Le quartier de la Toussaint / Re : Le début d'une aventure, c'est jamais le panard...[Pv]
« le: jeudi 07 mai 2015, 21:16:55 »Allez, ça ira pour le moment, je suis fier de toi. Tu dois avoir des restes de foutre sur les doigts, quand je t'ai giclé dans le cul, lèches les bien, pour ne pas gâcher, ensuite, je suppose que tu pourras aller te laver si tu le désires, puis tu auras ton repas. Ah et un conseille, attache toi les cheveux , tu verras c'est plus pratique pour tout le monde...
La fatigue, la douleur et la faim pesaient lourdement sur le corps de la jeune fille, en réalité, seul sa volonté de ne pas faire chuter sa fièvre de sexe lui permettait encore de faire bouger son corps meurtri. Cependant, son maître semblait être satisfait, il n'y aurait donc plus rien pour permettre à Coralie de ne pas reprendre conscience. Alors qu'elle se dirigeait vers la douche, la jeune fille se lécha désespéramment les doigts, on pouvait apercevoir une lueur de folie dans ses yeux, il ne fallait pas qu'elle se réveil, n'importe quoi aurait fait l'affaire. Cette dernière commença à se caresser ses parties intimes une fois dans la salle de bain, ses mouvements devînt de plus en plus frénétique, se tortillant dans tous les sens, se plaquant contre le mur, allant jusqu'à dire des choses graveleuse pour tenter de se raccrocher par tous les moyens à cette folie qui l'habitait.
Tu as aimé ça tout à l'heure quand il ta prit dans ton cul hein ? Cela t'excite quand ça te fait mal hein ? Dit-elle avant de reprendre en grognant : Allez ! Pourquoi je ne ressens plus l'excitation ?... tout à l'heure tu as gémis comme une traînée alors pourquoi je n'y arrive plus ? Des larmes commençait à apparaître sur le visage de Coralie, ses doigts griffant son corps plus qu'il ne le caressait. Je... snif... je me suis comporter comme une pute, et *sanglot* que... qu'est-ce... que je dois faire maintenant ? Elle se laissa tomber sur les genoux la paume de la main contre la paroi de la salle de bain. Je suis une chienne. Dit la jeune fille avant de s'effondrer en larme dans la pièce vide et froide, la fièvre venant de passer et la ramenant brutalement dans la réalité.
Une fois lavé et frigorifié également, Coralie se dirigea lentement dans le salon. Ses yeux étaient rouge d'avoir trop pleuré, sa peau était pâle à cause de l'eau trop froide, sa démarche lente et incertaine donnaient à l'ensemble l'impression de voir un zombie déambuler dans les pièces. Elle s'agenouilla un instant devant sa gamelle de nourriture puis se jeta dessus sans retenu, tentant de reprendre des forces. Lorsqu'elle eut fini, la jeune fille vînt auprès de son maître, posant sa tête sur ses genoux, faisant le vide dans son esprit et caressant avec tendresse sa jarretière. Coralie sombra dans les bras de Morphée sans effort, elle ne fut réveillé que bien plus tard, lorsque son tortionnaire se leva pour aller chercher un petit cahier.
Voilà, sur ce calepin, je voudrais que tu notes tout ce qui t'arrive ; ce que tu ressens, ce que tu aimes, ce que tu n'aimes pas. Chaque jours, tu y passeras une demie-heure… sois la plus détaillée possible. Ensuite, tu le rangeras sur cette étagère quand tu auras fini. D'accord ? puis sans attendre de réponse, il reprit la parole : Allez, profite de ta dernière demie-heure avant d'aller te coucher.
Coralie pris l'objet, l'observant un moment, c'était un petit cahier tout ce qu'il y a de plus simple, avec une couverture fine cartonné. Qu'est-ce qui se passait encore dans la tête de son tortionnaire ? Probablement qu'il voulait se délecter de sa souffrance psychologique en plus de la physique. Elle prit un crayon et pris un instant pour réorganisé son esprit, mais étant trop exténué, la jeune fille se contenta de faire simple pour une première retranscription.
Aujourd'hui, j'ai eu la tête qui tourne, j'ai senti la température de mon corps monter, je me sentais faible. Mais tout cela n'était qu'un plaisir trompeur qui a corrompu mon âme. J'appellerai désormais ce sentiment "la fièvre", en rapport avec l'état maladif du même nom.
Une fois ses deux phrases écrite, elle déposa le carnet sur l'étagère comme lui avait ordonné son maître et utilisa ses dernières force pour rentrer dans sa niche. Coralie s'affala sur le sol rembourré comme une limace prenant à peine le temps de se mettre dans une posture plus confortable. Elle venait de se rappeler que Slade voulait lui faire quelque chose avant de s'endormir, mais la fatigue fut la plus forte et la jeune fille s'endormit aussitôt.
Comme lors de la nuit précédente, Coralie s'éveilla dans dans le monde onirique, Lust Enigma était là, attendant patiemment.
Qu'est-ce que tu m'as fait aujourd'hui ? Dit-elle sur un ton énervé.
Je n'ai pratiquement rien fait. Répondit-il calmement.
NE ME MENS PAS ! C'est toi qui m'a transformé en traînée durant cette soirée, avoue !
Ma seule préoccupation est d'assuré notre survie Coralie. Rien de plus.
Oh non non non. Tu ne me feras pas croire que la dévergondé dans le lit de Slade c'était moi. Tu dis que tu veux m'aider, mais tu ne fais qu’aggraver la situation.
Tu as prié pour que je te vienne en aide.
Et pour qu'elle résultat ? Tu aurais pu simplement mettre mon cerveau en off comme tu le faisais jusqu'à présent.
Cela n'est pas une bonne chose pour nous, pas une bonne chose pour toi.
Et devenir une pute c'est une bonne chose ? Il n'aura fallu qu'une seule journée, UNE SEULE JOURNÉE, pour que Slade me transforme en chienne dévergondé ! Et après tout ce que j'ai dit, il est inutile de préciser qu'il m'est maintenant impossible de lui faire croire le contraire. Ce salaud va être encore pire avec moi. Mais toi ça t'arrange puisque c'est mon destin apparemment.
Ne mélange pas tout Coralie, ce que tu es et ce que ton destin veux sont deux chose lié mais complètement différente.
La jeune fille mit un certain temps avant de répondre, se détournant de la créature pour ne plus lui faire face.
Je suis fatigué de toutes ces manipulations, je suis déjà sous l'emprise d'un monstre détraqué sexuel, je n'ai pas envie d'être également manipulé par une entité qui se prétend incarner mon destin. Fais moi sortir... Je ne veux plus te voir.
Coralie...
FAIS MOI SORTIR !
Et sur ce cri, le monde onirique pris fin, et la jeune fille reprit sa nuit de sommeil jusqu'au matin.