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Messages - Ororo

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Les alentours de la ville / Re : Sentinel in the Storm [Ororo]
« le: jeudi 19 juillet 2012, 11:27:00 »
Apparemment, le petit reporter devait encore se sentir un peu gêné. Impossible de considérer un peu de nourriture comme de l'abus quand on vit dans un tel luxe. Le temps de l'interview et le temps qu'il mettrait à rentrer chez lui, il ne mangerait surement rien ce midi, et il était hors de question qu'il reparte avec la faim au ventre. Elle fit un signe et on leur apporta une grande corbeille remplie de divers fruits de toutes sortes, judicieusement placés afin qu'ils ne s'écrasent pas entre eux.

"-Votre ligne ne sera pas contre quelques fruits? Ils viennent tous du jardin et de la serre."

Il voulait connaitre son histoire, il fallait s'y attendre, et il ne serait pas déçu. Néanmoins, elle ferait relativement succint, puisque ce n'était pas le but premier. Un magazine sur le paranormal s'intéressera naturellement plus à ses pouvoirs et à son rôle de "justicière occasionnelle".

"-Je suis née dans une petite tribu d'afrique que les gens d'ici pourrait qualifier de "sauvage". Je ne sais pas dans quel pays elle se trouvait, et ça n'a plus grande importance dorénavant.
Depuis ma naissance, j'y étais vénérée comme une déesse. Surement à cause de mes pouvoirs et de mes cheveux blancs. Pour les villageois, j'étais la réincarnation de la déesse de la nature. Ils me donnaient tout ce que je désirai, et de mon côté je faisais en sorte que le temps soit toujours optimal pour les cultures. C'est vous dire si j'ai de l'expérience dans ma profession.
Le village était en conflit avec des braconniers, et lorsque j'eu 6 ans, ils ont détruit le village. Tout le monde fut tué sauf moi et quelques autres enfants qui allions êtres revendus comme esclaves au Caire. Arrivés en ville, ils ont commencé à nous battre, et grâce à mes pouvoirs, nous avons réussi à leur échapper.
Seuls et perdu au milieu d'une si grande ville, nous sommes devenus des voyous. Vol à la tire, arnaque aux touristes, pick pocket et tout ce qui va avec. Mes capacités aidant, je suis vite devenue la cheftaine de notre petite bande. Nous arrivions à nous en sortir comme nous pouvions, mais j'aspirai à mieux. C'est ainsi qu'il y a une bonne dizaine d'année, j'arrivai clandestinement au japon. J'étais montée sur le train d'atterrissage d'un avion au hasard sans connaitre sa destination. Mes pouvoirs m'ont sauvé la vie, encore une fois. Sans ça, je serai morte de la décompression ou du froid.
Malheureusement, mes camarades n'ont pas voulu me suivre.
Par la suite j'ai commencé à proposer mes services aux paysans du coin. J'ai été officiellement nationalisée japonaise lors du petit "exploit" qui a commencé à faire parler de moi. Ma petite affaire s'est développée, et voilà où nous en sommes."

Elle espérait que ça lui suffirait. Elle n'avait pas eu un passé particulièrement facile, et l'envie de développer la chose ne se faisait pas sentir.
Comme attendu, il enchaina directement sur ses pouvoirs, ne prêtant pas plus d'attention que ça à son récit. Quelque-part, elle en fut un peu piquée.

"-Je vois. Ce n'était pas vraiment une démonstration, je répondais juste à l'appel des plantes. Mais si vous voulez une démonstration, ça peut s'arranger."

Elle se leva, ses yeux devinrent blancs comme neige, puis décolla d'un coup dans les airs. Kyle, s'il avait regardé, avait carrément dû voir pupille et iris disparaitre, et non qu'elle roulait les yeux.
Le temps passa d'un coup de magnifique à orageux. Des éclairs entre les nuages formèrent une étoile, puis un coeur, avant de se calmer. Quelques gouttes tombèrent. Les premières mouillèrent le jardin sauf à l'endroit où se trouvait la table. Les suivante gelèrent à quelques mètres du sol, faisant tomber une fine neige qui ne tiendrai que quelques secondes une fois sur le sol et deux galçons qui tombèrent pile dans le thé glacé du journaliste sans pour autant l'éclabousser. Suite à quoi le soleil revint. Il se fit de plomb et sécha la pelouse en quelques instants avant de disparaitre à nouveau derrière les nuages. Une tornade descendit du ciel droit en direction d'Ororo et vint se poser dans le creux de sa paume. Hormis ses cheveux virevoltants en tous sens, elle ne semblait affectée le moins du monde par la tornade. D'ailleurs, elle ne semblait avoir aucun effet sur ce qui était au sol à l'exception de bourrasques à décoiffer un chauve.
Le temps revint à son état normal et elle se posa, retournant s'assoir.

"-Etes-vous convaincu, maintenant? Je peux faire plus impressionnant, mais pas sans tout dévaster, aussi j'aimerai éviter.
Comment croyez-vous que je m'y prends pour arrêter les criminels?
Je suis née avec ce pouvoir, contrôler la météo. Je suis en harmonie avec la nature, et elle me prête un peu de sa formidable puissance. Je peux entendre les besoins des plantes qui m'entourent, et j'essaie d'y répondre."

Elle eut un petit sourire à la tête du reporter. Il ne devait pas vraiment s'attendre à ce genre de démonstration. En y repensant, les gens de la ville devaient se demander ce qui se passait et pourquoi la météo avait perdu les pédales l'espace d'une minute.

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Les alentours de la ville / Re : Sentinel in the Storm [Ororo]
« le: jeudi 05 juillet 2012, 12:52:15 »
Visiblement, c'était un nouveau dans le magazine, et il avait l'air plutôt stressé. Il devait avoir juste quelques années de moins qu'elle, et dégageait une certaine puissance.
Elle avait entendu ça petite remarque instinctive -plus de dix ans à être voleuse des rues, ça accorde quand même quelques capacités, dont celle d'entendre la monnaie tomber au milieu d'une place de marché- ce qui lui fit afficher un petit sourire amusé.
Kyle Macorss? Retenu. Il était certainement plus intéressant que le magazine. Il balança tout ce qu'il avait à dire en peu de temps, ne lui laissant pas l'occasion de répondre, avant de finalement lâcher sa main, encore une fois gêné. Ororo eu un petit rire, ce type était plutôt drôle, dans son genre.

"-Bonne idée! Nous nous installerons dans le jardin. Je vais demander à ce que l'on nous prépare une table, et à boire. Vous voulez du thé, du café? Quelque-chose de frais, peut-être?"

Elle écouta sa réponse qui ne se fit pas attendre et alla trouver une domestique pour lui donner ses directives. Elle retourna vers Kyle, l'invitant à la suivre.

"-Par ici, s'il-vous-plait. En attendant que tout soit prêt, il me reste à m'occuper des plantes dans la serre, je n'en ai pas eu le temps avant votre arrivée, et elles m'en voudront si je les oublie. Ça ne prendra pas longtemps."

Ils traversèrent la maison de part en part pour arriver de l'autre côté de celle-ci. Elle se donna un rôle de "guide touristique" sur le trajet, montrant parfois une ou deux oeuvres d'art d'intérêt. Ils arrivèrent enfin dans une grande serre d'environ 300m², compartimentée pour que chaque espèce ait sa propre atmosphère, selon ses conditions idéales. On y trouvait des bananiers, des bonzaïs, de magnifiques fleurs tropicales et bien d'autres choses. On aurait pu se croire dans la jungle.

"-Je vais vous demander de bien vouloir m'excuser deux minutes, je vais avoir besoin de silence pour me concentrer. Ce sera rapide, je vous le promet."

Elle s'installa debout au beau milieu de la serre et écarta légèrement les bras. Elle ferma les yeux puis sembla ne plus bouger pendant quelques minutes. Elle écoutait ce dont avait besoin chaque plante de la serre. La tâche était ardue, il y en avait beaucoup, mais pas insurmontable. Lorsqu'elle ouvrit enfin les yeux, ceux-ci étaient entièrement blancs, et des nuages commencèrent à se former au dessus de certains endroits précis. Elle arrosa tout ce qui devait l'être, ajusta l'humidité et la température de chaque compartiment à l'aide de vent et de pluie. Une petite minute après, elle revenait vers le journaliste.

"-Merci pour votre patience. La table doit être prête, allons-y. Je répondrai à toutes vos questions."

De la serre, ils sortirent directement dans le jardin, trouvant ce qui avait été demandé un peu plus loin, à l'ombre d'un grand catalpa. Les boissons étaient posées sur plateau, ainsi que des verres et des tasses. Elle s'installa, prit deux secondes le temps d'apprécier une petite brise, puis se mit à faire le service. Une fois terminé, elle le regarda droit dans les yeux.

"-Parfait, je pense que nous pouvons commencer, Mr Macross. Oh! Et si vous avez faim, n'hésitez pas à me le dire."

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 03 juillet 2012, 15:01:25 »
Bah, si tu te couches à 18/19h, tu auras une bonne nuit quand même! ^^

15h01

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Les alentours de la ville / Re : Sentinel in the Storm [Ororo]
« le: mardi 03 juillet 2012, 14:26:25 »
Qu'il est bon de se détendre après une dure semaine de labeur! Non pas que le métier d'Ororo soit fatiguant pour elle, loin de là, mais elle a dut faire face à un nombre relativement impressionnant de criminel au cours de ses déplacements. A croire qu'ils lui en voulaient personnellement.
Ça, et la communication. Savoir ce montrer, parler à certaines personnes pas toujours agréables voire carrémet antipathiques. Et même si elle adore sortir, certaines soirées sont d'un barbant... A tuer un mort une seconde fois.

La nuit avait été calme, et reposante. La fenêtre entre-ouverte, les chants des oiseaux et des insectes lui avaient servi à la fois de berceuse et de réveil-matin. Elle s'était levée au petit jour, alla comme à son habitude saluer le personnel qui travaillait déjà -elle préférait de loin s'en faire des amis que de simplement les considérer comme des employés-, puis s'en alla dans la salle de bains. Elle demanda à ce qu'on lui apporte son petit déjeuner dans cette pièce. Une tasse de thé, un jus d'orange et quelques fruits. Léger, mais suffisant pour tenir jusqu'à l'arrivée de son invité. Elle s'allongea dans l'eau chaude de sa baignoire à l'occidentale, bu une gorgée du délicieux thé qu'elle faisait elle-même pousser, et se remémora la semaine qui venait de s'écouler.
Elle finit par se demander si quelqu'un lui en voulait vraiment, si toutes ces attaques étaient le fruit du hasard, et surtout qui pourrait avoir quoi que ce soit contre elle.

Une fois sa toilette et son repas terminés, elle s'habilla en vue de jardiner. Un petit haut à bretelles et un pantacourt, avec l'un de ses chapeaux à large bord qu'elle affectionnait tant. Une fois arrivée à la remise, elle enfila un tablier vert épais, et une paire de gants beige en cuir. Elle ramassa deux trois outils et s'en alla flâner entre les plantes, écoutant leurs besoins pour les traiter au mieux.
Elle devait encore avoir un moment avant que son invité ne soit là. Un journaliste, venu l'interwiever. Une connaissance l'avait suppliée de se prêter à cet exercice. C'était un petit magazine traitant du paranormal, et ce n'était pas vraiment à ce genre de journal qu'elle se présentait. Elle préférait de loin les journaux d'information qui vantaient ses exploits pour regonfler sa renommer. Mais la connaissance en question avait beaucoup de contacts dans le milieu touristique, et arrangeait pas mal ses affaires, elle ne pouvait donc pas refuser.

Elle affairée sur un rosier lorsqu'il pénétra dans le jardin. Il s'approcha et la salua avant de repartir vers la maison. Elle ne lui répondit pas. A peine l'avait-elle entendu, en fait. Elle écoutait autre chose, le rosier. Comment il souhaitait être coupé. Une ou deux minutes plus tard, elle en avait terminé. Elle retourna à la remise, reposa son matériel, gants et tablier inclus, se lava correctement les mains et s'en alla en direction du bâtiment.
arrivant au salon, elle l'aperçut, faisant le piquet, un peu gêné. Elle sourit un peu à la vision du jeune homme qui attendait. Mais à y regarder de plus près, il était plutôt mignon, malgré un goût vestimentaire quelque peu douteux. Elle s'avança et entama le dialogue.

"-Bonjour! Vous devez être le journaliste venu pour l'interview, je suppose?
Oh! Excusez-moi pour mon impolitesse de tout à l'heure, j'étais pour le moins... concentrée. Je me présente: Ororo Wamba, maitresse de ces lieux., et vous êtes?"

5
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 01 juillet 2012, 10:26:27 »
Tu veux comathé? :D

*Sors, vite*

10h26

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Archives / Re : Le Salon de Thé des Filles !
« le: dimanche 01 juillet 2012, 10:12:20 »
Il est peut-être un peu fatigué, je vais lui recharger les batteries.

*Un éclair frappe SP et un coup de vent balaye l'odeur de cochon grillé*

7
Prélude / Re : Y'a plus de saisons! (Valithée)
« le: samedi 30 juin 2012, 23:09:50 »
Est-ce vraiment de bon augure?

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Archives / Re : Le Salon de Thé des Filles !
« le: samedi 30 juin 2012, 21:01:44 »
*Rentre dans le salon en ouvrant les deux portes d'un coup, le visage caché par son grand chapeau, avant de le relever du bout de l'index*

My, my, my! On dirait qu'il y a de l'ambiance par ici. J'ai ramené du thé, je vais aller vous en préparer.

9
Prélude / Re : Y'a plus de saisons! (Valithée)
« le: samedi 30 juin 2012, 20:57:01 »
Vous préférez quelle sorte? J'en fais pousser plusieurs espèces. Le cultiver, le préparer et le boire. Un grand plaisir qui sait me détendre.


(Je vois... Aucune n'est jalouse?)

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Prélude / Re : Y'a plus de saisons!
« le: samedi 30 juin 2012, 20:47:45 »
Merci mademoiselle Troy.
Ce vil personnage se ferait un harem de jolie filles aimant les costumes? :o

Merci bien pour la validation. Il faudra que je vous invite à boire le thé à la maison, à l'occasion.

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Prélude / Re : Y'a plus de saisons!
« le: samedi 30 juin 2012, 20:33:05 »
Merci beaucoup... beau mec. ;)

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Prélude / Re : Y'a plus de saisons!
« le: samedi 30 juin 2012, 19:24:59 »
Peut-être, peut-être pas... ::)
J'ai beaucoup voyagé, ces 10 dernières années. Jolie tenue, chère Marie.

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Prélude / Re : Y'a plus de saisons!
« le: samedi 30 juin 2012, 17:34:03 »
Merci beaucoup! J'ai essayé de faire un peu original tout en conservant l'important du personnage.

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Prélude / Y'a plus de saisons! (Valithée)
« le: samedi 30 juin 2012, 15:40:35 »
Nom : Wamba

Prénom : Ororo

Surnoms : Déesse, Mère nature, la femme-tempête

Age : 29 ans

Race : Humaine (mutante)

Sexe : Féminin

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle



Description physique :

De taille normale dans son pays d'origine avec ses 1m78, elle est clairement plus grande que la majorité des femmes japonaises. Elle est élancée, mais toutes les proportions de son corps son bien respectées. Assez mince, elle demeure tout de même athlétique, s’entraînant de manière suffisante pour rester au top de la forme. Elle prend bien soin de son corps, ce qui lui donne une peau incroyablement douce.
Son visage est fin, avec un nez un peu saillant, mais pas trop. On ne la verra jamais sortir de chez elle sans rouge à lèvres ni sans boucles d'oreilles. Elle adore les accessoires et ne s'en prive pas. Pour les habits, elle a tendance à porter de vêtements assez chics, de la haute société jusqu'à laquelle elle a réussi à se hisser.
Un détail qui fait sa particularité, surtout chez quelqu'un à la peau noire, c'est la couleur de ses cheveux. Blancs comme la neige pure qui vient de tomber.
A noter également que lorsqu'elle utilise son pouvoir, issu de sa mutation, ses yeux deviennent complètement blancs.



Caractère :

Ororo est une personne extrêmement calme, qui sait garder le contrôle d'elle-même la plupart du temps. Son pouvoir étant en partie lié à ses émotions, elle sait que si elle entre en colère, les dégâts qu'elle pourrait causer seraient catastrophiques.
Toujours souriante, elle est quelqu'un d'agréable à vivre, très affectueuse sûre d'elle. Mais comme tout le monde, elle a des défauts. Si passer inaperçue ne la dérange pas, elle apprécie qu'on la remarque, que ce soit pour sa beauté, son petit côté sarcastique qui ressort de temps à autres, ou pour l'utilisation à bon escient de ses pouvoirs. Comme un super héros, elle fait parfois respecter la loi, à la différence qu'elle n'interviendra que si le crime est commis alors qu'elle se trouve sur place et qu'elle ne cherche aucunement à cacher son identité.
C'est un grande amoureuse de la nature. Elle a une relation de symbiose avec la Terre et sait l'écouter. Écologiste jusqu'au bout des ongles, à sa façon, elle ne supporte pas ceux qui ne voient en la nature qu'une quantité de ressources, et ne se privera pas de les châtier.




Histoire :

Mai 1983, un village des plaines d'Afrique noire.

Tout le village est rassemblé sur la petite place formée par les cases des habitants. Peintures, colliers et autres bracelets ornent chacun d'eux d'une manière différente. Ils seraient considérés comme primitifs par la plupart des autres personnes du monde, mais ils ont juste choisi de vivre en respectant leurs traditions et la nature qui les entoure.
Tout est silencieux, sauf une case vers laquelle tout le monde jette un regard de temps à autres. Les hurlements d'une femme en sortent sans discontinuer depuis déjà un long moment. Puis, d'un coup, une deuxième voix se joint à elle. Les tambours résonnèrent dans la plaine, et lorsque le chamane sortit avec le bébé dans les bras, tout le monde se mit à pousser des cris, à chanter et à danser. Le miracle de la vie avait eu lieu, Ororo était née.
D'habitude, le village restait dans cet état quelques heures, le temps que la joie se dissipe et que tout le monde vienne se faire connaître auprès du nouveau-né, mais pas cette fois-ci. Le chamane calma tout les habitants de sa voix impérieuse, et, soulevant l'enfant à bout de bras, retira le linge qui l'enveloppait. Il arrive que certains enfants naissent avec des cheveux, et c'était le cas ici. Mais le fait que les siens soient blancs n'était en rien normal. Le vieil homme qui la tenait interpréta sa naissance comme incarnation. Celle de Basoué, leur déesse de la nature qui vit au sommet du mont Kilimandjaro. Les neiges éternelles le recouvrant auraient pris cette couleur en révérence à la magnifique coiffure blanche de la déesse. Pour les villageois, ça ne faisait aucun doute.


Octobre 1989, le village.

Alors que la sécheresse s'était installée depuis déjà deux semaines, la petite fille alla dans les champs, et fit pleuvoir sur les cultures. Grâce à elle, il n'y aurait pas de disette cette année.
Le pouvoir d'Ororo s'est révélé très tôt. A trois ans, son père eu le malheur de lui refuser quelque-chose, l'histoire aura oublié quoi. En colère, elle se mit à pleurer. Quelle ne fut pas la surprise générale de découvrir que des nuages apparurent comme par enchantement au dessus du village avant de déverser des torrents d'eau et de foudre sur celui-ci! Dès qu'elle fut calmée, le phénomène s'arrêta et refit place à un soleil de plomb. Dès lors, son statut de déesse de la nature fut prouvé aux yeux des membres de la tribu, et ils se mirent à la vénérer, accédant à la moindre de ses envies. En retour, ils lui demandaient de contrôler la météo pour qu'elle leur soit toujours favorable.
Durant trois ans, la vie fut paisible et calme. Jusqu'à l'arrivée des braconniers. Les villageois respectant toutes vies, ils protégeaient les animaux de leur territoire contre ces derniers. A bout de patience, les hors-la-loi vinrent en jeep et armés jusqu'aux dents. Les boucliers et les lances ne pouvaient rien contre les armes à feu, et les adultes se firent tous massacrer. Les enfants furent enfermés dans des cages pour être donnés en esclaves comme pots de vin aux autorités ou vendus à des proxénètes. Ororo, grâce à ses pouvoirs, aurait pu les défaire, mais elle ne parvint pas à se mettre en colère. La mort de ses parents ayant eu lieu sous ses yeux, elle n'y trouva qu'un immense chagrin qui déclencha une pluie torrentielle. Cette pluie l'accompagna tout au long du voyage qui l’amena au Caire, ville où les braconniers avaient prévu de refourguer leur «marchandise».
Elle finit par s'énerver comme jamais et tuer tous les bandits lorsque ceux-ci se mirent à la frapper, elle et les autres enfants. Ils s'enfuirent dans les rues de la ville, totalement désorientés par principe même d'un village aussi grand.


Juillet 1993, le Caire.

Devant se débrouiller par eux-mêmes, les enfants étaient devenus des voleurs, apprenant à connaître les petits recoins de la ville, les bonnes adresses et les personnes à qui parler. De la bande, certains moururent dans les premiers temps, d'autres furent pris et emprisonnés, voire exécutés. De 18 à leur arrivée, ils n'étaient plus que 5 à peine 4 ans plus tard. Apprenant à contrôler sa puissance, Ororo devint vie la plus douée, et comme elle était révérée comme une déesse par le passé, ses camarades en firent leur chef et la louaient en toute occasion. Ils devinrent d'espiègles galopins, rusés et agiles, sachant se battre au corps à corps et avec des armes de petites taille qu'ils dissimulaient sous leurs vêtements. Ils rigolaient tout le temps, et même si c'était dur pour eux, ils pensaient avoir la vie belle.


Avril 2001, Seikusu.

La belle fille black marchait dans les rues, contemplant toutes ces nouveautés qu'elle n'avait jamais vues en Afrique. Elle finit par sortir de la ville et se retrouva dans les champs. Un paysan s'avança pour lui parler, et après 5 min de palabres, s'éloigna. Ororo leva les bras au ciel, et des nuages se formèrent. Une douce pluie commença à tomber, uniquement sur le champ de l'agriculteur. Un moment après, elle arrêta, et retourna voir l'homme qui lui donna un peu d'argent.
A peine quelques mois qu'elle était ici, et elle s'était déjà faite connaître comme la «fille-météo». Elle donnait des conditions de culture idéales, et était payée en retour. Lorsqu'elle avait dit à ses amis qu'elle voulait quitter le Caire, prendre l'avion pour de nouvelles aventures, ils ne voulurent pas la suivre. Ils l'adoraient, mais ils s'étaient fais à leur vie dans les ruelles, et avaient peur d'en changer à nouveau. Elle monta clandestinement dans le train d’atterrissage d'un avion au hasard et se laissa emmener. La manœuvre est très souvent mortelle, mais elle ajusta la température afin de ne pas se retrouver en hypothermie ni manquer d'aire en haute altitude. Elle débarqua à Seikusu, sans la moindre idée d'où elle était. Heureusement, elle avait réussi à apprendre l'anglais comme elle pouvait avant son départ, si bien qu'elle put se faire comprendre.


Juin 2012, Seikusu.

Une villa à la périphérie de la ville semblait grouillant d'activité. Tous les membres du personnel s'affairaient à préparer le lieu au retour de la maitresse de maison, partie faire une croisière il y a quelques mois. La grille à la limite du petit domaine s'ouvrit, et une femme entra, portant une robe légère flottant au vent ainsi qu'un chapeau large, qui couvrait efficacement sa tête. Elle traînait derrière une valise à roulette assez imposante, mais sans la moindre difficulté. Elle fut accueillie chez elle comme une reine, avant de faire le tour du propriétaire pour être sûre que tout soit bien en ordre.
Ororo avait bien réussi dans la vie. Ancienne voleuse, elle ne tolérait pas les crimes plus graves, comme le meurtre, les braquages ou les escroqueries. Elle avait sauvé un duo de cars scolaires d'une prise d'otage une dizaine d'année auparavant. En récompense, on lui offrit la nationalité japonaise, une aubaine pour cette fille sans papiers qui travaillait au noir. Ces quelques exploits contre les criminels lui valurent une certaine notoriété dans la région, et ses affaires prospérèrent. On la payait des prix d'or pour maintenir le beau temps sur une station de vacances, pour endiguer sécheresses et tempêtes. A seulement 29 ans, elle devint suffisamment riche pour avoir sa villa et le personnel qui va avec et être invitée à tous les événements de la haute société. Après avoir vécu en dehors de la civilisation moderne et la pauvreté, elle se découvrit des goûts de luxe, et y succomba sans se priver.
Une vie faste, mais intègre, toujours en fusion avec la nature. Elle prend elle-même soin de son jardin, méditant parfois pour entrer en communion avec la Terre. Elle ne respecte rien plus que celle-ci, et prêche sa vision de la vie à qui veut bien l'entendre.



Autres :
Elle possède un contrôle total sur la météo. Elle peut lui donner les meilleures conditions, tout comme déclencher des catastrophes naturelles.
En gérant correctement les courants d'air, elle est capable de voler.
Si quelqu'un devait lui emprunter ou copier son pouvoir, il serait incontrôlable. Il faut avoir une relation sincère avec la Terre pour l'utiliser, et seule elle a atteint une telle symbiose. Elle est la nature, et la nature est en elle, indissociables.

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