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Messages - Laura Kinney

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Les alentours de la ville / Re : Who Am I ? [James Howlett]
« le: lundi 31 octobre 2016, 09:03:03 »
Charles vit Bellona fondre sur Logan, qui la repoussa violemment. Les gardes se crispèrent un peu, mais sans faire feu. Xavier, de son côté, avait l’air... Totalement transparent. La rage de cette femme était intégralement tournée vers Logan, à tel point qu’elle en avait totalement occulté Xavier, donnant lieu à un combat particulièrement violent. Wolverine déploya ses griffes en adamantium, et bondit furieusement vers elle. L’homme envoya son pied heurter ses bras, qu’elle avait croisé pour se protéger. Bellona encaissa le choc, mais, plutôt que de repartir vers Logan, ou d’esquiver le côté, elle se laissa porter, tandis que Wolverine se ruait vers elle.

La puissance du coup de pied de Wolverine se retourna contre lui, car, malgré toute sa rage, Bellona était visiblement aussi aussi tactique que Laura. Elle bascula en arrière, posa ses mains sur le sol, la tête à l’envers, et releva les pieds, déployant une griffe. En faisant une pirouette arrière, elle s’envola, et le bout de sa griffe frappa le menton de Logan, entaillant sa chair, heurtant son crâne en adamantium, tandis qu’elle se rétablit, et bondit alors vers lui, après s’être accroupie. Terriblement agile, la femme était comme un singe, car, tout en s’élançant vers Logan, dont la mâchoire était ouverte en deux, elle posa une main sur le sol, et s’en servit pour bondir dans les airs. Toujours la tête en bas, elle tournoya sur place pendant son sang, fauchant le torse de l’homme avec ses griffes, se rétablit à nouveau sur ses jambes, et opta pour un coup de pied retourné, qui fendilla la joue du mutant.

*Une vraie fusée...*

Les attaques avaient été à la fois rapides, puissantes et précises, mais Bellona restait encore une femme, un poids plume contre Logan. Elle bondit encore, enhardie par ses premiers coups, mais se reçut une violente gifle du revers de la main, qui l’envoya s’étaler sur le sol. Elle tourna sa tête vers lui, la haine brûlant dans le firmament de ses yeux, du sang s’écoulant de ses lèvres.

« Je vais te tuer, salopard !! Pour tout ce que tu as osé me faire, tu vas mourir !! »

Xavier manquait encore d’éléments... Qui était cette Bellona, pour commencer ? Il essayait de sonder son esprit, conscient que le monde entier se désintéressait de lui, tant Bellona, et Laura, étaient concentrées sur Logan. La principale question que Charles se posait, c’était de savoir si cette Bellona était un avatar de Laura, ou... Quelque chose d’autre. Maintenant qu’ils étaient là, dans la psyché de la femme, Xavier n’était plus face à cette barrière infranchissable qu’il avait pu ressentir en abordant son esprit. Et il sentait chez Bellona quelque chose de similaire à Laura... Et en même temps de différent.

*C’est elle... Sans être elle. J’ai déjà pu observer cela dans des cas de schizophrénie avancée, où le patient était tellement convaincu d’avoir une seconde personnalité que cette dernière agissait comme telle...*

Par ses qualités de professeur, de télépathe, et de thérapeute (bien que cette dernière qualité soit à atténuer), Xavier avait souvent été invité dans des asiles de haute-sécurité, afin de sonder l’esprit de psychopathes. Des expériences visant à voir si, par la télépathie, il n’était pas possible de guérir des psychoses. Le résultat avait été très décevant. Xavier avait pu s’immiscer dans l’esprit d’un schizophrène, un homme qui avait tué plusieurs femmes, variante moderne d’un Norman Bates. Dans son esprit, il avait vu la mère de cet homme, et, alors que cette mère n’existait pas, et n’était qu’une projection du patient, elle était si forte, si bien construite, qu’il n’avait jamais pu l’éradiquer.

Et là, c’était un scénario de ce type qu’il ressentait avec Bellona. Le combat entre elle et Logan se poursuivait, sans qu’aucun des deux ne semble prendre l’avantage, l’évolution du combat se caractérisant par les traînées de sang s’égouttant sur le sol. Xavier avait vu Laura se battre en sondant l’esprit de Logan, ou en consultant des enregistrements. Bellona avait un style similaire, mais des coups plus appuyés, et une ossature un peu plus développée.

Xavier s’était retrouvé dans un coin, observant le duel, quand il sentit une petite main agripper son pantalon.

« Qu’est-ce que... ?! »

Il se retourna soudain, et vit un petit conduit, similaire à celui que Logan et lui avaient vu, et une petite main, qui disparut presque immédiatement.

Et, dans la même seconde, tous les regards se tournèrent vers lui. Bellona en fit de même, et, juste avant qu’elle ne hurle, Xavier entendit une petite voix filtrer du conduit :

« Vous n’arriverez pas à raisonner Bellona, Monsieur-Le-Chat... »

La femme hurla alors.

« NE L’APPROCHE PAS, SALOPARD !! »

Elle bondit alors vers Xavier en hurlant, toutes griffes dehors. Ce dernier tendit la main, et envoya une onde psionique, qui déforma  le sol, et repoussa la femme in extremis. Bellona heurta le sol, tandis que les commandos se mirent à tirer. Pour ne rien arranger, des tourelles de défense jaillirent également du plafond, et crachèrent des arcs électriques sur Wolverine.

Et le conduit, lui, avait disparu.

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Les alentours de la ville / Re : Who Am I ? [James Howlett]
« le: samedi 29 octobre 2016, 00:19:10 »
Logan analysa ce message comme une menace, se livrant à une réflexion très intellectuelle, en cherchant le double-sens, le sens caché derrière les mots. Xavier restait silencieux. Contrairement à Logan, le mutant était un télépathe, et, en observant ce message, il avait une curieuse impression... Une impression difficile à discerner, mais qu’il n’assimilait pas à une menace, plutôt à une forme de... De curiosité, et, presque... D’innocence. Tout cela était difficilement perceptible dans cet environnement austère, mais il ne fallait pas oublier que le duo se trouvait dans un esprit fracturé, pulvérisé comme si une bombe au shrapnel avait explosé dedans. Cette base militaire, ces robots, cette atmosphère métallique, robotique, c’était tout ce que Laura avait jamais connu. Du froid, de la guerre, de la mort, et la violence, la rage, la haine, l’insécurité permanente... C’était un endroit terrible, illustrant sa mentalité. Mais, aussi terrible soit-il, cet endroit était aussi très fragile, avec de nombreuses failles.

« Je ne sais pas, Logan... Je pense que nous avons déjà eu notre avertissement quand cet immeuble a explosé. Je ne sais pas ce que signifie ce bout de papier dans l’esprit de Laura, mais j’ai l’impression que nous avons eu un indice très important. »

Wolverine lui avoua néanmoins qu’il était temps d’avancer, et, sur ce point, Xavier était d’accord. Il vit Logan s’avancer, mais jeta un dernier regard vers le conduit. C’était lui qui avait obtenu ce papier, lui qui avait vu ce conduit, et non Logan... Simple coïncidence ? C’était lui le télépathe, certes, mais... Xavier savait aussi que Laura avait grandi en voyant en Wolverine l’ennemi suprême. On lui avait implanté de faux souvenirs, particulièrement traumatisants, où Wolverine la battait à mort.

*Moi, Laura ne me connaît pas, elle ne sait pas si je suis un ami ou un ennemi...*

Xavier était, à n’en point douter, un homme intelligent, mais bénéficiant également de la capacité de comprendre les autres. Il avait passé toute sa vie en étant entouré d’individus à problème. Erik, Scott, Jean, Logan... En réalité, il ne connaissait pas un seul X-Men qui n’ait jamais eu de gros problèmes psychologiques. Même Ororo, sur laquelle Charles se reposait énormément, avait eu une crise de foi en venant à l’Institut, car elle était passée du statut de « divinité », au Kenya, à celle de simple étudiante, et s’était confrontée au racisme des Américains. Xavier aurait pu être un excellent thérapeute, et avait appris, pendant toutes ces années, une règle essentielle, fondamentale : toujours suivre son instinct.

C’est ce qui l’amena, avant de suivre Logan à poser sa main sur le conduit, et à y matérialiser un papier.

*Tu n’as pas à avoir peur de moi, Laura... De tous les alliés que tu puisses trouver, sache que je serais toujours celui en qui tu pourras avoir confiance...*

Il laissa cette pensée s’échapper vers le conduit, et, le long de sa main, de l’encre se forma sur le papier.

*Pourquoi m’as-tu donné ce document ? Une menace, vraiment ? Je n’y ressens aucune agressivité... J’y sens... De l’innocence ? Plutôt... Une sorte de souffrance... De nostalgie...*

Tout ça était très flou, et Xavier finit par se relever. Le conduit était noir, comme s’il n’y avait personne, mais il savait qu’il y avait quelqu’un... Quelqu’un qui ne comptait pas se montrer tout de suite. Et cela, Charles le comprenait. Alors, il partit, en laissant un cadeau. Quelque chose qui, s’il voyait juste, lui donnerait raison. Ce n’était pas grand-chose, en réalité, et c’était assez rapide à lire.

C’était une fable  de l’écrivain français Jean de La Fontaine, « Le Vieux Chat Et La Jeune Souris », accompagnée d’une image d’illustration, que Charles avait pioché dans ses souvenirs d’enfance :


Citer
LE VIEUX CHAT ET LA JEUNE SOURIS


Une jeune Souris, de peu d'expérience,
Crut fléchir un vieux Chat  implorant sa clémence,
Et payant de raisons le Raminagrobis :
Laissez-moi vivre : une Souris
De ma taille et de ma dépense
Est-elle à charge en ce logis?
Affamerais-je, à votre avis,
L'Hôte, l'Hôtesse, et tout leur monde ?
D'un grain de blé je me nourris ;
Une noix me rend toute ronde.
A présent je suis maigre ; attendez quelque temps
Réservez ce repas à Messieurs vos Enfants.
Ainsi parlait au Chat la souris attrapée.
L'autre lui dit : Tu t'es trompée :
Est-ce à moi que l'on tient de semblables discours ?
Tu gagnerais autant à parler à des sourds.
Chat et vieux pardonner ? cela n'arrive guères.
Selon ces lois descends là-bas,
Meurs, et va-t-en tout de ce pas,
Haranguer les sœurs Filandières :
Mes Enfants trouveront assez d'autres repas."
Il tint parole ; et, pour ma fable,
Voici le sens moral qui peut y convenir :
La jeunesse se flatte, et croit tout obtenir ;
La vieillesse est impitoyable.

Charles rejoignit ensuite Logan, et, devant l’air interrogatif de ce dernier, le vieux mutant lui offrit un léger sourire.

« Continuons... Mais il est possible que nous nous séparions à nouveau, Logan. Laura a peur de toi, et elle ne me connaît pas. Si nous sommes à nouveau séparés, n’essaie pas de me retrouver. »

Xavier n’en dit guère plus, restant, comme à ses habitudes, toujours très énigmatique. Une mauvaise habitude qui lui avait coûté la confiance de Scott en sa personne, mais on ne changeait pas un vieux singe. Quoi qu’il en soit, le duo s’avança encore dans les couloirs sinistres de la base, jusqu’à rejoindre une sorte d’épais sas de décontamination, qui s’ouvrit dans un sifflement.

De l’autre côté, il y avait un grand hall, et deux puissants projecteurs s’allumèrent brusquement, les éblouissant. Xavier fronça les sourcils, se protégeant les yeux de la main, tout en entendant des bruits de pas. Des hommes armés et cagoulés s’approchaient, mais il sentait aussi quelque chose d’autre. En se concentrant, au milieu des bruits de bottes raclant le sol, et du cliquètement des armes, il entendit un bruit bien singulier venant d’une silhouette sombre devant eux...


*SNIKT-SNIKT !*

« Laura !
 -  Dire qu’elle a peur de vous... Mais moi, JE N’AI PAS PEUR !! TU VAS MOURIR, WOLVERINE !! »

Non... Xavier réalisa instantanément son erreur, tandis qu’il sentit une incroyable vague de rage et de fureur déferler vers eux. Les lumières baissèrent, permettant de voir une Laura... Particulière, avec une chevelure argentée, un corps musclé, des cicatrices rouges lui barrant un visage dur... Et un pistolet, pointé vers eux, qui se mit à tirer. C’était Laura, tout en n’étant pas Laura, mais l’une de ses facettes. Une facette que l’esprit de Laura leur envoyait pour se défendre.

Et cette facette représentait sa rage et sa fureur. Dès qu’elle tira, elle relâcha son arme, et courut à toute allure, puis bondit sur Wolverine en hurlant, et le renversa sur le sol, véritable furie survoltée.

« JE VAIS TE TUER, SALOPARD !!! »

Et, tandis que la rage déferlait autour d’eux, Xavier put saisir le nom de la femme.

« CRÈVE !! CRÈVE !! CRÈVE !!! »

Bellona.

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Les alentours de la ville / Re : Who Am I ? [James Howlett]
« le: vendredi 07 octobre 2016, 02:04:03 »
Ce monde était surprenant, non pas tant par son côté chaotique, que par sa cohérence. Au vu de l’esprit fracturé et en douleur de Laura, il s’était attendu à tomber dans un environnement beaucoup plus déconstruit, beaucoup plus illogique. Au lieu de ça, et même si cet univers était particulièrement dangereux, il présentait une structure, une cohérence globale, qui signifiait que Laura n’était pas aussi irresponsable que ce qu’il aurait pu croire. Elle était juste... Perdue. Charles, tout en se faisant cette réflexion, cherchait aussi comment échapper à ces cyborgs. Il pouvait toujours utiliser ses pouvoirs pour les faire disparaître, car ce monde n’était qu’une vision de l’esprit. Cependant, Charles était déjà fatigué, et préférait économiser ses forces. Néanmoins, faute d’une autre solution, il apprêtait ses forces mentales, quand la porte vola en éclats. Un cyborg s’approcha, pointant son fusil vers lui, prêt à tirer. Charles se concentra, mais, au même moment, une silhouette musculeuse jaillit dans un grondement, renversant le cyborg, l’éloignant de l’ouverture. Fronçant les sourcils, Charles entendit des grognements, des bruits de lacérations, des gémissements électroniques. Un coup sourd résonna contre le mur, puis plusieurs détonations, atteignant un second cyborg.

Logan apparut alors, ensanglanté ici et là, ses vêtements partiellement déchirés, mais indemne.

« Logan ! Quelle joie de te revoir ! » s’exclama Charles en se rapprochant.

Logan lui expliqua l’avoir retrouvé, sans trop savoir comment, tout en lui tendant une arme. Charles préféra l’accepter, tout en remerciant Wolverine, et lui donna quelques explications sommaires :

« Nos esprits sont reliés, je suppose que c’est la raison pour laquelle tu as pu me retrouver... Ou peut-être que je t’ai appelé inconsciemment pendant que j’étais évanoui, ce qui est également possible. La seule certitude, c’est que les défenses psychiques de Laura sont bien plus fortes que ce que je ne pensais. »

Wolverine avait eu le temps d’explorer un peu, et lui expliqua que la ville sauvage abritait de multiples réseaux souterrains, ce qui leur permettrait d’échapper aux drones... Drones qui se rapprochaient rapidement. En tournant la tête, Charles pouvait les apercevoir, chaque drone disposant d’une lueur verdâtre, qui devint ensuite rouge quand ils ciblèrent l’immeuble.

« Commençons par filer d’ici ! »

Les drones balancèrent des lasers particulièrement puissants, défonçant les murs, provoquant d’intenses explosions. Tandis que le duo dévalait l’escalier, tout l’immeuble se mit à vaciller sur ses fondations, tremblant furieusement, d’épaisses lézardes se formant, le plafond s’effondrant. Charles suivait Logan du mieux qu’il le pouvait, sautant les dernières marches d’une rangée d’escaliers, voyant, ici et là, les murs disparaître, ou le plafond lui tomber dessus.

L’immeuble était en train de s’effondrer, basculant lentement, et le sol se déroba sous les pieds de Charles lorsqu’il atteignit le deuxième étage. Dans un hurlement, l’homme tomba sur le sol, amenant Logan à se retourner vers lui, au moment même où l’immeuble basculait. Tous les étages s’écroulaient, tombant droit sur eux. Charles vit le plafond s’ouvrir sur place, les lézardes devenant des déchirures béantes, et il leva les mains, puisant dans ses réserves psychiques, figeant le temps.

Wolverine put voir le temps se suspendre, le plafond ouvert, des tonnes et des tonnes de béton et de pierre prêts à s’abattre violemment sur eux. Charles était néanmoins en sueur, avec une migraine qui commençait à carillonner dans sa tête, puis il se déplaça, suivant rapidement Logan. Arrivant au rez-de-chaussée, le temps reprit son cours, et le duo fila par une porte blindée, atterrissant dans la cave. Le plafond s’effondra derrière eux, et l’onde de choc renversa une nouvelle fois Charles, tout en soulevant d’épais nuages de poussière.

Du sang s’échappant de ses lèvres, Xavier se redressa, filant dans la cave, qui continuait à trembler, le plafond s’effondrant derrière eux, les contraignant à courir le plus rapidement possible, jusqu’à approcher d’une porte de maintenance, au fond des caves, les amenant dans des égouts des plus curieux.

Il n’y avait pas de déchets, mais d’épais couloirs froids, grisâtres, mécaniques, avec des séries de câbles filant le long du plafond. Quelques diodes rouges clignotaient contre les murs, et, au plafond, des pavés lumineux éclairaient le chemin.

« Laura n’a connu qu’un complexe militaire dans sa vie, elle a été forgée par ça. Ceci explique ce décor si particulier. Nous devrions progresser. »

Charles s’avança donc, en sentant sa migraine disparaître peu à peu, mais s’arrêta à un embranchement, en entendant du bruit. Dans cet étrange complexe militaire, fait de longs couloirs sans salle, il entendait des drones se déplacer, différents de ceux ayant détruit l’immeuble. Il s’agissait de Manhacks, de petits robots disposant d’une caméra optique, et, surtout, d’une série de trois lames recourbées évoquant des hélices.. Quand ils repéraient un ennemi, les lames se mettaient à tournoyer dangereusement.

Xavier les laissa donc passer, et se retourna brusquement en croyant sentir une présence.

« Que... ?! »

Il n’y avait personne, à part eux deux, mais il s’avança dans un coin, et fléchit les genoux, puis écarta une grille de ventilation. Il s’abaissa, et fronça les sourcils, ne voyant personne... Mais avec l’intime conviction qu’il y avait bien eu quelqu’un. Et, comme pour le confirmer, il avisa une feuille blanche, posée délicatement à l’entrée du conduit, et l’attrapa. Quelques mots avaient été notés dessus :


Citer
« La guerre est d’une importance vitale pour l’Etat. C’est le domaine de la vie et de la mort : la conservation ou la perte de l’empire en dépendent ; il est impérieux de le bien régler. Ne pas faire de sérieuses réflexions sur ce qui le concerne, c’est faire preuve d’une coupable indifférence pour la conservation ou pour la perte de ce qu’on a de plus cher, et c’est ce qu’on ne doit pas trouver parmi nous. »

Les mots remuèrent devant ses yeux, le papier étant transmis à Logan.

« Ce sont les premiers mots de L’Art de la Guerre, de Sun Tzu. »

Restait à savoir ce qu’ils faisaient là... Et pourquoi est-ce que Charles avait associé la présence de cet esprit à quelque chose... D’enfantin.

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Les alentours de la ville / Re : Who Am I ? [James Howlett]
« le: lundi 26 septembre 2016, 00:57:10 »
Qui mieux que Charles pour sauver Laura ? Qui mieux que cet homme, qui, malgré tous les coups du sort, et malgré tout ce qu’il avait affronté, n’avait jamais cessé de croire en la bonté des gens ? Xavier n’était pas parfait, et les premiers à le reconnaître étaient ses élèves. Pour autant, tous savaient qu’il était un éternel idéaliste, un optimiste qui avait ramené dans le droit chemin de nombreux mutants qui avaient dérivé. Wolverine, Rogue, Gambit... Et Xavier portait en lui chacun de ses échecs, le plus retentissant ayant été Sabretooth, à une époque où les X-Men avaient enfermé ce dernier sous l’Institut, afin de le rééduquer. Les premiers résultats avaient été concluants, mais Creed s’était évadé, et avait laissé parler sa nature bestiale. Il avait manqué tuer Psylocke, et avait ensuite été traqué par l’ensemble des X-Men et la police de New York dans les rues de la Grosse Pomme. Alors, s’il y avait bien quelqu’un pour sauver Laura de ses démons intérieurs, ça ne pouvait être que lui.

Logan se retrouva dans une grande rue japonaise, à Tokyo, quand le temps se figea autour de lui. La silhouette de Charles apparut alors, flottant depuis les airs, et se posa devant lui. Xavier, contrairement à Wolverine, portait une tenue de combat, un ensemble bleu sombre marqué d’un « X » rouge sur la poitrine.

« Nous sommes dans ta psyché, Logan. Dans un de tes rêves, plus précisément... Je t’ai trouvé assez facilement, en raison du lien d’amitié qui nous unit. Mais ce sera différent pour Laura. Ses défenses mentales sont très fortes, et, à ses yeux, nous sommes, au mieux des étrangers s’immisçant dans son intimité, au pire, des ennemis... Et je parle surtout pour toi. »

Ils se tenaient ensemble, et Charles se concentra alors, puis le décor disparut. Comme si le duo était dans une espèce de réalité virtuelle en train de se déliter, les immeubles disparurent, morceaux par morceaux, s’envolant dans un ciel immaculé et abyssal. Derrière les immeubles qui s’effritaient, le même blanc les entourait, et, peu à peu, le duo se retrouva totalement entouré par ce voile blanc, avant de s’envoler à l’intérieur, allant d’un point originel n’existant plus vers un autre, Charles devant, guidant Wolverine.

« La machine relie nos trois esprits. Regarde autour de toi, et tu verras des souvenirs marquants de nos passés communs. Dès que je trouverais celle de Laura, nous pourrons nous y faufiler. »

Piégés dans ce nexus psychique, les deux voyageurs se laissaient guider par la volonté de Charles. Comme le professeur l’avait annoncé, ce voile blanc laissait parfois filtrer des images, des sons, des souvenirs marquants... Sur l’un d’eux, on vit ainsi l’un des pires moments de Wolverine, le jour où Magneto arracha tout l’adamantium de son corps, sur sa station spatiale Avalon. Un choc terrible, qui avait bien failli tuer Wolverine... Si Jean n’avait pas été là pour le sauver, et pour ramener son esprit brisé parmi eux. Mais il ne fallait pas s’y méprendre ; ce cauchemar n’était pas celui de Wolverine, mais bien celui de Xavier. Car, quand Charles avait vu Logan s’effondrer, et qu’un silence mortifère avait parcouru l’assemblée, il avait ressenti une telle bouffée de haine qu’il avait commis l’irréparable, un acte qui avait brisé quelque chose en Xavier, et qui avait mis des années à guérir : une attaque psychique si puissante qu’elle en avait brisé Magneto. Son esprit avait été brisé en mille morceaux par Xavier, qui, sans le savoir, avait vu, suite à cet acte, grandir en lui la folie de Magneto, qu’il avait absorbé dans cette attaque... Par la suite, en tentant de lutter contre cette noirceur, Xavier avait créé un redoutable monstre, mélange des pouvoirs de Charles et de Magneto, l’horrible Onslaught.

Charles aperçut ensuite une sorte d’image instable, et se concentra, s’y dirigeant.

« Là... C’est notre porte d’entrée... Je...
 -  HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !! »

Un hurlement déchirant jaillit alors de cette fenêtre, mélange de rage pure et de souffrance terrible. Le cri résonna dans l’esprit de Charles, qui dut se concentrer, en sentant toute la violence de ce souvenir. L’homme en avait des migraines épouvantables, comme si un marteau-piqueur était en train de lui ouvrir le crâne.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA... HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA... !!
 -  Encore... ENCORE !! EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEENNNNNCCCOOOOOOOOOOOOOOOOOOOORRRRREEEEEEEEEEEEEEEEEEEE... !! »

L’image était en train d’emplir tout le voile blanc, une scène cauchemardesque.

« Docteur Rice, elle ne va pas tenir...
 -  HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA... !!
 -  Encore. »

Petit à petit, au gré des hurlements de terreur et de souffrance d’une gamine effrayée, la bande entière se dévoilait, montrant le conditionnement que Laura avait subi pour développer en elle, par la souffrance, une rage incalculable, une fureur incontrôlable. Une méthode qui avait été tentée en vain par les nazis, les Soviétiques, ou encore par les Américains, pour transformer des individus lambda en psychopathes sanguinaires, sous une commande quelconque. Mais, pour cela, il fallait briser l’esprit, le mettre en pièces, afin que la douleur ressentie soit telle que le patient n’en ressente plus qu’une haine sans bornes,, une haine si forte qu’elle amenait ce dernier à perdre tout contrôle de soi. Or, chez des humains normaux, la douleur était telle que le corps, ou l’esprit, ne pouvaient plus le supporter... Mais, chez des mutants ayant la capacité de s’auto-régénérer...

Chez Laura, cette méthode avait été faite, et c’était ce souvenir qui heurta les deux hommes. Wolverine avait également subi la même chose à l’époque où il était le jouet du programme Weapon-X, mais il y avait, entre lui et Laura, une différence fondamentale. Quand Logan avait subi ses expérimentations, il avait déjà participé à de nombreux conflits, et était endurci. Laura, elle, n’avait eu que huit ans quand les tortures avaient commencé, et avaient continué pendant de nombreuses années, sous la direction d’un mystérieux individu, le Docteur Rice, qui avait utilisé à chaque fois une substance particulière. Xavier n’eut aucune difficulté à comprendre que l’idée était d’amener Laura à passer en mode feral sous l’effet d’un déclencheur précis.

*Par tous les saints... Qu’ont-ils donc bien pu lui faire ?*

Les hurlements de Laura continuèrent à les accompagner, et Xavier perdit connaissance...

...Dehors, hors de ce rêve à trois, les docteurs glissaient des calmants dans le corps de Xavier, qui saignait du nez, afin de progressivement se calmer...

Ce fut le son strident d’une alarme qui le réveilla.

Prostré sur le sol, Charles soupira lentement, avant de se redresser. Il constata rapidement qu’il se trouvait dans une espèce d’appartement ravagé, avec un trou devant lui en guise de mur. Toute la façade de cet immeuble était détruite, et il s’avança prudemment vers le rebord, observant les alentours d’une espèce de curieuse ville entièrement ravagée, avec un ciel noir aux teints rougeâtres en hauteur. Cependant, le paysage ne se constituait pas que de ce décor d’apocalypse. Ici et là, le long du sol, déchirant la ville, de longues tranchées étaient installées, avec, tout autour, des miradors, d’où des alarmes rugissaient. Quelques débris épars tombaient encore devant Xavier.

On pouvait entendre les ronronnements d’avions militaires dans les airs, et Xavier vit des bombes tomber, provoquant, ici et là, d’intenses explosions. Des cheminées crachaient dans l’air des volutes de fumées toxiques, tandis que, partout où il posait les yeux, il ne voyait que la mort, le chaos, la désolation...

*Se pourrait-il qu’il n’existe pas une once de joie et d’amour chez cet enfant ?*

Des coups résonnèrent alors contre la porte d’entrée. Xavier se retourna. En entrant dans ce rêve, il avait été séparé de Logan, et il espérait bien que l’homme ne soit pas trop loin. Cependant, Charles s’était trompé. Il avait dit à Logan que l’esprit de Laura était lourdement protégé. Il s’était trompé sur l’intensité de cette protection. S’il fallait donner dans la comparaison, alors l’esprit de Laura était comme un terrible Fort Knox, totalement inviolable, cadenassé par les traitements multiples que la pauvre mutante avait subi auprès de l’HYDRA.

Dans le couloir de l’immeuble, des cyborgs déshumanisés s’apprêtaient à détruire cette dernière afin de le tuer, et, dehors, venant depuis des bases militaires sinistres, des drones se rapprochaient à vive allure...

En résumé, c’était encore pire que ce que Charles espérait, et, l’homme n’avait pas encore vu le Minotaure de ce labyrinthe de ruines sinistres et de tranchées infernales...

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Les alentours de la ville / Re : Who Am I ? [James Howlett]
« le: dimanche 25 septembre 2016, 00:48:55 »
« Bonjour, mon vieil ami. »

Le sourire apaisé de Charles Xavier contrastait avec ce regard sérieux qui, continuellement, brillait dans le firmament de ses yeux. Le fondateur des X-Men, et plus puissant télépathe du monde, retrouvait l’un de ses plus anciens élèves, et l’un de ses plus vieux amis, avec lequel il avait souvent eu des démêlés. Quand Xavier était venu voir Logan, ce dernier ignorait tout de son passé, et travaillait pour le compte du gouvernement canadien. Wolverine avait intégré son école, et, peu à peu, avait réussi à s’y intégrer, jusqu’à en devenir l’un de ses piliers les plus importants. Xavier savait combien Logan avait souffert au cours de son existence, et reconnaissait en cet homme un individu de talent, très compétent, et qui, à ce titre, avait pu bénéficier de toute sa confiance.

Avançant sur son fauteuil roulant, Xavier revenait de loin. Depuis que Genosha avait été détruite, il avait abandonné la formation des X-Men, et avait voyagé à travers le monde, menant des conférences pour soutenir la cause mutante, et, surtout, participait activement à la reconstruction de Genosha, en compagnie de Magneto. Depuis qu’une base de l’HYDRA avait été démantelée là-bas, la présence de Xavier et de Magneto n’avait fait que s’y accroître davantage. Ils en étaient en effet partis pendant longtemps, après l’arrivée du Jour-M, afin d’assister tous les mutants ayant perdu leurs pouvoirs à travers le monde. Quand il avait appris l’existence de Laura Kinney, Xavier avait immédiatement fait le déplacement. Difficile de croire que cet homme, dans son fauteuil roulant, était l’un des hommes les plus puissants du monde. Ses pouvoirs télépathiques n’avaient toutefois pas d’égal, et, à travers sa longue existence, la seule personne ayant jamais réussi à le surpasser avait été Jean. S’il y avait quelqu’un pour aider Laura, c’était bien cet homme, mélange d’altruisme, mais aussi d’autorité et de sévérité. Charles Xavier était comme un père pour tous les X-Men, mais il savait aussi se montrer sévère, et même manipulateur. Son éducation avec les X-Men n’avait jamais été facile, car il était un homme ainsi intransigeant, qui avait beaucoup trop souffert dans la vie, et qui en oubliait parfois de savoir rire.

« Je suis venu aussi que j’ai pu, Logan, répondit ensuite ce dernier. Mais la route est longue depuis Genosha. »

Il observa par la vitre la silhouette de Laura.

« Hum... Je n’ai pas besoin de te rappeler à quel point les circonstances sont graves, Logan. Notre peuple est plus au bord de l’extinction qu’il ne l’a jamais été, et l’HYDRA s’apprête à développer sa propre armée de mutants, ce qui ne va guère faciliter notre cause. »

Assez prudemment, Xavier évitait de mentionner le schisme. C’était probablement pour lui une terrible souffrance, car il voyait la famille qu’il avait eu tant de mal à construire se déchirer entre deux. Comment choisir entre Cyclope, celui qu’il avait toujours considéré comme le seul individu véritablement apte à lui succéder, et Wolverine, qui s’efforçait de prolonger le rêve idéaliste de Xavier ? Alors, plutôt que de s’enfoncer dans ce débat épineux et douloureux, Charles préféra écouter les explications de Logan sur cette femme.

Ensuite, le duo rejoignit la salle d’opérations. On avait installé Laura sur une table, et Logan devait se coucher sur une autre. Adossée contre un mur, Black Widow se trouvait là :

« ...Uniquement à titre de surveillance » précisa-t-elle.

Charles, de son côté, se déplaçait, et donnait quelques explications techniques :

« Grâce à cette machine, je vais pouvoir nous permettre d’entrer dans l’esprit de Laura. Ce sera difficile, car ses résistances sont particulièrement fortes. Cette jeune fille a dû subir un conditionnement aussi violent que le tien, Logan. J’ignore ce que nous verrons à l’intérieur, mais ce ne sera pas une promenade de santé... Et pas sans conséquence non plus. Ce ne sont pas juste que des projections de nous que j’enverrais là-dedans, mais notre conscience. Si nous sommes tués, soit nous reviendrons dans nos corps, comme après avoir fait un mauvais rêve... Soit notre conscience n’arrivera pas à se reconstituer, et nous risquons de finir dans un état catatonique. »

Xavier avait toujours fait preuve d’une honnêteté assez désarmante. Il laissa Logan s’installer, puis se positionna entre les deux tables, et récupéra une sorte de casque, ressemblant un peu à celui de Cerebro, avec des câbles qui reliaient les casques portés par Logan et Laura. Le vieux télépathe respira lentement.

« Ferme les yeux, Logan, et laisse-moi t’endormir. Je vais vous faire rêver tous les deux. »

Rejoindre l’inconscient d’une personne était une chose particulièrement compliquée, car, de base, une personne n’avait pas accès à ses pensées inconscientes. Or, l’une des seules brèches à ce mur insurmontable séparant la partie consciente de la partie inconsciente de la psyché, c’était le rêve. Une brèche, un message de l’inconscient vers le conscient, et un excellent moyen de s’immiscer dans l’esprit de Laura. Pour ça, Xavier se concentra, et ne tarda pas à endormir Logan, puis les amena à l’état de sommeil paradoxal, avant de fermer les yeux, s’immisçant dans le rêve de Logan.

*[MT] Logan... Suis-moi, Logan, tu es en train de rêver, retiens notre mission... [/MT]
*

L’idée était de transformer le rêve de Logan en un rêve lucide, et, pour cela, Xavier le rejoignait. Dans le monde onirique, l’homme pouvait marcher et léviter, ce qu’il faisait en s’enfonçant dans un abîme noirâtre infini, jusqu’à voir des formes et des couleurs se matérialiser progressivement.

C’est ainsi qu’il pénétra dans l’esprit de Logan...

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Les alentours de la ville / Re : Who Am I ? [James Howlett]
« le: mardi 24 mai 2016, 21:53:09 »
La folie était-elle héréditaire chez les Howlett ? Logan faisait partie de tous ces X-Men qui avaient, peu à peu, refoulé leurs pulsions meurtrières et sadiques, au profit d’inspirations plus nobles. De fait, Charles Xavier avait toujours été un fervent soutien de la rédemption. Les exemples ne manquaient pas au sein des X-Men : Emma Frost, Wolverine... Ou encore Magnéto, qui était l’exemple le plus parlant. Quand Xavier avait connu Logan, il travaillait pour les forces spéciales du gouvernement québécois, ne se souvenant pas de son passé, affrontant des créatures sauvages, comme le Wendigo, ou Hulk. Peu à peu, son passé avait refait surface, avec toutes les atrocités qu’il y avait derrière, et, plus les années passaient, et plus les ombres opaques du passé de l’Immortel refaisaient surface. Son frère, Victor Creed, était un autre psychopathe, et Daken... Daken était un Wolverine sans la compassion qui caractérisait le vieux guerrier. C’était un psychopathe, sans aucune morale, qui avait voué sa vie à détruire son père. Peu de gens étaient au courant que Wolverine avait un fils, et Daken était activement traqué par le SHIELD depuis l’épisode dévastateur du HAMMER.

Une période où, après l’échec du SHIELD à déceler une invasion extraterrestre, Tony Stark avait été démis de ses fonctions. Le Pentagone avait alors confié la tâche de façonner un nouveau SHIELD, et avait confié cela à un homme d’affaires dont la réputation avait été discréditée, et qui avait réussi à gagner un procès long et très médiatisé... Norman Osborn. L’homme d’affaires s’était payé les avocats les plus prestigieux de New York, et ces derniers avaient su exploiter toutes les failles d’un dossier bancal, puisque ne reposant essentiellement que sur les éléments de preuve et les interventions d’un individu masqué se prenant au-dessus des lois. On avait mis en avant la mort de son fils, Harry Osborn, on avait produit des contre-expertises psychiatriques pour attester que l’homme était sain d’esprit. Le procès avait duré des années, et avait abouti sur un non-lieu général. Osborn avait ensuite entrepris de se refaire une santé en se faisant oublier, et avait utilisé ses contacts et ses amis auprès du Congrès pour devenir le directeur du programme Thunderbolts, un programme visant à employer des supers-criminels dans des missions dangereuses et risquées, afin de les réhabiliter.

Osborn avait profité d’évènements qui avaient durablement impacté l’image bénéfique de justiciers agissant au-dessus des lois, et faisant usage de pouvoirs terrifiants : la Civil War, l’attaque de Hulk sur New York... En définitive, le gouvernement l’avait chargé& de reconstruire en profondeur le SHIELD, et Osborn avait conçu le HAMMER. Utilisant ses nombreuses ressources, l’homme avait conçu plusieurs structures proches du HAMMER, comme la Cabale, une organisation secrète regroupant Emma Frost, Namor, The Hood, Loki, et Fatalis, et formant une alliance de dupes entre ces individus, en leur garantissant le soutien du HAMMER. Loki avait aidé The Hood à se constituer une armée de super-vilains, augmentant leurs pouvoirs grâce aux artefacts asgardiens volés par Loki.

Et, parallèlement à tout ça, Osborn avait formé sa propre équipe d’Avengers, les « Dark Avengers ». Une équipe de psychopathes qui avaient repris l’identité de certains Avengers célèbres, et parmi lesquelles il y avait eu... Daken.

Le fils de Wolverine avait repris l’uniforme de son père, pour mieux pouvoir le retrouver, et c’était comme ça qu’Ororo avait entendu parler de Daken. Avec Osborn à la tête du HAMMER, les évènements avaient dégénéré, surtout pours les X-Men. Osborn avait monté l’opinion publique contre les X-Men, et ils s’étaient battus contre les Dark Avengers. Et, peu à peu, les évènements avaient dégénéré jusqu’à une guerre ouverte contre Asgard. Un conflit apocalyptique qui avait abouti à l’arrestation d’Osborn, mais Daken, pendant la bataille, avait disparu.

Et, depuis lors, autant dire qu’il faisait partie de la liste des cibles les plus recherchées du SHIELD.

« Hmmm... Charles est... Préoccupé. Et il a raison. La mutanité est en triste état. Charles voulait rénover Genosha, mais il a compris que les mutants avaient affaire à des problèmes sérieux. Honnêtement, je pense qu’il est là pour les mêmes raisons que toi... Et que moi, même si nous envisageons le problème sous des aspects différents. »

Elle se tut un peu, avant de reprendre :

« L’HYDRA mène des expériences sur nous. Ils tentent de reproduire le gène-X, avec plus ou moins de succès... J’ai toujours vu ces types comme des fanatiques un peu cinglés, mais qui appartenaient au siècle dernier. Visiblement, ils ont laissé tomber leur délire néonazi pour s’adapter à des enjeux plus modernes. J’ignore ce qu’ils nous veulent, mais Charles pense que Laura peut apporter un élément de réponse. »

Le HAMMER avait eu de graves conséquences, car, même après la chute d’Osborn, beaucoup d’agents du HAMMER avaient été furieux de voir le gouvernement nommer Steve Rogers à la tête du SHIELD, et avaient choisi de rester fidèle au credo d’Osborn, en rejoignant l’HYDRA. L’organisation tentaculaire avait connu un violent coup de fouet grâce à ça, ressortant des cendres dans lesquelles elle avait progressivement atterri.

Ororo resta silencieuse quelques secondes supplémentaires, et sourit ensuite évasivement.

« Elle est comme nous... Une naufragée. Charles m’a aidé quand j’ai fait ma crise de foi, tout comme il t’a aidé, toi... Mais, cette fois, je pense que ce sera à toi de sauver Laura de ses démons. »

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Les alentours de la ville / Re : Who Am I ? [James Howlett]
« le: samedi 21 mai 2016, 11:59:08 »
Si Kurt la voyait, il aurait sûrement demandé à en faire partie.  L’elfe bleu avait toujours été un invétéré dragueur, séducteur endimanché, usant de poésie germanique et de métaphores bavaroises pour tenter de séduire les filles. Toutes les X-Girls avaient eu droit, ou presque, aux tentatives de séduction de Kurt, et Ororo la première. L’anecdote était fameuse. Quand elle était venue à l’académie, en compagnie de nouveaux X-Men, comme Wolverine, Colossus, ou encore Nightcrawler, elle était une Déesse africaine, habituée à être nue dans les éléments naturels, surtout aquatiques. Elle nageait nue dans la piscine quand Kurt l’avait surpris. Le choc avait été de taille pour le brave Kurt, surtout que, juste après, Colossus et Wolverine étaient également arrivés. Et Ororo avait toujours été d’une grande beauté.  À l’époque, elle avait une très longue chevelure argentée, qui descendait jusqu’à ses chevilles, magnifiant son caractère sauvage et sensuel. Même maintenant, alors qu’elle s’était rasée la tête, une longue crête avait commencé à pousser. Autant dire qu’elle n’était pas trop perturbée à l’idée de choquer Kurt.

En attendant, Logan se faisait plaisir à lui défoncer le cul, et c’était bien ça qu’Ororo lui demandait. Du sexe intense, jouissif, lourd, sans hésitation. Le mâle en rut se lâchait en elle, malmenant son cul, la faisant grogner et soupirer. Appuyant ses mains contre le mur, elle couinait et gémissait, sentant ce gros mandrin s’enfoncer en elle, déchirant ses parois internes pour se glisser un passage. Un véritable bulldozer qui la ramonait de l’intérieur, défonçant tous les échafaudages, comme si la queue de Logan était un boulet de démolition qui ravageait tout sur son passage. Une verge impériale, royale, qui s’enfonça en elle pendant de nombreuses minutes. Dans son dos, le sauvage grognait et soupirait. Jadis, elle l’aurait tué pour l’humilier à ce point. Maintenant… Elle adorait ça !

« Hann… Par la Déesse ! Haaaa… !! Lo… Logan… Haaa… Logan !! »

Ho, il n’y allait pas de main morte, le diable ! Il alla même jusqu’à retirer sa queue, laissant une Ororo frissonnante, le cul dilaté. Chaque caresse de l’air frottait sur son anus, sa rondelle ouverte comme la Porte des Étoiles. Elle soupira, de la sueur coulant le long de son front, et sentit l’homme revenir, infligeant une charge de souffrance supplémentaire, tout le corps de Tornade venant l’accompagner.

« HAAAAAAAAAAAAAAAA… !! » hurla-t-elle

*KRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAKKK !!*

Dehors, la foudre tonna, un éclair déchirant le ciel. Un changement climatique incompréhensible, car un nuage venait subitement d’apparaître. Pas de pluie, mais du vent, et des éclairs, tandis que Tornade venait d’avoir son orgasme, qui connut bientôt une seconde réplique, quand Wolverine se vida en elle. Un orgasme à la hauteur de tout ce que l’homme était capable de produire. Grognant longuement, il se vida, et, dans un hurlement suraigu, Tornade jouit une seconde fois, provoquant un second coup de tonnerre.

Le nuage disparut ensuite, tandis que Tornade, en sueur, se retrouva prostrée sur le sol.

« Pffffuuuu… Pfffffuuuuu… »

Logan avait aussi besoin de reprendre son souffle, et un léger sourire finit par éclairer les lèvres de Tornade, quand il proposa de sortir.

« Ouais… Hum… Sinon, tu vas me faire provoquer un cyclone, sourit-elle. Mais… Laisse-moi quand même un peu de temps… »

Son corps se rappelait encore de ce que ça faisait de coucher avec Wolverine.

Et c’était bon.




Plus tard…

« L’école va bien… Mais la situation des mutants reste largement préoccupante. »

Le Irish Pub ne mentait pas. C’était l’un des rares pubs de Seikusu, un héritage de l’époque où les soldats américains avaient colonisé Seikusu, après la capitulation du Japon, en 1945. La Harley Davidson de Logan était garée dehors. Les deux avaient grimpé dedans après leurs retrouvailles dans le phare. Le sexe était fini, c’était l’heure de revenir aux sujets usuels, et de tenir Wolverine au courant des actualités récentes.

« Moi… Outre développer des incidents internationaux, je recherche de nouveaux mutants. Cérébro en a détecté beaucoup à Seikusu, et Kitty m’a confié d’y aller. Entre nous, elle préfère que je sois ici, plutôt que dans des îles, à créer des crises diplomatiques. »

Par ce biais, Ororo faisait référence à sa récente escapade à l’île de Santa Marco. Une petite île de l’Amérique Centrale, un État souverain dirigé par un dictateur, accusé par plusieurs ONG de participer au trafic de drogues en partance d’États sud-américains, et d’être un paradis fiscal. Transparency International classait l’île en tant que telle. Ororo s’y était rendue récemment, car un cyclone menaçait de ravager l’île. Santa Marco était une allégorie du monde actuel. La majeure partie de la population vivait dans des bidonvilles crasseux, et le dictateur local entretenait une puissante milice. Tornade s’y était rendue, faisant fi des protocoles internationaux, afin de retenir les effets du cyclone, ce qui n’avait pas plu à l’armée locale. Les vidéos de ses exploits avaient fait le tour du monde, et les gouvernements avaient été furieux.

Ororo, elle, prenait ça avec le sourire. Elle refusait ce monde hypocrite où la souveraineté étatique était invoquée comme bouclier pour permettre aux États de ne rien faire pour protéger des populations, juste parce que ça servait leurs intérêts à court terme, et engendrait des catastrophes sur le long terme.

« Mais… Et toi ? Tu retravailles à nouveau pour le gouvernement, donc ? Depuis quand est-ce que tu as une clone ? Ta famille s’agrandit. »

Outre son frère, Victor Creed, Logan avait aussi eu un fils, Daken. Il avait été conçu en 1945, quand Logan était au Japon, avant qu’il ne rejoigne le programme Weapon-X. La mère de Daken, Itsu, avait été tuée, ce qui fit que l’existence de Daken fut longtemps restée secrète. Hélas, si Logan était encore un peu social, Daken était bien loin de l’être. Son fils était un psychopathe, qui haïssait profondément son père biologique, et Ororo avait même supposé que, à l’origine, Logan se soit rapproché du SHIELD pour en savoir plus sur lui… Et, surtout, pour avoir un échantillon du C-Synth. Le carbonadium est un métal extrêmement rare, un peu comme l’adamantium, et qui ne peut être produit que par le C-Synth. Or, l’une des fonctions du cartbonadium était qu’il pouvait altérer le facteur autoguérisseur de gens comme Wolverine… Ou Daken. Autant dire que cet appareil était difficile à trouver. Les Soviétiques l’avaient conçu, mais, depuis la destruction du bloc soviétique, l’appareil avait disparu.

Visiblement, en cherchant, Wolverine avait trouvé d’autres problèmes… Comme Laura Kinney.

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Les alentours de la ville / Re : Who Am I ? [James Howlett]
« le: mercredi 27 avril 2016, 12:56:13 »
La cohabitation, au début, n’avait pas été facile. Ororo était claustrophobe. Dans son enfance, elle avait passé plusieurs jours dans les débris d’un immeuble au Caire, où elle avait perdu ses parents natals. Cette situation avait engendré en elle un fort traumatisme, qui se traduisait par une peur des espaces clos, et par une envie des grands espaces, de la nature, de la savane… C’est ce qu’Ororo appréciait, ce qu’elle désirait, et, pendant longtemps, elle n’avait pu vivre que comme ça, refusant même de dormir dans une hutte, tant elle avait peur que le toit s’effondre à nouveau. Cette fragilité s’était estompée quand Xavier était venu la voir, mais il était notable de voir que, dans l’institut, elle avait choisi de s’installer dans le grenier, près du toit.

Se rapprocher des autres avait aussi été difficile, au début. Là d’où elle venait, elle était considérée par les tribus locales comme une Déesse, et se voir relayer au rang de simple élève avait été, par bien des côtés, assez frustrant. Logan, notamment, n’avait pas eu, au début, l’attrait qu’il représentait maintenant. Comme elle, il venait de rejoindre une équipe en crise, sans trop savoir s’il comptait rester, étant déjà engagé auprès de l’armée canadienne, de la section Alpha Flight. Elle, elle avait appris à composer avec ce nouvel environnement, et était même devenue, provisoirement, leader de l’équipe, quand Cyclope, après le sacrifice de Jean, avait choisi de se retirer.

Le fait est que Tornade avait bien grandi, et, effectivement, avait développé sa perversion. Ce n’était pas le genre de choses qu’elle irait confier à Xavier, mais le fait de ne plus être considérée comme une Déesse avait ça de bien qu’elle avait pu se lancer dans des relations charnelles. Elle avait fait des choses qui auraient fait rougir les nonnes et les associations puritaines américaines, et elle n’en était pas peu fière.

Maintenant, elle et Logan allaient encore s’envoyer en l’air, et, très vite, comme elle s’en doutait, son besogneux avait envie d’agir, autrement qu’en sentant Ororo s’empaler sur ses cuisses. Elle aimait ça, se sentir contre lui, sentir ses muscles, sa force, cette virilité masculine ancestrale. Ce contact égayait en elle des frissons, car, comme Logan, Ororo partageait cette passion secrète pour l’ancien, pour les plaisirs ancestraux, simples et efficaces. Elle avait vécu dans la savane pendant des années, après tout, plus proche de la Nature et des éléments que de l’Homme.

« Hmmmm… !! »

Elle couina ensuite en sentant Logan utiliser ses doigts, la forçant à sucer ses doigts, ce qu’elle fit, le dardant d’un regard vénéneux, et les mordilla même quand il se rapprocha de ses fesses. La sodomie, un plaisir profond et intense pour Tornade, femme d’action et de passion. Wolverine était comme elle, plein d’énergie, ce qui amena ce dernier à finir par repousser la femme, et à l’envoyer contre la vitre. En souriant, cette dernière s’appuya contre cette dernière, ayant une belle vue sur la plage et la mer, et en profita rapidement pour, ainsi que Logan le demandait, se cambrer bien vers l’arrière, courbant ainsi son dos.

« Ah, Logan… Tu aimes ça, hein, me prendre par l’arrière? »

C’était une chose qu’elle n’aurait jamais permis dans sa jeunesse, quand elle se sentait pétrie de divinité. Comme quoi, la femme avait bien évolué, et sentit, tout contre son bassin, en frémissant, la virilité de l’homme, glissant le long de son corps. Dans son dos, Logan la dominait, dressé contre elle, et palpa son corps, puis retourna rapidement dans sa chatte, plaquant pendant quelques secondes le corps de la belle Tornade contre la vitre, enfonçant ses seins dessus, cette dernière se mettant à gémir et à couiner.

Ororo savait aussi combien l’homme aimait la tirer par les cheveux. Avant, elle avait une longue chevelure argentée, qui lui descendait jusqu’aux fesses, mais elle s’était rasée il y a quelques mois, quand la communauté s’était divisée en deux. Quand une femme change d’homme, elle change de coiffure, disait-on, adage qui se tenait presque pour elle. Ses cheveux, néanmoins, avaient repoussé, formant une longue crête blanche, qui, une fois qu’on s’y habituait, lui allait plutôt bien.

En tout cas, ce changement de coiffure n’avait pas l’air de gêner Logan, qui la besognait, encore et encore, envoyant sa tête taper contre la vitre. Jadis, quand Ororo peinait à retenir ses pouvoirs, un orgasme déclenchait toujours, chez elle, des tempêtes. Certaines tribus estimaient même nécessaires de la faire jouir pour avoir la pluie. Maintenant, Ororo maîtrisait ses pouvoirs, et le temps ne se modifia donc pas… Pas trop. Tout juste apparut-il quelques légères bouffées de vent supplémentaires, tandis qu’elle sentait Logan jouir, se vidant en elle, balançant de grands chapelets de foutre.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaannnn… !! » en hurla la femme.

Il se retira ensuite, laissant le foutre glisser le long des cuisses de la femme, formant des lignes torsadées le long de ses jambes. Souriant sensuellement, Tornade le sentait encore dans son dos, mais elle n’était pas de ces femmes dociles qui se laissaient besogner pendant des heures sans réagir. De la main, elle agrippa la nuque de l’homme, et se redressa après sa claque. Son dos heurta le torse de Logan, et elle tourna la tête, se mordillant les lèvres, avant d’embrasser sa bouche.

« Et toi, tu es toujours cet amant insatiable que j’aime tant… »

Quelques secondes passèrent, avant qu’elle ne rajoute, provocatrice :

« Mais n’espère pas t’en tirer à si bon compte, Logan, il te reste encore un cul à prendre… »

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Les alentours de la ville / Re : Who Am I ? [James Howlett]
« le: vendredi 22 avril 2016, 22:22:26 »
Ororo savait que Logan n’était pas épuisé, que cet orgasme n’avait fait que l’émoustiller, que réveiller ses sens. On ne le surnommait pas Savage Wolverine pour rien. Certes, il n’était pas aussi criminel et cruel que Dents-de-Sabre, son frère, mais il y avait toujours, en lui, ce fond des testostérone, de bestialité, qui s’exprimait quand les deux faisaient l’amour. Elle, la sombre beauté venue de la savane africaine, lui, l’homme costaud et trapu venant des forêts enneigés du Canada. Deux natures différentes qui se rencontraient maintenant.

Serrant sa main sur la nuque de l’homme, elle se mordilla en sentant une main venir pétrir son délicieux cul, la faisant doucement soupirer. Tornade se pinça les lèvres, et frotta un peu son bassin contre la queue de l’homme. Elle était grosse, assoiffée, impatiente de venir s’enfoncer en elle.

« Hmmm... »

Ah ! Cette joie de sentir ce sexe caresser ses cuisses, se rapprochant de son sexe, un chibre gros, tendu, assoiffé, mais avec du sperme dessus, donnant une sorte de sensation liquide qui était loin d’être désagréable. Nue, Tornade se sentait bien, bien mieux qu’ne étant habillée. Pour elle, les vêtements la restreignaient, la limitaient, serrant sa peau. Voilà aussi une raison pour laquelle elle aimait tant le sexe, parce que se déshabiller ne poserait pas de problème. À l’Institut, elle avait pour habitude d’entretenir, dans le grenier, un jardin, et, quand elle était seule, il était fréquent qu’elle se déshabille, et sente l’eau ruisseler sur son corps. Ça, voilà ce qu’elle aimait. La pluie rebutait les gens, qui aimaient s’en protéger, mais elle, elle aimait flotter dans les nuages, et sentir l’eau l’abreuver. Voilà son plaisir, une joie indescriptible, celle d’être au milieu des éléments déchaînés, de la tempête, de sentir son corps se recouvrir de liquide, le tout en se perdant dans une passion incontrôlable et furieuse...

Et, après cela, fallait-il vraiment s’étonner qu’elle aime autant le sexe ? Elle n’était pas venue ici pour ça, initialement, mais pour aider Logan, dans sa traque contre HYDRA, et pour son clone, cette curieuse Laura...  Entre eux, les évènements s’étaient à nouveau précipités, et ils étaient maintenant là, isolés dans ce phare, avec la queue de Logan qui la tançait sévèrement, une invitation silencieuse à la débauche.

« Allez, viens... »

Et elle sentit la queue se rapprocher, et eut une crispation, puis poussa un long soupir en sentant ce membre remuer en elle, s’enfonçant dans son vagin. Comme toujours, elle sentit l’air lui manquer pendant quelques secondes, enfonçant ses ongles dans sa peau, et gémit alors, laissant un sifflement aigu s’échapper de ses lèvres, avant de les mordiller, puis de resserrer ses jambes, soupirant ensuite à nouveau, soufflant comme pour expulser cette vague qui remontait en elle, ce feu bouillonnant qui était en train de naître.

« Haaaaaa... Hhhhmmmmmmmmmm... !! »

Les soupirs vinrent alors, tandis qu’elle se mit à remuer sur sa queue, utilisant ses muscles pour se soulever et se rabaisser, enfonçant ses seins contre le torse de l’homme. Fort heureusement, Ororo était à la fois très agile et très musclée, ce qui, dans ce domaine, permettait de faire l’amour dans bien des positions acrobatiques... Pour le plus grand bonheur des deux amants.

Et, diable, que c’était bon !

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Les alentours de la ville / Re : Who Am I ? [James Howlett]
« le: mercredi 20 avril 2016, 21:20:08 »
«  Hmmmm-hmmmm... »

Difficile de répondre à Logan, quand on avait la bouche... Et même bien pleine. Le fait est que Tornade n’avait jamais eu les mêmes restrictions, en matière de sexe, que la plupart de ses camarades. Quand Charles était venu la chercher pour qu’elle vienne en aide aux X-Men originels, prisonnier de Krakoa, une île vivante, Ororo était alors considérée, au Kenya, comme une Déesse vivante. Et elle avait souvent pour habitude de danser nue au milieu des tempêtes qu’elle provoquait, un moyen, pour elle, de se ressourcer. Elle avait tout simplement grandi dans une société bien moins policée que les sociétés occidentales, et, quand elle était arrivée à l’école de Charles, elle n’avait pas encore très bien intégré les mœurs occidentales... Ce qui avait amené Diablo à la surprendre dans la piscine, alors qu’elle s’y baignait toute nue*.

Tornade avait peu à peu appris à devoir s’habiller en toute circonstance, mais tout cela n’avait pas diminué sa soif sexuelle. Maintenant, elle couchait assez librement, et elle estimait qu’il existait, entre elle et Logan, un lien alchimique. Quand Xavier était venu la prendre, il avait aussi été au canada pour récupérer, dans la foulée, Wolverine. Les deux étaient arrivés ensemble, mais Tornade avait dû, pendant un certain temps, gagner en maturité. Quand Scott avait quitté provisoirement les X-Men après la mort de Jean, c’était Tornade qui avait été nommée chef d’équipe. Maintenant ? Elle rattrapait un peu le temps perdu... Et, pour ça, le sexe était idéal.

À genoux, donc, elle sentait avec grand plaisir le mandrin de l’homme filer en elle. Au Kenya, Tornade organisait volontiers des orgies quand elle le pouvait, couchant aussi bien avec des hommes qu’avec des femmes. Le fait est qu’elle était une femme très gourmande, et il fallait bien un homme costaud et généreux comme Logan pour la sustenter.

« Hmmmm... !! »

Ah, quelle endurance ! Elle mordillait sa queue, sentant ses mains serrer ses cheveux, l’Immortel se refusant visiblement à jouir. Clignant des yeux à plusieurs reprises, elle respirait par le nez, creusant ses joues en le suçant, jusqu’à sentir la respiration de Logan devenir plus sifflante... Puis les jets fusèrent. Comme à son habitude, Wolverine jutait en donnant de quoi enfanter un village, et, assez rapidement, Tornade sentit sa bouche se remplir, puis les jets définitifs éclatèrent sur son visage, créant un singulier contraste avec sa peau noire, qui allait toutefois un peu de pair avec sa chevelure blanche.

Elle se redressa donc, avec le sperme dégoulinant sur son visage, et caressa brièvement ses joues, suçant le sperme du bout de ses doigts, puis Logan alla lui voler un baiser, qui devint rapidement une étreinte passionnée. Les seins de Tornade étaient bien durs, et la panthère ne tarda pas à faire preuve de son élasticité, enroulant ses jambes autour de sa taille, se hissant, une main sur la nuque de l’homme, l’autre venant griffer son torse. C’est aussi ça qui était bon avec Logan, on pouvait le mordre et le griffer jusqu’à le faire saigner, ça ne le rebutait pas outre mesure.

Tornade, en souriant, rompit le baiser après avoir mordillé les lèvres de l’homme, et repensa alors à ce qu’il lui avait dit tantôt, et reprit la conversation qu’elle n’avait pas pu, à cette occasion, suivre, faute d’avoir une bouche libre.

« Il y aurait donc un cœur qui bat sous cette masse de virilité, de testostérone, et d’insulte ? »

Elle griffa légèrement sa poitrine à l’emplacement de son cœur, et lécha alors ses lèvres, se montrant toujours aussi sensuelle et féline.

« Il y a bien des choses que j’apprécie chez toi, en réalité, mais je t’avoue que là, en ce moment, il n’y a qu’à une seule chose que je pense... »

Tornade remua un peu ses hanches, de manière à frotter la virilité de l’homme avec son bassin, puis approcha sa bouche de son oreille, et murmura quelques ultimes mots :

« ...Ta grosse bite. »




* : Authentique.

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Les alentours de la ville / Re : Who Am I ? [James Howlett]
« le: mercredi 09 mars 2016, 22:39:23 »
Ororo, en matière de sexe, laissait parler toute sa sensualité, et, au-delà de ça, toute sa sauvagerie et toute sa félinerie. Logan en avait souvent les frais, preuve qu’Ororo, contrairement à une idée qui avait été parfois répandue, n’avait pas été excisée lors de son enfance. Elle avait un appareil sexuel pleinement opérationnel, et Logan en avait dé »jà fait les frais. À genoux devant l’homme, elle sourit devant sa remarque. Ne pas utiliser les mains ? Réclamer sa queue ? C’était vulgaire. Elle aimait ça ! Ororo était une grande personne, il n’y avait pas de quoi la faire rougir. Et Logan, visiblement, avait de la suite dans les idées, puisqu’il avait parlé des « deux » trous, un détail que Tornade avait, bien évidemment, relevé dans un coin de sa tête.

« Ma bouche, et mes trous ? Tu es bien gourmand aujourd’hui, Logan… Mais je ne t’en veux pas, c’est même plutôt flatteur. Entouré de Japonaises, tu continues à avoir une trique d’enfer rien que pour moi… Alors, quant à savoir si j’ai envie de sucer ta queue, hum… »

Pour ponctuer cette phrase, un sourire amusé vint se dessiner sur les lèvres de la femme. Mutine, Ororo souffla sur le sexe de l’homme, ses lèvres proches, avant de reprendre, en relevant les yeux :

« Je crois bien que oui. Sentir ton mandrin dans ma bouche, le sucer, le lécher, sentir ta virilité s’imposer en moi… Qui n’aurait pas envie de ça ? Sentir une belle grosse queue s’enfoncer dans une bouche faite pour ça. Hum… Tu me manquais, Logan, mais je dois bien admettre que ta queue, elle, aura toujours une place dans mon cœur. »

Un sourire ravi vint ensuite se poser sur les sensuelles lèvres d’Ororo. Visiblement, son petit jeu de chauffe avait bien marché, car Logan vint flatter son visage avec sa grosse queue, caressant ses joues, frottant ainsi sa tête avec son membre, pour finir ensuite par l’approcher de ses lèvres. L’homme avait beau avoir un sens moral, il restait toujours Wolverine, un homme sauvage, très préhistorique sur certains domaines… Et le sexe en faisait partie. Il s’avérait être un amant fort peu romantique, plutôt du genre brutal et intense. Oh, il n’était pas violent, loin s’en faut, mais, une fois qu’il était lancé, l’arrêter n’était pas simple. L’homme se transformait en une sorte de machine qui tourbillonnait à pleines vapeurs, sans se fatiguer, jusqu’à attendre le point ultime.

Pour l’heure, Ororo suivait docilement le mouvement, sentant cette queue dure glisser sur ses lèvres. Sa propre main se rapprocha de son sexe, et elle se caressa doucement.

« Hmmm… »

Ce fut, à peu près, tout ce qu’elle arriva à dire, avant de sentir le sexe de Logan se presser davantage contre ses lèvres. Sa bouche s’entrouvrit alors, puis s’élargit en accueillant cette matraque. Les mains lourdes et épaisses de Wolveirne se posèrent ensuite sur sa tête, et il commença à la remuer, entreprenant ainsi d’agir, avec cette virilité qui le caractérisait si bien. Ororo, elle, suivit le mouvement, une main caressant son sexe, filant dans ses cuisses, tandis que l’autre se rapprochait de ses propres fesses… Et, pendant ce temps, sa langue léchait ce sexe, glissant dessus à l’intérieur de sa bouche, tandis qu’elle creusait ses joues en accompagnant, par ses mouvements de succions, les coups de l’homme.

Et c’était vraiment, et indéniablement, une magnifique sensation !

Comment ne pas aimer ça ?

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Les alentours de la ville / Re : Who Am I ? [James Howlett]
« le: jeudi 03 mars 2016, 18:26:31 »
Qui aurait cru que la sage et calme Ororo puisse se montrer si… Énergique ? Un feu primaire bouillonnait en elle, et avait toujours remué dans ses veines. Ororo n’était pas appelée « Storm » pour rien. Elle était une femme calme et maîtresse d’elle-même, ce qui était un fait avéré, mais ce calme, cette maîtrise, n’étaient que l’eau qui dort en surface. Dans son cœur, il y avait cette fougue et cette passion qu’un Occidental associait à l’Afrique. Tornade restait une femme sauvage, bestiale à sa manière, très féline, et c’était cet élément qui avait cimenté l’espèce de liaison régnant entre elle et Logan. L’homme avait, pour lui, ce charme sauvage et bestial qu’Ororo aimait. D’un homme, elle n’attendait pas qu’il soit beau comme un Dieu. La beauté était avant tout l’apanage des femmes. Un homme, pour elle, devait savoir être viril, et devait savoir parler le lion qui était dans sa poitrine. Logan, sur ce point, était un homme parfait.

Tornade sentait des frissons la traverser en voyant cette queue. Oui, elle n’était pas une jeune adolescente qui découvrirait le sexe. Des amants, elle avait eu l’occasion d’en avoir bien plus que ce qu’on pouvait penser de prime abord, et elle reconnaissait volontiers que Wolverine était en-haut du podium… Même si elle ne le lui dirait jamais. En attendant, elle contemplait sa queue, la reniflant, s’imprégnant de cette odeur. La première fois qu’elle avait été ainsi face à un sexe masculin, elle avait trouvé cette odeur particulièrement repoussante, y ressentant une sorte d’étonnante fascination, d’incompréhensible excitation. Avec le temps, elle avait su se faire à cette odeur, et elle aimait maintenant la sentir.

Ayant demandé la « formule magique », Logan dut prendre son courage à deux mains, en lui demandant gentiment de la sucer. La « princesse d’ébène » sourit donc, avant de sentir l’homme caresser ses cheveux. Ororo avait maintenant une crête blanche. Inutile, toutefois, de s’appesantir là-dessus. Cette crête, elle l’avait porté il y a des années, jadis, quand elle était allée à New Yorek, en plein doute sur son futur et sur son rôle dans le monde. Cette crête symbolisait la désorientation, le changement, l’incertitude… Quand Wolverine et Cyclope s’étaient tournés le dos l’un à l’autre, et que la communauté avait été déchirée en deux, Ororo avait symbolisé ce changement en se rasant la tête, puis une crête avait poussé. Ses cheveux repoussaient vite, mais elle pensait continuer à entretenir sa crête. Se lancer là-dessus, en somme, c’était rentrer dans un sujet épineux et venimeux par excellence.

C’est ainsi qu’Ororo embrassa la queue de Logan, la mordillant un peu en tirant dessus. Son sexe suivit sa bouche quand Ororo partit légèrement en arrière, et elle le relâcha, le remuant de gauche à droite, une manière de confirmer clairement ce qu’ils allaient faire maintenant.

« C’est demandé si gentiment, je serais folle de refuser… »

Elle déplaça un peu sa tête, et attrapa ce sexe à sa base, le tenant dans sa main, puis, brièvement, Ororo releva les yeux, son regard croisant celui de Logan… Puis elle alla prendre ce sexe en bouche, et commença à le sucer, déplaçant ensuite sa main pour flatter ses testicules, les grattant et les caressant. Elle savait les hommes sensibles à cet endroit, surtout quand c’était des doigts féminins qui les frottaient ici.

« Hmmmm… »

La Déesse africaine relevait parfois les yeux pour voir Logan, tout en se déplaçant d’avant en arrière, en appui, pour cela, sur ses genoux. Elle se déplaçait ainsi d’avant en arrière, tout en s’adonnant à sa fellation.

Et, visiblement, Logan avait bien besoin d’une bouche féminine…

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Les alentours de la ville / Re : Who Am I ? [James Howlett]
« le: lundi 08 février 2016, 19:01:17 »
D’un naturel calme et paisible, Ororo n’était pas, pour autant, une femme passive. Elle pouvait se révéler pleine de passion, et le sexe était un moyen, pour elle, de le montrer. Là, elle se comportait en véritable panthère, une femme passionnée et énergique. Et Wolverine, sur ce point, était un très bon amant. Quand Jean était morte, Logan avait trouvé du réconfort dans le sexe. Évidemment, Tornade savait qu’elle ne pourrait jamais replacer Jean aux yeux de Logan, mais ce n’était pas ce qu’elle voulait. Ensemble, ils n’étaient pas un couple romantique, plus des espèces d’amis très profonds ressentant une attirance mutuelle suffisamment importante pour s’envoyer en l’air de temps en temps. C’est ce qu’ils allaient faire dans ce vent, sous les cris des mouettes s’égayant autour du phare, du sifflement du vent, et du roulement des vagues contre les récifs entourant le phare.... Et, vu la manière dont le sexe de Logan se mit à pointer et à se durcir sous son pantalon quand Ororo lui fit l’un de ses « savage Kiss », où elle mordillait les lèvres de son amante, elle comprit vite, lueur de plaisir brillant dans les yeux à l’appui, que l’homme était sous le charme. Il la repoussa tout aussi rapidement, non sans en avoir profité pour palper légèrement le cul très agréable, et très bien charpenté, d’Ororo. Quel homme ! Ororo se sentait frissonner. Mine de rien, elle aimait ça. Cette virilité un peu brutale, qui semblait tout droit sortir de la Préhistoire, cette barbe poilue contre laquelle son menton se piquait, ces lèvres sévères et dures, ces mains grasses et fermes, qui compensaient leur absence de poétisme par leur rudesse et leur solidité...

Il la repoussa donc, et le dos d’Ororo, sous la forme de Wolverine, heurta le mur en face, provoquant un claquement contre ce dernier. Elle se pinça ensuite les lèvres en le voyant retirer le haut de ses affaires, mais, avant qu’elle ne puisse retourner à l’assaut, Wolverine posa ses grosses paluches sur ses épaules, et la força à aller à genoux.

« Haaa... »

Joueuse, Ororo savait ce que l’homme avait en tête, et elle ne pouvait guère nier qu’elle trouvait ça... Plutôt excitant. Elle se mit à sourire, et posa sa main sur le jean, puis écarta les boutons rapidement, faisant tomber son pantalon, tout en laissant pointer, sous un boxer, une grosse queue, qui pointait vers le plafond. Ororo s’en pinça les lèvres, et flatta cette queue avec sa main, la caressant tendrement, d’abord sur le dessus, puis ensuite sur le dessous, le grattant avec ses ongles.

« Ton soldat est toujours aussi beau à voir, Logan... L’aigle se languissait de la panthère, n’est-ce pas ? »

Elle le narguait volontiers, jouant avec lui, puis elle finit par approcher sa bouche, et le lécha, l’embrassant et le suçotant, sans encore oser lui offrir la satisfaction de le prendre en bouche. D’une main, elle le tenait à la base, et elle l’embrassait, le mordillant même un tout petit peu, tout en plantant son regard vénéneux dans celui de son amant.

« Hum... Ce contact sur ma langue, ça m’avait manqué... Tu veux que je te suce, hein ? Mais tu as oublié la formule magique... »

Quand on disait qu’elle était joueuse...

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Les alentours de la ville / Re : Who Am I ? [James Howlett]
« le: mardi 26 janvier 2016, 19:08:31 »
La communauté de Charles était divisée, un déchirement pour Ororo, qui n’avait rien pu faire pour l’en empêcher. Si elle avait voulu diriger l’école, elle savait que personne n’aurait été contre. Logan n’avait pas la mentalité d’un proviseur, et Kitty était trop douce pour remplir ce rôle. Ororo, elle, aurait été parfaite, et c’était justement pour ça qu’elle n’avait pas accepté, à l’époque, de prendre ce rôle. Elle était tout simplement trop parfaite pour ça, et pensait que son rôle était de trouver un moyen de réconcilier les deux fractions divisées. Une tâche difficile, car il s’agissait, en gros, d’arriver à concilier deux visions diamétralement opposées, et, au-delà de ça, d’amener Logan et Scott, deux individus à la forte personnalité, à décider d’agir comme des grandes personnes, responsables, et non comme les ânes butés qu’ils étaient quand ils se faisaient face. Le contentieux, entre eux, durait depuis des années, et avait explosé à Utopia. Et, si Ororo n’avait rien pu faire à l’époque, parce que la communauté des X-Men était au bord de l’extinction, et qu’elle aidait notamment Hank à trouver un moyen de lever la malédiction de Wanda, maintenant, elle comptait bien résoudre ce conflit latent.

Mais, avant ça, elle goûta avec plaisir aux lèvres de Logan, retrouvant un plaisir simple et magnifique, surtout quand elle sentit les mains de l’homme parcourir ses fesses. Ce n’était pas la première fois qu’ils faisaient l’amour, et Ororo aimait bien sa brutalité, sa sauvagerie. Malgré son tempérament calme, Tornade avait le sang chaud de la savane, une Princesse d’ébène qui aimait le sexe virulent, et la passion. Elle était la tempête.

« Hum... C’est de moi dont tu as envie... Ou de mon cul ? sourit-elle. Encore qu’on puisse discuter sur le bien-fondé de cette distinction... »

En souriant, elle avait posé ses mains sur ses épaules, appuyant dessus, crispant légèrement ses doigts. Cet homme était très bien bâti, une montagne de muscles, et elle se retourna ensuite vers le phare, en se mordillant les lèvres. Ensuite, Logan l’embrassa à nouveau, plus férocement, et Ororo soupira de plaisir, sa main se crispant sur les cheveux de la femme, son corps se lovant contre le sien, s’enfouissant tout contre son torse et contre sa peau musclée.

« Hm... ! »

Ororo soupirait, plaquant sa bouche contre la sienne, et, après plusieurs secondes, le duo se retourna vers le phare. La porte était évidemment fermée, mais il faudra plus qu’une simple porte pour résister aux assauts conjugués d’Ororo et de Logan. Tornade s’envola avec Logan, et ils arrivèrent sur la plateforme en hauteur, avec une porte ouverte se trouvant sous l’immense projecteur. La porte du haut s’ouvrit sans problème, et ils arrivèrent ainsi dans la salle de contrôle du phare, avec un matelas dans un coin, probablement pour les gardes-côtes veillant la nuit.

Tornade se mordilla les lèvres, et attrapa Logan par le torse, venant plaquer ses lèvres contre lui, redressant ses jambes contre ses hanches, emprisonnant son bassin, sentant ainsi, au mieux, son sexe contre elle. Elle mordilla l’une de ses lèvres inférieures, et sourit ensuite, son front tapant contre le sien.

« Ah ! J’aime toujours autant sentir ta queue contre mon corps, Logan... Tu ne perds rien de ta vivacité ! »

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Les alentours de la ville / Re : Who Am I ? [James Howlett]
« le: samedi 23 janvier 2016, 11:52:25 »
« Charles me l’a dit, oui, il craint que l’HYDRA ne tente un jour d’attaquer la nouvelle école… »

Les mutants avaient toujours été une espèce difficile. Charles Xavier avait prophétisé cela lorsqu’il avait réalisé sa thèse pour son doctorat, en écrivant, dans une perspective très darwinienne, que l’évolution d’une espèce s’accompagnait toujours d’un choc avec l’espèce inférieure. En l’occurrence, Charles avait toujours vu les mutants, non pas comme des anomalies génétiques, mais comme une évolution génétique, une future race. Mais cette évolution avait été sauvagement martyrisée il y a quelques années, quand Wanda avait utilisé ses pouvoirs pour détruire le gène-X. Les mutants étaient désormais rarissimes, et, comme si cela ne suffisait pas, ils avaient continué à se diviser. Depuis que Charles avait cessé de diriger l’école afin de se donner un autre rôle, notamment à Génosha, ses élèves s’étaient divisés. Un sujet sur lequel Ororo ne comptait pas revenir, car elle savait qu’il était sensible pour Logan.

Après l’élimination du gène-X, les mutants de Charles, ainsi que d’autres mutants, comme Magneto, s’étaient réfugiés sur une ancienne base dans la baie de San Fransisco, Utopia. Logan n’avait cependant guère aimé l’idée d’avoir comme refuge une base militaire, ni la stratégie de Scott. Scott lui avait demandé de fonder et de diriger X-Force, une équipe de jeunes mutants, afin de commettre des attaques préventives, contre les individus haïssant les mutants. Autrement dit, former des enfants-soldats et transformer les mutants en une armée. On aurait pu penser que ce rôle aurait pu plaire à Logan, qui avait toujours été d’un naturel belliqueux, mais Ororo, qui pouvait volontiers se targuer d’être l’une des personnes connaissant le mieux au monde Wolverine, avait su, d’emblée, qu’il rejetterait cette idée. X-Force et Utopia avaient été les deux derniers jalons d’une longue rivalité entre Logan et Cyclope, une rivalité qui, en réalité, avait éclaté dans les années 1990’s, quand les deux avaient été amoureux de la même femme : Jean. Cette différence de conception avait créé un schisme entre la communauté mutante. Cyclope et les siens étaient partis vivre au Canada, et Logan, Kitty, et les autres, avaient choisi de reconstruire l’ancienne école de Charles, et de rester fidèle à la première volonté de leur mentor. Ororo, elle, voyageait entre les deux, remplissant ce rôle de « mère par défaut » qu’elle avait toujours eu.

« Je pense que Charles est précisément venu ici à cause des actions de ces terroristes, et de cette émergence de mutants. »

Charles n’avait pas pu prendre part à ce déchirement. Il le regrettait, mais il estimait aussi que ses élèves étaient maintenant en âge de prendre leurs propres décisions. Il estimait plus important d’utiliser sa personne pour réaliser des conférences, pour sensibiliser la cause mutante, et pour essayer d’éviter une guerre prochaine… Si, toutefois, les mutants ne venaient pas tout simplement à disparaître à cause de la malédiction de Wanda Maximoff. Dès lors, la présence de nouveaux mutants à Seikusu constituait une sorte d’eldorado imprévu.

« Et je sais que je ne peux pas sauver tout le monde, mais ça ne m’empêche pas d’essayer… »

Ses actions à Santa Marco en témoignaient. Tornade avait créé un véritable incident diplomatique, mais elle ne regrettait absolument rien. Le duo marchait en dévissant, se rapprochant d’une jetée, entourée de récifs, avec un phare bleu au fond, et plusieurs plateformes d’observation en bois. Il y avait déjà du monde, bien entendu, et, quand Logan lui glissa qu’elle lui avait manqué, elle lui sourit. Elle laissa son bras autour de ses hanches, et hocha lentement la tête, en allant elle-même poser ses mains sur ses épaules.

« Vraiment ? Voyons ça… »

Ororo se pencha alors vers lui, et mit fin à l’espace séparant leurs lèvres respectives, en lui soufflant un baiser. Ses lèvres se collèrent contre les siennes pendant quelques secondes, et elle ferma les yeux, en savourant ce baiser. La relation entre les deux s’était développée après la mort de Jean, une mort qui avait ébranlé Logan.  Ororo avait été là pour le soutenir, et, bien des années après… Et bien, elle était toujours là.

Le baiser se prolongea un peu, et Ororo le rompit, avec un sourire éblouissant.

« J’avais envie de faire ça depuis des heures… »

Elle rajouta ensuite :

« Tu es un homme bourru, Logan, mais tu es aussi plein d’amour et d’affection. Si Laura est ton clone, cette réserve, elle l’a aussi en elle. Tu la soigneras. »

De cela, Ororo ne doutait pas. La mutante en était autant convaincue qu’elle savait que le jour venait après la nuit.

« Et tes lèvres ont bon goût… »

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