Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Narcisse

Pages: [1]
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Centre-ville de Seikusu / Re : J'ai lu quelque part que...
« le: lundi 28 septembre 2015, 00:38:02 »
Mais c'est quoi un réptilien ?

Narcisse reste pour le moins perplexe face à la manoeuvre du garçon. S'imagine-t-il qu'elle va se sentir visée ? De toute évidence, il croît avoir déniché un appartement hanté, avec sa fantômette attitrée, attachée pour toujours au lieu de sa mort. Ou quelque chose comme ça. Narcisse commence à trouver la chose d'autant plus amusante que Jalven, n'ayant aucun moyen de montrer le moindre indice de présence d'une quelconque entité surnaturelle, se met lui-même en avant dans une situation potentiellement absurde. Elle observe avec intérêt les manigances du garçon et, lorsque celui-ci se poste dans le hall pour attendre de futur curieux, elle décide de sortir de l'appartement et de faire le guet dans la rue ; un premier groupe de flâneurs ne tarde pas à être attiré par les affiches.

"C'mon dad, that looks so cool !
- That looks like bullshit, you mean...
- But it's free, hon' ..."


Une petite familles de trois anglophones d'outre-Pacifique, et leur fille d'une dizaine d'année décide de suivre la piste laisser par Jalven. Le père, un grand type d'une quarantaine d'année, bien nourri et pratiquant visiblement un peu de gonflette, un tatouage surchargé couvrant l'avant bras gauche, habillé d'un t-shirt et d'un bermuda. La mère, une petite femme plantureuse et un peu grassouillette et jean et débardeur. Leur fille, d'un dizaine d'année, plutôt mince et qui commence à pousser en hauteur, habillée d'un legging et d'un t-shirt un peu trop grand. Tous trimbalent leurs baskets avec démarche insouciante du touristes.

Les trois passent la porte, lancent un regard interrogateur au jeune homme ;

"Hello... is that some haunted house ?"

Les trois dévisagent le jeune homme, tandis que le chef de famille fourre les mains dans ses poches. Le temps que le garçon réponde, Narcisse se sera glissée dans son dos pour murmurer à son oreille, en caressant le pavillon d'un souffle semblable à celui de la première apparition :

"C'était encore une bêtise, Jalven..."

Cette fois le ton est moins traînant, moins exagérément sensuel, plus amusé. Elle reculera ensuite pour envoyer un coup de pied dans le pli du genou du jeune homme, offrant aux américains un spectacle, si ce n'est awesome, au moins awkward.

2
Centre-ville de Seikusu / Re : J'ai lu quelque part que...
« le: samedi 26 septembre 2015, 17:00:33 »
Un peu décevant, que ce manque de réaction de la part du jeune homme. Contrariant, même.

Il avait encore osé prendre sa douche le lendemain matin, alors qu'une présence potentiellement maléfique rôdait autour de lui, invisible. Bon, c'était certainement qu'elle avait sous-estimé la détermination du jeune homme à rencontrer des êtres surnaturels. Ses victimes précédentes n'avaient croisé sa route que par pur hasard. Réaction puérile peut être, mais Narcisse se sentait soudain défiée, du coup. Elle n'essaya pas de lui jouer des tours pendant qu'il était sous la douche (ce qui était certes tentant ; quoi de plus désopilant que de s'en prendre à un mortel nu et savonneux, et de le regarder se débattre sous les impulsions contradictoires de sa peur, sa pudeur, sa rationalité, sa répugnance à mettre de l'eau partout sur le carrelage ?) Elle préférait ménager ses effets, le laisser un peu dans l'incertitude. Elle n'entra même pas dans la salle de bain avec lui. Elle aurait pu rester dans la cabine et flotter à quelques centimètres de son dos, pendant qu'il se nettoyait. Mettre l'idée d'un corps de jeune femme contre celui de Jalven, bel et bien vivant, réel et sensible. Poser ses yeux plus près et plus bas que ne l'aurait osé une vraie femme.

Mais elle avait déjà fait tout ça le jour précédent. Elle attendit donc qu'il ait fini ses préparatif pour sortir avec lui -s'imaginait-il qu'elle était enfermée dans cet appartement ? Cela n'était pas forcément la meilleur des décisions, tant la promenade n'était visiblement qu'un prétexte pour rester à l'extérieur. Elle serait volontiers rentrée avant lui si elle n'avait pas voulu être sûre qu'il ne se passerait rien d'intéressant en son absence.

Autant dire qu'elle était un peu agacée lorsque Jalven s'allongea sur son lit. Quel type ennuyeux, en fait ! Il méritait bien qu'on lui secoue un peu les puces. Prise par son exaspération du moment, elle flotta par dessus le jeune homme et se posa sur lui, à califourchon sur son ventre. La couverture bruissa doucement et Jalven pu sentir un poids chaud sur son ventre ; à peine plus lourd que celui d'un chat, mais définitivement d'une autre texture.

A peine a-t-il pu réaliser que quelque-chose d'anormal se produit, que Narcisse se met à glousser à voix haute, savourant déjà son méfait ; une fraction de seconde avant de lui planter un doigt dans l’œil, et de s'élever à nouveau dans les airs.

[PS : Quelle idée de respecter la concordance des temps aussi ?]

3
Centre-ville de Seikusu / Re : J'ai lu quelque part que...
« le: mardi 15 septembre 2015, 13:25:47 »
"That was a terrible idea, boy."

Un murmure exagérément sensuel vient de vibrer à son oreille gauche ; la voix d'une jeune femme, et son souffle tiède et discontinu, vibrant contre son pavillon. Un chuchotement tout ce qu'il y a de plus réel et, pourtant, s'il se retournait, même s'il scrutait les moindre recoins de la pièce, ou s'il parcourait les lieux en brassant l'air autour de lui, il ne trouverait rien d'autre que du vide et du silence : il n'y a personne d'autre que lui en ces lieux, il est bel et bien seul avec sa bière. S'il dispose d'un certain sang froid, il se peut qu'il réalise que la voix était porteuse d'un fort accent français.

La spectre, elle, l'observera en s'amusant de ses réactions, quelles qu'elles soient. Il faut dire que l’intrusion de Jalven l'a mise dans une humeur plutôt joueuse, même si cela n'était pas gagné d'avance.

Elle s'était d'abord sentie ronchonne, en étant réveillée par cet importun, le jour où celui-ci avait emménagé. Elle qui dormait depuis si longtemps qu'elle en avait perdu son unité, et que son essence commençait à flotter au hasards dans la maison. Assoupie depuis si longtemps qu'elle en était devenue soupe, tout simplement. Une masse d'ectoplasme sans masse, et sans rêves. Le retour à la conscience de soi avait d'abord été fortement déplaisante et l'avait rendue carrément ronchonne. Elle se serait jetée directement sur l'intrus pour le griffer et le mordre, si elle n'avait pas été si réticente à l'action durant ses premiers instants d'éveil.

Et puis elle l'avait observé s'installer, observant distraitement qu'il était français, lui aussi, sans lui porter grand intérêt, se demandant quel sort elle devrait lui faire subir. Jusqu'à ce qu'il ouvre son ordinateur portable, et que l'idée d'en apprendre plus la fasse approcher. La tête au dessus de l'épaule de Jalven, elle avait grappillé pas mal d'informations pour le moins croustillante.

Intéressé par les fantômes, donc !
Pas là par hasard, donc.

C'était bien la première fois que quelqu'un cherchait à la rencontrer volontairement. Elle avait "de la visite" en quelque sorte. Bien sûr le visiteur méritait une correction ; lorsqu'on rend visite à Narcisse, on ne range pas ses chaussettes dans le tiroir de la commode sans avoir demandé la permission. Elle avait donc décidé de le taquiner un peu, ce compatriote. Le fait qu'il soit là pour voir des fantômes était en quelque sorte une aubaine, car elle allait pouvoir s'amuser un peu avec lui sans pour autant craindre qu'il fuit à la première escarmouche.

Narcisse compte bien faire durer le jeu le plus longtemps possible, et c'est pourquoi, à moins d'un évènement imprévu, elle ne se manifestera plus de la soirée.

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Le coin du chalant / Re : Let's play in my haunted house !
« le: dimanche 09 août 2015, 19:50:07 »
o.O

Qu'est-ce que c'est que ça ?

5
Le coin du chalant / Let's play in my haunted house !
« le: dimanche 09 août 2015, 18:24:45 »
Voici les quelques pistes auxquelles j'ai pensé pour RP ; vous pouvez me proposer les vôtres par MP si vous voulez. (En fait, même, dans tous les cas, envoyez moi un MP, je suis gentille comme tout =3 )

- Le chat et la souris
   Vous entrez dans une nouvelle maison/un nouvel appartement, ou bien vous y habitez depuis longtemps ; Dans tous les cas Narcisse se réveille. Soit vous êtes sur place, soit elle décide de migrer chez vous. Vous risquez de passer un moment plus ou moins agréable, selon son humeur.

- Ghost buster
   Vous êtes un chasseur de fantôme, ou un truc du genre, et vous intervenez alors qu'elle s'en prend à un pauvre innocent (voir, vous étiez sa cible). Pas cool pour elle.
   
- Scénario à trois
   Comme "le chat et la souris", mais vous êtes deux innocents. Je ne vous donne pas les possibilités que ça génère, vous y avez sûrement déjà pensé :D
   
PS : Tous ces scénario ont pour vocation de faire du hentai et/ou de l'érotisme plus ou moins marqué, évidemment. C'est toujours mieux si il y a un mâle dans l'affaire =3

6
Prélude / Re : This is a ghost story [Valisuccubisée]
« le: dimanche 09 août 2015, 18:22:46 »
Pour ma part je n'ai jamais vu de validation aussi rapide :D

Merciiiii !

(Créature est très bien !)

(Merci aux autres qui m'ont dit bienvenue !)

7
Prélude / Re : This is a ghost story [Tessia]
« le: dimanche 09 août 2015, 18:10:08 »
Vi vi c'est fini !

8
Prélude / This is a ghost story [Valisuccubisée]
« le: dimanche 09 août 2015, 17:54:57 »
- Oh, well, interesting ! -

On ne mettra jamais assez en garde les jeunes amants contre la précipitation. Ça n'est pourtant pas faute d'essayer, en général, seulement ces adolescents fougueux n'en font qu'à leur tête. Certains tourtereaux, quoi qu'on leur dise, ne pensent qu'à une chose : quitter le domicile familial pour s'installer dans un nid à eux, où ils pourront fusionner et gémir l'un avec l'autre comme bon leur semble, libres de la retenue et de la prudence qu'imposent les ébats en terrain surveillé. Et dès qu'ils en ont les moyens, ils fuient ensemble dans quelque appartement pour jouir l'un de l'autre. C'est alors qu'ils découvrent ce à quoi leurs peaux étaient aveugles : l'un est un fainéant jaloux et colérique, l'autre est une pétasse égocentrique.

Kevin et Lucie étaient de ces jeunes couples impatients et malchanceux, et leur courte histoire, bien qu'elle se termine de la pire des manière, n'est pas d'une nature extraordinaire. Son intensité, certainement, était hors du commun, mais passons.

Les deux amants, qui portaient leur francité sur leurs prénoms, étaient tout juste majeurs lorsqu'ils quittèrent leur parents respectifs pour vivre ensemble dans un petit appartement. Lui travaillait, elle entamait des formations qu'elle ne finissait pas. L'idylle ne dura pas bien longtemps. Au bout de quelques mois, baiser était devenu une manière de remettre à plus tard la prochaine prise de bec qui ne mènerait nul part et ne changerait rien, qui ne ferait que faire ressortir l'immaturité de chacun de manière plus crue que la veille. Tous les deux avaient pour point commun de ne jamais être satisfait de l'autre, et de rejeter toute responsabilité à propos de quelque problème que ce soit. Mais une différence majeur croissait lentement entre eux à mesure que le temps passait : lui s'attachait et devenait de plus en plus possessif, elle s'agaçait, insatisfaite de sa situation, sûre qu'une meilleure vie l'attendait ailleurs, plus tard, avec un vrai métier, un vrai mec.

Elle l'a d'ailleurs vite trouvé, ce remplaçant. Peut être pas l'homme de sa vie, mais un qui saurait au moins la tenir satisfaite pendant quelques mois, et l'héberger le temps qu'elle trouve ce pour quoi elle était faite. Si elle avait su faire les choses autrement, ça aurait sans doute fonctionné ; si elle n'avait pas attisé la colère et le désespoir de Kevin, au moment d'annoncer sa séparation, sans doute celui-ci ne l'aurait pas frappée à mort, avant de s'ôter lui-même la vie, après un retour à la raison désespérant.

Mais le passé étant le passé, il ne sert à rien de s'apitoyer, n'est-ce pas ? Intéressons nous au présent.

- You said it is a ghost story ! -

Une âme qui n'est pas en paix ne peut quitter ce monde et reste piégée, à errer jusqu'à ce qu'elle trouve de quoi s'apaiser. C'est ce qu'on dit. Ce qui est sûr, c'est que Lucie n'est pas en paix, et qu'elle est piégée en ce bas monde. Et si la mort l'a changée, ça n'est certainement pas en bien. Elle qui était égoïste et immature garde de son assassinat un sentiment d'injustice et de frustration intense. Elle qui était jeune et à qui une vie heureuse était due, elle à qui on a ôté la vie se sent en droit d'exiger réparation. Et elle décide elle-même, selon son bon plaisir, ce qui peut faire office de contrepartie à son malheur. Lui rétorquer qu'elle s'en prend principalement à des innocents n'est assurément pas la chose à faire. Toute tentative de la raisonner, ou de lui faire tempérer ses caprices a plutôt pour conséquence de la faire entrer dans une colère agressive.

Si son aigreur l'a d'abord rendue très active et nuisible envers les mortels, sa colère a fini par la fatiguer, sans jamais trouver de réel apaisement. Ses journées furent alors pour la plupart constituées d'un ennui à la profondeur fluctuante ; n'ayant jamais nourri une grande curiosité pour le monde qui l'entoure, elle passait une grande partie du temps à ``hiberner" dans des maisons qu'elle investissait (plus par habitude que par nécessité), ou à errer de ville en ville en planant, invisible, au dessus des rues. Plus le temps passait, et plus elle considérait les vivants comme des jouets ; si elle pouvait avoir de la sympathie pour certains d'entre eux, elle n'était certainement pas du genre à se montrer charitable au premier abord. Paradoxalement, une certaine peur de la solitude la maintienait toujours à proximité de lieux habités. C'est à force d'errer ainsi qu'elle finit par atterrir à Seikusu (tous les chemins mènent à Seikusu). Elle s'installa alors dans une petite maison inhabitée en bordure de la ville, et s'y endormit pour plusieurs années.

Lorsqu'elle ne dort pas, ses moyens d'interaction avec le monde sont limités ; la plupart du temps, elle n'est qu'une spectatrice sans poids et sans présence tangible. Cependant, et par une méthode qui se résume à rassembler l'envie nécessaire, elle peut se donner une apparence ; toujours la même que celle qu'elle avait avant sa mort - et nue, cela s'entend. Elle peut également interagir avec des objets autour d'elle, et même parfois se donner totalement corps, au point d'être indifférentiable d'une jeune femme normalement constituée, pour quelque sens que ce soit. Tout cela, encore une fois, selon la force de ses envies.

La manière dont elle interagit avec le monde ne l'a certainement pas poussée à remettre en question ses pulsions et désirs personnels : plus elle s'abandonne à ces derniers, et plus ses possibilités d'interaction avec le monde sont grands. Et jamais aucune conséquence déplaisante ne vient remettre en question cette attitude.

Lucie est morte à 19 ans ; c'est pourquoi la forme sous laquelle elle apparaît est celle d'une jeune femme, à peine sortie de l'adolescence. Une petite nana (environ 1 mètre 65), à la minceur séduisante et aux hanches marquées. La taille fine, les jambes fermes, les seins modestes mais bien présents. Sa peau est pâle, et ses cheveux sont blonds vénitiens, épais et longs, à l'exception d'une frange qui recouvre son front et ses sourcils. Son corps est en permanence parfaitement épilé ; une preuve témoignant des bons côté de la mort. On ne peut pas dire qu'elle ait un visage de poupée ; celui-ci flirte en fait avec le disgracieux, tout en bénéficiant heureusement des formes de la jeunesse et d'une féminité marquée. Lucie n'avait pas le physiques des filles parfaites que les artistes voudraient mettre sous verre. Elle était de ces jeunes filles dont le corps demande à être empoigné, embrassé, et écrasé.

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