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Sujets - Cécile Vi Numendor

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Complements de script / [Terra] Pemendor
« le: samedi 10 octobre 2015, 17:26:23 »
/!\ Voilà un petit résumé sur Pemendor, il n'est pas entièrement fini, mais j'ai écrit principalement une bonne partie des choses intéressantes pour les RP en cours ou à venir, d'autres infos et précisions viendront s'ajouter sur cette page. /!\



Le Royaume d'Alencor



Le royaume d'Alencor a été bâti par Frédéric II Vi Numendor, mais surtout par la sueur, les larmes et le sang de son peuple, Frédéric II avait levé l'étendard de la révolte et suivi par le peuple, ils avaient combattu et vaincu les despotes de l'ancien royaume.

Il y a 512 ans, le royaume d'Alencor n'existait pas, à la place se trouvait le Grand-Duché de Dellanis, régi par un Grand-Duc et des princes électeurs. Le Grand-Duc est élu chaque année par les princes électeurs de chaque ville, il n'a pas plein pouvoir mais sa voix compte pour cinq au conseil du Duché, conseil réunissant 15 princes électeurs plus le Grand-Duc. Le conseil est là pour voter les nouvelles lois ou prendre des décisions importantes. Sauf exception de la capitale, Dellanis, qui est régi par le Grand-Duc, les autres grandes villes sont régies par les princes électeurs, des sortes de gouverneurs en somme, ils font partie en général d'une famille noble ancestrale qui gère la ville depuis le début de l'existence du Grand-Duché, à quelques exceptions. Par exemple à Alencor, c'était le prince électeur Romuald V d'Enaldor, la famille Enaldor étant l'ancienne famille régente d'Alencor. Les princes électeurs et leurs familles n'ont en général pas bonne réputation, des nobles véreux qui ne cessent d'augmenter les impôts et autres taxes pour remplir un peu plus leurs bourses. La famille Numendor quant à elle était une famille noble plus ou moins importante dans le Grand-duché, très appréciée par le peuple, justes et bons, ils n'hésitaient pas à donner aux œuvres et exprimaient souvent les désirs du peuple auprès du conseil.  

Cette année-là, 512 ans avant nos jours, en -3 du calendrier Royal Numendor, le feu de la révolte s'embrasse dans l'Est du pays, un forgeron, principal élément instigateur de cette révolte, l'histoire est un peu floue à ce niveau, mais on raconte que le seigneur Völgen, prince électeur de Tara, aurait enlevé la nouvelle femme du forgeron en faisant valoir son droit de cuissage. Le forgeron aurait alors prit la direction de la forteresse surplombant la vallée, domaine du seigneur Völgen, afin d'empêcher l'homme d'abuser de sa femme. La légende veut, qu'armé d'une lame forgée par ses soins, il aurait tué tous les gardes se dressant devant lui avant de décapiter le prince électeur alors qu'il s'apprêtait à abuser de sa femme, aucun écrit ne raconte en détail cet événement, mais ce dont on est sûr, c'est que le forgeron aurait assassiné le seigneur Völgen dans sa chambre et lui et sa femme furent pendus par les gardes et exposés à l'entrée, suite à cela, les gens commencèrent à se plaindre, à râler, refuser de payer des taxes, les impôts, même lorsque les soldats venaient pour rétablir l'ordre, ils étaient éccueillis avec des flèches et des lances. Profitant des événements dans l'Est du pays, Frédéric II lance sa propre révolte à Alencor, suivi par le peuple, leur but : Dégager ce gouvernement corrompu et véreux. Lorsque Frédéric II arrive aux portes de la forteresse d'Alencor, accompagné d'une grosse partie des gardes de la ville ainsi que d'une vague de citoyens en colère, Romuald V d'Enaldor ouvre les portes de la forteresse à Frédéric II et lui laisse le plein pouvoir de la ville, ce retournement de veste de Romuald V a permis, à lui et à sa famille, de garder la tête sur les épaules.

Après deux années de batailles, l'armée révolutionnaire était plus grande que jamais, presque toutes les grandes villes du pays étaient sous leurs contrôles. En -1 du calendrier Royal Numendor, les troupes de Frédéric II rentent dans Dellanis, l'étendard au griffon, drapeau de la famille Numendor, est levé au-dessus de la citadelle de Rockblood. Les princes électeurs fait prisonniers ainsi que ceux venus se réfugier à Dellanis, sont exécutés par décapitation en place publique, eux ainsi que le Grand-Duc, voient leurs têtes affichées à l'entrée de l'ancienne capitale, ce qui eut pour effet de mettre fin à la résistance des derniers princes électeurs du Grand-Duché, les poches de résistance de l'ancien régime disparaissaient petit à petit. La révolution était finie, les despotes avaient été chasser et une nouvelle nation avait été créer, les nobles des familles prorévolutionnaire, ainsi que le peuple lui-même, ont choisi d'élire Frédéric II comme souverain incontesté de tout le pays. Ainsi Frédéric II détruisit le Grand-Duché de Dellanis et à la place, créa la monarchie des Numendor, le royaume d'Alencor.




1.Alencor, la ville


"Force, honneur et bravoure !"

Alencor ou, joyaux de Pemendor, est la capitale du royaume. Depuis la chute de Dellanis il y a plus de 500 ans, la métropole est devenue la plus grande et la plus importante ville de tout Pemendor, ses universités, ses théâtres, ses hôpitaux et ses académies militaires font d'Alencor un fleuron de la culture en tout Pemendor. La métropole abrite des merveilles d'architecture en son sein, de grands bâtiments de marbre blanc, fait dans le style Alencorien le plus classique, un style d'une esthétique unique en son genre dans tout Pemendor, faisant des envieux même auprès des peuples barbares qui sont généralement peu regardants sur la beauté des objets. La ville se veut d'être un havre de paix ou règne calme et prospérité, les crimes au sein de la capitale sont d'ailleurs très sévèrement punis, la prison d'Alencor ne cesse de voir ses geôles se remplir.
Depuis l'arrivée de Cécile Vi Numendor au trône, Alencor a senti un vent de renouveau souffler sur la ville, depuis quelques années, le nombre de bâtiments construit à presque doubler, les nouvelles routes commerciales amènent de nouveaux visiteurs, ainsi que des marchands de tout Pemendor, la métropole est devenue le carrefour touristique et économique de tout le royaume. En tant que capitale du royaume, la ville possède sa propre garde royale, des chevaliers disciplinés et justes qui font la loi dans les rues de la ville, transformant Alencor en un havre de paix, il n'y a d'ailleurs aucun pauvre à Alencor, du moins aucun quartier pauvre.



2.L'armée



"Mon âme est à Sengir, mon corps est à ma reine, ma lame et à moi et je la brandis face à mes ennemis !"

Le royaume d'Alencor possède une très Grande armée, principalement composée de conscrits, mais l'élite de son armée, les chevaliers de l'ordre du Lion Écarlate, sont de redoutables adversaires, capables d'écraser n'importe quel ennemi du continent en duel. Les hommes d'armes de l'armée sont en général des volontaires, mais en temps de guerre, il y a des enrôlements massifs obligatoires et même si beaucoup des soldats de l'armée royale sont des paysans ou des Citadins, ils font preuve d'une incroyable discipline et volonté de servir le royaume et leur reine.

Le gros des troupes de l'armée d'Alencor est principalement composé d'hommes d'armes et d'archers, mais acela vientse joindre les différents ordres de chevalerie plus ou moins importants, ainsi que d'autres factions comme celle des disciples de Farawël ou encore les dompteurs de Pezzio.Les grades dans l'armée sont des plus communs, cela va du simple soldat jusqu'au général. À savoir qu'un chevalier est généralement d'un grade équivalant à celui de lieutenant dans l'armée et un chevalier du Lion Écarlate est au grade de capitaine, à voir que certains des chevaliers les plus réputés et influents peuvent avoir un grade équivalant à celui de colonel ou général. Les disciples de Farawël eux n'ont pas vraiment de grade dans l'armée, ils sont plus vu comme des tacticiens ou des supports avec leurs pouvoirs magiques, malgré tout, du simple soldat jusqu'au général, l'armée montre du respect envers ces hommes et femmes qui ont reçu le don de Farawël.

Même si l'armée est divisée en plusieurs petites armées appartenant à différentes régions et villes du royaume, elles ne sont au final qu'une seule et même armée, et rare sont les fois où un seigneur n'a pas répondu à l'appel du roi avec son armée.


Quelques ordres de chevalerie et militaires lié à l'armée d'Alencor:

- Les Dresseurs de Pazzio: Ce sont des spécialistes des animaux exotiques des terres du sud, que ce soit les éléphants, les lions et autres créatures dangereuses.

- Les Loups de Sengir: C'est un ordre de chevaliers fanatiques qui répondent toujours à l'appel du roi ou de la reine, surtout lorsqu'il s'agit de tuer des infidèles.

- La Garde maritime: Ce sont des guerriers originaires du Reismärk et de Heuneburg, des soldats d'élites, capable d'utiliser aussi bien un arc qu'une lance, ils sont généralement sur les mers plutôt que sur terre.

- La Technoguilde d'Alencor: Ce sont les ingénieurs et tacticiens les plus talentueux d'Alencor, leurs incroyables machines de guerres sont aussi destructrice qu'effrayante et leur précision dans les tirs est sans égal.



Les disciples de Farawël

"La magie est une science qu'il faut apprendre à craindre et à respecté."

Les disciplines de Farawël sont une faction de magiciens allié à Alencor depuis la création du royaume. Farawël était le premier magicien d'Alencor, la magie existe depuis toujours, notamment les shamans du sud et les druides du nord de Pemendor la pratiquaient, mais personne ne savait user de la magie du monde en la puisant à sa source, le mana. Farawël a aidé Frédéric II dans sa révolution et encore après, il l'a aidé à combattre les invasions de barbares profitant du chaos qui régnait encore à la chute du Duché. Personne ne sait ce qu'a fait Farawël avant sa rencontre avec Frédéric II de Numendor, mais après avoir aidé ce dernier, il demanda la permission de créer une école de magie à Alencor et de créer un ordre de magicien avec pour seul but : La recherche. La 13ème année du calendrier Royal, l'école fut bâtie et les disciples de Farawël furent créer, juste avant que Farawël lui-même ne disparaissent mystérieusement, l'un des plus grands mystères de l'histoire de Pemendor.

Les disciples ne sont pas très nombreux, peu de personnes naissent avec le don de pouvoir utiliser la magie, ou comme ils l'appellent, le Don de Farawël. Même s'ils ne sont qu'une centaine aujourd'hui, un disciple de Farawël et capable d'utiliser des magies monstrueusement terrifiantes et dévastatrices, une des forces de l'armée d'Alencor, même si les disciples ne sont pas enclins à se battre.

Le Gardien du savoir de Farawël est le grade le plus élevé au sein des disciples, il est généralement donné au souverain d'Alencor, mais parfois non, à deux reprises, le gardien du savoir n'était pas le roi ou la reine du pays, la première fois c'était Farawël, la deuxième fois, ce fût Baltazar Crimson, le plus puissant magicien de Pemendor, après Farawël.




L'ordre du Lion Écarlate

"Sur mon épée, je jure de me donner corps et âme pour réparer les blessures du monde."

Les chevaliers du Lion Écarlate font parti d'un ordre antique dont la création remonte à Hans Vi Numendor, dit le Juste. Depuis 400 ans, l'ordre protège et veille à la sécurité du royaume, ses chevaliers parcourent les terres à la recherche de reliques saintes, de monstres à tuer et de gens à sauver. Ce sont des parangons de la justice et de l'honneur, se sacrifiant corps et âme pour le bien du royaume, ils ne connaissent ni la peur, ni la tentation. Il faut de nombreuses années pour devenir un chevalier du Lion Écarlate, certaines personnes dérogent à la règle par tradition ou dans d'autres cas, comme la reine par exemple, mais la majeure partie des membres sont des guerriers accomplis qui ont pratiqués des entraînements physiques et mentaux intenses.

Le maître de l'ordre a toujours été le Roi ou la Reine d'Alencor, il est la personne qui guide les chevaliers dans leur croisade contre le mal et l'injustice, malgré tout, les chevaliers peuvent refuser certains ordres, même venant du maître de l'ordre, peu importe que ce soit le roi ou la reine, s'ils jugent que les ordres font preuves de déshonneur, d'injustices ou méchancetés, alors ils refuseront de suivre les ordres quittes à être considéré comme des parias par leur pays. La deuxième personne la plus importante de l'ordre est le Grand templier, le plus haut titre au sein de l'ordre, même au-dessus du maître de l'ordre. Le Grand templier de nos jours n'est autre qu'Elios Althayar, dit l'illustre.




3.Les familles Nobles

Le royaume d'Alencor compte encore de nombreuses familles nobles partout sur le territoire, les moins importantes sont en général des familles marchandes ou liées à l'armée, mais d'autres sont des familles qui règnent en maîtres sur les villes et métropoles du royaume et même si Alencor est une monarchie absolue, les familles nobles se gardent le droit de voter lors de conseils de villes quant à l'évolution de cette dernière, d'un point de vue architecturale, économique, mais aussi militaire. La noblesse de Pemendor est la gardienne de l'ordre et de la discipline dans le royaume, sans elle, qui sait ce que ces sangs impurs pourraient faire de ce beau royaume. Voici quelques familles des plus connues et/ou importantes au sein du Royaume de Pemendor.

La famille Numendor

"Un griffon ne courbe jamais l'échine devant moindre que lui."

La famille Numendor est une des plus anciennes famille noble de Pemendor, famille de chevaliers et guerriers, au cours des siècles ils ont su résister et demeurer. Dans l'histoire de la famille, il n'eut que très peu de cas d'actes de malveillance, le sang du Griffon qui coule dans les veines de chaque Numendor, est un sang empli de justice, d'honneur et de miséricorde. La plus récente page noire dans la famille de Numendor est sans doutes la trahison honteuse d'Alexia «la Dame Pourpre», fille de Sophie Numendor et Albertin Enaldor. Malgré cela, l'histoire de la famille Numendor est remplie de légendes, de personnages héroïques, relevant des défis incroyables, accomplissant des actes hors du commun, il était donc normal qu'une telle famille devienne un jour la famille royale, sans compter le don unique des Numendor, "le sang de Griffon", chaque membre digne de la famille Numendor naît avec ce don qui permet de créer et manipuler le feu, un feu rouge vif, couleur sang, d'où son nom de "don du sang de Griffon".
Dans la légende de la famille Numendor, il est écrit que lors de son voyage, Thibaut Numendor, fondateur de la famille Numendor, rencontra un griffon en haut d'une montagne, ce dernier se présenta comme un des enfants de Sengir et imposa une quête à l'homme, Thibault devait apporter un cœur au griffon, un cœur "noble"  et dans deux mois, jour pour jour, suite à sa demande, le griffon s'envola, laissant le jeune garçon seul sur la montagne. Pendant des semaines, le jeune Thibault parcourait les terres de Pemendor, cherchant des indices quant à un cœur noble, en route Thibault s'arrêtait pour aider les gens dans le besoin, combattre des créatures ou autres bandits. Après presque deux mois, il n'avait trouvé aucune indication sur ce cœur "Noble", le jeune garçon pensa alors que le griffon demandait le cœur d'une personne de famille noble et il se refusa à cette option, les mains vident, il retourna en haut de la montagne, acceptant le destin qui l'attendait. Et lorsqu'il se présenta au Griffon, s'excusant de ne pas avoir trouvé ce qu'on lui avait demandé, le griffon lui répondit « Mais tu l'as avec toi, ce cœur noble est le tien. ». Et c'est d'après cette légende que le don du Griffon serait un don de Sengir lui-même.

Le plus grand haut fait d'armes de la famille Numendor est sans doutes lors de la guerre des trois royaumes, une guerre qui s'est déroulée en – 248 du calendrier Royal, à l'époque, les barbares du sud, ainsi que les nains et nordiques du nord, avaient créé un royaume de leur côté, le royaume d'Allastyr au sud et le royaume de Garnöf au nord. Les trois royaumes se disputaient leurs territoires, jusqu'au jour où le royaume de Garnöf ainsi que celui d'Allastyr décidèrent d'attaquer ensemble le Grand-Duché, deux gigantesques armées arrivaient sur les terres du Duché, venant du sud et du nord, dans le seul but de détruire le royaume. À la tête d'une armée de vingt-mille hommes, Édric Ier de Numendor, avait été chargé d'arrêter l'armée de Garnöf qui approchait dangereusement d'Alencor, ce qu'il fit. Même si les guerriers nordiques étaient de redoutables combattants, Édric les écrasa avec son armée, alors qu'il était à un contre un, l'armée du Duché ne perdit que 20% de ses troupes contre plus de 70% pour les Nordiques, une victoire écrasante, mais Édric ne s'arrêta pas là, suite à sa victoire, il descendit prêter main-forte aux seigneurs du sud du royaume qui peinaient à contenir l'armée d'Allastyr. Alors qu'ils étaient à un contre cinq, Édric profitant du territoire et de la météo, avait encore une fois accompli l'impensable et écrasé l'armée des barbares du sud, ces deux victoires furent marquées de pierres blanches et une gigantesque statue d'Édric Ier a été érigée à Alencor suite à cela.

Même si la famille Numendor est aujourd'hui la plus puissante et respectée de Pemendor, elle n'est n'est plus aussi grande et imposante qu'avant, à la mort des parents de Cécile et l'exil de Sophie Numendor et de sa fille, la famille ne compte à présent plus que quelques membres et dans la branche principale de la famille, il ne reste plus que Cécile, dernière héritière du sang pur du Griffon, ce qui fait d'elle la dernière détentrice du don du Griffon.




La famille Enaldor


"La noblesse se distingue par la force de l'âme."

La famille Enaldor est aussi vieille que la famille Numendor, personne ne connaît la date précise de sa création, certains diront même que la famille Enaldor est la première famille noble de Pemendor. Il y a plus de 800 ans, la famille Enaldor n'était pas à Alencor et se trouvait plus au sud de Pemendor, à Vessontio, ancienne métropole en bordure des terres barbares. C'était la famille Enaldor qui régnait en maître là-bas, malheureusement, un jour, une gigantesque armée de barbares du sud envahirent les territoires du Grand-Duché de Dellanis, assiégeant la grande ville de Vessontio qui a l'époque était une des villes les plus riches du Duché. Les troupes du Duché n'avaient aucune chance face à cette armée de plus de dix-mille hommes, Vessontio tomba aux mains des barbares, qui la pillèrent de fond en comble, mettant le feu aux plantations, rasant les bâtiments, réduisant les femmes en esclavage, tuant les hommes et jetant les vieux et les enfants du haut des murs de la ville. Personne ne sait comment, mais la famille Enaldor réussit à échapper à ce véritable génocide, d'après certains, ils auraient vendu la ville et tout ce qu'il s'y trouvait, aux barbares, d'où l'origine de leur richesse encore présente après la destruction totale de leur ville. Suite à cela, Baudouin III de Numendor, qui était marié à une Enaldor, invita la famille Enaldor à s'installer à Alencor, ce n'était pas la porte à côté pour eux, mais ils acceptèrent et ce fut sans doutes la meilleure chose qu'il est fait dans l'histoire de leur famille.

Très vite, la famille Enaldor prit de l'importance au sein d'Alencor, rivalisant avec les familles nobles présente depuis la création même de la ville. En -188 du calendrier Royal, la famille Enaldor est placée au pouvoir d'Alencor par le Grand-Duc Henri IX de Vess, c'est un choc pour la famille Numendor, le Griffon avait tendu la main au Phénix et ce dernier la lui avait arrachée. C'est depuis ce jour que la famille Numendor et Enaldor connaissent une rivalité dépassant celle de toutes les autres familles, même si aujourd'hui la famille Enaldor a perdu énormément de sa grandeur et puissance de jadis.




4.Le Panthéon

Les Dieux et Déesses de Pemendor sont nombreux, ils ne sont pas tous reconnus par le clergé, mais personne n'oserait prétendre qu'ils n'existent pas, de peur de s'attirer leurs courroux. La religion est quelque chose de sacré en Pemendor et on ne rigole pas avec ce qui est sacré, un crime mineur, comme une insulte envers un Dieu, peut être plus sévèrement puni qu'un crime majeur, comme un meurtre ou un viol, au grand dam de la reine Cécile. Même si les Dieux n'ont plus fait d'apparitions devant des centaines de gens ou de grands miracles, ils sont toujours présents et veillent sur Pemendor, même les barbares craignent et respectent ces Dieux, qui peuvent être à la fois bon et cruel. Les Dieux et Déesses de Pemendor se vouent parfois une véritable hostilité et rivalité, avec aucun Dieu désigné comme chef, ce sont parfois des disputes qui durent sur plusieurs siècles, pour, parfois, le plus grand malheur des mortels de Pemendor. Voici quatre des Dieux/Déesses les plus importants du Panthéon de Pemendor.

Sengir
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Grémoria
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Akroen
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Vaernima
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Les contrées du Chaos / Le Faucon et le Griffon [Griffith]
« le: samedi 10 octobre 2015, 13:08:49 »
Depuis la découverte de notre royaume, les visiteurs venus de toutes les autres contrées se pressent à venir sur nos territoires, certains sont là par pur tourisme, d'autres pour le commerce ou d'autres encore sont là pour des raisons peu honorables. Il est vrai qu'Alencor est un joyau de culture et d'architecture, notre grande cité et sa vie prospère et florissante doit sans doutes laisser rêveurs ces habitants d'au-delà des mers, même si je me dois de me méfier de ces étrangers, certains sont là pour relever le niveau de leur peuple. Depuis quelques semaines, j'ai eu vent de rumeurs concernant un certain chevalier étranger, vêtu d'une armure à heaume de faucon, les habitants l'ont d'ailleurs déjà surnommer "Le chevalier faucon blanc", ce "chevalier faucon" aurait accompli moult actes de chevalerie en défendant des villageois contre des bandits et autres monstres, il aurait même participé à la reconstruction des bâtiments d'un village détruit suite à un raid de bandits, une action semblant si banale est en réalité la preuve d'un cœur noble et d'un grand altruisme. J'étais sceptique quant à ces rumeurs, même si quelques nobles des contrées m'avaient juré de la véracité de ces actions, je me devais de rencontrer ce chevalier étranger, car de plus, si toutes ces rumeurs étaient vraies, en gage de ma reconnaissance pour avoir aidé mon peuple, je me devais de récompenser cet homme et peut-être que cela entraînera d'autres nobles chevaliers vers nos contrées, je préfère recevoir ces derniers que les canailles venues perpétrer des actes honteux sur mon territoire.

J'avais envoyé il y a quelques jours des messagers dans tout le royaume pour porter mon invitation au palais à ce chevalier faucon. Les dernières rumeurs disaient qu'il se trouvait au niveau de la région de Vosk, mais les gens disent qu'il se déplace constamment et très rapidement, c'est pour cette raison que j'ai préférée envoyer une centaine de messagers dans les villes et villages de la région de Vosk et ses alentours, en fonction de l'homme, je pourrais transformer cela en une affaire politique très profitable pour le royaume. Depuis l'entrée d'Alencor dans la scène politique de Terra, je dois de plus en plus faire attention et jouer avec cette politique, éviter de froisser les mauvaises personnes et en même temps m'attirer les bonnes grâces de ces derniers, je n'aimais pas ça, mais je devais mettre mon honneur un peu de côté pour la prospérité de mon peuple et de mon royaume. Au cours des jours qui suivirent l'envoi de mes messagers, je me demandais à quoi pouvait bien ressembler physiquement ce chevalier,  même si les humains des autres pays de Terra sont semblables à ceux de Pemendor, il existe différentes races, j'ai pu voir de mes propres yeux des hommes-bêtes et pas comme ceux des forêts du Nord, ceux-ci n'étaient pas des monstres stupides assoiffés de sang, ils étaient doués d'une intelligence semblable aux humains et ils pouvaient parler, cette race, les "terranides", est vraiment pour moi un mystère intriguant du nouveau monde. Malgré toutes ces idées farfelues qui passaient dans ma tête, d'une façon logique le chevalier en question ne pouvait être qu'humain, maintenant c'était à voir de quelles nations il était originaire, parce qu'en fonction de, j'allais devoir faire attention à mes actions et à la récompense promise, il ne faudrait pas qu'à cause de cela je donne l'impression d'avoir choisi un camp quelconque.

Alors que j'étais occupée à remplir des documents dans mon bureau du palais, un messager vint m'interrompre dans mon travail. Le chevalier était là, il venait d'arriver au palais et attendait dans la salle du trône. Enfin, j'allais pouvoir mettre un visage sur une renommée et un nom par la même occasion. Ce chevalier mystérieux avait réussi à piquer ma curiosité durant plusieurs jours, j'espérais qu'il serait à la hauteur de l'image noble et élégante que je me faisais de lui et je ne fus pas déçue. Sortant de derrière les longues tentures couleur azur qui couvrent l'arrière d'où se trouve le trône, je vins m'asseoir gracieusement sur ce dernier avant de jeter finalement un regard sur l'homme en armure à genoux à quelques mètres du trône. Une magnifique armure de plaque argentée, avec ce splendide heaume de faucon, un véritable travail d'artiste, cela devait bien être le "chevalier faucon". Il releva la tête pour enlever son heaume, découvrant le visage caché derrière son casque. Un magnifique jeune homme aux yeux bleu ciel et à la longue chevelure blanche de lys, un véritable prince de conte de fées. Je ne m'attendais pas à ça, cet homme avait presque un air trop précieux pour un noble chevalier ayant accompli de grands faits d'armes, mais l'évidence était là, certaines langues diraient qu'il doit être le fruit de l'union de "Sengir" et "Grémoria", un redoutable guerrier d'une beauté indiscutable et au cœur noble, ça c'est certain qu'il allait avoir de l'effet auprès des nobles de la capitale.


Soyez le bienvenu au sein d'Alencor, chevalier - Amorçais-je.

J'ai eu vent de vos actes et mérites au cours de votre voyage sur nos terres, mais j'aimerais entendre ces histoires de votre propre bouche. Qui plus est, sachez que je vous ai invité ici pour vous remercier et vous récompenser pour vos actions on ne peut plus nobles et justes. - Je continuais de fixer du regard ce chevalier, tout en écoutant ses histoires.

Ce chevalier était très élégant et très poli, le sourire éclaircissant son visage, il se présenta à moi et me conta un résumé de ses exploits, alors même qu'il ne cessait d'exprimer que ses actions n'étaient en rien des actes grandioses, qu'il avait fait ce qu'il pensait être juste et puis c'est tout.

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Ville-Etat de Nexus / Complot familial [Batwing]
« le: vendredi 09 octobre 2015, 17:52:59 »
Le monde de Terra était bien plus vaste et incroyable que je ne l'imaginais, des océans et des mers à perte de vue, de vastes étendues de terres civilisées, des centaines de pays aux cultures différentes et uniques, des technologies incroyables et de la magie, partout. Au centre de tout cela se dressait trois nations : l'effroyable empire d'Ashnard, la république des technologiques de Tekhos et le royaume du commerce, Nexus. Dans tout cela, Alencor me semblait bien petit, face à une seule de ces trois nations, nous étions à du un contre cent et avec les technologies et magies de leurs mondes... une rude guerre pour les deux parties, mais au final, certainement une défaite pour Alencor.

J'avais convenu par écrit avec les hautes instances du royaume de Nexus à une rencontre diplomatique au sein même de leur capitale. À présent, je connaissais un peu la réputation des deux nations de Nexus et Ashnard, une rivalité les opposait depuis longtemps, l'arrivée du royaume d'Alencor sur la scène politique a sans doutes jouer un drôle d'effet auprès de ces deux grandes nations de Terra, bien qu'ils ne savent que très peu de choses concernant notre pays, ils sont intrigués par le mystère qui justement nous entourent et espèrent sans doutes nous voir rejoindre leur alliance. Mais ils peuvent déjà oublier cette idée, je ne risquerais jamais la sécurité et l'équilibre de mon peuple dans une alliance vacillante qui nous mènerait à la guerre contre d'autres pays, je daignerais signer des pactes de non-agression ou même des traités commerciaux et culturels, mais jamais une alliance ou des droits de passage.

Mes hommes et moi-même avions prit un bateau de transport à Port-Malia en direction du territoire de Nexus. Pour un soucis de sécurité et de discrétion, nous étions montés incognito dans le navire, je n'étais d'ailleurs accompagnée que de quelques chevaliers en civil, cinq au total et aussi le seigneur Ohrio qui était mon messager auprès de Nexus, d'ailleurs, si les négociations se déroulaient bien, peut-être deviendrait-il notre ambassadeur à Nexus. La nef sur laquelle nous avions embarqués, devait compter une trentaine de personne l'équipage avec. Partant du port, nous devions longer les côtes avant de remonter  un grand fleuve qui menait vers le centre des terres de Nexus. Une bonne partie du trajet se déroula sans encombre, depuis le pont, je pouvais admirer le paysage défilant lentement devant mes yeux, alors que la nef avançait au rythme des rames. Ce paysage enchanteur me rappelait un peu mon pays, une région verte de bosquet et de bois, quelques vallées venant remplir le paysage, je dois avouer que naviguer comme cela à contempler la vue qui m'était offerte avec le bruit de l'eau et quelques chants d'oiseaux en fond, c'était quelque chose de relaxant. Mais très vite, ce moment disparut pour laisser place à la panique. Le fleuve était assez large pour laisser passer deux navires sans qu'ils ne risquent de se percuter, ce qui laissait la possibilité de monter et descendre le fleuve sans risque d'accrochage, pour ce qui était des manœuvres c'était autre chose, si l'on voulait faire demi tour, il fallait trouver un coin du fleuve plus large pour manœuvrer et malheureusement pour nous, c'était ici, le coin le plus étroit de tout le fleuve, impossible de manœuvrer et ce qui semblait être un navire pirate, s'approchait rapidement de la nef, prêt à l'aborder.

La voile noire de l'énorme galère approchant, prit de panique l'équipage qui s'empressa de sonner l'alerte, demandant aux gens incapables de se battre de se rendre dans leurs cabines, quant aux autres, les marins donnèrent des armes, à ceux qui n'en avaient pas et ils se préparèrent à la bataille. Au vu de la taille du navire, ils devaient certainement être plus nombreux que nous, du deux contre un, mais qu'importe, un chevalier d'Alencor vaut bien plus que chacun de ces brigands, s'il le faut nous nous battrons jusqu'à la mort. Les hommes et marins prêt à se battre, s'étaient rassemblés sur le pont, attendant de pied ferme l'abordage des pirates, le capitaine lui-même était avec ses hommes, sabre en main. Les cris de guerre et insultes des pirates volaient dans notre direction, alors que leur navire commençait à frôler le nôtre. Des coups de tonnerres retentirent et des hommes sur notre nef tombèrent sous le coup de ces armes, certains de ces criminels possédaient une de ces armes qui utilisent de la poudre pour cracher du feu, appeler plus couramment "Arme à feu", cela pouvait être intéressant si nous pouvions nous procurer une de ces armes technologiques. Leur galère était au même niveau que la nef, ce qui ne leur donna pas un avantage lors de l'assaut, malheureusement, beaucoup des hommes présent périrent au début de l'attaque, nous n'avions pas d'armes à distance, contrairement à ces pirates, mais stupide comme ils sont, ces brigands ont préféré nous charger sabre à la main, cela ne me dérangeait pas du tout, bien au contraire.


TUEZ TOUT LE MONDE ! AUCUN PRISONNIER !!! - Hurla d'une voix sinistre et caverneuse, l'homme qui semblait être le chef de ces pirates.

L'homme ou plutôt l'ogre qui semblait être le capitaine de ces pirates était très imposant plus de deux mètres trente, il était en première ligne, fonçant torse nu, un sabre dentelée de la taille d'une claymore à la main et un pistolet dans son autre main. Ses nombreuses cicatrices sur tout le corps lui donnaient un air encore plus affreux et effrayant, si bien qu'il réussi à faire fuir de peur plusieurs des miliciens lors de sa charge. Alors que mes chevaliers tentaient désespérément de me protéger, je leurs mettais des bâtons dans les roues en fonçant moi aussi en première ligne. Me frayant un passage par mon épée, j'avançais en direction du chef, sa mort signerait sans doutes la fin de ce combat et je ne pouvais pas non plus refuser un combat face à un adversaire de cette taille. Donnant du courage à mes chevaliers, je m'élança dans la mêlée prête à en découdre avec ce colosse effrayant. Le combat faisait rage, les miliciens n'avaient aucune chance face aux pirates assoiffés de sang, certains se débrouillaient mieux que d'autres, mais la plupart n'étaient pas des guerriers et tombèrent sous les coups des sabres. Alors que mes chevaliers et moi-même renversions la balance de notre côté du bateau, ce qui eut pour effet d'attirer l'attention du géant corsaire.

RECTIFICATION LES GARS ! JE VEUX UNE PRISONNIÈRE... ELLE !

Le pirate se rua dans ma direction, balayant tout sur son passage de sa gigantesque épée, tranchant même ses propres camarades, à quelques pas de moi, je l'arrêta net dans sa course par un jet de flamme dans sa direction, le faisant tituber en arrière, il faillit presque perdre l'équilibre et tomber, mais je n'aurais jamais profité de cette faiblesse.

MAUDITE SORCIÈRE ! SI TU TE REND MAINTENANT, TU POURRA VIVRE EN TANT QUE MON ESCLAVE !

Cet affreux s'imaginait déjà beaucoup de choses, mais je suis reine d'Alencor, chevalier du Lion Écarlate, je ne ploie devant personne, mon honneur est plus important que ma propre vie, tout ça était quelque chose de bien inconnu pour ces pirates, le sens de l'honneur, ils ne connaissent pas ça. Alors que les combats continuaient autour de moi, il me semblait que j'étais à présent seule sur le pont, avec ce colosse de deux mètres trente comme adversaire, un rude combat à venir. Attendant qu'il se lève, mon épée pointée en sa direction, je lui répondis avant de le charger l'arme à la main.

Un griffon ne courbe jamais l'échine devant moindre que lui !

L'ogre fut prit d'une rage berserk suite à mon refus et se mit à hurler tout en agitant son épée autour de lui faisant des moulinets dans tous les sens, il m’empêchait de l'atteindre et en plus de cela, cet idiot frappait aussi bien les miliciens que les autres pirates. Alors que je réfléchissais à une méthode pour l'approcher, une attaque venue de nulle part vint perturber notre combat...

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Les contrées du Chaos / L'orbe des morts [Ariman]
« le: vendredi 09 octobre 2015, 14:09:33 »
La citée fortifiée de Corberoc, une véritable place forte en haut d'une crête, impossible à envahir par la mer, il n'était possible de l'assiéger que d'un côté, ce qui rendait l'endroit quasi imprenable, quelques hommes suffisaient à tenir une armée. Cette ville se trouvait sur le territoire d'Ashanard, la plus grande à proximité de la mer, ainsi que la plus près pour le convois diplomatique d'Alencor dont je faisais partie. Nous étions censé nous rendre à Ashnard pour rencontrer ses dirigeants, même si nous avons eut vent de très mauvaises rumeurs les concernant, nous nous devions de nous présenter à eux, ainsi que nous ferrons par la suite auprès des autres puissances de Terra.

La cité était des plus affreuses, une atmosphère froide et malsaine y régnait, la mine déprimée et parfois effrayées des habitants, ne donnait pas une bonne impression concernant cette ville, après tout j'avais eu vent des rumeurs concernant la réputation des autorités Ashnardiennes, des tyrans, despotes qui ne cessent d'exploiter leur propre peuple, ils devraient se méfier, car c'est en agissant comme cela que jadis, les anciens dirigeants de Pemendor ont sombrer dans l'oubli suite à la révolution. Les habitants de la région n'étaient plus que des silhouettes maigres et crispées, cadavériques, tout le contraire du seigneur des lieux, un gros bonhomme joufflu au teint rose, enveloppé continuellement dans plusieurs couches de tissus plus chères les unes que les autres. Cet homme me mettait mal à l'aise, tout le temps qu'on discutait il ne cessait de me fixé de haut en bas, le regard un peu trop souvent arrêté sur ma poitrine et ses paroles sonnaient fausses à chacun de ses mots. Heureusement pour moi, je n'allais pas rester ici très longtemps, le temps d'une nuit avant de reprendre la route, du moins, c'est ce que je pensais.

Alors que les gens vaquaient à leurs occupations, les cloches sonnèrent l'alarme générale, la cité était attaquée. Dehors se dressait une horde de milliers de mort-vivants, fonçant droit sur les murs de la ville, si seulement cela n'avait été que de simples squelettes ou zombies, parmi l'armée de morts se trouvaient des golems de chairs et même des liches, malgré la taille des murs, qui sait ce qu'il pouvait se passer. Les habitants s'affolèrent dans les rues, rentrant dans leurs maisons ou dans les auberges et tavernes, pendant que les soldats de la ville se ruèrent vers le haut des murs pour prêter main forte. Le gros seigneur de Corberoc tentait tant bien que mal de me faire croire que tout allait bien se passer, qu'il ne fallait pas s'inquiéter, il 'm'invita à rester au château et continuer le repas du soir que nous allions commencer avant l'attaque des morts-vivants.


Un chevalier ne se cache jamais face aux forces du mal et jamais il ne laisse le peuple en péril, même si ces gens ne sont pas les miens, au nom de mon honneur, je me dois de les protéger.

Tournant le dos au seigneur, je pris la direction de l'entrée du château où était déjà réunie une partie de mes hommes. Ce bon Garius était avec moi pour ce voyage, j'étais bien contente de savoir qu'il était là, avec lui dans nos rangs, nous avions toutes nos chances de réussir. Je lui demanda d'ailleurs conseil quant à savoir quoi faire, j'avais déjà combattu de nombreuses fois, mais jamais contre des morts-vivants et ils étaient si nombreux, sans compter les soldats d'Ashnard, nous n'étions qu'une vingtaine. Garius eut donc une idée qui ne m'enchantait guère, il proposa de recruter parmi la population, recruter des mercenaires, il avait vu quelques groupes de guerriers et autres, buvant à plus soif dans les auberges du coin. Même si je n'aimais pas l'idée de recruter des mercenaires, il fallait admettre que c'était la meilleure chose à faire et nous avions de quoi payer.

Très bien alors, allez en ville et passez le message, promettez une belle récompense et insistez sur le fait que l'armée de mort-vivants risque de rentrée en ville d'un moment à l'autre et de décimée tout sur son passage, qu'ils n'échapperont pas à ça, peut-être que les mettre dos au mur les aideront à se décider.

Aussitôt, les soldats d'Alencor, partirent dans différentes directions vers la ville, j'espérais que ces mercenaires accepteraient le marché et ne feraient pas preuve de couardise. Après une petite dizaine de minutes, les premiers mercenaires se présentèrent à l'entrée du château, laissant Garius s'occuper du recrutement, je regardais avec la plus grande attention ces gens, certains avaient l'air d'être de vrais vétérans, d'autres de petits rookies, je suis même certaine que l'un d'entre-eux avait moins de dix-huit ans, je n'ai d'ailleurs pas eu à prévenir Garius qui le refusa directement. Même s'ils avaient l'air d'affreux mercenaires, ils n'en étaient pas moins humains, contrairement à la chose qui venait d'arriver. Un visage d'humain au teint tellement pâle qu'on aurait pu croire à un mort-vivant et corps semblait fait de chair et d'acier, comme si un corps avait fusionné avec son armure, une véritable monstruosité, qui me glaça le sang, heureusement, elle semblait être de notre côté, du moins il m'avait semblé.

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Les contrées du Chaos / Une étrangère pleine de surprises [Tessia]
« le: vendredi 09 octobre 2015, 14:07:38 »
Aujourd'hui encore était une belle journée pour le royaume et elle était sur le point de se finir, le soleil peinant à rester levé, donnant une atmosphère orangée et chaleureuse sur le paysage. La lueur des torches vint vite remplacée la lumière du soleil pour éclairer les rues de la ville encore en activité, mais sur le point de laisser place au silence de la nuit. Après quelques minutes, un voile d’obscurité s’abattit totalement sur la ville et le reste du pays, indiquant aux enfants qu'il était temps d'aller dormir, mais également pour prévenir la fin de la journée, la nuit serait une belle chose si elle n'était pas aussi souvent reliée aux activités sombres de gens malintentionnés ou de simples ignorants.

Encore une fois, je recevais des plaintes et demandes aux sujets des étrangers venus d'au-delà des mers, depuis ce jour où la brume maudite à disparut de la surface, je passe mon temps à recevoir des gens d'autres pays, mais surtout je vois des plaintes de seigneurs et autres gouverneurs, concernant des étrangers venus d'autres pays, ils ne savent pas quoi faire de ces gens sans doutes venu découvrir un nouveau monde pour eux, en quête de richesse, mais certains ne sont là que pour commettre des crimes et autres bassesses, mes vassaux ne savent comment réagir face à cela, de peur de risquer un incident politique ou pire. Donc, je passe mes journées plonger dans ce genre de problèmes et aujourd'hui j'avais dû me rendre au domaine de la famille Vess, à Heuneburg, ville côtière du royaume, l'incident n'était rien d'autre que des marins, venu d'un pays nommé Ashnard, ils auraient créé une bagarre dans une taverne locale, je ne sais pas si je dois me réjouir de savoir que les seigneurs évitent de créer des incidents diplomatiques ou si je dois être ennuyée en sachant qu'ils n'ont pas la jugeote de prendre des décisions par eux-même. Quoi qu'il en soit, j'étais venu au plus vite et après une petite heure le soucis était réglé, sans doutes une perte de temps, malgré ma hâte, il était un peu tard pour reprendre la route en direction de la capitale, le seigneur Vess m'invita donc à rester dormir, ainsi que ma garde, au château.

Je n'aime pas devoir m'occuper d'affaires dans ce genre, je trouve cela ennuyeux, bien sûr je le fais sans hésiter, car c'est mon devoir en tant que reine, mais ce n'est pas pour autant que cela m'oblige à aimer ça, comme j'aime le combat, se battre pour la justice au nom d'Alencor, mais ce n'est pas autant que je prend plaisir à ôter la vie. Le château de la famille Vess n'était pas très grand, rien comparé au palais d'Alencor, mais leurs jardins étaient de toute beauté, un véritable travail d'artiste rivalisant avec les jardiniers du palais royal, mais je n'avais pas envie de me balader aussi simplement dans ces jardins ou même dans le château, je voulais découvrir Heuneburg, cette grande ville côtière et son port gigantesque attirant marchands et visiteurs de tous coins. M'éclipsant en douce du château, vêtue d'un long manteau de soie noire par dessus mon armure, je pris la direction de la ville et de sa place publique, il faisait déjà nuit, mais j'avais vu de l'activité depuis le haut des murs du château, il me semblait même avoir vu une fête au loin. L'image que je me faisais de la ville était plus belle dans ma tête, en venant, les rues de la ville ne m'avaient pas semblé aussi sales lorsque j'étais sur mon cheval, malgré cela, l'architecture de bois et en pisé de la ville, embellit par des fleurs et autres plantes, donnait un air très unique et coquet à la ville. Je fus attirée par le bruit de la foule sur la place publique, un brouhaha qui sonnait à mes oreilles comme une réunion festive à la lueur des torches, mais plus je me rapprochais du rassemblant et plus les cris de la foule ressemblaient à des hurlements de colère et de rage, je compris très vite que ce n'était pas une fête et arrivée sur place, le bûcher avec une femme attachées, me fit vite comprendre que ce n'était pas une soirée festive, mais une exécution en place publique.


.. cette sorcière a séduit vos maris avec sa magie noire et ses pouvoirs obscures, dans le seul but de les dévorer par après   !

Comme d'habitude, les prêtres de Sengir en faisaient beaucoup trop, je n'avais jamais entendu parler d'histoire de sorcière dévorant des gens, si elle était vraiment une sorcière, séduire des hommes par la magie n'aurait certainement pas été sa principale occupation et puis ce ne devait être qu'une simple et pauvre femme, je suis certaine que ce prêtre utilise le prétexte du mysticisme pour pouvoir brûler des étrangers en douce, depuis l'ouverture des frontières, la xénophobie au sein du royaume a grandement augmentée, principalement au sein du clergé. Foi des Numendor, je ne laisserais pas une pareille injustice se produire dans mon royaume, encore moins sous mes yeux. Me faufilant dans la masse, bousculant les gens sur le chemin dans ma hâte, j'espérais faire arrêter cette ridicule mascarade.

Cela suffit   ! - Criais-je depuis la foule, continuant de me faire un chemin jusqu'au bûcher.

Étonnamment, ma voix atteignit le prêtre de Sengir qui fut intrigué par tant de fougue et de désapprobation de ses actes dans mes mots. Il cessa son discours pour se concentrer sur moi, le vieux prêtre avait l'air courroucé et me pointant du doigt dans une pose théâtrale il s'adressa à moi sans savoir qui j'étais, sur un ton des plus sévère et provocateur.

Comment oses-tu petite infidèle, te dresser face à la volonté de Sengir   ! Qui es-tu pour répondre à un envoyé des Dieux   !?

La foule avait les yeux fixés sur moi, presque toujours autant en colère qu'auparavant, ils avaient maintenant un regard curieux et presque hautain envers ma personne. Arrivée presque face aux prêtres, des gardes se mirent en travers de notre chemin, me bloquant la route en croisant leurs hallebardes, il ne me restait qu'une chose à faire, tampis pour la discrétion, je risquais de me faire vivement gronder par Isiel et Garius après ça. Dénouant le nœud de mon manteau noir, il tomba au sol, révélant mon identité, même si la majeure partie de la foule ne devait pas me reconnaître, le blason de la famille royale, ainsi que les armoiries du Griffon, en disaient assez long quant à qui j'étais, le prêtre de Sengir ainsi que les gardes et quelques nobles parmi la foule, furent tétanisé de surprise, profitant de ce silence de cathédrale, je continua sur ma lancée, prenant ma voix la plus autoritaire.

En tant que Reine d'Alencor, moi, Cécile Vi Numendor, j'ordonne la libération de cette jeune femme, sur-le-champ   !

Les gardes semblaient ne pas savoir quoi faire et se fixaient mutuellement du regard comme si l'un d'entre eux pouvait apporter une réponse, jusqu'à ce que la pièce tombe enfin et l'un d'entre eux près du bûcher se mit à détacher la jeune femme. Le prêtre de Sengir avait laissé tomber son air sévère pour laisser place à un visage gênée, avant de tenter de reprendre les choses en mains.

Mais... ma reine, c'est une sorcière et il fait la brû...

Il suffit   ! Je suis ta reine et je t'ordonne de laisser cette femme tranquille, elle n'est pas plus une sorcière que je ne suis un dragon, maintenant que la foule se dispersent et que chacun rentre chez soi.

Sur ces mots, les gardes se mirent à repousser la foule, les forçant à partir, tandis que le prêtre ne sachant plus quoi faire fit une révérence à la reine avant de s'excuser et de prendre les jambes à son cou en direction de son église. Deux des gardes s'approchèrent de moi, soutenant par les épaules la jeune femme qui peinait à tenir droite, elle ne semblait pas avoir été battue, peut-être était-elle juste exténuée, depuis combien de temps était-elle attachée à ce bûcher   ?

Toutes mes excuses mademoiselle, pour toutes ces affreuses accusations sans fondement, je ne sais si vous êtes de la région ou d'ailleurs, mais sachez que ce genre de chose n'arrive que très rarement au sein de mon royaume, je me plais à vouloir garder un semblant d'harmonie et de justice sur mes terres. - M'exprimais-je à cette jeune femme.

En la regardant d'un peu plus près, je pouvais sans doutes comprendre certaines des accusations, concertant la séduction de quelques hommes, c'était une jeune et splendide femme, des longs cheveux châtain clair attachés, un corps un svelte avec des courbes plus que féminine et de grands yeux bleus, peut-être était-elle originaire du nord du royaume ou était-ce une étrangère venue des autres contrées. Quoi qu'il en soit, je senti un devoir de réparer une erreur, même si je n'avais pas commis cette erreur, quoi de plus normal pour un chevalier que d'aider autrui dans la pure et simple idée d'altruisme. Avec le plus grand respect, je m'excusa une nouvelle fois pour ces événements et l'invita à passer la nuit au château pour se reposer et oublier cette journée pour elle.

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Le coin du chalant / Une reine, une guerrière, une femme avant tout.
« le: jeudi 08 octobre 2015, 11:25:24 »
Un chevalier portant les armoiries d'Alencor s'approche de vous, se saisissant d'un parchemin caché dans sa sacoche, il se met à le lire à haute voix en face de vous, sans un regard en votre direction, comme s'il s'adressait au monde entier.

- Par la présente, moi, Cécile Vi Numendor, Reine d'Alencor, régente de Pemendor, maître de l'ordre du Lion Écarlate et Gardienne du savoir de Farawël, déclare l'ouverture officielle de nos frontières et également, invitons les dirigeants des pays à une rencontre diplomatique amicale, dans le but de pouvoir créer une entente cordiale et profitable à nos peuples. Par la même occasion, nous invitions les marchands et autres explorateurs cartographes, à venir découvrir nos belles contrées, puissent-ils être éblouis par la beauté de Pemendor et faire vent à toutes les bonnes personnes, de la magnificence de notre pays et de notre peuple...

Quelques idées de trames:

Rencontre diplomatique: Pas besoin d'une description je pense :D
[Lieux: Terra] [Nombre: Une personne] [But: Social]



Découverte de nouvelles contrées: Vous n'avez pas eu vent des messagers de la reine d'Alencor et donc avez l'impression de découvrir un nouveau monde, qu'en sera il lorsque, lors de votre exploration des côtes ou de plus loin dans les terres.. (Très vague, donc beaucoup de choix :))
[Lieux: Pemendor, territoire d'Alencor] [Nombre: Une personne] [But: Social/Combat/Hentai]



Étrangère: Vous rencontrez une femme en armure lors de votre route, elle est seule et semble un peu perdue, que ferez-vous..
[Lieux: Terra] [Nombre: Une personne] [But: Social/Combat/Hentai]



Vous avez une idée de trame: Proposez moi vos idées par MP et on pourra en discuter :)
[Lieux: ***] [Nombre: ***] [But: ***]


Je n'accepte plus de demande, merci !

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Prélude / Cécile de Numendor, jeune Reine d'Alencor [Valisuccubisée]
« le: mercredi 07 octobre 2015, 00:05:48 »
  • Nom: Numendor
  • Prénom: Cécile
  • Surnom: Reine chevalier
  • Âge: vingt et un ans
  • Sexe: Féminin
  • Race: Esper
  • Situation de départ: Vierge
  • Orientation sexuelle: Ne connais rien en l'amour, encore moins au sexe (Aucun avis)


Physique :

Cécile est une belle jeune fille dans la vingtaine, des courbes généreuses, une peau blanche, d'une pureté éclatante, un visage angélique et une chevelure dorée soyeuse et brillante, son seul défaut, pour elle, sa taille, une moyenne d'un mètre cinquante-huit.

La jeune reine a déjà de très nombreux soupirants et même si sa situation est certainement une des raisons, son corps l'est également. De magnifiques pieds délicat, des jambes parfaitement galbées, des fesses rondes et appétissantes, une silhouette mince et délicate, une poitrine suffisamment généreuse pour que son armure ne cache la femme qu'elle est et un visage aux traits fins, jeunes, presque enfantin, lui donnant un air innocent et naïf, ses yeux d'un bleu pourpre lui donnent un air encore plus unique, son petit nez légèrement retroussé et sa longue chevelure dorée avec cette tresse unique balançant dans dos jusqu'à ses fesses, tout cela prouve que la magnifique reine, mérite son titre de plus belle femme du royaume, ce qui a pour effet de rendre parfois jalouses certaines nobles de la capitale.

La reine ne s'habille comme telle que lorsqu'elle se rend à des célébrations ou à des fêtes, en général, cette dernière, en tant que maître chevalier et gardienne, est le plus souvent vêtue de son armure de l'ordre du Lion écarlate, un ordre sacré de chevaliers au service du royaume. Il arrive parfois qu'elle s'habille de façon plus coquette lorsqu'elle est en privé, mais toujours sur le qui vive, la jeune femme préfère garder son armure et son épée avec elle.


Mental :

Cécile la bienveillante, la reine indulgente, la belle, la bonne, coeur-de-lion, tous ces titres ne sont pas là sans raisons, la jeune reine a réussi en peu de temps à devenir un parangon de vertu, archétype de la bravoure, du courage et de la bonté. Depuis toute petite, ce dont rêvait la jeune femme, ce n'était pas de devenir belle, avoir un gentil mari et de beaux enfants ou même encore devenir reine, non, ce que voulait le plus Cécile s'était de devenir un chevalier, alors que sa mère qui lui contait des histoires de prince sauvant la princesse du terrible dragon, dans l'espoir que sa fille deviennent un jour une belle princesse comme dans ces contes, Cécile elle, espérait plutôt devenir ce puissant chevalier taillant en pièce le terrible dragon. Animée par un idéal de justice et de miséricorde, la jeune femme règne sur le royaume, d'une main de fer, mais juste et clémente. Elle est aimée de son peuple, que ça soit les plus pauvres aux plus riches, la reine est appréciée pour tout ce qu'elle fait afin d'améliorer le royaume d'Alencor.

Crainte par les barbares du sud et ceux du nord, ces derniers considèrent Cécile comme une déesse venue guider le peuple d'Alencor vers la gloire  et n'osent donc plus tenter d'actions agressives envers le royaume depuis leurs défaites, mais avec le tempérament de la jeune femme, de nouvelles relations se créèrent et de nouvelles routes commerciales s'ouvrirent pour le bonheur des marchands de la capitale. Cécile est une humaniste, elle considèrent chaque être humain comme son égal, peu importe sa race et sa religion, elle ne supporte d'ailleurs que très peu la servitude d'être humain, encore utilisé par certaines tribus des barbares du sud.


Histoire :

Cécile est la première reine régnante dans toute l'histoire du royaume d'Alencor. Suite à la mort de ses deux parents dans un tragique accident, l'enfant alors âgée de seize années, fut nommée reine contre sa volonté, ce qui ne fit pas plaisir à tout le monde. Son unique cousine, Alexia, âgée de trente-deux ans à cette époque, jugeait que de par son jeune âge, la jeune Cécile n'était pas apte à gérer un royaume et s'opposa donc au couronnement de la nouvelle reine, prétextant, suivie par quelques nobles, ils s'immiscèrent à la cérémonie pour la nouvelle reine et créèrent un véritable scandale. Alors que les mots fusèrent dans tous les sens, les nobles se disputant quant à laquelle des deux filles était celle qui devait devenir reine, profitant de la pagaille, un homme s'approcha discrètement dans la foule, bousculant, frôlant les gens dans la masse, se rapprochant petit à petit du trône où la nouvelle reine, Cécile, regardait la scène de zizanie se déroulant sous ses yeux, dépassée et abasourdie. L'homme encapuchonné sortit de l'assemblée, se ruant sur la reine, poignard en main. Des cris, une giclée de sang, la mort.. pas celle de la reine, mais plutôt celle de son assaillant, transpercer par une lame, celle de Cécile, la jeune fille âgée de seize ans venait de tuer son premier homme, ce fut un choc pour elle, regardant l'homme se laissant glisser au sol, dans une mare de sang aussi rouge que le tapis sur lequel il était allongé, la nouvelle reine ne savait plus bouger, complètement tétanisée, les gardes se ruèrent vers elle pour la protéger, un peu trop tard, ils évacuèrent la salle du trône avant de ramener la reine dans ses quartiers.

Cécile ne savait plus quoi penser, quelqu'un avait essayé de la tuer et elle même s'était défendue en tuant son agresseur, elle venait de perdre ses parents il y à peine deux mois, cela faisait beaucoup de choses en peu de temps, la jeune fille n'était pas préparée à cela, encore moins lorsque son maître espion vint l'informer du commanditaire de l'assassinat. Isiel était le maître espion du royaume depuis près de vingt-cinq années, il était devenu aussi un ami du précédant roi, par conséquent, un ami de la nouvelle reine. Les nouvelles que lui rapportèrent Isiel n'était pas des plus réjouissantes, des nouvelles qui attristèrentla jeune reine, la personne qui voulait tant sa mort n'était autre que sa propre cousine, Alexia. Cécile n'en revenait pas, que celle qu'elle considérait comme un grande-sœur, celle qu'il y à peine quelques mois la serrait dans ses bras, sans au combien dire qu'elle l'aimait comme sa petite sœur. Ce fut un choix difficile pour la reine, mais un choix décisif quant à ce qu'elle allait devenir. Elle signa de sa main un document qu'elle remit en main propre à Isiel, ce document n'était autre qu'un mandat d'arrêt à l'encontre de sa propre cousine, inculpation : Trahison, conspiration et tentative d'assassinat sur sa reine. Lorsque les gardes arrêtèrent Alexia d'Enaldor dans sa propre maison en pleine nuit, les rumeurs firent le tour du royaume et les langues commencèrent à se délier, les nobles trop lâches pour se taire se mirent à table pour essayer de sauver leurs peaux, malheureusement pour eux, la reine Cécile ne fut jamais au courant de l'existence de tous ces traîtres, Isiel s'en était chargé.

Suite à ces événements, Cécile devint la reine incontestée de Pemendor, pour avoir laissée la vie sauve à sa cousine et l'avoir seulement chassée de la capitale en punition, la jeune reine fut considérée comme une régente au cœur noble, sachant faire preuve de compassion et de pardon, même si certaines mauvaises langues parleront de faiblesse et idiotie. Non seulement la jeune Cécile était une excellente souveraine, construisant des routes et des hôpitaux, créant de nouvelles lois, elle jouissait d'une incroyable intelligence, une stratège très douée sous les conseils avisés de Garius Sheiling, son conseiller militaire. La jeune reine âgée de seulement de vingt ans avait déjà réussi à vaincre et repousser plusieurs incursions des barbares du Sud et des Nordiques des montagnes au nord, une véritable héroïne, fonçant à la bataille avec ses hommes, elle n'était pas une combattante hors-pair, mais sa seule présence donnait à ses troupes la force et le moral pour repousser toutes les armées, aussi nombreux soient-ils, les chevaliers d'Alencor ne reculeraient jamais.

Une année après la fin des invasions barbares qui coûta énormément à ces peuples, le royaume d'Alencor connut la paix, mais ce qui vint bouleverser le plus cette année là, c'était la fin de la « brume maudite », cette brume entourant le petit continent, les bateaux s'éloignant un peu trop loin, traversant la brume, ne revenaient jamais au port, certains disaient que cette brume était une malédiction des Dieux pour nous isoler de qu'il y avait au-delà de la brume, pour d'autres c'était une protection, pour justement nous protéger de ce qu'il y avait au-delà, peu importe la raison de l'existence de cette brume, aujourd'hui elle n'était plus là, pour le plus grand plaisir des marins et explorateurs.


Autres :

Cécile est en plus une Esper de feu, contrôlant et créant des flammes. Son pouvoir est génétique, existant depuis toujours au sein de la famille royale, il n'y a d'ailleurs aucun autre Esper sur Pemendor, cette maîtrise naturelle est donc une preuve de l’appartenance à la famille royale d'Alencor.


Le continent de Pemendor :


Pemendor est un petit continent qui était autre fois caché par une immense brume l'entourant.

Le royaume d'Alencor est un pays régit par la reine Cécile de Numendor, le territoire n'est pas aussi grand que celui des terres du sud et comporte seulement quelques villes et plusieurs petits villages.

Alencor est la capitale du royaume, une gigantesque métropole, carrefour d'un commerce florissant entre le royaume, les tribus du sud et les clans du nord.

Les Nordiques des montagnes sont un peuple divisé en plusieurs clans, ce sont des hommes et femmes robustes, habitués aux grands froids, des adversaires redoutables au cœur noble, mais féroce.

Les barbares du sud sont des nomades divisés en plusieurs tribus, ce sont des pillards et esclavagistes sans scrupules, ils passent leur temps à se faire la guerre, mais parfois enterrent leurs querelles pour s'unir sous une seule bannière et envahir les territoires d'Alencor.

L'ordre du Lion écarlate est un ordre de chevalerie régit uniquement par le roi ou la reine d'Alencor, ils sont les protecteurs du peuple et du royaume, leurs chevaliers voyageant à travers le continent pour accomplir des actes de bravoures et répandre la justice sur ces terres.

Isiel est le maître espion du royaume, il s'occupe aussi de la sécurité de sa majesté ainsi que du reste de la cour, plutôt taciturne et froid, il s'avère quelqu'un de très loyal et juste, même s'il lui arrive de commettre quelques écarts pour arriver à ses fins, toujours pour une juste cause.

Garius Sheiling est le conseiller militaire de la reine, mais également le général en chef des armées de la capitale, il gère la protection des frontières ainsi que celle de la capitale, en temps de guerre il gère aussi une grosse partie des armées. Parfois satirique, même avec sa majesté, il est quelqu'un de franc et malgré tout très sympathique. Il a juré allégeance à la nouvelle reine, non pas seulement parce qu'il le devait, mais surtout parce qu'il adhérait à ses idéaux.

[Je pourrais rajouter de nouvelles choses au fur et à mesure, dans cette section.]

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