Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Sorcelienne

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Vous savez, quand on est en pleine fièvre d'une recherche accomplie, quand on touche du bout des doigts ce que l'on peut découvrir de plus sacrés, quand on atteint le summum de sa quête après des heures de recherche infructueuse, et que soudainement le monde semble vouloir faire un écart de conduite, et vous offre de la plus belle des manières le résultat de tant d'effort sous un aspect aussi nouveau qu'intéressant, l'on a tendance à ne plus faire attention à ce qui nous environne, au point même où on peux se poser de douces questions sur notre lucidité. Dans le cas présent, Reinhardt avait eut la joie de découvrir l'élément ultime d'une collection qui avait eut le malheur de se faire bien rare au fur et à mesure de sa balade, et ainsi elle n'avait guère eut l'occasion de remarquer celle qui se tenait à pas moins de deux mètres d'elle, paralysée dans un mouvement qui pouvait presque paraître ridicule tant celui-ci s'était retrouvé arrêté sèchement par son propre comportement, et sûrement son air presque provoquant dans la manière où elle avait lue la boîte juste devant elle. Alors bien sur, elle ne l'avait toujours pas remarquée, les yeux rivés sur la boîte avec un air de convoitise qui mériterait sûrement d'interroger quelques démons de la cupidité, mais alors qu'elle se redressait lentement, et cherchait autour d'elle de quelle étagère la jaquette avait bien put chuter, ses yeux tombèrent assez mollement sur la forme déçue et voûtée de la jeune femme à ses cotés, sûrement du même âge qu'elle, avec son air de dégoût, et son bras tendu sous une demande silencieuse de lui conférer son précieux trésor ! La réaction fut rapide, et puérile :

« A moi, exprima-t'elle vivement, en rapprochant la boîte de jeu de sa poitrine. »

Cette jeune femme était... étrange. Mignonne et étrange. Mignonne, semblable et étrange. En fait, il y avait chez elle quelque-chose qui lui rappelait tout simplement ce qu'elle était. Alors, non, elle ne voyait guère de rapprochement entre elles vis-à-vis de son sarouel, étant donné que ces sacs à patate  informes n'avaient rien pour lui plaire, elle qui appréciait tout simplement se vêtir de collant vert pour parfaire son déguisement, mais justement, en en parlant, c'était celle manière de se rapprocher d'une forme d'un personnage vidéo-ludique qui semblait finalement faire l'unanimité chez les deux jeunes femmes. Tandis qu'elle se retrouvait actuellement avec son hoodie de creeper, remarquable aux formes carrées qui paraient sa tenue et la capuche, l'autre tarée de jeux vidéos arboraient un sac en forme de carapace, des cornes sur la capuche, et un style qui la faisaient tout simplement ressembler à une version doujin d'une princesse Peach déguisée en sa némésis. En d'autres occasions, et pour un jeu vidéo dont la rareté ne semblait pas aussi démente, elle aurait sûrement eut l'occasion d'engager la discussion, peut-être même de proposer un accord, mais dans le cas présent, sa trouvaille était si importante, si divinement providentielle qu'elle ne pouvait laisser à cette consœur l'occasion de s'échapper avec la jaquette, ou de la tromper de quelques manières que ce soit, la confiance n'étant pas encore suffisamment présente pour qu'elle accède à une quelconque demande. Non, le jeu était à elle, et se tournant pour lui montrer le dos, elle éloigna la boîte de sa poitrine pour en contempler le prix.

KEUWA !!?

Quatorze mille yen ! Quatorze mille ! C'était même plus une dépense, c'était tout simplement un outrage, un chaos, la fin du monde, hiroshima en 1945, la guerre froide, les chevaliers de l'apocalypse qui s'élançaient dans une cavalcade terrible, et qui venaient avec la plus grande des cruauté faire connaître à son cœur les plus grand tourment que la terre n'ai jamais connu ! Elle se paralysa, dos à la jeune femme à la forme si semblable, et si particulière, et encore tant mieux, parce que sinon elle l'aurait vu pâlir comme un linge, dévorée par les fantômes de l'envie et du désir. Sans déconner, elle imaginait parfaitement sa tête en cet instant, celle d'un joueur de mario kart qui, juste devant la ligne d'arrivée, se prend une carapace bleue, puis une rouge de la part d'un autre adversaire, se bouffe une bombe intelligemment placée par là, puis un bullet billy de l'un des derniers participants, pour finalement être poussée hors de la course, et finir bon dernier alors que la victoire lui tendait les bras. Non, impossible qu'elle reparte de ce magasin sans ce précieux élément, elle se devait de trouver une parade, et n'osant s'imaginer avoir le malheur de partir des lieux avec la jaquette sous poche, encore plus alors qu'il se trouvait ici une autre jeune femme qui aurait tôt eut fait de prévenir de son vol, et d'ainsi la pousser dans les limbes de la clandestinité, elle se devait dés lors de trouver l'unique élément qui la sauverait de sa misère ! Réfléchit Reinhardt, comment pourrait tu combler ton vide financier pour rapporter le doux bonheur chez toi, et te perdre des heures dans quelques jeux vidéos de qualité afin d'oublier tes besoins pyro-dynamiques ? Comment !? Comment !? Co...

...Elle se retourna lentement, et remarqua que la jeune femme n'avait pas encore quittée les lieux, et qu'elle continuait même à la reluquer, ce qui lui laissa l'occasion de se demander si l'expression de son regard exprimait l'envie, la colère, ou quelques autres insultes qu'elle se retenait bien de lui dire face à sa nature infantile, et son manque de contrôle vis-à-vis de sa précédente action. Elle avait peut-être, finalement, un moyen de s'en sortir, mais pour ça il fallait qu'elles aient le même problèmes, car sinon la jolie blonde -aux formes d'ailleurs plus éveillées que les siennes, ce qui ne faisait pas vraiment la joie de la dynamique rousse- aurait toute valeur de l'envoyer se faire mettre, et de faire la main basse sur son butin si durement obtenu. Il fallait qu'elle fasse tourner le tout de la situation à son avantage, et commençant à s'énoncer rapidement les différentes possibilités en tête, elle se mise presque à se faire fumer la cervelle sans d'autres formes de résultat que son idée première, sa principale solution, à savoir de vérifier l'étendue monétaire de sa jeune camarade pour espérer que celle-ci l'accompagne dans l'achat du jeu, et qu'elles trouvent ainsi un consensus pour pouvoir user du jeu de manière -argh- équitable ! Alors, c'est avec une lenteur presque idiote qu'elle se replaça en direction de la jeune femme, qu'elle l'observa à nouveau de bas en haut, constatant encore une fois que si on pouvait la trouver mignonne et fragile, la demoiselle en face d'elle avait sûrement droit à des adjectifs plus soutenu en terme de beauté, et observa la jaquette lentement, pour remarquer la dernière pièce de son plan : le tout semblait jouable à deux personnes. Par-fait !

« Bon désolé de te faire marcher. Salut, j'm'appelle Reinhardt au fait. Je voulais savoir, mais le jeu à l'air de t'intéresser, et je suis un peu courte niveau thune du coup... qu'est-ce que tu aurais ? Bon euh je te rackette pas, hein ? Le jeu peux se faire à deux, donc au pire, on l'achète à deux, et on se retrouve chez l'une pour s'amuser avec ? T'en dis quoi ? »

Pitié, qu'elle ne fasse pas attention au prix, et qu'elle ai moins de quatorze mille yen, c'est tout ce qu'elle demandait au ciel !

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Que ce soit pour un baiser, pour quelques touchers, pour la moindre preuve d'affection, le tout était des plus nouveaux pour la jeune femme, particulièrement nouveau même, mais aussi particulièrement plaisant, le moindre petit effleurement, la plus petite des caresses étant finalement une sensation réconfortante, inconnue, et elle n'avait que peu d'occasion de démentir le fait que ces découvertes lui octroyait une satisfaction sans pareille. Plus, que dire du fait de cette mentor qui la rendait peu à peu tout à fait dépendante à tout cela ? Elle était belle, elle était à l'écoute, elle la comprenait, et la soutenait même dans des situations qui n'étaient pas forcément les plus agréables pour elle, car elle avait largement l'habitude de ce qui était en ce jour si surprenant pour la jeune demoiselle aux cheveux roux ! Finalement, c'était peut-être un peu extrême par moment aux yeux de la jeune fille au hoodie ouvert, mais dans l'ensemble, elle ne pouvait finalement imaginée meilleure personne pour découvrir les divins plaisirs de la relation amoureuse, et se laissait donc complètement emportée par ses désirs à l'encontre de la belle blonde plantureuse, oubliant même parfois que bien d'autres personnes les contemplaient au travers des différentes caméras environnantes. Non, le plus important, c'était cette femme, et pour cette chère demoiselle Reinhardt, rien ne pourrait la détourner de son but désormais, à savoir réussir à tirer de véritables plaintes de plaisir à sa tutrice, à défaut d'avoir le doigté pour l'amener à l'orgasme !

« Han, oui comme ça c’est bon. N’hésite pas à rentrer plus de doigts laisser le pouce s’occuper de la stimulation du clitoris. Hm.
 -  Hum si... Si tu le dis Mag... D'accord. »

Difficile de s'y résigner quand le fait d'avoir eut la main de sa bienveillante professeur en elle lui avait provoquée une telle douleur. Elle ne voulait pas faire mal à Magda, elle ne voulait pas lui provoquer la moindre blessure, et même si elle lui demandait de le faire, elle avait un peu peur que sa camarade se trouve dans une situation viciée où elle aurait dans l'idée de se faire un peu mal pour compenser la peine qu'elle avait infligée à son petit corps, ce qui n'était en soi pas du tout dans la façon de penser de la jeune femme. Bon, certain pourrait dire que quand on se trouve être une psychopathe qui fait sauter des centres commerciaux, l'on n'est pas vraiment de celles qui font des montagnes d'un peu de souffrances, mais bien au contraire, la jeune femme mettait en avant le fait que normalement, elle n'avait dans l'idée que de faire plaisir à ceux qu'elle appréciait, et attention, révélation : Magdalena avait eut le don de se propulser si rapidement dans la liste des personne qu'elle appréciait plus que tout qu'elle y trouvait désormais une place quasi souveraine, une place que nul autre ne saurait prendre désormais. Alors elle la contemplait, le doute dans le regard, essayait de savoir si elle essayait de se punir pour son comportement peu apprécié par la jeune fille, ou si il s'agissait d'une véritable demande, empreinte du désir de se voir offrir un plaisir important, sans égal. Et finalement il lui fallut la deuxième volée de mots de sa tutrice pour finalement accepter un peu sa situation, et se reprendre pour enfin agir :

« Laisse parler ta fougue, tes envies, fais disparaître tes limites. Mon corps est ton terrain de jeu pendant encore quelque minutes. »

Elle perdit ses doutes. Reprenant un brin confiance, elle vint ressortir ses doigts en cet instant, pour se donner de la liberté, et se replaça sur le corps de Magda de manière à s'y allonger, plaçant son visage au niveau de sa poitrine pour pouvoir y passer de longs coups de langues pleins de désireux, avant qu'elle ne vienne les mordiller doucement, puis s'exprimer.

« D'accord Mag, pardon d'être aussi maladroite sur ce point. Je... Je ne suis pas très à l'aise pour tout ça, j'espère que nos amis voyeurs ne m'en veulent pas. »

Elle vint dire cela en s'adressant aux caméras, un peu pour demander un peu de gentillesse et de bonne volonté de la part de ces jeunes hommes de l'autre coté de l'écran qui n'attendaient sûrement qu'un seul instant, membre à la main, pour la contempler se faire déflorer par la belle blonde qu'ils ont l'habitude de contempler. Puis elle se retourna de nouveau vers celle qu'elle appréciait tant, et se nicha dans sa poitrine avec un plaisir non feint, reprenant ses propos de manière bien plus direct désormais, bien plus honnête, s'engageant bien plus sur ce qu'elle appréciait chez Magdalena, sur ce qu'elle désirait d'elle, tandis que sa main retrouvaient lentement le contact de l'intimité de la jeune femme, la jolie rousse éprouvant un frisson de satisfaction en sentant sous la pulpe de ses doigts la texture mouillée de la cyprine de sa mentor, preuve de son plaisir.

« J'aime tellement ta poitrine Mag... Elle est si épaisse, si agréable... J'aimerais dormir dedans tant c'est confortable. Mais pour l'instant ce n'est pas vraiment notre but, hum ? »

Elle vint sourire franchement, et quand elle put enfin poursuivre, ce fut dans un silence parfait de sa part, car elle vint sucer longuement sa poitrine, avec avidité, tandis qu'elle vint passer quatre de ses doigts en elle, et commença de rapides allers et retours tout en suivant les consignes de sa chère tutrice, son pouce allant écraser son clitoris, et le malmener d'une maladresse toute bienveillante. Tout dans ses mouvements exprimait finalement à quel point elle voulait faire le bien de sa compagne, et pour le coup, l'image qui en était donné devait être singulière, car étant bien plus fine que sa plantureuse camarade de plaisir, elle pouvait presque paraître se perdre dans la chair pleine de luxure de la femme en sa compagnie. Mais elle était avide, de découverte comme de passion, et cela se ressentait quand elle avait la vilenie de venir mordre la poitrine de son amie, de venir suçoter longuement ses tétons dressées, de faire passer ses doigts avec une vitesse de plus en plus emportées à mesure qu'elle pouvait ouïr les réaction de plaisir de celle qui l'avait accueillie et lui enseignait. Elle ne fit guère plus attention au temps, se contentant de se faire plaisir, et oubliant clairement qu'elle devait faire attention à leurs spectateurs. En ce sens, ce fut ainsi que ces hommes purent la contempler se placer en partie à califourchon sur la jambe de la blonde pour y frotter avec envie sa petite intimité vierge, ne manquant pas de la faire s'exprimer en de fins gémissements étouffés par l'épaisse poitrine de sa mentor. Au moins, les mots de Magda eurent l'effet escompté, elle venait de se lâcher et n'avait plus vraiment de contrôle sur ses envies.

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Aujourd'hui, c'était sortie.

Reinhardt ne sortait normalement pas souvent, il était même rare qu'elle se permette le moindre départ hors de chez elle tant qu'elle n'avait pas quelques vils projets en tête, comme de faire exploser un marché, un immeuble, ou la plus proche source de concentration économique du coin, et pourtant, en cette journée, ce n'était pas vraiment la raison qui l'amenait à quitter ses pénates pour se diriger en direction de la zone de Seïkusu la plus prompt à lui faire plaisir : le quartier vidéoludique. Alors, bien sur, rien à voir avec celui qui se trouvait à Tokyo, mais pour autant, celui de la ville de la jeune demoiselle n'était pas avare en vieilles boutiques, en petits coins méconnus, et autres trouvailles archéologiques dans le domaine du jeu vidéo, ce qui offrait à la vive adolescente au hoodie de creeper la joie de se dire que dans quelques heures, elle aurait peut-être la chance de rentrer chez elle avec entre ses mains une nouvelle source d'amusement. Car oui, dernièrement, elle s'ennuyait sec, n'avait pas la moindre idée de quoi faire chez elle, et ses comptes étaient au plus bas, l'empêchant d'acheter le matériel nécessaire pour s'adonner à son principal passe-temps, à savoir celui de se complaire dans la joie d'explosions mirifiques dans des lieux bondés. Alors elle passait les rues, se laissait porter par le plaisir de regarder les vitrines des échoppes, et cherchait comme elle pouvait la perle rare, l'entrée cachée, le petit coin malfamé qui serait à même de lui permettre de découvrir un jeu dont elle n'avait guère la connaissance, ou qui aurait tant d'ancienneté qu'elle ne pourrait s'empêcher de le ramener avec elle, sourire aux lèvres.

Mais pour l'instant, chou-blanc ! Elle laisse ses pas la mener dans les différents recoins du quartier avec la tête un peu dans les étoiles, concentrée qu'elle est sur son objectif, et pour le coup elle ne parvient guère à trouver quelque chose de suffisamment intéressant pour oser passer les portes des magasins afin de jeter un œil plus précis sur la marchandise. Elle eut bien à un moment l'incroyable joie de se dire qu'elle avait trouver son bonheur, mais il se révéla que le boîtier cartonné du vieux jeu NES qu'elle aperçue en vitrine était parfaitement vide, vieille récupération du tenancier pour tenter d'attirer quelques nigauds dans son petit coin de retro-gaming sans parvenir finalement à suivre les espoirs des joueurs les plus chevronnés en la matière.... Gros con. Du coup non seulement elle commençait à être frustrée, mais surtout, la colère commençait même à monter, à tel point qu'elle se voyait bien concevoir d'elle-même une grenade à fragmentation pour la jeter au travers du verre de certaines échoppes, sachant très bien que les dégâts espérés ne seront pas au rendez-vous, mais qu'elle parviendrait malgré tout à produire une vengeance parfaitement justifiée envers quelqu'un qui a tenter de la duper. Puis elle se rappela ses déboires monétaires, ses tristes constatations quand elle cherchait sur le marché noir du net les composants nécessaires à la création d'engins explosifs, et se laissa donc continuer ses déambulations avec le désespoir en elle, et la tristesse d'avoir entamer une sortie qu'elle n'aimait guère pour simplement se retrouver dans la plus grande des merdes, loin de chez elle, et sans la moindre motivation pour produire le chemin retour. Une bien mauvaise journée, si vous voulez son avis....

Elle s'écrasa dés lors sur un banc, en bord de rue, et commença à ronchonner toute seule en observant les environs. Un arrêt de bus un peu plus loin, un parc derrière elle et des petites familles, en compagnie de leurs bambins, qui se baladent de manière insouciante à coté d'elle, tandis qu'elle a rabattue sa capuche pour avoir le loisir de grommeler sans qu'on ne vienne l'emmerder. C'est fou, mais dés que les choses ne vont pas dans son sens, elle perd rapidement patience, et pourtant elle a le don de se voir comme une personne de grande patience, et d'infinie miséricorde envers le monde, qui lui ne fait que la gêner dans ses grands projets ! Raaaaah que cela pouvait être insupportable, il fallait qu'elle trouve une solution, elle ne pouvait rentrer en vain, sans la moindre source de distraction avec elle, et bondissant de nouveau sur ses jambes, elle observa à nouveau les alentours avec un air des plus colérique, pour finalement se diriger droit vers le panneau le plus proche, qui affichait une carte relativement fidèle de la ville. Alors alors alors... La jolie creeper girl refit en tête son chemin tout en observant l'affichage devant ses yeux, et commença à énumérer les petites rues par lesquelles elle était passée durant sa marche. Bien sur, pour rallier l'énervant à l'inutile, quelques boutiques étaient bien affichée sur les plans du quartier, mais rien qui ne soit assez spécialisé pour faire son intérêt... Jusqu'à ce qu'elle se rende compte de quelque chose qui eut au moins le don d'éveiller sa curiosité, car pile devant elle, derrière le panneau, se trouvait une rue qu'elle avait déjà remarquée, et qui pourtant ne se trouvait même pas représentée sur la carte haute en couleur de Seïkusu ! Elle savait par où reprendre sa marche.

Dépassant rapidement le coin de rue qui faisait le tour du parc, elle se dirigea directement en direction de l'étroite ruelle, presque même au pas de course, comme si soudainement elle faisait face à l'étrange mystère, à la découverte de l'inconnu, à ce petit frisson de dépaysement si plaisant qu'il en devient attirant, et se faufila dans celle-ci non sans remarquer que bien peu de monde ne devait emprunté les environs, les lieux ne possédant même pas les habituels mégots que l'on retrouve partout sur les trottoirs de la grande cité. Il s'agissait d'une petite rue piétonne, dont le bout était tellement resserré que l'on aurait presque put croire à une impasse, et qui ne semblait guère posséder la moindre porte pour atteindre elle ne savait quel appartement. Pourtant quand elle s'y trouva, elle ne put qu'apprécier ce petit bout du voyage : De l'ombre, du silence, quasiment pas d'écho, ses pas sur le dallage semblaient être la seule source de preuves quand à la présence d'une entité humaine en ces lieux, et c'est ainsi qu'elle progressa sans le moindre doute le long de cet endroit, observant les fenêtres plus haut, fermées cela va de soi, avec un œil des plus intrigués. Elle faillit même en manquer le plus important, abaissant immédiatement son regard quand elle passa juste à coté d'un renfoncement, comportant un petit escalier descendant sous une voûte étroite, et qui laissait finalement l'accès à une petite porte vitrée sur laquelle était fièrement affiché la pancarte « magasin de jeu vidéo, ouvert de 9h à 18h ». Était-ce le destin ? Venait-elle soudainement de trouver le lieu divin où elle saurait se complaire dans la conquête d'un nouveau titre à sa collection ? Dramatiquement, elle envoya un baiser vers le ciel, le cœur léger, puis se faufila pars l'entrée, poussant la porte vers ce nouvel univers.

« Bonjour...
 -  Bonjour à vous ! Si je m'attendais à voir une jeune demoiselle passer cette porte, j'ai l'habitude des gros porcs avec des tâches de graisses sur le T-shirt, vous cherchez quelque chose ? »

La personne qui venait de répondre à sa forme de politesse avec tant d'emphase était un homme, dans la cinquantaine, qui commençait à perdre lentement un charme qui lui avait sûrement valu bien des conquêtes dans son passé, mais qui gardait pourtant un air alerte, malin, digne de ce que l'on attendrait d'une caricature de jeu vidéo justement. Les tempes grises, et le sourire jusqu'aux oreilles, il ne manqua pourtant guère de gagner immédiatement la confiance de l'adolescente, qui s'avança vers le guichet tout en observant les merveilles du magasin en vieux bois, avant de lui répondre à un rythme passablement empresser.

« Oui, je cherche exactement de vieilles sorties, au plus tôt de l'époque playstation, et avant. Après je dois avouer qu'il faudrait que j'observe, parce que je n'ai pas d'idée précise !
 -  Alors vas-y, y'a que ça des ancêtres du jeu vidéo dans ce magasin, je commence même à en être un bon exemple ! Si tu trouve ce qui t'attires, préviens moi, les cartouches sont en arrière boutique. »

Il n'en fallait pas plus à la jeune femme pour commencer à se faufiler entre les trois différents rayonnages, observant chacun des éléments qui se présentaient à sa vue, faisant la liste des potentiels cartouches qui sauraient être du plus bel effet dans sa collection. Elle s'imaginait presque avoir le droit de trouver une relique en ces lieux, entre le bois craquant, les peluches étranges accrochées au plafond, et les figurines encore sous boîtes qui l'observaient depuis les étagères avec le regard de l'espion prêt à prendre n'importe quel voleur la main dans le sac. Comme si elle se permettrait pareil outrage, elle aimait cette boutique, elle la trouvait super agréable ! Il n'y avait rien ici qui ne fasse pas son plaisir, et même la petite rue au devant était tout simplement une petite perle ! Enfin, de manière plus concentrée, elle enchaîna les boîtes, vint à lire les synopsis, les descriptions, les commentaires, puis comme si elle se sentait attirée pour des raisons obscures, elle quitta les étagère pour aller fouiller avec curiosité en direction des magazines, chose qui pourtant ne faisait normalement guère son intérêt, mais qui, en cet instant, semblait soudainement être du plus grand des intérêts à ses yeux... Elle en décala certains, vint à en lire quelques pages d'autres de manière très rapide, et alors même qu'elle s'apprêtait à passer à autre chose, elle s'arrête en constatant une forme rectangulaire au fond du bac à sa gauche, l'amenant à décaler les quelques fascicules qui s'y trouvent, pour finalement quérir entre ses doigts fins la forme ô combien satisfaisante d'une boîte de jeu vidéo :

« Compilation Ultra : Ultime édition... Découvrez des jeux cultes d'un œil nouveau, au delà de tout ce que vous avez expérimenté(e)s. Jamais entendu parler mais... ça a l'air super sympa ! »

Elle l'avait trouvée, la perle rare !

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One Shot / Re : Un voyage pour des chimères [Pv ~ Maud de Rehen]
« le: samedi 18 mars 2017, 00:15:37 »
Oui, la pauvre Valérie avait abandonnée, quitter dans son esprit l'espoir de trouver un moyen de s'en sortir, et plus que tout, ne voyait même pas pourquoi elle devrait encore résister, étant donner que son corps exprimait de lui même une satisfaction si intense, et désir total de pouvoir en connaître plus, qu'il était quasiment impensable qu'elle cherche désormais à fuir les racines si plaisantes de son tortionnaire. Elle avait les fesses en feu, rougit par les coups de cet ennemi tant apprécié désormais, et le souffle frais qui traversait la prison était autant de soulagement que de frissons de joie, comme si l'on venait caresser sa peau déjà tellement mise à rude épreuve après un tel traitement, mais le pire provenait des sensations sur sa fente encore intouchée, car si la plante continuait de l'y martyriser, cela s'accompagnait de tout le suc que son corps avait facilement absorbé, rendant les coups toujours plus extatique. Son corps, qui jusqu'ici avait bien prouvé sa traîtrise ne semblait même plus se dissimuler dans cet abandon, sa poitrine frottant contre le tapis présentant des tétons tendus à l'extrême, tandis que le reste de son corps avait choisit un même partie, ses muscles pourtant tétanisés dans la position, douloureux, cherchant tant bien que mal à faire basculer son corps en arrière pour tendre un peu plus son fessiers aux flagellations sadistes de l'Annériah. Ce n'était pas bien concluant, en toute honnêteté, mais n'était-ce pas l'intention qui comptait le plus ?

En tout cas elle en redemandait, et chaque claquement sec s'accompagnait désormais des gémissements francs de la mage sans pouvoirs, la rune sur son front, et celles sur son corps, s'étant illuminées de manière à prouver qu'elle était dans le parfait état désormais pour servir les vils projets du seigneur des lieux, n'ayant ni la présence d'esprit de lutter pour ne pas se faire drainer son essence, ni celle de chercher à résister au plaisir charnel qui lentement prenait le pas sur tout autre forme de survie. Elle avait bien vu qu'il en était de même pour sa camarade, qu'elle était elle aussi au bord de l'explosion, qu'elle accueillait les mouvements de la plante sur son corps comme l'on accepte les touchers d'un amants sincère, et si Valérie avait eut le malheur de prononcer le fait qu'elle souhaitait clairement que la chose étrange qui s'acharnait sur elle la déflore, il en était apparemment de même pour sa camarade, dont les yeux mi-clos ne cachaient qu'à peine une volonté perverse de se faire prendre le plus rapidement possible. Certains parleraient de déchéances, qu'elles ne se sont pas battues jusqu'au bout, qu'elles n'ont en rien fait le nécessaire pour repousser ces choses jusqu'au dernier des instants, mais il pourrait très bien être là, à quelques mètres d'elles, à le leur hurler qu'elles ne seraient pas capable de reprendre le dessus sur leur état. Il était trop tard, leur corps avait prit partie pour leurs ennemis, et leur esprit s'était calqué de lui même sur les intentions de ce traître, à tel point même que quand Valérie put de nouveau entendre les paroles de Maud, finalement libérée de ce qui avait prit d'assaut sa bouche plus tôt, elle n'eut que l'occasion de frémir d'excitation, ravie !

« Ah… En… Mmh… Prenez moi...
 -  P-Prenez moi aussi.... par pitié ! 
 -  OUI… ! Enfin… C’est si bon… Aaah...»

La frustration qu'elle ressentait était tout simplement terrible, insoutenable, car elle désirait plus que tout se retrouver dans la même situation que sa camarade, elle voulait elle aussi voir ce long membre noueux aux teintes sombres s'approcher de sa fente, et chercher à y trouver une place de manière rapide, la fourrer sans détour pour qu'elle ressente en permanence ses mouvements en elle, qu'elle ne puisse que gémir sans interruption sous l'effet du passage brutal, indélicat, douloureux mais terriblement plaisant de ce tortionnaire. Mais tandis qu'elle pouvait voir l'intimité de la jeune femme se faire lentement écartée par la racine épaisse, tandis qu'elle observait la lente progression de cette chose vers le fond de l'antre humide de la paladine, elle ne se trouvait que là, à se faire flageller par les mêmes racines, sans avoir le droit au divin toucher de cette chose au creux de son ventre, étant au bord de haïr son amie pour avoir cette chance alors qu'elle demandait encore et encore de se faire enfin privée de sa virginité. Mais à coté elle voyait surtout la joie de Maud, son air béat à mesure que ces choses rentraient en elle, étaient en train de prendre le dessus sur son être, et ne pouvait s'empêcher de frémir en voyant la plante sur son sein provoquer de petits bruissements satisfaits alors qu'elle commençait à prendre en couleur, preuve qu'elle absorbait déjà l'énergie lumineuse de la paladine. Bon sang, si elle n'était pas qu'à peine capable de parler étant donné qu'elle gémissait à répétition sous les coups de racines de sa propre Annériahs, elle serait déjà en train de protester contre ce traitement de faveur... Mais les choses allaient bien vite changer :

« Valérie… C’est… C’est si bon...
 -  Mauud.. Aaaaahn... Je veux aussi... dans ma... hhhiiinn... dans ma chatte, vite ! »

Est-ce que ce fut le fait qu'elle vint à ordonner ? En tout cas les flagellations s'arrêtèrent, soudainement, avec un crissement qui laissait entendre que la plante réagissait, sans que pour autant l'archimage n'ai le pouvoir de comprendre ses réactions, l'écoutant simplement dans son dos, et essayant tant bien que mal de faire le détail de ce qu'il s'était déroulée pour comprendre ce que lui valait une telle pause dans le traitement des plus sadique qu'elle avait reçue jusqu'ici. En son for intérieur, elle espérait de tout cœur que les choses changent, qu'elles accélèrent, que la plante ne voit plus en elle celle qui essayait encore de résister, et qu'elle n'était plus qu'une victime offerte à la lubricité étrange de ces êtres végétaux, mais elle ne savait pas si la plante avait l'intelligence de le remarquer, et si elle ne suivait pas tout simplement les plans de son sombre seigneur. Mais elle entendait Maud, elle entendait ses cris, elle entendait ses jouissances, et elle ne désirait que les ressentir aussi, et ainsi portait l'espoir que sa propre tortionnaire aurait le sens de comprendre ses injonctions, et de lui offrir donc sous peu ce qu'elle attendait tant depuis de longues, très longues minutes ! Elle haletait, ressentait toujours sur son corps l'impact des traînées rouges sur son corps, et tentait par tout les moyen possible de ne plus se laisser porter par autre chose que son besoin de se faire prendre par la plante. Alors qu'elle se dépêche bon sang, qu'elle arrête de traîner, qu'elle arrête de crisser, qu'elle cesse donc toute cette mise en scène et qu'elle vienne la faire taire par le plaisir !

Quelques secondes de plus furent nécessaires à cela … Puis son esprit devint blanc, alors que quelque chose de terrible rentra en son corps, et la priva de ses dernières capacités à réfléchir, l'amenant à jouir en continue tandis que tout son être s'abandonnait au plaisir le plus intense qu'elle n'ait jamais connue.

. . . . .

Plus de trois heures ont passées, trois heures où le moindre son sortie de la bouche des deux femmes ne pouvait être que les termes les plus purs d'une extase sans égale, et la femme ne sait même plus comment elle s'appelait, ne sait même plus ce qu'elle fait là, hormis que sa poitrine rebondit sur le tapis rêche au sol, et que son corps est tendu depuis tellement de temps qu'elle ne sais même pas si elle peut bouger le moindre muscle désormais. Entre ses jambes, écartées de manière à lui offrir une position à peu près stable, c'est une flaque étrange de mouille, cumulé à un liquide ambré qui a envahit les lieux d'une odeur sucrée si forte qu'elle surpasse les effluves de sueurs et de plaisir, qui s'est développée au point d'en marquer ses genoux. Devant elle, son amie, tout ce qu'elle sait encore de ce qui s'est déroulé avant ces longues heures d'une perpétuelle jouissance, possède un ventre d'une rondeur obscène, et se trouve lentement relâchée par la plante qui avait prit place contre elle, celle-ci descendant lentement avec un sifflement qui était presque compréhensible comme étant de la satisfaction. Elle est aussi perdue qu'heureuse d'être là, son corps épuisé ne sait pas quoi lui offrir comme autre information, le moindre petit courant d'air passant sur sa peau l'amenant à soupirer d'un bonheur malsain, inégalable, et dont elle n'en comprend guère le danger. Mais les plantes se sont écartées en tout cas, elles ont quittées leurs jeux pour finalement se rejoindre l'une et l'autre. Avaient-elles été tout le temps si blanches, si pures ? Leurs pétales rayonnaient d'une sainte lumière, leurs pistils autrefois bruns avaient pris la couleur de l'or... Ces choses ressemblaient désormais plus à des envoyées du séraphin de la Joie, que du triste être dont elle ne pouvait se rappeler les traits.

Elle leva lentement les yeux vers son amie, désireuse.

« Plus... pitié, plus... mon corps... si chaud. »

Son mental était perdu, elle n'avait plus qu'une chose en tête : Se satisfaire, sexuellement, sur tout ce sur quoi son regard se posait. Elle en avait l'absolu besoin. Elle n'était plus que ça : Une femme de lubricité et de désir, faite pour ressentir le plaisir charnel.

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One Shot / Re : Un voyage pour des chimères [Pv ~ Maud de Rehen]
« le: samedi 11 mars 2017, 02:50:23 »
L'homme était partie, et en son chemin avait laissé aux deux femmes les bourreaux de leur humiliations, ces fleurs, ces Annériahs, ces créations de l'enfer qui n'avaient nullement nature à exister dans une pareille forteresse, et qui ne devraient normalement même pas avoir l'idée de se servir des femmes comme d'un moyen d'user de leurs graines, de leurs contenus, pour les soumettre à la volonté de cet être abominable qu'était l'ancien maître des lieux. Ses connaissances magique encore une fois la précédait, et Valérie Sainte-Etoile ne pouvait que constater que la liche avait bien eut la maligne idée de leur mentir en prétendant qu'elles étaient difficile à élever, car ces fleurs n'avaient que peu besoin de chose pour évoluer et croître, seulement de cadavres ! Non, ce qui devait sûrement être bien plus embêtant pour l'homme, c'est de permettre à ces horreurs de considérer les vivants comme une potentielle cible, et d'ainsi d'user de leur capacités sans avoir à les broyer, ou les tuer, afin d'en faire des onguents capable de rendre fou le plus grand des puritains. Elle comprenait aussi que par ce procédé, l'homme parvenait clairement à utiliser les capacités de transmutation magique de la plante pour conserver la magie lumineuse, et que cela devait aussi être le but d'un long conditionnement de ces plantes, mais malgré toute cette analyse, elle ne pouvait pas se rassurer, bien au contraire. Finalement, ce que la liche était parvenue à faire par-dessus tout, c'était créer le pire des châtiments pour les deux femmes, l'exemple même d'une ignominie exécrable, et d'une situations dont elles ne pourront peut-être jamais revenir vivante.

« N’a... N’approchez pas ! »

Son amie qui venait de crier. Contrairement à elle, Maud de Rehen était en pleine position pour remarquer la lente approche de ces bestioles, dont les racines maladroites ne permettaient finalement pas une progression des plus rapides, mais qui rendait du coup leur approche d'autant plus menaçante, d'autant plus terrifiante, car chacun des mouvements qu'elles accomplissaient était une nouvelle manière de leur prouver qu'elles ne pouvaient se défendre face à pareille ennemie. Ses yeux rivés sur le corps de son amie, dont la respiration de plus en plus angoissée était en train de faire rebondir sa poitrine, Valérie put remarquer dans le coin de son regard que l'une des deux plantes présentes venait de la dépasser pour se diriger droit vers la paladine, lui offrant enfin la vision lente et fatidique que son alliée contemplait depuis maintenant une bonne minute, et qui lui offrit rapidement les long frissons qui ne manquèrent guère de lui donner envie de pleurer d'un sincère dégoût. Ces choses étaient immondes, et c'était ça qui allait les prendre, les envoûter, les violer et les drainer de leurs énergie pour finalement permettre au seigneur des lieux de faire avancer son terrible bastion sur les différents champs de batailles de ce monde ? L'outrage lui nouait la gorge, et en son for intérieur, elle se haïssait de ne plus avoir la moindre capacité de se défendre, ou de pouvoir lancer le plus petit sort, encore plus quand elle vit la longue forme tentaculaire commencer à monter en direction du visage de la paladine, et s'enfoncer dans sa bouche quand elle vint à protester de l'approche de cette immondice !

« N’approchez pas sale... MMH !
 -  Maud !... Oh bon dieu pardon mon amie, pardon de tout mon... Nnnnnnnnh ! »

Elle ne put terminée sa phrase alors qu'un claquement violent vint à se produire dans la pièce, un claquement sec qui l'obligea à se mordre la lèvre pour ne pas perdre le contrôle de ses mots, et de gémir au cœur de sa tentative d'exprimer le tout de son pardon à sa chère amie, dont elle pouvait observer l'évolution lente de la fleur sur son corps, en direction de son visage. La plante qui était allée vers elle, et dont elle n'avait jusqu'ici pas conscience de la présence s'était mise, de manière tout à fait ignoble à faire claquer ses racines les plus solides sur ses fesses, lézardant sa chair blanche de longs traits rougeoyants alors qu'elle continuait ses maltraitances avec un amusement malsain, chaque coup se répercutant dans le couloir avec un son distordu, effrayant. Mais le pire ne provint pas finalement des fessées, car alors même qu'elle tente comme elle peut de résister pour ne pas gémir, pour ne pas abandonner son amie sous l'effet de la douleur, pour lui prouver qu'elle sera forte, et qu'elle résistera aux attaques de cette chose ignoble pour lui apporter autant de respect que de soutien, elle commence à sentir quelque chose d'épais couler le long de sa croupe, suivre l'arrondie de ses fesses avec une lenteur dérangeante, et glisser avec tout autant d'empressement sur ses cuisses, mais surtout, sur sa vulve. Et elle sait ce que sait, il s'agit du suc ignoble de ces plantes, de cet aphrodisiaque nourrissant dont il a parlé, et elle se doute bien que cette chose doit être bien facilement absorber par la peau, ce qui commence à lui faire comprendre ce qui est en train de se dérouler : Tout comme Maud est en train de consommer la chair des racines et la sève qui vas avec par la bouche, il vas en être de même pour elle, mais de manière sûrement plus direct...

« Mmh... »
« Maud... Tiens le coup, elles... »
schlak
« Nnnnhh... Elles n'attendent qu'à ce qu'on aban... »
schlak
« Aaaaaah... abandonne ! Ne leur laissons pas... »
schlak
« Aaaaah... pas cette joie »

Bien plus facile à dire qu'à faire. Son corps commence déjà à absorber le liquide, et même si elle ne se retrouve pas à l'avaler goulûment comme sa consœur de voyage, elle est de plus en plus sensible à la moindre de ses attaques, le lynchage de ses fesses, désormais quasiment entièrement rougie par les coups de racines de l'Annériah, commençant à lui distiller en son corps bien plus que de la souffrance, à savoir un plaisir des plus malsains. Elle fait tout pour que ses cris étouffés ne se muent pas en gémissements, mais le fait est que la situation est lentement en train de la mener aux portes de ses capacités à résister, et le pire étant sûrement les flot de plus en plus épais et continue de sucs qui sont en train de couler sur sa fente, l'enflammant à une vitesse qu'elle n'aurait jamais cru possible. Et c'est là qu'elle se rend compte de l'élément le plus évident, l'élément le plus troublant, mais aussi le plus dur à concevoir à ses yeux jusqu'ici, parce que l'idée ne lui était jamais venue à l'esprit, et qu'elle avait laissée cet aspect là de son être bien loin, pour se concentrer uniquement sur la magie. C'est vrai, elle ne l'avait jamais, elle était toujours vierge, et si parfois elle s'était certes amusée avec ses doigts, pour un peu de détente, elle n'avait pour autant jamais connue un contact plus direct, plus profond. Ces choses allaient non seulement l'humilier par le viol, mais pire encore, elles allaient lui ôter une virginité qu'elle avait garder intacte pendant longtemps, espérant l'offrir à une personne de valeur. Ce constat, terrible, commença lentement à élimer son moral, se mit rapidement à affecter son esprit, et comme si d'un coup ses résistances venaient à se briser, la chaleur intense de son désir se répandit de son corps, enflammant ses chairs, et corrompant son esprit... Elle commençait à vouloir être prise, et cette découverte la poussa aux portes du désespoir.

« Non... Oh pitié, non... Je ne veux pas... Arrêtez, ne me touchez pas, ne me touchez plus...Putain je suis vierge, pourquoi ça doit se faire ainsi ! »

Mais alors qu'elle se disait cela, qu'elle protestait, les choses s'accélérèrent d'un coup, autant pour elle que pour sa camarade attachée au mur. Tout d'abord, ce fut leurs runes qui se mirent lentement à s'éclairer, à réagir, prouvant aux plantes qu'elles commençaient finalement à être prête pour une utilisation plus directe, mais surtout ces inscriptions sur leur ventres et leur poitrines produisirent rapidement un effet que l'homme n'avaient que volontairement choisit de leur dissimuler ! Elle stimula leur circulation sanguine, vint accroître leur sensibilité, permit à toutes ces étranges molécules aphrodisiaques contenue dans le suc de parcourir leur corps à une vitesse bien supérieur, les envahissant pleinement de ce désirs immondes qu'elles pouvaient ressentir, celui de se faire sauter par quoi que ce soit qui puisse les enivrés de plaisir charnel. Maud n'eut plus à consommer le suc de la racine, car la plante relâcha sa tête pour descendre vers son sein gauche, autour duquel elle vint placer ses racines, le malaxant par là, avant qu'un autre ne se mette lentement à descendre entre ses cuisses afin de s'y apposer, prêt à s'enfoncer sous peu. Quand à la mage, elle n'eut que le déshonneur de sentir les coups de fouet végétaux changer de cible, et venir cingler ses chairs les plus sensibles, l'écorce molle claquant terriblement sur sa fente détrempée, avec un rythme quasiment insoutenable, tandis que son excitation montait à pic, véritable drogue dont elle ne parvenait plus à se défendre comme elle le souhaitait. Là, à cette occasion, et bien malgré sa volonté à garder les lèvres closes, il ne fallut guère plus de quelques coups pour qu'elle finisse par ouvrir la bouche, et se mette à gémir alors que ses tétons ardents et dressés frottaient contre le tapis sur lequel elle était installée.

Et elle vint se haïr quand ses quelques mots sortirent tout naturellement de sa bouche entrouverte :

« Viole-moi... J'en peux plus... AaaaAAaaah ! Déflore-moi, par pitié... ! »

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One Shot / Re : Un voyage pour des chimères [Pv ~ Maud de Rehen]
« le: mardi 28 février 2017, 17:36:48 »
« Mmmh... Que... Je... »

Oh bon dieu elle était vivante, ce simple constat ne manqua pas de faire un bien fou à la magicienne, qui avait eut pendant un instant la peur que celle-ci ait déjà servit pour quelques rituelles qu'elle ne pouvait comprendre, et qu'ainsi elle se serait déjà retrouvée dans l'inconscience, voir la mort, afin d'être lentement transformée en un être qui n'avait plus rien de naturel, plus rien d'humain. Et cette pensée même l'avait fait frémir d'horreur, parce que même si elle ne doutait pas qu'avec un être doté de ce genre de nature, elle n'aurait pas put faire grand chose dans la cellule pour la contrer, sans parler de sa relativement triste position, elle savait en plus qu'elle n'aurait produit que la pire des trahisons en laissant ces choses changer l'essence de son amie, elle qui était tant attachée à la pureté lumineuse de son être, et à son besoin de suivre les ordres du soleil, dont la nécromancie était un ennemi aussi puissant qu'avéré ! Elle reprenait en tout cas lentement conscience, et se mit apparemment bien vite à se rendre compte de la situation dans laquelle elles étaient toute deux impliquée, même si de manière bien triste, Valérie remarqua qu'elle était tout de même dans une position bien plus honteuse que se camarade, ainsi attachée au sol avec le fessier levée en l'air à cause de la relative proximité des fers qui lui avaient été placés aux poignets et aux chevilles, sans parler de ce collier horrible à son cou. Enfin, Maud en tout cas ayant reprise ses esprits, elle se tourna tout naturellement vers elle, et lui parla rapidement, amenant immédiatement une réponse de l'archi-mage dépossédée de ses forces :

« Que... Que se passe-t-il ? Valérie ? Il ne t’a rien fait ?!
 -  N-non rien... je viens juste de me réveiller. Toi non plus n'est-ce pas ? Bon dieu quelle merde ! »

Les pas commençaient rapidement à se rapprocher, et très vite, alors qu'elles étaient encore sur le point de discuter, peut-être même de trouver un moyen de se libérer, se fut la forme gigantesque de la liche qui vint à paraître aux yeux de Maud de Rehen, tandis que dans sa position, Valérie ne pouvait même pas le contempler, ne lui présentant que son jolie derrière aux cuisses naturellement écartées à cause des différents éléments auxquels elle était accrochée. La honte était une chose que la magicienne aux cheveux bleus n'avait point souvent connue, elle était malgré tout une éminence dans l'application de ses capacités magique, et il avait été bien rare qu'elle connaisse quelques humiliations, autant lors de son apprentissage que plus tard, lors des divers affrontements et des échanges verbaux entre différent membres des ordres ésotériques, mais là elle ne pouvait pas se voiler la face, elle se sentait plus bas que terre inférieure à tous, même sa belle amie qui se trouvait en sa compagnie, et qu'elle ne pouvait secourir. Elle serra les dents, ne voulaient pas laisser échapper l'expression de sa colère, de sa gêne, surtout pas devant celui qui actuellement la couvrait de son ombre, et si elle avait vraiment envie de leur hurler qu'elle se vengerait, elle ne voulait pas ternir son image avec quelques paroles en l'air. Non, elle trouvera un moyen de s'en sortir, elle se le promettrait, et une fois cela fait, elle pourra dûment se venger de cet homme qui leurs avait tant fait de mal... Et pendant ce temps là, la vindicative camarade de ses voyages s'exprima haut et claire, sûrement prête à user de son arme au fond de son cœur, même si elle n'en avait plus, défiant le maître des lieux de son ton puissant, et inflexible :

« Rah... Je peux pas me libérer, et j’ai plus d’arme... Que voulez-vous faire ?!
 -  Dois-je expliquer ? Hum certainement, il serait bien peu agréable de ma part de jouer de secrets et de mensonges ! »

Il ricana, et étrangement quelques fins ricanement lui firent écho, comme autant de geignements sarcastiques et amusés, comme autant de bruits de portes grinçantes qui se seraient mal fermées jusqu'alors, et qui commençaient désormais à lentement entreprendre un mouvement pour se clore, leur laissant comprendre l'inéluctabilité de ce qui allait leur arriver sous peu. Maud ne le sentait d'ailleurs peut-être pas, mais Valérie en était certaine de par ses capacités en magie, quelque chose se terrait désormais sous les larges formes drapés des vêtements de l'ancien évêque des lieux, et ce qu'il était en train de leur dissimuler était bien sûrement ce qui avait produit ce son si étrange, ces espèces de rires écœurants qui laissait entendre de toute la vilenie naturelle qui habitait ce genre d'êtres au demeurant encore inconnu. Quand à l'homme qui observait les deux femmes, il ne vint rien dire pendant un moment, occupé qu'il était à se laisser ricaner de manière bien malhonnête avant de finalement lever un de ses bras, paume vers le ciel, et de laisser voir une forme bombée courir le long de son membre pour finalement en sortir avec un petit bruit satisfait, s'affichant finalement clairement aux yeux de Maud, et lui présentant le tout de sa forme si étrange. L'on aurait dit une sorte de fleur, actuellement close, aux pétales d'ébènes, et dont les racines épaisses et orangées semblaient lui servir pour se déplacer. Et même si elle ne possédait aucun regard, il n'était pas compliqué de pressentir que ces choses étaient extrêmement intéressée par les deux femmes nues, l'une couchée au sol, l'autre collée au mur, les bras loin au-dessus de sa tête :

« Je vous présentes mes plantes favorites, des Annériahs. Ces belles bêtes sont dures à cultiver, mais elles sont bien utiles, leurs racines et leurs sucs sont extrêmement nourrissants, mais surtout, elles se trouvent être de parfaites convertisseuses d'énergies, ainsi que de fantastique stockeuses de ressources... »

Il laisse tout naturellement flotté une petite pause, puis reprends avec toujours autant d'amusement, commençant à s'exprimer de manière moins joviale, plus sombre, comme si sa véritable nature commençait à se faire entendre derrière le tissu d'amabilité qu'il tisse en permanence. Et comme si cela était parfaitement voulu, les mots dont ils usent prennent ainsi un ton bien plus monstrueux, bien plus alarmant, à tel point que Valérie ne peux s'empêcher de frissonner de terreur alors qu'il se met à exprimer longuement ce qu'il va leur arriver, et surtout à quel point il compte les humilier pour son simple plaisir personnel. Mais surtout, plus il parle, et plus il fait froid, comme si la nature impie de l'être commençait véritablement à emplir les lieux, et à dépourvoir celui-ci du moindre espoir, de la moindre possibilité de s'enfuir, de vivre à nouveau loin de toutes ces horreurs. Et plus que tout, sensible à cela, Valérie sent rapidement ses forces la quitter, fatalement, comme si la magie de l'être la punissait d'oser avoir penser à se venger :

« Ce que je comptes vous faire ? Ces choses vont vous rendre immortelles, et fertiles. Leurs sucs dont vous vous repaîtrez vous rendront sensibles à leurs touchers, leurs touchers vous donneront envie de boire plus, et de servir ceux qui désireront vos chairs. Les runes quand à elles serviront aux plantes à stocker votre magie lumineuse, afin que je puisses nourrir le Necro-Bastion et lui permettre de se déplacer. Quel. Fantastique. Programme. »

L'information tomba comme un lourd couperet sur l'archimage ! Elle allait devenir une … une pondeuse ? Faire des enfant qui allait permettre à l'être de se nourrir de manière permanente en énergie lumineuse, être une simple traînée qui allait lentement perdre la tête pour finalement se terrer ici jusqu'à la fin de sa vie, si elle parvenait en effet à tenir jusque là, étant donner qu'il venait de lui-même d'annoncer qu'elles allaient gagner une pseudo-immortalité grâce aux fluides de ces plantes ? Elle tremblait de tout son corps, n'osait y croire, mais alors qu'elle pensait à cela, elle ne put que sentir que les choses qui s'étaient massées sur le corps de l'homme commençaient lentement à se mouvoir, à quitter son être pour se diriger lentement en direction du sol. Non ce n'était pas possible, elle avait fait une erreur de jugement certes, mais est-ce vraiment ainsi qu'elle et son amie allait finir ? Elle ne le voulait pas, et pourtant les ricanements étranges de ces bestioles se mit à nouveau à faire écho à la vilenie de leur maître, alors que leurs racines commençaient à frotter lentement sur le sol de pierre en direction du tapis où elle était couchée, dans une position de pleine soumission. Le sang-froid commençait à devenir une force bien rare pour l'archimage, et alors même qu'elle entendait ces choses se rapprocher sans jamais pouvoir réellement évaluer à quelle distance elles pouvaient se trouver, elle entendit de nouveau le maître des lieux se permettre un commentaire de son faux ton amical, une sorte de jubilement notoire s'exprimant tout de même au travers de sa voix sépulcrale alors qu'il tournait les talons, et s’éloignait nonchalamment des lieux, assuré de sa victoire :

« Je vous laisse, je repasserais ce soir pour quérir mes chéries. A plus tard !
 -  N-non ! M-monstre revient ! Revient et rappelle ces horreurs. »

Mais pas la moindre réponse n'y fit écho !

« N-non... Pitié non ! »

Deux de ces plantes approchaient, et lentement elles ouvraient leurs larges pétales, laissant une odeur sucrée envahir lentement les lieux.

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One Shot / Re : Un voyage pour des chimères [Pv ~ Maud de Rehen]
« le: mardi 07 février 2017, 02:12:03 »
La nouvelle était terrible, la découverte, immonde, et le résultat, passablement honteux pour la femme, qui regardait du coin de l’œil son alliée, qui la contemplait avec le regard de celle qui comprend qu'elle vient de trahir, sans jamais en avoir doutée, une des personnes auxquels elle tenait le plus, et ce que ce soit de manière volontaire, ou comme dans le cas actuel, à cause d'un manque flagrant et évident de compréhension des éléments qui lui avaient été offert. Qu'est-ce qu'elle avait fait ? Elle l'avait menée droit à l'être qui voulait absolument lui drainer le tout de son énergie, la rendre aussi misérable qu'une simple souris de laboratoire, un outil magique humain dont la plus simple et unique fonction sera de vivre, encore et encore et encore pour permettre à ce que l'exact contraire de ce qu'elle aimait puisse conserver vigueur et activité, au détriment de sa propre conscience et de son but premier. Ce qu'elle venait de faire, ce qu'elle ne comprenait que maintenant, et qui soulevait son cœur sous le coup d'un dégoût persistant envers sa propre personne, c'est qu'elle n'avait pas put être plus efficace pour les plans de la liche qu'en la servant directement, qu'elle avait été manipulée de bout en bout, et que si les choses continuaient ainsi, il ne tarderait pas à leur faire comprendre que désormais elles n'étaient que des jouets dont l'état moral et physique ne serait plus lié qu'à son propre désir. Ce constat était déjà tellement violent moralement que l'archimage n'osait même plus se permettre de regarder son alliée, et son regard déjà fuyant vint à partir vers le sol bleuté alors qu'une certaine haine profonde d'elle-même s'installait lentement en son sein. Elle était l'erreur, celle qui avait transformer le tout de cette situation en désastre.

« Vous… Vous... »

Son amie quand à elle bouillait sur place, mais pour le coup la femme s'était déjà abandonnée au fatum, à sa destinée funeste, au fait que finalement elle n'avait été que l'appât d'un être qu'elle ne pouvait plus vaincre, parce qu'elle s'était jetée droit dans son piège, et qu'il l'avait tellement bien mis en place qu'il ne leur restait plus la moindre échappatoire désormais, quelque fusse les idées qu'elle tenta vainement de trouver pour les en sortir. Pourtant elle n'avait jamais été défaitiste, elle avait toujours agis avec un comportement qui laissait entendre qu'elle était une personne prête à tout pour se défendre des pires magies, et des arts obscures, encore interdit à cette époque, mais pour autant, dans la situation actuelle, l'envie de se défendre avait quittée son cœur, avait quittée son âme, et elle ne comprenait même pas pourquoi sa chère Maud de Rehen était encore dans l'optique de vouloir résister, alors même qu'elles avaient parfaitement prouvées qu'elles s'étaient faites battre sur toute la ligne par l'homme du Necro-bastion. Non elle n'avait plus la force de se battre, son moral était si bas qu'elle n'avait même plus la force de chercher un moyen de résister aux accusations sous-entendues de l'ancien Archevêque des lieux, et elle avait pleinement accepter en con sœur le fait qu'elle ne méritait désormais que cette ignoble disgrâce qui la débectait d'elle-même, mais surtout, que rien ne saurait l'absoudre de ce péché de trahison désormais autre qu'une punition à l'aune de ce qu'elle avait produit. Contrairement à son alliée, elle était vaincue, et se préparait même à répondre à la colère de Maud, comme si elle se devait de lui communiquer ce défaitisme, mais encore une fois, la jeune femme eut le don de la sauver... pour quelques instants :

« VOUS AVEZ DÉSHONORE LA NOBLESSE ! L’HUMANITÉ ! TOUT ! VOUS NE MÉRITEZ PAS DE VIVRE !!! Vous êtes pire que tout ce que j’ai rencontré par le passé ! »

Ces justifications étaient-elles suffisantes ? Non, sûrement pas non, et encore moins face à l'être qui asseyait tranquillement sa suprématie sur les deux femmes, mais pour autant cette vigueur dans la voix, cette justice triomphante, cette supériorité morale où le tout de ce monde ne saurait égaler le cœur valeureux de celle qui s'exprime avec toute la force de sa foi ultime, aux faveurs divines, et à la lame invincible et certainement bénie, tout ces éléments eurent un résultat bienheureux. Ils tirèrent la mage de sa léthargie dépressive, presque soudainement active et dévouée à la cause qui muait la jeune demoiselle au tempérament de fer, à la croyance plus dur que l'acier, et ce ne fut pas sans une nouvelle expression honteuse, celle d'avoir abandonnée là où son amie ne sut y trouver le moindre désespoir, mais plutôt une puissance venue du plus profonds de ses tripes, et prête à déferler sur les flancs impies de la créatures qui leur faisait face, que Valérie Sainte-Etoile reprit une poigne ferme sur son bâton, prête à soutenir la paladine dans un dernier mouvement de résistance. Encore une fois, Maud avait fait tout le travail, par sa présence et son verbe, menant enfin son amie sur le bon chemin, celui d'une personne qui ne saurait accepter de voir son intelligence et son nom bafoué sous le sceau de l'infamie. Tout ce qu'il leur restait à faire, désormais, était de terrasser l'un des êtres les plus puissants de la création ésotérique, et elles ne pouvaient décemment baisser les bras, plus après avoir manqué de décimer l'intégralité de l'armée de cet être, plus après avoir atteint le cœur des lieux, et en avoir apprit les terribles secrets. C'est le cœur porté par une vague chaleureuse et courageuse que Valérie se prépara, et qu'elle observa son alliée se projeter en avant, tout en exprimant les derniers termes de son terrible jugement, et de sa non moins terrible sentence :

« Vous ne ferez rien de vos noirs plans ! Je vous éliminerai avant !!! MOURREZ !
 -  Hin hin, ridicule ! »

Le coup soudain, implacable, monstrueux de l'être fut presque aussi surprenant que ses révélations, non seulement pour Maud, qui semblait vraiment croire avoir à faire avec l'un de ces mages qui n'avaient que de forces dans leurs pouvoirs, et non dans leurs corps, mais aussi pour la femme aux courts cheveux bleutés, qui n'eut qu'un court instant de lucidité pour comprendre l'action, avant d'en subir les cruels effets, et de se voir projeter au sol en compagnie de sa belle camarade. L'être avait d'abord arrêté la lance de la femme d'une poigne maléfique, comme si la force d'une dizaine de soldat était concentré dans la moindre de ses phalanges, puis d'un mouvement d'un rapidité sans pareil, elle fut entraînée dans son mouvement par le bras de l'homme, qui usa de la hampe de l'arme pour frapper dans l'estomac de la paladine entièrement dévêtue, la projetant immédiatement sur sa comparse qui s'était dés lors prise un boulet de canon humain qui lui coupa immédiatement la respiration, l'emportant au sol avec violence, puis suffocation. Elle crachait, reprenait tant bien que mal de ce coup terrible, mais déjà son regard troublé remarqua que la belle Maud semblait les avoir quittée, non dans le terme de la mort, mais de l'inconscience, et l'écho qui suivit ce constat fut des plus alarmant, quand Valérie constata que la lance de la fière guerrière vint soudainement à se briser, ou du moins, à être réduit en morceaux de bois disparates par la poigne de la liche. Non elle ne comptait pas laisser les choses se dérouler comme ça, quitte à se vider de ses dernières réservées, et concentrant ses dernières forces magiques, elle vint les concentrer dans son bâton, commençant lentement à le pointer sur l'adversaire.

Futile tentative. L'objet fut brisé d'un mouvement de l'être, un mouvement sec dont elle ne vit même pas vraiment le déroulement, mais dont le bruit fracassant ne fut qu'une preuve de l'état de son outil magique, et de ses dernières forces qui s'évaporaient par la partie sectionnée de son arme de prédilection, laissant par là le tout s'échapper sans qu'elle n'ait eut le temps d'en faire usage, la laissant privée de ses forces contre le sol froid, et le corps chaud de celle qu'elle avait tant voulue suivre et sauvée de cette misérable situation. L'apparence massive de la liche s'approcha, les domina, les couvrit d'une ombre aussi lourde qu'inquiétante, et presque comme une dernière forme de résistance vaine, Valérie vint déplacer son bâton pour tenter d'en mettre un grand coup dans la cage thoracique de l'être, ne finissant finalement que par coincer l'objet dans les lourds oripeaux de cet homme au regard glaciale, et dont la vivacité des flammes dans ses orbites laissait entendre que dans cette situation, il devait ressentir le plus fort des contentements, la plus profondes des joies, en grand vainqueur. Tout ce que put dés lors pressentir la femme, ce fut la concentration anormale de magie dans les mains de son ennemi, et prévoyant un sort, elle voulut dans un élan de panique en défendre le corps de Maud et le sien, avant de se rendre bien compte qu'étant pleinement vide de toute ressource, elle ne parviendrait à les protéger en temps voulu. En fait, même le temps ne pouvait rien y changer, et avant de pouvoir dire quoi que ce soit, faire quoi que ce soit, ce fut une main à la température inexistante, mais à la poigne terrible, qui enserra son crâne, alors que la liche s'exprima une dernière fois.

« Vous n'êtes pas encore prête. Mais ne vous en faites pas, les préparations vont commencer. D'ici là, dormez ! »

Le sort d'hypnose fut d'un effet instantané, et lentement son esprit se perdit dans les méandres de la fatigue et de l'inconscience, la menant droit vers un sommeil magique, un sommeil de plomb, tandis que la dernière sensation qui l'accompagna dans son repos, fut cette chaleur ardente au niveau du front, alors qu'une puissante rune de servitude venait d'y être apposée.

. . . . .

Elle n'était pas plus habillée qu'auparavant quand elle vint à reprendre connaissance, ni n'avait réellement plus de force, son corps tout entier et la douleur qu'elle y ressentait lui rappelant le cuisant échec qu'elle venait de subir des mains de la liches, mais surtout, qu'elle n'avait put dûment se reposer à cause du sommeil mystique par lequel on l'avait obligée à passer. Elle se trouvait au sol, bien loin du carrelage saint de la cathédrale, sur une sorte de tapis étrange, aux motifs particulièrement peu rassurant, et alors qu'elle voulut se redresser, elle remarqua qu'elle ne pouvait pas lever son cou de plus d'une dizaine de centimètre du sol, un lourd collier lui ayant été mis, accompagné d'une chaîne bien courte accrochée à un anneau fixé au sol, au travers du rectangle de tissu à l'air peu avenant. Pire encore, elle remarqua que ses bras était attaché plus loin encore devant son corps, l'empêchant complètement de prendre appuie dessus, si bien qu'elle n'avait même pas vraiment la possibilité d'espérer se libérer de ces éléments, mais quelque chose se fit bien plus important à ses yeux que sa captivité, si bien qu'elle se mit à chercher du regard autour d'elle, avec hâte, s'habituant à la luminosité des lieux. Elle était là. Maud de Rehen se trouvait attachée au mur, les bras au dessus de la tête, portant une marque de soumission intégrale sur le front, comme celle qu'elle possédait elle-même, mais plus inquiétant encore étaient les inscriptions runiques qui se trouvaient sur son ventre, autour de ses seins, et au niveau de son pubis. Bon dieu, qu'est-ce que ces monstres préparaient ? Tout en cherchant à comprendre les écrits occultes, elle tenta d'appeler Maud, à vois basse, voulant la tirer de son inconscience, de la ramener à elle.

« Maud... Maud... Maud réponds moi je t'en prie. »

Au loin, des bruits de pas se faisaient entendre.

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One Shot / Re : Un voyage pour des chimères [Pv ~ Maud de Rehen]
« le: samedi 04 février 2017, 23:11:34 »
« Vous... »

Elle manqua sursauter. Avec la pression qui était monter de cet être, de ce maître des lieux, de ce puissant mages aux pouvoirs qu'elle devinait incroyablement puissant, si en effet il ne venait à mentir en prétextant qu'il faisait se mouvoir les lieux par sa propre volonté, elle en avait complètement oubliée son amie pour le coup, juste derrière elle, et il lui aurait sûrement fallut longtemps pour se rappeler qu'elle était auprès d'elle si elle ne venait pas de réagir avec un ton qui ne laissait nul place à l'empathie, et l'amicalité. Cela se sentait, Maud n'aimait pas cet être, elle n'aimait pas son petit jeu, et tout prompt au discours qu'il était jusqu'ici, elle ne voyait sûrement pas de raisons de se conserver en preuve de bonne foi une manière de parler qui se faisait diplomate, ouverte à un échange qui pourrait leurs permettre de gagner un brin de temps, peut-être même un accord à l'amiable pour qu'elles quittent les lieu sans un affrontement inutile. C'est ce qu'espérait l'archimage, car si il y a bien un ennemi dans le monde magique qu'il ne faut pas venir défier en combat singulier sous peine de lourde peine, c'était le genre de personnage qui actuellement leur faisait face, ces espèces de « liches » aux pouvoirs faramineux, et dont les connaissances sur l'univers mystique dépassait bien souvent des centenaires d'entraînements et de manipulations, au point de les rendre quasiment invincible. Aux yeux de Valérie, elles étaient passé d'une situation aux apparences plutôt sereine à l'un des plus grand merdier qu'elles n'auraient jamais put connaître, et c'est bien pour cela qu'elle se forçait de calme et de politesse... Alors que la paladine :

« Je ne sais pas ce que vous êtes, mais vous n’êtes pas un humain. Ou si vous l’avez été, vous ne l’êtes plus depuis longtemps... »

Hum ouiiii en effet... Tout le monde ne connaissait pas l'origine des liches, ou surtout le procédé qui permettait d'atteindre ce stade de préservation au delà des connaissances ésotériques et de la manipulation des vents de puissances, mais une chose était généralement assez clair sur le domaine, elles étaient toutes à la base des êtres de chairs et de sangs, qui avaient maîtrisés leurs arts à un point extrême, et avaient choisies de changer de formes pour pouvoir prolonger leur découverte de savoir. Rattacher la liche aux morts-vivants étaient d'ailleurs l'erreur à ne pas faire, car tout mort charnellement qu'ils étaient, leurs esprits étaient généralement intact, parfaitement préservé de la flétrissure de leur chairs, et capable des plus grande prouesse après les longues, très longues années où ceux-ci avaient été utilisés pour approfondir leurs prouesses magiques, ce qui les qualifiaient plus dans la partie des élémentaire, ou des créatures profondément mystiques, comme les djinns. En somme, elles étaient dans une merde sans nom, car si elles osaient, d'une quelconque manière, s'en prendre physiquement à lui, rien ne pouvait permettre d'être sur de lui infliger le moindre dommage. Quand à parler de l'utilisation de magie, cela serait sûrement la meilleure des idées, mais voilà, Valérie n'avait quasiment plus de jus, et si elle pouvait encore espérer avoir la possibilité de se laisser aller à un ou deux sort majeur, elle savait pertinemment que face à un adversaire de cette taille, les dommages qu'elle infligerait seraient … misérables. Pitié Maud, elle ne pouvait pas l'arrêter de parler, alors mieux valait qu'elle tienne un tant soit peu sa langue pour éviter tout problème, c'était absolument nécessaire, sinon elle ne donnait pas cher de leurs peaux !

« Qu’est-ce que ce lieu ? Quel est son but ? Vous devez payer pour les actes abominables provoqué en ses lieux ! »

Elles étaient foutues ! Du moins, c'est ce que Valérie pensait, mais pour l'instant, la liche n'en fit rien, et reprit simplement la parole pour répondre à l'être chargée des forces de la lumières pour pouvoir se permettre de répondre à ses biens directes accusations :

« Le Nécro-bastion... Était autrefois appelé Fort Saint-Clair. Il s'agissait d'une grande base dédiée à la puissance de la lumière, une sorte de point névralgique d'une haute pensée religieuse, et d'une force armée qui devait fortement ressembler à votre propre ordre, paladine ! »

Il semblait presque en retirer de l'amusement en parlant ainsi de ce passé du lieu, encore plus que cela devait sûrement rendre la jeune femme folle de colère d'apprendre qu'un lieu aussi sacré, aussi important, aussi noble avait put connaître une telle corruption pour devenir le charnier qu'elles avaient observées plus tôt, non sans parler des rues vides et froides où la mort se baladait sans la moindre petite hésitation, accompagnée de ses soldats les plus louables et serviables. Mais pour autant il ne fit pas encore de brusque gestes, même, il avait laissé sa phrase en suspens, de manière à noter qu'il n'avait pas finit, mais préféra profiter de ce fin temps de pause pour récupérer sa capuche, et la replacer sur son crâne squelettique, laissant à nouveau les lumières bleues de ses yeux, et l'ivoire scintillant de sa dentition n'être que les deux seuls éléments visibles sous l'obscurité de son lourd vêtement. Lentement, il se redressa, passant un regard sur les lieux tandis que les deux jeunes femmes se trouvaient là, à l'observer, Valérie étant tout particulièrement sur ses gardes, car si elle ne pouvait en effet récupérer l'artefact qu'elle avait originellement désirée trouver en ces lieux, celui-ci n'existant tout bonnement pas selon les dires de cet être incroyable devant elles, elle voulait au moins s'assurer de pouvoir agir si, dans un mouvement malheureux, Maud se trouvait visée par une attaque qui n'aurait que don de l'éliminer sèchement. Elle avait perdue son but, de bien triste manière, elle ne pouvait pour autant perdre son alliée qui avait tant fait pour l'aider durant leur exploration, et c'est sur cette pensée de la femme que l'être reprit, toujours avec le même ton sépulcrale, mais ce coup-ci teinté de nostalgie.

« Savez-vous que les dieux sont capricieux ? Cette forteresse avait déjà, à l'époque de sa gloire, la capacité de se déplacer, de champs de batailles en champs de batailles, afin de faire marcher les forces de la lumière vers leurs adversaires, et de changer le cours des affrontements les plus vifs. C'était son but, et cela fut sa corruption. Lors d'un assaut, les troupes furent décimés, et certains des prêtres de l'époque tentèrent de récupérer les hommes tombés pour leur offrir une seconde vie. Ce fut le début du changement de ce domaine, qui ne manqua pas de poursuivre son œuvre, mais ce coup-ci en amassant les cadavres, et en leur offrant un retour épisodique à une vie qui n'en est pas une. »

Ce coup-ci, il ne s'arrêta qu'un court instant, faisant juste un lent geste pour montrer la grande cathédrale dans laquelle ils se trouvent tout trois, avant qu'il ne parviennent finalement à l'explication finale, qui ne manqua pas de faire frémir un brin l'archi-mage, qui fit immédiatement un certain rapprochement avec quelques-uns des écrits qui lui étaient tombées entre les mains lors de ses primes recherches, et dont la signification devenait d'un coup beaucoup plus sombre et froide avec la découverte qu'elle s'apprêtait à entendre de la voix absolument amusée et caverneuse de cette entité terrible qui les toisaient d'un regard enflammé :

« Quand à moi... J'étais l'archevêque des lieux, sir Christopher d'Allonvray. Et constatait le changement des plans de notre divinité, je fis le choix d'accomplir ses desseins, atteignant la non-vie, puis m'assurant de toujours trouver de quoi permettre au Necro-bastion de continuer sa route.
 -  Et... Et cela entends... »

Elle déglutit, la sueur perlant sur son visage à mesure qu'elle commençait à voir dans quel guêpier elle venait de mener son amie, et surtout pourquoi elle avait eut besoin de faire appel aux forces du paladinat depuis le début de cette mission sans pour autant en avoir découvert les utilités pré-supposés dans les ouvrages qu'elle avait eut l'occasion de consulter. Ceux-ci parlaient de forces incroyables, mystiques, de sceaux que seul les représentants authentiques de la lumière pouvaient briser de leurs attributs célestes, et de leur sang le plus sacré, mais rien de tout cela n'avait été constater durant leur voyage, sa seule magie ayant suffit aux deux femmes de progresser loin dans les zones les plus froides et sombres du Necro-bastion. De la même manière, le nom d'Allonvray ne lui était pas inconnu, parce que plusieurs des vieux, très vieux ouvrages qu'elle avait découvert sur la présence du Necro-bastion, ainsi que sa théorique et probable capacité à se déplacer de champs de batailles en champs de batailles, non sans parler de la fameuse nécessité d'un paladin pour accomplir la moindre mission en ces lieux, étaient marqués du sceau de cette ancestrale famille, disparue depuis maintes générations. Depuis le début, elles avaient foncées tête baissée dans un piège, un piège qui avait été rondement orchestré par un homme qui n'avait plus le pouvoir en lui même de tromper l'énergie sacré qui permettait au lieu de se mouvoir, et qui donc avait besoin de ressourcer ses forces auprès d'un membre des saintes croisades, membre que Valérie avait eut le don d'apporter à la liche sur un plateau d'argent, sous la forme de Maud de Rehen.

« ...Que vous souhaitez utilisez mon alliée pour reprendre les forces nécessaires afin de relancer le Necro-bastion sur le chemin de la guerre, je suppose ? Re-Répondez, qu'allez vous lui faire !?
 -  Connaissez vous l'alchimie jeune femme ? Si c'est le cas, dites vous que votre alliée est le prisme d'or me manquant pour accomplir ma transfusion. J'ai besoin d'un corps neuf pour faire véhiculer ma magie au travers, et permettre ainsi celle-ci de devenir un souffle sacré, pour permettre au Necro-bastion de se mouvoir. »

Il marqua une pause, puis enchaîna sans trop tarder.

« Oh et … de ce que j'ai ressenti, elle n'est pas la seule à avoir une affinité plus que positive avec la magie lumineuse, je me trompe ? »

Le sous-entendu était clair, et Valérie fit un pas en arrière. Dés le début, il n'y avait pas de possibilités d'arrangements, ou de fuites... Il les voulait toutes les deux, et ne les laissera pas repartir de son domaine.

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One Shot / Re : Un voyage pour des chimères [Pv ~ Maud de Rehen]
« le: jeudi 02 février 2017, 19:00:03 »
« Oui ! M'enfin, c'est pas non plus super d'être nue, même si t'es Ma-Gni-Fique, Valérie ! »

Avait-elle rougie à ce propos ? Possible, il fallait avouer que la femme ne faisait pas vraiment grand cas de son apparence, et avait tendance dans la grande majorité des cas à se trouver passablement réactive quand quelqu'un se permettait de la juger sur la simple valeur de son physique, que celle-ci soit au goût de son interlocuteur ou de son interlocutrice, comme si il s'agissait d'une mauvais blague, ou d'un propos déplacé dont elle ne souhaitait connaître la potentielle portée ironique. Avec Maud, le ressenti qu'elle en avait eut était bien différent, parce que le ton en effet avait été un peu blagueur, un peu taquin, une sorte de suite dans sa première boutade qui se voulait dans le fond détendante, mais elle avait ainsi prit aussi tout le coté plaisant de la remarque, en ressentant une certaine flatterie qui, dans la situation actuelle, n'eut que le don de lui offrir un brin de réconfort et de plaisir, visible notamment sur des joues qu'elle cacha bien vite du fait de la descente. C'était agréable pour une fois, et elle n'allait pas faire la fine bouche, mais rapidement la concentration se faisant plus sur le besoin immédiat de ne pas chuter que de reconnaître les douceurs de son amie, elle ne tarda pas à complètement oublier cet événement pour ne trouver finalement d'esprit à penser que pour sa propre survie, et cela lui fut d'ailleurs grandement salvateur pour ne pas chuter plus bas. En tout cas elles avaient grandement progresser depuis cet instant, chacune dans un silence relatif, parfois brisé par une simple réflexion de Valérie qui souhaitait tenir son allié au courant de leur avancée, et qu'elle ne fut pas sa surprise quand elle remarqua la trappe, qu'elle vint immédiatement notée à son amie d'une voix rapide.

« Allons-y !
 -  Hein ? Comment ça ? »

L'enthousiasme de la jeune femme lui avait mit la puce à l'oreille, et pour le coup elle avait bien peur que son alliée ait eut la malheureuse tendance à méprendre l'information, si bien qu'elle espérait que sa réaction immédiate, sa surprise, aurait eut le don de la mettre sur la voie, et de l'empêcher d'agir de manière inconsidérée dans les secondes qui allaient suivre. Ce ne fut pas le cas ! Elle vit la paladine s'élancer, quitter la paroi qu'elles se trouvaient à descendre depuis maintenant de longues et nombreuses minutes, et démarrer dés lors une chute vertigineuse en direction de la trappe qui se trouvait encore bien plus bas, à peine visible de la part de l'archi-mage qui n'avait proprement jamais imaginée que son propos aurait pour conséquence d'envoyer son alliée droit au casse-pipe, par faute d'impatience, ou de manque de considération pour une valeur pourtant importante de ce monde : le besoin de détails. Valérie voulut la rattraper dans son mouvement, mais se ravisa en remarquant qu'elle n'aura que peu d'occasion de pouvoir en effet ralentir sa chute, et qu'à ce rythme elle allait bien sûrement se faire elle-même emportée dans l'infernale descente au destin funeste. Elle la vit passer devant elle, et, d'un visage exprimant autant la peur de la perdre que la colère de ne pouvoir agir dés maintenant, elle prononça à toute vitesse quelques paroles mystiques tandis qu'elle entendit le bois de la trappe exploser sous le passage de son amie. Pas le choix, elle allait devoir l'accompagner dés maintenant, et concentrant en quelques menues instants l'énergie suffisante, se laissant enivrer par l'adrénaline qui parcourait son corps, elle se laissa tomber en arrière, et fila elle-même vers sa chute prochaine, accompagnant la femme impatiente qui se rapprochait dangereusement du sol.

« Plongée Aérienne ! »

Elle envoya son sort, commença à grogner sur ses réserves qui se trouvaient terriblement entamées à force de magie rapide, sans concentration, amis elle eut au moins la chance de projeter sa magie avant que Maud n'atteigne le sol en contre-bas, l'amortissant immédiatement de ses pouvoirs, la laissant flotter lentement au dessus du carrelage des lieux alors qu'elle terminait de manière bien moins vive sa descente inopinée. D'ailleurs ce fut rapidement à son tour, la femme terminait son  propre piqué dans le coussin d'air ésotérique, se laissant mollement descendre tout en s'assurant de finir sur ses jambes, s’octroyant le droit d'un petit rond artistique afin de se remettre droite, et de se retrouver enfin dans une posture naturelle pour atterrir, soufflant bien malgré elle d'un long soupir rassuré, heureuse de ne pas s'être retrouvée avec une inconsciente en mille morceaux plus bas. Pour être tout à fait honnête, il y a bien des moments où elle ne lui simplifiait pas la vie, mais sa présence étant ce qu'elle était, elle ne pouvait décemment pas grognée sur le fait qu'elle l'accompagnait encore malgré tout le danger des lieux, et c'est donc presque avec l'envie de l'enlacer immédiatement qu'elle vint à accueillir ses premiers pas sur un sol enfin horizontal. Mais cela allait sûrement devoir attendre, elle ne pouvait permettre de baisser sa garde en cet instant, si bien que se désintéressant de la paladine à laquelle elle tenait tant, elle se tourna plutôt vers le reste des lieux, observant l'endroit où elles venaient littéralement d'atterrir pour commencer à en chercher des informations, des détails, qui lui permettraient e comprendre l'utilité de cette partie du domaine. Elle n'eut pas longtemps à réfléchir :

Les lieux étaient grandioses, incroyable, la concentration d'un art ancien de l'architecture, mêlé à un aspect traditionnel qui laissait la bonne place à toutes les petites spécificités qui permettaient à ces murs, et ce plafond, de révéler toute la beauté de la pierre dans laquelle ils avaient été construit. Le tout semblait représenter une cathédrale, où quelques sculptures dans la roche devaient certainement laissé place à une histoire, à quelques légendes, mais plus que tout cela, c'était le matériau lisse, brillant, légèrement bleuté qui plongeait le lieu dans une ambiance de calme et de mélancolie, laissant presque à la mage le don de penser à certaine salle de méditation qu'elle avait put trouver à Ashnard. Et surtout, de manière infime, invisible aux vivants qui ne s'étaient tournés vers les arts magiques, mais les colonnes, les hauts espaces concaves, tout comme les murs extérieurs des lieux étaient rainurés de manière à laisse passer les ressources magiques sans le moindre problème, créant en cette pièce un véritable creux de puissance capable sûrement d'alimenter le tout du Necro-bastion en puissance magique diverses. C'était certain, elles y étaient, elles avaient enfin atteint l'anti-chambre des lieux, étaient parvenues à atteindre l'endroit le plus éloigné du domaine, le plus caché, pour enfin pouvoir y trouver ce qu'elles étaient venu quérir de plein droit. L'artefact, où était-il ? Commençant à chercher rapidement autour d'elle, presque trop impatiente de mettre la main dessus pour user de ses sens pour trouver le point de naissance de l'énergie du domaine, ce fut Maud qui lui fit remarquer l'effroyable vérité :

« C'est tellement grand... Tellement immense... Tellement beau... Tellement... Que ?!
 -  Bonsoir à vous, jeunes femmes à la chair encore chaude ! »

La voix, sépulcrale, ne manqua pas de produire un long frisson chez Valérie, qui se retourna dés lors vivement, prise d'un besoin impérieux de se défendre, en direction de l'être qui venait de leur parler, qui venait de faire entendre son intonation ignoble dans l'ensemble du domaine, et donc le timbre grave semblait encore résonner dans la pierre qui les entourait. Au fond de la pièce, là où la lumière de la roche était moins vive, où le bleu se perdait dans les ténèbres digne d'un océan profond, se trouvait une forme massive, impressionnante, un mélange de friches lourdes, daté, d'un passé inconnu, mêlé à nombre de colifichets, outils clinquants, et autres artefacts de pierres et d'objets précieux, ors et argents d'époques lointaines, cuivres et aciers d'un temps révolu. Et cette forme se redressa lentement de son assise, vint prendre pied sur les trois marches qui surélevaient un trône d'os à l'aspect aussi impressionnant que grandiose, avant qu'il ne vienne enfin passer les premières zones les plus lumineuses, se plaçant à une bonne vingtaine de mètres des deux compagne de galère, complètement nue, et sur leurs gardes. Une large capuche leur empêchait d'apercevoir qui se trouvait sous ces tonnes de vêtements et de babioles, mais Valérie sentait déjà l'air autour d'elle devenir bien plus pesant, bien moins agréable et réconfortant que plus tôt, comme si la simple approche de cet être avait soudainement souillé les lieux d'une impression malsaine, laissant comprendre à la femme qu'elle faisait face à un être dont la nature même allait à l'encontre de toute notion de vie et de mort. Cet être était le maître du Nécro-bastion... Mais qu'était-il en lui-même ?

« Bonsoir à vous...
 -  Permettez, je n'ai pas fini. C'est un sacré grabuge que vous avez mise en mon domaine, je n'aurais pas douté que deux personnes, à elles seules, auraient eut le don d'ainsi progresser librement en ces lieux, cela force un certain respect. Vous m'intéressez, vous avez sut survivre, et détruire certains dispositifs qui auraient dut mettre en échec bien plus nombreux que vous. Dites moi, quelles sont vos raisons pour être venus ici ? »

Valérie hésita un instant à le dire. Elle ne pouvait que peu se permettre de mentir, l'homme en face d'elle ayant sûrement des capacités largement supérieur au commun des mortels, et Maud comme elle commençaient à accuser le coup de la fatigue, la traversée des lieux ayant été une épreuve particulièrement compliquée, non sans parler d'éprouvante, autant pour l'esprit que pour le corps. Un mauvais mot et tout pouvait aller de travers, et pour le coup, elle aurait aimée avoir un peu plus de temps pour y réfléchir, mais elle se doutait aussi qu'un mutisme prolongé ne serait pas au goût de celui qui se trouvait en face d'elles, non sans parler que cela aurait vite don de porter outrage à la véracité désirée de ses propos, et de son besoin de prouver sa bonne foi. Elle ne voulait pas affronter un autre ennemi si possible, et celui qui se trouvait face à elle semblait prompt à une forme de discussion, donc elle se devait de profiter de l'occasion malgré tout, et de chercher un moyen de les préserver de nouvelles blessures, de nouveaux drames ! Elle avait bien trop de truc à réfléchir, et trop peu de temps, cela l'insupportait, si bien qu'elle se trouva dans l'obligation de trancher, et quitte à faire, de se permettre d'être la plus directe et fière envers cet être, se redressait face à lui, et s'exprimant avec une voix qui ne laissait pas de place à l'hésitation, comme pour prouver qu'elle avait encore nombre de ressources, et qu'elle était certaine d'être dans une position largement suffisante pour ne pas avoir à courber l'échine face au seigneur de ce domaine :

« Je suis venue, en compagnie de ma camarade, car je tenais de nombreuses sources que le cœur du Necro-bastion possédait un outil de puissance capable de grandement me servir, et que je comptais me l'attribuer, étant donné que nul n'était parvenu à l'atteindre, et sortir de ces lieux en vie. »

Il n'y eut d'abord pas le moindre bruit, puis l'être vint à ricaner, sinistrement, avant de rétorquer d'une voix toujours aussi dérangeante, mais qui désormais se laissait aller à une sorte de ton teinté d'ironie et d'amusement :

« Pauvre de vous. Il n'y a rien de cela ici. Je suis ce qui alimente ces pierres, et leur permet de se déplacer ! »

Et c'est face à une Valérie stupéfaite que l'être vint à lever ses mains décharnées de ses manches, pour finalement les approcher de sa capuche, et de l'ôter, faisant basculer le lourd tissu pour offrir aux deux femmes la vision de son crâne, aux teintes violettes, parcourues de runes et de symboles aux sens perdus depuis des millénaires, ainsi qu'à la lumière bleutée caché derrière ses arcades osseuses, et dont le perçant regard leur était directement adressé.

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One Shot / Re : Un voyage pour des chimères [Pv ~ Maud de Rehen]
« le: mardi 31 janvier 2017, 19:47:08 »
« Bien ! »

Un petit mot, scander avec autant de courage, de vigueur, de force qu'elle l'avait toujours fait durant leur longues marches, ou les nombreux petit cahots qu'elles avaient connues durant leur lente progression, autant dans la jungle foisonnante qui se trouvait au delà des murailles, que dans les longs emplacements sinueux de la citadelle, où le monde semblait assez tronqué pour ôter toute force morale à ceux et celle qui s'y aventuraient... Honnêtement, Valérie ne savait pas vraiment comment elle aurait put s'en sortir autrement, comment elle aurait put supporter les horreurs de ces lieux, les visions cauchemardesques, et les hontes qu'elles se devaient d'assumer alors qu'elles progressaient d'un pas ferme en direction de toujours plus de danger et d'annonces funestes d'une humiliation certaine. Non, en effet, elle ne savait pas comment elle aurait survécue, en son âme, en son esprit, sans la présence rafraîchissante, douce, et délicate de la jeune femme servante du soleil, et commençait même à voir du bon dans l'aliénation religieuse dans laquelle cette dernière se trouvait, car si elle occultait parfois ainsi des informations importantes, elle n'en conservait pas moins une ressource de prime importance, une ressource chaleureuse, et réconfortante : de l'espoir. Et si elle ne supportait pas, en effet, les propos moralisateur sur les bienfaits du bien-pensé, et de la vie absolue qui se trouvait dans les grandes valeurs humaines, elle ne pouvait pas nier le fait que cette jeune femme, cette belle Maud, vive et volontaire, ne l'aidait pas, en cet instant, à en ressentir, de cet important « espoir ».

« Rien en arrière, pour le moment, à part encore une odeur de barbecue.
 - … Hi hi. »

Elle avait hésiter un moment, mais elle n'avait put s'empêcher de rire à la vanne de son amie, parce que pour être honnête, c'était vrai qu'aussi maladroite cette blague pouvait être, elle ne manquait pas pour autant de faire mouche, et de faire remarquer à la mage qu'elle n'y était pas allée avec le dos de la cuillère un peu plus tôt, en carbonisant tout ce qui se trouvait prêt à dévorer sa belle camarade. Elle avait eut un... coup de chaud dirons nous, elle s'était enflammée, son sang n'avait fait qu'un tour et avait réveiller son tempérament un peu bouillant quand elle avait vue la paladine en train de se faire attaquer de toute-part, jusqu'à ce qu'elle fasse finalement feu de tout bois, et se décide de produire l'un des plus grand feu d'artifice qu'elle n'avait jamais eut l'occasion de produire de toute son histoire d'archi-mage. Et tandis qu'elle s'amusait avec ces jeux de mots en tête, même si elle restait tout de même concentrée sur sa longue découverte des lieux des plus labyrinthique, elle ne manqua pas de sourire, ayant presque envie de remerciée son amie, même si elle ne vint pas le faire, y préférant la couver d'un œil plein d'attachement, d'affection, et d'apaisement, alors qu'elle voyait en elle une véritable sauveuse de son morale. Comme dis plus tôt, sans elle, elle aurait sûrement déjà sombrée, et qui sait, peut-être que même avec un autre paladin, les choses auraient été tout aussi dure, mais sans qu'elle ne puisse trouver de réconfort dans les propos d'une si bonne amie que Maud ! En tout cas, elle progressait en compagnie de cette amie avec un cœur léger, un cœur confiant, certaine que les choses ne pouvaient aller plus mal.

« Je comprends pas l’architecture de ce bâtiment. Ca monte, ça descends... C’est pas pratique... Comment les... Enfin... Tu vois... Bref, ce qu’on a affronté, c’était vivant avant ? Comment ça a put vivre à une époque dans ses lieux ? Ca n’a aucun sens.
 -  Pour être honnête je ne comprends pas bien non plus. Peut-être que les lieux ont été manipulés par la magie... Peut-être aussi que le domaine dans lequel nous nous déplaçons a été le théâtre d'histoires sombres qui laisseraient comprendre ces galeries étranges. En tout cas, le fait est là qu'il s'agit d'un joyeux bordel tu ne trouves pas ? » 

En d'autre circonstance, elle aurait sûrement prise un peu plus de son temps pour observer les lieux, pour les évaluer, compléter son savoir sur ce qui avait put tant les transformer, mais la relative dangerosité du domaine, ainsi que l'envie pure et simple d'en finir rapidement avec cette mission lui intimait de ne rien en faire, et de simplement rester concentrée sur leur but initial, à savoir récupérer l'outil qui se trouve dans les profondeurs, et repartir fissa ! Pour autant elle jetait parfois un œil au parois, mais ni traces de runes, ni traces d'échos magiques, et encore moi d'apparences plus ou moins maladroite d'outil mystiques ne pouvait lui permettre de stipuler de la construction magique des lieux, ne lui laissant que le choix d'arpenter ces pierres froides et rêches sans se poser plus de questionnements, en acceptant le fait qu'elle ne saura trouver de réponse en ce voyage. Ni en aucun autre d'ailleurs, car elle en comptait nullement remettre les pieds ici une fois sa mission accomplie, et elle se doutait que Maud ressentait la même aversion envers les lieux, ce qui lui permettait de garder notamment un fin sourire sur les lèvres, mais aussi de s'accorder sur un pas plus vif, plus rythmée, alors qu'elle progressait sans un autre mot en direction du lieu le plus profond du domaine. Et pour le coup, vigilante ou non, ce ne fut pas elle qui remarqua la poursuite de leur marche, mais bien la jeune femme avec laquelle elle se trouvait embarquée dans cette galère, car elle n'eut que la présence d'esprit de venir l'arrêter, elle qui se trouvait en première ligne, de quelques mots rapides qui vinrent la laisser complètement statique, alors que la paladine se plaça plus en avant pour venir se placer à ses cotés :

« Ouah ! Attention à la marche, là, ça descends violemment. »

En effet, alors que le chemin devant elle continuait de manière tout à fait normal, un creux dans le mur de gauche laissait apercevoir une descente raide, directe, qui s'enfonçait sans hésiter dans les profondeurs les plus sombres qu'elles pouvaient concevoir. Cherchant naturellement à savoir par quel endroit elles se devaient de progresser, Valérie ne tarda pas à se re-concentrer immédiatement, et à fermer les yeux, pour se laisser aller à la captation des sources magies qui se trouvaient en ces lieux, en cherchant un morceau plus important, plus remarquable... Et elle ne fut pas surprise de le trouver plus bas, dans la direction de cette pente raide où elles allaient devoir s'engouffrer sans perdre l'équilibre.

« Bon eh bien... Bonne et mauvaise nouvelle, nous nous approchons de la source, mais je crois qu'elle est juste en dessous de nous, par cette pente. Vas falloir y aller. »

Elle vint à s'étirer un peu, puis se rapprocha du passage avant de se laisser aller à une petite pensée risible, et se décida rapidement d'en faire part à Maud, ne manquant donc pas à cette occasion de se tourner vers elle avec un sourire des plus amusée pour se permettre de faire la réflexion à voix haute, avec une voix taquine, pleine d'auto-dérision face à un constat qui n'était pas foncièrement agréable, mais avait le droit actuellement à son retour de bâton un peu ironique :

« Quelle chance quand même que mes tenues ont été rongées par ces saloperies, qui sait à quel point cela aurait été complexe de descendre cette pente avec ces oripeaux sur mon dos, n'est-ce-pas ? »

Et c'est avec cette touche d'humour qu'elle vint commencer à descendre, prudemment. Elle avait raison, la pente était non seulement sèche, mais surtout elle ne s'arrangeait pas avec la progression, si bien que pour pouvoir avoir assez d'adhérence au sol pour en pas partir tête la première, et se rompre le cou dans quelques pirouettes passablement peu agréable, elle n'eut que le choix de se placer contre le sol, sur le flanc, et de bien plaquer ses mains contre la roche poussiéreuses tout en s'assurant d'avoir le minimum de prise avec ses pieds pour ne pas déraper. Cette descente était particulièrement stressante, passablement peu appréciée de la part de l'archi-mage, qui sentait du coup l'intégralité de son corps se salir à mesure qu'elle se retrouvait à plaquer sa chair chaude contre les parois presque lisses de ce chemin traître, mais plus elle approchait, et plus elle sentait le rayonnement terrible de l'objet ancestrale qu'elle était venue chercher, cette douce et délicate impression de pures ténèbres qui s'échappaient des tréfonds de ce domaine. La sensation était enivrante, mais elle essayait encore de garder les idées claires, et alors qu'elle se laissait aller à ses idées les plus folles quand à l'utilisation de l'artefact pour les envoyer immédiatement loin, très loin de ce fâcheux bastion emplis d'horreurs, elle ne manqua pas d'attribuer quand même une bonne partie de sa conscience à l'état de sa compagne, qui produisait les même efforts qu'elle pour ne pas glisser, quelques mètres au dessus d'elle. Elle se voulait rassurante, et elle tenta pour el coup de lui parler, entre deux halètements, et quelques autres mouvements pour continuer la prudente et lente descente.

« Nous... haa... Nous y sommes presque. Je le sens Maud... haaa... On y arrive ! »

Le message était clair, et tandis d'ailleurs qu'elle continuait sa descente, elle leva les yeux vers la jeune femme, s'attendant à une réponse, mais détourna vivement le regard suite à la vue qu'elle avait  capturée un court instant, celui du joli fessier de la demoiselle, et de certains autres choses que la pudeur lui refusait de se refaire l'image en tête, non sans d'ailleurs que le rouge s'exprime sur ses joues. Détendue ? Sûrement, la proximité avec leur objectif, le temps qu'elles avaient passées sans rencontrer de danger, et le fait que son corps était actuellement parcouru de message contraire, non sans parler de son attrait grandissant pour la jeune femme, était en train de ne pas lui laisser vraiment l'occasion de conserver son calme, si bien qu'elle devait d'elle-même produire l'effort supplémentaire de ne pas se laisser trompée par ses propres désirs. Et elle y parvint d'ailleurs quand, finalement, son regard partit trouver le confort des ténèbres pour oublier sa précédente vision, et captura ce coup-ci un autre détail tout aussi plaisant et salvateur, sans pour autant lui provoquer la même gêne que plus tôt. Au fond de ce chemin, les ombres n'étaient désormais plus assez fortes pour cacher à ses yeux le bout de ce tunnel, et elle pouvait y voir une étrange alcôve, une sorte de petit lieu de brique aux tons qu'elle devinait chauds, entourant ce qui semblait être une lourde trappe en bois. Était-ce ce qu'elle croyait ? Venaient-elles enfin de trouver l'entrée de l'anti-chambre du Nécro-bastion ? Incapable de contenir plus longtemps sa joie, elle ne manqua pas de se permettre une nouvelle fois quelques rapides paroles, sans pour autant presser sa descente, conservant une grande prudence :

« Je vois le bout ! Haa.... Il y a une trappe... Maud, je crois que nous y sommes ! »

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One Shot / Re : Un voyage pour des chimères [Pv ~ Maud de Rehen]
« le: mercredi 25 janvier 2017, 23:52:41 »
« Chut ! Chut ! Lààà... Calme... Tranquille... »

La pauvre magicienne ne pouvait que pleurer dans la situation, et il était triste de l'avouer, mais le fait que son amie ne fasse rien d'autre que tenter de la réconforter rendait le tout presque encore plus difficile à supporter, elle qui s'en voulait tant de l'avoir abandonnée plus tôt, de l'avoir laissée au milieu de cette enfer où elle s'était retrouvée à combattre mille maux pour survivre. Elle aurait préférée qu'elle la haïsse, qu'elle vienne lui hurler dessus, qu'elle lui exprime avec tout son vindicte naturelle à quel point son comportement avait été absolument inconcevable, ignoble, terrible, la forme même de la lâcheté la plus primale, mais non, elle ne faisait rien de cela, se contentait plutôt de la garder entre ses bras, et de la consoler avec des termes qui se faisaient aussi doux que possible, rajoutant toujours un peu plus à sa culpabilité. Bon dieu que cela lui faisait mal, bon dieu que cela lui faisait haïr le fait de se retrouver là, à laisser toutes les larmes de son corps s'échapper de ses yeux de manière incontrôlée, elle se sentait tout aussi faible que méprisable, et pour être tout à fait honnête, elle pouvait bien chercher à se calmer, mais elle n'en était tout simplement pas capable, perdue qu'elle était dans ses émotions. Alors elle continuait, elle continuait sans cesser, restant là, parfaitement immobile muette, tout juste capable de serrer un peu plus fort le corps de Maud contre le sien, alors que celle-ci continuait toujours de parler avec cette voix si agréable, si pleine d'attention, si pleine de tendresse, une véritable lumière dans les pénombres du Nécro-bastion, une forme magnifique de support affectif pour la pauvre archi-mage perdue :

« Bon. S’il y a ne serait-ce qu’un maître ou un boss dans toute cette histoire, Tu l’as très certainement réveillé en lui brûlant le derrière. Il vient de perdre sans doute les trois quart de son armée de mort-vivants. Beau travail !
 -  hé hé... Oui, sûrement. »

L'humour, celui qui sauve de tout les maux. Valérie n'avait pas put s'empêcher de laisser échapper un petit ricanement satisfait au commentaire de la jeune femme, car elle avait bien sûrement raison, et le pire c'est qu'il n'y avait pas vraiment de quoi se féliciter, parce qu'un tel ennemi serait sans nul doutes incroyablement puissant, et des plus difficile à vaincre... Mais cela atténua les pleurs, cela vint même les faire sécher, et offrir un doux sourire sur le visage de la femme perdue, qui alors eut tout le don d'enfin quitter le contact de la douce chair de la demoiselle, pour enfin s'éloigner un minimum, et de lui offrir un air pitoyable, un grand et large sourire qu'elle voulait le plus rassurant possible, sur des joues où les larmes et la poussière avaient creusés de long sillon marronâtre. C'était peut être un peu bizarre à voir d'ailleurs, surtout de la part d'une femme qui avait prouvée par maintes fois durant le voyage qu'elle prenait un minimum soin de son apparence, mais c'était une vision honnête de la jeune femme, claire avec ses émotions, et qui parvenait enfin à reprendre un peu le dessus sur les événements après avoir été terriblement humiliée par ses propres actions, non sans parler des chaos sur le cheminement de leur quête, qui avaient eut tendance à longuement élimé son moral. Mais c'est bon, elle allait mieux, et elles allaient donc pouvoir repartir bientôt. Elle avait juste besoin de rester encore un peu contre Maud, de la serrer encore un instant. Après tout, elles étaient toute deux invisible au yeux de l'ennemi, alors il fallait bien qu'elles en profitent un minimum.

« Allez, restons ensemble cette fois. Et surtout, calme. Conduis-moi vers la source de magie... Nous avons bien avancé, non, grâce à toi ?
 -  Je... je suppose, ces choses étaient là pour être des gardiennes, le passage est le bon donc... Et nous avons passées ce domaine après tout donc nous n'avons plus qu'à poursuivre notre chemin, sans craindre que quelques ennemis nous prennent à revers. Je... Hum, je me relève, et nous pourrons y aller pas de soucis. »

Et elle ne manqua donc pas de suivre ses dires, s'écartant lentement de sa camarade, la libérant de sa bien forte étreinte pour finalement prendre quelques instants pour se reculée et frotter ses joues afin d'en enlever les croûtes poussiéreuses formées avec ses larmes. Beurk c'était dégoûtant, elle allait avoir besoin d'un bon bain une fois rentrée ! Car oui, elle reprenait force, et courage, et elle laissait son cœur s'enorgueillir de sa dernière action, qui, même si elle l'avait privée d'une bonne partie de ses forces magiques restantes, avait eut le don de produire un véritable carnage dans les rangs, et de leur assurée des arrière particulièrement protégée, leur permettant de finalement continuer sans se prendre la tête sur quelques prudences inutiles ! Aussi, elle ne doutait plus, elle en était certaine et voulait absolument communiquer cela à sa camarade : elles s'en sortiront, toutes les deux, elles parviendront sans le moindre problèmes supplémentaires à s'enfoncer dans les lieux, et d'aller quérir l'incroyable objet qui se cachait au cœur du Necro-bastion, avant de pouvoir enfin retourner chez elle, et y trouver avec bonheur le confort méritant d'une mission accomplie avec talent ! Enfin, ragaillardie désormais, elle se tournes vers la suite de leur voyage, et observe les longs-tunnels qui se profilent devant elles, avant de laisser ses sens se perdre dans les différents corridors, se balader dans les divers recoins de ce lieu, afin d'en trouver le chemin le plus rapide en direction du cœur, et commence à percevoir un fil d'énergie présent, infime mais reconnaissable, qui lui permet de faire peu à peu l'image de leur chemin au fond de sa mémoire. Elle se retourne vers son alliée, avec une véritable lueur d'espoir dans les lieux, et s'exprime :

« Avançons Maud. Je prends les devants, je vais nous guider, vu que normalement nous devrons nous en sortir sans rencontres désagréables. »

Et c'est donc avec un grand sourire qu'elle se mit à avancer avec une grande tranquillité, le cœur ressuscité de sa peur, de sa peine, nouvellement grandit par cette triste expérience, désormais elle progresse avec la confiance d'une femme qui a laissée derrière elle le plus dur, et qui peu en plus parcourir ce chemin en compagnie d'une femme en qui elle a pleine confiance. Ce n'est d'ailleurs pas sans un petit regard discret vers elle qu'elle progresse dans la roche nue des tunnels, car elle a bien remarquée que la femme n'a put que connaître blessures et peines pendant qu'elle était seule en haut, et elle aurait put tout à fait subir un coup fatal qu'elle n'aurait eut le don de remarquer au premier coup d’œil, alors qu'elle la sauvait, si bien qu'elle reste observatrice, sur la démarche de la paladine, sur sa capacité à progresser, sur la vivacité de son regard, ne voulant pas louper le moindre détail qui l'informerait de dégâts trop important pour le corps de la guerrière. Mais rien, elle semble, comme toujours, régénérer sans le moindre soucis, son corps se reconstituant à toute vitesse, lui permettait de gagner rapidement en vigueur, en force, à tel point que Valérie, au bout de plus d'un quart d'heure, se sent presque vexée de voir que la jeune femme a déjà récupérée le tout de son être, se baladant comme si rien n'était arrivée, alors qu'elle même peine un peu à cause des blessures qu'elle s'est infligée plus tôt lors de la chute à la fin de son sort. Mais elle n'en dit rien, et surtout, elle n'en montre rien, agissant fièrement, avec certitude, alors que les ténèbres relatives du lieu lui permettent, dans un certain soulagement, de ne pas permettre à la paladine de remarquer son état, et donc de commencer à nouveau son acte d'inquiétude incroyablement inconfortable pour l'archi-mage, surtout avec les restes de culpabilité qu'elle traîne.

« Hum.... Tournons à gauche ici. Je te jure, c'est un véritable labyrinthe, mais au moins la prudence nous seras largement suffisante pour nous permettre de progresser. Tout vas bien ? Rien à signaler ? »

Elle posait les questions de manière plus ou moins naturelle, par simple habitude, mais dans le fond elle n'attendait pas grand chose. Le lieux où elles se trouvaient était sinueux, étrange, particulièrement bordélique et s'y repérer était une merde impossible, à tel point que la mage avait été particulièrement heureuse d'avoir fait un premier repérage magique pour se donner une direction plus ou moins clair, sinon il n'y avait pas de doutes sur le fait qu'elle se serait perdue depuis maintenant un bon moment, et qu'elle aurait emmenée en plus Maud dans ses vaines recherches d'une sortie plus ou moins existante. De ce qu'elle pressentait, elles se devaient de continuer à descendre pour atteindre le cœur des lieux, mais pour l'instant ce n'était pas forcément réussis, car les lieux étant ce qu'ils sont, pour une descente plus ou moins directe, elles se retrouvaient toujours à remonter bien maladroitement un autre chemin, ce qui ne manquait pas de jouer sur la patience de Valérie, qui, même si certaine de son chemin, aimait bien sentir une progression dans sa marche, ce qui n'était pas foncièrement le cas pour l'instant. Mais elle ne perdait pas du tout espoir, elle continuait avec une grande certitude à progresser le long de la pierre et de la poussière, sa peau recommençait à exprimer le froid qui s'emparait d'elle, la chair de poule recouvrant ses bras et son buste, sa poitrine aussi en montrant des signe, même si encore une fois, elle pria les ténèbres de voiler cela à sa camarade bien trop inquiète pour son compte. Et ainsi elles s'avançaient, sans mot dire, dans le noir quasi complet, prudentes, et prêtes à faire face au moindre danger.

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One Shot / Re : Un voyage pour des chimères [Pv ~ Maud de Rehen]
« le: lundi 23 janvier 2017, 17:08:20 »
Son amie n'étais plus là. Disparue, envolée, absente, Valérie fut rapidement mise en face de l'horreur de son comportement, elle venait tout bonnement et simplement de l'abandonnée au milieu du charnier, elle l'avait laissée en arrière, sans la moindre couverture magique, et celle-ci se trouvait désormais à la vue de tout les pires êtres que ce lieu pouvait abriter, avec la plus absente des défenses ! Et elle était encore tremblante de tout cela, terrifiée à l'idée de devoir à aller la retrouver, terrifiée à l'idée de devoir à nouveau faire face à l'une des abomination nécrolithique qui lui avait fait perdre son calme, et l'avait obligée à prendre ses jambes à son cou pour en pas définitivement perdre le peu de santé mentale qui lui restait, ses jambes parvenant à peine à la garder debout à l'heure actuelle. Mais... Ne pas bouger signifiait abandonnée la paladine, signifiait tout simplement la laisser devenir une de ces choses immonde qu'elles avaient put contempler sur leur chemin, voir même finir dans le gosier d'une de ces horreurs, et pour le coup, le simple fait d'imaginer qu'elle était là, à réfléchir entre ses peurs, et le fait de laisser pour morte sa chère et précieuse amie, était une chose qui ne manquait pas de la rendre particulièrement mal à l'aise, honteuse et horriblement déçue de ses propres capacités. Alors c'est tout ce qu'elle était, une froussarde incapable de rester auprès de ceux et celles qu'elle accompagnait au moindre chaos dans le déroulement de son plan ? Non, non ce n'était pas possible, elle ne pouvait pas accepter d'être aussi lâche, aussi inférieur... Mais bon dieu ce qu'elle avait peur.

Elle eut bien du mal à faire le premier pas, dut se faire particulièrement violence, dut réussir à se nourrir de la honte qu'elle ressentait pour outre-passer la terreur ignoble qui avait pénétrée son cœur, et c'est avec la force du désespoir qu'elle parvint enfin à se mettre en marche, posant son pied nu sur la pente qu'elle venait de descendre en hâte, pour rebrousser rapidement chemin, à la recherche de celle qu'elle voulait à tout prix conserver à ses cotés. Chaque pas lui coûtait moralement, mais elle s'armait de courage, et surtout, elle comptait agir le plus prestement possible pour essayer tant bien que mal de se faire pardonner pour ses incroyable erreurs, ses lèvres se mouvant en silence, et ses doigts appelant à elle la chaleur des lieux, la chaude pestilence de ces corps qui se décomposait au loin, pour préparer un sort qu'elle était certaine d'utiliser dés qu'elle aurait retrouver à nouveau la proximité de sa chère Maud. Son pas s'assura, son cœur s'arma d'un courage qui n'avait rien à voir avec celui de la paladine, mais qui était présent seulement parce qu'elle se devait d'être courageuse en cet instant, parce qu'elle se devait, par ses actes, de corriger la couardise avec laquelle elle s'était comportée plus tôt, et rien ne saurait la faire rebrousser chemin ce coup-ci, soit elle récupérait son amie, soit elle allait accepter la juste punition pour sa réaction de pleutre ! Elle approchait de plus en plus de l'entrée du charnier, l'odeur pestilentielle reprenant lentement de ses forces pour lui rappeler les mauvais souvenirs de son premier passage, mais elle ne voulait pas se laisser tromper par ceci, elle ne pouvait se laisser vaincre par sa mémoire... Et elle posa de nouveau le pied sur la pierre suintante des lieux.

« MAUUUUD ! MAUUUUUD ! REPONDS MOIIIII ! »

Adieu discrétion, elle conservait bien la magie qui lui permettait de se voiler au regard de leurs potentiels ennemis, mais elle ne cherchait plus à produire le minimum de bruit possible, elle devait absolument retrouver son alliée, quitte à déclencher les réactions des horreurs qui se trouvaient dans la pièce sous l'effet de sa voix qui traversait les lieux dans un écho des plus dérangeant. Avançant sans s'interrompre, essayant de garder une relative concentration, blindant son esprit sous la force d'une seule et même pensée, celle de retrouver celle qui avait sûrement tant besoin d'elle, et qui se trouvait là, seule, dans le noir et sûrement en plein danger, elle progressait avec le visage tendu par la peur et le remord, gardant l'espoir de ne pas arriver trop tard. Et pour le coup, elle n'eut pas de réponses, mais put, au loin, ouïr quelques sons ténus, quelques bruits de chocs qui lui permirent très rapidement de se douter de la situation qui se produisait plus loin, sur le pont de pierre : La paladine avait été interceptée, ou n'avait pas avancée, et découverte de la magie sacrée, s'était faite immédiatement prise d'assaut par les justes occupants du nécro-bastion, sans espoir de fuite, ce qui l'avait laissée plus ou moins statique, à l'emplacement même où la femme l'avait précédemment abandonnée dans sa terreur. Et cette information fut suffisante, Valérie se mit à courir, de toutes ses forces, mais ce coup-ci pour se porter au secours de son alliée, certaine qu'elle était en capacité de produire quelque chose, d'éminemment dangereux, mais qui leur permettrait de fuir, elle en était certaine, si elle se pressait à agir.

Elle approchait, la lumière qui partait d'elle, et qui lui permettait ainsi de voir dans le lieu sombre et sans éclat, vint lentement à lui offrir la vision sur ce qu'elle n'osait croire, l'amoncellement de ces morts, de ces deux-fois né, autour d'une Maud combative, mais qui présentait lentement une forme d'épuisement de plus en plus claire, comme si elle parvenait désormais à peine à se défendre du bout de sa lance face aux vagues d'ennemis face auxquels elle se devait de faire face. Valérie ne vint rien dire, ne voulut pas la déconcentrée, la laissa encore peiner dans ses mouvements quelques instants, le temps qu'elle puisse enfin la rejoindre, qu'elle puisse enfin se poster auprès d'elle, et agir dans le simple et unique but de la sauver de sa propre erreur, avec dans le regard une leur meurtrière. Elle avait déjà stockée l'un de ses sorts dans une main, prêt à l'emploi, et dont l'usage funeste aura sûrement don de rapidement dégénéré, mais c'est bien pour cela que dans ses derniers instants de courses, elle vint à faire l'appel d'un deuxième sortilège, basé sur la magie céleste, préparant ainsi une fuite rapide, au moment même où elle lanceras le premier pouvoir qu'elle a préparée. Et justement, s'élançant sur les derniers mètres comme jamais, elle vint soudainement couvrir son alliée du sort de dissimulation précédemment utilisé, laissant le lourd héros squelette mettre un grand coup de hache double dans le vent face à cette surprise, puis elle dépassa la paladine aussi dénudée qu'elle, et comme exprimant les termes d'une rage ancestrale, prononça les derniers mots d'activation de sa première magie préparée, oubliant toute conséquence induite à celui-ci :

« K'verian Reeyiys imper Ign ! »

Ce qui suit est un mur de flamme impressionnant, une langue ignée qui vient à se développer de la main de Valérie pour venir embraser le moindre des adversaires présent sur le pont, et commençant même à se déplacer dans la pièce de manière anarchique, venant immédiatement ensuite enflammer les corps en pleine décomposition se trouvant sous elles, et commençant à gagner de plus en plus en intensité, se nourrissant de la chair putride de leurs adversaires pour monter en puissance. C'est un incendie, elle vient littéralement de transformer le charnier en un immense crématorium, et si la chaleur y était déjà surprenante, celle-ci ne peut que devenir étouffante en un instant, se préparant même à les dé-sécher rapidement si les deux femmes ne pratiquent pas une rapide retraite ! C'est là que vient le deuxième sort de Valérie, car désormais sûre que rien ne viendra les interrompre dans les environs, le tout déjà en train de se laisser emporter dans les flammes impérieuses de son pouvoir, elle se retourne pour attraper Maud dans ses bras, la serrant tout contre elle, et avec une force impressionnante de la part du corps fin de la demoiselle, alors qu'elle finit d'incanter ses dernières appellations mystiques, afin de déclencher les effets célestes. En un instant, elle prend une grande impulsion, et rapidement sa conscience devient un éclair, puis son corps, puis celui de Maud, elle mut l'intégralité de leur personnes en un seul grand mouvement, droit, rapide, et puissant. Elle sait que la sortie est droit devant, elle sait quelle distance elle se doit d'accomplir, et ces éléments en tête, c'est en un instant, et dans un fracas impressionnant, que les deux femmes traversent le tout nouveau crématorium pour atterrir plus ou moins adroitement dans l'excavation descendante, commençant à y rouler durement, Valérie prenant soin de conserver la femme contre elle, incapable d'accepter toutes ses erreurs passées.

Elles rebondissent contre la pierre froide, roulent rapidement en direction de la zone moins pentue des lieux, et c'est bien avec quelques gémissements de douleur que Valérie accueille les rebonds et les frottements de son corps contre ce sol rude, mais elle n'y voit qu'une juste punition, avant que lentement tout ceci ne devienne plus qu'une chute légère, puis inexistante. Elles sont deux, hors de danger, et Valérie met un peu de temps à s'en rendre compte, ne sachant trop quoi penser de tout cela, de l'énorme quantité d'énergie qu'elle vient de dépenser, du fait que plus haut, la salle doit s'être transformer en le plus grand bûcher jamais créé, ou qu'elle a réussit, malgré son incroyable erreur, et sa couardise évidente, à tirer son alliée d'une mort imminente et douloureuse. Mais avant même que quoi que ce soit ne soit dit, elle vint à ré-affirmer son emprise sur le corps de la belle Maud, elle vint la serrer chaleureusement contre son cœur, vint l'écraser contre sa poitrine nue, oubliant les éraflures, les blessures, les à-coups dans son dos, et se concentré uniquement sur la forme de la jeune et charmante paladine, ne sachant comment s'exprimer auprès d'elle, comment lui dire à quel point elle s'en voulait de l'avoir laissée là-bas, et comme elle était heureuse de l'avoir à nouveau à ses cotés. Et finalement, elle ne parvient même pas à exprimer autre chose qu'un sanglot, car, tout en continuant de la serrer contre sa peau nue, tout en conservant ce délicat et divin contact entre elles, tout en se laissant complètement aller dans l'appréciation de la chair somptueuse, douce, et si réconfortante de Maud, écrasant la sienne, elle ne parvient qu'à répéter quelques mots, noyés dans les larmes.

« Pardon Maud... Oh pardon pardon pardon... Je m'en veux, pardon... J'ai été si... si inutile, si stupide... pardon. »

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One Shot / Re : Un voyage pour des chimères [Pv ~ Maud de Rehen]
« le: mercredi 18 janvier 2017, 14:44:18 »
« Quel... Quel horreur... »

C'était peu dire...Terra n'était pas un monde idyllique, c'était vrai, l'esclavage y était une pratique plutôt communément acceptée, malgré l'action de certaines instances en provenance de la grande Tekhos qui parfois venait fourrer son nez dans les affaires d'autrui, et chaque voyage pouvait être l'occasion d'une mort en compagnie de ceux qui choisissait plus ou moins de piller les ressources des quelques nigauds qu'ils pouvaient prendre dans leurs filets. La mot était présentes en ces terres, et bien des choses étaient même capable d'en faire connaître des douloureuses, ce qui justifiait bien souvent la présence de puissants compagnons, des mercenaires et autres gardes du corps pour s'assurer, en toute heure, une protection des plus certaines, et pourtant rien n'était à même de traduire l'horreur que les deux femmes se trouvaient désormais à contempler dans les tréfonds du Nécro-bastion. Valérie en avait des haut-le-coeur, et Maud aussi, c'était facilement remarquable, à tel point même que la mage aurait presque put avoir l'envie d'aller trouver rapidement le réconfort d'une fuite inopinée pour se retrouver certes dans les lieux glauques de la cité nécromante, mais au moins loin de ce charnier à la pestilence certaine, et à la vision proprement inacceptable pour un cœur humain, qui pouvait y remarquer toute la cruauté de la non-vie. Se couvrant la bouche et le nez de sa main, essayant de bloquer l'arrivée des miasmes à sa respiration de manière bien inutile malheureusement, elle tourna la tête vers son alliée, qui ne semblait pas plus à l'aise qu'elle dans cette situation, il fallait l'avouer :

« Je crois que je vais vomir... Si je trouve celui qui a fait ça... Je... Raah !!! » 

Elle ne se permit pas de commentaires, se doutant très bien qu'elles étaient déjà à l'intérieur de ce qui faisait ça, depuis maintenant plus d'une heure, et que c'était avec de grandes chances le sort qui leur était réservé si elle venait à faillir. Le Necro-bastion avait pour lui de bien nombreuses histoires et légendes, et pour le coup, l'archimage était presque prête à croire la plus triste d'entre elle, à savoir que le lieu maudit avait tendance à apparaître sur les champs de bataille les plus monstrueux, les plus tragiques, et ce désormais pour un but qui lui paraissait comme clair : Récupérer des forces, de la main-d'oeuvre militaire, ou pire encore, simplement de quoi nourrir les êtres les plus horrible que ce lieu pouvait créer. Les abominations nécrolithiques en étaient un bon exemple, des amas de cadavres saugrenues qui se nourrissaient de cadavres, et qui ainsi ajoutaient à leurs chairs les forces et les pouvoirs de ceux-ci, venant offrir des muscles aux endroits où leurs corps manquaient de pouvoir pour continuer à être dans le meilleur des états envisageable si un ennemi venait à pénétrer un peu trop profondément dans les lieux. Honnêtement ? Valérie ne manqua pas de se féliciter de sa clairvoyance, et donc de l'usage préalable de son sort pour s'assurer de se garder loin de toute détection visuel des morts qui marchaient encore en ce domaine, mais elle espérait surtout que les traces de sang sur Maud, relativement fraîches, n'auraient pas la capacité d'attiser l'appétit de ces êtres aux demeurant voraces. En tout cas, elles ne devaient pas traîner, plus elles restaient statiques, et plus elles perdaient de temps pour la poursuite de leurs explorations, aussi quand Maud se permit quelques propos, Valérie ne vint en rien la contredire :

« Continuons Valérie... Je veux pas rester ici une seconde de plus...
 -  Je te comprends... Poursuivons et surtout fais gaffe où tu marches. »

(Attention, peut heurter les plus sensibles...)
Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

« Bordel on en voit pas la fin... J'espère que tu tiens le coup Maud, parce que je ne... Oh putain ! »

(Attention, peut heurter les plus sensibles...)
Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

« N-n-non ! J'en... J'en peux plus ! »

Elle se mit à courir. Oubliant toute prudence, terrifiée, vaincue moralement par cette situation cauchemardesque, elle prit d'un coup son élan et s'élança comme une dératée le long du pont, paniquée et ayant besoin immédiatement d'un vif bol d'air frais, de quitter immédiatement cette partie du domaine qui commencent définitivement à lui faire vriller l'esprit par ses horreurs macabres. Elle ne put penser à Maud en cet instant, elle ne fit qu'avancer, tout droit, manquant glisser plus d'une fois, et s'épuisa rapidement, ne laissant plus que l'adrénaline lui permettre de poursuivre sa folle course, jusqu'à ce que la providence la mette en face de la sortie, si proche dans le fond, qui l'attendait de l'autre coté du pont, bouche sombre et béante qui n'aurait sûrement que put lui faire d'autant plus peur, mais qui lui paraissait, en l'état actuel des choses, comme la promesse d'un peu de repos psychique fort bienvenue. Elle continua, continua, continua, ne pouvant plus rien regarder d'autre, oubliant à la fois vigilance et précautions, focalisée sur son besoin de se trouver le plus loin possible de ce domaine, et c'est quand elle eut l'incroyable bonheur d'atteindre les pan rocheux glacé du lieux, qu'elle put sentir sous ses pieds la délicate fraîcheur piquante qui lui permettait enfin d'oublier la chaleur de la putréfaction, qu'elle cessa sa course, ralentissant progressivement, avant de se laisser lentement tomber au sol, se moquant de la saleté du domaine, fermant simplement les yeux, et cherchant à reprendre son souffle grâce à l'air délicieusement frais. Quelle délivrance... quelle divine et fantastique délivrance, elle n'y était plus, loin des cadavres, loin de ces choses... elle pouvait enfin se détendre...

Et se rappeler qu'elle avait complètement laissée Maud derrière elle, l'amenant à se relever d'un coup, à se redressée, la peur au ventre, et de regarder derrière elle en l'appelant, ayant soudainement terriblement peur qu'elle l'ait abandonnée en situation danger.

« Maud ! Maud ! Dis moi que tu es là ! »

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One Shot / Re : Un voyage pour des chimères [Pv ~ Maud de Rehen]
« le: mardi 17 janvier 2017, 16:56:42 »
« Moi, je suis prête ! Donc, il n’y a pas de soucis. »

Parfait pour la femme. Le fait est que si elle avait eut bien du mal à se requinquer au vue de la dernière situation, sa camarade aussi semblait avoir subit un lourd coup au morale, et le fait d'avoir réussie, non seulement par sa bonne nouvelle, mais aussi par sa propre capacité à surmonter cette épreuve, à lui redonner un brin de courage et de forces pour l'amener à passer au delà de cet échec était pour l'archimage un franc plaisir, qui lui faisait chaud au cœur. C'était ainsi, elle appréciait Maud, pas parce qu'elle était une paladine fonce-dedans qui voulait à tout prix la protéger, mais aussi pour la simple et bonne raison que cette jeune femme faisait son maximum pour la soutenir dans cette longue traversée, chose tout autant appréciable qu'elle prouvait par de biens nombreux comportement qu'elle pouvait lui faire intimement confiance, malgré sa tendance à peut-être en faire un peu trop pour sa santé, au détriment de la sienne. C'est aussi en cela que la femme était tout simplement ravie de lui avoir offert ce petit bout d'espoir qui lui avait soudainement offert à nouveau le sourire aux lèvres, ainsi elle n'avait pas l'impression d'être la seule à être soutenue dans cette complexe expérience. Enfin, tout ça pour souligner le fait que désormais, les deux femmes semblaient bien plus capable de reprendre leur marche en direction de cet objectif aussi important que difficile à atteindre, mais le moral étant là, l'archimage ne doutant plus beaucoup de leur capacité à se défendre, tant qu'elles ne se faisaient pas submerger. La méthode allait changée, mais le but était le même, et toutes deux semblaient parfaitement prête à l'atteindre !

« Puis, comme on avait dit, quand tu auras cette source de magie, on pourra sans problème ramener à la mort toutes ses créatures malfaisantes, et ça sera une bonne chose de faîtes ! Donc, même nue, on peut y arriver !
 -  Il y a en effet de grandes chances que cela règle nombre de nos problèmes. Allez, on y va ! »

Elle ne mentait pas pour la rassurée, loin de là, non seulement parce que cela sûrement grossier, mais aussi parce qu'elle possédait elle même cette certitude implacable qu'une fois qu'elle aurait mise la main sur l'artefact qui permettait à la forteresse de se déplacée, elle pourras largement coupé toute connexion aetherique avec le reste du Necro-bastion, et ainsi empêcher les deux-fois né de continuer à flâner dans les rues de cet horrible domaine. C'était là l'un des gros défauts des morts-vivants, mais ils demandaient en permanence de l'énergie pour pouvoir se déplacer, se mettre en branle, et agir selon les ordres qui leur avait été donnés, si bien que le fais de leur couper directement la source de leur force était à peu près équivalent à une annonce de mort soudaine. Seul les spectres étaient exempt de ce genre de problème, les âmes immatérielles étant naturellement liée au lieu de leur décès, mais pour le coup, elles n'en avaient toujours pas rencontrées, ce qui laissaient donc entendre que la triste forteresse n'était point habitée par une de ces influences vengeresses.

Prudente pour l'instant, car l'on ne pouvait se mentir, tout leurs ennemis étaient encore sur pieds à l'heure actuelle, elles se mirent donc en marche en direction du point d'entrée avec une volonté certaine de ne pas se faire repérer, afin que rien ne puisses alerter la troupe qui les avaient si lourdement surprise un peu plus tôt. Valérie tremblotait malgré elle, le fait étant que même si l'air était encore chaud, le fait de se retrouvée nue, et d'avoir courue comme une dératée avait passablement réchauffé son corps plus tôt, et maintenant que celui-ci s'était détendu, elle ne pouvait que ressentir avec un peu plus d'inconfort la relative fraîcheur de la nuit, mais elle faisait tout pour que Maud ne puisse le remarquer, l'invitant non seulement à prendre les devants, mais surtout, se dissimulant de manière bien appliquée dans son dos, afin qu'elle n'ait point de vision sur sa chair grelottante. Une chose était claire, quand elles en auront finit avec cette merde, il était certaine que l'archimage allait grandement s'amuser avec l'artefact, et cette simple pensée l'aidait à tenir lvent frais qui lui donnait la chair de poule, tandis que son alliée de toujours progressait avec une certaine assurance, lance en main, prête à annihiler tout danger qui viendrait à leur rencontre de manière prématurée. Silencieuse d'ailleurs en premier lieu, ce fut Maud qui vint à briser le mutisme religieux qu'elles avaient prit le soin d'instaurer, une fois leur marche entamée, et alors même qu'elles tournaient dans une nouvelle rue, ce fut presque avec un sursaut que Valérie accueillie les terme de sa chère alliée, se retenant de couiner sous le coup de son étonnement :

« Allons-y mauvaise troupe ! A nous la gloire ! On y arrivera, je l’assure !
 -  Chuuuuuuuuut, une peu moins fort Maud, s'il te plait... On sait pas ce qu'on vas se prendre sur le coin du nez ! »

Heureusement, pas grand chose. Alors qu'elles avançaient avec cette apparente discrétion, simplement troublée une courte fois par la joie et la tonitruance de son alliée au moral remonté à bloc, tout ce qu'elles eurent à faire est de veiller à éliminer de manière prompt et efficace une sorte de zombie qui attendait dans une rue, arme au poing, ainsi qu'un vieux squelette déjà en bonne partie amoché, non sans parler d'un chien en pleine décrépitude, qui n'eut que le temps de sauter sur Maud pour finir transpercé par une lance merveilleusement manipulée. Non, toute forme de résistance s'est vue éliminée de la manière la plus preste qui soit, et c'est donc en peu de temps qu'elles vinrent à trouver une large maisonnée, dénuée désormais de gardes, mais où la mage était certaine d'avoir sentit plus tôt les forces de protection. C'était l'entrée des caveaux, elle en était certaine, et après une courte observation des environs depuis leur coin d'ombre, essayant de s'assurer qu'il n'y avait là pas le moindre ennemi potentiellement gênant, elle fit un signe rapide à sa camarade, l'invitant à foncer droit vers la porte vermoulue, afin de procéder à un rapide, très rapide passage à découvert, et d'ensuite s'enfoncer sans réfléchir dans cette haut maison afin de trouver le point de descente vers les bas-fond. Son alliée s'exécuta, puis elle aussi, et rien ne vint leur barrer la route à leur grand plaisir, elles se faufilèrent donc sans le moindre problème hors d'atteinte du regard de leurs adversaires, et purent enfin trouver le confort de quatre murs, les protégeant définitivement de toute surprise extérieur. Un véritable réconfort, que Valérie ne manqua pas de faire remarquer à voix basse, avant de jeter un rapide regard sur les environs.

« Bon super, une bonne chose de faite, d'ici je devrais pouvoir jeter mon sortilège sans soucis et il   nous resteras à.... à rien faire, je n'ai rien dis en fait. »

Chercher le point d'entrée faire les tréfonds de ce domaine aussi étrange qu'insupportable, afin de lentement se diriger vers le cœur de ce charnier mobile qui semblait tant prendre plaisir à éliminer le moindre des explorateurs qui cherchaient de manière plus ou moins officielle à récolter des informations utiles sur la structure de ces lieux ? Inutile en fait, il fallait avouer qu'elle n'avait pas du tout fais attention à cela lors de son entrée dans la maisonnée, mais celle-ci était parfaitement creuse, un véritable leurre qui ne présentait finalement qu'un large trou en son centre, bouche béante dans le sol qui ne faisait qu'accueillir un long escalier qui semblait lentement s'enfoncer dans la pierre sombre et moite, couverte d'une mousse peu ragoûtante. Se taisant dés lors, et ne voulant pas qu'une quelconque forme d'hostilité provenant des couches inférieurs du domaine tombe sur elles alors qu'elles venaient tout juste d'échapper à une situation des plus complexe, Valérie se mit immédiatement à se focaliser sur sa magie, et pour le coup ne manqua pas de puiser le plus possible dans ses propres réserves, afin de mettre en place un sort qu'elle n'aura pas à maintenir pour s'assurer de son efficacité. Chuchotant quelques mots de pouvoirs pour aider ses flux internes à se concentrer autour de la magie lumineuse, la magie du sacre, elle se mit à la manipuler avec une claire aisance, malgré la nature peu propice des lieux, et le déclencha avec un mouvement rapide de son sceptre, le faisant claquer au sol assez discrètement tandis que la sensation d'une légère chape vint à se faire sentir sur leurs épaules, comme si l'on venait à les couvrir d'une étoffe douce et chaleureuse, mais pourtant bien invisible :

« Voilà ce devrait le faire. La magie grise est normalement plus efficace en terme de discrétion, je dois l'avouer, mais cela seras sûrement bien plus efficace face à des deux-fois né. Ils ne devraient pas être en capacité de nous repérer désormais, il ne nous reste plus qu'à avancer. Je prends les devant ce coup-ci, d'accord Maud ? »

Ce fut d'ailleurs un peu sans son avis qu'elle se mit directement à descendre les larges marches du domaine, frémissant en sentant la sensation peu agréable de la pierre encore suintante des différents fluides que pouvaient laisser échapper des corps en décomposition, et se mit donc à progresser en direction de la deuxième couche des lieux. Elle ne savait pas combien il pouvait y en avoir, et se doutait qu'un artefact aussi puissant avait sûrement été enfoncé loin sous terre, afin de ne pas en permettre l'accès à qui que ce soit de malhonnête, ou de mal intentionné, mais cela n'allait pas simplifier leur progression pour le coup, c'est bien pour cela qu'elle misait un peu tout sur la puissance du sort qu'elle venait de lancer. La cape solaire était un sort sensé dévié la lumière des personnes affectés, en gros elles paraissaient comme invisible, indétectable à l’œil, ou en tout cas, à la vision, seul réel outil que pouvait posséder les deux-fois né une fois en haut état de décomposition, et même la vision mystique était affectée par un tel procédé, ce qui leur donnait un avantage certain pour se balader dans les caveaux du Necro-bastion sans risquer de se faire attaquée de manière bien violente. En tout cas la descente le long des marches se fit dans le plus grand des silences pour l'instant, et quand elle parvinrent enfin plus bas, ce ne fut que pour constater l'un des spectacle les plus incroyables et écoeurants qui leur a sûrement été donné de voir. De manière tout à fait honnête, Valérie ne manqua que de peu de vomir longuement de dégoût, et se retint avec beaucoup de difficulté, tentant de couvrir son nez pour ne pas humer un peu plus des miasmes qui emplissaient les lieux.

« Bon dieu de merde... »

Un charnier... Une immense fosse mortuaire emplie à ras-bord de corps en décomposition de toute sorte d'êtres et de bêtes, le tout en train de pourrir à une vitesse accélérée, tandis qu'en plusieurs coins de cette salle, sûrement assez grande pour faire un bon quart de la surface plane du Necro-bastion, se trouvaient de large Amalgames nécrolithiques, sortes de vers titanesque dont la forme dont ils étaient constitués n'avait rien à envier à leur « repas » : les restes défectueux d'autres morts-vivants. Et au milieu de cela, un simple et long chemin de pierre menant à une extrémité de la pièce invisible dans cette pénombre...

30
Silencieuse, Reinhardt passait plus de temps à se retenir de faire un commentaire désobligeant qu'autre chose, mais perdue dans son envie de plaire à sa tutrice, et le fait de donner le spectacle nécessaire à ses spectateurs, elle avait choisit de faire l'effort d'endurer sans broncher, cachant autant les larmes que le fait qu'elle bouffait la couette avec une tendance croissante à mâchouiller le tissu. Elle ne rejetait pas la faute sur Magda, elle comprenait bien le fait qu'elle n'avait dans le fond aucune mauvaise pensée, et qu'elle avait sûrement voulue lui faire découvrir un truc qu'elle aimait elle, mais c'était bien trop douloureux pour la jeune fille, beaucoup trop pour qu'elle puisse en ressentir la moindre petite once de bonheur, ce qui finalement ne menait qu'à un seul résultat, assez clair même pour être tout à fait honnête : celui de ne plus rien faire, restant aussi passive que possible pour réussir à se maîtrisée. Bon dieu, la belle blonde avait de la chance, énormément de chance même, car quiconque autre qu'elle l'aurait ainsi humiliée, poussée à bout, dans ses retranchements moraux, aurait sûrement eut le droit à la plus belle pétarade de son histoire, un feu d'artifice couleur sang et boyaux qui n'aurait sûrement pas été très appréciée par la femme. Mais elle ne lui en voulue pas, ne vint même pas chercher à la voir comme une mauvaise personne, et les mots qu'elle lui adressa quand elle se rendit compte de son état ne fut qu'une preuve supplémentaire pour l'adolescente qu'elle faisait quand même le bon choix en lui faisant confiance, car aussi brutale qu'elle avait été, ses termes furent la douceur même qui lui offrirent du baume au cœur :

« Tu n’aime pas ça, n’est-ce pas ? Je vais laisser tes petites fesses tranquilles alors, le but c’était que tu aimes, pas de te faire mal.
 -  Hum hum... »

Ce léger signe d'approbation, tout plaintif qu'il était, fut accompagné bien vite d'un long et terrible soupir de soulagement quand la femme vint enfin ôter sa main, lui permettait enfin de s'offrir une légère mais appréciable décontraction, et de se laisser enfin le droit à un peu de repos dans sa longue résistance face à la douleur qu'elle avait connue lors de cette pratique. Bon dieu, jamais elle ne referait ça ! Non seulement c'était dix fois trop pour elle, mais surtout, qui irait s'infliger pareille douleur pour un brin de plaisir, faut être complètement cinglée pour transformer des touchers plaisants, à faire frémir le corps tout entier, en une expérience aussi imbuvable ! Non décidément elle ne comprenait tout simplement pas la lubie de son amie pour ce genre de pratique, et si elle pouvait elle y trouver un plaisir plus que favorable, elle n'était clairement pas dans la même optique. Enfin, elle restait du coup dans une position plutôt statique, ne bougeant pas plus que plus tôt, le temps qu'elle reprenne un peu de ses forces, et c'est avec un certain plaisir qu'elle sentit de manière assez surprenante son amie venir placer un petit jouet des plus étrange contre sa fente encore vierge de véritables touchés, l'enfonçant dés lors dans ses chairs sensibles pour qu'elle le sent vibrer en elle. Oh ça... ça c'était bon, si agréable, elle en trembla d'excitation immédiatement, bien plus réceptive à cela que de ce qu'il s'était précédemment produit. Elle en vint même à bouger lentement son fessier pour mieux sentir le petit œuf en elle, gémissant tout bas de ce réconfort qu'elle trouvait bien appréciable après la séance de fisting.

« Ce sera déjà plus agréable pour toi.
 -  Hummm Oh ouiiii c'est … c'est bien mieux, merci beaucoup... hnnn. »

Elle se laissait en profiter, sans un mot, et ce fut presque si pour le coup, elle ne vint pas à remarquer le déplacement de sa belle et chère professeur, celle-ci s'étant placée devant elle pendant qu'elle se laissait complètement au doux et agréable réconfort qui lui était offert, se remettant enfin à montrer des signes d'excitation et de plaisir, sa fleur laissant un léger filet de cyprine s'échapper le long de ses courbes fines. Ce qui lui fit finalement relever la tête, et remarquer alors la belle apparence de Magdalena, positionnée jambes ouvertes devant elle, furent les mots qu'elle vint à lui prodiguer, l'invitant de manière plus ou moins honnête à lui rendre la pareille pour les douleurs qu'elle venait de lui infliger bien malgré elle. Sauf qu'elle n'était pas dans cette optique. Après tout, la jeune femme n'avait dans le fond eut qu'un seul but, celui de lui offrir un délicat plaisir, le genre qui te fait grimper au rideau rapidement. Elle avait été indélicate, certes, mais elle n'avait jamais eut la volonté de lui faire du mal, elle le savait, et c'est bien pour ça qu'elle ne comptait pas se venger, bien au contraire, elle comptait lui offrir encore bien plus, ne pas s'arrêter à ses pauvres petits malheurs passés pour simplement se concentrer sur la seule chose réellement important pour l'instant : leurs ébats !

« Pour me faire pardonner de t’avoir fait mal, je te laisse faire ce que tu veux avec moi. Lèche-moi, doigte-moi, fiste-moi, la minette ou le cul.
 -  Tu … hnn... Tu n'as pas à te faire pardonnée Mag voyons. C'pas grave ! »

Elle sourit, un peu amusée par la situation, et ne manqua pas alors de lui sauter dessus sans attendre, allant l'embrasser avec une franche envie de lui faire comprendre qu'elle n'avait rien à se reprocher, qu'elle avait voulue bien faire seulement, même si elle n'avait sûrement pas l'habitude de prendre soin d'une pauvre petite vierge avec des idées pleins la tête, et aucune connaissance sur l'univers du sexe. Non, bien loin de la blâmer, la jolie creeper girl ne fit qu'une chose, l'embrasser longuement, langoureusement, se laissant lentement emporter dans un long et lent ballet de langue, avant de finalement rompre ces embrassades pour récupérer son souffle, non sans se tendre sous les vibrations terribles en elle, qui étaient en train de la faire couiner sans limites. Ah oui, elle lui avait offert sa minette non ? Reprenant lentement le dessus sur ses besoins et envies, elle vint alors à descendre plus bas, en direction de l'intimité de la belle blonde, et passa de manière assez rapide un petit coup de langue dessus, avant de mordre son clitoris, et de jouer avec entre ses dents, tandis que ses doigts vinrent s'enfoncer assez vivement dans la fleur de sa mentor. Elle ne doutait pas que cette sublime femme était bien plus endurant qu'elle, alors elle ne vint que peu la préparer, cherchant surtout le plaisir de cette idole pour elle, et se mit immédiatement à faire bouger bien vivement ses doigts en elle, son majeur et son annulaire se déplaçant à grande vitesse entres ses lèvres intimes pour venir s'enfoncer jusqu'à la base de ses trois phalanges. Un rythme des plus emportés, que certains qualifieraient sûrement de diabolique, mais la jeune fille se doutait bien que sa belle amie n'avaient que peu eut l'occasion de s'amuser pour l'instant... et elle comptait bien comblée ce manque le plus rapidement possible !

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