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Sujets - Alessandra Visconti

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Centre-ville de Seikusu / Business is business (Michael De Santa)
« le: mardi 20 février 2018, 15:45:19 »
Ca fait un bon bout de temps que je me suis pas impliquée personnellement dans une mission. Enfin… Techniquement, je traite avec les yakuzas tous les jours. Mais ça, je m’y suis habituée. Maintenant, ça semble fade à mes yeux. Autant dire que j’ai sauté sur l’occasion. Père m’a contacté il y a peu par l’intermédiaire de Scipione. J’aime pas vraiment l’attitude hautaine que mon petit frère se permet d’adopter en présence de notre leader, mais c’est pas grave. C’est le chouchou, je dois me retenir de le remettre à sa place sous peine de déclencher la colère de père. Bref. Ils m’expliquent tout deux ce que je devais faire pour les jours à venir. C’est simple : je dois enquêter sur un prétendu Michael De Santa, comme quoi c’est supposé m’intéresser. Je cherche la couille et me retiens de ne pas gueuler pendant la visioconférence. Je peux pourtant pas retenir tous mes commentaires, je me connais.

Père, Scipione… Est-ce que j’ai une gueule à jouer les Sherlock Holmes ? Pourquoi Monsieur-Random m’intéresserait ?

Mes hommes de main m’ont peut-être entendu râler, de l’autre côté de la porte. Rien à foutre. C’est pas comme si je parlais en italien en présence de ma famille. Ces armoires à glace incultes ont probablement l’air hagard, à l’heure qui l’est. Bref. Selon mes bien-aimés pairs, ça devrait m’intéresser, comme quoi je dois juster fouiller un peu. Dans un même temps, j’attrape un de mes très nombreux smartphones et effectue une recherche totalement bidon de notre homme. À recherche superficielle, infos superficielles. Blabla, homme marié, blabla enfants. Y’a absolument rien qui me fait tiquer pour le moment.

À qui je casse la gueule si jamais ça m’intéresse pas ?

Personne, évidemment. Ils m’assurent cependant que je devrais prendre du plaisir au cours de cette mission puisque j’avais liberté totale sur mes faits et gestes, pour peu que j’agissais pour le bien de la famille. La conférence se termine sur cette note riche en symbolisme.

Per la gloria della famiglia.

Je dois avouer que je suis quand même pas mal remontée. Pour qui ils m’ont pris ? Je croyais avoir le droit à quelque chose de riche en excitation, en action, en danger… Et non. Je fais entrer mes gardes dans la grande pièce sombre et demande à l’un de frapper l’autre. Juste parce que ça me fait marrer, ouais. Ils me doivent obéissance totale s’ils veulent conserver leur important salaire. Autant dire que, même pour ça, je me fais respecter. Ils se sont juste chamaillés un instant pour savoir lequel des deux allait frapper l’autre mais parvinrent à un compromis à base d’argent. Pendant ce temps, je réfléchis à la situation actuelle. Peu après, je contacte les meilleurs informateurs de la famille pour qu’ils enquêtent à ma place. Sérieux, j’vais certainement pas me faire chier à faire ça moi-même, si ?

Les jours passent. Au fond, j’ai presque totalement oublié cette histoire d’enquête. Si mes hommes n’étaient pas revenus pour m’en parler, je crois que j’aurais abandonné cette histoire au fond d’un tiroir. Un informateur parvient cependant à attirer mon attention. Au cours de son long résumé, j’entends le nom de Pegorino. Qu’est-ce que ces clampins font là-dedans ? Enfin, “clampins”... Père cherche occasionnellement à les devancer, rien que ça. Je commence à comprendre pourquoi il voulait que je m’intéresse à ce bonhomme. Je demande donc à l’informateur de répéter tout ce qu’il a dit depuis le début. Grosse erreur puisqu’il se met à raconter la vie de Michael. Putain mais ils ont tous deux de Q.I ? Tout recommencer à partir du moment où ça devient intéressant, si possible, histoire que je me farcisse pas trois heures de blabla. Le p’tit – qui est quand même plus vieux que moi aujourd’hui – a fait de la taule et aurait apparemment eu une enfance très difficile, ce qui fut un déclencheur pour certaines crises. Je souris quand j’apprends qu’il a défoncé un de ses camarades de lycée avec un casque de football américain. J’aime, il a du style. En dehors de ça, il semble que le bonhomme ait servi d’homme de main pour le compte de la mafia, jusqu’à ce qu’un certain échange tourne mal. Au final, le pauvre a été forcé de changer de vie après avoir voulu vendre l’un de ses associés au FBI. C’est presque tragique. Dommage, j’ai pas vraiment envie de pleurer. Mais de toute cette histoire, je tire quelques conclusions intéressantes : lui et sa famille commencent à manquer de fric, ses anciens liens avec les Pegorino peuvent être utiles à Père, et dans un registre plus personnel, le fameux “je referais bien le boule de sa fille”.

Je m’intéresse donc à sa famille pour trouver un moyen de remonter jusqu’à lui de la façon la plus discrète possible. Certes, il a changé d’identité. Mais on parle tout de même du FBI. Il ne faudrait pas qu’ils puissent faire trop aisément le lien entre Michael et moi si jamais ils venaient à le retrouver un jour. Je remarque suite à quelques recherches que ses deux gamins sont assez linéaires et feraient des cibles idéales. Le fils est typiquement du genre asocial et accro aux jeux. Ok, je m’intéresse pas tellement aux jeux vidéos, mais pour le peu que je m’y connais, je crois pas avoir déjà vu quelqu’un avec une telle collection de succès. Et ça le rendait fier. Quant à la fille, les réseaux sociaux parlent d’eux-mêmes. Toujours à se mettre en avant, à tirer profit de son physique pour la gloire, et surtout à la recherche du rôle qui propulserait sa carrière d’actrice. Franchement, le choix est vite fait. J’ai pas envie de me faire passer pour une de ces hikikomori dans le but de rencontrer un type accro aux jeux et aux fastfood, surtout pas quand j’ai le choix de pouvoir approcher une demoiselle dans la fleur de l’âge et qui n’avait certainement pas froid aux yeux.

Durant les prochains jours, je mets tout en place. Je paye des individus à droite et à gauche pour qu’ils créent de fausses informations ainsi qu’un faux passé sur une société faisant passer des castings, lesquels menaient menaient à un rôle principal dans une des productions du moment s’ils étaient concluants. Je m’étonne même de voir à quel point tout était possible dans l’ère du numérique. Il ne suffisait que de quelques lignes de code pour réécrire une partie de l’histoire. Et voilà comment Kobayashi Entertainment est née au début des années 2000, et dont le nom est tiré du célèbre réalisateur nippon Masaki Kobayashi. Pour les locaux, c’était tout aussi simple. J’utilise les fonds de la famille pour racheter un terrain, lequel est entièrement rénové et aménagé pour accueillir les “nouveaux locaux de la société”, les anciens ayant été rasés il y a peu pour causes environnementales. Bref, un tableau pas trop parfait et donc réaliste des aléas de la vie.

La prochaine étape consiste en la rédaction d’un mail professionnel à destination de Tracey De Santa, la fille de Michael. Encore une fois, je laisse quelqu’un s’en charger étant donné que mon mail à moi ressemblerait davantage à une lettre de menace. Je suis pas très habile avec les mots, il paraît. Bref. Tout le speech est mis en place. Le mail est relu par un linguiste de profession puis validé par ce dernier. Je le lis à mon tour. Ouais, ça me semble suffisamment pro’ pour ne pas éveiller les soupçons de la jeune demoiselle.

À destination de Mademoiselle De Santa, Tracey.
De la part de Kobayashi Entertainment©

Mes salutations les plus sincères, je suis Hideaki Camilla, directrice de casting de la prestigieuse Kobayashi Entertainment qui forme les jeunes talents du grand écran depuis deux lustres maintenant. Afin d’inaugurer l’ouverture de nos nouveaux locaux et d’étendre notre réputation, nous sommes actuellement à la recherche de jeunes talents pour notre tout nouveau film, Façade.
Celui-ci suit la vie d’une jeune étudiante en droit à qui tout semble sourire, qui est belle, intelligente et populaire. Cela n’est cependant dû qu’à la dévotion indéfectible que la jeune femme voue à ses parents, ces derniers contrôlant sa vie jusque dans le moindre détail. L’héroïne fait la connaissance d’un groupe d’étudiants qui, en plus de réussir, parviennent à se libérer de la réalité en faisant la fête. Elle intègre le groupuscule d’étudiants, ce qui finit par être appris de ses parents. Fous de rage, ils punissent successivement leur fille et réveillent son côté dépressif enfoui. Le film suit les choix de l’étudiante, ces derniers bouleversant à jamais sa vie. Pour des raisons de confidentialité, nous ne sommes pas en mesure de vous révéler plus que ce qui a été montré dans les deux bandes annonces que vous trouverez en pièce jointe, en plus de l’adresse de nos nouveaux locaux, et de l’heure et la date de votre passage si jamais vous acceptez de passer l’audition.

Sachez, mademoiselle, que les jeunes d’aujourd’hui sont les espoirs cinématographiques de demain. Telle est notre politique.

Jouissez de nos salutations les plus distinguées, dans l’espoir d’une coopération fructueuse.


Elle devait accepter. Je l’espère. Autrement, je devrais trouver une autre façon de l’approcher. Mais pour l’heure, je me prépare à endosser mon rôle de directrice de casting. Je soigne mon langage (bordel ce que ça me troue le cul, c’est fou), mon attitude et mon style vestimentaire. Pour cette période, c’est fini les écarteurs, les rangers, les jeans délavés et les bijoux d’argent. J’adopte un style plus sobre, plus japonais ; un petit chemisier blanc recouvert d’un veston noir, une jupe crayon de la même teinte obscure, des talons carrés avec lesquels j’ai beaucoup de mal à marcher au début… Bref ! L’ensemble de la travailleuse coincée, chouette. Et bien sûr, n’oublions par le plus important : mes cheveux. Même si j’ai insisté pour ne pas qu’on en touche à la couleur, l’on a réussi à me convaincre qu’il fallait que j’arbore une coupe plus conventionnelle, une simple queue de cheval. Merde. C’est laid. Enfin… c’est pas moi.

Le grand jour arrive finalement. Les faux locaux sont remplis d’employés tout aussi factices, l’activité y bat son plein. Pour rendre le subterfuge crédible, mes hommes se sont même chargés d’inviter d’autres jeunes à ce casting, lesquels étaient tous recalés. Après tout, y’en a qu’une seule qui nous intéressait. Est-ce qu’elle allait venir ? En tout cas, je l’attends impatiemment dans une grande pièce parfaitement illuminée, sur une chaise de patron posée derrière un bureau. Je croise les jambes parce qu’apparemment ça donne un genre, et surtout qu’il fallait pas garder les jambes écartées quand on portait une jupe. Mais bordel, mes boules. J’ai vraiment pas l’habitude d’être assise comme ça, moi. Pour le coup, même si j’ai envie de voir la jeune dans son plus simple appareil, je regrettais presque qu’elle le soit. Est-ce que je supporterai la pression exercée sur un membre dressé ?

Finalement, on frappe à ma porte. J’espère que c’est elle et l’invite à rentrer. Et n’oublie pas Alessandra, soigne ton langage, c’est important putain.

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Prélude / Bring it on! – Done [Valicidée !]
« le: samedi 30 décembre 2017, 20:05:45 »
Coucou ! Encore un double-compte. ^^

Identité : Alessandra Visconti
Âge : 27 ans
Sexe : Futanari
Race : E.S.P.er
Sexualité : Fluide, accepte tout ce qui lui plaît physiquement.

Physique :
Je suis une bombe. Nan, sérieux. J’aime mon style, et les japonais l’aiment aussi. Déjà, j’ai les cheveux roses. Ouais, ça met le paquet dès le début. Tu m’étonnes qu’ils m’apprécient, j’ai la même tignasse que leurs perso’ de manga. Par contre, je me coiffe différemment. J’veux pas non plus ressembler à une écolière, qu’est-ce que tu crois ? C’est pour ça que j’ai choisi d’adopter un style plus rebelle et intimidant ; crâne rasé sur la gauche, longues mèches lisses que je laisse un peu en bataille sur le flanc droit et derrière. J’aime quand l’air me caresse que d’un seul côté, me demandez pas pourquoi. Et ça permet aussi de dévoiler mon oreille sur laquelle est accroché un fier écarteur. Ah ! Si t’es pas au courant, j’me maquille un peu… un peu, pas mal ouais. De rouge à lèvres par ici (mais pas de brillant, c’est immonde), de l’eye liner par là et aussi un peu de poudre pour me blanchir le teint. J’aime avoir ce petit aspect cadavérique, c’est stylé.

Si tu regardes plus bas, tu verras que je suis quand même assez bien gaulée. Par contre, j’avoue, c’est pas mes seins qui attirent le plus l’attention mais plutôt mes hanches ou mes fesses, en règle générale. Faut dire que j’aime mettre ces dernières en valeur avec un bon jean moulant. Heureusement que j’suis bien membrée qu’une fois stimulée, sinon je serais en train de crever dans mes jeans. En parlant de ça, tu me verras jamais porter de jupes. C’est trop “princesse” pour moi, je préfère plutôt adopté ce style grunge que d’autres appellent “garçon manqué”. Ouais bah, vous savez quoi ? Ces gens-là repartent en général avec quelque chose de cassé.

Sinon, je suis plutôt grande et élancée. Aux dernières nouvelles, je fais un mètre soixante dix-neuf, ce qui impressionne pas mal ces nains japonais, surtout pour une femme. Mon poids ? Beh, j’le connais pas. J’aime pas me peser, ça me rappelle à quel point mon derrière est gros, même si je l’aime bien. Et pourtant, je suis pas lourde ! Enfin, j’crois. Je fais pas particulièrement attention à mon alimentation mais je fais du sport, donc j’entretiens mon corps.

Caractère :
Bordel, j’en ai déjà marre de parler seule. Vous voulez pas me poser des questions, un peu ? Nan ? Tu préfères que je te fasse manger la tête ? Bien. Je préfère ça.

« Est-ce que tu peux être… moins méchante ? »
Genre, j’suis méchante ? Mais non. Si je te fous mon poing dans la gueule, c’est parce que je t’aime et que je veux pas que tu commettes d’erreurs. Enfin, du calme. Je t’aime mais pas trop non plus. Les gens que j’aime vraiment, c’est juste une tape dans le dos, j’aurais bien trop peur de les casser. Et ceux que j’aime pas ? Crois-moi, ils auraient préféré perdre une dent, comme toi.

« Tu as des centres d’intérêt ? »
Ouais, carrément ! Le mieux, c’est quand même l’argent. Tu peux réaliser tous tes rêves avec. En dehors de ça, j’adore la musique et plus particulièrement le metal. Ca défoule et c’est toujours sympa de s’écraser contre quelqu’un au beau milieu d’un Wall Of Death. Et pis c’est tout aussi drôle d’entendre les fillettes chouiner “ouin ouin, maman, c’est trop violent y’a que du bruit et des cris”. Sinon, j’aime bouger et j’extériorise ça en pratiquant plusieurs sports. Actuellement je fais de la boxe, de la natation et du kendo. Le dernier n’est pas aussi intensif, mais c’est rigolo de taper avec un truc en bois plutôt qu’avec ses poings, pour changer.

« Et des choses que tu détestes ? »
Les pleureuses. Oh bordel, mon pire cauchemar. T’es douillet ? Mon pauvre chou. Me bassine juste pas avec tes caprices de princesse, parce que c’est certainement pas moi qui vais les exaucer. En dehors de ça, je déteste l’indiscipline. J’ai été élevée comme ça, faut dire. Si j’ordonne, tu obéis. Si c’est pas le cas, attends-toi à avoir mal, très mal. Et si c’est toujours pas le cas, j’ai un merveilleux pouvoir qui me permet de te faire oublier que je t’ai frappé. Comme ça, j’arrive comme une fleur vers toi et te manipule pour que tu me sois redevable et que tu finisses par m’obéir. Bon, c’est clairement moins marrant que de te faire céder par les poings, mais parfois on en arrive aux extrêmes.

« Plutôt chat ou chien ? »
Toi, tu commences à manquer d’inspi’. C’est évident : vive les chiens, les gros chiens. Les chats sont l’incarnation de toute la mignonitude que je déteste sur cette planète. Quoi ? Tu penses que j’suis coincée dans une phase d’ado rebelle en quête d’identité ? Ca fait plus de huit ans que je suis comme ça, mon con. Je m’aime donc je suis. C’est pas ça ? Rien à faire, j’ai pas la patience de t’expliquer.

« Et si j’étais moins fragile, tu coucherais avec moi ? »
C’est pas une question de fragilité, tu vois. Faut juste que le courant passe. Commence par ne pas te plaindre de tout et de rien, agis de façon digne et on y va. Enfin, sois quand même un peu beau. C’est pas en faisant un mètre trente et deux cent kilos que tu vas m’attirer. Bref, on se comprend. Ah ! Et si tu veux vraiment savoir ce qui m’excite le plus : provoque-moi. Mais attention, faut que je sois dans la bonne humeur pour ça. Si je suis enjôleuse, tout ira bien. Si je lui suis pas, c’est pas ton arrière-train que je vais démonter, mais ta tronche, et pas avec ce que t’aimerais.

Moi, instable et impulsive ? Pas du tout.


Histoire :
Récit d’une nourrice
Maître Iago n’était jamais là quand il le fallait. Son fils (ou sa fille, je ne savais pas) avait beau pleurer, c’est moi qui devais m’en occuper. Il avait toujours quelque chose à faire, bien que je ne sache pas quoi. Ma paie, grasse, me permettait de vivre dans un certain confort. Voilà pourquoi je n’ai jamais craqué et ai continué à prendre soin de l’enfant. Celui-ci possédait d’ailleurs deux organes génitaux, un féminin et un masculin. Je ne savais jamais où donner de la tête ; fallait-il l’habiller en bleu ou en rose ? Je ne le sus réellement que lorsque l’enfant commença à grandir et à présenter majoritairement les traits d’une petite fille. Aucun prénom ne lui fut attribué avant qu’on sache à quel genre l’enfant voulait “appartenir”. Et à ce moment là, j’eus un deuxième enfant à la charge. Même si celui-ci était clairement un garçon, il se révéla bien vite insupportable. La rivalité entre le frère et la soeur eût tout juste le temps de naître que j’avais un troisième enfant sur les bras. Maître Iago, arrêtez ! Qui était la mère, d’ailleurs ? Je ne le savais pas, encore une fois. J’ai juste entendu dire que le maître était du genre à avoir de nombreuses femmes, et même qu’il abandonnait certaines d’entre elles à leur sort une fois l’enfant né. Dans ce cas, pourquoi en ramenait-il ici ? C’est une énième chose que je ne savais pas.

Récit de la première femme de Iago
C’est un homme mystérieux, et c’est ce qui m’a séduit chez lui. Je ne savais rien de lui, nous nous sommes simplement amusés un peu après avoir pris un verre, puis nous continuâmes à nous fréquenter jusqu’à ce que je tombe enceinte. Pendant ces neuf mois, il passait à peine. Je le soupçonnais d’aller voir ailleurs. J’ai finalement accouché d’un enfant hermaphrodite, et Iago est aussitôt revenu vers moi. Il a pris l’enfant dans ses bras, puis j’ai cru apercevoir ses yeux luire d’un éclat occulte, comme s’il sondait l’âme du bambin. Il afficha un grand sourire et me promit une grosse somme d’argent contre la garde permanente de l’enfant, de mon enfant. J’ai… j’ai accepté. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais envie de m’en débarrasser (narrateur : Iago a hypnotisé la femme pour qu’elle accepte).

Récit d’une autre femme
Il m’a mise enceinte. Monsieur est parti aussitôt qu’il a appris la nouvelle pour revenir comme une fleur, le jour de la naissance du gamin. Il l’a regardé de façon bizarre et semblait déçu. Je sais pas, peut-être qu’il voulait une fille. Après ça, il nous a simplement abandonnés sans même fournir la moindre aide. Si j’avais su qu’il était comme ça, j’aurais jamais cédé à ses avances…

Récit de Iago
Je suis un envoyé de Dieu. Et en tant que tel, je dois prospérer. J’ai le pouvoir ultime, celui-ci ne doit pas s’éteindre. J’ai créé un empire, une pègre aussi influente que menaçante, et je ne compte certainement pas mourir. Seulement, je suis entouré d’humains incapables qui ne servent que de main d’oeuvre. J’ai heureusement trouvé un moyen de palier à cela : mes propres enfants. Certains d’entre eux héritent de certaines capacités que j’ai utilisé par le passé. Ils sont le prolongement de mon existence, de mon oeuvre ! Il n’y a qu’une seule tâche sur le tableau : la plupart d’entre eux sont de simples humains sans pouvoirs. Ceux-là ne m’intéressent pas, je les abandonne à leur sort et me focalise sur ma mission. Je dois cependant faire vite, mon temps est compté, mon pouvoir me ronge. Il ne doit pas se perdre, surtout pas. Même si j’ai aujourd’hui deux enfants à potentiel, je n’ai toujours pas celui qu’il me faut. Je changerai d’apparence autant de fois qu’il le faudra et engrosserai tout autant de femmes pour atteindre mon objectif.
[3 ans plus tard]
Il est né ! Mon chef d’oeuvre est né ! J’ai enfin réussi à lui transmettre la capacité que je souhaitais, celle qui allait me permettre d’être conservé, de perdurer. Je peux enfin me focaliser sur l’éducation de mes enfants. L’aînée est encore suffisamment jeune pour que je puisse la rallier à ma cause, et je n’y manquerai pas.

Récit d’Alessandra
Mon père ? Je me rappelle juste que, pendant à peu près douze ans, il passait à peine me voir et me laissait à la charge d’une nounou. C’était la même chose pour mes petits frères et ma petite soeur, jusqu’à ce qu’il revienne avec un grand sourire et son petit dernier dans les bras. Je ne savais pas encore ce qu’il mijotait à l’époque, mais je m’en foutais pas. Je savais juste que j’allais enfin avoir une vraie famille, plutôt qu’une mère de substitut. Et étrangement, même si mon père a été absent pendant si longtemps, je me suis tout de suite bien entendue avec lui, comme s’il captivait entièrement mon attention. Faut dire qu’il est pas mal charismatique, même s’il vieillit. Ironiquement, il a même été un très bon père pendant les années qui suivirent, si bien que mes pairs et moi lui avions juré fidélité dans son étrange rêve de richesse et de pouvoir. Si ça me plaisait ? Bien sûr que oui. À quel moment est-ce que tu vas refuser le confort juste parce qu’untel que tu ne connais pas est dans le besoin ? Bref. On est devenu des durs, si on peut dire ça comme ça. Une fois qu’on passait le cap des quinze ans, on rejoignait la mafia de père pour y être traités comme de véritables souverains. Scipione, le petit dernier, a même eu l’honneur de la rejoindre à douze ans, parce qu’il était important ou je ne sais quoi. Et aujourd’hui, on gère chacun (ou presque) une branche de l’empire de père dans le monde. Perso’, j’ai été chargée de la branche asiatique. Apparemment, j’ai un caractère suffisamment explosif pour traiter avec les yakuzas et autres brigands d’Asie. Novello a été envoyé en Russie, Evalina aux États-Unis et Giacomo en Amérique du Sud. Quant à Scipione, il est resté en Europe avec père. Et aujourd’hui, nous étendons notre réseau à travers le monde, permettant à père d’avoir un certain contrôle sur les affaires mondiales tout en restant dans l’ombre. Moi ? Je m’amusais et je vivais dans le luxe, tout en réalisant les souhaits de mon géniteur. Qu’est-ce que je pouvais demander de plus ?


Autre :
Alessandra possède un pouvoir baptisé “The Eraser” qui est capable d’effacer les souvenirs d’une personne, tant que ceux-ci sont reliés à la détentrice de ce pouvoir. De plus, cela ne marche qu’avec les souvenirs vieux de deux semaines maximum. Au delà, il est totalement impossible de les effacer ou même de les altérer.


La famille :
Iago Visconti (48 ans), le père, possède “The Creator”. Il confère une puissance considérable en l’autorisant à manipuler la réalité aussi loin que son imagination le lui permette, contre son espérance de vie qui chute à chaque utilisation et cela de façon proportionnelle à la matière altérée. Par exemple, si la durée de vie demandée pour faire apparaître une balle est minime voire inexistante, générer d’énormes quantités de munitions militaires lui prendra potentiellement plusieurs mois voire années. Qui plus est, la descendance du détenteur de ce pouvoir semble hériter, dans quelques cas, d’une seule et unique capacité utilisée par le passé.

Novello Visconti (25 ans), deuxième enfant de Iago, maîtrise “The Ruler”. Ce pouvoir lui permet de donner des ordres à une ou plusieurs personnes et de se faire respecter dans la seconde qui suit. La limite se trouve dans le fait qu’il est impossible pour Novello de faire respecter des ordres assurant la mort du ou des sujets.

Evalina Visconti (22 ans), troisième enfant de Iago. Son pouvoir est “The Stalker”. Il lui permet de devenir totalement invisible et de ne produire aucun son durant une marche ou une course.

Giacomo Visconti (19 ans), quatrième enfant de Iago. Nommé “The Stranger”, son pouvoir lui permet de changer d’apparence, de sexe, de taille (dans la limite de l’humain), etc… à volonté.

Scipione Visconti (15 ans), cinquième et dernier enfant de Iago. Sa capacité, “The Keeper”, lui permet de transférer n’importe quel objet ou personne (consentante) dans une sorte de dimension extra-planaire. Il peut ensuite extraire tout ce qu’il a stocké. Dans cette dimension, le temps n’affecte pas la matière.

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