Les alentours de la ville / Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]
« le: lundi 18 février 2013, 00:44:43 »Asami avait déjà passées dix bonnes minutes dans cette position lorsque la porte s’ouvrit. Elle était du coup à ce moment un peu fatiguée de cela, mais n’aurait pas osé bouger et déranger le spectacle qu’elle allait offrir à sa Maîtresse et restait alerte à l’ouverture de l’unique porte de la chambre. Lorsqu’elle s’ouvrit effectivement, la jeune fille parvint tout de même à légèrement relever la tête et ses yeux vers la vampire qui entrait, lui signalant qu’elle avait toute son attention mais la contemplant aussi car, et elle aurait pu s’en douter, elle avait elle aussi changé de livrée. Elle portait une tenue bien plus simple que la sienne, et de toute évidence absolument pas empreinte d’une quelconque soumission bien qu’elle non plus pas très encline à couvrir les formes de sa porteuse : Une robe jaune dorée parcourue de vert laissant un décolleté finement maintenu par à un lacet parcourir le ventre entier de la vampire et des talons hauts remontant ses jambes avec des lanières noires. Cette tenue rayonnait de richesse, par sa couleur bien évidemment qui se voulait sciemment représentative du faste de sa porteuse, mais aussi par la finesse qui la parcourait, des motifs travaillés à sa structure visiblement complexe à maintenir. Cependant le trait que remarqua surtout la lycéenne fut le sourire qu’elle arborait lorsqu’elle la contempla, bien différent de la pauvre déformation crispée de la bouche d’Asami et dévorant presque celle-ci, et qu’elle garda pendant la lente marche qui l’approcha de son esclave. Elle se félicita d’avoir choisi ces vêtements et lui tendit ensuite la main en lui demandant de se lever pour lui demander de se voir dans le miroir. La jeune fille ne savait à ce moment trop pourquoi elle voulait cela, car même si elle éprouvait effectivement une certaine curiosité quant à ce à quoi elle ressemblait, ça ne devait pas franchement être le premier soucis de sa Maîtresse qu’elle le sache ou non, enfin, elle le voyait ainsi, et elle en vint même à se demander quel serait l’intérêt de cela pour la vampire, peut-être lui faire contempler l’œuvre qu’elle estimait être la sienne ?
Lorsqu’Asami fut devant le miroir, daignant à peine s’y regarder, la femme, postée derrière elle, posa une main sur son menton, le relevant doucement pour la faire contempler son reflet, l’autre se posant sur un de ses bras, le caressant lentement, peut-être pour lui rappeler après cette courte absence la relation qui les unissait, mais on pouvait le voir dans la courte expression qu’arbora son visage quand elle regarda la main gantée qu’elle caressait, elle semblait aussi y prendre un certain plaisir. La lycéenne ne voyait dans son reflet que peu qu’elle ignorait, remarquant au plus les détails des vêtements qu’elle portait, les confirmant comme très beaux et finement travaillés et constatant par ailleurs la façon superbe dont ils épousaient ses formes, soulignant la beauté des vêtements comme la sienne, mais pas beaucoup plus. Cependant, la remarque de sa Maîtresse - qui, lorsqu’elle parlait de beauté et de désir, savait être extrêmement convaincante, tant par la façon dont elle le faisait que par l’aura - la fit se réexaminer. Le temps qu’elle plonge à nouveau son regard dans son reflet, elle pouvait y voir la vampire couvrant sa nuque d’un délicieux baiser et jouant avec « sa » chaînette. Malgré qu’elle symbolisait à ce moment là une parfaite soumission, acceptant docilement les lèvres de sa Maîtresse sur la peau et les légers mouvements de la chaînette qui l’avilissait, elle ne pouvait, même pas en toute humilité, la désavouer : Son habit soulignait délicieusement ses formes et la blancheur immaculée de son teint, en même temps qu’il reflétait la finesse de ses traits et que sa monochromie laissait comme seul relief sur sa silhouette ses cheveux lisses et bleutés et une magnifique rose sur son cœur. Si cette tenue n’avait été aussi aguichante, elle aurait été parfaite pour Asami, et si elle avait été moins finement travaillée et précieuse, sa Maîtresse aurait sans doute eu l’envie de l’arracher sur-le-champ, l’équilibre entre les deux étant le divin spectacle qu’elle pouvait contempler dans le miroir.
Elle voyait cependant bien moins le rapport avec un quelconque pouvoir, du moins autre que celui que cela aurait sur les hommes - et potentiellement les femmes, sa Maîtresse semblant être là pour en témoigner. Elle se demanda sur cette remarque si la vampire elle-même n’aurait pas souvent fait usage de ce pouvoir, puisqu’elle aurait pu par cette remarque faire entendre que c’était aussi sa plus grande arme à elle, et dont celle par laquelle elle avait ainsi « réussi », car elle avait ainsi plusieurs servantes et esclaves ainsi qu’un manoir digne de riches familles anglaises - Ce n’était pas la plus simple des références, mais c’était à cela qu’avait fait penser Asami la demeure au premier regard. La remarque suivante allait elle aussi dans ce sens, affirmant que ce soir la lycéenne deviendrait une « femme accomplie », soit qu’elle le ferait en perdant sa virginité - La Maîtresse évitait assez logiquement de le formuler ainsi, mais c’était exactement le but. Elle ramena d’ailleurs bien vite la conversation dans un registre plus érotique - et même bien plus osé que ça - en lui proposant un choix « simple » : « le » faire maintenant ou après le souper ( Formule qui convenait parfaitement à un repas dans un manoir empli de servant, mais la jeune fille n’eut pas le luxe d’accorder son attention à ce détail grammatical ).
C’était un choix relativement difficile, d’autant qu’elle n’avait pas réellement d’idée de ce à quoi pouvait ressembler le repas dans cet endroit. Puis elle se rappela l’éventuelle foule qui y serait - Entre les ( autres ) esclaves de la vampire, ses « filles » dont elle ignorait si c’étaient réellement ses enfants, et qui sait qui d’autre... - et l’état sans doute peu digne dans lequel la laisserait sa Maîtresse après « ça », elle-même ayant été tout à l’heure peu présentable, étendue sur le sol. De plus, étant à ce moment assez stressée, elle eut l’instinct de repousser ce moment aussi loin qu’elle le pouvait, vainement de toute évidence, comme tout délai l’était, mais c’était ainsi que l’espèce humaine raisonnait. Enfin, il se faisait assez tard, et ce qu’allait lui demander cette femme requerrait sans doute assez de force. Sa voix hésitante balbutia alors, la tête de la lycéenne se tournant légèrement tout en fixant celle de la vampire dans le miroir :
Elle se retourna alors vers elle, absolument pas brusquement, et baissa la tête, docilement, avant qu’une de ses mains ne s’égare à saisir celle de sa Maîtresse, ses doigts gantés en saisissant l’index et le majeur, pas plus, mêlant quelques peu leurs doigts pour y chercher un faible et étrange réconfort, son autre main se serrant nerveusement et répétitivement sur sa hanche, témoignant de sa situation de stress.