Sujets

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Les terres sauvages / Parler l'arme à la main [Silat]

« le: mercredi 02 mars 2016, 16:43:15 »

Il y a des objets qu’il vaut mieux garder pour la personne qui en fera le meilleur usage, d’autres qu’il est préférable de ne jamais toucher, et enfin ceux dont l’existence est une telle aberration qu’il faut absolument détruire.

Dans le cas présent, Fiore avait accepté une mission qu’elle considérait comme étant de routine, mais dont elle se méfiait ouvertement. Elle devait trouver et s’accaparer une bague ayant autrefois appartenue à une tribut nomade. Mais pas n’importe qu’elle bague. Il s’agissait d’un bijou finement taillé, en or pur, et avec un joyau rouge fièrement présenté. Cette pierre avait té trempé dans le sang de leurs rivaux, puis enchantée à l’aide du sacrifice d’être vivants ayant de fortes capacités magiques et déposée sur une bague en métal doré préalablement conçue pour l’accueillir. Techniquement, la bague en elle-même n’avait aucun pouvoir, mais ce joyau était très dangereux entre de mauvaises main, car celui ou celle qui le porte obtenait un sacré pouvoir de domination. Les descriptions variaient selon les mots verbaux ou écrits, mais au final, cela tournait autour de la même chose. Son propriétaire pouvait faire luire une lumière rouge intense qui exerçait un contrôle sur la personne l’ayant vue. Seul le type des pouvoir était un mystère, mais peut-être que le bijou s’adaptait à son propriétaire.

Les recherche de la rousse entamées à Nexus l’avait faite pas mal valdinguée dans la ville, jusqu’à finalement sortir de cette dernière, l’emmenant dans un désert de sable, de vent doux et aux plantes locales relativement abondante. La zone n’était pas spécialement désagréable, mais elle savait que plus son avancée irait dans cette direction, plus il ferait chaud ou, pire, s’approcherait d’Ashnard. Voulant éviter cela, elle comptait prendre un détour avant de passer dans une certaine ville. Elle avait quelques contacts par là-bas et pourrait rentrer discrètement par la capitale du Sultanat des Sables Blancs. Chose qu’elle se refusait pour l’instant.

Finalement, une caravane se rendant dans le pays, rencontrée par un pur hasard, la conduisit dans un petit hameau. Elle comptait se rendre à l’endroit prévu discrètement et pour cela, elle devait y aller à pied. Surtout que sa tenue de combat n’était pas spécialement la plus discrète du monde vu la mode du coin. Reprenant discrètement son voyage à pied, elle se finit par tomber sur ce qui semblait des restes humains et animaux de longues dates. Après avoir examinés ces restes, Fiore en déduit que rien de tout ça n’avait eu de mort naturelle. Ils étaient tout mort d’un coup dans le cœur à en juger par les traces sur les côtes et la position des armes. Un suicide collectif ? Cela ressemblait à ce qu’avait déjà lu la bretteuse lors de sa collecte de renseignement. Déterminée, elle s’avança à la recherche d’un accès vers le sol.  La chaleur l’accablait pas mal, mais elle tenu bon. Et c’est entre des cactus et sous du sable blanc qu’elle réussit trouver la dalle de la salvation. Ouvrant cette dernière, puis la refermant avec précaution, elle s’engouffra à l’intérieur de celle-ci, déterminée à trouver ce qu’elle cherchait. Faisant apparaitre une épée à sa main, elle avança prudemment, guidée par sa capacité à sonder la zone.

Elle pouvait sentir une aura sinistre s’échapper de cet endroit oublié. Le bijou n’était plus très loin.

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Ville-Etat de Nexus / Unique [Sela]

« le: vendredi 10 juillet 2015, 22:16:09 »

La solitude… Voilà un ennemi que Fiore n’a jamais réellement vaincu depuis qu’elle existe. En tout temps et sous toutes ses formes, elle n’avait jamais pu compter sur quelqu’un d’autre qu’elle-même. Livrée à elle-même depuis le fameux incident qui lui a coûté la vue, les gens qu’elle a connus ont fini soit par mourir, soit par la trahir. Les seuls êtres en qui elle aurait pu accorder de confiance, ses parents animaux, devait très certainement être mort de vieillesse avec de la chance, ou avec de la poisse tués par d’autres créatures ou, encore pire, par des humains. Il ne lui restait donc plus personne de vivant en qui elle accordait suffisamment de confiance pour entretenir une relation durable.

Personne, sauf une.

Il lui restait une seule et unique chance en ce monde qui pouvait briser cette solitude. Perdue de vue depuis maintenant relativement longtemps, elle avait fini par l’oublier, pensant qu’elle se serait faite tuer, capturer ou n’importe quoi d’autre de peu recommandable. Finalement, le hasard, du moins à ce que croyait la rousse à ce moment, fit qu’elle avait entendu parler d’un évènement la concernant. Ce nom qu’elle croyait mort est finalement bel et bien vivant, et elle désirait parler avec elle. Néanmoins, elle avait une certaine peur de la retrouver ainsi directement... Elle se tritura l’esprit de différentes manières pour trouver comment l’aborder sans que cela soit trop brusque. Et eut une idée, c'est à dire des lettres. Depuis quelques temps après cette nouvelle, la rousse échangea des courriers avec Sela, converser avec elle ne lui étaient pas arrivée depuis un sacré moment, jusqu'à arriver au fameux moment où son ancienne amie l'invita chez elle.

Dans sa maison naturelle et parfaitement dissimulée, Fiore était en train de se préparer comme jamais.  Ce rendez-vous était le premier n’ayant aucun rapport avec le travail depuis un long moment, donc autant vous dire qu’elle comptait être au meilleur de sa forme. Excepté les cicatrices qui lui parcourait le corps car c’était une grande fierté de les porter à son goût. Nue devant son miroir, elle prit son temps pour choisir ses dessous. Un ensemble violacé doux avec de minces froufrous sur les bords, séparés par un fil noir du reste. Une fois cet ensemble de sous-vêtements choisis, elle s’habilla avec un corset à dos nu , fait en tissu noir, et pris une courte jupe brodée accentuant un peu le coté médiéval tout en étant asymétrique, de couleur noire également avec les broderies rouge-sang. Elle finit par se peigner et mettre un peu de maquillage sur ses lèvres et ses mains, puis sortit :

« J’ai oublié le parfum après la douche… Mais si j’en met, je prendrais le risque d’en avoir trop fait »

Arrivant à Nexus, jouant les aveugles puisque le peu de monde capable de la reconnaître, en tant que civile bien entendu, savent qu’elle n’est pas censée y voir, elle finit par rapidement trouver le lieu qu’elle convoitait. Légèrement stressée, et également impatiente. Elle finit par signaler sa présence, impatiente de voir tout ça se dérouler. Est-ce que tout allait bien se passer ou bien au contraire...?

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Le quartier de la Toussaint / Et alors on danse... Et non c'est pas du Stromae (Oneiros)

« le: mercredi 30 avril 2014, 11:43:35 »

Le contexte de la journée était très simple. Un soleil à faire fondre d'une facilité extrême du plastique traînant par-terre, un ciel bleu ne contenant pas la moindre mousse nuageuse, et des gens à l'extérieur qui, en plus d'être pas vraiment nombreux à être sortis, ne sont pas non plus beaucoup habillé. Les premières canicule de l'archipel niponne promettaient déjà bien des surprises pour ceux qui ne seraient pas habitués à cette chaleur humide et parfois désagréable. Fiore quant à elle avait commencé à en prendre l'habitude, s'aclimentant plutôt rapidement. Ses yeux ne lui permettait pas de voir l'expression des gens en vue de cette masse solaire qui plombait tout le monde, mais les entendre et sentir leurs sueurs ça, c'était simple. Comme tout le monde, elle était vêtue plutôt légèrement d'un look mixé entre le Terrien et le Terran, pour changer. Une courte jupe fendue sur les cotés de couleurs bleues révélant à peine les lanières de son string à ficelles noir et un haut léger orange couvrant la poitrine dans son intégralité et pas beaucoup de peau en plus.

Ce jour là, ce n'était pas pour faire de la visite ou acheter des choses ne se trouvant qu'ici que la rousse vagabondait. En fait, un de ses contacts sur cette planète malpropre lui avait fait part d'un client ayant demandé quelque chose sortant de l'ordinaire. En effet, celui-ci avait demandé une danseuse pour l'après-midi ou la soirée. Et dans les contacts de cet homme, il ne restait plus que Fiore apte à réalisé le type de danse demandé, le pole dance.

C'est une chose que l'aveugle avait apprise en venant au Japon. La coté assez prude de ce pays Terrien l'amusait beaucoup dans le sens où les incitations à se dévêtir ou afficher des créations sexuelles n'étaient qu'à peine cachés par la foule ambiante. Cette danse mélangeant souplesse, agilité et féminité n'avait pas été facile à cause du regard de l’entraîneuse qu'elle ne pouvait pas suivre. Même si pour une aveugle elle se débrouillait, comme lui avait dit cette dernière, cela restait un challenge réussis désormais. . Mais malgré ça, il lui tardait d'en finir. Fiore avait certes besoin d'argent gagné de façon pas très conventionnelle pour survivre un minimum, sans compter massivement sur sa transformation en faucon, mais ses préférences étaient bien là. Danser à moitié nue pour quelqu'un était plus dégradant que de trancher une carotide, pour elle du moins.

Elle finit par arriver à l'établissement. La structure n'était pas ultra luxueuse si on compte ce qui peut se trouver à Tokyo ou d'autres grandes villes d'Amériques, mais il y avait tout de même les moyens. N'ayant pas de portable, la rousse dut passer par une des entrées de services pour rejoindre le bureau de son contact. Le topo fut rapidement fait, et Fiore eut la description du type. Il existait plus japonais que ça mais bon, un client reste un client et les détails ne l'intéressait pas, surtout que le physique du gars ne lui parviendrait que sous la forme globale de son corps. Ceci fait, elle se dirigea vers les loges pour s'habiller "correctement" par la suite.

Les loges étaient plus un genre de salle d'attente avec au font deux portes. Celle de gauche amenait vers un couloir se séparant trois fois avec des portes placées régulièrement le long des murs, et de deux autres tout au bout ne face, et complètement à gauche. La première amenait vers d'autres salles, l'autre était l'entrée depuis la salle principale du club, là où devrait rentrer son client normalement. L'autre porte était celle où Fiore devait passer pour se changer et en même temps se diriger vers la bonne salle et surgir de derrière l'estrade de la petite pièce où se déroulerait la séance de pole dance. Le chemin était très simple et avec de nombreuses femmes qui circulaient entre deux commandes, plus ou moins habillée et/ou sexuellement satisfaire selon les clauses acceptée durant leurs embauches. Il est possible de danser à la convenance de son client, ou de sa cliente, et ensuite de passer à l'acte si la personne à engagé une fille ayant signé ce petit extra.

Ouvrant la porte, Fiore sentait une présence évidente et rentra dans la pièce. Dedans, il avait une sorte de catalogue montrant ce qui équivalait à un cv dans cet établissement, celui de toute les filles classées par ce qu'elles savaient et acceptaient de faire, le tout en une page par fille. Il y avait également quelques magazines érotiques sans prétentions, une musique d'ambiance avec quelques fauteuil pour patienter, et enfin divers poster et affiches aux murs. Refermant la porte, elle s'avança légèrement vers son client :

- Ohayo Oneiros-sama. Je constate que vous êtes ici un peu en avance.

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Le coin du chalant / Fiore de Mesnival - Trames

« le: jeudi 24 avril 2014, 14:11:52 »

Yosh!

V'là une liste non-exhaustive de trame pour une belle aveugle rousse. A répondre ici ou mp Zénoriel pour en parler plus en profondeur. Je prends un ou deux rp avec elle pour le moment

Trames

[Chasse à l’homme – Combat/Traque. Possibilité de hentaï]
Fiore n’est jamais contre une mission d'action qui rapporte du fric. Comment réagiriez-vous avec quelqu’un prêt à vous arracher le cœur juste "parce qu'il le fallait" ?

[Faire parler l'acier – Diverses évolutions]
La dame à besoin de récupérer de quoi agir auprès d'un de ses fournisseurs les plus secret. Vous pouvez être ce dernier ou quelqu'un l'empêchant sans le savoir de récupérer ses biens

[Pole dance – Erotisme/Hentaï]
Heures de taff réglementaire... Et vous vouliez avoir la belle comme danseuse? Il va falloir d'abord bien négocier avant de pouvoir regarder

[Divers - Divers]
Vous voulez jouer avec la miss et vous avez pas d'idées? Pas de problème, proposez et on verra après

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Prélude / Une aveugle au regard d'aigle. Si si c'est possible [ Vanéalidée ! ]

« le: dimanche 09 mars 2014, 16:59:54 »

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~ Dossier général ~

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Nom de code : Valeij
Nom civil : Fiore de Mesnival
Sexe : Femme
Age : Un peu plus de la vingtaine
Nationalité : Ashnardienne
Espèce : Terranide. Mais au yeux des autres elle reste une humaine
Famille/Proches : Les recherches concernant ces derniers ont été mises de coté
Métier : Mercenaire solitaire. Anciennement colonel de l'armée Ashnardienne
Sexualité : Ne rechigne pas sur les détails
Groupe sanguin : AB

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~ Photographie ~

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Ce qu'il y a de plus important à savoir concernant le physique de Fiore, c'est qu’elle prodigue un soin maniaque à ses cheveux. Sa déferlante capillaire est très certainement la partie de son corps à laquelle elle voue le plus d'attentions, parfois même à l'extrême. N'importe qui lui touchant sa chevelure rousse sans avoir son accord au préalable peut se retrouver avec un poignard planté dans sa main, au mieux. Ses courbes se révèlent également non négligeables, arborant fièrement une poitrine imposante, mais sans tomber dans l'exagération, bien qu'elle est souvent plus amincie qu'il n'y paraît. Ses cuisses et ses fesses suivent également cette même proportion, restant donc bien en forme sans tomber dans l'extrême. Ses muscles sont plutôt discrets par rapport à ce qu'ils devraient être, mais il ne faut pas se fier à ce que l'on voit. Ils sont bel et bien là, ayant une forme plus athlétique que costaude.

Sa garde-robe, bien que manquant de pas mal de vêtements, reste assez complète. Ce qu'elle préfère cependant porter reste du tissu léger et n'entravant pas les mouvements. Du coup, ses choix vestimentaires se cantonnent surtout sur des vêtements collants à la peau, mais pas trop, avec une certaine élasticité, ou bien des habits très courts et complètement relâchés, généralement dans divers tons violacés ou noirâtres. Dans tout cet attirail, on peut y trouver des jupes à ras des fesses, des robes ouvertes et le plus souvent sans manches de longueurs similaires aux jupes ou fendues au niveau des jambes, des hauts en tout genre, d'innombrables corsets et enfin quelques sous-vêtements. En revanche, aucun bijou ne traîne chez elle, que ça soit dans ses armoires, commodes ou n'importe quel conteneur possible dans une maison. Les rares bijoux qu'elle possède sont directement incrustés dans les divers exemplaires de sa tenue de combat.

Par ailleurs, ses tenues là n'ont pas ces ornements onéreux pour rien. En effet, ils sont capables de catalyser un peu plus facilement la magie de Fiore, puis de l'amplifier pour la rendre un peu plus efficace. Cela peut la rendre plus forte, certes, mais elle s'en sert surtout pour mieux contrôler la direction et économiser ses propres réserves en rendant sa magie plus économique. Comme certaines de ses tenues, celle de combat est également très proche du corps, pouvant également résister à quelques coups d'armes ou de magies faibles, à la fois pour combattre efficacement sans se prendre les pieds dedans, mais également pour pouvoir se transformer et s'en aller de toute urgence. La seule partie faisant exception sont les écharpes de tissus qu'elle rajoute sur la partie basse de sa tenue. Elles ne servent apparemment à rien d'autre que la gêner, mais en réalité ça lui est bien utile. Bien servies, elle peut les faire bouger de façon à bloquer la vue adverse ou encore s'accrocher au décor à l'aide de sa manipulation du vent. C'est cependant la seule chose qu'elle ne peut pas conserver quand elle se transforme. Ensuite, tout le monde remarque facilement qu'elle porte un bandeau lui couvrant l'intégralité des yeux, orné de plumes et d'une fleur sur la tête. Il sert juste à un point de vue esthétique, étant aveugle à la base, même si sous cette apparence elle démontre à tord qu'elle ne l'est pas.

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~ Psychologie ~

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Comme dit précédemment, elle voue un culte à ses cheveux. Mais la réalité est bien plus profonde dans le sens où on pourrait la qualifier de "fétichiste capillaire". En effet, elle adore toucher la texture de cette extension de poils, y glisser ses doigts et même humer son parfum. En revanche, elle évitera de toujours le faire, résistant à la tentation comme elle peut, car elle-même déteste qu'on lui fasse la même chose. En revanche, si jamais elle a votre accord, elle peut sans aucun problème mettre en valeur votre coiffure en la bichonnant comme la sienne. Par contre, ne comptez pas la voir avec une paire de ciseaux à la main. Car pour elle, seuls les cheveux longs valent la peine d'être passés par sa main de maître. D'ailleurs, plus votre capillarité est faible, moins il y a de chances pour qu'elle daigne s'intéresser à vous. Donc si vous avez la coupe "crâne rasé" tout en refusant d'y remédier peu importe la situation, elle vous considérera comme étant aussi intéressant que l'herbe à vache dans les pâturages de Nexus. Sous sa forme d'aigle, elle fait également très attention à son plumage, essayant de ne pas l'abîmer ou de le salir inutilement.

Dans sa vie civile, elle reste généralement en reclus, vivant dans une maison entre Ashnard et Nexus, dans un petit bois. Une maison dissimulée ressemblant à un chalet de montagne, tout en bois, excepté la cheminée inutilisée qui reste en pierres de carrière. Quand elle n'est pas pourchassée pour une raison quelconque, qu'elle a besoin de calme pour retrouver une humeur plus agréable ou qu'elle a besoin de repos pour récupérer de ses blessures, c'est ici qu'elle se trouve. Le reste du temps, on peut l'apercevoir dans les rues commerçantes en train d'essayer de flairer les bonnes affaires, généralement les provoquant elle-même en usant soit de sa condition de non-voyante, soit de ses charmes naturels. Il lui arrive de passer du temps sur Terre depuis qu'elle connaît son existence par un pur hasard, mais l'ambiance et les bruits d'une ville comme Seikusu augmentent fatigue et lui font perdre son sang froid et sa bonne humeur. Oui, elle est très souvent de bonne humeur, arborant un demi-sourire accentuant sa beauté naturelle sans une once de maquillage. Certaines mauvaises langues disent qu'elle aime user de ce genre d'artifice, ce qui est faux. Du moins en civile.

Quand elle revêt sa tenue violette, sa personnalité change pour pouvoir mieux s'adapter à la situation. Elle ne rechigne pas à user et abuser du mensonge et de la tromperie pour créer des conflits internes ou abattre sa cible plus efficacement. User des mots pour mieux détruire son adversaire c'est bien plus lucratif qu'un couteau dans la tempe, selon elle. Se servant de sa capacité à manipuler le vent et s'en servir pour se faire une carte imaginaire, c'est presque comme si elle avait des yeux partout, à la différence qu'elle ne peut distinguer que la forme et la masse sans la couleur. Ses agissements restent certes surtout dans l'ombre, mais il se peut qu'elle passe à la vue du peuple pour d'autres buts. Elle reste d'ailleurs assez connue de la haute société Ashnardienne comme étant une traîtresse, en tant que Valeij, et s'amuse à voir ces gens essayer de la punir jusqu'au moment où ils finissent par mourir. L'armée en elle-même l'a oubliée, mais pas les nobles. Sa cruauté dans ces moment là peut l’amener à faire des mises à mort assez spectaculaires bien qu'il n'y ait jamais de spectateurs vivants après cela.

Pour terminer, que ça soit dans l'une ou l'autre de ses apparences, elle reste assez simple dans sa manière de vivre. Pas besoin de parler pour rien dire ou d'agir sans réfléchir. D'ailleurs, elle possède un certain sens de la stratégie et des capacités de réflexion plus développées que la normale, sans exagérer comme dans les livres. Elle aime également les paris et les jeux d'argent, tant que ça reste non-truqué. Le dernier établissement ayant triché sa victoire a dût fermer pour cause de meurtres mystérieux. Si elle en aurait l'occasion, Fiore pourrait parier sa vie dans l'espoir de gagner une année complète de nourriture. Mais attention, elle est d'une chance à damner Lucky Luke dans ces moments là. C'est également une femme fière et obstinée, ne lâchant jamais une proie ou une idée tant que tout n'est pas fini. Si elle lâche prise, c'est qu'il s'agit soit de sa stratégie, soit qu'elle n'a réellement plus aucune option. Et n'essayez pas de lui faire oublier quelque chose. Sa mémoire est excellente.

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~ Témoignages ~

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[Prologue]

Le plus ancien des témoignages relatant l'existence de cette femme date d'il y a maintenant bien des années, expliquant son arrivée à un des hôpitaux d'Ashnard, après une explosion criminelle dans un bâtiment dédié à la fabrication illégale de potions alchimiques. Son corps menu de petite fille avait été fortement endommagé, surtout les yeux qui étaient classés irrécupérables dés le début. Ses blessures étaient nombreuses, douloureuses et parfois profondes. Sa conscience s'était envolée loin de là dans le plus profond des gouffres de l'esprit. Le noir total dira-t-on. Les diverses opérations pour la maintenir en vie n'étaient même pas des plus réussies et son avenir semblait déjà compromis.

[Chapitre un : Enfance]

Ce n'est que plusieurs semaines plus tard que la petite rousse se réveilla. A son chevet, personne. La pièce elle-même fut totalement inexistante. Pas de doute, elle n'était plus capable de voir de ses petits yeux. Ce n'était même plus une question de nerfs optiques, mais plus dans le cerveau lui-même que se trouvait la source du problème. Elle ne pouvait pas prendre en compte le monde autour d'elle et fut prise d'une violente crise de panique. A ses cris, deux infirmiers arrivèrent pour bloquer ses mouvements, pour qu'une tierce personne lui injecte un tranquillisant et ainsi stopper cette mascarade médicale. Le docteur en chef, qui était en fait une femme, lui adressa la parole :

- Allons ma petite ne craint rien. Tu es en sécurité ici.

Sauf que la gamine qu'était encore Fiore ne comprenait pas ce que voulait dire cette femme. Même pire, elle ne connaissait pas cette langue, étant comme illettrée face à ces personnes là. Elle essaya de communiquer avec eux, vraiment. Mais les seuls mots qui sortirent furent des balbutiements similaires à ceux des bébés en bas âge. Mentalement, elle était déjà considérée comme étant attardée par rapport à son âge physique. Cela désola fortement la doctoresse qui laissa cette jeune fille sur son lit d'hôpital infortuné, avec pour seul compagnon invisible un infirmier qui était relayé à chaque crise. Environ une semaine plus tard, la femme qui s'occupait de son cas revenu après que les constations sur son comportement furent plus stables et ses crises apparemment terminées. Elle aurait voulu la laisser repartir faire sa vie, mais elle ne savait rien d'elle. Pas de nom, d'adresse, d'âge ou encore moins d'hypothétiques parents vivants. Malgré les recommandations de la direction, ceux-ci demandant de la laisser partir, elle la prit avec elle lors de sa sortie pour qu'elles puissent vivre ensemble, ou du moins juste assez de temps pour qu'elle puisse affronter le monde cruel que pouvait être Terra.

C'est ainsi que débuta l'éducation de cette jeune fille, modestement appelée Diane par sa tutrice improvisée. L'apprentissage de Diane fut plutôt rapide en soi, comprenant plutôt facilement ce qu'on lui demandait de faire ou ne pas faire. Elle apprit également à comprendre la langue locale et à la parler bien plus vite que la plupart des autres enfants. Son hygiène de vie était assez saine malgré les absences régulières de Leone, la doctoresse, et qu'elle devait souvent se débrouiller toute seule pour faire le petit ménage et la cuisine. Quand elle fut assez bien éduquée, des questions sensibles furent posées concernant sa famille. Pour seule réponse, la petite aveugle désigna le ciel. Par déduction, Leone crut qu'ils étaient morts alors qu'en fait ce n'était pas le cas. Seule au monde comme le croyait la doctoresse, elle ne pouvait que rester en sa compagnie. Du moins elle l'espérait du fond du cœur. La journée se termina comme d'habitude avec la même citation avant l'extinction des feux :

- Si on te donne quelque chose, il faut savoir le rendre au centuple. Mais ce n'est pas parce que tu ne reçois rien qu'il ne faut rien donner.

[Chapitre deux : Prison]

Le lendemain, des hommes armés débarquèrent dans la maison, bloquant toutes les sorties. La dénommée Leone avait été surveillée par l'armée depuis le moment où elle a tenu tête à son directeur, étant accusée d'avoir kidnappé l'enfant contre son gré. Bien entendu, les faits ont été exagérés pour condamner le plus possible cette femme qui ne voulait que le bien de Diane. Après avoir lutté pour garder la vie qu'elle menait, la rouquine fut séparée de force à sa tutrice, étant embarquée par la police locale. Leur destination ? Un pensionnat dirigé par l'armée Ashnardienne. L'endroit n'avait pas spécialement l'air malfamé, il l'était réellement.

C'est alors que commença le pire des enfers qu'eut vécu la petite aveugle. Dans ce pensionnat, pas de petites attentions ou des récompenses pour avoir rendu service. Non, les seules attentions auxquelles elle avait droit, c'était des coups et punitions diverses à chaque fois qu'elle faisait une erreur ou allait pas assez vite. Diane, renommée Valeij par les militaires lors de son inscription forcée, avait beau répéter maintes et maintes fois qu'elle était non-voyante, tout ce qu’elle récoltait c'était une baffe suffisamment forte pour la faire tomber à terre et saigner. Et ce n'était pas la seule à avoir des difficultés, les autres enfants ayant également des soucis naturels subissaient le même traitement qu'elle. Maladie mentale, amputation des membres ou des sens, corpulence naturellement faible, malade de naissance,... Ça ressemblait bien plus à la Cour des miracles qu'à un pensionnant tellement il y avait peu de gamins semblant normaux.

C'est après un certain temps qu’elle apprit  à se servir de ce qu'elle considéra comme un don. A force d'essayer de rencontrer le plus petit nombre possible de ses tortionnaires, elle réussit à anticiper leurs venues grâce aux mouvements de l'air générés par leurs venues. Mieux, elle arriva à sentir d'autres choses, ce qui l'amena à visualiser le décor. Malheureusement, ça ne lui servait qu'à deviner la forme et non les couleurs ou encore certaines choses dissimulées. Après avoir compris et peaufiné ce don autant que son cerveau de petite fille pouvait se le permettre, elle arrivait à esquiver la majorité des passages de ces militaires avant même qu'ils ne puissent savoir qu'elle était là. Son enfer avait diminué un peu, mais pas suffisamment pour pouvoir prétendre avoir la paix dans cet enfer de guerre. Il lui arrivait toujours de se faire attraper pour ensuite se faire frapper juste parce qu'un des gars avait perdu sa partie de poker. Du moins essayer car c'est également dans ce pensionnat qu'elle découvrit un autre de ses dons, ses réflexes anormaux. Elle esquivait la plupart des baffes venant des grosses brutes sans réellement tout faire pour y arriver. Au bout de quelques jours, un des gars arriva devant le directeur du pensionnat :

- Cette petite pute n'est pas normale. Il faut faire quelque chose !

[Chapitre trois : Armée]

Officialisée comme étant une "Anormale", le gérant du pensionnat prit contact avec ses supérieurs pour leur faire part du cas de cette petite. Le temps que la décision prenne vie, elle était enfermée dans une pièce, seule, sans boire ni manger. De toute façon, la nourriture de cet endroit était tellement immonde que manger ses propres excréments avait très certainement plus de goût tout en étant meilleur pour la santé. Durant cette unique période de calme, la jeune Valeij commença à se poser des questions sur elle-même. Comment elle savait faire tout ça ? Pourquoi est-ce que les gens d'ici étaient si cruels ? Est-ce qu’elle allait mourir? Son cerveau de jeune adolescente était au bout du rouleau, tout comme son temps de vie. C'est alors que la porte finit par s'ouvrir, laissant entrer une lumière éblouissante qu'elle ne put voir et un homme bien décoré :

- Tu as un tuteur qui t'attends gamine. Débarrasse le plancher maintenant !

Un tuteur ? Serait-ce la doctoresse qu'elle avait rencontrée quelques années plus tôt ? La réalité de ses pensées laissa place au désarroi de la réalité. Par rapport à ce que lui avaientt indiqué les courants d'air, la personne devant elle semblait bien plus grande que Leone. Quand ce dernier vit avec quelle rapidité elle avait pût esquiver sa propre main, alors qu'il allait tout simplement lui poser sur la tête, il esquissa un sourire. Puisque ce qu'il devait vérifier s’avéra être vrai, il pouvait sans aucun souci l'emmener avec lui, ce qui fut fait. C'est alors que la surnommée Valeij quitta le Pensionnat Willout servant à recruter de futures recrues pour l'armée Ashnardienne.

Tout d'abord, cet homme qui s'apellait Darius se contenta de lui faire retrouver une vraie vigueur, la peau sur les os de la rousse n'allant pas aider beaucoup pour la former par la suite. Rapidement, elle reprit des formes et des couleurs tout en retrouvant davantage le goût de la vie, en apparence du moins. Tout en s'occupant de la partie physique de cette fille, Darius testa de manière dissimulée son niveau d'étude. Ce n'est qu'au bout de quelques jours qu'il commença à jouer un rôle de père, ou plutôt de mentor. Valeij récupéra sa forme comme à l'époque où elle se trouvait avec Leone et passa à divers enseignements militaires. Cela passait par la hiérarchie au maniement de l'épée courte. La capacité à assimiler ce qu'on lui apprenait était tout simplement prodigieuse, ou "Anormale" comme elle avait tout le temps entendu. Au final, elle considéra ça comme de l’instinct de survie.

Au bout de deux courtes années, la demoiselle était suffisamment bonne escrimeuse pour pouvoir entrer dans cette armée de machos belliqueux qu'est l'armée d'Ashnard. Son physique devenu généreux, ses aptitudes au combat malgré son handicap certain ainsi que ses facultés d'adaptation furent plus que nécessaire pour se faire accepter dans son unité, malgré les fortes réticences au début. Un peloton de mâles essayant de lutter face à une demoiselle aveugle et plus jeune qu'eux, ça semblait être des plus simple pour la faire craquer ! En réalité, c'est surtout ces derniers qui ont craqué sous le fer. Ne ratant jamais une seule séance d'entraînement, elle voulait être toujours impeccable lors des missions données, histoire de ne pas décevoir Darius. Pas de bavures ni d'imprévus tâchait son tableau de chasse. Et pour ceux qui essayaient de la défier, seul le vent atteignait la rousse qui fut surnommée "La Reine intouchable". Son talent à l'épée progressa en même temps que la difficulté de ses missions, gravissant rapidement les échelons au fur et à mesure des années.

Le jour où elle fut promue capitaine, elle devait se charger d'une mission assez dangereuse, seule, et dans un endroit pas mal isolé. En clair, le genre typique d'épreuve destinée soit à prouver quelque chose, soit à faire une mise à mort propre et dissimulée parfaitement. Elle prit donc un minimum de choses et fut larguée à quelques kilomètres de son point d'arrivée. En tout, il lui fallait une journée de marche. Une journée entière à préparer le plan pour s'emparer d'un artefact et occasionnellement tuer son propriétaire, tout en prévoyant un endroit et moment pour dormir. La nuit tomba assez rapidement, et cette journée se termina sans heurt. Le lendemain matin, à sa surprise, elle sentit deux présences non loin d'elle. Elles ne semblaient pas agressives, bien au contraire, ayant comme un air familier émanant d'elles. Curieuse, Valeij s'approcha en gardant ses distances. Rapidement, elle distingua deux oiseaux. Ces derniers s'enfuirent suite à un bruit de broussailles remuantes et disparurent dans le ciel. Quelques minutes plus tard, la guerrière avait repris la route.

[Chapitre quatre : Médaillon]

Au bout d'un long moment, elle pouvait sentir qu'elle touchait au but, une forme comme celle décrite pour la baraque se trouvant presque à vue d'homme. Elle avança comme si de rien n'était vers la porte et frappa . Une voix tonitruante se fit entendre de l'intérieur :

- Si c'est pour mon courrier, passez-le sous la porte. Je n'ai pas le temps !

Et un bruit sourd se fit entendre. Prenant en compte ce qui avait été dit sur cet homme, elle garda son calme et lui adressa la parole, en prenant une voix un peu forte pour se faire entendre, mais pas trop pour garder de sa féminité :

- Excusez-moi... Je suis une voyageuse recherchant un brave homme capable de m'héberger pour la nuit. Seriez-vous le gentilhomme que je recherche depuis plusieurs jours ?

Il n'y eut pas le moindre bruit pendant un moment, puis un crissement de ressors résonna jusqu'à dehors. La porte en bois massif s'ouvrit avec un bruit de pierre coincée sous celle-ci. L'homme finit par laisser entrer Valeij apparemment sans se douter de qui elle était réellement. Comme prévu, ce mastodonte s'était laissé charmer par les mots de la jeune femme qui avait prit une tenue exprès pour son petit numéro. Son point faible étant les jeunes femmes charmantes, il n'aurait pas refusé. La première étape de sa mission, l'infiltration dans l'habitation de l'homme, était un succès total.

A partir de ce moment précis, la rousse se devait de récupérer le talisman. Pour cela, la première étape était de savoir où est-ce qu'il pouvait se trouver. Bien entendu, la fouille de la maison se devait d'être discrète tout en étant efficace. Une chose étant cependant certaine. Quand elle fut rentrée, une forte aura fut ressentie et continuait même une fois à l'intérieur. Néanmoins, la magie n'étant pas la spécialité de l'Ashnardienne, trouver un objet pouvant être de n'importe quelle dimension équivaudrait à chercher un grain de sel sur une plage de sable blanc. C'est pour ça qu'elle avait prévu de jouer quelqu'un de maladroit et attachant à la fois, tout en sondant avec les courants d'air où est-ce qu'elle pourrait trouver cet objet. Le temps passait et elle n'avait plus beaucoup de choix à sa disposition. Alors qu'elle venait de commettre une bévue volontaire, l'homme de taille monstrueuse l'engueula pour la première fois, ce qui surprit un dixième de seconde la rousse. Vu le bruit de métal qui venait de heurter le sol ainsi que la forme générale de l'objet, il n'y avait pas de doutes à avoir. Il s'agissait bel et bien de l'objet de ses désirs.

Pendant la nuit, elle profita du sommeil apparent de l'homme pour récupérer cet artefact. La plus dure des choses à faire était de retrouver son emplacement, et s'en aller après avoir tué l'homme. Cependant, il y eut un imprévu. Ce dernier n'étant pas réellement en train de dormir,  surveillant le moindre fait et geste de Valeij et entreprit de la prendre par surprise avec le pouvoir contenu dans le médaillon. Sentant que quelque chose clochait, la rousse esquiva de justesse une épée qui aurait pût lui perforer le pied. Sentant qu’elle avait été découverte, il ne lui restait plus qu'à inverser les ordres. Tuer le gars puis récupérer le médaillon. Une bataille s'ensuivit jusqu'en dehors de l'habitation, mais quelque chose clochait. Les mouvements de l'Ashnardienne étaient plus lents, plus prévisibles et plus durs à exécuter. Se remémorant ce qu'il s'était passé depuis son arrivée, elle n'avait pas été blessée, n'avait pas mangé plus que d'habitude ou ressenti de fatigue particulière. Elle aurait été empoisonnée ? Donc son adversaire avait bel et bien prémédité sa mort :

- Tu n'auras pas ce bijou, petite pute d'Ashnard !

Au bout de plusieurs minutes et blessures, Valeij en finit victorieuse mais de peu. Elle avait un mal fou à rester debout et ses plus faibles mouvements étaient impossibles à effectuer, étant comme paralysée. De vives douleurs transformaient son ventre en moissonneuse batteuse, comme lacérant tout son intérieur. Puis en comptant la fatigue à esquiver toutes les lames de son adversaire en plus de devoir l'attaquer, elle aurait pût facilement mourir. La disparition du corps aurait dût la faire réfléchir, mais ce n'était plus le moment. Elle rampa sur le sol caillouteux en sentant parfois une branche morte lui faisant obstacle. Pour elle c'était la fin, jusqu'à ce que quelque chose d’inattendu se passe. Sans le voir, son corps se mit à baigner dans une vive lumière jaune, proche du doré, et elle sentit son corps rétrécir, grandir, puis rétrécir à nouveau en boucle. Au bout d'un moment, elle perdit connaissance, son corps ne suivant plus la cadence. Black-out total.

[Chapitre cinq : Origines]

Au bout d'un temps indéterminé, elle se réveilla. Mais plusieurs choses avaient changées. Tout d'abord, ce fut ce qu’elle ressentait via son corps. Ses membres étaient différents. Certains étaient plus petits, d'autres inexistants. Elle sentait également une texture nouvelle à fleur même de sa peau. C'était... Des plumes. Ensuite, ce fut sa perception via l'air qui changea. Les arbres, pierres ou n'importe quoi d'autre semblaient bien plus grands. La forme était la même, mais les proportions dépassaient très largement celles qu'elle ressentait avant son micro-coma. Pour finir, ce fut ses sens. Son ouïe semblait plus fine encore qu'auparavent, alors qu'avec sa cécité permanente elle en avait déjà acquise une plutôt bonne, et son odorat était... Différent. Pas forcément meilleur mais l'approche était différente.

Elle sentit deux présences s'approcher. Vu la forme, il devait s'agir de deux volatiles. Et quand ceux-ci s'approchèrent, dont un avec une proie dans les pattes. Elle ressentit un air de déjà vu, un air familier. Totalement perdue, elle avait du mal à garder son calme sous cette forme qui lui était parfaitement nouvelle. Vu l'odeur, elle devina que la proie était un lapin et... Destinée à elle ? Quels étaient ces oiseaux ? Vu l'aura extrêmement familière qui se dégageait et la situation de déjà vu, elle se rappela d'une part de son passé, oubliée après avoir été quasiment lobotomisée par les militaires. Elle se souvint d'elle plus jeune parlant à Leone tout en désignant le ciel quand cette dernière demanda où se trouvaient ses parents. Ses vrais parents étaient ce vieux couple d'aigles.

Prenant un certain temps pour totalement récupérer de son empoisonnement, Valeij l'aigle finit par reprendre son envol jusqu'à là où se trouvaient ses affaires, à quelques mètres à peine de là où elle avait été nichée. Cependant, elle ignorait totalement comment reprendre sa forme d'humaine à chevelure rousse. Par pure déduction, elle se mit à imaginer son corps nu du mieux possible, n'ayant jamais pût voir ce dernier, et de différentes façons jusqu'à ce que ça marche. Pendant cette transformation, elle sentit son corps émettre des signaux de douleur plus ou moins forts, ainsi que des démangeaisons dues à l'absorption des plumes par la peau. Ce ne fut pas un calvaire, mais ce n'était pas non plus agréable. En une vingtaine de secondes à peu près, elle récupéra son corps d'Ashardienne prête à réaliser son objectif. Elle se rhabilla, cacha le pendentif et se ]mit en route pour le point de rencontre. Direction, les quartiers généraux de l'armée d'Ashnard. [/color]

[Chapitre final : Vengeance]

En rentrant, plusieurs choses avaient changées. D'une part, son propre comportement était un peu plus dédaigneux envers tous ses comparses soldats et plus arrogant envers ses supérieurs. Mais ces derniers avaient également changés. L'ambiance était bien plus lourde et dérangeante qu'auparavent, une aura de méfiance s'installant partout où elle passait. Arrivant devant le supérieur qui avait commandité cette mission, elle refusa de lui céder l'objet de ses désirs. Alors que la rousse aurait dût se faire expulser ou passer en cour martiale, elle proposa de rendre le médaillon à la seule condition qu'elle devrait perdre un duel contre lui. Après quelques réticences, le duel eut lieu dans l'après-midi même. Le commandant haut gradé avait également préparé plusieurs artifices interdits pour gagner, comme des pièges et du poison. Valeij ne le savait pas, mais elle réussit quand même à deviner la supercherie. Comment ? L'air mouvant lui signalait facilement que l'homme était plus lourd que prévu, et en vue des estafilades médiocres dans lequel ce dernier avait prit part, il y avait forcément un truc.

Le duel dura un petit moment, aucun des deux partis ne voulant céder le terrain à l'autre. La réalité était tout autre dans le sens où la rousse esquivait sans problème les attaques de son supérieur, tandis que celui-ci faisait de même grâce aux attaques volontairement médiocres de son adversaire. Elle n'attendait qu'une seule chose, qu'il se trahisse en usant de ses artifices. Néanmoins, son plan dut être annulé car la fatigue commença à se faire sentir pour les deux guerriers. Usant d'un habile stratagème destiné à ouvrir une faille énorme dans l'attaque adverse, elle profita du déséquilibre de ce dernier pour lui faire toucher sa propre épée, cette dernière lui transperçant la main. Le poison commença alors à se répandre en lui, et tout le monde admira la victoire de Valeij. Quelques temps plus tard, l'officier Darius mourut de son propre empoisonnement.

Depuis son dernier échelon gravi, tout le monde commença à se poser des questions sur cette femme qui pourtant ne faisait rien pour entacher le nom de l'armée Ashnardienne. Des rumeurs circulèrent quant à ses vrais objectifs ou encore sur sa loyauté. Personne n'avait de preuves fiables mais tout le monde, ou presque, voulait la faire disparaître. Elle multipliait les missions réussies avec ou sans son régiment, allant parfois jusqu'à repousser l'armée de Nexus jusque dans ses propres murs. Jusqu'au jour où pour une raison apparemment mystérieuse, ce même régiment fut décimé de manière parfaitement organisée, comme si l'ennemi savait à l'avance ce qu'allait faire Valeij. Seule cette dernière et quelques soldats revinrent vivants de cette cuisante défaite, ces derniers ne pouvant expliquer clairement ce qu'il s'était passé. L'annonce d'un traître dans les rangs commença à se répandre comme une traînée de poudre partout dans le bâtiment.

Quelque temps après ce désastre, un message fut reçu dans le service de communication. Apparemment, une demande d'adoption aurait apparemment été faite par la rousse pour trouver un successeur digne d'elle. Suivant le dossier, c'était bel et bien la "Reine intouchable" qui avait émis cette demande. Les soupçons de l'éventuelle traîtrise lors de la précédente escarmouche entre les deux grandes puissances rivales étant complètement levés pour elle, personne n'avait les moyens de lui refuser cela. Se préparant pour faire ce qu'elle avait à faire, Valeij partit en direction du pensionnat Willout.

Sur place, l'ambiance n'avait pas changé. Sinistre à souhait, toujours malodorante et en proie au mal être. Dans ses habits de colonel et ses décorations, la jeune femme arriva dans le bureau du gérant. Ce dernier était toujours le même gars, avec juste quelques années en plus sur le visage. Ce dernier lui passa une liste avec le nom des enfants , leur âge approximatif, ainsi que quelques notes concernant leurs comportements et leurs aptitudes.  Après avoir désigné un garçon qui n'était pas le meilleur choix, les deux personnes sortirent pour atteindre le second bâtiment. Toujours pendant la marche, Valeij vérifia les souvenirs de l'homme quant à son passé. C'est alors que du bruit et l’alarme se fit entendre. L'armée Nexusienne attaquait l'endroit avec une petite troupe d'hommes. La rousse en profita pour tuer l'homme qui l'accompagnait et se dirigea vers les "chambres" où étaient enfermés les enfants. Elle était repérée, mais n'en avait rien à faire. Elle tua tous ceux qui se mettaient en travers de son chemin, les gardes d'ici ne faisant clairement pas le poids face à elle. A leur arrivée réelle, les soldats de Nexus ne virent que les cadavres des hommes avec une épée plantée comme un perchoir et les enfants un peu plus loin.

[Epilogue]

Après l'incident du pensionnat, Valeij disparut dans la nature. L'armée la rechercha pendant des mois et des mois sans jamais la retrouver, semblant s'être complètement évaporée. Quand les choses se tassèrent, elle s'appropria une maison dans une forêt, parfaitement camouflée par ses soins, non loin d'une route servant au transport de marchandises ou de personnes. Son identité changée grâce à un habile stratagème, elle s’appelle maintenant Fiore de Mesnival, femme à tout faire aux talents multiples.

Maintenant qu'elle a réussi ses trois vengeances sur l'armée d'Ashard, elle n'aspire plus qu'à avoir la paix le plus longtemps possible, entre deux petits boulots pas forcément légaux.

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~ Pouvoirs/Aptitudes ~

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Animalisme ==> De part sa nature, elle peut reprendre sa forme d'aigle roux si jamais elle a besoin de s'enfuir quelque part ou rejoindre de très grande distance plus vite que la normale. Mais elle ne l'utilise jamais tant qu'il y a un risque non nul de se faire repérer. Elle l'utilise également très peu. Lors de la transformation, seuls les vêtements collants de près au corps lui restent, également quand elle reprend forme humaine.

Manipulation du vent ==> Elle est capable de se servir des courants pour se déplacer ou créer un mur d'air qui la protège à l'aide des molécules d'air environnantes. Cela n'affecte pas la magie. Elle s'en sert également pour se repérer, analysant chaque mouvement ou perturbation pour dresser une carte mentale, un peu comme un sonar.

Magie des lames ==> Avec une seconde de préparation, elle peut faire sortir des épées courtes ou des poignards d'une petite dimension. Les épées n'ont rien de particulier, en revanche les poignards peuvent être lancés en rafale depuis la faille vers une zone précise sans pouvoir être redirigés. Cette dernière utilisation fatigue davantage Fiore. Ce pouvoir lui vient du médaillon qu'elle a toujours sur elle et qui lui apparaît dessus, réparé s'il était endommagé, [lorsqu'elle s'en éloigne trop sous son apparence humaine. En forme d'aigle, il reste inactif.

Anticipation ==> Ses réflexes lui font systématiquement éviter tout contact avec des gens, animaux ou autres créatures, même si elle ne les a pas repérés, et à un niveau assez prodigieux. Dans un combat, elle a généralement le temps de se concentrer sur le fait de frapper plutôt d'esquiver. Son plus grand atout.

Maîtrise de l'épée/poignard ==> Son expérience du combat à l'épée fait qu'elle peut facilement battre quelqu'un ayant une certaine expérience dans un combat loyal à l'épée ou en petit nombre, même au-dessus du coté humain. Avec un poignard, tuer quelqu'un furtivement est un jeu d'enfant.

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~ Précisions/Autres ~

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Sa maison est dissimulée par de la végétation naturelle tout en étant partiellement enfoncée sous la roche. Quelqu'un de normal ne peut pas la trouver au premier coup d’œil. Il y a plus de chance de marcher dessus sans le savoir qu'autre chose.

Elle est aveugle, mais est capable de comprendre et affronter le monde qui l'entoure grâce à ses nombreux dons et aptitudes. Sa perception est totalement différente des gens normaux, et elle peut vivre sans aucun problème une vie d'aventure si besoin est.

Elle travaille en tant que mercenaire "à tout faire" mais est capable de refuser certaines tâches. Elle est le plus souvent engagée comme garde du corps, voleuse ou meurtrière. Pour la contacter, il suffit de bien se renseigner auprès de certaines tavernes/auberges pas très recommandées.

Son armure de corps (tenue sur l'avatar) est totalement différente de ce qu'elle portait à l'époque où elle était dans l'armée. Le seul réel moyen qu'un(e) ancien(e) collègue aurait de la démasquer serait ses cheveux. Et encore, ils ont pas mal changé depuis les années où elle vit seule.

6

Le quartier de la Toussaint / Au "Bistro des lourdeaux" (Slade)

« le: jeudi 09 mai 2013, 11:24:16 »

Ah putain. S’il y a bien quelque chose qui peut vous relaxer après une journée de merde c’est bien un bar assez animé. Boire un coup en échangeant quelques conneries autour d’un verre avec des gens plus ou moins con autour, ça fait du bien ! Bon okay il n’y a pas que des abrutis non plus. Y’a parfois des gens cultivés bien que brutes ou des coups d’un soir plutôt sympa ou des clients capable de renflouer le portefeuille. La dernière proposition reste toutefois plus rare dans ce genre d’endroit où les gens malfamés ne vont pas trop. ‘Fin ce genre de bar là. C’est donc dans une de ses tenues relativement habituelle qu’elle alla se vider l’esprit, corset rouge et noir à l’attache plutôt étrange sur le devant, un minishort noir affublé d’une ceinture assez agressive et des collier/bracelet à pointes sur les bras et au cou. Il y avait pas mal de monde à cette heure-ci où la nuit et la fraîcheur nous envelopperais pour nous bouffer la peau. D’une démarche fière et assurée, elle partit directement s’asseoir au comptoir :

- Envoie-moi de la Vodka chef. Et traîne pas en route !

Allez un petit ton rigolard pour la route et il ne reste qu’à observer la suite des événements. A y regarder de plus prêt, il y a un groupe de quelques vieux motard relativement cool, deux types louches plus loin dans l’établissement qui pourraient presque être pris pour des mafieux, deux nanas en tenue chinoises qui sont en train de plumer trois types qui fument comme des pompiers au poker , un mec qui sert à rien près d’une fenêtre qui se bourre la gueule en solo ainsi que le tenancier et ses deux barmaid. Au moins pour une fois, ça rigole sans se taper sur la tronche après avoir juste humé l’odeur d’alcool dans le bistrot. Bon, finit de mater, c’est l’heure de picoler. Ça tombe bien le verre arrive au bon moment :

- Putain t’as fait exprès ou tu m’as sentis ?

Un léger rire pas mal sonore et hop, une bonne gorgée d’alcool russe. Ça change de ses bloody-mary habituels. Pourquoi ? Bah parce qu’il s’agit sûrement du seul cocktail buvable et pas chiant au palais que sait faire le type chargé de l’alcool dans son groupe de mercenaire. Reste plus que quelqu’un débarque pour ne pas finir la soirée seule et ça sera le top du top. Avec de la musique en plus si possible.

7

Prélude / L'amour de la guerre [Valawardée]

« le: mercredi 08 mai 2013, 12:40:32 »

~ Rapport concernant le suspect ~

Nom/Prénom : Hölleführen Jehna
Sexe : Femme
Age : Inconnu
Nationalité : Européenne de naissance. Japonaise par la suite
Famille/Proches : Aucuns. Tous seraient soi-disant morts depuis plusieurs années
Métier : Mercenaire dirigeant une armée privé
Sexualité : Inconnue. Il semblerait qu’elle aurait l’habitude des rapports violents et non-consentants

~ Analyse physique du suspect ~

Il est clair que le suspect interpellé est une femme avec des formes assez prononcée. Non pas que cela gêne la plupart de mes collègues au caractère moins professionnel que certains, mais c’est plutôt déstabilisant de se retrouver seul à seul avec un individu de sexe féminin avec un corps aussi bien formé. Une tour de poitrine qui ferait lorgner les yeux des mâles si ces derniers passent trop près d’elle. Une poitrine mise en avant assez souvent par des positions parfaitement droites si l’on en croit certaines personnes. Des fesses bien formée pouvant rendre n’importe quel habit moulant ou trop court. Et enfin, une taille de guêpe digne de certaines aristocrates bien que les proportions restent équilibrées par rapport au reste du corps. Par ailleurs, il semblerait que ses cuisses et ses bras soient musclé finement, juste assez pour avoir une certaine force physique sans pour autant tomber dans le piège des sportifs de haut niveau. Ensuite, son visage. Un visage plus fin que le reste de son corps avec des yeux plutôt fin, avec des pupilles dorées plutôt anormales, et des cheveux blancs coupés court tout aussi peu normaux. Du moins peu communs pour ceux qui ne trouvent pas cela anormal, en référence aux albinos

La gestuelle du suspect est toujours axée sur quelque chose de… D’agressif nous remarquerons. Ou plutôt dominateur vu sa tendance à écraser les êtres vivants avec des gestes montrant sa supériorité. La domination physique par excellence, pour elle du moins, consiste à piétiner les gens, les bloquer contre un mur ou d’autres choses dans le même registre. Par ailleurs, ses mots son accompagnés de façon régulière de gestes allant de pairs. Pour ce qu’il s’agit de sa façon de marcher, ont ne peut que voir de la fierté et de l’assurance. Un peu du genre de certains militaires à la démarche ressemblant à une marche vers la victoire, pendant une guerre. Sauf qu’il n’y en a plus depuis un moment et cela provoque une certaine gêne de nos jours. Mais là n’est pas la question. Le suspect peut avoir certaines réactions plus calmes et moins exubérantes à certains moments, mais uniquement dans certains buts obscurs. Elle a refusé de s’étendre sur le sujet.

La garde-robe que nos hommes ont perquisitionné exprime bien des choses sans qu’elles ne s’expriment d’elles même, de façon volontaire. Nous avons trouvé plusieurs uniformes pour le moins… Étranges. Il s’agit d’ensembles vert militaire taillés comme s’ils avaient pour but d’être tranchants. Mais le plus étrange, c’est qu’ils semblent être fait avec la peau d’un animal inconnu, dont on soupçonnerait les os parfois incrusté provenir du même endroit. Ces os sont d’ailleurs extrêmement solides et tranchants malgré les apparences. Avec ces uniformes, nous avons trouvé également une paire d’arme encore plus étrange qu’intimidantes. Encore une fois, nous ignorons comment elle a put s’approprier ce qui à servit à leurs fabrications. Ces armes blanches dégagent quelques choses de malsain ou de… Maléfique. Pour ce qui est plus normal au niveau de ses habits, nous avons également trouvé des corsets assez rigides et des minishorts plutôt moulant en tissu souple. Il existe également plusieurs tenues très osée ressemblant à des tenues de dominatrice… Il y a également toute une variété de sous-vêtements plus ou moins affriolant.

~ Analyse psychologique du suspect ~

Le suspect est stable psychologiquement parlant. Pas de quelconques formes exubérantes de démence, d’agressivité ou d’euphorie. C’est déjà un bon point de voir des compétences en maîtrise de soi sachant qu’avec son statut, cela pourrait être pire. Bien pire. Elle sait très bien être calme quand la situation le désire. L’interrogatoire c’est d’ailleurs très bien passé de ce coté là, bien qu’elle eut certaines sautes d’humeurs natives à sa condition de captive judiciaire. Un calme qui recèle un entrainement moral sans doute en vue de certaines aptitudes lié aux activités de la guerre. En revanche, elle ne semble pas apprécier que l’on accuse sa franchise et sa capacité à dire la vérité. Nous avons suffisamment de preuves pour confirmer qu’elle exècre le mensonge plus que tout. A part la faiblesse peut-être, vu les propos tenus du suspect sur ses victimes. Elle prend d’ailleurs bien plaisir à parler d’elles avec une certaine fierté dominatrice, autre trait de caractère bien présent chez elle.

En parlant de plaisir, nous avons noté certaines de ses préférences. Par exemple, ses repas sont essentiellement constitués de viande cuite à point ou saignante et très peu de légumes ou poissons. Ce qui expliquerait peut-être son gout pour la chasse à l’homme en cherchant très loin dans les méandres de la philosophie. En parlant de chair, elle serait également friande de sexe sans demander l’avis des autres en raisons des multiples plaintes pour viol, dont certains avec violence. Ses pratiques sexuelles sont plutôt régulières et ne manquent pas d’être variées vu ce que le suspect nous à dit à ce sujet. Ouverture d’esprit assez…. Particulière et dérangeante pour ceux qui sont trop pudique pour l’entendre. Difficile de rater son amour pour la guerre et les combats, armes à la main ou non, autant à la vue de sa garde-robe que de certaines de ses cicatrices disséminées partout sur le corps, bien cachés sous ses habits. En revanche, ces derniers reflètent une propreté presque dérangeante. Maniaque de la propreté ou dissimulation de preuve flagrante concernant ses activités ? Difficile de le savoir

~ Partie manquante du dossier ~

Il y a quelques années de ça, sans précisions particulières sur laquelle il s’agissait, une jeune fille vivait sa jeunesse plutôt mouvementée entre éducation sévère en milieu rural et la crainte de se battre chaque jour contre des mâles plus âgés qu’elle. A cause d’une mémoire faible datant de cette époque, personne n’a aucune idée précise des dates. Il serait probable de penser qu’il devait s’agir d’une période proche au cycle primaire de sa scolarité. Aucune information concernant ses parents biologiques ou éventuellement adoptifs également. C’est sûrement une cause principale de son manque d’empathie. Sa survie dépendait de ses actes pas très recommandables comme le vol par exemple. Voler de la nourriture pour survivre, ça ressemblait à une mauvaise interprétation dans un livre dont le thème serait de la dark-fantasy de nos jours.

Jusqu’à l’arrivée de l’adolescence et de la croissance de ses hormones, la continuité de ses actes commençaient à s’estomper. Pour ce qu’elle avait remarqué et entendu, son corps en plein développement se dévoilait comme une arme de séduction relativement efficace pour avoir de la nourriture et un toit, même temporaire. Des ennuis arrivèrent bien vite dans le sens où elle finit par se faire enlever en même temps que les habitants de l’appartement, via un groupe de mercenaires. Sans le savoir, cette cachette improvisée du jour était l’habitat d’un type extrêmement dangereux dont la tête était mise à prix. Elle fut emmenée dans un des bastions de cette brigade privée et pas très cool en guise de preuve de réussite alors qu’elle ne savait même pas qui était ce cadavre.

C’est alors que quelque chose se produisit. Celle qui semblait diriger ce groupe s’approcha vers elle pour admirer son trophée et commettre un acte inhumain qui terrifia l’autre parti. Une arme de sa main qui part dans celle de la jeune fille et qui finit par transpercer le cœur de la chef. Ses yeux se sont mis à briller d’une lueur bleue avec des flammes qui se sont mises à incendier le cadavre pour ensuite se répandre vivement sur la gamine. Le résultat ? L’Âme de ce qui était un démon dans l’ancien corps à été transféré dans le nouveau, offrant de nouvelles capacités à cette gamine qui avait eut la chance d’être là au bon moment. Il s’ensuivit ensuite un entrainement physique et spirituel pour retrouver ses capacités d’avant tout en accélérant sa propre croissance. L’ancien corps avait été trop blessé pour pouvoir continuer à vivre dedans, simple avatar déterminé à périr par le passage du temps.

Il aura fallut deux mois entier pour avoir à la fois un corps digne de ce nom en pleine maturité, retrouver toutes ses aptitudes militaires et magiques, et son emploi dans un bar de dominatrice. Le démon qui habite son corps la contrôle presque totalement, laissant parfois son hôte choisir sa route. C’est d’ailleurs ce qui la conduit au japon, ayant retrouvé des traces de ses parents…

~ Rapport sur les aptitudes martiales et surnaturelles ~

Il est clair que cette femme possède une très grande force physique pour son gabarit, pouvant sans effort maîtriser n’importe quel humain normal avec un bras. Nous noterons également que sa vitesse course est l’équivalent d’un sportif de haut niveau bien qu’elle en a pas spécialement besoin, selon elle. Elle sait également maîtriser ses armes étranges (faites en os en démon et imprégnée d’énergie démoniaque) aux multiples formes. Lames style tonfa, hache géante, épée style zweihander et katana et ainsi qu’une masse. Elle maîtrise également certains types d’armes à feu. Toutes ses tenues sont à l’épreuve de n’importe quelles balles ou lames humaines.