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Bonne chance et ne vous perdez pas ^^
Cette nuit, quelque chose de parfaitement anormal s'est passé dans la Ville-Etat de Nexus. Anormal ? Peut être pas tant que ça, avec toutes les créatures étranges et puissante qui arpentaient le monde. Pourtant, les habitant de l'immense cité, ceux qui connaissaient son architecture, ses rues et ses recoins pouvaient le jurer : Cet énorme bâtiment n'était pas là avant. Une structure titanesque était apparue, comme par enchantement, en l'espace d'une soirée, sans que personne ne s'en soit rendu compte avant le levé du soleil. Le plus étrange, dans le phénomène, n'était pas tant cette génération spontanée, mais l'endroit où on elle s'était produite. Là où se dressaient les murs de roche grise, se trouvait tout un quartier, la veille. Pourtant, le quartier en question n'avait pas disparut, quelqu'un - ou quelque chose - l'avait "repoussé", changeant les maisons de place, comme on aurait balayé un tas de cailloux sur une table... et ce sans qu'aucune des habitations ne subisse le moindre dommage, sans qu'aucun meuble ne soit renversé, sans qu'aucune secousse ne se soit faite sentir lors du processus. Evidemment, la nouvelle ne tarda pas à se répandre, inquiétant autant la garde que les rebelles, les touristes et les simples citoyens. Beaucoup de monde s'était amassé autour de la structure, parfois par pure curiosité ou mus par un désir de découvrir de quoi il retournait.
Ce bâtiment, donc, était grand, très grand, ses parois - ou devrais-je dire sa paroi - formaient un cercle parfait, donnant à la structure une allure d'immense disque de pierre. La toiture se composait d'un immense dôme, du même gris granitique que le mur d'enceinte. Autre détail marquant, cette fameuse enceinte était couverte de bas reliefs finement taillés, au détail et à la perfection résolument impossible. Ces sculptures représentaient toutes la même femme, une créature ravissante à la crinière flottante et au corsage aguicheur. Chacune de ces représentations la montraient dans une posture différente, toutes semblant destinées à éveiller le désir chez le spectateur, de manière plus ou moins subtile. Quelqu'un faisant le tour de la bâtisse finirait par se rendre compte que ces bas reliefs se faisaient de plus en plus coquins, de moins en moins chastes, en convergeant vers les quatre points cardinaux. A force de chercher, n'importe qui finirait par trouver les quatre portes présentes...
Porte Nord.
La porte avait une forme particulière, formant un triangle massif qui montait jusqu'au sommet de la paroi. De part et d'autre, il ne s'agissait plus de simple reliefs sortant à peine du mur, mais bel et bien de statues entières. Elles représentaient toujours la même femme, placées en miroir. Leur taille dépassait largement la stature humaine car, même si ces dames de pierre étaient à genoux et outrageusement cambrées, un terranide normalement constitué se faisait dépasser d'une bonne tête. Cette posture soumise qu'adoptaient les femmes granitiques était couplée à une attitude pour le moins évocatrice : Mains jointes dans le dos, les statues levaient la tête, bouche ouverte et langue tirée. Inutile d'être particulièrement perspicace pour se rendre compte de la connotation sexuelle derrière cette représentation de pierre, d'autant plus lorsque l'on avait tourné autour du bâtiment... Outre ces deux belles pièces qui ornaient chaque côté de la porte, cette dernière était étrangement dépourvue de toute décoration. De par sa noirceur polie, veinée de blanc, l'on pouvait conclure qu'il s'agissait d'un unique panneau de marbre. Il n'y avait pas non plus de poignée ou de quelconque serrure, aucun moyen apparent de l'ouvrir.
Excepté... une bouche.
Une bouche, véritable bouche, aux lèvres charnues, résolument féminines, était posée sur la porte. Il ne s'agissait pas ici de sculpture, mais bel et bien de chair et de sang, un ajout vivant sur un minéral froid et sombre. D'ordinaire immobile, ces lèvres s'ouvraient parfois pour laisser échapper un bâillement, ou pour être léchées par une langue gourmande. Essayer de regarder à l'intérieur ne permettait que de voir ce qu'on pouvait trouver dans n'importe quelle bouche : des dents, des amygdales, une glotte... Ce gosier ne semblait pas relié à l'autre côté, rendant toute estimation d'une épaisseur de la porte plutôt difficile. Quand à sa position sur la porte, cette buche se situait à peu près au niveau du bassin des passants... une hauteur idéale.
Porte Sud.
Les choses étaient sensiblement différentes ici. L'ornement, notamment, n'était pas le même. Plutôt que de disposer de deux grandes dame de pierre, cette ouverture là n'était dôtée que d'une unique géante de granit. Cette statue massive représentait toujours la même personne mais qui, cette fois, avait perdu tout vêtement en dessous de la ceinture. Ses longues jambes nues demeuraient bien droites, parallèles aux côtés de la porte, vormant un délicieux triangle. Vu d'en bas, l'on ne pouvait voir l'intimité de la belle minérale, car cachée derrière une de ses mains fuselées. Par contre, l'autre main écartait l'une de ses magnifiques fesses, révélant à tous le mignon petit trou, comme une invitation. Du reste, la statue était penchée en avant, cambrée pour mieux offrir sa croupe aux spectateurs, tandis que sa poitrine était comprimée sur le dôme du bâtiment. Sa posture évoquait une femme penchée sur une table, attendant la saillie d'un amant inexistant.
La porte elle même était identique à sa jumelle nord, faite du même marbre, arborant la même forme triangulaire et dépourvue de toute serrure ou poignée. Cependant, à l'instar de sa jumelle, il existait un détail pour le moins étrange, situé exactement au même endroit, à la même hauteur. Mais plutôt que d'être une bouche, il s'agissait là d'un anus. Une jolie rosette, délicieusement plissée. Sa vie était perceptible par les quelques contractions et palpitations qui troublaient parfois son immobilisme. Cette petite porte placée dans la porte était, également, aussi chaude au toucher que l'étaient les lèvres de l'entrée Nord... et sa souplesse remarquable permettait l'intrusion de larges objets, sans aucun problème.
Porte Ouest.
Sur le même principe que les autres entrées, cette porte ci était ornée d'une statue symbolique, représentant toujours la même personne, dans une posture toujours aussi évocatrice. Ici, la sculpture était adossée à la parois, une bonne partie de son camouflant même le triangle de marbre qui devait servir d'ouverture. Complètement nue, la femme granitique se tenait les seins à pleine main, les faisant pigeonner, tout en pinçant l'un des mamelons. Accroupie, les cuisses largement écartées, cette statue là ne cachait rien de son intimité, semblant même provoquer les spectateurs de façon pour le moins vulgaire... Ici aussi, l'invitation était clair, la connotation sexuelle n'étant plus vraiment une connotation, mais plutôt une évidence.
Du reste, le panneau sombre avait, pour sa part, troqué gueule ou cul pour un con. Un sexe féminin ornait le marbre à hauteur idéal. Comme pour les autres portes, le beau fruit était fait de chair et de sang, sa chaleur palpable. Jouer avec pendant suffisamment ou avec assez de doigté pouvait même l'humidifier... et à en juger par les coulées présentes en dessous de ces lèvres intimes, quelqu'un s'était déjà prit au jeux.
Porte Est.
Cette entrée là était particulière, comparée aux trois autres. Elle comportait évidemment plusieurs similarités, mais un détail rendait le tout bizarre. Ici, la statue était debout devant la porte, aussi grande que la sculpture située au Sud ou à l'Ouest. Les jambes écartées, parallèles aux côtés de la porte triangulaire, cette femme minérale faisait face aux spectateurs, droite et fière. Tout aussi nue que sa jumelle située à l'ouverture opposée, cette statue était tout aussi féminine... si l'on oubliait le fait qu'à la place d'un joli abricot, cette représentation là était dotée d'un imposant service trois pièce : une verge fièrement érigée, accompagnée de ses deux bijoux de famille. La dame de pierre tenait son épieu de roc d'une main, se léchant un doigt de l'autre.
Quand à la porte en elle même, vous aurez deviné ce qui l'ornait : Un phallus lui aussi fait de chair et de sang. A première vu, l'organe mâle était flasque, mais le toucher et le stimuler ne tardait pas à le faire raidir. Et, à en juger par les petites flaques blanches devant l'entrée, quelqu'un s'était non seulement déjà amusé avec, mais ce sexe masculin semblait également parfaitement fonctionnel. Qui sait, peut être même qu'une femme pourrait tomber enceinte... d'une porte ?
Cet étrange bâtiment, donc était évidemment une œuvre de luxure. Il était difficile de savoir ce qu'il y avait à l'intérieur, l'on pouvait facilement deviner que ce ne serait pas chaste. Une des questions qui se posait, outre le comment pareille structure avait pu apparaitre de la sorte, était la raison de son existence : Pourquoi diable ce bâtiment était il là ? A quoi servait il ? Les plus curieux se demandaient surement comment entrer à l'intérieur, ouvrir les portes... les organes présents sur les grands panneaux triangulaires devaient très certainement avoir une lien avec le mécanisme d'ouverture. Mais parmis les habitants de Terra, il en serait forcément d'assez curieux pour essayer de s'y introduire... et d'autres suffisamment malins ou doués pour y parvenir.