Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Sigur

Pages: [1]
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Le coin du chalant / Et voilà ...
« le: dimanche 18 décembre 2011, 19:37:25 »
Bon... je reviens. J'ai envie de ré-inaugurer ce personnage. Quelqu'un voudrait-il bien m'aider ?
Ci-joint, ma fiiiiche : http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=5405

Je n'ai aucune idée de trame en tête, à vrai dire. Je suis à peu près partant pour tout ou presque avec presque n'importe qui, si votre personnage m'inspire et si vous souhaitez rp avec... Sigur (donc en étant en connaissance de son... hum... handicap). J'exige juste un niveau en orthographe correct et que le sujet se passe sur Terre et ne soit pas trop violent, c'est tout. ^^

Et ... voilà.

...

*secoue Sigur* BOOOOON je sais que c'est pas un super surhomme avec des super-pouvoirs avec une super musculature et de super aptitudes au lit, mais c'est un gars trèèèèèèès gentil avec tous pleins de bonnes qualités et plein d'amour à donner ! Ça peut compenser...? :(

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Með suð í eyrum við spilum endalaust~

Ce matin j'ai parlé avec mon voisin, Charlie. C'est un très bon ami à moi, il est gentil et il aime aussi la musique, comme moi. C'est un grand fan de jazz, il possède une grande collection de vinyles de célèbres artistes. Avec Charlie je peux parler de choses que je parle en temps normal avec Gustur, parce que je sais que c'est quelqu'un de confiance. Son rêve est de jouer du saxophone mais le pauvre a été amputé de la main gauche à ses seize ans après un terrible accident de train. Il a aussi été gravement touché à la tête et depuis il garde quelque problème de motricité et d'expression. Sa situation est bien pire que la mienne, à mon goût, c'est donc pour ça que je reste souvent auprès de lui pour lui faire du soutient. Puis c'est un chic type. Mais bref. C'est en discutant avec lui qu'une idée géniale me vint en tête : si je cherche un métier, pourquoi ne deviendrais-je pas musicien ? Je pourrais commencer par musicien de rue, et la suite... on verrait. Ainsi donc je saisis la housse de ma basse acoustique par la poignée et je me dirige vers la porte, le sourire aux lèvres.

J'espère trouver ma voie. Je l'espère très fort.

Il fait nuageux dehors, mais étrangement assez lourd. Je suis vêtu assez « pauvrement » : une simple chemise noire, assez vieille, ainsi qu'un jean délavé en particulier au niveau des genoux. Je ne fais pas dans l'original, je sais. Qu'importe, comme dis-je si souvent. Cela me correspond parfaitement. Dans les rues, il y avait peu de passants. La plupart devaient se trouver dans le centre commercial, les soldes viennent de commencer, après tout. Puis il n'y a rien à faire dehors à cette période de l'année. Sauf pour moi...

Serrant la poignée de la housse de mon instrument d'une main ferme, mon regard cherche un endroit stratégique pour attirer l'attention de mes auditeurs... Mais... plus je marche et... plus je me demande si c'est une bonne idée. Je n'aime pas vendre l'émotion aveuglément... Je veux l'offrir. Offrir est un mot que la société de consommation ne connait pas. Ou ne connait plus. Enfin je me comprends. Je regarde encore une fois autour de moi. Les gens n'ont pas l'air d'avoir le temps pour moi... Je ne suis pas assez confiant... Rien qu'à l'idée de jouer devant tant de personnes, je sens mes jambes trembler... Et je ne suis pas timide, pourtant. J'ai pas envie en fait.

Je secoue tristement la tête en signe de résignation. Finalement je vais faire un tour et rentrer chez moi. Mon chemin m'amena dans un quartier bien sombre, qui me donna la chaire de poule. Une odeur pestilentielle régnait dans ce genre de catacombe, triste et sinistre. Je m'y sens mal. De plus, les nuages s'assombrissent, mais ils n'annoncent pas de pluie. Tant mieux, je veux rester dehors tant qu'il ne fait pas trop froid. Quinze degrés, ce n'est pas froid, n'est-ce pas ?

Finalement, entre quelques immeubles, se trouvait un grand carré d'herbe (carré... disons un rectangle de 9m sur 7m), servant de petit jardin aux maisons environnantes, je suppose. C'était un petit parc, seulement clôturé par une haie pas toujours bien entretenue. Quelques arbres dépecés de leurs feuilles dressent fièrement leurs branches grisâtres vers le ciel aussi morne et un vieux banc en bois trônait dans ces lieux. Vu l'état dans lequel il était, cela devait faire beaucoup d'hiver qu'il se trouvait là. En tout cas, il serait mon compagnon pour cet après-midi. Je me dirige vers celui-ci et prend place, mon instrument adossé contre le banc. Je regarde à gauche, je regarde à droite. Rien. Je me penche légèrement vers l'étui de ma basse et je l'ouvre avec délicatesse. Mon trophée, mon trésor... Je la saisis doucement avant de la poser sur mes genoux. Voilà, j'entame quelques notes et quelques instants après, ma voix vient l'accompagner sur un rythme calme et doux.



D'abord quelques notes graves, toutes jouées avec cette même maitrise, puis sa voix vint accompagner l'instrument en toute harmonie. La voix de Sigur résonnait presque en ces lieux vide, tremblante de mélancolie et d'une étrange force, au milieu de ces paroles singulières que lui même avait inventé. Dans son monde, où la langue principale est le Hopelandic, celle qu'il chante, il était redevenu Frakkur, le chasseur de mouche, s'allongeant sur un rocher chauffé par le soleil pour se sécher de sa baignade dans ce lac qu'il apprécie tant.

Son chant paraissait interminable. Le jeune homme s'en foutait, après tout, c'était sa chanson et non celles des autres. C'était lui qui racontait l'histoire -son histoire-, et pas quelqu'un d'autre. Au rythme de sa voix, le vent soufflait, faisant trembler les branches au dessus de sa tête. Tout cela avait l'air d'une expérience surnaturelle...

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Le coin du chalant / Qu'importe.
« le: mercredi 19 janvier 2011, 19:35:25 »
Sujet ? Qu'importe, tout et n'importe quoi, sauf du combat, ça n'est pas dans mes cordes.
Nombre de participant ? Hum... à vous de voir.
Trame ? Une rencontre par mégarde, sur Terre, maybe sur Terra, entre vous et un musicien bourré de talent. Pour le moment je ne voudrais pas que ça soit trop violent, voyez-vous. Après vous pouvez toujours indiquer si vos intentions sont bonnes ou pas, ça peut être pas mal. ^^
Qualité de post ? Pour grands et petits.

Je préviens mesdames et messieurs que je suis un fervent passionné des posts construits. Si vous souhaitez du hentai, cela sera peut-être un peu long, mais ce n'est pas mon genre de "bang bang olala" avant la première heure/journée/bière. Il peut y avoir des exceptions, je vous l'accorde, mais tout dépendra du contexte. ^^

Sur ce, have a nice day !

4
Prélude / (Pas de titre) [Valibreizh]
« le: mardi 18 janvier 2011, 21:03:01 »






      Thème


  • N o m / P r é n o m / S u r n o m : Sigur.
  • Â g e : 23.
  • S e x e : H.
  • R a c e : Humain.
  • O r i e n t a t i o n : Hétéro/Bi.

  • P h y s i q u e : Sigur n'est pas l'emblème du beau mâle par excellence. Il n'est pas très grand et très épais, il a toujours été d'apparence chétive au cours de sa vie. Sa silhouette maladive reste tout de même mince et élancée, légèrement musclée mais rien de bien phénoménal. Voilà ce qui correspond bien à sa personne : « rien de bien phénoménal ». Mais il ne le prend pas mal, vraiment, puisqu'être « normal » fait de lui quelqu'un « d'original ».

    Sigur a un visage assez enfantin. Il ressemble toujours à ce même gamin innocent quoique perdu dans le monde cruel dans lequel on vit. Ses yeux sont d'un émeraude foncé, peu courant certes, mais qui semblent d'une banalité réelle. Ils dévisagent les lieux avec cette même innocence, mais cela est bien plus complexe que ça ; pour les plus perplexes d'entre nous, on peut y voir une certaine complexité en son fort intérieur. Ne le prenez pas pour plus niais qu'il n'est, vous risquerez de tomber de bien, bien haut. La grande partie de ses émotions se lit dans ses fins sourcils ; légèrement arqués de nature, on peut penser que son regard reste indifférent à ce qui l'entoure, mais encore une fois c'est plus compliqué que ça, mais je vous laisserais découvrir tout ça en temps et en heure (Cela veut dire en rp, diantre). Pour faire une énième fois dans le banal, ses cheveux sont d'un châtain plutôt terne, comme ses yeux, comme sa peau, comme sa personne. Mi-longs, ils ne sont que rarement coiffés, couvrant quelque fois l'un de ses yeux quand ça n'est pas les deux. Néanmoins... il faut avouer que Sigur est plutôt mignon, hein.

    Enfin, vestimentairement, notre homme est plutôt du genre à aller au plus simple. Chemises, jeans, gros pulls, doc martens, on s'en fout que ça soit esthétique ou pas. Du moment que c'est confortable ! Quelques derniers détails ? Son oreille gauche est percée de deux clous noirs et son oreille droite d'un anneau au cartilage. Pour finir, il possède un tatouage sur l'avant bras droit intérieur, juste en dessous du poignet, en forme de code barre, d'environ 5 cm sur 2.

  • C a r a c t è r e : Étrange. Enfin... il est un peu autiste, dirons-nous. Sigur se considère comme un gars de normal, faisant ce qu'il peut pour être un gars bien. Gentil et généreux de nature, il n'est pas rare qu'on abuse de sa gentillesse prononcée car c'est certes un type bien, mais il est trop naïf et... niais. Assez heureux pour un rien, il est d'un bon vivant, simple, serviable. Parfois, cela peut paraître malpoli de sa part de vouloir aider toute personne en difficulté, mais bon... c'est dans sa nature. Cependant il déteste beaucoup de choses, les pires défauts existant sur Terre selon lui : la haine injustifiée envers autrui, l'avarice, la privation de liberté (sous quelconque forme), la luxure. Oui, la luxure. La débauche sexuelle le refroidit beaucoup et ce à cause de l'image donnée de l'être humain. Le sexe est l'acte d'amour ultime, et non un acte divertissant (ou devant servir comme moyen de revenu...!). C'est bien étrange pour un gars mais c'est comme ça. Après tout c'est normal de ne pas coucher ici et là avec la première venue ?

    De toute façon, vous l'aurez compris, il est né « différent ». Il est enfermé dans son monde et il ne veut pas vraiment en sortir, de peur d'affronter l'horreur de la réalité. Sigur ne se rend pas compte de ses problèmes mentaux car il est persuadé d'être quelqu'un de normal, du moins il fait semblant, car penser qu'il est « inférieur » par ses capacités mentales le rend... comment dire... très triste. Et surtout inconsolable, vu comment il fut mis à l'écart par sa famille à cause de son handicap.

  • H i s t o i r e : On me nomma Sigur. Cela signifie « victoire » en une langue bien peu connue de l'être humain. J'ai un nom, aussi. Mais il m'est inconnu... J'ai eu un grave accident de voiture à mes trois ans. Je suis resté trois autre années dans un long coma, sans aucun souvenir de ce qui s'était passé avant. Mes parents ont fuis, ils m'ont abandonnés dans ce lit d'hôpital parce qu'ils ne voulaient pas d'un enfant comme... moi... Les médecins ne m'ont pas laissé baigner dans ma douce inconscience car ils eurent pitié de moi. Je devais représenter un espoir, pour eux. Mais ensuite... Ensuite.

    J'avais six ans quand je me suis réveillé, si vous avez bien suivi. J'avais d'énormes soucis de respiration mais je me suis rétabli depuis, bien que j'en garde quelques séquelles. Pourtant, jamais je ne suis rentré chez moi, chez mes parents, qui me délaissèrent derrière eux. Je ne me souviens plus de leur visage... aussi étrange que cela puisse paraître. Mais je n'ai pas été affecté à un autre foyer, dans une famille d'accueil. Je suis resté à l'hôpital.

    Dans l'aile psychiatrique de l'établissement.

    Mais que faisais-je donc dans un asile, deviez-vous vous dire ? D'abord, ce n'était pas un asile. C'était un centre d'éducation pour jeunes enfants à problèmes mentaux. Par les médecins, j'étais considéré comme un fou. Je parlais dans une langue que j'avais moi-même inventé, j'avais mon propre ami imaginaire (qui s'appelait Gustur), et j'avais un étrange hobby qui fut celui de collectionner les insectes, en particulier les mouches. Il n'y avait rien à faire, j'étais considéré comme étrange par les médecins. Et pourtant... Aujourd'hui je ne comprends pas.

    Lorsque j'avais quinze ans, nous avons fait une sortie en montagne. À ce même moment, j'ai rencontré cette fille, Sally. Elle était fraîchement affectée en psychiatrie, elle était devenue hystérique après s'être rendue vraiment compte de ce que son beau-papa lui faisait chaque dimanche soir quand maman était de garde la nuit. La pauvre... Je cherchais à l'aider dès qu'elle avait un soucis (comme tout le monde, d'ailleurs), mais... apprenez la suite. Chaque après-midi, nous jouions près d'une rivière et je fabriquais un peu plus chaque jour un radeau de bois. Mon rêve était de partir sur ce bateau et de m'enfuir loin, pour découvrir ce que cette dizaine d'année d'enfermement derrière ces murs blancs m'avait caché. Le dernier week-end de notre classe nature allait toucher à sa fin, comme la construction de mon navire. Malgré le vent et les forts courants, j'invite Sally à me rejoindre. Contre vents et tempêtes nous nous battîmes, mais ils eurent raisons de nous... Je m'échouais sur un rocher tandis que Sally se noyait, alors que je ne pouvais rien faire. Je me suis cogné contre un rocher, et je me suis assommé. Pendant deux ans.

    Je me suis réveillé le jour de mon dix-septième anniversaire. Je n'avais pas autant grandi que je l'aurais souhaité, soit. J'étais le plus petit de ma « classe » et beaucoup d'autres enfants me charriaient. Puis le temps passe, et je suivais le programme scolaire en retard. Chaque jours je m'ouvrais un peu plus au monde extérieur, et chaque dimanche me déchirait un peu plus le cœur... Le dimanche est le jour où les familles viennent rendre visite à leur enfant hospitalisé. Je n'ai plus de famille... depuis bien trop longtemps. Et quand on s'en rend vraiment compte, quand on remarque enfin toutes les années d'enfance que l'on a perdu en restant cloîtré dans un endroit puant le désinfectant et le chlore, ça fait vraiment mal.

    J'étais un très bon élève. Intelligent et assidu, je n'eut point de mal à rattraper mon retard sur les autres enfants de mon âge. En même temps, j'avais un professeur particulier, ce qui était assez avantageux. Mais tant que nous y sommes, j'ai oublié de vous parler d'un petit détail... Depuis tout jeune, j'ai un certain don... Le don de pouvoir jouer n'importe apprendre à jouer de n'importe quel instrument de musique en un temps record. Ce n'est qu'un détail de ma vie, mais cela est aussi le grand mystère pour les médecins, qui expliquent que ce phénomène serait apparu après mon premier accident.

    Je grandis. Encore. Et je deviens un adulte. J'apprends que je dois vivre par moi-même, désormais, mais malgré mes "handicaps mentaux" je dois rester à proximité de l'établissement d'où je viens. Je viens maintenant dans un petit quartier calme et paisible où d'autres handicapés vivent aussi. J'ai ma propre maison et je vis ma propre vie.

  • D é p a r t : Vierge.

  • A u t r e : Sigur est considéré comme un malade mental, un autiste, en somme. La réalité est qu'il se trouve constamment dans un autre monde dans sa tête. S'inventant une langue "secrète", il s'est aussi inventé presque une vie dans son monde, un monde où il s'appelle Frakkur. Le monde où Sally n'est pas morte, où Sigur est encore enfant, avec ses parents. C'est et se sera toujours un éternel gamin, mais à un stade très évolué.



Voilà.

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