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Les alentours de la ville / [Terminé]Trouver la paix

« le: vendredi 07 juin 2024, 21:13:13 »

Les rêves étaient une partie inhérente de l’existence des êtres pensants. Et tant qu’il y aurait des êtres pensants, il y aurait des rêves, et donc je me nourrirais. Vivrai-je tant que je me nourrirai, d’ailleurs ? J’espérai que non. L’immortalité était une notion que je n’approuvais pas. Parce que j’étais bien souvent bien trop fatigué pour ça. Je ne saurai vivre éternellement ainsi, étant si souvent épuisé. Mais dans les faits, je ne devais pas trop me plaindre, bien sûr ; ce n’était pas moi qui avais des rives qui semblait aussi épicé qu’amer. Un cauchemar comme on les aimais celui-là… c’était étonnant comme le sexe et la terreur pouvait aller de paire dans les rêves, mais là, c’était autre chose… je souris et je tachais d’en savoir plus. Ce rêve était celui d’une jeune femme, je ne la connaissais pas ou son rêve aurait été visible bien plus tôt.

Un pas et j’étais dans son rêve. Pas le mien.
Un pas et j’étais dans le quartier de la toussaint ; d’accord, un coin classique, animé.
Un pas et je trouvais l’orgie du rêve, car le monde se « créait » autour d’elle. Elle était…. En train d’errer ? un peu. Elle semblait un peu sur les nerfs. Elle regardait à droite, à gauche, mais marchait, sans trop s’arrêter, cherchant quelqu’un ou quelque chose…

Elle parcourait les rues, se figeait, regardait quelqu’un. Un homme ? Puis elle renonçait et cherchait du regard. Un autre ? Non, toujours pas… son comportement était curieux. Et pourquoi cette note épicée alors dans le « gout » de ce rêve… je fronçais les sourcils, m’approchais, et, sans crier gare, je venais poser ma main sur l’épaule de la jeune femme, comme arrivé derrière elle. Elle avait un look un peu garçonne, mais ça lui allait bien, il fallait reconnaitre. Ici, les filles aux cheveux courts comme elle n’étaient pas légion.

« Tu cherches quelque chose ? »

Alors je compris. Je sentis, et j’explosais de rire intérieurement. Alors c’était ça…  Le rêve me « parla » et je compris le cauchemar. Une envie qu’elle devait assouvir mais qu’elle ne voulait pas… et du coup, elle était en chasse. Pseudo prédatrice… c’était… amusant. Et pas qu’un peu. Voyons ce que le rêve me révèlerait d’autre avant que je n’en prenne pleinement le contrôle…
Et savait-elle-même qu’elle était dans un rêve ? Certains savaient, d’autres non…

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Prélude / Hayao Tachibana ~ Dream On ! [Vanéalidé !]

« le: jeudi 06 juin 2024, 20:24:04 »

Identité : Hayao Tachibana
Âge : 32 ans
Sexe : Masculin
Race : Créature
Sexualité : Hétérosexuel

Physique :
Pour un japonais, Haya o est relativement grand avec son mètre quatre-vingt. Il a aussi la peau un peu pâle, mais ce n’est pas nécessairement pour ça qu’il fait aussi blême, non, s’il fait blême, c’est qu’il est quelqu’un de toujours fatigué. A cause de sa nature, il ne dort pour ainsi dire jamais puisque si le jour, il travaille, la nuit, il chasse les rêves pour se faire son repas. Au final, il ne se repose jamais ou presque. Du coup, forcément, il a aussi des cernes sous les yeux qui apparaissent facilement.
Bien qu’il puisse donner l’impression d’être sportif, de part sa carrure et de son manque de lard, en fait, c’est surtout son mode de nourriture qui semble le maintenir ainsi.
Dans la vie de tous les jours, il tache de se montrer toujours élégant, notamment en travaillant la plupart du temps en costume et étant le reste du temps dans un genre un peu plus casual de chemise jean, qui est sa tenue de confort si l’on peut dire.

Caractère :
Tel certains monstres qui hantent les folklores, Hayao a toujours faim. Et il ne peut jamais complètement se rassasier. Dans le même ordre d’idée, il est toujours fatigué, parfois même épuisé. Oh, il peut ingérer des aliments normaux, bien sûr, mais il ne peut les digérer, et doit de manière systématique se faire vomir après avoir essayé ou après avoir donné le change, car sinon, cela le tort de douleur.
Il est bel et bien question de chasse quand il s’agit de rêves et en cela, il est un véritable prédateur, fondant sur les proies les plus savoureuse t dont les rêves sont facilement accessibles. C’est ainsi qu’il choisit ses proies… bien sûr, il choisit selon la saveur du rêve. Selon sa nature il associe différentes saveurs, et il aime en apporter d’autres par des éléments divers, pour obtenir son repas parfait.
Cela induit que parfois aussi, il peut se montrer prédateur, cruel même, avec les personnes qu’il croise dans la réalité. Mais soyons clairs : tant qu’il fait la différence entre les deux, ce qui n’est pas toujours le cas, il se montrera sans doute plus subtile, n’hésitant pas à paraitre sous un jour meilleur qu’il ne l’est là où le rêve est plus libre sur le sujet.
Pourtant, il peut se montrer extrêmement protecteur avec ceux qu’il apprécie et ceux qu’il estime faire partie de ses proches, parfois, cela en devient même un peu lourd, un peu pénible, pour les personnes concernées.
Revenons sur un dernier point, et sans doute le plus loufoque. A force de vivre la moitié de son temps dans les rêves des autres, il lui arrive parfois de confondre rêve et réalité, au point de le faire agir de manière occasionnelle, dans la réalité comme s’il s’agissait d’un rêve, cherchant à faire apparaitre des éléments, à traverser des murs, etc. source de beaucoup de qui pro quo. Mais c’est normal, pour lui, le rêve EST une réalité.

Histoire :
Pour beaucoup, le premier souvenir, ce sont les parents qui le bercent ou lui parle. Moi, avant d’avoir même conscience du monde, ‘j’avais conscience des rêves. Je les sentais et je m’en nourrissais. D’ailleurs, les médecins diraient même que la grossesse de ma mère était anormale. Quelque chose qu’ils n’expliqueraient pas, et qui créèrent la terreur dans ses rêves…. Est-ce que cela forma mon palais ? Peut être un peu. Difficile de dire le contraire, mais cela ne définit pas pour autant ce que j’ai fini par devenir, bien sûr.
Abandonné à cause de la peur que j’inspirai, je grandissais en étant balloté de famille d’accueil en famille d’accueil. Personne n’était vraiment à l’aise avec moi, alors, en grandissant, j’appris à jouer le jeu de la normalité, de m’effacer un peu. Le petit gars malingre et distrait dans le fond, qu’on oubliait facilement, malgré ses résultats qui ouvraient mes portes des meilleurs établissements. Et en même temps, je me nourrissais des autres. Pas en journée, non, mais je n’avais pas le choix. Envahir les rêves, m’en électer, c’était devenu une nécessité. Une nécessité qui pesait sur mon entourage, forcément. Car lus je me nourrissais, plus les gens s’épuisaient, au point que le vampire oneirien, pourrait-on dire si l’on se permet ce barbarisme, que j’étais, devait déménager souvent, pour ne pas attirer l’attention, ce qui, paradoxalement, attirait l’attention, si l’on pouvait dire.

Peu à peu, en grandissant, j’ai appris à me contrôler, à chercher mes proies, à les prendre plus loin. Pourtant, je trouvais et retombais facilement dans les rêves et cauchemars des personnes que je connaissais un peu, avec qui j’avais échangé. Comme attiré par eux…. Je supposais que c’était un mécanisme de survie, d’une certaine manière, histoire de toujours trouver de quoi me nourrir. Et pour me nourrir, je n’avais pas forcément besoin d’interagir, non, j’avais juste besoin d’être là, de savourer, et me nourrir des émotions et de l’énergie dégagée. Pourtant, plus je grandissais, et plus je me prenais au jeu, expérimentant un peu. Au point de presque passer des semaines entières en tant que noctambule.
Mais ça ne devait pas bien finir. Je ne savais pas comment mais quelqu’un compris. Ce quelqu’un, qui était une quelqu’une, comprit je ne sus trop comment que je m’invitais, et que chaque rêve avec elle, la laissait le matin au bout du rouleau, crevée, et elle parvint même à me prendre en défaut.
Fort heureusement je venais d’avoir mon diplôme, alors je sautais sur l’occasion et quittais le pays, pour me faire oublier d’elle. Me faire oublier des gens à qui elle aurait pu en parler. Je quittais le pays, et je profitais de ma soif d’apprendre comme de mes brillantes capacités intellectuelles (qui étaient aiguisés par les rêves, bien sûr), pour voyager et continuer à apprendre, travaillant en tant que professeur assistant dans bon nombre de grandes facs du monde. Les mêmes problèmes me suivaient toujours, plus ou moins, mais je tenais bon.

Mais malgré mon inhumanité, je finis par ressentir l’appel du pays, l’envie de rentrer chez moi. Alors je pliais bagage et je revenais là où j’étais né, à Seikusu. Je me trouvais un petit job de professeur particulier, et je me décidais à reprendre ma vie, me nourrissant des ^rêves, tâchant de vivre le jour quand même. Trop décalé aurait été pour le moins risqué, n’est-ce pas ? Alors je tâchais de garder une vie qui semblait normale, la fatigue et l’épuisement se faisant de plus en plus ressentir.
Parce que dormir, c’était rêver.
Et rêver c’était me nourrir.
Et pour me nourrir je ne pouvais me reposer.



Autre :
- Oneirovore : il se nourrit de l’énergie créée par les rêves et les émotions des participants. Par exemple, il a tendance à associer les cauchemars, les sensations de peur, de malaise, ou de tristesse qui y sont liés, à l’amertume d’un plat, et les rêves plus mignons, plus doux, à une saveur sucrée. Mais il ne croque pas littéralement dedans, non, il absorbe, plutôt, en prenant part à ces rêves.
- Oneiromancie : Il est capable d’appréhender les rêves, et de comprendre ce que cela peut dire sur l’esprit de leur auteur
-Oneirokynésie : Il peut influencer les rêves de deux manières : soit en poussant l’auteur à le modifier par suggestion, soit en l’influençant lui-même, ajoutant, supprimant, altérant ce qui existe déjà.
- Mage : Bien que ce ne soit pas un grand mage, il est capable de ressentir et utiliser le mana sur terra comme sur terre, bien que dans le second cas, les effets soient très limités. Sa palette de connaissance et de compétence sur le sujet est assez vaste mais elle se concentre surtout sur la psyché et l’esprit.

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