Les hommes du GGT étaient intervenus relativement vite, et une équipe allait se charger de déplacer le fourgon, le remettre sur la voie, et reprendre la route vers le poste. Une autre équipe se chargerait, plus tard, de se débarrasser des cadavres, et une troisième s’occupait des blessés. Rouge était un élément plutôt important au sein du GGT, une agente talentueuse et expérimentée. S’en séparer serait une perte lourde pour le GGT. On la conduisit donc dans une voiture. Les hommes et les femmes regardaient le vampire avec circonspection, lui accordant le bénéfice du doute. Pouvait-on vraiment se fier à un inconnu ? Ce dernier agressa l’un des hommes de l’équipe, leur disant d’utiliser son sang. Le GGT avait, en la matière, une certaine procédure à respecter, et cette dernière s’appliqua.
L’un des agents pointa vers le dos du vampire un pistolet, et ouvrit le feu, envoyant deux décharges électriques qui frappèrent le vampire dans le dos. Il y avait de quoi assommer un éléphant, et le vampire s’écroula comme une pierre. Les agents hésitèrent entre eux. L’enterrer ici ? Ou le conduire à Torino ? Finalement, ils optèrent pour l’approche la plus logique, et l’embarquèrent avec eux.
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« Ses signes vitaux émergent...
- Ils se réveillent...
- C’est bien un vampire. Un humain normal serait toujours dans le coma... »
Assis sur une chaise, Iruka était solidement attaché par des harnais mécaniques. Il portait une cagoule sur la tête, lui empêchant de voir quoi que ce soit, ainsi qu’un harnais sur les lèvres, l’empêchant de parler. Des femmes à talons parlaient autour de lui, et l’une d’entre elles décida de lui ôter sa cagoule. Iruka avait été conduit au cœur du GGT, devant Gran Torino en personne... Et sa petite suite personnelle, soit une série de femmes terriblement belles dans des uniformes sexys. Elles étaient sa garde personnelle, ses esclaves sexuelles, et ses assistantes, l’ensemble formant un spectacle des plus attirants :
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Plusieurs capteurs étaient contre le torse d’Iruka, permettant à d’autres femmes d’avoir sur lui des informations très précieuses. Torino, de son côté, était assis dans son énorme armure, fumant un énorme cigare qu’une femme allumait avec un chalumeau. Il tira quelques bouffées, laissant le temps à Iruka de comprendre où il se tenait. Torino parlait peu, et ce fut l’une de ses adjointes qui s’exprima à sa place.
« Dans son infime générosité, notre Maître, Torino, a daigné épargner votre vie, vous laissant le bénéfice du doute. Vous ne le sentez peut-être pas, mais votre dos est relié à une série d’électrodes qui s’enfoncent dans votre épiderme. Il nous suffit d’appuyer sur un bouton pour vous faire griller. »
En guise de démonstration, l’une des femmes tourna lentement un voyant, faisant frémir la machine. Estimant la démonstration suffisante, la femme lui fit signe de la main d’arrêter, et reprit.
« Nous allons vous ôter votre harnais, et, si vous ne répondez pas précisément à nos questions, nous augmenterons l’intensité des électrodes. »
Torino l’observait silencieusement, sans rien dire, se contentant d’expirer de la fumée.
« Pour commencer, déclinez votre identité, et ce que vous faisiez près de l’une des cargaisons de Maître Torino. »
Le harnais d’Iruka fut arraché par une autre femme, lui permettant de parler.