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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]

« le: vendredi 30 novembre 2018, 18:46:48 »

June eut tout juste le temps de se rhabiller avant l’arrivée des ennuis. Sa chemise propre à peine sur le dos, sautillant sur une jambe en boutonnant précipitamment son pantalon, le nécromancien agrippa son sac sans se donner le temps de réfléchir à l’interrogation coquine de Cirillia. Ni même l’opportunité d’en rougir. Il trottina maladroitement vers l’entrée, son sac serré contre lui, passant mentalement en revue la liste des très nombreuses calamités susceptibles de leur tomber sur le coin du nez.
Des villageois en furie d’avoir réveillé leurs ancêtres putréfiés le temps d’un sort ? Peu probable, songea-t-il, les trouillards se sont probablement tous enfuis. Le nécromancien adverse ? Possible, dans la mesure où ses intentions demeuraient inconnues à ce jour. June était, de par sa magie maudite, un véritable aimant à problèmes, et nul doute qu’être accompagné d’une moitié de sorceleuse n’arrangeait guère sa veine habituelle.

*Ils veulent sûrement nous faire porter le chapeau pour l’attaque de cette nuit.* Songea-t-il amèrement tandis que Cirillia enfin équipée négociait avec plus ou moins de succès.

Le jeune homme jeta un coup d’œil discret vers l’extérieur. Les soldats se tenaient à une distance respectable de l’entrée, la main sur la poignée de leurs armes, mais cela n’empêchait pas leur acolyte de préparer une grosse fiole de verre fumé. June fourra nerveusement une main dans son sac de voyage, en proie à un déchirement intérieur.
Le constat était fort simple. D’un côté, June n’avait aucune confiance en la bonne foi des autorités qui, de toute évidence, cherchaient un bouc émissaire dans cette affaire. Hors, quoi de mieux qu’un nécromancien et une ancienne sorceleuse pour fabriquer d’authentiques responsables ? D’un autre côté, se défendre en usant de la force revenait à se déclarer officiellement coupables et à voir fleurir des avis de recherche à leurs deux noms.

« On devrait les accompagner, je pense… » Chuchota-t-il à Cirilla. « Je n’ai pas confiance non plus, mais si on les repousse, ça sera pire… Et puis si ils ne sont pas honnêtes, je suis sûr qu’on trouvera bien un moyen de se débarrasser de gardes de provinces… »

En la présence de l’élite militaire d’Ashnard, ou des Paladins d’or de Nexus, June se serait montré beaucoup moins catégorique. Il jeta un nouveau coup d’œil aux uniformes de la garde locale. Les soldats avaient beau avoir apporté un fumigène, leurs attitudes prudentes criaient à l’évidence : ils n’étaient guère équipés pour affronter des mages. Qui plus est un nécromancien, et une potentielle sorceleuse, habitués à combattre des créatures beaucoup plus dangereuses.
Certes, le quotidien de paria n’était pas rose pour June, mais il n’avait absolument aucune envie de devenir un nécromancien recherché comme bon nombre de ses pairs. Mieux valait les regards dégoûtés des gens du commun plutôt que l’Ordre Immaculé à ses trousses. Prenant une longue inspiration, le garçon se leva finalement, les bras levés, paumes ouvertes devant lui pour témoigner de son caractère pacifique.

« Je sors ! » Dit-il un peu plus fort afin d’éviter une malencontreuse flèche.

La demi douzaine de soldat le fixèrent d’un air hautement méfiant. Le même regard qu’une monstruosité sans nom, songea June alors qu’il s’avançait à l’extérieur de la grotte. Le soldat au fumigène exhibait la fiole redoutée, attendant l’ordre de son supérieur pour décider qu’en faire. Le nécromancien avala sa salive, conscient de marcher sur le fil du rasoir.

« On coopère… On a rien à se reprocher de toute façon, on était en train d’enquêter sur les attaques venant du marais quand on s’est fait attaquer au village… »

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Les landes dévastées / Re : La cité morte [Shad Hoshisora]

« le: mercredi 28 novembre 2018, 19:01:48 »

Au fur et à mesure que leurs montures cahotaient sur le sentier forestier, hors de vue de la route principale, la nervosité de June ne cessait de croitre malgré le calme apparent des lieux. Cette expédition était, somme toute, une première pour lui. Ces missions habituelles ne concernaient normalement que les affaires surnaturelles, et le nécromancien n’avait jamais usé de sa magie contre d’autres humains. Pas directement en tout cas, et encore moins vivants.
June allait au-devant de sa toute première bataille, quand bien même il ne s’agissait que d’une escarmouche avec  des traine-savates, comme l’avait précisé Sven. Certes, l’homme était rompu aux combats, cela ne faisait guère doute, et Shad s’était montrée pleine de surprises pour se défendre, constituant là un duo de solides alliés. Le nécromancien demeurait tout de même stressé. Il ne cessait de vérifier le contenu de ses poches toutes les cinq minutes, remuant sur son cheval comme un ressort de matelas.

« C’est ce que je disais. » Affirma Sven en regardant les remparts. « Pour surveiller les remparts, il faut un minimum de discipline… Déjà qu’ils ne sont fichus de rester sobre deux jours d’affilé. »

L’expérience du nécromancien sur la méthode à suivre pour assaillir un château étant à peu près nulle, June opta pour un silence poli. Après les exploits de la taverne, nul doute qu’ils n’étaient plus les bienvenus à l’intérieur, si bien qu’une infiltration en douce lui semblait sérieusement compromise.

« Oui, je dois être dedans… Enfin, je peux le faire sur le rempart, ce sera doute mieux pour vous aussi parce qu’il faudra faire attention tout de même… Je veux dire, il vaut mieux ne pas rester à côté des principaux… effets du sort. Mais je pourrais le diriger bien sûr. »

La nécromancie n’était ni chose aisée à manipuler, ni très permissive envers les alliés. Sven grogna de mécontentement face à cette déclaration, mais n’hasarda aucun commentaire supplémentaire. Le fait est que June ne s’était jamais véritablement battu avec des alliés, et les effets de cette magie pouvaient se montrer très dévastateur en cas d’imprudence.

« Faisons ça, mais pensez à m’en laisser une fois là-haut. » Lança Sven tandis que la Terradine changeait de forme.

Laissant leurs montures à l’abri des arbres, le trio se faufila discrètement au pied du rempart où, malgré une lueur d’incompréhension dans le regard de June, la Lycane le jeta brusquement sur son dos. Le vieux rempart, aussi mal entretenu que le reste de la bâtisse, n’était pas difficile à escalader dans la mesure où les pierres offraient de nombreuses. Si bien que Sven n’eut guère de mal à débuter l’ascension, certes moins vite que Shad, usant prudemment de chaque aspérité.
C’est cramponné à la fourrure de Shad que le garçon vit le sol s’éloigner à toute allure. June détourna le regard du vide, et se remémora pour la énième fois le sort qu’il avait choisi tôt ce matin. Son usage n’était définitivement pas très complexe, si bien qu’une fois arrivée en haut, le nécromancien avait retrouvé un peu de contenance et de calme. Avant d’être copieusement aspergé de sang chaud en plein visage.

*Bleh…*

Le nécromancien retint juste à temps sa protestation en voyant le dos du garde encore vivant, juste avant qu’il ne passe de vie à trépas, le crâne fendu en deux par la hache de Sven qui venait d’aborder le chemin de ronde. June essuya d’un revers de main l’hémoglobine qui lui coulait dans les yeux, et descendit du dos de Shad sans perdre de temps. Le sort avait beau être simple, d’autres sentinelles pouvaient surgir à tout moment et donner l’alerte, ruinant l’effet de surprise.

« Je me lance, laissez-moi quelques minutes. » Dit-il à voix basse tout en s’asseyant en tailleur sur le sol avant de fouiller son sac.

Exhibant une craie blanche, la main de June dessina avec une parfaite dextérité un cercle sur le sol, suivi aussi d’un second qu’il remplit de formes géométriques où se coulaient des runes. L’opération ne lui prit qu’une petite minute jusqu’au moment où le nécromancien commença à parler à voix basse.
L’effet fut presque immédiat. Quelques invectives et jurons se firent entendre dans la cour principale, où des rats se mirent à courir sans but sur le sol, tandis d’autres insectes, cafards et autres mites sortaient petit à petit de leurs cachettes. Si les hommes, ceux encore sobres du moins, prirent le parti d’en rire en voyant leurs collègues éméchés tenter d’écraser les bestioles, l’hilarité tourna court lorsque la quantité de vermines ne cessa de croitre.

D’impressionnantes vagues de rats et de souris émergèrent des puits extérieurs, des granges ou du moindre trou pour grossir en véritables essaims constitués de milliers de rongeurs. Les insectes n’étaient pas en reste : autant de mouches, de cafards de sauterelles émergeaient d’un peu partout, volant parfois au-dessus du rempart. Cela aurait pu demeurer seulement répugnant, jusqu’au moment où June prononça une syllabe un peu plus sèche qui changement complètement la donne.
Les nuées de vermines se jetèrent d’un seul mouvement sur les hommes qui tentaient de les chasser. Les rats se mirent à grimper sur les pantalons de cuir, s’accrochant à la maille pour grignoter à coups de centaines de dents aiguisées le moindre carré de chair exposée. Les insectes pullulèrent en nuages noirs autour des bandits, rentrant par les oreilles ou la bouche, sans qu’aucun geste désespéré ne puisse véritablement les arrêter.

« C’est bon… » Dit finalement June en rouvrant les yeux avant de se lever. « Je les contrôle mais… Il vaudrait mieux éviter la cour quelques temps. »

La dite cour ressemblait davantage à un cauchemar devenu réalité. Les insectes entraient dans les corps, passant sous la peau, étouffant les hommes, tandis que les rongeurs montaient par centaines sur les malheureux. L’air était empli d’horribles hurlements d’agonie et, alors qu’ils tentaient au début d’aider leurs camarades, les bandits fuyaient à présent dans tous les sens dans l’espoir de s’abriter du maléfice. Mais comment fuir un ennemi  dont les milliers de pattes, d’yeux et de crocs, pouvaient vous atteindre à travers le moindre interstice ?

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]

« le: vendredi 23 novembre 2018, 15:35:59 »

La caresse de l’air matinal fit papillonner June. La fraicheur de la grotte se faisait particulièrement ressentir une fois sa couche dépourvue de la chaleur bouillonnante de Cirillia. Encore tout ensommeillé, il remua paresseusement dans les draps frais. Le garçon avait dormi d’un sommeil de plomb tout au long de la nuit, un épuisement physique légitime après une journée et une soirée aussi chargée.
Baillant à s’en décrocher la mâchoire, les pensées de June filèrent presque aussitôt sur l’incroyable développement de la nuit dernière. Tout cela lui apparaissait comme à travers un rêve. Que sa virginité puisse s’être envolée avec nul autre femme que Cirillia, le nécromancien avait encore du mal à y croire. La jeune femme s’était montrée si véhémente, si bourru à son égard, avant de devenir une toute autre personne sous les draps, aimante et patiente.

*Pourtant ça n’avait rien d’un rêve…* Songea-t-il mollement en regardant la concernée se vêtir dans un coin de la grotte.

June la voyait désormais sous un autre jour et, si cela était encore possible, plus belle encore que le jour précédent. La main devant sa bouche, il bailla à nouveau avant de se redresser pour attraper son sac. Une nouvelle journée de voyage l’attendait. L’affaire du nécromancien du marais était entendue, et lui-même devait se décider à quitter la région avant qu’on ne l’accuse de quelque catastrophes.
Mais dans ce cas, que dire à Cirillia ? Le garçon n’avait encore jamais été confronté à ce cas de figure, n’ayant bien évidemment guère l’habitude des relations sans lendemain. Devait-il lui dire adieu, et rien de plus ? Tout en secouant ses vêtements hors de son sac, utilisant sa gourde de secours pour effectuer une toilette plus que sommaire, June réfléchissait intensément aux solutions pour résoudre cet imbroglio social.

June récupéra un morceau de brioche bien emballée dans son sac, le divisa en deux, et mordit dans le sien. Étaient-ils sensés se séparer ainsi ? Le garçon n’était pas certain de connaitre les conventions en la matière. Celui-ci se leva après avoir passé un pantalon et, tout en mastiquant la pâtisserie molle, allant timidement en tendre l’autre morceau devant Cirillia.

« Bonjour… Tiens, si tu as faim, il me reste ça… » Dit-il en tendant la brioche.

Au moins, remarqua-t-il, il ne pleut plus désormais. Le déluge de la nuit précédente avait manifestement transformé les routes en bourbier, ce qui n’allait décidément pas améliorer le trajet de retour. La bouche pleine de brioche, frissonnant torse nu sous l’air frais, June se pencha légèrement à l’extérieur. Son regard remarqua immédiatement les très nombreuses marques de sabots dans la boue fraiche.

« … Tu as vu tout ce passage ?... » Les empreintes étaient en trop grand nombre pour être de simples voyageurs de passage. « C’est récent, je me demande… »

La phrase de June resta en suspens. Il se tut momentanément en percevant le hennissement proche d’un cheval, accompagné d’autres voix humaines et des bruits d’aciers entrechoqués. Exactement le genre de sons qu’accompagnait une troupe d’hommes armés. Le garçon recula par précaution hors de vue à l’abri de la paroi rocheuse, jetant un coup d’œil interrogatif vers Cirillia.

« Tu crois qu’ils nous cherchent ?... »

Une éventualité que June avait clairement envisagé. L’abominable sort dont il avait fait usage, déterrant les morts de toute une paroisse, n’avait sans doute guère été apprécié des habitants du coin. Tout en veillant à ne faire aucun bruit, le nécromancien retourna à ses affaires et termina de s’équiper complètement.

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Les landes dévastées / Re : La cité morte [Shad Hoshisora]

« le: jeudi 22 novembre 2018, 01:10:39 »

La nuit fut plus que bénéfique pour June. Un profond sommeil sans rêves s’abattit sur ce dernier sitôt son front lové contre l’oreiller, laissant derrière lui l’horrible et éprouvante journée, les souvenirs de cauchemars tentaculaires et de ténèbres profonds pour n’ouvrir les yeux qu’en début de matinée. La bouche pâteuse, le garçon s’étira longuement, s’autorisant un moment d’apathie pour savourer la chaleur des draps propres et de sa chambre.
Les premiers fumets de croissants et de petit-déjeuner filtraient déjà à travers le plancher. L’estomac de June émit un gargouillement sonore, le décidant enfin à sortir du lit et à rejoindre la bassine en bois laissée à son intention. L’eau était froide, mais il n’avait pas pour habitude de s’en plaindre, habitué comme il était aux réveils matinaux et aux nuits dans l’inconfort d’un camp de fortune.

 En moins d’une dizaine de minutes, June se nettoya de fond en comble malgré les frissons provoqués par l’eau glacée, s’habilla prestement et rassembla ses affaires de voyage. Une autre journée particulièrement difficile s’annonçait, et le garçon réfléchissait déjà à son plan d’action. Le repos nocturne lui avait rafraichi les idées, si bien qu’au moment où Shad frappait à sa porte, son imagination s’était déjà mise en branle pour finaliser son propre rôle dans la bataille à venir.

« J’arrive ! » Il emballa ses dernières affaires dans son volumineux sac de voyage, avant d’ouvrir à la Terradine, un large sourire aux lèvres.

La délicieuse odeur de croissant envahissait toute la grande salle de la taverne. Un parfum chaleureux, se mêlant à la légère fraicheur piquante de l’air et aux vapeurs de boissons chaudes, qui fit gargouiller June de plus belle. Alors qu’ils prenaient place ensemble à une table, le nécromancien se sentit près à affronter n’importe quoi, créatures tentaculaires ou encore Sven. Ce dernier n’était d’ailleurs pas encore en vue, et ils en profitèrent pour commander un généreux repas, dont les fameux croissants chauds.
Le colosse les rejoignit peu après, émergeant depuis l’extérieur pour s’asseoir lourdement à leur table, déjà tout équipé. Malgré la profonde antipathie qu’il éprouvait à son égard, June garda ses réflexions pour lui, et mordit avec appétit dans un croissant fondant en écoutant Shad. Sven préleva deux viennoiseries dodues dans le petit panier décoratif laissé à leur intention avant de prendre la parole.

« Le plus sûr ce serait de nettoyer les salles une par une. Ils vont sûrement courir dans la grande cour si on fait assez de barouf, on n’aura qu’à s’en débarrasser ici et il ne restera plus grand-chose ensuite… »

Sven reprit un croissant. Décidément, nota June, son appétit semblait être à la hauteur de sa carrure. A peine le croissant consommé que l’homme se servit copieusement en tartines de pains qu’il avala avec des rondelles de saucissons.

« On n’aura plus qu’à nettoyer ce qui reste dans le château, mais on ferait mieux de rester ensemble. Ils sont capables de coups tordus comme se planquer quelque part pour nous tomber dessus le dos tourné. Et pour le transport, ils ont des chevaux, on doit bien pouvoir se débrouiller à en récupérer. »

En remuant son thé brûlant, June hocha machinalement la tête aux propos de leur nouveau coéquipier. Le repaire de ces coupe-jarrets lui avait effectivement paru bien pourvu en fournitures, volées ou non, et une fois les lieux vides, ils auraient sans aucun doute de quoi tout emporter. Si les montures ne se dispersent pas au milieu du chaos, songea-t-il pour lui-même.

« Je pense que… » Commença-t-il, s’attendant à être interrompu par Sven, mais celui-ci n’en fit rien. « Je vais rester simple et déclencher une pestilence… »
Devant la mine dubitative de Sven, le nécromancien se hâta de chercher une explication plus simple, compréhensible pour les profanes.
« Ce sera comme un nuage avec des créatures… Par exemple, ce sera facile dans un château parce qu’il y a toujours des endroits pleins de rats et des puits alors… Je vais les utiliser et faire comme un grand nuage de calamités… »

Si Sven ne semblait guère convaincu par une armée de rats, il se garda finalement de tout commentaire et lorgna plutôt du côté de la Terradine. Ce plan, le nécromancien l’avait suffisamment mijoté pour être complètement sûr de son coup. Une méthode simple, et efficace, ce qui lui laisserait suffisamment de force pour pallier à la moindre surprise.

« Ce sera efficace parce que les bandits vont croire à de simples bestioles mais… Ce sera pire et… Je vous assure que ce sera très efficace… » Ajouta-t-il vers ses deux compères.

« Si tu dis qu’il est efficace… » Sven haussa les épaules en reprenant du saucisson, jeta un regard guère convaincu vers Shad comme pour chercher confirmation.

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]

« le: dimanche 18 novembre 2018, 18:12:51 »

L’ondulation de ses hanches, la sueur s’écoulant sur son ventre tendu de soupirs, le gonflement et les soubresauts de son opulente poitrine… Cirillia dansait follement sur son sexe. Outre les délicieuses sensations qu’il ressentait, ses mouvements avaient quelque chose de fascinant d’hypnotique, au point que June avait du mal à détacher ses yeux. Au bord de la jouissance, peu s’en fallait pour qu’une fois de plus, il ne cherche à se redresser pour l’embrasser, goûter ses seins, sa peau sucrée...

Un élan coupé par leurs orgasmes quasiment simultanés. Subjugué par la jeune femme, le corps de June se contracta de lui-même, lui arrachant un couinement surpris en même temps qu’une irrépressible vague de plaisir. Sa queue pulsa à l’intérieur de Cirillia, l’inondant de la même manière que la cyprine de celle-ci n’en finissait plus de couvrir le pubis du garçon. Au grand jamais, il n’aurait imaginé prendre autant de plaisir qu’à cet instant. Le doux épuisement de ses maigres muscles, l’intense chaleur qui émanait de leurs bassins soudés.

L’instant de grâce dépassé, June ferma les yeux machinalement, percevant comme à travers un fin brouillard les hanches de la jeune femme libérer sa verge qui perdait déjà de sa vigueur. Le garçon était fourbu. Le souffle court, profitant de la chaleur de Cirillia lovée contre lui, il ne disait mot, l’esprit comme anesthésié par l’intensité des sensations précédentes. Après un long moment, il ravala sa salive et chercha quelque chose à dire, n’importe quoi.

« T-tu as… soif ? J’ai la bouche complètement sèche… » Lâcha-t-il au bout d’un long instant de réflexion.

La tempête à l’extérieure de la grotte ne semblait guère s’être calmée, mais June l’avait en cet instant, presque complètement oubliée. Veillant à ne pas déranger Cirillia, il étira son bras pour tirer de son sac l’une de ses deux gourdes et, après en avoir proposé à la jeune femme, en but une longue, très longue goulée. Malgré la fraicheur de la grotte, le garçon était en sueur et bouillait encore. Le corps nue de l’ancienne sorceleuse n’était d’ailleurs pas à étranger à cela, et la sueur qui faisait ressortir davantage ses muscles à la lumière du foyer, lui prodiguait une toute autre chaleur.

« Hmm… Tu devrais peut-être te couvrir ?... Avec la transpiration… Il ne faudrait pas attraper froid en dormant. »

Prévenant, il l’était, innocent, voire naïf, également. Car pour June, dormir était la seule chose légitime à faire à cette heure-ci de la nuit. Il rapprocha la couverture de Cirillia, et fit mine de la couvrir, avec une certaine hésitation. Après tout, lui-même n’avait qu’une piètre idée de l’attitude à tenir après une telle soirée, et la jeune femme s’était déjà montrée pleine d’idées.

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Les landes dévastées / Re : La cité morte [Shad Hoshisora]

« le: mercredi 14 novembre 2018, 14:28:00 »

June avait depuis longtemps sombré dans un sommeil profond en cette heure tardive, et ce malgré les légers fumets de tartelettes qui parvenaient à traverser le plancher jusqu’à l’étage. Après y avoir brièvement songé, le nécromancien s’était ravisé de disposer des pièges dans sa chambre, préférant faire confiance à Shad pour dormir en toute tranquillité.
Avec l’heure tardive, la taverne se vidant peu à peu, Sven profitait largement du comptoir désert pour s’approprier une seconde tartelette, accoudé nonchalamment contre le bois. Le colosse n’était guère inquiet à propos de l’affrontement futur. Ces coupe-jarrets ne s’étaient jamais montrés très dangereux pour un homme rompu aux armes comme lui, et le nombre seul leur permettait de se protéger réellement. Un avantage qu’il comptait bien dissiper désormais.

« Pourquoi voudrais-je le réveiller en pleine nuit ? C’est toi qui risque de crier si on partage le lit. »

Un sourire narquois se peignit sur son faciès rude en déshabillant Shad du regard. En réalité, la mercenaire l’intriguait. Cette race, Sven en avait bien entendu déjà croisé, mais il s’agissait à chaque fois d’esclaves récupérés, ou bien en fuites, des êtres faibles et aux abois, souvent pleurnicheurs. Cette Terradine-ci était libre, d’un caractère farouche, ce qui représentait une nouveau à ses yeux, et l’imaginer volontairement sous la couette avait quelque chose d’exotique.

« Quand ce sera important, je m’abstiendrai de le déconcentrer, je ne suis pas stupide. » Reprit-il en s’ essuyant la bouche d’un revers de manche. « Rien à boire, merci, pas avant de dormir. »

Sven lorgna la louve un long moment, méditant sa réponse. La demoiselle était-elle au courant qu’une coquette somme  était mise sur sa tête à lui ? Cela ne semblait guère être le cas à priori, mais l’homme avait appris à rester méfiant, et pesa donc ses mots avec soin.

« Je ne travaille pour personne. J’ai refusé son offre de me joindre à sa bande de traine-patins et par dépit, il m’a balancé des emmerdes une fois son cul assis dans son château. »

Des emmerdes en forme d’une escouade proprement issue de Nexus directement à l’endroit où Sven séjournait momentanément, ce qui n’avait pas été une mince affaire pour s’en débarrasser. Mais Shad n’avait pas réellement besoin de connaitre ses détails, estima-t-il.

« Les merdeux qui se prennent pour des grands seigneurs, ça m’insupporte, encore plus quand ils en sont arrivés là en léchant des pompes… » Conclut-il en reniflant de mépris.

Sven récupéra une bourse dans la doublure de son manteau, et tendit une somme arrondie pour les tartelettes consommées. L’homme se leva, s’étirant de toute son impressionnante carrure, avant de fixer en silence Shad un moment, la dévisageant comme un autre fabuleux dessert.

« On avait dit après la bataille, non ? Et puis il faut penser à ton June qui dort comme un bébé, on va éviter de le réveiller. Fais-moi rêver demain, les filles qui se battent bien, ça m’excite encore plus. » Lâcha-t-il d’un ton moqueur comme à l’accoutumée. « Je prends ma chambre, à demain. »

La brute traversa la taverne désormais quasiment vide, le bruit de ses lourdes bottes résonnant jusqu’au tavernier à qui il déposa suffisamment d’argent pour la location d’une chambre individuel. Les clés en main, sans plus de cérémonie, Sven leva la main en guise de bonne nuit vers Shad, avant de grimper les marches menant à l’étage.

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]

« le: samedi 10 novembre 2018, 15:01:52 »

Les bras endoloris, et des crampes se manifestant au niveau des reins, June s’épuisait à vue d’œil malgré tous ses efforts. Car, on avait beau vouloir faire de son mieux, lorsqu’on était un frêle androgyne sans guère de musculature, l’endurance était pour le moins limitée. Sans sa volonté obstinée de vouloir satisfaire Cirillia, le nécromancien se serait affalé sur la couchette depuis un bon moment.
Au lieu de cela, le garçonnet ahanait comme un soufflet de forge, les joues d’un magnifique rouge écrevisse, mais tentait de maintenir le rythme coûte que coûte. Le sexe de June filait avec une régularité d’horloge dans l’intimité chaude, moelleuse et humide de sa partenaire, mais il ne tentait plus aucun geste avec ses mains. Il avait bien trop mal aux bras pour ce faire. Ses doigts se cramponnaient fébrilement aux cuisses pleines de sueur de Cirillia, plus pour se maintenir plus qu’autre chose désormais.

« Je peux… peux… Aaah !... » Le jeune homme se sentit basculer, coupant subitement sa sentence.

Son dos heurta la couverture étendue sur le sol rocheux, tandis que son chibre se libérait de l’emprise de Cirillia avec un bruit flasque et humide. June était trop fatigué pour bouger. Il restait là, étendu et la poitrine agitée d’une respiration saccadée, à regarder la splendide sorceleuse l’enserrer de ses jambes brillantes de mouille. Le nécromancien ravala nerveusement sa salive. Il eut brièvement la crainte de l’avoir déçu, mais le sourire de la jeune femme signifiait tout autre chose.

« Oh-…. Hmmmaaaah… » Gémit-il quand Cirillia enfila son sexe excité au supplice en elle.

June avait beau s’être, très légèrement, habitué à ces sensations qui s’emparaient délicieusement de son bas ventre, cela ne l’empêcha guère de gémir et d’être au bord de l’orgasme presque instantanément. Cirillia remuait follement sur lui, et il ne pouvait s’empêcher de suivre du regard cette danse, ses hanches parfaites et cette opulente poitrine qui s’agitait sous son nez.
Tant et si bien, qu’il jouit sans même s’en apercevoir. A peine un timide couinement, puis June sentait son sexe pulser chaudement à l’intérieur de sa partenaire, inondant son intimité sans même qu’il n’ait eu le temps de la prévenir. Cette fois, elle allait vraiment l’engueuler, songea-t-il. Mais les mots franchissaient difficilement ses lèvres, sa bouche s’ouvrant et se fermant comme un poisson hors de l’eau, torturé par ces sensations de plaisir comme il était.

Le corps fin de June remuait par spasme, à chaque fois vague de jouissance que déclenchait les mouvements de la jeune femme, sa verge balloté en elle, presque douloureusement. Dans un sens, peut-être valait-il mieux ne rien dire, pensa-t-il, Cirilla lui ayant sommé de se taire auparavant. Même après avoir fait longuement l’amour avec elle, cette femme continuait à l’impressionner…

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Les landes dévastées / Re : La cité morte [Shad Hoshisora]

« le: mercredi 31 octobre 2018, 18:17:08 »

Sven déchira à pleines mains l’épaisse miche de pain déposée sur la table, non sans un sourire goguenard. L’homme ne semblait jamais se départir complètement de son air moqueur, comme si les réactions de ses interlocuteurs lui étaient connues d’avance, et qu’il s’en amusait d’autant plus. Le morceau de pain échoua dans son assiette, qu’il se mit à imbiber consciencieusement de sauce parfumé.

« Ils tenteront rien ce soir, pas en masse en tout cas. Leur patron est un grand seigneur maintenant, il faut qu’il garde les apparences. Mais comme tu as l’air d’aimer jouer à la nounou… »

Quelque part dans la salle, un groupe de braillards s’étaient mis en entonner une balade des plus paillardes, mais Sven ne quittait pas la Terradine des yeux, de son air éternellement moqueur. De June, il aimait surtout se moquer, ayant trouvé en lui le parfait petit souffre-douleur, mais il avait encore du mal à cerner la jeune femme. Celle-ci paya l’addition, mais il n’ajouta aucun commentaire.

« Si Madame aime planifier, avoir le contrôle, pourquoi pas. » Ricana-t-il.

Loin de ces transactions lubriques, délivré de sa gêne, June s’était réfugié dans un coin paisible, à mi chemin des cuisines et tout occupé à déguster une tartelette au citron. Le havre de paix momentané, et le réconfort sucré, lui permettait déjà d’apaiser ses pensées et de réfléchir à l’expédition du lendemain. Le choix du sort était crucial. Quelque chose de spectaculaire, songea-t-il, mais que ce soit utilisable et efficace au moins.
L’heure déjà avancée l’empêchait de planifier efficacement. June étouffa un bâillement après avoir terminé son dessert, tant et si bien qu’il n’entendit nullement Shad s’arrêter à ses côtés. Ils s’étaient épaulés tout au long de ses journées difficiles, et le nécromancien commençait à éprouver une certaine affection pour la Terradine. Il hocha mollement la tête à ses propos.

« Oui, je n’allais pas tarder à monter… Mais tu sais, tu… Enfin, tu fais ce que tu veux avec lui. C’est juste que je n’aime pas trop les gens comme ça. »

Le mercenaire, la brute, quelque soit le titre dont il se réclamait, Sven le mettait mal à l’aise, et celui-ci s’en étant évidemment aperçu, ne s’en privant pas pour enfoncer le clou. June étouffa un second bâillement. Demain allait être une nouvelle journée des plus éprouvantes, et cela sans compter le moment où ils allaient fatalement devoir résoudre le problème de la cité morte. Une telle menace ne pouvait rester éternellement irrésolu.

« Je vais monter dormir… Ah, je t’avais réservé une chambre à côté de la mienne, comme ça si jamais on a un problème… Même si j’espère pas. Enfin, bonne nuit. » Dit-il d’une voix ramollie par le sommeil.

A peine le nécromancien disparaissait-il dans l’escalier menant aux chambres, que Sven vint s’accouder au comptoir, juste à côté de Shad. Il fit signe à la serveuse, dont il paya à son tour l’une des fameuses tartelettes au citron dans laquelle il mordit sans attendre.

« Hmm, pas mal, même si je préfère l’abricot. » Commenta-t-il en lançant un regard vers Shad. « Quoi ? Vous étiez collé à ces tartes, ça m’a donné faim. »

Là haut, sur le pallier de sa chambre, June eut la désagréable impression d’avoir manqué quelque chose. Il se gratta la nuque, puis haussa les épaules en entrant dans la pièce sobrement meublé, mais d’aspect propre et confortable. Un lit pour une personne, une table, un baquet d’eau tiède quelques chaises et placards de rangement au milieu desquels trônait son gros sac de voyage que les employés l’avaient aidé à monter. L’affaire fut vite réglé. Le garçon fit une toilette aussi complète que lui permettaient ses paupières tombantes, et s’affala dans le matelas avant de sombre dans un sommeil sans rêve.

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]

« le: mardi 30 octobre 2018, 17:56:46 »

Au gré des gémissements de Cirillia, June perdit peu à peu la notion du temps. A quel moment exactement s’était-il lâché ainsi ? Le jeune garçon timide était en train de faire énergiquement l’amour à la sorceleuse revêche qui l’avait tant terrifié auparavant, et à cette simple pensée, il en était d’autant plus sidéré. Toutefois, ce n’était guère le moment de se perdre en conjecture.
La grotte résonnait du claquement moite de la chair, le fessier de Cirillia se voyant heurté sèchement par les mouvements de son amant, et plus rien d’autre ne comptait pour celui-ci que cet unique mouvement. June avait encore du mal à réaliser le pied qu’il prenait là. Tout son esprit s’était vidé, obnubilé par l’idée d’en faire plus, d’enfoncer toujours plus sa queue dans sa partenaire, de la faire gémir plus, et de provoquer encore davantage ces chaudes sensations.

*Je… ne vais pas pouvoir continuer longtemps…*

Ses bras, posés de part d’autre du buste de la jeune femme, commençaient à lui lancer sérieusement, et le souffle de June se faisait court. Et pour cause, il n’avait rien d’une armoire à glace, autant dire que ses bras n’étaient pas capables d’une grande performance. Hors de question d’abandonner la partie pourtant ! Les dents du garçon mordillèrent encore brièvement l’un des tétons de Cirillia, puis il se redressa, les joues cramoisies et tout essoufflé.
La respiration de June était bien trop chaotique pour émettre un son, si bien qu’il procéda au changement de position en silence, non sans une certaine hâte fiévreuse. Le jeune homme remua son postérieur, échappant à contrecœur au doigt instigateur de Cirillia, se retira de cette dernière pour mieux s’agenouiller entre ses jambes. Au moins, songea-t-il, ce sera moins fatiguant en s’appuyant au sol.

*Et je vais pouvoir lui rendre la pareille...*

En redressant un peu les fesses de la jeune femme, ses jambes encerclant la taille de June, il refit à nouveau glisser sa verge luisante de cyprine en elle. « Aaaah » Gémit-il lui aussi en coulissant à nouveau dans la féminité écartelée de Cirillia. June caressa un instant rêveusement la peau douce des jambes de la sorceleuse, avant de les serrer contre lui comme un appui, et débuter de nouveaux coups de reins.

Mais n’était-il pas un élève exemplaire apprenant rapidement ? June avait moins se fatiguer dans cette posture, il n’en marquait pas moins de pauses qu’il mettait judicieusement à profit. Ses doigts ne cessaient de se balader le long des cuisses de Cirillia, et son index se faufila même entre ses fesses. Guettant la réaction de la jeune femme, le doigt de June se glissa sans encombre dans le fondement inondé de mouille, y revenant de temps à autre… Comme une délicieuse vengeance.

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Les contrées du Chaos / Re : Pride and punishment [Asmiel]

« le: samedi 27 octobre 2018, 14:11:36 »

L’eau du lac était fraiche, glissant sur ses épaules lisses et nues, mais June n’en sentait pas le froid. Peut-être était-ce à cause de la chaleur émanant du corps de sa maitresse, de la douceur émanant de son entrecuisse, ou bien peut-être cela venait-il de sa propre excitation déraisonnable. A l’aise il l’était, guidé par sa nouvelle maitresse, et le garçonnet en tirait plus que du réconfort, de l’attrait vers l’inconnu. Et quel inconnu, au juste, la démone lui faisait-il miroiter ?
Des questions, June en avait plein. Hors, Asmiel ne semblait guère d’humeur à lui apporter des réponses, et celui-ci, loin de s’en formaliser, continua son œuvre en embrassant sa féminité. Celle-ci, il la léchait, l’embrassait, aspirant ses lèvres intimes dans sa bouche, savourant le jus qui s’écoulait sur sa langue. De plus belle, il revenait l’assaillir, cajoler son clitoris, non sans glisser sa langue plus avant, profitant de la prise de ses mains sur les très jolies fesses de sa maitresse.

« M-Oui ?... Je ne sais pas… M-maitresse ?... » Balbutia June tandis que la démone lui confisquait son entrecuisse en s’éloignant de lui.

La chute de reins d’Asmiel était de toute beauté, nul ne l’aurait contesté, et le garçon désormais s’en était rendu compte. Auparavant, jamais il n’aurait gratifié le postérieur d’une femme d’une telle attention, mais June en voyait désormais la splendeur de ces courbes bien galbées, de la douceur de chair qu’il ne pouvait s’empêcher de toucher. Et de trouver cela incroyablement excitant.
En silence, June se rapprocha du bord, où l’attendait son amante dans une position des plus aguichantes. Sa proposition, il en fut surpris, l’espace d’un instant. Oh certes, il avait délibérément envie d’embrasser ses fesses, y glisser sa langue et les caresser, mais que devait-il déduire de l’idée d’Asmiel ? Qu’il ne soit pas l’homme dans le couple ? Inconsciemment, sans qu’il ne comprenne lui-même pourquoi, l’une des mains de June vint caresser sa trique, durci à nouveau. Etait-ce la perspective de goûter au derrière de sa maitresse, ou bien ses paroles mystérieuses ?

« Oui… D’accord. Mais… Est-ce que je dois dire que… Je dois affirmer que je ne suis fait pas pour avoir le rôle de l’homme ? » Lui demanda-t-il, timidement, pour venir caresser ses fesses du bout des doigts.

Hors, à cet instant, l’étrange geste que de lécher cette partie anatomique, lui faisait davantage envie que de sodomiser Asmiel. Peut-être cette dernière avait-elle raison ? Peut-être que le rôle de l’homme n’était pas le sien ? Ces dernières interrogations lui tournaient en tête, et June avait même complètement oublié que sa maitresse pouvait les entendre. Finalement, le garçon s’agenouilla dans l’eau, s’immergeant jusqu'au ventre dans la belle eau turquoise, et déposa un baiser sur la croupe de sa maitresse.

*J-je vous écouterai, maitresse… Je ne suis pas… L’homme dans le couple.*

L’aveu lui traversa l’esprit au moment où sa bouche couvrait de baisers les douces fesses d’Asmiel. Il se mit à les embrasser frénétiquement, excitée par cette perspective bizarre de ne pas être le mâle à cet instant, et dirigea peu à peu ses cajoleries entre ses globes de chairs. Cela ne tarda guère avant que la langue de June ne vint assaillir le fondement de la démone, léchant et embrassant cet endroit chaud que ses mains écartaient délibérément pour mieux y enfouir son visage.

La langue de June vint s’introduire dans ce petit trou, y forçant le passage, l’agrandissant de sa salive avec une certaine délectation. Ses petits doigts écartaient les fesses d’Asmiel, lui facilitant d’autant plus l’accès pour la pénétrer de sa langue autant qu’il le pouvait. De temps en temps, celle-ci venir parcourir la raie sucrée entre ses rondeurs, frôlant sa féminité à nouveau, mais toujours il revenait serpenter dans sa fondement. June n’était plus un élève consciencieux à ce instant, simplement un amant excité par sa maitresse.

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]

« le: samedi 13 octobre 2018, 14:16:59 »

La sueur faisait briller le front plissé de nervosité de June. Une transpiration nullement causée par l’effort, mais bien par l’anxiété qu’il éprouvait, et la confusion des sensations qui l’assaillaient. Il venait de perdre son pucelage après tout ! Cirillia remuait contre lui, empalée sur ses hanches, et le garçon n’osait qu’à peine bouger, conscient de son inexpérience en la matière. Hors, voilà que la jeune femme l’asticotait davantage, haussant le ton et l’invectivant.
June eut brusquement l’appréhension de gâcher ce moment. La perspective de mal faire était bien la plus grande de ses craintes, et la honte l’envahit à l’idée qu’il puisse avoir déçu Cirillia, négligé ses attentes. Mais comment aurait-il pu les connaitre ! Cela le plongea davantage dans la confusion, et sans les invectives de la jeune femme, il aurait sans doute perdu davantage ses moyens.

*L’insulter ?... Mais pourquoi… C’est bizarre…* Pensa-t-il, rouge de confusion.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que June n’était guère un meneur, et la jeune femme n’était pas au bout de ses peines si elle attendait un homme actif. De cela, même le garçon l’ignorait. Il ne s’agissait que de sa première expérience, et le jeune homme ignorait complètement à quel point il pouvait se montrer passif. Ses mains tâtonnèrent sur les cuisses de Cirillia, les empoignant pour confirmer sa prise et mouvoir plus fermement ses hanches.

Cependant, le doigt inquisiteur, cela, le nécromancien ne s’y attendait pas. Avec un couinement aigu, presque chantant, June se cambra et, sous l’effet de surprise, enfonça brutalement son sexe de toute sa taille. La sensation nouvelle le déstabilisa plus que tout. Qu’est-ce qu’elle vient de faire, pensa-t-il, l’esprit en émoi. Cela eut au moins le mérite de le sortir de sa torpeur. Le bassin du garçon se mit à claquer contre le postérieur de Cirillia, les chairs moites s’entrechoquant produisirent alors un bruit lubrique qui rempli la grotte.

« O-Oui… J-Je… Aah !... »

Les mains du garçon lâchèrent les jambes de Cirillia, et il s’appuya sur le sol, les bras de part et d’autre du ventre de sa partenaire pour avoir encore davantage d’appui. Etait-ce pour exécuter ses volontés ? Lui-même ne s’en savait rien, et June ne savait pas davantage s’il agitait autant les hanches pour ressentir sa queue serrée à l’intérieur de la femme, ou bien pour ressentir l’étrange sensation de son doigt entre ses fesses. Quoiqu’il en soit, le garçon prenait goût à ses sensations.

Ses lèvres à proximité, June en profita embrasser la poitrine de sa partenaire à pleine bouche. A présent bien juché sur ses appuis, il surplombait Cirillia de sa fine silhouette et, agenouillé, remuait furieusement sa taille. Sa verge entrait et ressortait avec des claquements humides des lèvres intimes de la jeune femme, la baisant vigoureusement, exactement comme elle lui avait demandé ! Dire qu’un seul doigt avait été nécessaire pour réveiller autant de vigueur, June ne savait pas quoi en penser, si jamais il avait été à même de réfléchir à cet instant.

« Mmhmh… Mff.. » La bouche de June suçotait chacun des tétons avec une exquise harpeur et, reprenant parfois son souffle, en profitait pour venir lécher l’opulente poitrine de Cirillia.

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Les landes dévastées / Re : La cité morte [Shad Hoshisora]

« le: samedi 13 octobre 2018, 14:14:30 »

La confiance envers autrui, cela, June ne l’accordait décidément pas si aisément. Le garçon observa avec circonspection le colosse incrusté à leur table en train de commander une solide portion de rôti à l’une des serveuses. Rien dans son attitude, ni même dans son apparence, ne contribuait à le rassurer sur ses intentions, et sans la présence de Shad, jamais il ne se serait laisser allé à une telle alliance. Néanmoins, les formidables capacités de la lycane le rassuraient et le cas échéant, alliées aux siennes, ils pourraient sans doute contrer le moindre coup tordu de ce type.
Quant à la méthode d’attaque de ce genre de brutes, il les connaissait : déclencher un incendie, et flanquer des coups de hache dans le tas. Fort, ou contraint, par son invisibilité nouvelle, June ne pipa mot à ce sujet, se contentant de réfléchir mentalement aux possibilités qui s’offraient à eux. Nombreux étaient les bandits, mais guère bien armés ni disciplinés, mais les fortifications du château jouaient en leur faveur. De son propre avis, il ne restait qu’à les séparer.

« Facile, ils sont pas foutus de défendre correctement un château. » Commença Sven en réceptionnant sa commande. « On y va discrètement, on fout le feu et on chope tout ceux qu’on peut pendant la distraction. »

Ce plan, June l’avait vu venir si vite, qu’il aurait pu en rire si sa timidité légendaire ne l’en empêchait. Il revint à la seconde question de la louve pendant que leur nouvel allié se goinfrait de rôti de porc.

« Je ne pense pas… J’ai vu quelques breloques, mais des amulettes ou des artefacts vraiment efficaces doivent être hors de leur portée. S’ils en ont volé… Ça ne doit pas être très puissant. »

L’ambiance dans l’auberge s’échauffait à mesure que la nuit débutant. Les rires et les exclamations tonitruantes s’étaient alliés à quelques chansons paillardes, et même les vigoureuses mastications de Sven contribuaient à couvrir la petite voix de June. La brute se couvrit la bouche pour y échapper un rot. Etrange, nota June, autant peut-il être grossier en parole, autant il montre parfois des manières éduquées. La question de Shad le ramena à une réalité bien plus pressante.

« Eh bien, je pensais qu’au lieu de tout brûler… » Il lorgna vers Sven mais celui-ci mordait dans une patate à pleines dents. « Je pourrais faire une diversion avec ma magie, les lieux s’y prêtent… Ce sera la panique chez eux, comme ça vous pourrez rentrer et accéder directement aux chefs. Et puis comme ça, on pourra peut-être récupérer des informations… Des documents peut-être. »

June se tritura les doigts nerveusement. La question de sa propre magie allait forcément venir sur la table, s’ils comptaient mettre ce plan en pratique, hors la réaction de leur nouvel allié en serait imprévisible. Celui-ci piqua un large morceau de viande du bout de sa fourchette, et la pointa sur le nécromancien.

« On peut essayer avec la fillette, mais si ça rate, on brûle tout ça. Par contre, je me réserve Voshnäk, et c’est pas négociable. » Il laissa flotter un moment de silence en les toisant tout deux.

Le nécromancien jeta un coup d’œil vers sa partenaire Terradine, et hocha la tête en silence. Le duel, la vengeance ou l’honneur, tout cela n’était pas tellement son affaire, et de ce fait, les éventuelles archives du château l’intéressait davantage.

« Alors ça me va… » Reprit Sven. « Au fait, c’est quoi vos noms les filles ? On ne va pas continuer à s’appeler par des surnoms sans arrêt. Moi c’est Sven. »

« June, mais je-… » Commença-t-il avant d’être sommairement coupé, une énième fois.

« Presque Julie alors, ou Juliette. » Sven ricana en chassant les derniers reliques de rôti de son assiette et se tourna finalement vers Shad. « Reste à régler une chose encore. Je dois prendre une chambre ou tu me tiens chaud cette nuit, chérie ? »

Des plus embarrassé, June jeta un coup d’œil à la dérobée vers la lycane. Non, décidément, il aurait préféré être ailleurs, un endroit où l’on ne se lançait pas des propositions indécentes en l’ignorant délibérément.
A l’instant où cette pensée traversa son esprit, Sven crut bon d’ajouter, avec un air goguenard : « Ou alors toutes les deux ? »

« NON ! » Le visage de June avait à nouveau viré à un vif rouge tomate. « Et je ne suis pas une femme ! »

Empourpré, le jeune homme s’était levé d’un bond et, ne sachant que faire désormais, il se dirigea vers le comptoir de l’auberge. En fin de compte, il préférait laisser Shad et Sven à leur conversation… Le jovial aubergiste parlait justement haut et fort de tartes aux citrons fraichement cuisinées, et June se hâta pour profiter des pâtisseries réconfortantes. Au moins, ces dernières n’iraient pas l’asticoter sur son apparence.

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Les landes dévastées / Re : La cité morte [Shad Hoshisora]

« le: vendredi 05 octobre 2018, 00:27:59 »

Le brusque éclat de violence terminé, la grande salle commune de l’auberge retrouvait peu à peu conversations et rires, encouragées par la chaleur de la large cheminée et le réconfort des délicieux fumets émanant des cuisines. Les villageois se connaissaient tous, une fatalité dans une si petite bourgade, et chacun se retrouvait à discuter avec son voisin sans exception. Si ce n’est June. Celui-ci eut la soudaine, et très vive impression d’être complètement transparent.
Oh, certes, June était attablé avec Shad, sa compagne d’infortune qu’il considérait désormais comme une amie, mais la conversation l’avait laissé sur la touche. Avec son caractère timide et solitaire, le nécromancien aurait bien été en mal d’interrompre la discussion entre la lycane et cet étranger, aussi grande gueule que baraqué. Ne serait-ce que pour prévenir que non, décidément, il n’était pas une femme ! Au moins, pensa-t-il, Shad n’essayait pas d’étrangler l’individu pour son langage ordurier.

« Je ne pense pas qu’ils les tuent avec de-… » Hasarda-t-il, mais en vain, sa voix fluette disparaissant complètement entre les deux.

« Exact, rien à carrer. » L’homme héla une serveuse, et lui commanda un hydromel.

Profitant de cette invisibilité providentielle, June se mit à examiner les vêtements de l’inconnu. Un manteau sobre, de piètre facture, semblait masquer une tenue de maille sombre, et il gardait près de lui un volumineux sac à ses pieds. L’arme de l’homme l’intéressait davantage. La hache était véritablement énorme, surtout que la plupart des bandits préféraient une arme plus légère qu’on tenait sans difficulté dans une main. Les runes et les décorations sur le métal l’emplissaient de curiosité quant à son origine, ou bien celui de son propriétaire.

Sven éclata de rire. « Tu crois que la reconnaissance des bouseux du coin m’intéresse ? Et tu te trompes, j’ai rien contre les Terradines, leur sort m’est indifférent, c’est pas pareil. M’enfin, t’as pas tort, la tête de cette enflure me plairait bien. »

June écarquilla les yeux. La lycane était-elle sur le point de réussir à leur adjoindre un allié de poids ? Après les moqueries et les vulgarités de l’inconnu, il n’aurait jamais cru cela possible, encore que l’affaire n’était pas encore gagné.

« Quoique j’ai un doute sur vos capacités à battre ces coupe-jarrets. » Il désigna Shad de l’index. « Toi t’as l’air d’être une mage, ça peut être utile, mais ta copine ? Elle fait quoi à part ta vaisselle ? »

Les joues de June s’empourprèrent davantage. « Mais je ne suis pas-… » En vain, impossible de se faire entendre. Une fois de plus, Shad enchaina, et ses paroles aux sous-entendus lubriques lui coupèrent le sifflet.

« Faut voir. » Ricana Sven.  « Écoute chérie, je vais te faire une proposition. Vous m’filez un coup de main pour débarrasser le coin de Voshnäk et ces potes, ensuite je vous aide pour votre chasse aux bestiaux. On se partage le butin, moitié pour moi, moitié pour vous et la gloire je vous la laisse... Quant à s’envoyer en l’air, vos deux culs ce sera un bon bonus ouais… Si vous survivez. » Ajouta-t-il finalement en récupérant la chope d’hydromel qu’on lui servait.

A ces mots, June, réussissant l’exploit de rougir davantage, se redressa sur son séant. « Mais je ne suis pas une femme ! »

« Ah bon ? » Sven le regarda de la tête aux pieds, avec un air réellement surpris. « Autant pour moi. »

Son embarras légèrement dissipé, June tâcha de réfléchir posément à cette proposition qui, au premier abord, lui semblait plutôt correcte. Quel que soit le trésor de ces bandits, il avait déjà fait une croix sur ses rémunérations, si bien qu’un tel salaire était plus que le bienvenue. Quant à savoir si cet homme allait tenir parole, voilà un élément inconnu dont le garçon était bien en peine de répondre.

« Mais… Qu’est-ce qui nous prouve que vous n’allez par partir une fois réglé le compte de ses bandits ? »

L’homme le fixa longuement, un regard quasiment glacial. « Je tiens parole, gamine. N’essaye pas me traiter de parjure, pour ton propre bien. Bref, vous suivez ou non ?»

Passant outre la petite pique, June détourna les yeux, et interrogea Shad du regard. Quelque chose dans l’attitude de cet homme reflétait ses paroles, comme un honneur étonnant, un dégoût pour le mensonge. D’ailleurs, n’avait-il pas traité le bandit de parvenu ? Le nécromancien était plutôt enclin à le croire, et ce malgré son attitude particulièrement grossière.

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Les contrées du Chaos / Re : Let's hunt! [Cirillia]

« le: vendredi 05 octobre 2018, 00:22:14 »

Clairement, June avait mal au dos. Il n’avait d’ailleurs, pas pour habitude de mentir effrontément, et cette affirmation n’était qu’une piètre tentative de masquer sa gêne quant à la forte érection qui l’empêchait de s’étaler complètement sur le ventre. Mais, tel un preux chevalier, légèrement plus efféminé que dans les légendes, le garçon continuait vaillamment à cajoler le sexe de Cirillia de sa langue agile. La jambe de cette dernière serpenta sous lui, ses orteils se heurtant finalement à la source de la tension qui mettait son dos à rude épreuve.

« Oui… C’est… vrai. » Avoua-t-il en avalant sa salive, et un peu de cyprine au passage.

Quant au reste, June, penaud, se laissa guider par la jeune femme, en se glissant par-dessus ses formes voluptueuses en même temps qu’elle s’allongeait, frémissant chaque fois que sa chair frôlait la douceur de sa partenaire. Que dire alors quand sa queue bien dressée frotta contre les cuisses ouvertes de Cirillia, si près, dangereusement près de la féminité qu’il venait de déguster. June vira au rouge écrevisse une fois encore.
Une part du nécromancien avait beau être excitée, impatient face à l’inconnue, il n’en était pas moins particulièrement anxieux. Son cœur s’emballait en même temps que Cirillia entremêlait sa langue à la sienne, et il eut l’impression que celui manquait un battement lors sa somptueuse poitrine s’appuya contre son torse menu. A la grande surprise, la sorceleuse se montrait câline, douce et compréhensive de son angoisse. Une attitude qui jurait complètement avec le reste de leur rencontre, et June lui était pour cela, extrêmement reconnaissant.

« O-oui… D’accord…J-je fais doucement… »

Luttant contre l’affolement, et de croissantes bouffées de chaleur, June se redressa légèrement, quelque peu décontenancé par les caresses de la jeune femme sur ses fesses. L’une de ses mains tâtonna pour agripper sa queue, et donc les gonflements lui lançaient, la dirigeant non sans tremblements vers l’intimité luisante et avide de Cirillia. Certes, celle-ci n’était en rien une plante fragile, mais le garçon déploya un luxe de précautions et de douceur pour la pénétrer.
Si lent que cela en devenait frustrant ! Le sexe tendu de June coulissa avec une lenteur exaspérante, écartant tendrement les lèvres intimes de la jeune femme, tandis qu’il se concentrait lui-même, les joues rouges, au point de laisser perler un filet de salive au coin de sa bouche. Finalement, dans un petit gémissement, il se retrouva entièrement en elle, et se rallongea au-dessus de Cirillia, se mordillant les lèvres avec gêne, presque comme une jeune femme effarouchée.

« Ça va… comme ça ? J-je n’ai pas trop… brutal ? » Bredouilla-t-il malgré lui.

Aux gémissements onctueux de la jeune femme, June répondit en mouvant lentement son bassin, s’appuyant finalement sur ses genoux pour avoir davantage de force. Les sensations étaient si nouvelles, si étranges, qu’il s’en trouva fort surpris. Si doux, si chaud, le garçon ne pouvait résister à mouvoir dans l’intimité de Cirillia, sans pour autant faire preuve de beaucoup d’initiative… Si ce n’est qu’il ne put résister à l’envie de se pencher, venant baiser et mordiller les seins de la jeune femme, une poitrine qui lui avait semblé si appétissante.

La seule appréhension qui lui venait, était ces mains baladeuses venant toucher son postérieur rebondi. Certes les hommes convoitaient souvent les fesses des femmes, mais l’inverse ? La question, il n’osa la poser à Cirilla, celle-ci lui sortit bien vite de la tête face à ces délicieuses sensations qui témoignaient de la perte de sa virginité. Le reste, pensa-t-il, il l’apprendra en temps voulu !

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Les landes dévastées / Re : La cité morte [Shad Hoshisora]

« le: dimanche 30 septembre 2018, 18:59:26 »

Le premier homme s’effondra, l’épaule manifestement déboitée alors que sa main tremblante laissa choir le poignard sale qu’elle brandissait auparavant. Celui-ci éructa un flot de jurons aussi vulgaires qu’imaginatifs tandis que Sven lui écrasa subitement les doigts de sa botte, le faisant brailler davantage. Face à ce spectacle, June restait coi, tenant son assiette où se battait en duel un morceau de viande et un reste de carotte, mais qu’il tentait de préserver.
 En voyant l’autre bandit valdinguer près de leur table, le nécromancien changea de siège, et se déplaça, avec son repas, à l’opposé de l’individu. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la bagarre à mains nues ou à l’arme blanche, n’était pas le fort de June, et celui-ci préféra se faire discret en jetant des regards inquiets vers Shad. Sous le regard surpris du garçon, la lycane intervint, et se mêla à l’affrontement en poignardant le coupe-jarret tout proche, avant de le menacer de sa magie.

*Maintenant, c’est sûr que leur chef ne va plus nous recevoir à bras ouverts…*

June termina de vider son assiette en toute hâte, puis reporta son attention sur l’étranger qui les toisait de plus belle à présent. Nul doute qu’il n’existait pas deux hommes plus aux antipodes l’un de l’autre. D’un côté le nécromancien efféminé, timide aux cheveux longs, et de l’autre cet homme brutal, la mâchoire aussi carrée que les épaules, aux bras musculeux. Celui-ci lorgna sur la porte un instant, puis dévisagea à nouveau Shad d’un air peu amène.

« Qu’est-ce que ça peut te foutre ? J’avais pas besoin de l’aide d’un demi-caniche. » Lui lança-t-il sèchement, sans une once de sympathie.

Les yeux du garçon passèrent de l’inconnu à Shad, plusieurs fois, s’attendant à voir une seconde bagarre éclater. Manifestement, si la lycane avait dans l’idée d’en faire un allié, cela n’allait pas être une mince affaire. Pourtant, le plan ne lui paraissait pas mauvais en soi : cet homme avait beau être une brute, il était visiblement rompu au combat et l’arme qu’il portait n’était pas celle d’un simple détrousseur. June prit finalement son courage à deux mains, et opta pour une diplomatie futée.

« Nous ne sommes pas dans les bonnes grâces de Voshnäk non plus. Mon amie voulait simplement bien faire… leur donner une leçon. »

L’évocation de ce nom fit briller une vague lueur d’intérêt dans les yeux du colosse, June était prêt à en mettre la main au feu. L’homme les regarda un long moment, puis jeta un coup circulaire dans la salle. Les clients reprenaient leurs conversions, et les serveuses intimidées tâchaient de ranger l’ameublement sans trembler des genoux. Contre toute attente, Sven décida finalement de tirer la chaise vide à leur table, et s’installa lourdement en les jaugeant.

« Et qu’est-ce que ce seigneur des crottins veut à une pucelle effarouchée et son caniche esclave ? Il a envie de fourrer sa queue vérolée dans ton con ? » Dit-il sans détour en regardant June. « Ou alors à l’autre ? »

Etait-ce la vulgarité, ou la simple présence de cette homme qui décontenança tant June ? Un instant, celui-ci ne sut que répondre, mais il s’humecta finalement les lèvres pour calmer le jeu, craignant que Shad ne digère pas longtemps les moqueries.

« On pense qu’il est lié à des… Terradines morts dans la montagne, et on-… »

« C’est là qu’il les balance ? Sans doute ouais. » Le coupa Sven, mais devant l’air interrogatif de June, il poursuivi. « Il est connu comme ça dans la haute. La noblesse, la bourgeoisie, les riches qu’ont des esclaves à n’en plus savoir que faire, je veux dire. Votre Voshnäk là, quand on a un esclave à se débarrasser, on fait appel à lui. »

Impressionné, ou bien totalement étranger à ce genre de pratique, June demeura incrédule. « Je ne… comprends pas ?... »

Sven leva les yeux au ciel, agacé. « Tout ce qui est vieil esclave plus bon à rien, les éclopés, les faibles, même les donzelles Terradines que les nobliaux baisent et font des bâtards avec. On paye Voshnäk pour les faire disparaitre, c’est comme ça qu’il est devenu riche. »

« Mais… Il s’en débarrasse comme ça ?... Sans se préoccuper des conséquences ? Sans raison ? » June n’en était plus vraiment surpris. Les Terradines ne valaient guère plus que des animaux pour certains, et le monde était souvent ainsi : désespérément et simplement sordide.

« Pourquoi, il faut une raison pour se débarrasser de ses vieux meubles ? » Sven ricana. « Me dites pas que vous comptiez le raisonner comme ça. Quoique qu’avec ton cul, fillette, il réfléchira peut-être deux secondes… »

« Je ne suis pas une… » S’empourpra June, mais le gaillard se tourna vers Shad avec un sourire narquois.

« Et toi ? Tu veux libérer héroïquement tes semblables ? Curieux de voir ça. Ce sont que des traines savates là-dedans, mais ils sont foutrement nombreux sinon je l’aurais déjà soulagé de sa tête à cet emmerdeur.  Seigneur, tu parles… »