Le quartier de la Toussaint / On m'a cambriolée... (pv Gabriel Valmy)
« le: dimanche 29 avril 2012, 22:03:06 »Malheur!
Comment ça peut arriver à quelqu’un qui n'a quasiment rien?
En fait, c'est pas très compliqué, c'est pas moi,qu'on à cambriolé, c'est mamie...
Mamie est le nom que j'ai donné à la vielle femme qui m'héberge, parce qu'elle est très vielle, pas parce que c'est ma mamie.
Non,je n'ai pas de grand mère...enfin bref, passons, nous en étions ou déjà?
Ah, Oui! Le cambriolage.
Il devais être 1h00 , plus ou moins l'heure à laquelle je rentre du boulot. Un travail de serveuse que je fais dans un petit bar, après le Lycée.
Je le fais pour rapporter de l'argent à Mamie, elle est gentille, elle m'héberge, et puisqu'elle souffre financièrement, j'essaye de l'aider comme je peut.
Enfin bon,j'étais rentrée du boulot, j'avais glissé ma clef dans la porte d'entrée, j'avais monté quatre à quatre les marches jusqu'au 4 éme étage.
J'étais entrée dans l'appartement sombre, et comme d'hab,j'avais laissé la porte contre.
Je le fais toujours, parce qu'ici, nous avons 5 chats, et qu'ils aiment se promener dans l'immeuble la nuit.
Je n'avais pas allumé la lumière, pour ne pas réveiller ma bienfaitrice qui dors dans le salon.
Il faisait très sombre, mais je connais l'appartement par cœur, impossible donc que je trébuche sur quelque chose, si ce n'est un chat.
Crevée, je m'étirais , me dirigeant directement vers ma petite chambre et là....je trébuchai.
Ne rigolez pas, si je me suis vantée de connaitre cet endroit par cœur, c'est parce que je ne savais pas que des inconnus s'y étaient introduits juste avant que je rentre.
Je ne sais pas pourquoi ils ont fait ça. On est juste au dessus du seuil de la pauvreté. C'est vrais quoi, on à rien de précieux à la maison... enfin c'est ce que je croyais.
Bref, un des hommes m'a fait tomber, j'ai été assommée.
Heureusement j'ai mes bases en magie réparatrice, et je sais m’empêcher de tomber dans l'inconscience.
Ils m'ont ligotée avec de simples corde qui m'ont brulé les bras. Puis aussi silencieux que des chats, ils avaient filé dans la chambre de Mamie. Je n'y suis jamais entrée, elle ne me l'a pas interdit,mais elle ne m'y a pas autorisé, je n'ai jamais osé entrer dans son sanctuaire, parce qu'elle n'y vas pas, elle non plus,elle m'a expliqué que ça lui rappelait son mari décédé.
Faisant toujours semblant d'être dans les vapes, je les ai vu revenir quelques minutes plus tard avec un sac, qui tintait. Comme s'il était remplis de bijoux.
Pas la peine de me leurrer.
Je me doutait bien depuis le début qu'elle cachait quelque chose dans cette pièce hermétiquement fermée.
Mais je m'était dite qu'avec ses problèmes d'argents, ce n'était surement pas quelque chose comme des bijoux ou quoi que ce soit de précieux.
Encore une fois je m'étais trompée. Et je m'en voulais.
A mort.
Si je l'avais su, si j'avais été voir, comme ma malsaine curiosité que je m'évertuais à combattre me l'avait dit, j'aurai vu ces bijoux, et j'aurais pris gardes à d'éventuels voleurs.
Je serais surement devenue parano, mais comme on dit, prudence est mère sureté.
Enfin bon, ils étaient partis comme ils étaient arrivés... par la porte d'entrée.
Dés l'instant ou ils avaient disparu de mon champ de vision, a ce moment habitué à l'obscurité, j'avais rongé mes liens. Quelle stupide idée de ligoter les bras de quelqu’un devant sa poitrine. Mais bon,je n'allais pas me plaindre.
Une fois délivrée ,j'avais immédiatement allumé la lumière, et j'avais réveillé Mamie, suis bien entendu, ne s'était doutée de rien.
Elle n'avait rien, elle se demandait juste pourquoi je la réveillai à cette heure.
Quand je lui avais appris la disparition de ses précieux bijoux.. elle avait tout bonnement fait une attaque.
Morte d'angoisse ,j'avais appellé une ambulance pour l'amener à l’hôpital, et j'étais rentrée à 4heures du matin, et après mes 4 maigres heures de sommeil, quelqu’un avais osé sonner à ma porte....
Bon,il n'était pas forcément au courant de ma nuit agitée, mais j'étais crevée, et pas vraiment d'humeur à être agréable. Raison pour laquelle, un fois réveillée,j'avais trouvé le monde injuste, et que j'étais prête à fondre en larme à la moindre remarque désagréable, qu'elle soit constructive ou pas.
J'avais descendu les escaliers, prête à envoyer gentillement inopportun inconnu (ou connu) sur les roses.
Raison pour laquelle j'étais encore en nuisette dorée, que mes cheveux blanc tressés en arrière (coiffure que je me fais toujours pour dormir) n'avaient pas étés coiffées .
En baillant j'avais ouvert la porte et j'étais tombée face à un parfait inconnu. Ma première réaction fut de dire
-"quoi encore"
Ce n'était pas mon genre, mais j'avais vraiment eu une nuit pénible. Je m'était rattrapée de suite.
-Je veux dire: Vous venez pour quoi?