les yeux roses de Chloé en se laissant aller aux plaisirs de la chair les plus simples, gémissant sa satisfaction alors qu'il sentait son membre plus vigoureux et plus sensible qu'il l'avait été jusque là.
Ta... gueule !
Il plaqua une main sur la bouche de Chloé, qui était autrement assaillie de tous côtés par les démons qui se matérialisaient de plus en plus clairement dans leur réalité. Le pic d'autorité fut récompensé par les entités satisfaites, qui lui donnèrent une tonicité nouvelle. Des murmures se faisaient maintenant entendre clairement autour d'eux, dont certains semblaient scander un cantique obscur. Des profondeurs des ténèbres, une invocation se déroulait.
Mais où était l'ombre qui avait empêché Chloé de parler jusque là ? La réponse arriva bientôt, comme les deux amants étaient soudain soulevés de l'autel, pivotant en l'air pour voir leurs places échangées. Damien heurta l'autel confortable comme une masse, toujours en Chloé, et instantanément les mains démoniaques revinrent attraper Chloé, palper ses chairs et renifler son corps, la retenant en avant tandis qu'une des ombre se hissait derrière elle. Elle ne pouvait ni la voir ni la sentir, mais Damien pouvait assister à la scène. L'entité était une masse sombre et totalement opaque maintenant, en contact avec le monde. Elle se cala dans le dos de Chloé et vint pousser son membre lourd entre ses fesses, la forçant et la tentant à la fois, ouvrant son étoile convoitée par le charme et par l'autorité et s'y introduisant sans ralentir, diffusant en elle une vague de chaleur nouvelle tandis que chacune de ses terminaisons nerveuses s'excitait autour de lui.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Dans une jungle d'épines | Damien, Kara
« le: mercredi 21 juillet 2021, 03:31:58 »
Une fois la responsabilité remise entre les mains de Poupée, Damien s'était tu et l'avait fixée sans un mot, les bouts de ses doigts réunis sous son nez comme s'il contemplait un mystère prêt à être dévoilé. Et ce n'était pas tout à fait faux, car s'il pouvait sentir le vice de Kara grossir en elle à chaque petite poussée qu'il lui avait envoyée, il devait voir où elle en était et comment elle considérait sa position à présent. Pouvait-elle avoir tort ? Oui et non. Damien avait une fourchette de punitions potentielles pour la belle Japonaise et il souhaitait voir si elle était raccord avec lui. Si ce n'était pas le cas, il lui faudrait considérer ses options et, peut-être, prendre de nouvelles mesures pour elle.
Mais il eut de la chance : après un moment passé à soupeser son silence pendant que, derrière elle, la soirée continuait comme si de rien n'était, elle avait fini, en dépit de tous ses blocages, par se faire une raison et par accepter les idées qui les avaient conduites jusque là, et qui maintenaient en elle cet état d'excitation qu'elle n'osait abandonner en reprenant le pouvoir qu'elle pourrait si facilement reprendre. Presque malgré elle, elle avait proposé de se voir administrer une fessée, et Damien esquissa un sourire malicieux derrière ses mains, profitant de l'instant de stupeur dans lequel elle s'était plongée elle-même.
Finalement, il leva une main en signe d'interruption.
Calme-toi, Poupée !
Quelques mots, simples, qui ne feraient rien sans l'autorité qui allait avec. Heureusement, il avait établi assez de contrôle sur elle pour qu'elle pince les lèvres instantanément, et sa paume levée se tourna et se plia pour lui faire signe d'approcher. Et quand elle fut près de lui, il se recula dans la causeuse et tapota ses cuisses.
Grimpe.
Il n'allait pas lui expliquer verbalement tous les tenants et aboutissants. Elle était assez grande pour savoir où ça allait conduire. Mais, bon prince, il lui prit quand même la main et la guida de ses gestes, l'accompagna jusqu'à ce qu'elle eut grimpée sur lui, le ventre sur ses genoux, tête d'un côté, fesses de l'autre. La robe échancrée et coupée exposait dramatiquement cuisse et poitrine, ce à quoi Damien ne fit rien. Bien au contraire. Une fois allongée proprement, il attrapa la jupe et l'ouvrit, la remontant pour exposer son derrière. D'une main dans la nuque, il lui intimait de ne pas bouger.
Une bonne fessée se fait déculottée. Crois-moi, tu vas adorer.
Peut-être s'attendait-elle à ce que des coups paternalistes ne volent instantanément en claquant sur sa peau, mais il n'en fut rien. Damien fit d'abord glisser sa paume sur ses fesses, y tournant un instant, les faisant rosir et chauffer, les stimulant et, il le sentait, excitant Poupée malgré la position humiliante. Il passa un moment de silence entre eux avant que les frottis ne cessent et que la main s'écarta avant de venir fouetter le gras de son derrière. Ce n'était pas frustre comme une fessée de papa, mais c'était douloureux et vicieux. Il garda la main à l'endroit de l'impact, la laissant chauffer et se calmer, et frotta à nouveau un peu avant de recommencer. Il s'exécuta ainsi trois fois seulement, mais entre le temps passé et la franchise de la correction, trois fois étaient assez pour la marquer un petit moment.
Je fais ça parce que tu es à moi, lui murmura-t-il enfin. C'est pour ça que je peux être doux, aussi.
Il fallait bien faire passer la pilule après ça, et Damien savait comment rendre Poupée dingue. Il avait toujours la main sur ses fesses et la croupe tendue n'attendait qu'un geste de sa part. Il fit glisser la main et les doigts inquisiteurs plus bas, plongeant entre ses cuisses pour retrouver sa vulve et en écarter les lèvres au contact de son clitoris. Il la caressa, doucement, intensément, titillant son vagin sans jamais y pousser.
Tu as déjà rêvé de jouir en public ?

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Enothis était en rage. Et elle avait raison ! Comment réagir autrement à une situation pareille ? D'accord, certaines auraient ragé jusqu'à perdre de vue le raisonnable, d'autres encore se seraient simplement tues et résignées, mais l'Egyptienne faisait au moins de la résistance morale, et c'était d'autant plus amusant. Et oui ! Si elle avait su que sa résistance ne faisait qu'attiser l'intérêt de l'Antéchrist ! Mais, voilà, elle n'avait conscience ni de cela ni de l'identité sinistre de celui par lequel elle s'était laissée piéger. En acceptant son aide, elle avait ouvert la porte à ses méfaits, et elle allait devoir les subir jusqu'à ce qu'il se lasse ou jusqu'à ce qu'Emaneth se réveille enfin.
Silencieux, Damien l'avait regardée disparaître dans les toilettes et, un sourire aux lèvres, il alla se faire couler un thé à la machine en attendant qu'elle ait terminé. Retirer une culotte ne prenait pas longtemps, mais se faire violence pour l'enlever contre son gré était une autre affaire. Damien avait parfaitement conscience du fait qu'il la forçait, et c'était là tout l'intérêt de son jeu. Et ce n'était, bien sûr, que le début. Ainsi, quand elle sortit, il la rejoignit sans se départir de son sourire, encaissant sa vaine insulte sans sourciller et même en élargissant son sourire. Il était au bord du rire. Finalement, amusé, il s'exclama :
Enothis, nous avons à peine commencé !
Si elle avait eu un doute concernant l'ampleur du sadisme de son mystérieux camarade, elle devait commencer à le voir se dissiper. Bien sûr, elle ne pouvait avoir aucune idée de ce qu'il avait exactement en tête. Jusqu'où pouvait-il aller ? Et jusqu'à quand ? Damien se gardait bien de le lui dire, préservant l'effet de surprise et la tension de l'incertitude. Comment croire qu'un banal étudiant d'allure sans histoire pouvait en fait être un monstre d'engeance démoniaque se vouant à ses vices ? Il aurait bien pu se servir de ses admiratrices et zélotes, mais à quoi bon quand il pouvait torturer une belle fugitive comme Enothis ?
Nous avons encore le temps d'aller manger. Tu as cours, cet après-midi ?

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Centre-ville de Seikusu / Re : Une autorité à affirmer | Damien, Anouvanh
« le: jeudi 08 juillet 2021, 03:44:23 »
Habitué à dissimuler son ressenti sous une couche d'indifférence et de passivité, Damien encaissait les insultes de la succube en donnant l'impression de ne rien ressentir, sinon du dédain. Pourtant, les atteintes à sa dignité faisaient mouche. L'Antéchrist n'avait peut-être ni forme démoniaque, ni conscience de l'étendue réelle de ses pouvoirs, mais il se hissait bien au-dessus des simples humains et, avant de découvrir ces passages vers l'Enfer, il n'avait jamais eu à faire face à une telle résistance. On avait bien essayé de le tuer, mais ces tentatives n'étaient rien. Nul n'avait été à la hauteur de lui résister ou de le vaincre. Et cette petite démone mineure se permettait de le mettre en doute. Il en viendrait presque à se dire qu'elle pouvait avoir raison et qu'il était faible, juste bon à dominer les Humains mais seulement à ça.
Mais non, son orgueil, comme celui de tout démon, était exacerbé. Satan ne l'avait pas mis dans ce monde simplement pour remplir une prophétie biblique, il en était persuadé. Tout était question de faux semblants, de duplicité, et dans le combat entre le Bien et le Mal tous les coups étaient permis. Damien ne pouvait pas simplement être un banal être humain aux quelques dons surnaturels. Non ! Il était plus que ça, et cette salope ne pouvait pas détruire sa résolution ainsi, ou rejeter son ascendance !
Oh ! Je vais me faire foutre ?
Les prunelles noisette qui d'habitude ne luisaient que très subtilement semblèrent foncer, mais c'est la lueur au fond de ses yeux qui venait de monter d'un cran. C'était le coup de boutoir de trop. La patience de Damien Thorn était grande, mais il en manquait pour les bouffons dans son genre. Il n'avait pas à subir ça ou à perdre son temps dans des idioties pareilles. Dans un sens, elle avait raison : qu'est-ce qui lui prenait d'attendre un signal de sa part ? Si elle avait pu partir, elle l'aurait déjà fait, et si elle avait vraiment considéré Damien comme une petite chienne, elle l'aurait déjà mis à terre pour essayer de sucer tout ce qu'elle pouvait de ce qui pouvait bien lui faire office d'âme. Mais il n'en était rien.
J'ai l'impression que tu as oublié un truc, Anouvanh.
La colère grimpait vivement en lui, et à mesure qu'il abandonnait le contrôle de son esprit à celle-ci la pression de ses pouvoirs mentaux augmentait, et plus seulement en douceur, mais à pic. Pareillement, la petite salle dans laquelle il l'avait enfermée avec lui sembla rétrécir, ou plutôt semblait-elle se remplir d'ombres oppressantes. Rien qui puisse encore effrayer une démone, sûrement, quoique le petit toutou semblait d'un coup étaler une puissance plus grande qu'escompté, dont l'odeur, on ne pouvait s'y méprendre, rappelait celle du Grand Patron des Enfers lui-même.
D'un saut, Damien avait fondu en un clignement d'yeux sur Anouvanh, il il l'attrapa par la gorge en pointant un doigt sentencieux sur elle. Et quand il rouvrit la bouche, sa voix s'était métamorphosée, rappelant bien plus celle de ses pairs princiers en Enfer.
Je suis un prince et tu es faite pour servir ! Et tu auras tout loisir de sentir mes couilles quand je te bourrerai, espèce de pétasse !

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Centre-ville de Seikusu / L'argent du Malin | Damien, Kagome
« le: jeudi 08 juillet 2021, 02:55:23 »
L'argent du Malin
Damien Thorn | Senjou Kagome

Damien Thorn n'avait pas besoin de payer pour baiser. Entre sa richesse, sa relative célébrité, son influence et son statut d'Antéchrist, il avait l'embarras du choix entre les admiratrices, les ambitieuses, les copines gracieuses et les zélotes prêtes à tout pour attirer son attention et le satisfaire. Mais on ne pouvait pas juste se nourrir de par sa propre importance. Pour entretenir les convenances, passer par des services tarifés était la norme. Et oui, on pouvait se faire la secrétaire, la députée et l'adoratrice, mais seulement si on compensait par un bon chèque versé au bénéfice des TDS, les travailleurs du sexe.
Entre ses parties fines et sa propre consommation, Damien Thorn entretenait une très bonne réputation.
Depuis son arrivée à Seikusu, il était vrai qu'il était moins consommateur. Il lui fallait le temps de prendre connaissance du marché local et de ses règles, évidemment. Mais il était aussi très occupé par ces portails étranges et par toutes les curiosités qu'offrait ce petit coin de Japon. On lui mit néanmoins la pression, finalement. Et lorsqu'il vint le moment de faire un choix, Damien exigea de son " gars " la crème de la crème. Il n'avait pas l'intention de piocher au hasard dans le pool commun et avait aussi l'intention de se poser comme un mécène généreux de la communauté des ouvriers du plaisir.
Bien entendu, son gars lui invita Senjou Kagome. Prestation no limit et satisfaction garantie, disait-il. Sa réputation était si impeccable qu'il avait vérifié si elle était digne de confiance. Le seul truc, c'était le paiement, à faire en biens de luxe. L'hôtesse fournissait même une liste à la demande, une " source d'inspiration " comme elle l'avait dit, afin de guider ses clients vers des biens convoités ou faciles à écouler.
Damien avait accepté.
Quelques soirs plus tard, elle avait été conduite jusqu'à son appartement privé, au cœur de Seikusu, dans les derniers étages de l'immeuble au mètre carré le plus onéreux de la ville, et de loin. A l'intérieur, la lumière était tamisée. Un intérieur design et des œuvres d'art résumaient la décoration. On devinait qu'il y passait peu de temps, n'y faisait que des sauts. Une des portes semblait blindée et possédait un verrou d'apparence très complexe, ceci dit, signe que la pièce derrière conservait soit beaucoup de valeurs, soit un lourd secret ; et peut-être les deux.
Conduite jusqu'au salon, où Damien attendait en observant les rayons du soleil couchant sur l'horizon, elle fut ensuite laissée seule avec son client, qui attendit le bruit de la porte d'entrée pour, enfin, se mettre en mouvement. L'un et l'autre purent enfin se découvrir, le jeune homme en costume sur mesure détaillant de ses yeux bruns légèrement brillants et parfaitement neutres le visage délicat aux yeux verts, la coiffure courte, la taille fine sous la poitrine lourde, les hanches larges, bref, le physique avantageux et avantageusement habillé de la professionnelle de l'orgasme. Il était très satisfait, mais ne le fit pas paraître. Marchant jusqu'à arriver dans son espace social, il resta silencieux quelques secondes en sondant son regard.
On vous a chaudement recommandé, prononça-t-il finalement, d'un ton si nonchalant qu'on aurait dit qu'il parlait de la réputation d'une boulangerie. On dit que vous n'avez aucune limite. C'est vrai ?
Il se tut, lui laissant le temps de confirmer avant de glisser la main dans sa poche intérieure et d'en sortir un sac en soie noire qu'il lui tendit. A l'intérieur : une clé de voiture de luxe et un bijou qu'elle recherchait, d'or et de diamants.
Un autre sac d'une valeur équivalente est disponible si vous le souhaitez, mais je pense que cela devrait couvrir nos affaires. J'espère que vous aimez la voiture avec laquelle on vous a conduit ici, elle sera garée à l'endroit où vous l'avez laissée.

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Damien pouvait sentir l'insistance des esprits qui hantaient ces lieux. Il pouvait aussi sentir la luxure grandir en Chloé, la submerger, presque la dominer. Il avait déjà senti la prédominance de ce vice dans la personnalité de la jolie demoiselle, mais l'influence démoniaque la poussait à un niveau qu'elle n'avait probablement jamais ressenti que lors des expériences sexuelles les plus enivrantes de sa vie courte mais, on s'en doutait, bien remplie à ce niveau. Il existait le risque que l'expérience la brise, mais Chloé faisait preuve d'une bonne résistance mentale, plus élevée qu'on aurait pu le penser, dopée, ironiquement, par son propre égoïsme de princesse gâtée.
Damien ne se faisait alors pas prier pour l'exaucer. Ses doigts avaient trouvé, un à un, le chemin de son vagin humide, et il avait frotté à l'intérieur la boule de plus en plus grosse et dure qui lui tirait ses meilleures sensations. Elle gonflait rapidement et il se retrouva littéralement assailli par le désir de Chloé, peinant à maintenir la pression dans son étreinte acharnée.
Mais son propre désir de stupre le dominait également et, dominé par l'ambiance lascive qui dominait leurs esprits, il accrut même ses caresses, la conduisant irrémédiablement à un orgasme qui le prit par surprise par ses réactions. Il couina, grogna en sentant les dents déchirer son épiderme, mais il ne râla pas, amenant ses doigts trempés à sa bouche et dégustant sa cyprine en la fixant des yeux comme elle s'attaquait à sa queue par-dessus le pantalon. Déchaînée, Chloé était en demande urgente de fornication. Elle se serait probablement empalée directement si le pantalon n'avait pas été fermé, ce qui ne dura pas de toute manière. Et la manière dont elle s'exécuta, avec les dents, en se frottant à lui, acheva de tendre une trique rageuse, dont elle ne pouvait que constater la rudesse en venant l'attraper.
Résister aux esprits devenait compliqué pour elle. Elle était en passe de perdre pied et se débattait avec des entités invisibles qu'ils étaient les seuls à voir, lui par son sang démoniaque, elle par la tentative de possession multiple dont elle faisait l'objet. On voyait toujours le Démon quand on était en passe d'être sa victime. Là encore, la résistance de Chloé était farouche. Le cri qu'elle poussa mit même un des démons à terre, l'explosion de la vitrine étant en fait l'effet de ce qu'on allait appeler, à défaut de meilleure image, un claquage psychique. La pression se relâchait à peine sur elle, mais Damien compensa par ses propres pouvoirs psychiques, la ramenant à plein régime.
Tu vas m'avoir, t'inquiètes pas pour ça Chloé.
Rapidement, Damien ouvrit son pantalon, luttant avec les avant-bras et les poignets de Chloé qui avaient plongé sous sa ceinture. Le bouton y passa, le boxer roula de lui-même sous l'effet des mains de la belle, le revers englué par le présperme qui s'écoulait tant sur le tissu que sur les doigts et les mains de Chloé. La verge érigée entre eux n'avait aucun obstacle maintenant que la robe avait été totalement ouverte par les soins des esprits malins, et il lui attrapa les cuisses, remonta ses genoux et la fit basculer allongée sur l'autel matelassé. La robe s'étala sous elle comme un écrin.
N'attendant pas, Damien se débarrassa de son pantalon et sauta à son tour, se glissant entre ses jambes en la dévorant du regard. Il la laissa s'amuser avec sa queue pendant qu'il tirait les habits ridicules de son corps. A genoux, il reprit ses cuisses et la tira vers lui cette fois, surélevant son bassin qui vint reposer sur ses cuisses. Et sans cérémonie son membre se ficha entre ses lèvres intimes et entra en elle, avant qu'il ne fasse jouer ses reins et son bassin et ne commence à coulisser en elle.

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