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Messages - Lirielle Hathran

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One Shot / Albion - La justice du démon [ PV Capiméchant]
« le: jeudi 19 octobre 2017, 12:10:00 »
Il y avait de la magie déliée qui flottait partout là-haut, on y voyait presque comme en plein jours. Certains y voient des signes, anticipent le temps qu’il va faire demain. Moi je n’y ai toujours vu qu’un tas de poussière en suspens, des particules lumineuses, mais qui m'attiraient aussi sûrement que les insectes qui venaient bêtement s’y brûler. Peut-être que j’étais sensible à la magie, peut être que ma vie aurait pu être différente. Ce qui est certain, c’est que je tenais plus du rat d’égout que du papillon et ça avait toujours été comme ça.

Une autre source de lumière est venue baigner la terrasse, Eltaron était sorti de la chambre pour me rejoindre.

- On fait ça ici ?

- Non, on va s'faire gauler. C’est trop gros cette affaire, j’aime pas ça. J'ai une meilleure idée.

J’ai pas daigné le regarder, les yeux toujours rivés vers le ciel.

-1000 pièces Liri.

- Je sais.

Justement, j’ai pensé.

J’ai fouillé dans ma poche et j’en ai extirpé une vieille carte abîmée, mais toujours à jour pour la déplier ensuite. Faut dire que sur l'île les choses ne bougeaient pas vraiment, du moins à ce niveau-là.

- Si toutes les informations qu’on nous a données sont exactes, lui et ses gardes du corps vont faire halte ici sous peu.

- L’auberge relais ? C’est tout près à susurré l’homme à mon oreille tout en posant ses mains sur mes hanches.

- Concentre-toi l’ais je gentiment grondé.

- Se serait plus facile si t’étais habillée.

J’ai ricané et j’ai repris mes explications. Si j’avais pu savoir, si j’avais pu anticiper j’aurais savouré ce qu’il y avait de plus beau, de plus tendre, de plus ordinaire dans ce moment. Mais je ne pouvais pas le savoir, à moi la magie n’envoyait pas de messages.

- Ils sont trois, peut être quatre. Pas plus. Sinon, ce serait trop flagrant, le noble se ferait repérer et les autorités lui tomberaient dessus. Pour avoir usurpé du pouvoir si longtemps, doit être futé. Il fera pas l’erreur d’attirer l’attention si près du but.

J’ai laissé mon doigt glisser sur la carte jusqu’au port qu’il emprunterait vraisemblablement pour quitter Albion et recommencer ses méfaits ailleurs.
Qu’il espère atteindre son but tant qu’il le voulait, il allait s'asseoir sur ses jolis rêves.

- Va prévenir les autres, nous partons.

Il s’est écarté à regret avec cette résignation dans le regard, la même qu’avait mon petit frère quand on lui interdisait une gourmandise.

- Allez.

Je ne sais plus si j’ai embrassé Eltaron ou non. J’espère que je l’ai fait.

***

Moins de vingt minutes plus tard, on avait fini de seller les chevaux et je glissais une pièce dans la paume d’un garde pour qu’ils nous ouvrent les grandes portes à cette heure.
Il y avait des bêtes mutés et des créatures dangereuses ici et pas assez de courageux pour s’y attaquer. C’était une trop grande ville, il y avait trop d’humains pour que les loups et leurs chamanes daignent apporter assistance à ses habitants. Parfois même c’était le contraire. Entre sélection naturelle et mise à mort, le troupeau était bien régulé.

Eltaron, Tai’, Thalos, Aekir et moi, on n'était pas serein, personne ne l’aurait été à notre place. On coulait des regards vers les arbres depuis la route, on essayait de percer l’obscurité profonde de nos lanternes dans l’espoir de voir ce qui y était tapi. Pour le moment, rien.

- Hey la renarde ! a grogné Tai’. Il passait plus de temps à grogner et à cogner qu’à parler. Çà se ressentait.

- Quoi ?


- On dirait que t’as vu juste. Il y a des empreintes là, toutes récentes.

- Je vous l’avais dit, c'était le plus logique.  

- Ce qui m’inquiète, c’est… Il osait pas souvent l'ouvrir le petit Aekir. Etre l'ado du groupe, celui qui remplaçait un ancien mort pendant un contrat, c'était pas la meilleure place.

- Le nombre. On est loin de quelques gardes du corps, l'a aidé Thalos.

- Il a dû voyager avec des marchands. Il fait trop sombre pour distinguer les traces récentes des anciennes.

- Simple spéculation. Tout va bien se passer.

J’avais tort.

***

J’ai déchanté quand j’ai vu l’apparence des chevaux alignés le long du bâtiment. Y avait autant de marchands que de putes ici, c’est-à-dire aucun. C’était le genre de bête typique qu’on louait nous, racés, fait pour la course. Pour se barrer vite c’était le top, pas pour porter quoique ce soit.

Eltaron m’a lancé un regard. Celui qui disait qu’on voulait l’argent et qu’y avait pas tant de bêtes que ça. Moi, je ne voulais pas laisser filer une ordure pareille. On s’est réunis une dernière fois un peu à l’écart, on a regardé le portrait aux traits noirs et grossiers censé représenter notre proie. On s’est engueulé une dernière fois, comme d’habitude et on est entrée dans l’auberge.

Un bordel, mais un bordel joyeux. C’pas qu’y avait beaucoup de monde, mais ils avaient l’air tous saouls et ça rigolait fort dans la grande salle. Personne ne s’est intéressé à notre entrée, pour ne pas dire que ça a peine fait lever le nez d’un type qui devait avoir la quarantaine dans un coin. Tai' fait peur, d'habitude on le remarque davantage, ça aurait pu m'alerter. Je me suis persuadée qu’ils avaient rien à voir avec notre affaire. Les autres sont arrivés à la même conclusion. On a été soulagé, on a commandé et on a été s’installer à l’une des rares tables vide. On a renversé de l’alcool, on a rigolé trop fort nous aussi et pendant ce temps-là, on faisait le point. On jouait une fausse partie de cartes. Si quelqu’un disait avoir gagné, c’est qu’on avait repéré le noble.

Vu le nombre qu'on était dans la pièce, ça a pas prit beaucoup de temps.

- Je vous ai baisé à lâché Tai en balançant ses cartes. Il avait un jeu vraiment pourri. Il a penché la tête en souriant, on a tous regardé dans cette direction, on a vu le noble. C’est là que j’ai compris.
Tout s’est passé en une dizaine de secondes, peut être même moins. Je n'aurais rien pu faire, je me le répète encore aujourd’hui.

Eltaron s’est levé, j’ai recroisé le regard de l’homme de l’autre côté de la pièce, il avait plus l’air si éteint, j'ai lu "amatrice" dans ses yeux. Le silence s’est fait d’un coup dans toute l’auberge, un truc à vous filer des frissons, surréaliste tant le timing était parfait. Les serveuses et le barman sont restés bêtes, se demandant ce qui se passait. J’ai pas eu le temps de finir de dire “c’est un piège” que mon compagnon est retombé sur sa chaise. Sa tête a cogné contre le bois de la table et du sang à coulé de sa bouche.

J’ai jeté une de mes dagues en direction du noble affolé, je ne voulais pas que ça soit arrivé pour rien. Je sais pas si je l’ai eu. Là encore, je m’en souviens pas. En revanche je me souviens parfaitement de ce que j’ai ressenti en regardant Eltaron sans vie, quand j’ai compris que j’allais mourir.

Et en un sens, je me suis qu’à moitié trompé cette fois.

17
- Bien ! Lady, si je ne m’abuse, en tant qu’IA de ce vaisseau, ton but premier est sa sécurité. Sécurité que tu ne serais plus capable d’assurer à 100% si d’aventure, il arrivait quelque chose à son Capitaine ? Parce que…

La blonde scruta avec intérêt l’un des écran, oubliant un instant la forme de vie artificielle qui venait d'apparaître sous ses yeux.

- Combien sont ils sur le vaisseau ? Coupa la blonde tout en cherchant la réponse à l’écran. Ils sont en mesure de lui infliger des dommages graves non ? Dis moi Lady, à quoi sert ma présence ici ? Pas la peine de répondre, à rien…

Lirielle réfléchissait à une manière de convaincre l’IA de l’aider à désobéir au Capitaine, de contourner son ordre plutôt sans prendre le risque de finir gonflée comme un ballon remplit d'helium et gelée dans l’immensité de l’espace. Quitte à y passer, autant que ça soit autrement et surtout pas avant d’avoir aidé la jeune femme qui l’avait attiré ici.

À moins que…


- Tu saurais m’expliquer comment marche tout ça sans me filer la migraine, n’est ce pas ? Il existe un moyen d’avoir un impact sur ce vaisseau, là, sans compromettre l'intégrité de celui là, j’en suis sûre. On peut l’aider d’ici, je veux dire avec ton super cerveau de robot et le mien, on peut faire de grandes choses.

Tout en disant ça la jeune femme avait laissé son regard viré sur l’image du fameux Capitaine qui faisait ses premiers pas dans le vaisseau des esclavagistes.

18
Elle avait entendu sa voix de l’autre côté de la porte, la blonde coupa l’eau et sortit de la cabine de douche. Se saisissant de la serviette que Sophia lui avait prêté la veille, la blonde cacha, mal, sa nudité, ouvrant au plus vite.

- Non, mais tu peux m’aider à m’habiller.

Son petit sourire amusé mourut presque aussitôt. La blonde fronça discrètement les sourcils tout en remontant la serviette qui avait bien du mal à cacher la généreuse poitrine peu coopérative. Quelque chose clochait ? Elle devait se faire des idées.

Lirelle se retourna, se penchant, sans gène, pour ramasser ses affaires avant de commencer à se rhabiller lentement, très lentement.

- Ne te gène pas pour moi.

L’idée de la voir nue un peu plus longtemps n’était pas pour lui déplaire. Ca l'empêchait de trop réfléchir et puis cette femme devait l’avoir envoûté, un truc du genre. C’était un peu déroutant. Voilà qu’elle se mettait mentalement à analyser ses préférences sexuelles, et ses relations passés et...Non ce n’était pas le moment pour ça. C’était le moment pour s’inquiéter, pour profiter un peu de ce qu’elle avait sous les yeux, pour désirer. Avoir profité de l’instant et un peu celui de l’après, celui qui ne durerait plus long avant que la réalité ne les rattrape.

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- Je ferais tout mon possible, tu as ma parole princesse…

Si elle était aussi douée pour retrouver les sales types que pour lui donner du plaisir la blonde n’en doutait pas une seconde, alors elle avait hoché la tête avec un petit sourire, pas tout à fait rassurée juste un peu moins inquiète.

Les gestes de Sophia était doux, familier et Lirelle en ferma les yeux un instant de plaisir, ne les rouvrant que par nécessité, sa propre main glissant dans ses cheveux, écoutant la voix de la raison. En un sens, elle avait presque hâte que tout soit fini. Est-ce qu’on aurait besoin d’elle quelque temps ? Le temps de l’enquête ? Est ce qu’elle pourrait passer plus de temps que prévue avec sa sauveuse ? Retarder son retour ? L’abandonner ? Non, la jeune femme s’enflammait.

Elle rougit, gênée, se relevant un peu précipitée, rebondissant presque du matelas qui se tassa pour mieux reprendre sa forme initiale. Retrouvant une contenance, Lirielle roula des hanches plus qu’elle ne marcha en direction de la salle de bain, offrant la vue de sa nudité à Sophia.

S’arrêtant une seconde dans l'entrebâillement de la porte, peut-être un brin plus cambrée que le voulait le naturel, elle sourit une dernière fois à la femme de sa nuit, de sa journée.

- Je laisse la porte entre ouverte, je ne serais pas longue.

La jeune femme ne mentait pas, se hâtant avec une certaine maladresse. Plus les minutes passaient plus elle se souvenait. Et ses souvenirs-là étaient bien réels, du moins différents. Elle aurait pu mourir, pour de bon cette fois et elle se sentait vulnérable, comme tout le monde. C’était une sensation des plus désagréable. Heureusement, d'autres compensaient tout ça, la rassurait.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Au mauvais endroit, au mauvais moment. [PV Sophia]
« le: vendredi 29 septembre 2017, 13:00:26 »
Comme l’avait deviné la jeune femme, sa partenaire n’avait pas tenu longtemps. Elle l’avait sentit se tendre sous ses doigts, ses mouvements de bassin désordonnés au rythme de sa langue. Une jouissance longue et intense. Elle sentait une satisfaction grandissante à posséder ce corps, à avoir “gagné” mais pas seulement.

Lirielle s’écarta lentement de la chaleur moite des cuisses de Sophia pour venir s’allonger à côté d’elle dans une dernière caresse d’une tendresse presque excessive au vue des dernières minutes qui venaient de s’écouler.

Pardon, s'excusa la blonde amusé sans se sentir le moins du monde coupable, bien au contraire. Elle espérait bien avoir l’occasion de lui montrer à nouveau épuisante.

Son regard bleu se perdit un instant sur le plafond de la chambre où flottait cette odeur typique de sexe, de transpiration, de désir. Ses doigts gratouilèrent les draps jusqu’à trouver les siens. Elle resta ainsi un moment, laissant le temps à Sophia de reprendre ses esprits et pour elle l’occasion de se préparer à la suite. Des meurtres elle en avait vu, elle avait même vécu le sien, mais c’était la première fois qu’elle était amené à témoigner. A ne pas enfouir ça dans un petit coin de sa tête pour passer à autre chose.

J’espère que ça va bien se passer, que vous les retrouverez…

Elle tourna la tête pour lui sourire. Ses cheveux décoiffés, son regard ardent, fatigué, ses joues rosies par l’effort, le plaisir. Lirielle sentit à nouveau une tension dans son bas ventre à cette vision parfaite qui lui arracha un sourire paisible, doux.

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One Shot / Re : Une histoire très prenante [PV Grayle]
« le: lundi 26 juin 2017, 03:07:49 »
Elle avait envie de l’insulter, le détestait aussi fort qu’elle se maudissait elle d’avoir oser dire ce mot, ces mots. S’il te plait, pitié ? Et puis quoi encore ? Maître ?!
La blonde le fixait avec colère. Épuisée, le corps contusionné, douloureux, après avoir été ainsi malmené par l’orc, par la chevauchée depuis les bois. Impuissante, voilà ce qui résumait parfaitement la situation. Lirielle était réduite à l’état de poupée, gémissant et criant au rythme de sa volonté. Et pourtant, elle y trouvait son compte, mettant ce sentiment sous-jacent sur le compte d’une résignation forcée. Après tout, elle n’avait pas le choix. C’était assez facile de s’en convaincre. De toute façon, elle n’était pas en état de s’auto contrarier.
 
La blonde poussa un couinement plaintif quand l’orc se pencha sur elle, faisant un peu plus encore ployé son corps sous le poids du sien. Elle ne quitta pas son regard jusqu’à ce qu’il plonge dans son cou, qu'elle sente ses crocs sur sa peau trop tendre.  C'était un moyen comme un autre se faire croire qu’elle avait encore un semblant de courage, de contrôle, même si les larmes qui perlaient au coin de ses yeux nuisaient grandement au petit air insoumis qu’elle voulait se donner.
 
" Je suis un orc ! Je ne connais pas la pitié ! Et encore moins pour les beautés comme toi... "
 
- Je vais prendre ça pour un com...pliment.
 
La douleur diminuait, ou peut être que son corps s’y habituait, mais elle restait bien présente. Quoiqu’il en soit Arkail l’amenait doucement vers l’orgasme. Les doigts de la blonde pressaient un peu plus les siens contre sa poitrine, probablement vainement. Lirielle se demandait s’il ressentait seulement le contact de ses doigts sur sa peau épaisse.  Une autre pensée l’inquiétait, la vexait même, il ne semblait pas prendre autant de plaisir qu’elle ne l’espérait, une petite victoire qu’elle aurait mérité. Elle pressa un peu peu plus ses cuisses contre lui, s’aventura à accompagner de son mieux les mouvement violents de ses reins, à caresser, tremblante, sa nuque, ses épaules.
 
La contact de sa main calleuse sur son visage, exempt de toute violence lui fit le même effet qu’un verre d’eau après une traversée chaotique du désert. La délivrance. Pourtant ça ne suffisait pas à lui faire oublier le bruit dégoutant, la douleur que provoquait le sexe en revenant inlassablement déchirer ses entrailles. Elle le fixa brièvement avec affection, la même reconnaissance dans le regard que celle d’une chienne qui serait venue quémander une caresse après s’être prit une tannée.
 
" Je vais te remplir, petite putain, te violer jusqu'à ce que tu déborde de foutre. Et tu sais quoi ? Tu va me supplier de recommencer... mais avant... "
 
Elle frissonna, horrifiée de l’excitation que lui procurait ses mots, ses insultes. Il était tellement plus fort, sans doute plus intelligent que ne l’était bien des hommes. Tout ça lui semblait presque légitime, méritée. Il avait raison, elle le supplirait encore, elle crirait pour lui jusqu’à ce qu’elle n’en est plus la force et…
Et ?! Il s’était retiré, soulageant son corps tremblant, trempé, abimé. Elle le fixa longuement, baissant finalement les yeux sur son torse, s'attardant sur son sexe dressé, brûlant et souillée.
 
" Tu veux la suite ? Dis moi tout ce que tu sais. "
 
- Je te déteste.
 
C’était sorti spontanément. Elle le maudissait d’avoir commencé, d’avoir osé arrêter. De l’avoir blessée, de lui avoir offert un sentiment de satisfaction qui lui était juste que là inconnu. Personne ne l'avait jamais possédé ainsi et il était peu probable qu’elle connaisse un tel sentiment à nouveau. Peu probable qu’elle souffre autant, également. Vague consolation. Son regard fit le tour de la tente alors qu’elle essuyait la salive de l’orc sur sa joue d’un revers de main.
 
- Pourquoi...Pourquoi est ce si important ? Vous avez eu ce que vous vouliez, conquis presque toutes les terres, réduit la race à une poignée de survivants. Vous ne pouvez rien contre les anciens. Vous ne la retrouverez pas. Tu seras mort quand ils retrouveront leurs pouvoir d’antan de toute façon.
 
Pendant son petit monologue, la jeune femme laissait ses yeux aller un peu partout autour d’elle, utiliser ses talons pour pousser légèrement sur le sol, lui donnant un semblant d’impulsion. Reculer, doucement. C’était une tente, ni plus ni moins. Elle pouvait se glisser sous la peau tendu si elle parvenait à détourner son attention, à puiser dans ses forces, si elle parvenait à détourner les yeux de la preuve de son plaisir qui gouttait lentement, suivant le chemin que les veines épaisses dessinaient le long de la verge d’Arkail.
 
- Il faut que je boive un peu. Ensuite je te dirais ce que tu veux savoir.
 
S’il ne la croyait pas, elle allait passer un sale quart d’heure. Si elle parvenait à s’enfuir, la probabilité que Lirielle ne réussisse à quitter le camp orc, entière ou pas, frôlait le zéro. Il allait finir par la faire parler, elle ne voulait pas trahir Syllania. Il ne fallait pas, pas pour ça. Bon sang ce qu'elle avait peur. Il n'allait pas la tuer, ce serait trop facile...

22
Elle était plantée là, devant lui, ses deux moins jointes devant elle, l’un de ses pouces caressant l’une de ses mains, discret signe que la jeune demoiselle était franchement mal à l’aise. Malaise qui s’intensifia à la fin de sa tirade, alors que le canon d’une arme lui faisait face.
 
- Oui je sais pourquoi vous êtes là.
 
Encore une fois, la blonde aurait surement mieux fait de se taire. Elle ne doutait pas que cette fameuse IA soit capable de bien des choses contre lesquelles la blonde ne pourrait pas grand chose. Elle se demandait qui s’avérait le plus dangereux des deux et surtout avec lequel il était possible de se faire comprendre. La raison de sa présence ici n’avait rien de logique, de mathématique…
 
De binaire…
 

Cette pensée, elle aussi illogique lui arracha un sourire un peu blasé, sans grand espoir. Ses yeux s’arrondirent de surprise en voyant l’homme disparaître dans une sorte de...Bref, disparaître. Elle se demanda comment elle même quittait ces endroits ou elle n’était pas censé être. Après tout, personne n’avait jamais eu la possibilité de le lui rapporté.
 
Elle comprit instantanément ce que lui montrait les écrans présent dans la pièce. Est-ce qu’il se serait allumé si elle n’avait pas été là ? Peut être que c’était par...gentillesse ? On avait le droit de le croire en tout cas. D’ailleurs elle n’allait pas demandé à l’IA la réponse à cette interrogation, non, elle allait plutôt essayer de la convaincre de l’envoyer rejoindre ce fameux Capitaine. D’ailleurs, est ce que c’était comme dans les films ? Est- ce qu’elle allait ne serait ce que l’entendre ?
 
- Euh… Vous êtes là ? Est ce qu’on peut discuter avec vous ?
 
Lirielle devait avoir l’air stupide à parler toute seule sans quitter des yeux les deux fenêtres sur le vaisseau voisin. Peut être qu’il y avait un bouton, une sorte de haut parleur ? La jeune femme craignait d’appuyer sur ce qu’il ne fallait pas et de provoquer un chaos sans nom ou la colère de l’IA, mieux valait ne rien faire que de provoquer une catastrophe...

23
- Et bien, laisse toi aller petite pucelle.
 
Lirielle s’en voulait un peu, mais elle était prête à assister à une nouvelle horreur dans une ruelle quelconque si ça pouvait permettre que cette femme la fasse grimper au rideau et à l’étage et ou elle voulait, comme elle le voulait, encore et encore.
 
Elle ne savait pas trop pourquoi elle avait décidé de la guider dans cette position finalement assez peu...pratique. Pourquoi elle prenait les rennes, pourquoi et encore pourquoi mais elle gémissait sa jolie policière, elle criait et la blonde qui alternait entre ses doigts et sa langue sur cette intimité offerte le savourait, comme chaque note d’une musique qu’elle aurait elle même composé et qui l'apaisait, la transportait.
 
Ses fesses offertes, relevées pour lui permettre d’accéder à ce qu’elle voulait, elle en observait les rondeurs, elle les pétrissait avec douceur, emportement parfois. A tel point qu’un léger claquement se fit entendre quand elle laissa sa main  y toucher une énième fois. Elle voulut s’en excuser mais n’en fit rien, se contentant de croquer doucement dans la chair tendre dans un discret grognement satisfait.
 
J’ai envie de te dévorer.
 
C’était une excuse des plus sincères, elle avait envie de lui faire des tas de choses qu’elle ignorait, en ne sachant pas s’y prendre le moins du monde. Elle ne s’était jamais posé autant de questions mais avec elle c’était différent. Non pas que Lirielle n’arrivait pas à se laisser aller complètement, bien au contraire. Elle avait envie de lui faire plaisir, de se faire plaisir, d’aller... plus loin ? Tout ça l’excitait, la laissait pensive, épanouit. Il y avait le sexe, son sexe que ses doigts éprouvaient avec un peu plus d’audace et d’expertise et il y avait cet autre chose, ce sentiment qu’elle faisait naître en elle.
 
Lirielle, penchée sur Sophia, les fesses en l’air, léchait, goûtait, suçotait, guettaient chaque réaction de cette peau douce qu’elle caressait, de ses hanches qu’elle maintenait en place avec autorité. Plus rien d’autre n’occupait son esprit que cette chair humide, frémissante, cette fente luisante, chaude, le goût de son plaisir. Elle se surprit à gémir tout autant que sa partenaire, éprouvant un discret sentiment d’autosatisfaction en la sentant de se tendre sous ses mains. Cette dernière n’allait pas tenir bien longtemps…

24
One Shot / Re : Quand affection rime avec complication [PV Julius]
« le: mardi 06 juin 2017, 16:14:21 »
C’était gagné, à l’instant où il avait vérifié le contenu de l’enveloppe Lynn savait qu’il ne ferait pas machine arrière. De toute façon, pour lui, il ne s’agirait pas d’un travail particulièrement difficile et elle, retrouverait enfin une certaine sérénité. Du moins, sur le plan physique elle serait sécurité. Le reste, c’était une toute autre affaire.
 
Il avait raison de montrer les crocs le mercenaire, sans doute lui aurait - elle dévoilé toute sa dentition si elle s’était trouvé à sa place. Elle n’avait plus grand chose à perdre aujourd’hui et la menace, discrète, de bonne guerre, qu’il lui retournait glissa sur la jeune femme qui se contenta d’avaler une gorgée encore un peu trop chaude de chocolat. Tout juste passable.
 
- J’ai besoin de vous, Mr Smith et je ne vous laisserais pas me filer entre les doigts. Je n’ai aucune envie de vous montrer que j’ai le bras long comme je n’ai pas besoin de connaître le nom de chacune des balles de votre chargeur.
 
Elle sourit, un sourire entendu avant de retrouver une expression plus neutre, soucieuse. Elle avisa du coin de l’oeil la serveuse, s’assurant qu’ils soient bel et bien seuls pour entamer une conversation qui risquait effectivement de s’éterniser.
 
-L’opération Delta, vous vous en souvenez certainement, tout comme du sas de décontamination et du produit qui vous a été inoculé le jour de votre arrivé au complexe, ce dont vous ne vous souvenez surement pas, c’est qui a enfoncé l’aiguille dans le creux de votre bras. Et bien c’était moi. Je gage à présent que vous saurez dans l’heure qui je suis.
 

C’était un peu direct, un peu risqué peut être d’évoquer une mission commune, secrète, qui ne rimait guère avec moralité. Peu importe, ils étaient des assassins, des pousseurs, des chiens parfois, ils étaient des menaces, ou plutôt l’avait - elle été. Car aujourd’hui Lynn n’était plus qu’un petit bout de femme perdu dans les montagnes à protéger ce qui devrait être détruit.

- Le protocole DT321, vous étiez là quand il été déployé, moi pas. Mon domaine c’est la génétique, pas la sécurité. Je suis certaine que vous seriez capable de vérifier qu’il n’y aucune faille. Quand bien même je ne le vous demanderais pas que vous le feriez. Je ne crois pas avoir commis d’impair monsieur Smith mais il y a trop longtemps que je vie retranché ici pour avoir la prétention d’être au meilleur de mes capacités.

 
En effet, il avait fait partit de ceux chargés d’éliminer les “sujets” lorsque le système de détention avait montré ses limites.
 
- Rassurez vous, je ne vous demande pas de jouer uniquement les techniciens de maintenance, non, je sais aussi que vous êtes de ceux à avoir assisté à la sécurisation du complexe Delta et au déploiement du protocole DT322. Je veux que vous m’aidiez à l’appliquer, ici, au sein de mon chalet, à l’adapter. Il...Ca ne doit pas sortir et ça ne doit pas être neutralisé. D'une vérification tout les les 3 ans, je suis passé à 5, par sécurité. Le temps de trouver quelqu'un qui était là ce fameux jour, quelqu'un que l'ont a pas fait taire et qui sait se taire...
 
S’il avait été décidé d’un commun accord d’oublier collectivement ce qui s’était passé à la base, ou plutôt imposé, sous peine de mort, Lynn venait de briser ce serment. Elle était en danger depuis le jour où elle avait emporté ce sujet, le jour où elle avait trahi le gouvernement, à présent, lui aussi. Ce n’était pas de café mais probablement de whisky dont il avait besoin après une telle révélation. Cet homme ignorait tout de la nature des créatures qu’il avait dû abattre mais il en connaissait la dangerosité et ce que la scientifique sous entendais n’était pas rassurant, pas du tout.
 
- J’ai mes raisons, se sentit - elle obligé de se justifier, je ne vous paie pas pour être jugé mais pour réfléchir ensemble à l’amélioration des moyens employés pour le garder captif.  
Restait à savoir de quel mutation parlait la jeune femme, de son stade d’évolution. Quel vilain secret cachait la médecin dans son joli chalet ? Un humain plus vif, un humain plus animal, un monstre ? Il avait vu tellement de choses surréaliste, meurtrières...

- Je crois que nous serions mieux chez moi pour parler de la suite, mais peut être ne me suivrez vous pas sans plus d’informations, de vérifications ? Je vous écoute.

 

25
- Je vois que tu as faim...

A nouveau un souffle, un discret gémissement en guise de réponse. Si son estomac grognait de faim, il se contractait aussi et surtout pour une toute autre gourmandise. Lirielle était vulnérable, à la merci des doigts habiles et chauds qui partaient à l’assaut de son corps avant un talent frôlant l’habitude. Pourtant, leurs deux corps, bien qu’étudiés sous toutes les coutures un peu plus tôt, restaient encore étranger, à découvrir et la blonde, exploratrice dans l’âme était reparti caresser, pincer, jouer avec la poitrine de la policière avec envie.

- Vais-je devoir t’arrêter pour atteinte à la pudeur, c’est comme ça qu’on dit, non ?
 

Elle souriait, joueuse, laissant ses doigts quitter les deux seins fermes pour glisser jusqu’aux hanches de Sophia alors qu’elle s’approchait face à elle, plus près, délicieusement trop près pour qu’elle se souvienne ce qu’elles étaient censés faire ce matin, pour que son parfum la rende un peu plus folle encore.
Un râle de plaisir à la morsure, une autre en réponse, au creu de son épaule, laissant une petit marque de l’appétit vorace de la blonde qui perdait les pédales à nouveau, emportées par ce flot de sensations que la jeune femme lui volait avec une incroyable facilité.
Si elle avait voulu lui cacher, ni ses doigts qui se crispaient, écrasant doucement la chair, ni ses râles d’envies, sa bouche qui s’entrouvrait légèrement comme en quête d’un peu d’air, noyé de plaisir, mais surtout son intimité trempée ne le lui aurait permit. Une auréole s’était formé sous elle, flaque discrète d’un plaisir qui ne l’était guère, qu’elle sentait à chaque mouvement de bassin incontrôlé.
 
- Je vais pas tenir...Tu me fais passer pour une...pucelle.
 
C’était pas tout à fait ce qu’elle voulait exprimer, pas le bon mot mais ça avait du sens et puis elle s’en foutait pas mal, d’ailleurs elle avait déjà oublié ce qu’elle venait de dire parce qu’elle se laissait aller, elle perdait le contrôle, sa main broyant la nuque de la jeune femme sur son entrejambe, les ongles de son autre main marquant la peau clair de rose.

- Tourne toi, allonge toi, je te dois un nouvel orgasme, même si là, je suis pas sûre d’être à la hauteur...

 
Elle la poussait un peu, cherchait à la contraindre tendrement, ses gestes étaient moins hésitants, ses intentions plus franches, plus impatiente peut être mais ses joues rosies, son regard voilés, rien n’avait changé. Lirielle voulait épouser son corps du sien, sentir la caresse de son dos sur sur poitrine et glisser à son tour ses doigts, là, dans la fente chaude et accueillante, goûter aussi, elle voulait tout ça et pas nécessairement dans cet ordre...

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*spam F5 pathétiquement*

Bienvenue **

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One Shot / Re : Une histoire très prenante [PV Grayle]
« le: dimanche 21 mai 2017, 23:11:43 »
On n’allait pas se mentir, la blonde pouvait bien se raconter ce qu’elle voulait, ça sentait à plein nez le non contrôle de la situation. Un peu comme ces gens qui vous disaient avoir déjà fait du cheval et qui n’était jamais monté sur autre chose qu’un poney à 6 ans lors d’un voyage scolaire. Ils finissaient, tôt ou tard, le nez dans leur propre bêtise. Evidemment, c’était du vécu. Lirielle ne semblait guère avoir retenu la leçon, elle en avait peu retenu en vérité.

La blonde s’était demandé un instant, à nouveau, s’il allait lui imposer la présence, pire, de ses molosses. La jeune femme sondait ses sentiments derrière la peur. Est ce qu’une partie d’elle aurait aimé cette situation ? Après tout, elle était là, l’entrejambe trempée, le coeur battant à tout rompre de peur mais surtout d’envie. Peut être, ça n’avait pas d’importance, ce qui en avait c’est qu’elle voulait qu’il la prenne, à tel point que ça virait presque à l’obsession. Pourquoi est-ce qu’elle était là déjà ? Est ce qu’il l’avait drogué ou était ce simplement sa nature d’orc, de bête qui suffisait à faire d’elle la dernière des obsédées ? Parce que clairement, elle en était rendue là.

Un frisson remonta le long de sa cuisse à son contact, iradia jusqu’à sa chevelure. Toujours cette dualité, impatience, peur. Lirielle se laissa malmener, ronronnant presque de satisfaction en voyant l’orc se glisser au dessus d’elle, son corps minuscule disparaissant sous le sien, massif, différent. Le monde entier semblait s’être ligué contre ses pulsions ces dernières heures et elle hoqueta de surprise autant que de douleur d’abord, en sentant le membre bien trop gros forcer les maigres barrières de son corps, avant d’hurler, sans retenue. Nul doute que tous, là dehors, étaient au courant de ce qui se passait ici, une pointe de honte se fit sentir.

Petite nature. Tais toi, allez…

Elle trouvait le moyen de se sermonner, têtue, obstinée à se prouver, à lui prouver qu’elle avait raison, que c’était elle la gagnante. Lirielle trouva la force de se taire, s’obligeant à accepter ce qui ne devait pas se trouver là, en elle. Ses mains pourtant disaient le contraire, repoussant vainement le buste d’Arkail. La blonde avait le sentiment que s’il forçait encore, juste un peu plus, elle tournerait de l’oeil. C’était comme une lame chauffée à blanc qui lui brûlait les entrailles, une douleur sourde, continue. La jeune femme était là, gémissante, comme un chiot puni, elle n’osait pas bouger, craignant de rendre les choses pires qu’elles ne l’étaient déjà. 

Lui, ne se privait pas, se retirant pour mieux revenir, offrant un vague répit à son corps pour mieux le ravager à nouveau. Une autre douleur s’ajouta, différente, elle sentit les larmes couler à nouveau alors qu’il l’obligeait à se redresser, à voir. Elle perçut quelque chose derrière la douleur. Son intimité déformée par le membre de l’orc s’était remise à couler et, avec certitude, ce n’était pas du sang. Ses mains se crispèrent sur les bras de l’orc sans qu’elle ne l’ait désiré, ses cuisses se refermèrent légèrement contre les siennes. Elle ne cherchait pas à détourner le regard, fixant son corps avec fascination, son ventre d’ordinaire plat déformé par cette pénétration brutale. C’était excitant, terriblement excitant.

Doucement son corps se pliait à ses désirs, au sien, ses vas et viens provoquaient de discrètes vagues de sensations agréables, inconnus, à chaque nouveau passage. Le sexe épais l'emplissait complètement, à tel point qu’il lui semblait en sentir chaque veine, chaque détail au moindre de ses mouvements. Mais ce n’était rien comparé au déchirement qu’il lui vrillait le corps et l’esprit. Vexée, humiliée, elle s’était remise à crier, haletante et gémissante, pantin entre les mains d’un être bien plus puissant qu’elle ne le serait jamais.

" Alors, c'est bien ça que tu voulais hein ? "


- Parfaitement.

Ce fut son dernier élan de défi, son dernier regard arrogant, avant que sa voix, faible, essoufflée, prenne les accents de la supplique.

- Mais….doucement, s’il te plait…


Elle gémit, une fois de plus, alors que ce corps cognait trop fort contre le sien, rouge, abîmé par les impacts répétés.

- Surtout ne t’arrêtes pas, mais….Pitié.

Lirielle se serait tué pour avoir dit ça, si l’acte en cours ne le faisait pas pour elle. Elle n’aurait jamais du dire ça, elle le sentait, cette erreur, ce petit mot qui lui avait échappé, c’était la dernière chose à dire. La tête lui tournait, ses jambes menaçaient de l’abandonner, c’était si bon, si éprouvant...

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One Shot / Quand affection rime avec complication [PV Julius]
« le: vendredi 19 mai 2017, 13:03:42 »
10 mai 2017
De : 16472654@gmail.com
A : johnsmith@head.com
Objet : Alternative cellule d’isolement

Vous ne me connaissez pas mais je sais, en ce qui me concerne, tout ce que j’ai à savoir sur vous. Y compris ce qui a conduit à votre “retraite anticipée”.

J’ai besoin de vos services, comme le stipule l’objet du présent mail. La demande vous étonnera certainement puisque je ne suis plus, à ce jour, qu’une particulier. Je ne tiens pas à vous menacer, Mr “Smith”, mais je ne peux que me tourner vers vous, votre compétence dans ce domaine n’est pas surfaite, j’ai mes sources. Je ferais ce qu’il faut pour vous convaincre, si d’aventure vous décidiez de nous compliquer la tâche.

Je ne peux vous en dire plus sur une messagerie classique. Venez me rencontrer. L’adresse de l’auberge ou je souhaite un premier contact vous sera communiquer dans les jours qui suivent par un autre biais. Un acompte vous sera versez, je saurais me montrer convaincante.

Mes respect,
Mr Smith


L’ e-mail envoyé, la jeune femme referma d’un geste l’ordinateur portable qu’elle avait emporté avec elle dans le dinner même ou elle espérait rencontrer l’ancien agent de la CIA. Y régnait une ambiance “américaine” franchement rétro. Comme à peu près tout dans cette ville qu’elle détestait tant, reculé de tout, figé à jamais dans une époque où la musique sortait d’un judebox rutilant et ou les bûcherons portaient tous des chemises à carreaux. Des bûcherons, justement, il n’en manquait pas dans la région. Pas plus que de forêts, de chalets ou de vacanciers. Les seules choses qui manquait ici, c’était une connexion décente et des gens “normaux”. Du moins, c’est ce que pensait Lynn qui venait d’une grande ville, le genre café sur le pouce et pollution.

Si l’homme acceptait et il accepterait, il lui faudrait un nombres conséquent d’heures pour arriver dans la région des Grands lacs comme l’appelait les intimes, encore une supplémentaire à longer les montagnes avec vue sur les eaux rendus obscures en ce début de soirée, sur des routes abruptes, le genre qui ne laissait aucun doute sur votre destin si le seul taxi un peu pressé mettait un mauvais coup de frein dans un virage.

Quand il entrerait dans le dinner et il entrerait, après être passé sous le néon clignotant “Sun lake Bar & Grill” il aviserait une grande salle démodée, avec des trophés de chasses, une musique d’un autre temps et tout un tas de bancs qui entouraient des tables blanches alignées le long des fenêtres, laissant un espace assez large entre le bar et ces dernières, surement pour danser, mais personne n’en avait envie. Il y régnait une ambiance pesante, le vent soufflait, au loin le tonnerre grondait et les quelques personnes assez courageuse pour sortir ce soir ne semblait pas d’humeur loquace. La présence d’un étranger, chose rare suffit toutefois à faire les cinq têtes des clients.

- Bienvenue au Sun lake lança d’une voix monocorde la serveuse avant de disparaître dans la cuisine des assiettes et des paniers pleins les bras.

- Par ici !

Lynn écarta une de ses mains qui se réchauffait sur sa tasse de chocolat pour la lever en direction de l’inconnu. Les autres continuaient de les regarder comme s’ils n’avaient jamais rien vu de leurs vies. On était pas loin de la vérité.

- Mr Smith, quel plaisir de vous voir, pile à l’heure.

La scientifique jeta un bref coup d’oeil à sa montre avant de reporter son attention sur lui. Personne ne venait se perdre ici, dans cette petite ville de consanguins, sauf ceux qui avaient quelque chose à cacher ou à oublier et même si elle s’était renseigné suffisamment sur lui pour connaître son visage,  ça n’était guère nécessaire.

- J’espère que vous avez fait bon voyage ? Même si prendre l’avion n’est pas une aventure en soit pour vous, n’est ce pas ?

Elle lui tendit la main pour la serrer comme l’exigeait la politesse.

- L’enveloppe à ma gauche contient l'acompte convenu. Que vous acceptiez ou que vous refusiez, cet argent est dors et déjà à vous. Mais nous savons tout les deux que refuser ne serait pas judicieux. Faire autant de route pour repartir si vite, ce serait ridicule et dangereux...

Lynn garda le silence quelques instant, fixant son interlocuteur.

- Avec un temps pareil...

La serveuse était revenu, avec son air fatigué, son visage dénué d'expression et son calepin à la main.

- Qu'est ce qui lui ferait plaisir à notre étranger ? Un café pour se réchauffer ? Un petit creux ?

- Prenez ce que vous voulez, c'est moi qui offre.

Elle avisa Lynn du coin de l'oeil la serveuse, on l'aimait pas beaucoup par ici, elle était différente et elle se mélait pas à eux, comme s'ils valaient moins qu'elle parce qu'ils avaient pas les moyens de se payer un chalet comme le sien, ou parce qu'ils avaient jamais eu la chance de quitter ce coin perdu. Au fond on la jalousait et Lynn aussi, à sa manière.

Dehors un nouveau grondement fit sursauter la jeune femme. L'orage approchait. 

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Une voix masculine s'éleva subitement contrastant avec le calme, le silence presque morbide du vaisseau. Il ne fallait pas être sorcier pour en comprendre l’origine mais la blonde ne s’y attendait pas du tout et frôla la crise cardiaque. Sursautant comme si la mort en personne venait de taper sur son épaule.

Lirielle leva par réflexe ses beaux yeux clairs, à la recherche d’une quelconque enceinte avant de se souvenir des instructions du Capitaine. Trainer n’était pas une bonne idée. Mettant sa mémoire à l’épreuve, la blonde revint sur ses pas et s’arrêta près d’une porte, voyant ce qui ressemblait à l’objet dont elle avait besoin. Il y avait un peu trop de boutons et d’informations sur l’écran digital mais une constante ne changeait pas, quelque soit l’époque. Presser le gros bouton était 99% du temps la bonne solution. Aussi sans trop s’attarder sur l’appareil, la jeune femme l’utilisa.

- Bonjour, mon nom ne vous dira et ne vous servira à rien mais je m’appelle Lirielle, Lirielle Hathran et je suis là pour vous aider.

En un sens et indirectement elle était bel et bien là pour l’aider et ce Hawk, s’il acceptait d’accepter l’improbable, soit sa présence ici, pourrait y trouver un avantage voir une nouvelle stratégie pour la mission qui lui incombait. Leurs incombait.

Les mains bien en évidences, elle avait rejoint le poste de pilotage, sans mal cette fois, suivant simplement la lumière. Elle chercha immédiatement à capter son regard.

- Mes hommages, Capitaine.

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Le coin du chalant / Re : Le titre - Parce qu'il faut en mettre un
« le: mardi 16 mai 2017, 19:56:43 »
Dommage pour votre projet, peut être qu'il y a moyen de le faire finalement aboutir? J'aurais aimé je pense et si vous deviez y revenir et que je suis pas de trop, je serais opé !

En attendant, bienvenue à bord Mr Smith  8)
Je t'enverrais un mp quand ça sera lancé (je ferais ça dans la semaine) ;)

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