Sujets

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Les contrées du Chaos / Les ruines des Landes [PV]

« le: vendredi 29 avril 2022, 15:31:30 »

Depuis bien trop de temps, Grizelda était restée impassible dans sa petite boutique d'antiquité. La propriétaire des lieux, lui laissait avec facilité la gestion de ce lieu, ainsi que l'approvisionnement nécessaire. Mais depuis quelque temps, les affaires ne sont pas très bonnes... Il fallait avouer, que les objets de valeurs venaient à manquer. Les revendeurs prônaient un prix bien trop important pour la vieille dame, qui ne put se les procurer.

Sa jeune employée quant à elle, commençait à se lasser de rester ainsi à attendre la providence. Elle savait parfaitement que les gens parlaient beaucoup dans les tavernes, peut-être qu'elle entendra parler d'un objet de valeur qui attend preneur ? Ou un simple tuyau qui pourrait l'y mener ? Après tout, elle n'avait rien à perdre, et cela lui permettra d'aller boire un verre. De toute manière, les clients sont absents aujourd'hui. Fermer plus tôt n'était donc pas bien méchant. Ni une, ni deux, la lapine part en quête d'une buvette regroupant du beau monde. Pas besoin d'aller chercher bien loin, mais prenant toujours une intention à sa tenue pour éviter les ennuis. Ses oreilles cachées sous le capuchon de son haut, elle pénétra dans le lieu déjà bondé et animé. Cris, chant, rire gras et grognement. Une ambiance plutôt classique pour une taverne, rien qui ne puisse réellement l'effrayer. Calmement, la jeune femme alla s'installer au comptoir, commandant de l'hydromel, et tends une oreille curieuse vers les discussions autour d'elle. Durant de longues minutes, si ce n'est une bonne heure, elle n'eut que la diligence d'entendre bien des âneries. Exaspérée, la pensée que tout cela fut inutile lui passa à l'esprit. Qu'avait-elle imaginé ? Ses balourds ne devaient pas s'intéresser à autre chose que l'alcool et la sexualité à les entendre ainsi parler.   

Piochant dans sa bourse, elle paya sa consommation et s'apprêta à s'en aller, quand enfin, une discussion s'appropria son intention. Un vieillard déblatéra sur une sorte de relique, un objet ancien et culturel, appartenant à d'anciennes civilisations. Un bâton orné d'une pierre précieuse, qui aurait appartenu à une sorte de guide spirituel. On lui confréré de la magie, sans savoir si cela était véritable. Ce bâton hélas, serait disparut dans le milieu de la contrée du chaos, plus précisément dans les landes dévastées. Les ruines de cette ancienne civilisation le cachent, et personne n'aurait remis la main dessus.

Une histoire clamée par des rires et moqueries de ses congénères, mais Grizelda prit cela bien au sérieux. S'approchant du compteur, posant ses mains sur la table et prônant au-dessus de lui, elle se voulait assurée.

Seriez-vous précisément où se trouve ces ruines ?

Pour réponse, il y eut un silence. Puis en écho, des rires sonores dédaigneux et renchéris.

Écoute ma belle, une minette comme toi ne tiendrait pas une journée sur les landes dévastées. Tu comptes y aller seule ? Tu sais que personne ne viendra chercher ta dépouille ?

Devant ces boutades, le visage de la belle resta de marbre et d'assurée de sa requête. Il lui en fallait plus pour la déstabiliser, et ce n'était sûrement pas ces idiots qui allaient y parvenir. Voyant que la jeune femme était sérieuse, l'homme se racla la gorge, et prit à son tour une moue assidue.

L'on dit qu'il est dans le Sud Ouest des Landes. Derrière des murs de roches aussi tranchantes que des lames. Si vous suivez cette direction, vous êtes censé tomber sur les ruines. Mais ces lieux sont plutôt dangereux pour une damoiselle. Il y a des pièges partout, et les décombres sont vastes.   

Il n'avait pas tord, et Grizelda en avait parfaitement conscience. Aller seule dans les Landes et d'autant plus dans une zone périlleuse, elle ferait un parfait encas pour la première créature.

Bien, alors si quelqu'un veut m'y accompagner, nous pourrions nous partager la valeur de l'objet, je suppose que nous pourrions le revendre assez cher pour satisfaire deux personnes.

Etrangement, les têtes se baissèrent, et quelques mots se grommelèrent. La taverne n'abrite pas les plus téméraires, et ce, malgré la carrure de certains. Grizelda souffla exaspérée devant le peu de conviction de toutes ces personnes. Il devait bien y avoir quelqu'un qui aime l'aventure et la découverte autant qu'elle ? Ou bien même, demandeur de ce prix à remporter ?

Désolée ma belle, on a pas envie de terminer bouffés par des monstres. Mais tiens, c'est cadeau. Bon courage.

Déposant sous le nez de la lapine, deux dagues, Grizelda hésitante, termina par les prendre et en mettre une de chaque coté de sa ceinture. Sans demander son reste, elle fit demie tour et s'apprête à l'aventure. Pour être honnête, son esprit lui criait de ne pas le faire, mais son corps n'ose obéir. La jeune femme aimait l'aventure, mais cela n'allait-il pas la perdre ?

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Centre-ville de Seikusu / Serais ce le guide attendu ? [ Souta/Janus ]

« le: mercredi 27 avril 2022, 15:33:01 »

- Elle est par là les gars ! On la choppe !!

Une situation qui commençait à devenir bien trop redondante. La malicieuse lapine ne devait pas tant l'être, puisqu'elle se trouve encore une fois en mauvaise posture. L'avantage étant, que ses poursuivants étaient bien loin d'être aussi rapide qu'elle, parvenant à garder une bonne distance entre elle et eux. Finalement, elle en vint même à leur afficher un léger sourire narquois durant quelques secondes, où elle se permit de tourner la tête vers elle. Leurs visages étaient rouges et boursouflés par l’adrénaline et le cardio de l’instant. Grizelda quant à elle, était bien loin d'avoir dévoilé toutes ses cartes. Ses jambes pouvaient encore la porter un long moment, et lui offrir une course plus intense. Ces messieurs allaient devoir redoubler d'efforts et d'ingéniosités pour parvenir à mettre la main sur la Terranide. Les humains sont vraiment bien moins capables et astucieux que les autres races. Peut-être est-ce pour cette raison qu'elle se plaît sur cette terre. Même si sa race y est aussi vu comme soumise, elle risque bien moins en leur présence, qu'envers les créatures, démons, ou autre force de la nature.

Filant de ruelles en ruelles, évitant au passage les civils qui semblaient éberlue devant cette course-poursuite, la lapine chavire et dérive sans vraiment savoir où cela allait la mener. Jetant de nouveau un regard derrière elle, Griz constata que ses ravisseurs n'étaient plus sur ses talons. Était-elle parvenue à les semer ? Étant donné leur état de toute à l'heure, cela ne serait pas étonnant. Plutôt ravie, la demoiselle s'étire de tout son long, et reprit son souffle. Par réflexe, l'une de ses mains replaça bien assurément la capuche de son vêtement, avant de quitter le lieu de sa cachette.


Une grand-rue avec plusieurs passant figea son visage. Où était-elle allée ? Déjà qu'elle ne connaissait que bien peu cette ville, voire pas du tout... La lapine c'était trop éloignée des quartiers qu'elle commençait à assimiler. Les gens semblaient eux aussi différents, bien moins accordables que ceux dans la rue principale. Ce n'était peut être qu'une simple impression, et de toute évidence, elle ne pouvait rejoindre dans l'heure la place centrale. Ses poursuivants étaient sûrement à sa recherche, mieux valait, il ne pas faire marche arrière. Mais que faire ? Et ou aller ? Les portails étaient loin, et la journée commençait à se terminer. S'en déduit de par le ciel qui devenait rosé parmi les quelques nuages présents. Des nuages cotonneux, assurément gorgés de pluie. La nuit risque d'être pluvieuse, un toit pourrait lui être nécessaire. Pour autant, à défaut de chercher un logement, Grizelda ne semblait soucieuse des heures qui vont suivre. Loin d'être fatiguée, elle voulait profiter de la nuit. Peut-être, découvrir quelques petites innovations humaines ?

- Elle est là !

Mince ! Les revoilà cela ! Décidément, malgré leur peu d'endurance, l'on ne pouvait renier leur persévérance. Bien mal envie que de se retrouver entravée, Grizelda s’apprêta à repartir de nouveau à tire d'aile. Cependant, elle n'avait calculé la distance adjacente d'une personne qui se trouvait tout près d'elle, et bouscula sans ménagement ce dernier. Surprise par cet accrochage, la Terranide tomba sur son fessier dans un léger couinement.     

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Le Parc d'attraction / Sujet à effacer

« le: mercredi 27 avril 2022, 15:32:12 »

/!\ Erreur de lieu, sujet à effacer SVP

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Le coin du chalant / Les déboires d'une lapine

« le: mercredi 27 avril 2022, 10:17:15 »

Je suis à la recherche de Rp avec ma lapine, voici quelques idées proposées, mais je suis aussi ouverte aux votres si des idées vous viennent entre nos deux personnages. Grizelda est hétéro, et je préfère les RP sexe avec des personnes masculines . Mais pour tout autre RP sans cette pratique, les femmes peuvent être acceptées !

Sexe consentit ou non, avec ou sans jouets/objets, une lapine libre de se mouvoir ou attachée , j'aime la diversité. En revanche, je préfère éviter le gore.

- Grizelsa s'est fait droguer à son insu lors d'une tournée dans une auberge. Elle en ressort donc dans un état peu stable, en proie au premier venu. Serez-vous celui qui profitera de la situation ? Ou la bonne âme qui l'empêchera bien au contraire de tomber entre de mauvaise main ?

- Étant une Terranide, la lapine évite de se faire remarquer lorsqu'elle se trouve hors du royaume. Elle ne possède de maître, et s'en préserve. Et si le temps d'un RP, vous étiez le sien ? Que feriez-vous avec une lapine en votre possession pour quelques heures ? Quelques jours ?

- Aimant l'aventure et la découverte, Griz va bien souvent en excursion pour trouver des reliques. Une aventure qu'elle peut partager à vos côtés, dans une contrée à délibérer ensemble. Aventure, découverte, danger, (sexe ?)

- De passage sur terre, Griz est quelque peu perdue en ces lieux. Vous voyez cette âme en peine, et lui proposez votre aide ainsi qu'un toit pour la nuit. Peut-être pourriez-vous lui faire découvrir les activités possibles sur terre ? Une visite au cinéma (pour une séance coquine ou non) ? Un tour au parc d'attraction ?

- Autres ? J'attends impatiemment vos MP afin de voir ensemble ce qui pourrait vous trotter en tête ! Sinon, nous trouverons ensemble une intrigue intéressante ~   




Vous pouvez me joindre par messagerie ♥
See you soon ~

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Place publique / Une rencontre salvatrice [Fend]

« le: mardi 26 avril 2022, 21:44:29 »

Les doigts de la Terranide vinrent doucement tirer sur le tissu de sa capuche, dissimulant ainsi le haut de sa tête. Son regard fuyant, évitant de prôner l'attention d'un revendeur d'esclaves. Ce dernier criant sur la place publique pour vendre sa marchandise, interpelle ainsi les passants. Il fallait être réellement stupide pour se pavaner en ces lieux, où des êtres tels qu'elle, sont perçus comme de simples esclaves. Être stupide, ou assez prétentieux pour croire que rien ne pourrait lui arriver. Grizelda c'était toujours promis de ne pas vivre avec des interdits, même si cela peut parfois être risqué pour son propre compte. Qui plus est, elle n'était pas ici par simple provocation, ou caprice de sa part. Madame Weldinson, sa responsable, avait une course à faire dans les parages. Son grand âge, l'empêche toutefois de se mouvoir avec aisance. Loyale envers elle, Grizelda décida d'y aller à sa place, lui promettant de faire bien attention. La voici avec sa petite bourse, en route vers le lieu de rendez-vous pour échanger cet argent avec l'objet convoité pour la boutique d'antiquité. Grizelda se veut discrète, mais elle ne peut empêcher des œillades curieuses vers les magasins. De magnifiques étoles dans l'un d'eux, fit scintiller son regard. Elle pourrait dissimuler ses oreilles parmi sa chevelure, et les couvrir de ces beaux tissus. Plutôt que cette cape qui venait à étouffer la moitié de son visage. Bien que cette fois, elle en avait choisi une assez courte, couvrant simplement jusqu'en bas de ses fesses. Ses appendices animaliers tels que ses oreilles, et sa petite queue en fourrure sont invisibles.   

Assez rêvasser, elle devait se diriger sans tarder vers sa destination. Son regard se lève vers une horloge, mince ! Elle pensait qu'il était plus tard que cela. Finalement, elle s'était tellement hâtée, qu'elle se trouvait avec une bonne heure d'avance. Pourquoi ne pas en profiter pour prendre du bon temps ? Voici d'ailleurs, une petite troupe d'artistes qui vient égailler les places avec ses artistes. Des musiciens et chanteurs, proclamant leur art pour quelques pièces en échange des sourires. Intriguée, Grizelda s'approcha à son tour dans la foule, et mira leur exploit. Un léger sourire sur son visage, un apaisement soudain. Pourrait-elle, elle aussi, parvenir à s'afficher devant les autres de la sorte ? Chanter n'était pas question, encore moins pour jouer de la musique. Mais elle se débrouillait plutôt bien en danse, et se retient de ne pas laisser son corps s'exprimer.

Un effleurement vint cependant la tirer de sa rêverie. Le mouvement de la foule fit qu'elle était de temps à autre ballottée dans un sens et dans l'autre. Elle prenait bien attention à ce que sa cape ne bouge pas. Mais cette fois, c'était différent... Le temps qu'elle se rende compte de la chose, elle vit une main sortir hâtivement de sa pochette, et emporter avec elle sa bourse. Non ! Cet argent lui avait été confié par Madame Weldinson, et la pauvre femme n'était pas des plus riches. Ni une ni deux, la lapine courageuse se lança à la poursuite du malfrat. Il était rapide le bougre, et se faufila entre les ruelles de la place, s'éloignant ainsi de la foule. Dommage, pour lui, Griz était elle aussi bien rapide, impossible de lutter contre une lapine en endurance.   

Attendez ! Arrêtez-vous !

Des cris vains. De toute évidence, il n'allait certainement pas s'arrêter pour lui rendre si simplement son butin.

Les deux individus continuèrent cette poursuite de longues minutes. Grizelda avait à cœur de ne pas contrarier sa responsable, et ne voulait la décevoir. Elle allait le rattraper, reprendre sa bourse et de ce pas retourner sur la place ! D'ailleurs, elle vit son but presque atteint, voyant qu'un cul-de-sac allait empêcher le voyou d'aller plus loin. S'arrêtant à seulement quelques mètres de lui, elle reprit son souffle, et le toisa d'un regard mauvais. Bien qu'elle se montrait assurée, elle paniquait quelque peu au fond d'elle.

Ça suffit ! Rendez-moi ma bourse, et je vous promets que cette affaire s'arrêtera là. Mais si vous refusez, je vais devoir prévenir les autorités.

Mensonge évidemment. Mais cela pourrait-il lui faire peur un minimum ? A sa stupeur, elle ne reçut qu'un simple rire pour réponse.

T'es sérieuse là ? Tu crois vraiment que je vais te rendre ça ? Et tu comptes faire quoi exactement, hein ? Je t'écoute ma jolie.

Bah alors Franck, tu nous ramènes de la compagnie ?

Des voix résonnant derrière elle, la firent se retourner d'un geste bien trop abrupt. Sa capuche quittant ainsi sa place, et dévoilant ses longues oreilles pelucheuses. Mais, ce n'était pas réellement le cadet de ses soucis actuels. Devant elle, se tenaient trois autres hommes. Son coeur se mit à battre rapidement, tandis que son regard chercha vainement une échappatoire. En y réfléchissant, ce n'était pas très malin de sa part que de c'être ainsi mise à la poursuite de cet inconnu, jusqu'à cet endroit où elle se retrouve seule.   
 
Regarde ce petit pactole, une bourse bien remplie. On va pouvoir se payer des verres ce soir les gars !

Imbécile ! Laisse tomber ta stupide bourse, tu ne vois pas que cette petite va nous rapporter bien plus ?!

Son sang se glaça subitement. L'une de ses mains se posant sur le dessus de sa tête, remarquant ainsi le piège dans lequel elle se trouvait fourvoyée. Grizelda dissimule sa peur derrière un léger froncement de sourcil, essayant d'intimider les malfrats. Évidement, cela ne fonctionne guère, puisque l'un d'eux s'approcha d'elle sans aucune hésitation. Saisissant alors, le bas de son visage dans un geste brusque qui la fit grincer des dents. Ses mains agrippèrent le bras de l'homme pour tenter de le repousser, mais il était bien trop fort pour elle.

Pas très prudent de venir seule ici de ma belle, on va rapidement te revendre à bon prix, j'en suis certains. Tu es un bon petit lot... Je suis sûr que nous pourrions nous amuser un peu, sans risquer d'abîmer la marchandise évidemment.

A ces mots, l'homme passa l'un de ses doigts sur les lèvres de la lapine, qui dans un élan salvateur, le lui mordit sans retenu, lui arrachant ainsi un cris de douleur. Agacé par roublarde, il vint à la projeter en arrière. Son dos se heurta contre le mur, son coeur manqua de nouveau un détour. Il fallait qu'elle se sorte de là, ou les minutes qui vont suivre vont lui être détestables.

   

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Centre-ville de Seikusu / Une chapardeuse aux grandes oreilles [ Clad ]

« le: mardi 26 avril 2022, 20:48:01 »

Son corset englobant, sa petite chemise ouverte remontant ainsi sa poitrine bien en vue avec ce décolleté prohibant. Ses jambes, ses cuisses et sa croupe sont quant à elles revêtues par ce pantalon en toile fine épousant ses formes. Son fessier bombé, et sa petite queue de lapine, sont toutefois éclipsés sous une longue cape qui par la même, dissimule ses oreilles de lapine sous la capuche. Des appendices bien à l'abri, pour éviter toutes confusions quant à sa véritable nature. Cette planète ne semblait accueillir de nombreux êtres de caractéristiques hybrides, il n'était donc pas nécessaire de se faire remarquer. Tout être conscient et prudent viendrait à se faire discret et prudent pour éviter les problèmes. C'était sans compter les intentions bien moins noble de notre demoiselle lapine. Qui, quant à elle, semblait avoir une idée bien tracée dans son esprit. La malicieuse avait remarqué de ses petits yeux sournois, les personnes ayant acquises des biens de valeur et par ce fait, potentiellement intéressant à ramener dans sa boutique. Les objets parvenant d'autres terres, possédaient une valeur bien plus élevée. Sans parler du prix, le potentiel culturel et tout aussi précieux. Grizelda voulut étancher cette soif de découverte, en posant son dévolu sur un homme qui paraissait la parfaite proie du jour. La lapine campait devant l'immeuble depuis quelques heures déjà, attendant le moment propice pour entrer en effraction... Effraction... Un bien grand mot. Disons simplement, qu'elle va tenter de se glisser dans cette propriété qui n'est pas sienne, sans causer de dommages. Ses mains malignes viendront candidement s'acquitter de ce bien, qui aurait bien plus sa place, là où elle compte l'emporter. Cela faisait-il réellement d'elle une criminelle ?

Attendant ainsi patiemment, la lapine parvint à se glisser derrière une personne qui venait d'entrer dans l'immeuble, sans même que cette dernière remarque sa présence. Se trouvant ainsi, en quelques minutes seulement, à déambuler dans les couloirs de l'habitation. La malicieuse était déjà venue pour connaître les lieux, et ainsi savoir que l'appartement de sa victime se trouve au dernier étage. Nul âme en vue, elle avait prit soins d'attendre que ce dernier quitte les lieux, et de s'assurer qu'il ne reviendrait pas de si tôt. Bien que cela ne soit réellement d'une science exacte... Mieux valait-il être rapide.

Sa vision de lapine lui permettait de voir dans l'obscurité des pièces, fouinant chaque recoin pour déceler le précieux sésame. Toujours cette capuche sur le haut de sa tête, et gardant cette cape qui couvre son corps, elle se fondait dans la noirceur. Seules ses pupilles pouvaient la trahir, et d'autant plus lorsqu'elles se mirent à scintiller en voyant l'objet tant convoité. Cette statuette ancienne, à l'image d'un sphinx et dont la pierre altérée, reflétée les années voire les siècles passés. Si elle peut être moindre aux regards des autres, au sien, elle a beaucoup de valeur. Seuls des yeux aguerris peuvent comprendre sa richesse, son histoire et sa valeur culturelle. Taillée à la main, par une civilisation ancienne, elle englobe toute une histoire. Grizelda fit ainsi glisser ses doigts fins sur la précieuse, puis, la glissa avec précaution dans un sac de Jute qu'elle mit sous son bras. Nul besoin de s'attarder longuement dans le coin, il était temps de filer en douce. La lapine commença hâtivement de rebrousser chemin, dans un pas à la fois plus prompt, et en même temps espiègle par le bonheur d'être parvenu à réussir. Réussir... Peut-être se projetait-elle bien trop rapidement sur sa victoire, l'aveuglant ainsi sur la réalité. Ses oreilles couchées sous la toile de sa capuche, obstrue le bruit et font ainsi baisser sa garde.

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Prélude / Une lapine rouquine [terminée] - [Vanéalidée !]

« le: mercredi 20 avril 2022, 19:07:45 »

Identité : Grizelda
Âge : 25 Ans
Sexe : Féminin
Race : Terranide, hybride lapine
Sexualité : Hétérosexuelle

Physique : Belle jeune femme d'une taille assez moindre, petite en réalité, devant à peine dépasser le mètre soixante. Précisément, la demoiselle mesure 1m55, surement dû à son hybridité. Toutefois elle possède un corps des mieux proportionnés, elle est donc relativement légère pour sa corpulence.Grizelda pèse à peine une cinquantaine de kilos certes, mais son corps ne reste pas amoindrit de formes. Au contraire, galbée en huit, sa croupe a du potentiel, ainsi que sa poitrine qui pourrait faire jalouser bon nombre de damoiselle. Les formes ne font toutefois pas tout, Grizelda porte très attention à son physique, et fait bien souvent du sport pour garder un corps ferme et tonique. Outre ses formes humaines, elle possède aussi des attributs animaliers. Deux appendices sur le dessus de sa tête, couvertes d'une fourrure douce et agréable au touché. Et oui, elle cache aussi un petit pompon de lapine juste au dessus de son fessier. Ses oreilles et sa queue sont des zones très sensibles pour elle, préférant ne laisser personne y toucher.

Caractère : Le principal trait de caractère de Grizelda, reste son ingéniosité. Notre belle lapine est très rusée, et garde plus d'un tour dans son sac. Intelligente et cultivée, elle ne viendrait pour autant à étaler sa science devant les autres. Elle n'a aucun compte à rendre, ni à prouver quoi que ce soit. Si vous vous trompez sur un sujet, elle ne viendra pas à vous reprendre. Gardant sa culture pour elle, elle accepte toutefois de la partager si on le lui demande. Plutôt sociable, Grizelda n'est pas farouche et bien difficile à approcher. En revanche, dès le moindre signe de menace, elle se referme et préfère s'échapper. Elle donne rapidement sa confiance à autrui, et cela lui joue bien souvent des tours. L'on dit souvent que l'on apprend de ses erreurs... C'est pourtant faux pour elle. Ne croyez toutefois pas qu'elle est du genre à se laisser marcher dessus sans rien faire. Un lapin, peut aussi avoir du mordant. Elle osera l'avouer si quelque chose ne lui convient pas, et tenter de se défendre même si elle est apeurée. Disons simplement, qu'elle sait faire preuve de courage. Loin d'être la gentille et naïve donzelle en détresse, Grizelda ne montrera pas si facilement qu'on la blesse, et tiendra tête. Pour autant, elle reste douce et agréable, d'une compagnie que l'on pourrait savourer jusqu'au bout. Elle aime s'amuser, et malgré ses airs angéliques, elle aime aussi braver les interdits. Ne vous fiez pas à son petit minois innocent, Grizelda peut aussi bien se montrer sournoise et taquine. D'autant plus avec ceux qu'elle apprécie. Son franc parlé peut aussi bien être un atout, qu'un inconvénient... Grizelda ne cache pas ses ressenties, et fait bien entendre ce qu'elle pense et sa manière de voir les choses.


Histoire :

Petite lapine née de deux parents hybrides, vivant plutôt modestement. Bien que le préjugé soit assez aisé, elle ne fut qu'une enfant parmi tant d'autres. En effet, Grizelda possède huit frères et sœurs, se voyant ainsi grandir dans une fratrie de manière effacée. Ses parents aimaient chacun d'eux, mais difficile de consacrer du temps à tous ces petits chérubins. Ils vivent assez loin des autres, dissimulés pour éviter que leur progéniture ne soit vendu en esclave. Grizelda apprit donc très rapidement à être autonome, et à se gérer seule. A l'aube de ses trois ans, elle savait parfaitement s'habiller, se doucher, se coiffer, et même aller chercher du pain chez le boulanger. Sans compter le fait qu'elle aidait sa mère à s'occuper des plus jeunes, les changeant et leur donnant le biberon. Rares sont les nuits où elle ne devait pas se lever pour s'occuper de l'un des bébés... Autant vous dire, qu'elle détestait jouer au poupon, et c'est même juré de ne jamais avoir d'enfant. Une promesse, qu'elle garda bien ancrée dans son esprit, et ce même à ce jour. Se sera vers ses quinze ans qu'elle s'émancipa de cette famille, voulant vivre sous un toit sans cris, sans plaintes, sans gamins qui courent à tout-va dans les escaliers... Même si elle était jeune, ses parents acceptèrent. Une bouche de moins à nourrir, c'est toujours bon à prendre. Prenant un petit appartement, Grizelda paya elle-même son loyer en cumulant des petits boulots, outre ses études. Hôtesse de caisse de nuit, livreuse de journaux, vendeuse en pâtisserie, etc. Elle se démène et parvint à trouver ce qui lui est nécessaire. Néanmoins elle s'engage à ne jamais devoir se rabaisser à des tâches futiles et rabaissantes pour parvenir à gagner se vie. Bon nombre de fois, il lui fut proposé de vendre son corps de pucelle pour gagner beaucoup d'argent. Hors de question pour elle, et ne compte pas démordre de cet ambition. Ainsi, elle put continuer ses études de lettres, car la lapine se passionne pour les livres. Évidemment, en tant que terranide, elle cache son hybridité à l'aide de chapeau et capuche. Pour autant, elle n'en fera pas son métier, et travaillera à la fin de ses études, dans une petite boutique d'antiquité. Les objets anciens sont pour elle une merveille, remplies de mystères, et n'hésitera pas à aller les chercher elle-même. Et oui, la petite lapine est aussi une grande aventurière. Bien souvent, elle prend ses bagages et part en quête de nouveaux trésors.  La propriétaire de ce lieu sait que la demoiselle est une terranide, mais ne viendrait pour autant à dévoiler son secret.


Autre : //

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