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« le: vendredi 19 mars 2010, 19:15:08 »
L'air était lourd, étouffant, le soleil, haut dans le ciel, dardait sur Nexus ses rayons brulants. Pas la moindre brise ne remuait l'atmosphère lourde, étouffante. Seul un ou deux nuages se promenaient sur l'horizon, perdu dans l'azur infini du ciel. Dans la ville, les gens transpiraient à grosses gouttes, beaucoup de monde était dehors, cherchant comme il le pouvait un souffle d'air dans les rues de la ville ; tous se déplaçait dans une sorte de torpeur, engourdis par la chaleur. C'était une journée parfaite pour la foire aux esclaves.
Sur l'immense estrade de bois une multitude de « produit » était exposé, des monstre de muscle capable de soulever un homme d'une seule main, des scribes, des servantes, des hommes à tout faire et, bien évidemment, des jeunes femmes en tout genre et de tout âge. Au milieu de celle-ci se trouvait Cherry, elle était rouge de chaleur et de honte, son corps à peine dissimuler par deux bandes de tissus diaphane, d'une couvrait tant bien que mal ses seins, tendue sur la chaire tendre, accroché à un collier, elle s'arrêtait à peine quelque centimètre sous ses mamelons, découvrant largement le bas de sa poitrine. Plus bas, sa « jupe » bien que trop courte, à son goût, pour mériter cette appellation, arrivait au raz de ses fesses... mais, en même temps, sa position ne facilitait en rien la dissimulation de son sexe soigneusement rasé.
Ses poignets étaient enserrés dans un carcan de métal relier au sol par trois maillons massif... l'obligeant à se maintenir à quatre pattes, sa croupe généreuse offerte au publique. Le bois de l'estrade lui faisait mal aux genoux et le métal de son entrave était rendu brulant par le soleil. Ce dernier la touchait aussi et sa peau légèrement halée était luisante de transpiration.
Elle ne put retenir un petit cri de surprise quand le vendeur lui mit un claque sur les fesses en apostrophant le public, l'expression paillarde et l'oeil concupiscent :
« Voyez messieurs, voyez cette beauté ! Cela ne donne-t-il pas envie dite moi ?! Mais touchez monsieur, touchez ! Tâtez donc la qualité de la marchandise ! »
Cherry se mordit les lèvres pour ne pas crier quand des mains avides et appréciatrice virent caresser son corps sans retenue, malaxant ses fesses, touchant ses seins... quand des doigts sans pudeur voulurent se glisser dans son sexe un coup de bâton du vendeur coupa court à ces explorations poussées.
« Voyons, monsieur ! On ne croque pas le fruit sans l'avoir payé ! »
Il eut un gros rire et d'autre le suivre tandis que l'homme grommelait. Positionner comme elle était, la jeune fille ne voyait rien mais, d'une certaine façon, elle préférait ne pas savoir dans quel état de saleté se trouvait les doigts qui la touchaient ni quels genres de personnes la regardaient, les yeux pleins de désir charnel. Les mains poursuivirent leur jeux et Cherry se mit à espérer que quelqu'un l'acheta au plus vite... ne pouvaient-ils pas se décider ?!
Elle ferma les yeux et regrettât de ne pas pouvoir faire de même avec ses oreilles pour enfin chasser les réflexions paillardes du vendeur... Les doigts continuaient de courir sur son corps, le boit de l'estrade la meurtrissait, le métal l'irritait. Elle refoula les larmes, priant qu'un maitre la choisisse bientôt.