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Place publique / Happy Birthday... To Me. [PV Cr-0-ny]
« le: vendredi 04 septembre 2009, 23:45:29 »
Il avait été étonnement simple de quitter le manoir, cette nuit-là. On ne se privait pas, d'habitude, lorsque l'on était un chasseur de vampire averti de l'adresse du château -d'ailleurs, si jamais Scarlet retrouvait le porteur d'une telle information, je préfère taire ce qui lui arrivera...- et qui avait un minimum de compétence pour se cacher, on se faufilait dans les buissons de roses de l'immense jardin, et l'on attendait la sortie rare de la vampire, déjà puissante... et de sa soubrette, moins puissante, mais qui ne supportait pas les gêneurs. Quelques têtes roulaient alors, peignant les roses blanches en rouge... pire que dans Alice aux Pays des Merveilles. C'était extrêmement ennuyant, à une certaine limite. Mais ce soir-là, ils semblaient s'être fait une raison... ce n'était pas pour déplaire au petit duo, qui n'avait que faire de tels gêneurs.
D'ailleurs, Scarlet n'était pas sorti pour une quelconque chasse, ce soir-là. Elle fêtait en effet, beaucoup plus dignement qu'elle n'avait fêté ses autres siècles, son 495ème anniversaire. La vampire avait tenu à sortir après avoir obtenu un magnifique cadeau de la part de Karma : une proie superbe, tout en finesse, blonde aux yeux bleus.
La servante avait réussi à lui attraper une succube !
Quel bonheur, une succube rien que pour elle... bon, elle ne comptait nullement la satisfaire : Scarlet méprisait les succubes, assez pour faire taire leurs désirs. Elle avait passé la journée à se distraire avec : l'amuser, l'exciter, la faire crever de rage, en laissant Karma lui faire l'amour sous ses foutus yeux bleus... finalement, une succube privée de plaisirs, était une succube démunie, faible. A la fin de la journée, elle avait beaucoup perdu en beauté : ses cheveux étaient presque tous tombés, ses yeux étaient rentrés dans leurs orbites, et elle était d'une pâleur cadavérique.
Comme un jouet restait un jouet, Scarlet l'avait finalement jeté dans les profondeurs du cachot d'un parent affamé...
Elle repensait à ce bon moment en chantonnant sur la place du marché. Elle était venu se distraire, en vérité, plus qu'autre chose. Karma sur ses talons, la vampire avait tenu à faire un petit tour du côté du marché des esclaves... elle était attirée par ce curieux processus. Sa fidèle soubrette lui avait en effet, un jour, ramené une esclave de dix ans, acheté au marché le matin même. Une petite inu, qui lui avait paru tellement soumise et misérable, que Scarlet avait à peine pris plaisir à la battre et à la mordre.
Comment pouvait-on en arriver à réduire un être à un tel état d'obéissance... voilà ce que se demandait la Noble en cette belle nuit, quoiqu'un peu fraîche. Elle aimait soumettre les personnes... mais quand on les lui apportait déjà soumises, ce n'était absolument pas la même chose. La preuve vivante était Karma, sa servante. Lorsqu'elle avait franchi les murs de son ancienne cellule, cette jeune femme soumise au sortilège de la famille était tout ce qu'il y avait de plus docile : elle ne laissait ressentir aucune fierté, aucun amour propre dans ses gestes. Depuis, Scarlet l'avait forcé à changer, à acquérir des principes, à ne pas se dire que parce qu'elle avait cet affreux tatouage dans son dos, elle ne pouvait se détacher entièrement de cette famille. En choisissant Scarlet comme Maîtresse première, en oubliant les monstres qui l'avait précédé et dont elle devait accomplir les moindres petits services, la servante avait pris confiance en elle, et n'était que plus douée dans ses occupations.
Scarlet n'avait nullement le temps ni l'envie de choisir un de ces esclaves qui dormait dans les cages bien fermées, et de réussir à nouveau à lui rendre toute dignité. Elle l'avait fait avec Karma, parce que son cas lui prenait vraiment à cœur. Mais avec un inconnu... ça n'avait vraiment aucun sens.
Par contre... la vampire aurait aimé rendre un autre cas désespéré... encore plus désespéré. Elle y était souvent arrivé. La succube, tout d'abord, qu'elle avait prise à son propre jeu, pas plus tard que ce matin. Mais elle avait déjà pris bien soin de psychopathes, de pédophiles, de violeurs, en les persuadant qu'elle était bien pire qu'eux. Elle leur avait fait comprendre que violer un enfant, battre une femme ou commettre un génocide, était tout à fait dans son pouvoir. Les pousser dans l'extrême de l'abomination de leurs actes était jouissif.
La Princesse avait appris de l'espèce humaine, en commettant ce genre d'actes... et s'en était senti plus forte. Il y avait eu du boulot, de ce côté-là, mais à présent, rien ne pourrait la briser...
Elle arrêta de passer ses doigts entre les barreaux des cages, et rejoint sa fidèle Karma en courant, gai comme un pinson. Dans une soudaine pulsion, elle enlaça la taille de la Maid, qui en fut surprise, mais qui l'accepta. Comme un ordre de se soumettre à la soudaine affection de Scarlet.
Quel merveilleux anniversaire...
N'est-ce pas ?
D'ailleurs, Scarlet n'était pas sorti pour une quelconque chasse, ce soir-là. Elle fêtait en effet, beaucoup plus dignement qu'elle n'avait fêté ses autres siècles, son 495ème anniversaire. La vampire avait tenu à sortir après avoir obtenu un magnifique cadeau de la part de Karma : une proie superbe, tout en finesse, blonde aux yeux bleus.
La servante avait réussi à lui attraper une succube !
Quel bonheur, une succube rien que pour elle... bon, elle ne comptait nullement la satisfaire : Scarlet méprisait les succubes, assez pour faire taire leurs désirs. Elle avait passé la journée à se distraire avec : l'amuser, l'exciter, la faire crever de rage, en laissant Karma lui faire l'amour sous ses foutus yeux bleus... finalement, une succube privée de plaisirs, était une succube démunie, faible. A la fin de la journée, elle avait beaucoup perdu en beauté : ses cheveux étaient presque tous tombés, ses yeux étaient rentrés dans leurs orbites, et elle était d'une pâleur cadavérique.
Comme un jouet restait un jouet, Scarlet l'avait finalement jeté dans les profondeurs du cachot d'un parent affamé...
Elle repensait à ce bon moment en chantonnant sur la place du marché. Elle était venu se distraire, en vérité, plus qu'autre chose. Karma sur ses talons, la vampire avait tenu à faire un petit tour du côté du marché des esclaves... elle était attirée par ce curieux processus. Sa fidèle soubrette lui avait en effet, un jour, ramené une esclave de dix ans, acheté au marché le matin même. Une petite inu, qui lui avait paru tellement soumise et misérable, que Scarlet avait à peine pris plaisir à la battre et à la mordre.
Comment pouvait-on en arriver à réduire un être à un tel état d'obéissance... voilà ce que se demandait la Noble en cette belle nuit, quoiqu'un peu fraîche. Elle aimait soumettre les personnes... mais quand on les lui apportait déjà soumises, ce n'était absolument pas la même chose. La preuve vivante était Karma, sa servante. Lorsqu'elle avait franchi les murs de son ancienne cellule, cette jeune femme soumise au sortilège de la famille était tout ce qu'il y avait de plus docile : elle ne laissait ressentir aucune fierté, aucun amour propre dans ses gestes. Depuis, Scarlet l'avait forcé à changer, à acquérir des principes, à ne pas se dire que parce qu'elle avait cet affreux tatouage dans son dos, elle ne pouvait se détacher entièrement de cette famille. En choisissant Scarlet comme Maîtresse première, en oubliant les monstres qui l'avait précédé et dont elle devait accomplir les moindres petits services, la servante avait pris confiance en elle, et n'était que plus douée dans ses occupations.
Scarlet n'avait nullement le temps ni l'envie de choisir un de ces esclaves qui dormait dans les cages bien fermées, et de réussir à nouveau à lui rendre toute dignité. Elle l'avait fait avec Karma, parce que son cas lui prenait vraiment à cœur. Mais avec un inconnu... ça n'avait vraiment aucun sens.
Par contre... la vampire aurait aimé rendre un autre cas désespéré... encore plus désespéré. Elle y était souvent arrivé. La succube, tout d'abord, qu'elle avait prise à son propre jeu, pas plus tard que ce matin. Mais elle avait déjà pris bien soin de psychopathes, de pédophiles, de violeurs, en les persuadant qu'elle était bien pire qu'eux. Elle leur avait fait comprendre que violer un enfant, battre une femme ou commettre un génocide, était tout à fait dans son pouvoir. Les pousser dans l'extrême de l'abomination de leurs actes était jouissif.
La Princesse avait appris de l'espèce humaine, en commettant ce genre d'actes... et s'en était senti plus forte. Il y avait eu du boulot, de ce côté-là, mais à présent, rien ne pourrait la briser...
Elle arrêta de passer ses doigts entre les barreaux des cages, et rejoint sa fidèle Karma en courant, gai comme un pinson. Dans une soudaine pulsion, elle enlaça la taille de la Maid, qui en fut surprise, mais qui l'accepta. Comme un ordre de se soumettre à la soudaine affection de Scarlet.
Quel merveilleux anniversaire...
N'est-ce pas ?
