Les alentours de la ville / Un arrangement à l'amiable ? (PV)
« le: mercredi 16 octobre 2013, 00:44:03 »« Compris. »
Appuyant sur l'oreillette bluetooth, Sunday l'éteignit. Elle était seule à présent. Elle avait l'habitude. Elle préférait même cela.
Vêtue de son corset noir, imitation vinyle, et de son short court de même matière, la belle se redressa, dépliant ses longues jambes. Les bottes -des cuissardes- moulaient ses jambes avec grâce. Des bas se dégageaient du haut des chaussures, marquant un style "dentelle" sur ses cuisses. Élégante, elle portait des lunettes à vision infrarouge. Ses armes sagement rangées dans leurs étuis à sa ceinture, elle ajusta ses cheveux en chignon, et passa un filet sur ses cheveux pour ne pas en laisser un s'échapper.
Elle fit quelques pas sur le toit avant de soulever la trappe dégagée peu avant. Elle accrocha son matériel, une sorte de grappin avec filin rétractable, et fixa ce dont elle aurait besoin pour ressortir. Puis, agrippée à la façon du araignée à son filin, la tête vers le bas, Sunday descendit doucement au centre de la pièce. Elle laissa retomber son corps, souplement, et toucha le sol de la pointe des pieds, sans un bruit.
Elle était dans une bijouterie renommée. Un truc de luxe, hyper cher, mais pas aussi sécurisé que l'on pourrait s'y attendre.
Elle tourna sur elle-même un instant, évaluant les lieux et vérifiant le fonctionnement de ses lunettes, puis commença son oeuvre. Elle releva sa manche pour s'entailler une veine, concentrée, et laissa tomber quelques gouttes sur les verrous et les alarmes, désactivant le tout. Puis, elle s'attaqua aux vitrines. Le sac emmené se remplit à un bon rythme. Un coup d'oeil sur sa montre la fit se presser un peu. Elle vida méthodiquement toutes les vitrines de la bijouterie. Puis, se dirigeant sans flancher vers le bureau, elle déverrouilla la porte en faisant fondre la serrure avec l'acidité de son sang, puis entra.
L'avantage, avec sa capacité, c'est que les échantillons qu'elle pouvaient laisser sur place n'étaient pas utilisables. L'A.D.N était corrompu, et inexploitable à cause de l'acidité. Même s'il restait quelques gouttes, ils ne pourraient l'identifier. C'était tout bénef'.
Dans le bureau, elle vida les tiroirs, souleva les tableaux, déplaça les meubles... Elle ne trouva pas le coffre. Pourtant, elle était certaine qu'il y en avait un. Elle le sentait, c'était comme une sorte de pressentiment. Un coup d'oeil à la montre lui afficha 3 minutes. Le temps qu'il restait avant une ronde de police. Elle se dépêcha, fouillant à nouveau, soulevant les tapis, palpant la tapisserie... Mais rien. Agacée, la brune fronça les sourcils. Puis elle eut l'idée de lever la tête... Le plafond, bien sûr !
De ses mains gantées de noir, elle attira une chaise à elle et grimpa dessus pour atteindre le plafond. Elle passa son gant sur la surface de son entaille, et déposa la goutte de sang sur le loquet. Il céda, avec un petit clic, et elle grimpa agilement sur le dossier de la chaise pour passer la tête à travers l'ouverture. Là, des tas de billets attendaient sagement de se faire voler. Levant son sac, elle en fit glisser progressivement... Et le temps s'écoulait...