Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Edean le jeudi 06 septembre 2012, 21:33:15
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C’était le soir sur cette partie de la Terre, et comme d’habitude après une journée de cours bien remplie, je me promenai dans le une petite allé de Seikusu. L’endroit était agréable à souhait, mais bondée de monde à cette heure ci. Je portai encore le traditionnel uniforme du lycée, mes ailes soigneusement plié dans mon dos et caché sous le mince tissu de la chemise. Alors qu’une petite brise soufflait et paraissait s’engouffrer dans mes cheveux, le vent du soir était frai et eut la bonté de chassé l’odeur d’essence qui flottai sur la ville depuis ce matin. Les astres brillaient comme des joyaux dans le ciel crépusculaire, et comme toujours je cherchais des yeux, aux confins de diverses constellations, je cherchais les anges là hauts dans le ciel, pourtant dieu sait que je ne les envie point.
Soudain, la soif me tirailla, me ramenant sur terre. Je n’avais pas emporté à boire, j’aurais peut être dus ou au moins passer mon chemin quand je m’arrêtai devant un bâtiment de pierres blanche, au toit d’ardoise avec sur la porte, un panneau indiquant l’endroit comme étant une brasserie. Je me dis que si je continuais sans boire j’allais mourir de soif et me convainquis de la plus grande nécessité d’aller me rincer la gorge. Je poussai donc la porte et rentrai dans l’estaminet.
Un comptoir occupait le centre de la pièce, l’établissement était bien éclairé et plutôt sympathique, ça me changeai des tripots à moitié pourris du quartier de la toussaint. Cependant ce qui attira mon attention ne fut pas la déco et encore moins les diverses sortes de bières entreposées sur le comptoir, mais ce fut la jeune femme assise au fond de la salle. Ce qui attisa ma curiosité ne fut point son physique pourtant extraordinaire ni les armes qu’elle portait à la ceinture, mais l’énergie dégagé par cette créature, elle était démoniaque sans conteste, mais étais si puissante, si enivrante, si destructrice…
Je n’avais jamais rencontré une aura aussi puissante, seuls les quatre cavaliers de l’apocalypse ont une aura plus puissante voire égale. Ma soif qui l’instant d’avant m’obnubilai, avait été recalé au rang de besoin passager. J’eu un peu peur, je l’avoue, mais la démone était si intrigante qu’il m’aurait été difficile de tourner les talons et de fuir. L’aura de cette diablesse m’enveloppait tout entier exaltant tout mon corps, je me sentais plus fort que jamais et décida de l’approcher.
Avait-elle seulement ressentie ma présence ? Tandis-que je m’approchai, je ne pus empêcher mon regard de ce posé sur elle. Après tout les démons n’ont rien contre les Nephlim, si ?
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La terre, monde des êtres faibles que sont les humains, si faibles qu'ils en sont incapable de pouvoir ressentir ce qui les entoure, et donc de comprendre qu'il existe autour d'eux de nombreuses espèces loin d'être humaine, et qui normalement les feraient paniquer, voir les faire se relâcher leurs vessies, leurs bas même couvrant encore leur inutile pudeur. Keleth faisait partit de ces êtres qui normalement ferait ployer les êtres humains d'une simple apparition de sa véritable nature, mais il était convenu entre tout être démoniaque que se présenter réellement à un trop grand nombre de ces porcs était une insulte envers la race si noble des démons. Ils, les humains, n'avaient absolument pas besoin de savoir que des êtres supérieurs vivaient près d'eux et étaient la raisons de leurs déraison, aussi les démons avait choisi de terre leurs existences depuis quelques millénaires, à l'instar des anges. Seuls les êtres divins se plaisaient encore à agir, alors que les archanges et les archidémons s'étaient sagement retrancher au fond d'autres mondes, tandis que les plus anciens avaient même émigrés dans des prisons spécialisées pour ne pas déranger l'ordre des mondes.
Bien sur de par leur longévité ridicule, les humains n'étaient pas sujets à ce genre de soucis. Keleth avait eut le temps de contempler cette sous-race, et avait vite comprit qu'il ne faisait rien de bon de vivre auprès de ces êtres lamentables, dénués de véritable passions et incapable d'accepter leurs défauts. Les démons vivaient certes à leurs manières, et les humains n'en étaient pas très éloignés, sauf que les démons avaient acceptés l'horreur de ce qu'ils étaient et ainsi avait accepter les concepts de violences, de viols, ou d'autres comportement que ces pauvres humains idiots appelaient maintenant des comportements immoraux, alors qu'il y a plusieurs centaines d'années ils se complaisaient dans ces mêmes « péchés ». Ainsi, Keleth ne les supportait pas et normalement cherchait à finir vite ses missions en ce monde afin de pouvoir retrouver son lieu de vie au plus vite, et la femme qui y restait tout les jours en attendant qu'elle revienne. Tient une autre chose que les humains pensaient comprendre et que finalement ils ne possédaient guère, le sentiment amoureux. Quel hypocrisie de leurs parts ! Enfin...
Elle se baladait au crépuscule à Seikusu, tranquillement, ses pas résonnant et son corps offert au regards ayant déjà déclencher quelques réactions un peu divertissantes. Ayant prit soin de rentrer son attirail démoniaque en elle, pour ainsi dire ses cornes ainsi que sa queue démoniaque, elle se baladait comme une de ses simples humaines amatrices de ce qu'ils appelaient cosplay. Sauf que évidemment, ses vêtements étaient loin d'être un déguisement et bien plutôt sa tenue de combat favorite. Elle n'avait point besoin d'armure, son corps étant tellement enveloppé de sa propre aura que ce dernier agissait comme la meilleur des armures. Non ce dont elle avait besoin, ce n'était pas d'une armure, mais de mobilité, et avec des vêtements aussi proche du corps et léger, elle avait tout ce qui lui convenait pour affronter autrui.
Sa cible arrivait tard dans la nuit, elle avait donc le temps de se préparée et de prendre son temps en ce monde, même si elle ne l'appréciait pas beaucoup. Son aura libre et laissée pour vacante car nuls ne sauraient la détectée emplissait le lieu dans lequel elle se baladait. Il y avait bien quelques chats pour sentir sa présence et s'écarter à grandes foulées, mais autrement rien ne venait la dérangée. Un sifflement, une claque, un autre sifflement... Que les êtres humains étaient grossiers décidément ! Passant alors dans des rues un peu plus utilisée, elle se fondit dans la foule et passa un petit bout de temps à flâner dans les grands axes alors que le soleil s'abaissait avec lenteur, baignant le monde d'une lueur orangée et vive. Elle commençait à en avoir marre de ne rien faire dans ses rues de plus en plus vides.
Voyant une brasserie à l'air assez plaisant, elle se prit le droit d'aller boire un petit coup le temps que sa cible fasse son apparition. Il y avait certes plus de chances que l'établissement ferme avant que le démon ne se montre, mais au moins passerait-elle son temps autrement qu'en se dégourdissant les jambes en attendant de rendre le jugement des maitres de la cour infernale. Y entrant dignement et regardant le patron, elle sourit doucement et se choisit du vin, qu'elle demanda à la table qu'elle irait occuper. Choisissant l'une des plus au fond, afin de se préservée une certaine tranquillité, elle s'y installa et profita du moment pour réfléchir aux possibles suite de sa vie, devenir archidémone, devenir capable de fonder un nouveau clan démoniaque, c'était certes beau mais elle n'avait aucuns talents de directrice. Non elle voulait avant tout venger son grand-père de la folie qui l'avait atteint. Les divinités souffriront le martyr quand Keleth aura la puissance suffisante pour leurs faire comprendre leurs erreurs, elle se le promettait.
Prise dans ses réflexions, elle en fut couper soudainement lorsqu'une aura contraire à la sienne entra dans la brasserie. Une bien faible aura d'ailleurs en tant que contraire, plus présente une fois rassemblée avec le reste … Quelqu'un qui était à moitié angélique était entré et lui avait gâcher la délectation de ses pensées vengeresses. Réciproquement, l'être avait du la sentir, se figeant sur le palier comme un idiot, cherchant des yeux l'origine de ce qui avait ainsi propager une tel aura démoniaque en cet endroit, autrement dit, l'Executrice. Prenant une gorgée du vin qui lui avait été déposé dans un verre accompagnée de la bouteille correspondante un peu plus loin sur la table, elle laissa l'angelot chercher encore un moment jusqu'à ce qu'elle sente son regard sur elle, ainsi que ses appréhensions. Parfait c'était le moment d'agir pour elle:
- Allons ne restez pas devant la porte ouverte, il fait froid et les courants d'air sont peu appréciés. Si vous voulez, approchez jeune homme, mais cessez de vous ridiculiser en jouant les statues dans l'entrée, cela n'est en aucuns cas utiles ou valorisant.
Elle sourit doucement en l'entendant enfin descendre la petite marche et avancer dans la brasserie chauffée. Elle reprit une gorgée de son alcool, se moquant de boire la bouteille, l'état d'ébriété étant très difficile à atteindre pour elle, puis elle regarda le jeunot s'approcher d'elle. Il était d'un physique appréciable, même si l'on sentait vraiment la jeunesse chez lui, ainsi que le manque d'expériences réelles, mais on pouvait lui allouer d'avoir certaines capacités latentes importantes. Bien sur même si celle-ci était dévoilée par les millénaires, elle doutait que cet étrange personnage puisse un jour l'égaler, mais il avait de quoi être apeurant dans quelques milliers d'années pour bon nombre de démons. En tout cas elle réfléchissait à comment attirer sa « distraction » à elle de manière intelligente et remarquée, puis les idées lui venant, elle le regarda jusqu'à ce qu'il daigne s'approcher d'elle. Une fois les deux quasiment en face à face, elle murmura bien assez bas pour que le nephilim l'entende sans que la salle profite de la petite discussion, étant donner qu'elle allait utilisé des termes purement démoniaque ou angélique:
- Mi-ange, mi-humain n'est ce pas ? Papa est un peu relâché dans ses mœurs ou maman n'as pas eu de chance en voyageant sur les terres du bas ? En tout cas les nephilims sont souvent peu apprécié par leurs hauts congénères, comme les mi-démons ne sont pas très appréciés chez nous, alors je suis étonnée dans trouver un de forme quasiment adulte ! Vous intriguerais-je aussi ?
Elle souriait en disant cela, et elle avait donner un coup de ses étranges chaussures dans une chaise pour la faire reculée, entendant par là que le semi-ailé pouvait s'y assoir comme il le désirait. Il n'était pas non-commun que démons et nephilims discutent ensemble, comme il était courant que les mi-démons et et les anges se regroupent entre eux. Qui sait, peut-être que les traitements infligés par les anciens camarades étaient si dur que les demi-corps ne le supportait pas et allait trouver vengeance chez le camp adverse. Mais avouons le clairement il n'y avait plus de guerres raciales entre démons et anges depuis des millénaires, Keleth ayant participée à quelques-unes des dernières batailles, avant que le pacte de non-agression en échange du renforcement au scellage de l'antédémon, son grand-père, est amené une paix mitigée mais durable. Enfin là il n'était pas question de changement de camp, donc l'Executrice se calma, oublia ses sombres pensées, et attendit calmement la réponse du nephilim.
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- Allons ne restez pas devant la porte ouverte, il fait froid et les courants d'air sont peu appréciés. Si vous voulez, approchez jeune homme, mais cessez de vous ridiculiser en jouant les statues dans l'entrée, cela n'est en aucuns cas utiles ou valorisant.
La démone avait raison, j’avais l’air d’un idiot ici planté sur le perron, sans regarder la diablesse dans les yeux, je rentrai dans l’auberge. Souriante, elle reprit une gorgé de vin buvant à la bouteille. J’approchai lentement sur mes gardes, je n’avais rien à craindre, mais cette démone était apparemment si puissante que je n’avais l’impression de n’être qu’un petit insecte face à elle. La diablesse me regardait d’un air songeur, elle portait des vêtements très légers qui épousaient parfaitement les formes de son corps, à sa ceinture trois lames courtes et une épée longue étaient accrochée. Lorsque je fus face à elle, la diablesse murmura pour que les oreilles indiscrètes n’entendent rien :
- Mi-ange, mi-humain n'est ce pas ? Papa est un peu relâché dans ses mœurs ou maman n'as pas eu de chance en voyageant sur les terres du bas ? En tout cas les nephilims sont souvent peu apprécié par leurs hauts congénères, comme les mi-démons ne sont pas très appréciés chez nous, alors je suis étonnée dans trouver un de forme quasiment adulte ! Vous intriguerais-je aussi ?
Elle parlait d’une voix douce, agréable à écouter et alors que la démone me posait ses questions, repoussa du pied la chaise face à moi. Je m’assis et plongeai mon regard dans celui de ma puissante interlocutrice ; elle avait un visage parfait, un joli petit nez, des mâchoires sans défaut, dans ses yeux noirs miroitait une petite lueur rougeâtre.
- Oui, je suis ce qu’on appelle un Näphil. J’ai atteint une forme adulte en me cachant aux yeux des créatures divines, vivant parmi les Hommes depuis mon plus jeune âge. Je n’ai jamais croisé beaucoup de « vrai » démon, des Vampires, des Succubes, mais que fait une Archidémone à Seikusu ?
L’énergie de celle que je croyais être une Archidémone m’enveloppait, enivrante, à côté d’elle je devais paraitre bien dérisoire… Me callant un peu plus sur ma chaise quelque peu gêné par la proximité de l’entité démoniaque, je dis d’une voix profonde :
- Quelles place occupez-vous dans la hiérarchie Démonique ? Je recherche des « alliés » potentiels, vous pourriez peu être m’aider…
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Rien ne lui avait échappée de ce petit bonhomme un peu perdue. Il faisait presque oisillon tombé de son nid, et ce bien trop tôt, n'ayant pas encore compris comment user de ses pattes et de son bec pour approcher son ver de terre et l'attraper entre ses keunottes pour se l'approprier. Bien sur dans cette métaphore, elle était le ver de terre, mais pas en tant que forme de vie sous-intelligente, mais bien pour représenter un dessert gourmand pour les yeux et la bouche sèche d'un oisillon aussi affamée que lui. En tout cas elle ne perdit pas une goutte de ses réactions, comme quand elle buvait à la bouteille pour ne pas perdre une goutte du breuvage. Ses yeux qui avaient lentement parcourus les courbes de son corps démoniaques, véritable péché fait chair pour être le piège des humains et des anges, ainsi que son apparente difficulté à approcher et réagir envers elle, ce qui était autant de piste pour elle sur le caractère profond de son interlocuteur, qui bien que charmant semblait vraiment démuni face à elle.
Sure dans ses gestes et dans ses expressions, elle le mit vite en confiance en le gratifiant d'un ton doux et conviviale avec lui, porteur de plaisanterie, accompagnée d'un sourire fait de franchise et qui serait capable de faire s'écrouler la pureté d'un des anges les plus radicaliste. Elle reposa sa bouteille sans un bruit, du bout des doigts, et apprécia de le voir s'assoir comme elle l'invitait si doucement à le faire. L'assise était confortable et elle aurait pu permettre à l'ange de se mettre en une bonne position, mais il prit la première qui lui permettait de plonger son regard dans celui de la démone. Elle était désolé pour lui, mais déjà qu'elle était attractive de nature, si en plus il fonçait tête baissée pour entrer dans son charme, cela n'allait pas l'aider à se remettre de cette rencontre une fois la séparation amorcée. De plus une nouvelle fois il me contempla, plus en détails ce coup-ci, profitant de mon visage et de mes formes faciales généralement aussi plaisante que mes formes corporelles pures. Je me suis même demandée comment il a réussi à articuler ces quelques mots après avoir tant vu d'un seul bloc :
- Oui, je suis ce qu’on appelle un Näphil. J’ai atteint une forme adulte en me cachant aux yeux des créatures divines, vivant parmi les Hommes depuis mon plus jeune âge. Je n’ai jamais croisé beaucoup de « vrai » démon, des Vampires, des Succubes, mais que fait une Archidémone à Seikusu ?
Celle là était peut-être la meilleure qu'elle ai entendue depuis longtemps. Elle, une archidémone ? Elle partit dans une crise de rire incontrôlable, riant joyeusement avec un rire doux et agréable à l'oreille, se tenant le ventre tant elle riait de la méprise du Näphil, comme il nommait sa race si particulière. En tout cas il était claire pour elle qu'elle ne l'oublierait pas de sitôt cette bourde là, aussi mignonne et attendrissante soit-elle. Tendant de contrôler le fou rire qui venait de la prendre, elle réussit peu à peu à soulager son euphorie et ainsi reprendre un comportement convenable envers le Nephilim, jusqu'à la disparition complète du moindre ricanement. Elle gardait pourtant sur son visage une expression d'amusement sincère, et ses yeux brillaient des toutes petites larmes de rire qui avaient faillit sortir du coin de ses paupières. Son calme retrouvée elle prit une autre gorgée de vin pour calmer la sécheresse de sa gorge suite à l'exemple flagrant de son amusement, et prit à son tour la parole pour corriger le semi-ange.
- Une archidémone moi ? Oh non loin de là, bien loin de là, je n'ai pas ce statut ! Vous n'avez d'ailleurs aucunes chances de voir un archi sur Terre, ces derniers ayant bien trop d'êtres démoniaux à géré en plus de leurs parties des enfers respectives. De plus vous parlez de « vrais » démons, mais je doute qu'il y en ai des faux. Tout au plus en existe t-il des biens moins bons que d'autres, mais après c'est du jugement personnel.
Ayant finit ses mots sur un ton des plus doux, grâce à son amusement, elle remarqua à quel point l'angelot était gêné, celui-ci s'enfonçant dans son siège, devenant de plus en plus petits au yeux de Keleth, en même temps que celui ci semblait presque rosir de sa proximité avec la démone. Jouant la carte du jeu, Keleth décroisa ses jambes sous la table et en profita pour faire toucher son tibia finement moulé contre la jambe de l'homme afin de faire cas de ses réactions pour la suite de leurs discussions. En tout cas celui ci voulant apparemment repartir sur un autre sujet, Keleth lui laissa la possibilité de préparer le terrain en se servant du verre qui lui avait été donner pour accueillir un peu de vin qu'elle luit tendit après dans un geste très noble. Il préféra néanmoins parler et finir sa phrase plutôt que d'attraper en premier le verre.
Quelle place occupez-vous dans la hiérarchie Démoniaque ? Je recherche des « alliés » potentiels, vous pourriez peut être m’aider…
Encore une fois il ne semblait pas avoir idée d'à quel point il avait tort. Trouver des alliés auprès de Keleth était comme espérer un discours de métaphysique de la part d'un escargot. Mais bon sur ce coup-ci le choix ne lui était pas trop donner pour éviter une vraie réponse. Elle n'avait qu'à lui dire directement la vérité après tout, et l'histoire serais réglée, mais connaissant déjà les réactions surprenantes des démons quand elle apparaissait, elle n'imaginait pas celle d'un semi-ange quand il apprendrait les quelques très étrange vérités sur le travail de la démone, et du paradoxe qu'elle représentait chez les êtres démoniaques
- Tu es encore assez loin de la vérité. J'ai un poste très haut placés chez les démons, étant l'Exécutrice, la démone qui représente la loi démoniaque chez les dieux, les hommes, les anges et les démons. Pourtant n'imagine pas que tu puisse trouver des camarades de mon côté, étant donné que je fais bien plus peur aux démons que je ne les pousse à l'amitié envers moi.
En disant cela elle prit une énième goulée à la bouteille, espérant que l'angelot daigne prendre un peu de boisson comme elle. Il n'y avait rien de plus triste que de boire seule, et Keleth voulait que cette soirée soit plaisante, étant donner que son travail suivant allait surement lui prendre le reste de la nuit et ainsi la fatiguée au plus haut point, tout en l'énervant passablement. Aussi n'y avait il parfois pas mieux qu'une rencontre opportune pour retrouver une certaine joie, mais pour cela il fallait qu'il accepte de donner un peu du sien en buvait aussi de son côté. Intriguée par la demande, certes commune, mais étrangement complétée de l'ange, Keleth se redressa un peu, mettant sans trop le vouloir sa poitrine un peu plus en valeur, et entreprit de s'étirer longuement, de manière très féminine, avant de reprendre la parole pour une énième question d'entrée :
- Par contre quel est ton projet l'angelot ? Car pour aller chercher de l'aide même chez les démons, c'est particulier pour un semi-ange ! Allez dis moi tout et ne t'en fais pas ça resteras entre nous deux, lui dit-elle avec un léger clin d'œil.
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La démone assise en face de moi fut prise d’un fou rire, elle riait à pleine gorge et son rire sonnait comme du cristal à mes oreilles, son seul rire aurait pu séduire n’importe quelle entité, démoniaque comme angélique. Je me sentais embarrassé alors que la diablesse s’efforçait de contenir son euphorisme, qu’avait-je donc dis de si hilarant ? Alors qu’elle reprenait, je me demandais de plus en plus intriguer par cette démone, ce qu’une entité aussi puissante qu’elle faisait ici. Lorsqu’elle fut calmée, la diablesse prit la bouteille de vin et bu une longue gorgée de liquide rouge. Elle me dit que j’étais loin de rencontrer un Achidémon car ceux-ci règne sur leurs monde respectif et n’ont aucun intérêt à venir sur Terre. Si elle n’en était pas un, ces maîtres doivent posséder une puissance incroyable.
Je sursautai quand je sentis le tibia de la diablesse glisser contre ma jambe, ce contact était doux comme une caresse, je me sentis rougir et j’en fus encore plus honteux que je me trouvais sûrement devant une personne de haut rang. Elle me tendit un verre de vin que je pris volontiers en lui demandant si elle pouvait m’aider à trouver des allier.
- Tu es encore assez loin de la vérité. J'ai un poste très haut placé chez les démons, étant l'Exécutrice, la démone qui représente la loi démoniaque chez les dieux, les hommes, les anges et les démons. Pourtant n'imagine pas que tu puisses trouver des camarades de mon côté, étant donné que je fais bien plus peur aux démons que je ne les pousse à l'amitié envers moi.
En disant cela, l’exécutrice pris une gorgée de vin tandis que je portais le gobelet à porté de flaire pour identifié ce vin. Je me méfiai de l’alcool, je perdais vite mes moyen, cependant ma soif d’il ya peu revenant au grand galop me fis prendre une petite gorgé. Elle se redressa sur son siège et s’étira, mon regard se posa une fois de plus sur le corps sculpté de la diablesse, elle était diablement bien proportionnée et sa majestueuse poitrine me fit presque perdre la raison, d’autant plus que j’avais toujours son tibia caressant ma jambe.
- Par contre quel est ton projet l'angelot ? Car pour aller chercher de l'aide même chez les démons, c'est particulier pour un semi-ange ! Allez dis moi tout et ne t'en fais pas ça resteras entre nous deux.
Elle me dit cela en me décochant un petit clin d’œil. Elle avait raison, pour demander de l’aide aux démons il faut être suicidaire ou désespérer, les deux se rejoignant dans plupart des cas. Je repris une gorgée de vin, qui atténua quelque peu ma gène.
- Connaissez vous la monde de Terra ? C’est un monde parallèle créer il y a peu par la déesse Aphrodite, déesse de l’amour. C’est sur ce monde que j’ai été abandonné, malheureusement ce monde est dirigé par l’aristocratie, une élite défendant et légalisant même la traite d’esclave Humains ou Terranides.
Mon ton avait changé, de timide j’étais maintenant sûre de moi et prononçai chaque mot avec force et détermination. Je tournai et retournai mon projet de revanche depuis plus d’un an, établissant des plans d’invasion, il ne me manquait plus qu’une armée…
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Elle sentait que dans le fond le petit ailé était complètement à sa merci, et elle ne parlait pas par là de la merci de ses armes, mais bien de celui de son corps, qui à chaque fois qu'il touchait le jeune homme, le plongeait dans un état sois de gêne, sois de plaisir, mais toujours facilement visible sur le faciès et dans le comportement du jeune homme. Il rougissait, souriait béatement quand elle offrait un peu plus de sa plastique à son regard, allais ouvrir la bouche un petit peu quand un nouveau contact se faisait entre eux, ou même parfois se paralysait-il un instant en ressentant le mouvement de la jambe de Keleth contre la sienne, un peu plus bas, éveillant surement en lui quelques instincts, quelques envies qui venait vite lui prendre toute la pensée, le rendant alors inapte à réagir de manière censée.
Tout les mouvements de ce petit saint offrait de nouvelles informations pour l'esprit de calcul déductif et l'instinct vif de la démone. Elle le vit renifler un peu le vin, pas de dégoût apparemment, mais par peur selon les traits ancrés sur son visage, permettant à Keleth de déduire que l'alcool ne semblait pas être l'ami dévoué du Nephilim, si encore cela ne s'étendait pas à tout ce qui, de près ou de loin, ressemblait à un humain avec des plumes. L'expression de son visage aussi quand un peu plus tôt elle lui avait parler des archidémons, permettait à Keleth de se dire sans se tromper en grande partie que l'ange ne comprenait pas l'effroyable puissance des « Erebea Maxima », autrement dit les quatre archidémons régnant sur chacun des quatre étages infernaux, et donc entre parenthèses les êtres les plus puissants de la caste démoniaque. Tout autant que ceux les plus prompt à devenir ivre de puissance et de carnages, comme l'anté-démon. En tout cas il était clair qu'il était loin des relations anges-démons pour ne pas pouvoir connaître un tel seuil de puissance chez ses adversaires, comme chez ses alliés.
Plus la démone le provoquait en se dévoilant à ses yeux, plus elle le voyait se raidir, jusqu'à ce qu'elle remarque que pour échapper à ses taquineries, le nephilim prenait quelques gorgées de vins afin de ne plus trop montrer de gêne. Le faisait-il consciemment ou par automatisme car il sentait que la gêne se dissipait un peu alors que le vin lui embrumait l'esprit ? Ça Keleth ne pouvait le dire, par contre elle prit bien soin de vérifier en faisant doucement glisser sa jambe sur celle du jeune homme, finissant avec le dos de son pied avant de reposer sa jambe au sol et de vérifier sa réaction. Bon apparemment sois il avait déjà assez bu pour se maitriser naturellement, sois la réponse se faisait un peu plus bas et en ce cas Keleth n'allait pas aller vérifier, cela ne convenait pas du tout à la démone , même si elle était joueuse.
- Connaissez vous la monde de Terra ? C’est un monde parallèle créer il y a peu par la déesse Aphrodite, déesse de l’amour. C’est sur ce monde que j’ai été abandonné, malheureusement ce monde est dirigé par l’aristocratie, une élite défendant et légalisant même la traite d’esclave Humains ou Terranides.
Là il venait d'enfin montrer un caractère un peu adulte, même si apparemment il lui avait fallu un peu d'alcool pour se concentrer. Ce n'étais pas problématique en ce sens que chacun avait ses faiblesses, mais il était clair que cet enfant avait des envies bien trop humaine pour pouvoir combattre une démone, et Keleth n'imaginait même pas le résultat si il faisait face à une succube au summum de ses charmes. En tout cas elle cessa de s'étirer et se remit bien en place, l'un de ses bras sur la table et l'autre soutenant la tête de la démon, seul le coude servant d'appui sur le mobilier. Alors elle lui répondit de sa voie toujours aussi charmante :
- Terra ? Bien sur que je connais ! Tu parles à une démone des plus puissantes petit ange, pas à une de ces simples humaines qui finissent entre les griffes d'un démon sans pouvoir lui opposer une quelconque résistance ! Voyons !
Elle faisait semblant de s'être fâchée, fronçant les yeux et perdant son sourire devant le jeune homme. Elle avait aussi là un certain charme, mais il semblerait claire à qui que ce soit que de voir une démone en cet état n'était pas la meilleure des idées, et encore moins la meilleure des situations si ce qui que ce soit était l'origine de cette colère toute démoniaque. Dans le cas actuel cela n'était que le jeu de la démone, et la preuve de ce jeu était l'absence de hausse de sa puissance démoniaque sous l'effet de son possible noir sentiment. Peut-être que cette nuance était loin d'être perceptible par l'ange mais elle était présente et serait claire pour quiconque comprendrait les réactions des êtres démoniaques. En tout cas elle reprit la parole avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit et enchaina sur ce qu'elle lui avait adressé plus tôt :
- Je t'arrêtes par contre immédiatement avant que tu ne me dise une sottise et vais t'expliquer une chose simple. Tous sont esclaves de chacun ! Accepter un moyen de faire les choses est surement une bonté plutôt qu'une immondice : Terra approuve et montre son acceptation de l'esclavagisme, aussi les esclaves peuvent fuir ou se cacher. Sur Terre l'esclavagisme existe mais on l'appelle autrement, productivité, associés, pactes... La loi du plus fort et du plus faibles existe partout, même chez nous ! Les démones et démons ayant fauté nous servent pour nos désirs les plus sombres … La pureté n'existe pas ! Maintenant je t'autorise à me dire ce que tu voulais demander !
Se reprenant de grandes gorgées de vins, et ce de manière étrangement gracieuse même si elle les prenaient à la bouteille, elle reposa la bouteille désormais vide sur la table sans souffrir du moindre soupçon d'effets dû à l'alcool et regarda à nouveau l'ange. Alors en effet il avait l'ai sérieux en disant cela, mais il avait bien malheureusement osé tenir un propos largement répandu chez les idiots et les enfants, autrement dit celui que le monde était bon ou mauvais. Non le monde entier existe en plusieurs taux de gris et bien malheureusement ceux qui osait prétendre à la vilainie d'un monde avait tendance à beaucoup offusqué la démone. Elle lui avait laissée une chance en le prévenant de sa sottise, maintenant est-ce qu'il saura se recadrer et retrouver un peu de valeurs aux yeux de Keleth ?
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La remarque de la démone me fit l’effet d’une douche froide, je frissonnai et un sourire malicieux vint étirer ma bouche, je reposai le verre de vin la mine soudainement sombre. Elle ne comprenait pas ce que je voulais lui dire m’interdisant même d’aller plus loin, j’aurais facilement pu argumenter mon point de vue, mais la diablesse ne semblait pas très encline à philosopher sur le sujet. Je décidai de repartir sur un autre sujet évitant ainsi de frustré la démone, qui au passage tenait remarquablement bien l’alcool :
- Je voulais vous demander, quelle est votre mission en tant qu’Exécutrice ? J’ai été bannis des cieux à ma naissance, je ne suis donc pas très familier avec mes confrères et leurs ennemis. J’ai appris grâce à un ange déchue à développer certain pouvoirs latent que je possède, tel la Télékinésie, la Télépathie et la capacité à annihiler la magie et l’énergie vitale des êtres surnaturel… Mais je n’ai rien appris concernant l’histoire des anges et des démons.
Ce n’étais pas ma faute si j’étais né si ? J’ai passé mon adolescence sur Terra à servir d’esclave pour différent maîtres, j’ai été humilié, maltraité, violé… je ne recherchais pas tant à améliorer le monde en m’embarquant dans une sorte de croisade, mais je brûlai d’un désir de vengeance si intense qu’une fois libérer, plus rien ne pourra arrêter ma colère. Je voulais la mort des esclavagistes, tous, et je voulais me repaitre de leurs agonies. Je fixais mon verre de vin, je ne pouvais faire ça seul, il me fallait des compagnons, les esclavagistes les plus riches avaient leur propre milice privée. La pureté n’existe pas, tout comme la justice, ce ne sont que des concepts flous que les hommes ont inventé pour se rassurer tout comme les religions enfaitent. Lao-Tseu, un sage chinois nous enseigne que le mal couve le bien et que la mal nait au sein du bien, ainsi le Yin et le Yang s’équilibrant forment une mince couche de gris dans laquelle nous nous trouvons tous. Cette définition peut se voir confirmer par l’énigme maçonnique du pavé mosaïque (http://godf.montargis.free.fr/blog/images/mosaiq.GIF), les Franc-maçon doivent en principe marcher dessus sans toucher ni le blanc ni le noir.
Je relevais les yeux sur la diablesse, elle était si belle, mais en même temps si dangereuse… Elle aurait bien pu me tuer comme les humains auraient écrasé un vulgaire insecte agaçant, mais elle n’en fit rien. Le rouge qui entartai mes joues avait momentanément disparu, j’avais affaire à la plus puissante que je n’eusse jamais rencontré dans ma courte vie et je devais me montrer convenable devant cette grande dame.
- Quel est votre nom ma chère ? Que je vous prénomme comme il se doit, moi c’est Edean.
Tandis-que je disais ça d’un ton des plus neutre possible, je reprenais mon verre de vin et décidant que j’étais loin d’avoir trop bu, repris une longue gorgée sans quitter la démone des yeux. Dehors le crépuscule commençait déjà à enveloppé la ville dans son drap d’obscurité…
-
Elle l'avait surement choqué par ses mots. Devenu blême un instant face à sa tirade sur l'esclavagisme flagrant dont faisait preuve Terra, l'ange avait montré durant ce court moment le fond de son coeur à la démone, et cet instant avait été si infime que bien peu aurait pu le remarqué et en tirer des conclusions. Sauf que là il n'avait pas affaire à un être humain mais à une démone, cette même démone qui peut sans aucuns soucis se targuer de voir la foudre descendre du ciel à la vitesse où un papillon se pose sur une fleur. La moindre réaction, le moindre changement facial chez son interlocuteur était perceptible par cette femme, et l'ange était loin de faire preuve d'un stoïcisme exemplaire, aussi Keleth se mit à réfléchir sur les raisons d'une telle réaction chez son interlocuteur. Qu'est-ce qui pouvais donc le faire autant réagir dans le refus total de discussion sur le sujet, ou l'acceptation totale de l'esclavagisme par la démone.
Elle le vit continuer de siroter son vin, et la bouteille ayant été terminée un peu plus tôt par elle, elle fit un léger signe au barman en demandant ainsi une nouvelle bouteille et un autre verre. Puis elle revint à l'ange à l'air sombre, tenant son verre comme un marin se maintient à sa bouée. Dire qu'il avait fait une mine apeuré en voyant son premier verre de vin, et là il en avais un second qu'il acceptait avec envie. Qui c'est peut-être qu'il aimait « trop » l'alcool, et que c'était la raison de sa réaction d'un peu plus tôt ? En tout cas l'ange alla pour répondre et Keleth tendit l'oreille, afin de savoir si elle allait devoir épargné au naïf d'autres désillusions en lui offrant le merci démoniaque, ou si elle allait pouvoir toujours profiter d'un camarade de boisson pour la soirée.
- Je voulais vous demander, quelle est votre mission en tant qu’Exécutrice ? J’ai été bannis des cieux à ma naissance, je ne suis donc pas très familier avec mes confrères et leurs ennemis. J’ai appris grâce à un ange déchue à développer certain pouvoirs latent que je possède, tel la Télékinésie, la Télépathie et la capacité à annihiler la magie et l’énergie vitale des êtres surnaturel… Mais je n’ai rien appris concernant l’histoire des anges et des démons.
Ah les anges déchus. Toujours aussi gentil et agréable. Elle en avait connu un qui en était arrivé à un tel niveau de perversion qu'il s'était plongé dans les affres du cannibalisme et de la démence. Cet ange avait eu de la chance de ne pas tomber sur un ange déchu perturbé par sa chute des domaines angéliques et du monde blanc, et donc de ne pas finir en morceaux sous les coups de ces véritables monstres inhumains et rejeté. Les anges déchus était souvent haï des deux camps, en tout cas dans les hautes sphères il était fait une liste des anges déchus afin d'être sur des potentiels dangers et de leurs zones d'effets. Keleth avait d'ailleurs une liste de ces êtres sur elle, afin de toujours pouvoir se préparée à l'imprévu. Enfin il fallait peut-être répondre, maintenant qu'il avait fais sa preuve de sagesse pour la soirée :
- Les anges me connaissent peu, étant donner que je ne suis l'Exécutrice que depuis quelques siècles. Mon rôle est d'importance pour la simple raison que je suis … la loi des démons. Je suis celle qui impose aux démons les décisions de la cour infernale, celle qui dispense nos décisions et nos lois aux anges et aux démons, Je suis l'élément le plus puissant après les quatre Erebea Maxima, les archidémons qui gouvernent les hémisphères infernales. Je suis donc l'élément connecteur entres les anges et les autres puissances de ce monde, tout comme la lame de la guillotine pour quiconque viole les traités démoniaux, ou les lois infernales.
Elle avait bien malgré elle prit un air dur et lourd de reproche en disant cela. Ces sentiments n'étaient en aucuns cas adressés à l'ange mais elle n'avait put contenir les ressentiments naturels qui sortait de son coeur en ces moments de profonde haine envers ceux qui tente de se soustraire à l'ordre des archidémons. Prise d'un léger rictus en se rendant compte qu'elle avait surement l'air un peu apeurante et mauvaise envers la simple question de l'angelot, elle se retira un peu pour s'appuyer au dossier de son siège, accueillant la bouteille de vin menée par le barman, ainsi que le second verre, et offrit à l'ange un de ses plus beaux sourire, synonyme de damnation éternelle volontaire pour toute personne sensible aux charmes féminins.
En relevant ses yeux sur elle, elle le vit enfin sans rougeur depuis le début de leur rencontre. Il semblait avoir quitter sa chrysalide de timidité pour apparaître enfin un peu adulte, mais il restait un petit peu perdu, et Keleth voyait bien à quel point elle lui faisait de l'effet, autant sur le domaine du plaisir visuel que de la peur, celui-ci ayant surement compris à qui il avait affaire. Se retenant d'une remarque qui se serait voulue taquine de sa part, Keleth versa à tout deux un verre de vin avant de retourner son regard vers le demi-sang en gardant le sourire rayonnant qu'elle arborait. Il reprit alors enfin la parole :
- Quel est votre nom ma chère ? Que je vous prénomme comme il se doit, moi c’est Edean.
- Mon nom hein ? Eh bien je pense que mon pseudonyme suffira, je t'apprend juste que très peu de démons offrent leurs noms originels, ceux-ci étant bien trop précieux et nous permettant ainsi de nous soustraire aux erreurs et à la difficulté de vivre avec le danger de la convocation. Aussi, je t'invite à m'appeler Keleth. Enchanté Edean.
Elle souriait franchement en lui adressant ses mots, manière à elle de détendre légèrement l'atmosphère de plus en plus tendue entre elle et l'angelot. Elle pris aussi soin de recroiser ses jambes, touchant alors par deux fois celles d'Edean avant de garder un faible contact bien sympathique pour l'homme au niveau de sa jambe, que « caressait » Keleth bien malgré elle de par la position de ses gambettes. Il allait sans dire qu'elle ne faisait pas sa dans le but de faire rougir le demi-sang ou pour l'amener à un état de gêne, mais bien pour prouver par ce simple contact qu'il était loin de lui être désagréable et que la relation de buveurs tranquilles convenait parfaitement à la démone en mal de discussion ces derniers temps.
Dehors le déclin de la lumière appelait la nuit. Sa cible n'avait encore que quelques heures avant de se voir ôtée de toute flamme démoniaque. Il fallait que Keleth se concentre, aussi son aura disparut aussitôt, pour permettre à la démone de créer un mince fil d'énergie qui va hors de la taverne pour se disperser au dehors, lourd nuage qui concentre la puissance de la non-humaine pour pouvoir servir de filet quand sa cible sortira de sa cachette, l'empêchant de fuir et permettant par là à Keleth d'agir assez vite pour le tuer sans qu'il ne retourne dans son plan de base. Comme quoi les démons était naturellement les prédateurs des plus petits démons. Cette image faisait toujours sourire l'Executrice.
Regardant l'ange perdu dans ses pensées, elle eut un doux sourire pour lui, et regarda autour d'elle avant d'utiliser une magie de base bien pratique, créant un zone de silence autour des deux protagonistes. Elle ne tissait certes vraiment pas bien des sorts tels que ceux-ci, étant loin d'être une mage, mais elle compensait par la puissance mise en oeuvre. Aussi elle pouvait désormais tranquillement avec l'angelot sans que des oreilles indiscrètes puissent les entendre, la salle commençant à accueillir du monde avec la nuit tombée. Soupirant alors tranquillement et prenant doucement son verre de vin pour prendre deux gorgées du doux breuvage par gourmandise, elle adressa quelques derniers mots à l'ange:
- Tant que nous y sommes, et si tu le désire mon petit, je peux t'apprendre quelques éléments de l'histoire angélique d'ailleurs, ça ne me gêne nullement.
-
- C’est un plaisir de faire votre connaissance, madame.
Dis-je en essayant de rester impassible et maître de moi-même comme on me l’avait inculqué à coups de fouet. J’étais profondément déçu qu’elle ne puisse, malgré toute sa puissance m’aider tant soi peu à ma quête de vengeance. Si bien que je pensais un instant à la laisser seule et partir me coucher pour sombrer dans un sommeil profond qui me préparera à un lendemain qui sera inexorablement suivis d’un autre lendemain et un si de suite sans que je ne progresse en rien. Seul son sourire franc et la douce caresse de ses jambes qui vinrent par deux fois frotter les miennes me firent demeurer à cette table.
Je fixais inlassablement la diablesse avec peut être une insistance incommodante, mais je ne pouvais simplement pas détourner le regard de cette jeune femme si belle. Soudain, son aura disparu et sa puissance paru se contrer en un mince fils invisible tel une toile d’Araignée guettant je ne sait qu’elle mouche. Elle eut un sourire doux adresser à moi petit être perdu dans ses noirs desseins qui la fixait sans ménagement d’un œil un « petit peu » lubrique perdu sur sa poitrine infernale. Sans son aura satanique, la diablesse semblait presque fragile dans ce corps si peu couvert.
Keleth créa une zone de silence autour de nous, c’était une magie bien simpliste, mais qui pouvait s’avérer extrêmement dur à maîtriser sans un entrainement intense en ce sens. Lâchant un petit soupir, elle se recala dans son fauteuil et bu deux longue gorgée à son verre de vin, et me dit amicalement :
- Tant que nous y sommes, et si tu le désire mon petit, je peux t'apprendre quelques éléments de l'histoire angélique d'ailleurs, ça ne me gêne nullement.
J’eu une sorte de sourire mi-figue mi-raisin, ce n’était pas vraiment ce que j’espérais… Sans laisser apparaitre ma déception, je tendis la main et alla frôler du bout des doigts sa peau si douce, je sentis le feu revenir incendier mes joues, je ne voulais pas à nouveau rougir bêtement face à l’Exécutrice en personne.
- J’aimerai en effet en apprendre davantage sur l’histoire Angélique et Démoniaque… Si vous pensez avoir le temps pour cela.
Répondis-je à Keleth d’un ton tout aussi cordial qu’elle l’avait employé. Puis ramenant mes yeux dans ceux la diablesse, je posai mon coude sur la table et me cala le menton dans le creux de la main…
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Apparemment il était vraiment loin d'apprécier son refus d'un peu plus tôt, refus qui pourtant n'était qu'une simple marque de sagesse envers cet être, qu'un simple avertissement d'une impossible réussite de sa quête immédiate, et qu'ainsi il valait mieux pour lui qu'il oublie immédiatement ce projet pour se concentrer sur quelque chose de bien plus normal pour un nephilim aux pouvoirs naturellement limité. Ses muscles s'étaient tendus, son corps s'était arqué, prêt à partir, et Keleth savait bien que seuls ses agissements un peu aguicheur avaient eu raison de l'envie de départ de son camarade de conversation, celui-ci étant bien trop ancrés dans ses envies d'espoirs et de vengeances que les perdre l'avait immédiatement ramener à une espèce d'état presque dépressif qui surprenait un peu la démone, habituée à voir les anges soit dans une vie joyeuse, soit dans une folie meurtrière quand ils faisaient face à un bataillon de démons prêt à répondre à leur envies de meurtres. Quoique désormais cette époque était révolue depuis quelques millénaires...
Alors il abandonna son départ et sembla se relâcher pour rester bien assit sur la chaise que la démone lui avait indiqué au démarrage de leur conversation. Ainsi en place, la démone se trouvait un peu mieux en forme, ne souhaitant pas finir sa soirée dans l'ennui de l'attente et dans la perpétuelle nervosité qui tient le chasseur en mal de proie. C'est en y pensant qu'elle avait créé son filet à démons au dehors de la pièce, sur la ville, et ainsi provoquer les deux grands yeux surpris du Nephilim auprès d'elle, celui-ci passant de l'aura écrasante de la démone à la vue d'une femme presque normale, outre ses courbes et sa tenue outrageusement provocante. Cela devait surement lui faire assez bizarre d'être désormais « apparemment » au même niveau que la si dangereuse démone, leur niveau de puissance semblant s'égaler maintenant que l'énergie qu'elle avait libérée se trouvait à l'extérieur du bar où ils s'étaient tout deux arrêtés boire un coup. Cela allait surement amener à un caractère bien différent de sa part, mais après tout, l'expérience de la réaction d'un semi-ange face à une démone faite de charme et de provocation bien amoindrie pouvait être un événement amusant dans la soirée de Keleth.
Et en effet il ne tarda pas à perdre ses allures de gentilhomme pour retrouver le caractère que rencontrait le plus souvent Keleth face à un homme : regard un peu équivoque au niveau de ses formes, ici particulièrement sur sa poitrine qui semblait attisée les envies du normalement pur semi-ange, la bouche de son interlocuteur légèrement entre ouverte, généralement par un besoin un peu plus présent de pouvoir respirer, cela amenant son compagnon de soirée à de plus en plus souvent s'humecter les lèvres d'un coup de langue rapide. Autant de petit signe criant silencieusement que l'ange avait surement envie de savoir certaine choses sur la démone, certaine chose qui appelle généralement à la nudité. Du moins c'est ce que Keleth lisait chez ce jeune homme ni angélique ni humain, de par son comportement actuel, mais elle n'allait pas le taquiner plus que ça, si il avait envie il lui fera surement savoir plus tard. Par contre sa prochaine proposition allait directement avec la zone de silence qu'elle avait créée, c'était plus commode pour discuter après tout.
À vrai dire il sembla accueillir la proposition de manière bien moins enthousiaste que ce que la démone espérait en lui proposant des morceaux de son histoire et de ses origines. Qui sait, peut-être en avait-il déjà appris un bon bout avec son protecteur et ainsi la proposition de Keleth devenait obsolète, mais son ignorance précédente quand aux démons, aux véritables échanges entre ciel et sous-monde, ou tout simplement les anges en généraux avait tellement surpris la démone qu'elle avait jugée bon de lui proposer une petite remise à niveau. Finalement il semblait s'y faire et vint délicatement toucher les doigts de l'Exécutrice, avec douceur, mais aussi une timidité flagrante qui réapparut bien vite sur les joues d'Edean, l'obligeant à se cacher un petit peu pour lui répondre, elle, la démone qui souriait franchement car très amusée de e mouvement suicide pour le sérieux déjà bien compliquée à garder pour le petit ange.
- J’aimerai en effet en apprendre davantage sur l’histoire Angélique et Démoniaque… Si vous pensez avoir le temps pour cela.
Il s'installa bien comme il fallait sur son assise et plaça sa joue entre sa main, à la manière d'un élève de la Terre prêt à subir le cours magistrale d'un professeur, ici une professeur, de manière nonchalante même si les connaissances acquises lui serait d'un grand remède. Keleth fit de même, se redressant un peu sur sa chaise avec un doux sourire adressé à l'ange, tandis qu'elle prévoyait rapidement de ce dont elle allait lui parler. Rien de bien compliquer surement, peut-être les dernières rixes et les quelques soucis entre êtres angéliques et démoniaques, mais elle ne voulait pas non plus l'infantiliser en lui racontant les pires des bêtises sur les deux domaines et l'incapacité de certains êtres non-humain à agir de manière un tant sois-peu censée et adulte. Alors elle prit une grande inspiration et se mit à lui faire son exposé des dernier siècles de « cohabitation »:
- Par quoi commencer … Je suppose que la plupart des derniers évènements te sont étrangers autant par ta jeunesse que par ton exil des sphères non-humaine. Aussi vais-je commencer simplement : Les démons et les anges ne sont plus réellement en guerre depuis des millénaires. Vois-tu la « guerre froide » des américains et des russes sur Terre ? Eh bien la situation anges/démons s'y rapporte. Nous nous détestons mutuellement mais personne n'avance de peur de recréer une guerre en brisant les pactes scellés alors que je n'était encore qu'une jeune démone inexpérimentée. Bien sur, il y a quelques échanges de coups parfois, mais ce genre d'affaires sont vite étouffées, par moi entre autre. Les échanges entres anges et démons ont tendance à s'harmoniser, grâce aux Maxima Erebea, nos « empereurs et imperatrices », et les Eustis Luminum, ce que vous appelez classiquement archanges...
Tout en faisant sa petite démonstration la démone se plaçait droite sur son siège et faisait de nombreux gestes pour expliquer les différentes hémisphère ainsi que pour simplifier au mieux les connaissances qu'elle offrait à l'angelot un peu perdu. Parfois sa jambe frottait la sienne un peu plus bas, bien maladroitement selon la version officielle, mais dans le fond la démone était particulièrement amusée par le don qu'elle avait de le déconcentrer aussi simplement, et c'était d'autant plus agréable et amusant qu'elle n'avait pas affaire à un humain mais à un semi-ange censé normalement comporter un peu de la pureté naturelle angélique. Sauf qu'Edean ne devait pas avoir beaucoup d'atomes crochus avec papa ! Enfin elle parlait avec une voix professionnelle, ne laissant aucuns doutes planer sur ce qu'elle disait, et détaillait un à un chaque éléments dont elle expliquait les détails. Il lui fallut bien une bonne heure pour faire tout son petit exposé des deux mondes les plus éloignés et pourtant si proche du monde humain. Elle ne se demanda pas si elle ennuyant le jeune homme, elle parlait et à lui d'écouter ou non. Au passage elle se prit la peine d'énumérer les archanges de manières bien obsolète, mais juste pour remarquer à la réaction d'Edean qui pouvait être le père de ce petit bonhomme un peu perdu. Elle resta par contre bien muette sur sa propre position entre chacun de ces mondes :
- Enfin voilà un résumé … Si tu as des questions ou que tu souhaite engagé la conversation sur un autre domaine il n'y a pas de soucis, pour l'instant j'ai le temps je pense, je n'ai à agir que dans une ou deux heures encore !
-
J’écoutais attentivement l’exposé de la démone en buvant chacune de ses paroles. Elle soulignait parfois ses propos par des gestuelles dont le but était de me faciliter la compréhension de ses propos. Elle se mit même à me décrire les sphères infernales, me parlant de la hiérarchie démoniaque en détail. L’exposé prit une bonne heure, j’étais toujours appuyer sa ma main, le coude sur la table, regardant la diablesse me conter les échange entre les anges et les démons depuis la paix quelque peu instable entre les deux camps que tout oppose, et j’écoutais lui faisant assez confiance pour ne pas douter le moins du monde de la véracité de ses paroles. Vers la fin de son petit cour elle énuméra les douze archanges, je levais un sourcil d’étonnement lorsqu’elle eut finie.
- Tu n’as pas parlé de mon père, Azraël. Je te l’accorde ce n’est pas un archange comme les autres, mais il peut être considérer ainsi. Il occupe une place un peu marginale, mais très importante.
Je me rassis au fond de mon siège, dépliant mon bras légèrement ankyloser et reprit mon verre de vin en trois quart plein et le fini en quelque petites gorgés avant de le reposer sur la table un peu trop brutalement à mon gout faisant claquer le verre contre le bois de la table. Mon vieux TOC reviens à la charge et je m’empressais de triturer une de mes mèche de cheveux pourtant pas très gênante, mais qui eut pour effet involontaire de dévoiler le pentagramme gravé sur mon front. Je décidais de me lancer, mon embarras à moitié disparut pendant l’heure j’avais presque un air sur de moi quand je dis avec une sincérité non feinte :
- Vous devez l’entendre souvent, mais vous êtes si belle… Vos yeux brillent d’un éclat majestueux, envoutant, dis-je en rapprochant un peu mon visage du sien. Votre puissance est si enivrante, si… diabolique.
Dis-je avec une pointe d’envie dans la voix, puis lui pris la main et y déposa un long baiser. A aucun moment je ne me rendis compte que ce que je faisais pouvais être dangereux voire suicidaire, elle m’avait charmé et même si je n’étais qu’un pauvre petit Niphäl, je me retrouvais à faire la cour à l’Exécutrice de la loi démoniaque. J’allai surement essuyer un refus, surtout qu’en y repensant j’avais peu être été un peu trop direct, mais si je pouvais lui arracher un petit baiser, une douce caresse sur ma joue… J’en serais comblé. Je suis née dans le pêché et chacune de mes respiration, chacun des battements de mon pauvre cœur est un pêché supplémentaire, faire la cour à une démone n’en serais qu’un de plus bien que j’évitais de me leurrer quant à mes chances de trouver grâce aux yeux de la diablesse.
-
Le jeune homme avait surement été le plus attentif des élèves auquel elle n'ai jamais parlée. Il avait littéralement bu ses paroles sans jamais l'interrompre, et ce de A à Z, comme si la seule chose qui lui avait importé était d'écouter la démone et de faire l'accumulation de toutes les connaissances que celle-ci avait. Quoique Keleth ne doutait absolument pas de l'importance des mots qu'elle prononçait pour le semi-ange, autant par le sujet, autrement dit ce monde qui devrait lui être familier et qui pourtant s'éloignait de plus en plus de lui au fur et à mesure que sa nature prenait de la place en son cœur, cette nature impure de semi-ange, que par le fait que c'était elle, une haute-démone, rare en ce monde, qui lui apprenait ces nombreuses informations si importantes pour lui et qui dévouait de son temps afin de lui permettre de se retrouver un peu dans un monde qui de nature lui faisait défaut. Mais dans le fond, comble du paradoxe, c'était bien une démone qui lui parlait de son côté paternel. Il fit pourtant une mine surprise suite à son énumération des archanges, et Keleth écouta attentivement quand il prit la parole:
-Tu n’as pas parlé de mon père, Azraël. Je te l’accorde ce n’est pas un archange comme les autres, mais il peut être considérer ainsi. Il occupe une place un peu marginale, mais très importante.
Pas comme les autres ? Une place marginale ? Il ne savait pas à quel point il était juste dans ses propos. Azraël était considéré par les démons comme un ange qui n'en était plus un, et par les anges comme un être maudit qui n'avait définitivement plus sa place dans les domaines célestes. Sur le coup Keleth hésitait vraiment à en parler au Näphil, ayant un peu peur de sa possible réaction, point envers elle mais envers lui-même. Que peut-on faire en apprenant que l'on est fils d'un père banni par tous mais accepter à cause de ses abus de pouvoirs quand l'on a été apparemment abandonné dés son jeune âge sur les terres ignobles que sont Terra. Selon la démone rien de bon, mais elle ne pouvait pas non plus ne pas lui en parler si celui-ci se trouvait envieux d'en savoir un peu plus sur son imblairable paternel. Même Keleth qui restait assez calme n'aimait pas cet ange trop humain à ses goûts, et les deux rencontres qu'elle avait eut avec lui était pour elle les dernières qu'elle ferais seule, ne supportant pas cet archange irresponsable. Bon peut-être pouvait-elle mentir par omission :
- Azraël hein ? C'est vrai que l'on ne fais pas vraiment cas de lui parmi les archanges, non pas pour ses talents, mais plutôt pour son caractère, gênant pour les deux camps. C'est vrai que marginal n'est pas un petit mot, mais qu'il lui convient … Et donc tu en es le fils, moins étonnant que si c'était un autre archange dans le fond, mais cela reste assez surprenant avouerais-je !
L'ange ne répondit pas et préféra se bouger un peu de sa chaise pour ne pas finir par se raidir à un point tel qu'il resterait ancré dans sa position pour le reste de la nuit. Keleth le vit prendre son verre, en prendre une lampée peu économe et reposer le verre avec un bruit mat assez agressif de la part du jeune homme. Elle le vit sursauter un peu, étonné lui-même par la brusquerie de son mouvement. Était-ce les mots de Keleth qui l'avait ainsi troublé, ou le vin qui lui était tant monté à la tête, faisant qu'il ne pouvait plus faire la distinction entre sa force et celle nécessaire à une action simple, frappant alors son verre sur la grande planche de bois dur comme un homme gris qui aurait en même temps donner un coups de poing sur la table. Mais du coup elle le voyait dans ses faiblesses, entre emportement et gêne, quand il tritura par exemple ses cheveux, gêné par ces gestes et non par la mèche avec laquelle il jouait.
Et ce fut sans difficulté qu'elle remarqua le pentagramme du jeune homme sur son front. Une écriture complexe, volante, un petit bijou qu'en on y regardait de près même si il semblait d'une certaine grossièreté pour un œil mal avisé. Les mots était écrit trop petit et semblait un gribouillis, mais ils étaient un cumul de lettres anciennes qui faisait les lignes du pentagramme. Quand au tracé du milieu, il semblait déséquilibré, mais suivait les lignes de Malköfv que les lignes dites standards, les lignes ecclésiastiques. La démone se demandait bien qui avait pu choisir de lui placer tel serment, tel ignominie pour un ange, ce sceau étant presque cruelle sur le front du jeune Näphil, nouvelle tâches sur l'être déjà impur pour les angéliques domaines. Elle ne sortit de sa réflexion que quand le jeune homme s'approcha un peu d'elle et lui parla d'une voix toute équivoque, il semblait enfin se livrée à elle et elle ne pouvait sciemment l'ignorer, aussi le regarda-t-elle avec un charmant sourire quand il vient poser sa main sur la sienne, confirmant les doutes de la démone:
- Vous devez l’entendre souvent, mais vous êtes si belle… Vos yeux brillent d’un éclat majestueux, envoutant, dis-je en rapprochant un peu mon visage du sien. Votre puissance est si enivrante, si… diabolique.
Elle sentait en lui des doutes, des incertitudes qui se traduisait parfois par un léger chevrotement de voix, par une infime et quasi imperceptible chute de son air décidé qui laissait voir à quel point en lui il ne se sentait pas au niveau de la démone. Mais il lui avait fait une très belle déclaration, pas tant sur sa beauté, car c'était une remarque classique qu'elle entendait très souvent, et pas que de la bouche des humains et des démons, bien malheureusement pour le peuple angélique, mais bien par son aveux de sa sensibilité à sa puissance, de son enivrement dans la dangerosité et dans la nature de démone de Keleth, ce qui était plus que flatteur venant de quelqu'un qui devait être à moitié repoussé par cette même puissance démoniaque. Lentement elle laissa sa main être portée aux lèvres de l'homme, profitant de se rapprochement pour réfléchir de manière très courte à la réponse qu'elle allait lui donner, positive ou négative ?
- Oui je l'ai entendue souvent, mais ces mots sont bien charmants de la part d'une personne tel que toi. Je ne puis me livrer ici, étant seulement en attente de la prochaine Exécution, néanmoins je devrais pouvoir te répondre maintenant pour un futur proche n'est-ce pas ?
En souriant elle laissa sa main dans celle de l'angelot avec un léger sourire. Qui sait, ce Näphil pourrait surement devenir un très bon semi-démon après tout, et en la compagnie de Keleth il avait toutes ses chances de se trouver une autre famille en enfer, famille bien sur contenant en sa vision l'entièreté du pandaemonium, avec ses périphéries remplies de vices et ses centres constitués de terreur vicieuse. Mais pour l'instant elle n'allait pas traumatisé plus que cela l'ange à cet idée et accepterais juste de voir si il mérite son attention, pour l'instant il y en avait assez pour qu'elle accepte l'approche certes un peu maladroite mais franche du Nephilim, et cela était déjà beaucoup pour la femme aux millénaires d'existence. C'est avec une grande douceur qu'elle lui offrit ses derniers mots, espérant retrouver chez lui une lueur d'espoir et de bonheur à ses mots, même si ceux-ci était fait en ce sens.
- Aussi attends un peu, mais mes mots sont loin d'être négatifs, sois en certain. Après sauras tu attendre que la démone puisse se libérer ?
-
- Oui je l'ai entendue souvent, mais ces mots sont bien charmants de la part d'une personne tel que toi. Je ne puis me livrer ici, étant seulement en attente de la prochaine Exécution, néanmoins je devrais pouvoir te répondre maintenant pour un futur proche n'est-ce pas ?
Je n’en pas mes oreilles, était-ce vraiment vrai ? Reposant délicatement la main de Keleth, je fus tout d’abord sans-voix, comme si j’avais été écrasé par un camion. Me ressaisissant bien vite, j’affichai un grand sourire mi-figue mi-raisin, j’étais heureux de sa réponse complaisante, mais je me trouvai bien ridicule ici face à l’Exécutrice de la loi démoniaque et moi, je ne trouvai rien de mieux à faire que tomber corps et âme sous son charme diabolique…
- Aussi attends un peu, mais mes mots sont loin d'être négatifs, sois en certain. Après sauras tu attendre que la démone puisse se libérer ?
- Je vais essayer…
Répondis-je avec un petit rire embarrassé, je voulais bien attendre l’éternité si elle promettait de me retrouver. Après l’attente et l’espérance de la réponse, venait un sentiment de soulagement vite chassé par une gêne indescriptible. Baissant les yeux, je me remis à me dandiner sur mon siège, je voulais me faire plus petit jusqu'à disparaitre. Ce que j’éprouvais en cette instant étais assez confus, un méli-mélo de sentiment contradictoire firent irruption l’un après l’autre, causant un effet de trouble en moi et je cru même un court moment que j’allai défaillir.
- Pour toi je peu bien attendre que tu ais remplis ta mission, Exécutrice.
Dis-je en affichant une sérénité de façade afin de couvrir le chaos qui régnait en moi à cet instant. Bien sûre, cela ne tromperait pas la démone qui semblait lire en moi comme dans un livre depuis le début de notre rencontre, mais cela me permettrais juste de recouvrer un minimum d’assurance et de confiance en moi. J’étais plein d’espoir et les dernier mots de Keleth avaient fait naître en moi une joie que je contenais redoutant d’être déçu comme souvent dans mon enfance révolue depuis. J’en avais gardé une sorte de crainte de m’engager émotionnellement, cela pouvait expliquer la gêne dont je faisais preuve.
- En deux heures, nous avons du temps devant nous.
Dis-je en regardant ma montre, il était 20H 12, je n’avais vraiment pas vu le temps passer depuis 18H que j’étais sorti du lycée. On ne s’ennuyait pas avec la démone, j’aurais pu rester la nuit entière à écouter la douce mélodie de sa voix. Mais une sensation trop humaine vint me déranger dans ma contemplation.
- Tu as faim ? je t’invite si tu veux…
-
Les paroles de Keleth semblaient avoir été un choc pour le jeune homme si peu prompt à croire en ses propres demandes. Keleth devait avouée que le comportement du jeune homme l'amusait beaucoup et que son faciès figé en une réaction de stupeur était surement l'un des plus beau cadeau que le monde avait su lui offrir depuis des années, la candeur et la surprise s'y lisant tellement bien que la démone pouvait croire avoir affaire à une caricature de ces sentiments si particulier chez un ange. Le jeune homme reposa doucement ma main suite à son court baiser et me regarda avant d'enfin se rendre compte que sa bouche était grande ouverte suite à sa stupeur. Gêné il la ferma vite et tenta un sourire qui se prouvant un peu étrange de par les si étrange sentiments qui devaient de suite le secouer. Elle venait de le troublé, de toucher en plein dans le petit coeur malléable du semi-ange, et il n'y avait rien de plus flagrant que cette si simple et pure évidence. Il s'empressa de répondre au mots de l'Exécutrice d'ailleurs, nouvelle preuve de sa nervosité :
-Je vais essayer…
Il était tout simplement incapable de se retenir dans sa gêne et son sursaut de timidité suite à la réponse de la démone, et cette personne contemplait avec ravissement les actions multiples de l'ange prouvant à quel point il ne pouvait trouver de solution à ses sentiments si déchirant. Essayer ? Il en crevait d'envie de le faire dés que possible tant il avait du mal à supporter la vue des charmes de la démone, et Keleth comprenait parfaitement l'effet qu'elle devait lui faire à l'heure actuel. Elle imaginait même à quel point sa réponse avait du faire réagir son corps, une bosse étant surement apparue entre ses deux fines gambettes de jeune angelot. Le père l'avait certes dragué à une époque, mais le fils et sa si mignonne candeur gagnait bien plus vite l'attirance de la démone là où son vieux ne l'avait simplement jamais eu.
-Pour toi je peux bien attendre que tu ais remplis ta mission, Exécutrice.
C'était flatteur, il se débrouillait bien ce petit angelot, mais il est vrai que même si il essayait de tout faire pour garder un semblant de calme, Keleth voyait le moindre tic, la moindre flagrante action prouvant à quel point l'ange était tiraillé dans ses envies et ses sentiments suite à sa réponse. Il ne savait plus comment s'assoir, cherchait des yeux une solution pour ne pas retrouver du regard les courbes provocantes de la démone, triturait ses cheveux dans tout les sens de manières à occuper ses doigts, ou bien les tordait les uns dans les autres tellement l'attente était synonyme de souffrance pour lui et pour ses envies d'homme. La démone regardant ce spectacle était particulièrement heureuse de voir cet effet si particulier qu'elle produisait, celui-ci étant surement la preuve la plus parfaite de la beauté et la présence de Keleth, et donc l'un des meilleurs compliments que pouvait lui faire le jeune homme. Lui parlant de l'heure pour l'aider à avoir une porte de sortie, il sembla se jeter sur l'occasion :
-En deux heures, nous avons du temps devant nous. Tu as faim ? Je t'invite si tu veux ...
Pas trop mal l'idée du dîner. Keleth réfléchit à cette proposition en entendant un petit gargouillis qui sembla rajouter un peu de rougeur aux joues du contrit et si gêné semi-ange. À vrai dire elle n'avait absolument pas le besoin de se sustenter, la nourriture n'étant pas pour elle un soucis étant donner les pouvoirs qu'elle possédait. Au mieux prenait-elle une partie de l'énergie d'autrui pour rester en état d'agir, ou bien elle partait pour une séance de « contact rapproché » sous la couette afin de se sustenter des énergies dépensées en ces moments là ! Mais c'est vrai que parfois manger uniquement pour la saveur des aliments et pour une certaine gourmandise n'était pas non plus une mauvaise idée, et en cela la démone pouvait acquiescer à la demande de l'angelot... En faite même pas ne pouvait, mais allait répondre par la positive, appréciant le faite que l'ange tente de l'inviter si gentiment. Surtout qu'il méritait sa réponse positive au vu de ce qu'il avait fait :
-Eh bien pourquoi pas après tout. Ce n'est pas que j'ai faim, étant donner mon rang je n'ai point besoin de nourritures, mais par contre aller manger par simple envie d'une saveur sur ma langue serait parfait. Et puis je peux bien accepter un repas avec une personne aussi agréable que toi mon petit Edean.
Elle se reprit à rire doucement sans s'en rendre compte. En ricanant finalement de bon coeur, consciemment, elle se releva et regarda l'angelot avec un grand sourire des plus charmant. Elle finit son verre de vin, et laissa l'argent nécessaire à la boisson sur la table, comme si ses fonds étaient illimités, et ils l'étaient vraiment grâce à quelques magouilles purement démoniaques qui avaient permit à l'aristocratie des mondes infernaux d'obtenir des fonds tellement conséquent que plus rien ne pouvait leur faire barrage quand à leurs gains et leur richesse. En tout cas en partant doucement vers la porte dans une démarche des plus gracieuses, conservant à la fois l'élégance et la présence si imposante qu'elle possédait naturellement, la démone s'arrêta tout près de la porte et se retourna pour sourire au jeune ange.
-Allons-y donc, je t'attends pour rejoindre ton lieu de restauration, je te suis pour la soirée Edean. Puis une fois tout cela fait... Nous verrons en temps voulu ce que nous désirerons faire futurement.
Les mouvements de Keleth sont clairement voulus désormais pour troubler le semi-ange, ses hanches bougeant un peu plus, ses déplacements gagnant un peu plus en gestes futiles mais fait pour accentuer le charme de Keleth. Tout est fait désormais, au vue de la démone, pour préparer la fin de la soirée entre eux deux, et la démone se complait dans son petit jeu d'excitation de l'angelot si faible face aux dons de luxure qu'elle possède. Ouvrant la porte et sortant de la taverne, elle arrive dans la rue et voit les hommes de la nuit commencer à apparaître. Délinquants, mendiants, soifards, tout ont tendance à regarder la démone … Oui les hommes sont faibles face à ses charmes, et même Edean, mais le semi-ange à gagner sa grâce. Elle verra plus tard ce soir si il a le mérite de l'avoir obtenu, de ce point de vue, la soirée se présentant comme plaisante en tout point.
-
La réponse de Keleth à mon invitation en plus du compliment qu’elle me fit, m’emplis de joie et effaça un tant soit peu les rougeurs qui ne cessait de m’entraîner le visage. Elle me trouvait agréable, à ce mot j’eu un petit sourire plein de malice qui naquit à la commissure de mes lèvres, cette histoire prenait un tournant plus qu’agréable. L’Exécutrice se leva et me sourit, j’aurais pu me lever et prendre cette bouche pour l’embrassé aussi passionné que j’eu pu, mais je n’en fis rien, me contentant de la contempler tel une des sept merveilles du monde. ce sourire, toujours aussi enjôleur aux lèvres, elle leva son verre de vin et le vida d’une traite, puis laissant de l’argent sur la table la démone se dirigea vers la porte.
- Nom de dieu…
Soufflai-je entre mes dents… la démarche de la diablesse, tout en gardant se coté digne et fière du à son rang, multipliait les gestes frivoles afin de m’envouter encore un peu plus. Son déhanché des plus torrides accentuait le fait qu’elle ne portait quasiment rien sur son corps de rêve à damner un pape. Moi, toujours assit, j’essayais de « camoufler » au mieux mon érection grandissante et la suivis au travers de la salle maintenant bondé de monde. elle se retourna toujours souriante :
- Allons-y donc, je t'attends pour rejoindre ton lieu de restauration, je te suis pour la soirée Edean. Puis une fois tout cela fait... Nous verrons en temps voulu ce que nous désirerons faire futurement.
Message reçu comandant, nous sortîmes donc de cet estaminet pour déboucher dans l’avenue. Je me rendis compte qu’il faisait frai à cette heure et qu’avec son si léger accoutrement Keleth devait mourir de froid. Aussi je regrettais de ne pas avoir de veste à lui prêter, mais si elle n’avait pas besoins de manger, elle doit pouvoir se protéger du froid. Je connaissais un petit restaurant dans le coin justement, un restaurant Italien… j’espère qu’elle va aimer.
Nous ne fumes pas embêter sur la route, enfin quelques sifflement lancé à l’intention de Keleth m’irritèrent et j’eu plusieurs fois l’envi d’aller foutre mon pied dans les noix de ces vauriens. Je me demandais d’ailleurs comment elle supportait ça, elle n’aurait qu’à mettre une tenue déjà opaque, car avec des charmes pareilles la démone ne devait pas être sifflé que par des humains… Quant enfin nous arrivâmes face à un bâtiment rectangulaire avec un écriteaux disant « Il passione mediterranea » j’ouvrit la porte et laissant Keleth passé je dis galant pour mieux cacher ma confusion :
- Après toi, madame…
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Le regard, l'odieux blasphème qui sortit des lèvres de l'ange quand la démone se déhancha sous ses yeux de manière légère et mesurée, ainsi que ce charmant témoignage d'incapacité à se contrôler quand à ses pulsions naturelles, il n'y avait pas que l'angelot qui en était touché. Plus des deux-tiers de la pièce que Keleth venait de quitter était déjà en mal de masturbation immédiate, et elle savait très bien quel genre de pensée porcine pouvait avoir vu le jour dans les cerveaux de ces petits singes si sympathiquement sot et prompt à réagir à la moindre provocation un poil assurée d'une femme aux douces formes. Alors que pouvait-on attendre d'eux quand ces derniers avaient sous les yeux une femme qui aurait très bien pu s'appeler Désir tant elle en était l'avatar ? Eh bien exactement la même réaction que l'ange, une petit blasphème assuré, malgré sa nature promptement divine. Un exemple typique de ce que Keleth appelait la damnation, l'incapacité de se rendre même compte que l'on voue actuellement son corps et sa pensée aux péchés et aux vices.
L'accompagnant de la manière la plus noble possible, l'ange semblait essayer de cacher ce que Keleth avait épousée du regard il y a quelques instants, autrement dit l’érection naissante du näphil, sa preuve tout simplement évidente de la perte totale de contrôle et de l'inconscience de celui-ci envers la nature des relations entre les anges et les démons. Elle pouvait presque dire qu'il surjouait son rôle d'ange protecteur digne et attentif envers elle, celui-ci essayait par maintes occasions de prouver une droiture noble et une égalité de condition envers la démone, sûrement de par sa volonté d'être digne de celle qui l'accompagne, et Keleth s'en serait presque trouvée attendrie, si ce n'est qu'elle était déjà amusée par le comportement antinaturel d'Edean. Elle lui prouvait d'ailleurs intelligemment par un petit sourire, un petit geste envers lui, ceux-ci étant loin d'être des preuves de contact mais déjà bien assez pour laisser supposer que les choses lui convenait parfaitement pour l'instant.
Le chemin une fois dehors fut particulièrement convenable selon les standards de la démone. Les tardifs la regardait avec lubricité, les clochards la regardait comme si leur déesse s'était incarnée sous une forme bénite afin de les inviter à l'espoir, et les soifards, les poivrots, se retenait presque d'hurler leurs chansons paillardes et leurs vomissement quand elle passait près d'eux. Toutes ces réactions était une vraie joie, un pur et simple jeu pour la démone qui se complaisait dans cette histoire de charme démoniaque exacerbé. Mais ce soir le meilleur était la jalousie et la réactivité singulière de l'angelot quand à tout cela. Il suait la colère et l'énervement, apparemment prêt à en découdre avec la prochaine personne qui allait oser la regarder, et pourtant se retenait, peut être pour paraître le plus digne dans l'histoire, le plus méritant de marcher aux côtés de la démone si particulière qui avait acceptée de passer sa soirée auprès de lui. Du coup il se retenait malgré ses émotions clairement visible, et Keleth en aurait rit si elle n'eut su que ce genre de réaction vexerait l'angelot.
Finalement tout deux arrivèrent dans une rue d'un autre standing de Seikusu. Keleth, sublimée par la lune et l'éclairage, en profitait pour charmer un peu plus l'angelot, se mouvant et se plaçant de telle manière que celui-ci ne pouvait qu'avoir une vue parfaite de son corps et des affriolants déplacements de celui-ci. Tout était fait pour que la soirée se finisse de la manière désirée par l'ange et la démone, mais en même temps elle prenait son temps, histoire de faire monter la température, pour qu'Edean vive la fin du contrat de Keleth comme une délivrance quasi divine. Enfin arrivée près d'un restaurant italien, portant un bien joli nom, Edean prit l'avant de la marche et alla ouvrir la porte pour que Keleth entre en première. Oups, première erreur de sa part, l'homme doit toujours être le premier à rentrer dans un restaurant, pour être celui qui place le couple ou parle avec le tenancier des choses à faire. Keleth amusée prit quand même la peine d'entrer, elle lui fera la remarque plus tard, sa réaction sera sûrement à l'aune de ce qu'elle espérait.
Après toi, madame…
- Allons Edean, quand on use d'un « madame », on dit « vous » et non « toi », corrigea-t-elle avec un doux sourire. Et puis n'étant pas mariée, je crois que le terme convenant est plutôt mademoiselle.
Une fois tout deux entrés, il furent mener à une table assez belle, remarquée, et les menus leurs furent offert afin qu'ils fassent leurs choix. Comme sus-dit, Keleth n'était pas le genre de personne à chercher l'accompagnement, ni le type de personne qui mangeait comme les êtres humains, et en cela il était clair qu'elle dérogeait ce soir à chacune de ses règles. Pourtant elle n'en était ni affectée, ni principalement dérangée dans le fond, étant donné qu'elle trouvait un malin plaisir à regarder les réactions, la timidité, comme la férocité d'Edean se mettre en œuvre à chaque étapes de cette nuit en duo. Aussi prenait-elle le soin d'en profiter un maximum, tandis que son piège mortel volait aux alentours de la ville. Elle imaginait bien sa cible arriver de manière complètement idiote au beau milieu de la toile nocturne qu'elle avait tissée, et s'y retrouver empêtrer avant même qu'enne ne finisse son plat de résistance italien. Elle rit doucement alors, sans raison devant le Näphil et sourit en reposant le menu.
- J'ai fait mon choix Edean, et toi donc ?
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- Allons Edean, quand on use d’une « madame », on dit « vous » et non « toi ». Et puis n'étant pas mariée, je crois que le terme convenant est plutôt mademoiselle.
Hum, moi et mes TIC de langage… C’est vrai qu’il est communément admis qu’il faut vouvoyer une dame, or je ne savais plus très bien comment m’adresser à elle. L’Exécutrice était sans nul doute une grande dame dans son monde cependant cette aristocrate démoniaque acceptais de passer la soirée en compagnie d’un bâtard angélique tel que moi. Les démons peuvent se marier ? Le mariage est pourtant bien le troisième sacrement, après le baptême et la communion…
Je chassai bien vite ces idées ridicules et allai rejoindre la démone à la table qu’elle avait choisi, nous n’étions pas trop loin de la porte, à notre gauche une grande baie vitrée donnai sur une petite place au centre de laquelle trônait une fontaine bien décorée. Quand je m’assis sur la chaise, mon regard alla se poser sur mon entre-jambe, mon sexe se dressait bien visible au travers de mon pantalon, heureusement qu’il y avait une nappe sur cette table dans laquelle je pouvais dissimuler mon érection. Un serveur en costume noir nous proposa les menus, tout en glissant un regard désapprobateur à Keleth. Nous consultâmes chacun nos menus… Et la diablesse pouffa de rire, ce qui eut pour effet de me mettre encore en peu plus mal à l’aise, mes joues ne pouvaient pas devenir plus rouge, elles me brulaient déjà.
- J'ai fait mon choix Edean, et toi donc ?
Me dit-elle avec son diabolique petit sourire enjôleur tandis-que je consultais encore un peu le menu cherchant un vin sympathique et d’un bon fromage pour nous deux afin d’accompagné ce repas. J’étais avec une femme alors, c’était un principe, je pouvais faire une croix sur le désert, de toute façon ce ne serai que de la gourmandise. Une fois mes choix faits je reposai le menu sur la table et me cala un peu mieux sur ma chaise tout en tentant de répondre quelque chose de censé…
- Je pense que moi aussi… Que pense tu d’arrosé ce petit diner avec une bonne bouteille de vin Toscan de 1991?
En attendant sa réponse, je me demandais vraiment si je n’aurais pas dû lui prêté une robe à mettre par-dessus sa tenue de combat avant de sortir dans la « little italy ». Je n’aimais vraiment pas les regard que portais ces hommes à « ma » démone, ils ressemblaient tous plus ou moins à des mafieux, ce n’est pas que j’avais peur, mais ils pouvaient à tout moment venir tout gâcher… Enfin je ne devais pas penser à ça, et noya mon regard dans l’océan pétillant des yeux de Keleth…
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Quand les soirées se déroulent bien, on ne peux que les apprécier, et depuis sa si difficile vie Keleth avait bien appris à profiter pleinement de ce qu'il lui arrivait , surtout quand les événements lui permettait de faire enfin l'impasse sur tout les soucis d'une nuit qui s'était promise tellement ennuyeuse au départ. Elle avait d'ailleurs apprécier la réaction si révélatrice de l'ange quand elle l'avait repris sur son langage qui se voulait aristocratique, alors qu’apparemment il lui manquait quelques cours de protocoles pour être effectivement capable de parler de cette manière sans avoir à faire de si grosse erreur que celle qu'il avait faite en lui ouvrant la porte. C'était normal, c'était … humain dans le fond ce genre d'erreurs. Elle en avait tellement rencontré de ces sous-espèces incapable de comprendre que leurs fausses galanterie n'était pas autre chose qu'une tentative de drague tellement maladroite qu'elle lui donnait souvent envie d'arracher leurs appareil génitaux d'un coup de lame nette.
Une fois assise Keleth prit le temps de voir venir Edean, qui apparemment était dans une forme magistrale, et preuve en est, son sexe était bien malheureusement très visible dessous le tissu de son pantalon, et ce fut bien avant qu'il n'aille s’asseoir qu'elle avait remarqué cette bosse singulière naître au creux des jambes de sa proie du soir, sûrement de plus en plus tourmenté par le comportement aguicheur de la haute-démone. Elle savait bien que les gens du coin était tout particulièrement sensible à sa présence, cela s'était sentit dés son entrée en scène, et elle était loin de ne pas en profiter, étant même allée jusqu'à se mettre en scène avec la fontaine, s'étant placée dans la ligne de celle ci, pour apparaître pile devant pour une bonne moitié de la salle. Autrement dit pas un homme n'avait pas posé les yeux sur elle, et pour les plus inattentifs, la réaction du serveur et son toussotement de protestation eut suffit pour finir de faire apparaître la démone aux yeux de tous. Eh oui, elle était là, au milieu de ces hommes généralement en petit groupe, Seule femme de ce restaurant et l'une des créatures les plus savoureuses que ces sous-êtres aient pu voir de toute leur vie.
Pour ce qui était de l'ange, il était si gêné par l'actuelle scène qu'il semblait rougir encore et encore, comme si la démone avait complètement brisé l'homme qui se trouvait en lui pour l'amener à un état de jeune garçon accompagnant un premier amour, ou la première copine qu'il aurait connu durant sa longue vie. Edean était un homme tout a fait potable corporellement parlant, et sans être charmée, Keleth devait avouer bien aimer cette figure de candeur qui pouvait parfois agir comme une véritable chien de garde envers ceux qui les entourait tout les deux. Le regard méchant, l'envie de mordre, la démone avait observée ces réactions depuis un moments, et s'en trouvant relativement amusée, ce qui était toujours un bon point avec elle. Bon il était malgré tout celui qui se faisait entraîner, et il était parfois difficile pour un homme de ne pas mener la valse, mais réussir ce tour avec Keleth était généralement mission impossible. Seul son oncle à cette triste époque avait réussi à imposer son rythme à la guerrière, et le monde démoniaque se souvient encore de cette époque où l'impératrice de glace fut obligée d'agir pour incinérer son propre frère dans le froids carbonisant.
Elle l'avait invité à faire son choix étant donner qu'elle avait remarqué ce qu'elle même allait prendre pour son repas du soir. Bon ce qui l'intéressait le plus était bien les coupe glacée mais elle attendra d'avoir pris quelque chose de chaud dans l'estomac avant d'aller chercher à prendre une de ces tours de sucre et de douceur, véritable péché mignon de la démone. Ce sera sûrement le seul grand moment de la soirée où il ne faudra pas la contrarier, sinon elle ne donnait pas cher de l'état de santé de la personne qui aura eu l'audace de couper son petit moment de bonheur. Oh elle ne tuerais pas, elle ne compte pas devenir une criminelle, par contre elle laissera bien entendre que sa personne est aussi mortelle qu'elle est belle. Il ne faut jamais jouer avec une démone, surtout quand elle s'adonne aux quelques péchés qu'elle sait apprécier.
-Je pense que moi aussi… Que pense tu d’arroser ce petit diner avec une bonne bouteille de vin Toscan de 1991?
-Je te fais confiance pour cela je ne connais que très peu les boissons humaines. Pour ce qui est du repas en lui même, je te laisse commander, personnellement je suis pour une cannelloni impériale, et un dessert sûrement une fois cela ingéré.
La bienséance ? La bonne tenue ? Non merci, elle prendra un dessert sucré quitte à ce que celui-ci paraisse complètement déformé avec son standing habituel. Elle ne sait pas d'ailleurs si l'angelot à sentit ce qu'il se passe, mais tout autour d'eux les regards convergent vers la table qu'ils occupent, certain juste par désir de contemplation, d'autre par envie d'obtenir pour eux seuls l'incroyable femme qui se tient près du mur, ouverte au regard des autres. Il est clair que si Edean ne joue pas l'homme, certains vont vite venir osé discuter avec Keleth, et tenteront sûrement de la ravir au demi-ange pour l'instant si embarrassé. La démone imaginait l'histoire d'ici, ainsi que les mots qui seraient utilisé par ces caricatures de dragueurs incapable de se mettre réellement en valeur : Allons vous êtes gentil de venir ici avec votre frère, mais puis-je accaparez de votre temps ? Impayable, émue par sa théorie elle se mit à ricaner très légèrement devant un Edean qui ne devait pas se douter de ses pensées. Et si elle essayait de le provoquer un peu plus intimement :
-Alors de quoi veux-tu parler mon ange ?
-
- Je te fais confiance pour cela je ne connais que très peu les boissons humaines. Pour ce qui est du repas en lui-même, je te laisse commander, personnellement je suis pour une cannelloni impériale, et un dessert sûrement une fois cela ingéré.
J’acquiesçai d’un signe de tête montrant que j’avais compris, c’est vrai en tant que démone elle ne devait rien savoir ou pas grand-chose de la nourriture humaine. Je me redressai un peu mieux dans mon siège essayant de me rappeler ma leçon sur la maîtrise de soi, quelques règles simples auxquels je faisais pourtant défaut ici dans ce restaurant assis en face de l’Exécutrice de la loi démoniaque. Je ne devais pas en mener large, j’essayais de prendre une respiration plus posée, régulière, afin de calmer un peu les battements de mon cœur tout en me mordant la joue pour oublier un tant soit peu mon état d’excitation sans quitter des yeux le fabuleux corps de la démone. Je ne pouvais voir tous les regards plus ou moins lubriques qui convergeaient vers la belle, mais je me doutais bien entendu de l’émoi qu’elle devait provoquer. Surtout qu’ici les hommes n’étaient pas réputés pour leur galanterie, oh je ne m’en faisais pas pour Keleth qui de toute façon ne laissera jamais un humain la toucher, mais je m’en faisais pour moi…
- Alors de quoi veux-tu parler mon ange ?
Dit-elle avec des petits gloussements amusés, mais par quoi ? Je ne saurai le dire avec exactitude, mais sans doute trouvait-elle comique de jouer les charmeuses dans un paisible restaurant tandis-que sa proie quel qu’elle fut ce rapprochait doucement dans sa toile tendue au travers des rues sinueuse de Seikusu.
- Je ne sais pas trop… Comme tu as dû le remarquer c’est la première fois que je sors vraiment avec une femme, une démone qui plus est. Cependant des questions se bousculent dans ma tête, je te trouve vraiment fascinante et je pourrais sans doute passer des heures à te contempler sans jamais avoir satisfaite ma curiosité. Mais j’aimerais savoir, en quoi consiste la fonction d’Exécutrice ?
Même si je comprenais en gros qu’elle devait assassiner les démons ayant désobéi à la loi démoniaque et aux archi-démons, je voulais l’entendre de sa bouche afin de mieux cerner l’être que j’avais en face de moi.
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La soirée était à tendance étrangère. Keleth n'avait pour l'instant pas vraiment grand-chose à faire à part attendre d'être servie suite à la commande faite par le semi-ange. Elle se repassait en tête ce qu'il s'était passer depuis que la nuit s'était mise à tombée, et elle souriait de manière un peu ironique en imaginant que c'était un impur qui avait réussi à faire de cette nuit quelque chose de potable et d'agréable. Bon ce n'était pas l'une des plus belle soirée qu'il lui était arrivée certes, mais pour une soirée originellement prévue dans l'attente d'une proie insupportable qui aurait blablatée pendant des heures afin d'essayer de se soustraire à un jugement égal au Kyrie, la démone trouvait que ce petit moment en tête à tête dans un restaurant était plus qu'agréable et offrait vraiment un contentement bien supérieur à ce qu'elle avait pu prévoir. Et puis mieux valait la compagnie d'un impur, d'un Näphil ou d'un Adémon, plutôt que quelques secondes insupportable avec un sans-honneur qui aurait détruit sans vergogne l'image de sa famille, de son clan démoniaque, ou même de ses connaissances directes.
Elle avait donc laisser les choix de boisson à l'ange et en profitait pour continuer son observation des lieux. L'ambiance en elle-même était assez chaude, dans un soucis d'authenticité avec ce domaine du Sud Europe. Des murs colorés dans des jaunes ocres et des teintes orangées, généralement faite pour être joyeuses, mais la démone s'empêchait de rire en observant par endroit les restes de peinture aigue-marine qui donnait à certains endroits de ce beau restaurant une teinte vomi. Le principal de la décoration se cumulait dans des outils marins, ou des copies de tableaux style renaissance italienne, ainsi que des portrait de Venise, Rome, ou d'autres places connus d'Italie. Deux pagaies placées en croix finissaient de donner un côté kitch à cette Italie reproduite, et Keleth aurait pu avouer imaginer un joli « made in asia » sur le dos des manches collés au mur. Enfin, les occupants de ce joli petit coin était la représentation même de ce restaurant de substitution. Des truands sûrement, copiant un joli petit Cartel style Mafia et qui essayait de paraître plus dur que ce qu'ils étaient. Et quand on savait que plus d'un de ces « mafieux » sur deux était en plein délire érotique envers la seule présence féminine de ce restaurant, on ne pouvait s'empêcher d'avoir un petit sourire aux lèvres.
- Je ne sais pas trop… Comme tu as dû le remarquer c’est la première fois que je sors vraiment avec une femme, une démone qui plus est. Cependant des questions se bousculent dans ma tête, je te trouve vraiment fascinante et je pourrais sans doute passer des heures à te contempler sans jamais avoir satisfaite ma curiosité. Mais j’aimerais savoir, en quoi consiste la fonction d’Exécutrice ?
-Mon rôle en tant qu’Exécutrice hein ? Eh bien c'est assez complexe aussi je vais te faire un résumé rapide. Je suis, de par mon rôle, amener à faire respecter les lois démoniaque, et ce face à tous. Ainsi je suis amener à faire face aux divins, dans la fonction de portes-paroles des autorités démoniaques. Je suis aussi amener à faire le lien entre les unités angéliques et les démons, respectant les faveurs de jugement, exécutant les démons qui ont attaqués les anges sans permission et inversement. Enfin, je suis le bourreau des enfers, celle qui a pour but d'éliminer le moindre traître de nos lois, ou le moindre sans honneur, autrement dit ceux qui par leurs actes ont portés l'outrage sur leur familles ou leur clan, et qui par là ont mérité la mort. Et parfois cette mort est bien plus efficace et moins coûteuse quand on envoie quelqu'un comme moi, d'où ma présence cette nuit pour faire entendre justice auprès de ma cible, dont je tairais le nom par simple respect envers son clan.
Comme toujours elle avait prit un de ces tons professorale dont elle avait le secret et profitait que l'ange soit pleinement à son écoute pour ajouter de manière sous-entendu quelques informations sur ses origines. Elle avait presque l'impression d'éduquer son enfant, ce qui l'amusait profondément elle qui n'avait pour l'instant jamais penser à offrir une vie au monde qu'elle côtoie depuis plusieurs millénaires. De toute manière elle n'avait pour l'instant trouver aucun prétendant qui en vaille la peine, et son amour auprès de sa sœur était loin d'être un terrain fertile pour obtenir une alliance favorable à l'apparition d'un Malin. Alors certes elle pourrait user de magie ou d'une quelconque technique qui n'avait pas de propre naturel, mais elle ne voulait pas forcer les choses et comme sus-dit, la possibilité d'une naissance ne l'intéressait pas. Enfin, Edean semblait l'avoir écouté trop attentivement et n'avait même pas remarqué que l'un des « durcis » s'était levé de sa table et s'approchait de celle que la démone et le semi-ange partageaient. Cela était d'ailleurs accompagner des regards de quelques-uns de ses camarade qui semblaient l'encourager dans son opération, et l'observer d'assez loin pour lui apporter leur aide au cas où cela tournait étrangement mal.
Et c'est ainsi qu'en fin de phrase Keleth fut couper, bien qu'elle savait que cela allait arriver, par un homme aux cheveux blonds tirés en arrière, portant costume cravate et long manteau de cuir. Celui-ci s'appuyait à la table de sa main ganté et s'était approcher sans délicatesse, comme s'était appuyer à la table en la faisant grincer légèrement, pour bien faire remarquer son entrée, mais de manière bien grossière selon les standards d'élégance de Keleth. Regardant les deux personnes attablées, ce fauteur de trouble laissa fleurir sur son visage un sourire voulant tout dire, le signe qu'il était parfaitement inconscient de l'identité des deux figures en présences, et du cheveux sur la soupe qu'il représentait en cette soirée. Mais tant mieux, le repas en allait être que plus épicé, et Keleth attendait avec impatience de contempler le déroulement des opérations. C'est avec une voix suave, rapide, à l'accent légèrement prononcé, que le jeune homme s'adressa au Näphil, avant de se tourner vers Keleth :
-Excuse moi gamin, mais ta grande sœur m'intéresse de trop, retourne à tes histoires et laisse les adultes tranquilles. Mademoiselle, vous me semblez assez mal accompagnée ce soir. Je vous invite à nous rejoindre moi et mes camarades, afin de pouvoir un peu mieux goûter à la belle nuit qui s'annonce sous ces étoiles de fortunes...
Punaise, Keleth devait se retenir avec tout le sérieux qu'elle possédait pour ne pas exploser de rire au visage de l'inconnu...
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J’étais à nouveau comme plongé dans ses paroles tandis qu’elle me faisait un petit exposer sur le rôle d’exécutrice avec sa voix toujours plaisante aux oreilles de tous ceux qui prenne le temps de l’écouter. Alors comme ça j’avais face à moi la bourrelle des enfers ? La main de la justice de Belzebuth ? Et moi qui la prenait juste comme une aristocrate, elle était enfaite un élément indispensable de l’équilibre précaire entre le Yin et le Yang qui permettait entre autre aux mondes d’exister. Elle était une pièce indispensable sur ce grand jeu d’échec, mais y a-t-il un exécuteur de la loi angélique ? Ou peut-être que la diablesse cumulait les deux postes, ce qui m’étonnerait fort tout de même. Elle avait parlée de clan tout à l’heure et j’allais lui demandé si elle avait de la famille dans son monde, des parents, mais je n’eus pas le loisir de poser cette question, car avant même qu’elle eut fini sa phrase, elle fut coupé de manière assez grossière par un type que je n’avais pas vus arriver.
- Excuse-moi gamin, mais ta grande sœur m'intéresse de trop, retourne à tes histoires et laisse les adultes tranquilles.
Me dit-il en posant sa main envelopper d’un gant de cuir noir sur la table faisant un peu grincé celle-ci. Je fus d’abord surpris par ces propos délibérément provocateurs, puis la colère me tenta, mais jetant un petit coup d’œil à Keleth que je sus morte de rire derrière son faciès qui donnait une impression de sérieux, je laissai un petit sourire jaune se dessiner sur mon visage d’apparence calme.
- Mademoiselle, vous me semblez assez mal accompagnée ce soir. Je vous invite à nous rejoindre moi et mes camarades, afin de pouvoir un peu mieux goûter à la belle nuit qui s'annonce sous ces étoiles de fortunes...
Quèsaco ? Il veut me piquer ma belle cet abruti ! Je posai ma main sur celle gantée du fauteur de trouble et le regarda sereinement.
- Ma sœur ? même si c’était ma sœur je ne la laisserais pas approcher de près ou de loin votre bande de porc… si vous voulez vous distraire avec vos petits camarades en costumes, les putes c’est de l’autre côté de la rue.
Je me levais et me tint face à lui, il était un petit peu plus grand que moi, mais pas assez pour me faire lever la tête. Derrière lui ses copains se levèrent en même temps que moi, ils ne savaient pas encore si leurs ami avait besoin d’aide, mais je pense qu’ils ne vont pas tarder à rentrer dans l’histoire d’une façon ou d’une autre.
- Ecoute petit, ne te met pas en travers de notre route, c’est mauvais pour la santé.
Dit-il avec un ton mielleux et un sourire con de Dom Juan du dimanche, mais sous son expression se cachait une réel menace, cependant qu’il ne compte pas que je m’efface sans rien dire. J’avais encore mon uniforme de lycéen, ce qui me donnait un petit air juvénile avec ma chemise blanche et mon foulard réglementaire, mais j’ai bien mes dix-huit ans. De qui se moquait-il ce blondin prétentieux ? On ne pouvait pas sortir avec une belle femme sans voir sans arrêt des hommes lui tourner autour comme si elle n’était qu’un morceau de viande bien juteux ? Sa tenue presque transparente amenait à certaines réactions incontrôlable de la part de la gente masculine, mais venir nous interrompre en pleine conversation c’était un peu fort quand même. En plus ce n’était pas spécialement galant.
- La damoiselle qui est là ne viens pas du même milieu que nous, rentre toi bien ça dans ton crâne de piaf.
Il ne sembla pas bien apprécier mon insulte et fronçant les sourcils, il me poussa violement pour m’écarter de son chemin et j’exécutais un petit vol plané avant m’étaler par terre, ce qui déclencha quelques rires moqueurs chez les compagnons du pseudo-bandit. Je regrettais de ne pas avoir pris mon arme avec moi, en fait je ne m’attendais pas vraiment à devoir me battre aujourd’hui et de toute façon il était exclu d’user de la magie ici. Je me relevai donc pour lui envoyer un coup de genou bien senti dans le creux de son dos et se fut à lui de se retrouver par terre.
- Allez Tony ! démolis le ce bâtard !
Criaient les copains du dis Tony qui se relevait déjà et avec un grand cri il voulut m’aplatir mon joli petit nez en lançant un direct du gauche. Coup que je parvins à esquiver de justesse d’un pas sur le côté et alors qu’il était entraîné dans son élan, je lui donnais un coup de coude au niveau de la nuque en mettant toute ma force de semi-ange. Le coup le propulsa à au moins 3 mètres de là, mais en un battement de cil je fus cerné par les amis de l’autre qui gisait à terre probablement inconscient.
Les mafieux portaient tous soit des lames à cran d’arrêt, soit des poings américains, il y en avait même un qui avait un pied-de-biche. Le groupe abattit sur moi une pluie de coups dont je réussi à esquiver la plupart, mais ceux qui me touchèrent firent mal, je ripostais aussi quand je pouvais. J’envoyai mon pied dans les noix d’un des hommes, qui lâcha son arme et tomba à terre en gémissant, puis dans le même mouvement je décrivis une rapide pirouette en évitant un coup de pied-de-biche et mon talon heurta le crâne d’un des types… Je n’eus pas le temps de voir ce qu’il devenait qu’un poing américain me toucha aux côtes, heureusement que j’étais solide sinon bonjour le séjour à l’hosto. Il y en restait plus que quatre debout, mais le combat était toujours inégal et commençait à tourner en ma défaveur, malgré ma puissance semi-angélique, j’évitais de moins en moins de coups et j'avais beau me débattre, balançant mes poings et mes pieds, j'étais submergé par le nombre me faisant tabassé comme un vulgaire gamin…
Mais j’étais plus fort que ça nom de Dieu, j’avais déjà vaincu des vampires, alors des guignols comme ça… L’image de Keleth fit apparition dans mon esprit et ré-enhardis, je pris la barre de fer qui allait s’écraser sur ma tête et je déviai le coup pour faire éclater le crâne d’un des mafiosi. Il n’en restait plus que trois face à moi, mais ils semblaient comme médusé en regardant le corps de leur camarade gisant au sol, le crâne ouvert une flaque de sang se forma autour de ce qui était à présent un cadavre. Les truands se regardèrent rapidement avant de fuir hors du restaurant sans demander leurs restes et laissant leurs « amis » à terre. Au loin, une sirène retentit…
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L'homme proche de la table était un joli costume de faux mafioso, et Keleth s'en amusait bien plus que se sentait offensée quand celui-ci avait eut l'impressionnante audace de venir la voir, elle, l'une des femmes les plus puissantes des tréfonds. Dans un sens il ne se différenciait pas beaucoup avec ces prétendants démoniaques qui se prenaient la peine d'aller la voir et qu'elle avait tendance à virer à grands coups de pieds dans le derrière, ou en milles morceaux si celui-ci à eut la mauvaise idée de faire prévaloir sa supériorité inexistante face à la haute-démone. Par contre l'angelot ne semblait pas avoir aimer être couper dans son élan de discussion, et la démone savait très bien que la colère du semi-ange allait vite tournée au vinaigre. Était-ce son instinct de démone qui lui chuchotait à l'oreille de ne rein faire pour contempler le spectacle ? En tout cas elle ne faisait rien et écoutant le dragueur, se prit surtout à faire attention à la réaction d'Edean, qui serait sûrement la plus intéressante dans cette histoire.
La seconde phrase de cet homme eut l'effet escompté, et Edean vit rouge ce qui s'exprima par un tic facial de celui-ci avant tout, puis par les joues rougies par la colère du semi-ange, et enfin un mouvement rapide de la main pour arrêter celle gantée de notre invité. Le résultat n'eut pas l'air de plaire dans la place, qui sait ce faux mafioso avait peut-être une quelconque importance parmi ces gens plus ou moins ressemblant à des truands, mais ce qui était clair c'est que surtout Edean, en s'opposant à lui, venait de s'opposer à toute la petite famille improvisée juste à côté, et il allait falloir qu'il la joue fine. Sauf que sous la colère, la finesse, on a vite tendance à complètement s'en moquer, et à la vue du regard de l'ange envers le camarade dragueur, Keleth ne pouvait pas le nier, si une histoire se déroulait sans mots, cela serait une jolie petite boucherie, à moins d'un miracle. C'est bien dans un sens, parce que les miracles ont vraiment peu tendance à se dérouler, au plus grand plaisir de la démone qui de toute façon agiras uniquement si son compagnon de soirée venait à être en danger.
-Ma sœur ? même si c’était ma sœur je ne la laisserais pas approcher de près ou de loin votre bande de porc… si vous voulez vous distraire avec vos petits camarades en costumes, les putes c’est de l’autre côté de la rue.
Très joliment lancer mon cher ange. Oui elle se laissait aller à un sourire, légère et flagrante preuve de son amusement particulier en vue du déroulement des opérations. Oui Edean était partit, il n'y aura que répartie désormais, que ce soit verbal ou physique, et il fera tout pour avoir le dernier mot. Oh il n'y avait rien de gênant à cela, Keleth se serait même sentit vexée si elle n'avait pas su Edean dans une telle véhémence de protection envers la personne avec qui il comptait passer la nuit, mais elle savait bien aussi que le pauvre semi-ange allait se mettre dans un très mauvais état en agissant de cette manière, et allait possiblement se faire un peu lacérer l'orgueil si il ne faisait pas attention. Mais pour l'instant elle ne comptait pas faire le moindre mouvements, ne pas faire preuve du moindre petit intérêt pour ce qu'il se déroulait. Ils se battaient pour elle, très bien qu'ils se battent, elle contempleras de loin et au cas où lancera quelques mots pour rappeler à l'ordre. De toute s manières sa gourmandise l'invitait aussi à rester à table pour attendre son assiette
-Ecoute petit, ne te met pas en travers de notre route, c’est mauvais pour la santé.
-La damoiselle qui est là ne viens pas du même milieu que nous, rentre toi bien ça dans ton crâne de piaf.
Et voilà c'était partit, premier round pour l'oiseau blanc qui envoya un peu plus loin l'ange de la soirée, afin de l'ôter de son chemin vers la sulfureuse démone. Keleth ne fit pas un mouvement d'approbation ou de de désapprobation, mais pour l'instant les choses ne pouvaient absolument pas l'effrayer, cet homme avait autant de chance de lui plaire qu'un crapaud buffle convient à la vue de la reine des frelons. Incompatibilité des genres. En tout cas Edean se releva, vivement pour ne pas paraître trop longtemps indécent sous les rires des camarades du mauvais bandits, qui lui allait déjà revenir fatigué un peu plus la démone de belles paroles. Dans son mouvement il approcha de son adversaire et lui mit son genou dans le creux du bassin, provoquant sûrement une douleur assez peu agréable pour le mafioso qui, partant vers l'avant, finit de se rattraper grâce à un contact physique assez violent avec le sol carrelé, étalant une pointe de sang au sol à cause d'une gencive qui avait taper un peu fort à la première chute.
-Allez Tony ! démolis le ce bâtard !
Son plat de résistance lui fut apporter par le serveur quand l'affrontement engageant son troisième et dernier round. Un point partout, les raviolis impériales qui lui furent déposés en face d'elle notaient la fin de l'affrontement entre l'ange et le mafioso, le dernier ayant voulu riposter et ayant subi une contre-attaque puissante au niveau de sa nuque, l'envoyant glisser le long du sol. Un joli traînée rouge accompagnait désormais le sol blanc de ce restaurant aux couleurs chaudes, un peu comme la sauce tomate dans l'assiette de la haute-démone. Dînait-elle au milieu d'un combat pour ses beaux yeux ou était-elle en train de manger ce combat morceau par morceau ? En tout cas la démone prit soin de bien déguster les aliments qui lui étaient servie tout en regardant la suite des opérations, son œil alerte ayant bien capté que les trois premiers rounds avait assez déçu les camarade de « Tony » au point de les amener à créer eux-mêmes le deuxième acte de ces opérations. Des hommes armées contre un seul jeune adulte, quel misère, n'y a t-il pas de justice ? En fait non... Aucune !
Coupant un ravioli en deux juste pour le plaisir de voir la chair qu'il contenait, la démone regardait cette tentative de passage à tabac de loin, captant un à un les soucis de l'un ou de l'autre. Visiblement quasiment personne ici ne savait vraiment se battre et seul Edean se débrouillait pour esquiver et rendre les coups, ce dont les autres n'étaient clairement pas capable, sois à cause de leurs surnombres qui les empêchaient de se déplacer, soit à cause de leurs manque flagrant de connaissance martiale leur permettant tout juste de frapper comme des idiots avec ce qu'ils avaient dans les mains. Dire que les choses seraient déjà finit si elle s'en était occupée, mais elle n'allait pas faire cet affront à son compagnon en le sortant de ce genre de problème, il fallait qu'il se débrouille seul où il allait grandement en être blessé. Psychiquement parlant elle entendait. En tout cas elle continuant de manger dignement en regardant ce qu'il se déroulait, et son regard croisant celui du tenancier près du téléphone, elle lui fit un signe de tête pour qu'il appelle les autorités responsable. Bien sur elle usera du tout à son avantage.
C'est après un affrontement un peu porter dans un seul sens, autrement dit son angelot qui prenait coup sur coup sans pouvoir réagir, celui-ci eut un sursaut de sauvagerie et attrapant l'une des armes improvisées de ses adversaires, il en mit deux à terre avec un revers de toute beauté, faisant joliment giclé la sang en deux coin de la pièce. Et dans l'assiette. Tant mieux il manquait de la sauce pour que la démone finisse son dernier ravioli. On trempe on goûte, quel délice. Le reste de la troupe venant de voir le double meurtre de l'ange s'enfuit à toute vitesse, prouvant bien à quel point ils ne sont pas fait pour le costume qu'ils se sont fait tailler. La démone regarde ce petit spectacle à côté de son angelot tout casser, mais qui lui contrairement à ses quelques victimes est bien debout, un peu essouflé, mais debout. Elle lui adresse un très joli sourire, son assiette venait d'être terminée, et ses lèvres nettoyée grâce à la serviette laissée à cet effet. Il avait mérité une telle considération, et maintenant les sirène qui approchait au dehors laissait comprendre que son rôle commençait.
-Attends moi ici Edean j'ai à faire.
Sortant accompagnée du tenancier, qui semblait étrangemment dans un état second, gloire sois fait à un petit tour appris de Ruthgal, la démone alla parler aux autorités appelées un peu plus tôt pour régler l'histoire. Rien que sa sortie suffit à faire douter les policiers de la légitimité de l'appel précédent, mais quand Keleth argumenta sur ce qui venait de se dérouler dans le restaurant, ceux-ci prirent la peine d'entrée pour contempler les personnes blessées ainsi que les deux morts. Bien sur les feux se tournèrent vers Edean, qui semblait être le seul en mauvais état, mais aussi le seul qui ici faisait contraste au milieu des smokings blancs des truands ratés. Keleth agit de la manière la plus étrange qui soit, elle abaissa le canon du soldat de sa main droite, lentement, et regarda les autres membres de cette troupe improvisé de policier sur le qui-vive. Puis elle s'approcha des corps et présenta le premier :
-Non vous visez les mauvaises personnes. Je mangeais seule à cette table quand la première ici présente à tenter de s'en prendre à moi de la plus vils des manières, et ce jeune homme que vous souhaitiez abattre à alors eut le grand geste de l'éloigner de moi. L'autre à répondu et s'en est suivit un affrontement où plusieurs de ses collègues l'ont rejoint pour finalement mettre ce jeune homme au sol. C'est quand ils revinrent une nouvelle fois vers moi que ce garçon qui avait éviter de les blesser à finit par prendre une arme quitte à s'incriminer pour m'aider. Je ne sais pas s'il les à assomer ou plus, mais c'est grâce à lui que je vais bien donc s'il vous plait n'ayez pas le grands gestes de porter le canon à sa tête, et les mains à son dos. N'est-ce pas vrai monsieur le tenancier ?
Et à celui-ci de répondre d'une voix presque endormie :
-Parfaitement vrai .... Les autres ont fuit dans les rues, mais je les connais, je pourrais vous dire qui ils sont.
Et c'est lors que le dirigeant de cette jolie troupe envoie trois des hommes prendre le témoignage du tenancier tandis que Keleth s'assois auprès d'Edean. Le reste de cette troupe insupportable mais efficace regagne les voitres et l'une d'elle part tandis que l'autre reste garé devant le restaurant afin de récupérer leurs camarades une fois que ceux-ci auront obtenus toutes les informations nécessaires. Cela dure une bonne dizaine de minutes que Keleth utilise d'ailleurs pour prendre sa serviette de table, l'humecter, et laver partiellement le visage tuméfier de son pauvre compagnon de soirée qui a fais sa preuve de vaillance. Elle ne réponds pas pour l'instant et se contente de regarder Edean et d'enlever sang séché et poussières insupportables sur son visage juvénile. Une fois les policiers parties, la haute-démone reprend enfin la parole, d'une voix douce et calme, finissant son travail en passant la serviette sur les lèvres de l'angelot.
-Comme quoi il est toujours bon de préparer la suite des choses n'est-ce pas, le coup de l'assiette solitaire par exemple ? Tu vas avoir de beaux bleus Edean, j'espère que tu n'en souffriras pas trop néanmoins.
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Mon pauvre petit cœur battait à tout rompre dans ma poitrine, à mes pieds, deux hommes dont un filet de sang coulait de leurs bouche entrouverte. Une voiture se gara et Keleth sortit dehors pour aller à la rencontre de l’équipe de police qui se dirigeait vers le restaurant. Je fus abasourdi, oui c’est le mot, abasourdis quand la démone baissa l’arme d’un des policier et qu’elle prit ma défense, son discours me parut même quelque peu cohérant bien-que l’arme que j’avais entre à faillit s’écrasé sur mon crâne, elle ne mentait pas, mais déformait la vérité. Je suis certains qu’elle aurait pu faire un très bon avocat, en tout cas elle parvint à se débarrasser des policiers et nous retournâmes nous asseoir à notre table. Elle me sourit et prenant une serviette, la démone m’essuya délicatement le sang encore chaud sur mon visage bien amoché, Keleth était douce et souriait rendant ma peine supportable.
- Comme quoi il est toujours bon de préparer la suite des choses n'est-ce pas, le coup de l'assiette solitaire par exemple ? Tu vas avoir de beaux bleus Edean, j'espère que tu n'en souffriras pas trop néanmoins.
- Je suis plus solide qu’un homme ordinaire, je dois tenir ça de mon père. Ça va aller…
J’avais juste pris quelque coups de barre de fer c’est tout, enfin ça aurait été plus simple avec mon sabre, ou si j’avais pu utiliser la magie, là on se serait amuser. Enfin bref pour les beaux yeux de Keleth je pouvais bien supporter ça, d’autant plus qu’elle ne tarderait sûrement plus à aller remplir sa mission d’exécutrice. Je ne pouvais m’empêcher de penser que si je n’avais pas eu soif ou que si j’avais pensé à mettre une bouteille d’eau dans mon sac, je serais passé à coter de Keleth sans la voir, quel merveilleux hasard que nos routes se croise. Ce ne pouvait pas être le créateur qui nous a fait se rencontrer, c’était de la pure chance alors ? Enfin bref, alors que je me posais cette question, un serveur vint m’apporter mes spaghettis tout chaud recouvert de petits lardons bien grillés, comme je les aime. M’armant de mes couverts, je plongeais ma fourchette dans la masse de pattes et me servant de ma cuillère j’enrôlais mes spaghettis pour en faire un paquet compact avant de les enfourner da ma bouche. Savourant ce plat comme il le méritait, je levais parfois les yeux sur la démone avec la crainte qu’elle parte à chaque instant. Mais elle resta encore un peu et quand j’eu finis mon plat vraiment succulent et que je m’essuyais les lèvres recouvertes d’huile d’olive, le dessert de Keleth fut servi… Je regardais ébahis la tour de glace dans sa coupe en verre, elle va vraiment manger ça toute seul ?
- Keleth, pense tu que je pourrai t’accompagner dans ta mission ? Je ne te gênerais pas promis…
Dis-je en me demandant si ce pouvais comporter un risque ou non si elle me laissait l'accompagner…
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Elle en prenait grand soin de ce petit angelot, chacun de ses passages sur ses plaies étant fait dans un geste de pur délicatesse et dans un mouvement qui était le plus maîtrisé et le plus léger possible, afin de ne pas appuyer sur les zones endoloris de ce jeune non-humain. Elle alliait ses dons de contrôles sur son corps à tout les gestes qu'elle produisait, ce qui faisait généralement qu'elle faisait tout « juste comme il le fallait », n'allant jamais exagéré un geste quand il ne le fallait pas, ni user de tels ou tels mouvements qui il était obsolète. Cela donnait généralement une impression de grande retenue à la démone alors qu'elle ne faisait dans le fond que s'économiser au maximum... Et ce même quand elle pansai les plaies d'un joli petit ange qui avait fait le choix de défendre un peu son honneur et celui de la femme qu'il accompagne. En tout cas elle avait fait tout ce qu'il fallait et pas une perle de sang ne bariolait encore le visage fin et pâle de cet angelot. Elle se permit donc de retourner à son siège tout en écoutant les quelques mots que lui disait son petit camarade si frêle et malgré tout puissant comparer à ces porcs d'humains.
-Je suis plus solide qu’un homme ordinaire, je dois tenir ça de mon père. Ça va aller…
-Tenir ça de ton père hein ? Les anges ne sont pourtant pas bien connu pour leurs résistances physiques, et à part l'archange Michael, j'en ai connu peu qui aient une réelle capacité à se battre avec la noble arme qu'est une lame scintillante et bien aiguisée. Enfin bon, ton père tient naturellement plus de l'ange déchu que de l'ange proprement dit, sans vouloir être incorrect.
En effet il n'y avait pas grand chose à dire sur le pater d'Edean, à part que son unique rencontre avec lui avait permis à la démone de trouver un nombre incroyable de nouveaux torts à la caste angélique, et ce pour le plus grand déplaisir des archanges qui avaient eut la bien fâcheuse idée de finalement accepter « l'archange déchu » dans le grands cercles des gardiens des cieux pures. Elle se souvenait d'ailleurs vaguement d'une engueulade qui avait mené à la mise en action de deux archanges pour retenir le père indigne d'Edean, et d'un sceau Antéchristique pour retenir la haute-démone qui n'avait eut alors que l'envie de remettre à sa place l'emplumé pervers qui lui avait autant fatigué les nerfs. Enfin c'était une époque révolue, et elle avait aujourd'hui affaire à son rejeton qui avouons-le était bien plus agréable à vivre et intéressant que cette parodie de pureté exécrable qui aurait mieux fait de rester terrer dans on ne sais quels contrées ravagées mais au moins vide de toutes personnes pouvant servir l'égo de ce salopard.
Elle vit les plats arrivés et un sourire naquit sur son visage. Edean ne l'avait pas vue commander cette coupe glacée digne des plus magistrales d'Italie, et rien que les ajouts et le résultats donnait à la haute démone l'envie de la manger. Regardant le plat de spaghetti être servi à son camarade, elle prends la coupe glacée et l'entame grâce à sa longue cuillère, mangeant très dignement, par petit bout, l'énorme glace qu'elle s'est fait le plaisir de s'offrir. D'ailleurs la tête d'Edean en voyant ce qu'elle déguste fait plaisir à voir, il semble tellement surpris, tellement incapable de croire à l'existence même de ce plat qu'il la regarde avec des yeux ronds comme des ballons, incapable de prendre une autre bouchée de spaghetti tant qu'il n'a pas percuter son existence. Divin ! Keleth en rierait presque de voir une telle expression sur le visage de son camarade d'aujourd'hui, et elle en a du mal à manger tant elle réprime un rire sincère. Finalement il à l'air de retrouver un peu de conscience mais quand même, la haute-démone est ravie de la surprise qu'elle vient de lui faire !
Finalement c'est quand une bonne partie de la coupe glacée à disparue, et que les spaghetti de son petit angelot ont finalement disparue que l'un comme l'autre il se retrouve, en train de sourire d'un côté comme de l'autre, le semi-ange trouvant sûrement la situation de cette soirée cocasse tant pour le déroulement des événements que pour les échanges qui ce sont fait et les informations qu'il a apprise. Keleth quand à elle affiche un grand sourire parce que bien contrairement à ce qu'elle avait prévue de prime abord, la soirée n'avait pas été cette longue et fastidieuse attente mais plutôt une bien jolie rencontre entre elle et un énergumène des plus particulier, un bâtard d'ange et d'humaine qui avouons-le ne méritait pas vraiment ce titre au vu de ce qu'elle avait observée durant cette très sympathique nuit. Finalement le premier à rompre ce silence avait été Edean qui avait prit soin de prendre ce petit air gêné tellement attendrissant selon l'avis de l'Exécutrice démoniaque.
-Keleth, pense tu que je pourrai t’accompagner dans ta mission ? Je ne te gênerais pas promis…
L'accompagner hein ? Vu le piège qu'elle avait dressé au dehors cette mission allait être bien courte et qu'il soit présent ou non ne changerais pas grand chose, mais c'était à cause d'un autre principe qu'elle hésitait à lui répondre oui pour qu'il l'accompagne pour cette exécution. Elle n'avait juste pas l'habitude de se produire en temps que juge infernal en face de quelqu'un d'autre que l'accusé. La seule fois où elle avait dérogé à cette règle, c'était lors d'un travail public de la-dite victime … Ses camarades avaient voulus l'aider et elle avait finit avec six autres morts sur les bras, ce qui explique désormais sa réticence à agir avec autrui à ses côtés : On sait comment peut agir le condamné, et comment nous allons nous même réagir, mais par contre la réaction d'autrui reste toujours un mystère pour quiconque s'essaye à faire son travail en société. Elle regarde du coup l'ange avec un regard perçant, comme si elle le sondait, et la position d'Edean a du en devenir particulièrement désagréable. Après deux bonnes minutes elle prends une nouvelle cuillerée et regarde l'angelot une nouvelle fois avant de parler.
-... Oui tu peux, j'accepte, mais je te préviens, quoi qu'il se passe, qu'elle que soit ce qui va se dérouler tu reste spectateur, tu n'as pas intérêt d'agir sinon je vais simplement te renvoyer … Compris Edean ?
-
Ma question parut la rendre perplexe, et le magnifique sourire qu’elle arborait il y a de ça quelques seconde avait disparu de son doux visage, pour prendre un air des plus sérieux. Elle planta ses beaux yeux dans les miens, semblant me sonder pour déterminé ce qu’elle allait bien pouvoir me répondre. Toujours calculant le moindre de ses gestes, ce qui lui donnait une grâce digne d’une vrai princesse, elle reprit une petit cuillérée de glace en savourant comme il se doit de l’être la fraicheur du sorbet acide associé à la petit douceur de la crème vanillée.
- ... Oui tu peux, j'accepte, mais je te préviens, quoi qu'il se passe, qu'elle que soit ce qui va se dérouler tu restes spectateur, tu n'as pas intérêt d'agir sinon je vais simplement te renvoyer… Compris Edean ?
- Je comprends que ta fonction de juge démoniaque peut être éreintante et que tu n’a pas l’habitude de la présence d’un non-démon à tes côtés, mais je te promets de ne pas intervenir quoiqu’il se passe.
Avais-je répondu avec un petit sourire timide et intrépide alors-que je croisais les bras en m’appuyant sur le dossier de ma chaise pour me redresser un peu et me donner meilleur mine face à la diablesse toujours aussi rayonnante. Elle avait l’élégance d’une grande dame malgré sa tenue manifestement ostentatoire, j’en vins même à penser qu’une robe, même toute simple et sans fioritures inutiles, lui irait bien mieux que son costume transparent. D’un autre côté, bien que je n’eus jamais essayé cela, se battre en robe ne devait pas être chose aisé, au moins sa tenue de combat lui offrait une grande liberté de mouvement. Dans un combat, la vie ou la mort peu tenir à un réflexe, une fraction de seconde et l’avantage de se battre avec peu ou pas du tout de protection, c’était que le guerrier pouvait mettre à profit son agilité pour retourner une situation en sa faveur. Naturellement mon regard alla une fois de plus se perdre au niveau de la fabuleuse poitrine de ma belle compagne de tablé qui, du moins je l’espérais, deviendrait plus que ma compagne de tablé.
Tandis qu’elle finissait tranquillement sa glace déjà bien entamée, un sentiment de satisfaction m’envahis, nous avions passé un bon début de soirée en fin de compte malgré la bagarre pour le cœur de la démone. Apparemment les autres clients qui, il y a de cela quelques secondes étaient en plein délire érotique sur Keleth, nous évitaient à présent du regard et ils cachaient, non sans mal, leurs malaises. Deux hommes étaient déjà morts à cause d’elle et c’était un prix bien trop élevé pour ces idiots d’humains, mais je pouvais sentir la tension monter dans cette salle, mais je m’en fichait royalement, ne comptait plus qu’elle à mes yeux.
- Veux-tu un café ? Ou un thé ? Pour finir cette soirée en beauté…
Personnellement je n’étais pas trop porté sur la caféine ou la théine, mais une petite boisson chaude ne serait pas pour me déplaire avant de partir la suivre pour sa mission.
-
Alors qu'elle disait ses recommandations elle se trouvait sotte. Pourquoi donc acceptait-elle de se taper quelqu'un sur le dos alors qu'il fallait absolument que le moindre jugement qu'elle rendait soit infaillible ? La présence de quelqu'un risquait d'obscurcir son jugement, de la faire aller moins vite dans ses actions, de la gênée tout simplement tandis qu'elle allait devoir s'occuper d'une mission de la première importance. Pourquoi donc accepter que ce petit semi-ange vienne avec elle alors qu'elle pressentait que le moindre petit bout de tromperie de la part du démon qu'elle allait chasser allait pouvoir chambouler les sentiments nobles d'Edean et causer de nombreux soucis. Non dans le fond elle savait qu'elle faisait un bien mauvais choix en acceptant qu'il vienne pour ne pas le vexer, et de toute manière l'avait-elle prévenu ? Oui, aussi pas de remords si elle était obligé de le jarter à grands coups de poings dans la figure, mais bien malheureusement pour Keleth elle regrettait déjà de ne pas avoir été assez dure en lui refusant niet sa venue dans la chasse de l'Exécutrice.
-Je comprends que ta fonction de juge démoniaque peut être éreintante et que tu n’a pas l’habitude de la présence d’un non-démon à tes côtés, mais je te promets de ne pas intervenir quoi qu’il se passe.
-Elle n'est pas éreintante, elle est cruelle, le bon coeur n'a rien à faire chez un bourreau. Quand à la présence de qui que ce soit je n'y suis pas habitué, point. Si tu te tiens à carreau, bravo, si tu bouge ou fais la moindre réflexion, c'est au revoir et point plus.
Elle le regardait se mouvoir avec les sourcils froncés mais peu à peu son visage se détendit. Après tout il était tout à fait compréhensible qu'il souhaite la rejoindre ce soir étant donner qu'il était clairement sous son charme, alors c'était aussi à elle de ne pas être trop dure avec cet angelot, et à faire preuve d'un peu de nouveauté dans son travail pour une fois. De plus c'était pour elle une bonne occasion de voir l'effet de son travail sur autrui, et de comprendre si il y avait quelque chose à faire ou à changer, voir même si il était possible pour elle de s'allier plus souvent avec autrui pour accomplir le jugement des archi-démons. Enfin c'est quelque chose qu'elle verra bien sur le moment et pour l'instant elle se contentait de finir ce repas qu'elle avait entamé, tout en essayant de deviner et de comprendre les pensées de ce charmant jeune emplumé qui essaie de faire le fier et galant chevalier devant tout le monde. Sauf que contrairement aux hommes de ce lieu qui sont tous retournés à leurs plats italiens, elle, la haute-démone, a bien vu que derrière son haut et fier faciès de mâle approuvé par sa demoiselle, se cache un regard qui glisse lentement sur ses formes, particulièrement sur celle qui ne possède pas de couverture, ainsi que les deux monts de chairs qui couvrent son torse.
-Veux-tu un café ? Ou un thé ? Pour finir cette soirée en beauté…
-Il n'y en a pas besoin Edean, notre cible de ce soir est apparue. Il est temps pour moi de me mettre au travail, et si j'ai bien compris tu comptait venir avec moi. Donc payons et allons-y.
Toute l'énergie de la démone était retourné en elle, seule une infime partie stagnait au dehors, en l'air, loin et haut dans le ciel de Seikusu. Ayant retrouver son air sérieux et terrible, la démone s'était levée et avait posée sur la table ce qu'elle devait pour le repas, avant de sortir au dehors avec toute sa beauté gracile. Un fois au dehors les choses changent, plus personne ne semble pouvoir la voir, effet simple d'un sort classique que Keleth utilise pour que les gens ne la voit pas tuer quelqu'un, ou même tout simplement agir de manière démoniaque. Ce n'est pas qu'elle désire vraiment cacher les êtres fantastiques qui vivent parmi les différents humains de Seikusu, non, mais c'est qu'elle n'a juste pas envie de contempler encore une fois la bêtise qu'ils sont capable de prouver dans leurs journaux et autres moyens de communications face à l'inexplicable scientifiquement.
Une fois ses sorts placés pour que tout soit entourer de la plus grande des discrétions possible, Keleth s'envole en libérant deux grandes ailes démoniaques décharnés, peut-être seul élément qui soit purement témoins de la forme démoniaque réel de la belle démone. Elle prend son envol vers la dernière parcelle de son énergie, servant actuellement de prison à sa cible, et rejoint vite les hautes plaines nuageuses où se trouve la dite proie, emmêlée dans un nid de ronces noires. Elle ne peut plus fuir, ne peut plus bouger si ce n'est pour s'esquinter la moindre parcelle de son corps. Keleth arrive devant sa cible, une jeune démone de près de 25 années, quasiment inoffensive et à l'air perpétuellement apeurée, qui a osé tuer son supérieur lors d'un échange un peu violent, puis qui a fuit le jugement de la cour pénal démoniaque pour ne pas avoir à être emprisonnée ou envoyée dans une Ka'zaa. La sentence s'en était alors aggravée et c'était à Keleth de faire le choix.
-Dolonie Piurvé Hosths, toi coupable de crime contre notre droit, ton jugement va être prononcé !
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- Il n'y en a pas besoin Edean, notre cible de ce soir est apparue. Il est temps pour moi de me mettre au travail, et si j'ai bien compris tu comptais venir avec moi. Donc payons et allons-y.
Elle avait soudainement retrouvé toute son aura démoniaque qui me faisait paraitre être un insecte insignifiant face à elle et son immense pouvoir d’exécutrice qui dépassait l’entendement d’un simple petit Nephilim comme moi. Je dus me rendre compte que cela m’avait manqué, sa toute-puissance à mes côtés, j’étais enivrer par cette force destructrice et je faillis me perdre dans les ténèbres de son halo infernal. Son éternel sourire avait disparu derrière un faciès diabolique des plus sérieux, elle se leva avec grâce avant de déposer quelques Yens sur la table et de sortir pour être enveloppée dans l’épais manteau de cette nuit qu’un croissant de lune faisait baigner d’une lumière surnaturelle. Je la suivis au dehors et fus d’abord surpris que personne ne nous voie, mais à vrai dire j’étais trop occupé à imaginer comment allait se dérouler cette mission pour je n’y fasse réellement attention. La belle démone fit apparaitre deux grandes ailes décharnées recouvertes d’une fine membrane rougeoyante et s’envola avec moi qui la suivais à la trace.
Nous survolions une partie de la ville passant loin au-dessus du sommet des divers bâtiments, avant de redescendre en plein milieux d’un plateau embrumé et désert ou seul les restes d’un pilonne électrique près d’un mince ruisseau témoignait de la présence de la ville non loin. J’étais derrière l’exécutrice quand celle-ci se rapprocha de sa cible empêtrée dans une sorte de buisson de ronces noire qui la retenait comme une cage et l’empêchait de bouger. La démone prisonnière avait écorchée chaque centimètre de sa fine peau blanche en tentant de s’évader, mais quand elle aperçut l’exécutrice, elle se remit à gigoter comme une furie ne réussissant qu’à aggraver ses plaies et à faire suinter un sang rouge sombre. Cette scène je l’avait imaginer sous toute ses coutures, mais j’aurais plutôt penser que Keleth allait exécuter un gros démon majeur pas une petite succube à moitié en larme. Elle avait l’air jeune, mais j’avais compris il y a longtemps à ne plus me fier aux apparences surtout en ce qui concerne les démons.
- Dolonie Piurvé Hosths, toi coupable de crime contre notre droit, ton jugement va être prononcé !
Annonça l’exécutrice d’une voix profonde, la dénommé Dolonie se mit à gémir de douleur puis à franchement sangloter devant la fière diablesse qui se dressait face à elle. La prisonnière me faisait presque pitié, mais je me rappelais très clairement de la mise en garde de la haute-démone comme quoi je ne devais intervenir en aucun cas.
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La démone n'avait aucune intention de pitié. Elle était la froide, simple et direct Exécutrice, la loi la plus puissante et implacable de ce monde, et dans sa lame et sa voix se plaçait le jugement des êtres les plus puissants de cette terre et des autres mondes connus ! Elle regardait la jeune demoiselle qui se débattait au milieu de ses ronces infernales, simple piège de bas niveau fait pour empêcher les petites idiotes dans le genre de Dolonie de continuer à aggraver leur sanction primaire en fuyant une énième fois l'heure d'un jugement dûment et purement mérité au vue des crimes commis ! La démone s'approcha assez pour mettre la jeune démone à porter de son arme, et la regarde se tétanisé au fur et à mesure que la distance se réduisait entre elles. D'un côté l'une des démones les plus puissantes de ces terres, de l'autre une pauvre servante dont le seul vrai défaut aura d'avoir essayé de se sauver d'une torture moral et corporel que Keleth avait elle même rejetée quand la faiblesse l'avait encore sous son emprise. Oui le tableau était parfaitement représentatif du monde démoniaque. Et absolument aucune pitié n'allait apparaître dans les yeux de celle qui se devait de rester la Loi !
La démone savait aussi très bien qu'il y avait autre chose en ce lieu qui aurait surement le cœur bien plus tendre qu'elle, et elle regardera rapidement derrière son épaule pour observer le Näphil resté muet dans son coin, derrière, même si elle voyait bien dans les yeux de celui-ci que la scène le dérangeait relativement. Comme quoi, demi-ange ou non, il conservait de cette pureté d'âme et de cœur qui les séparaient fondamentalement elle et lui. Prenant soin de garder un oeil sur lui pour ne pas avoir à subir le coup d'un imprévu qui serait bien malvenu à ce point du jugement, elle fais disparaître une bonne partie des ronces qui entoure la jeune demoiselle avant de faire apparaître une gigantesque croix noir juste derrière elle. Une fois Dolonie seulement emprisonnée par les ronces essentielles à la suite, Keleth attache soudainement la pauvre servante en la projetant de la même manière surnaturelle sur la croix, les ronces restantes autour de la jeune fille s'accrochant alors durement à la pierre maléfique. La suppliciée cri mais ne se débat plus, seule des larmes et des gémissements passant ses yeux et ses lèvres pour montrer les blessures qu'elle ressent sur son corps et en son âme.
- Dolonie, ton supérieur mort, et ton jugement fuit, la loi démoniaque à fait son choix de nommer une sentence aggravée à ton encontre. Ton choix est encore possible, mais sois consciente que de toutes manières tu vas souffrir de longues époques pour ton double crime. Je vais maintenant annoncer les choix qui te sont offerts.
- ... Oui je … je … je vous écoutes …
La petite suppliciée, haute sur sa croix d'ébène semblait s'être résignée, incapable de parler autrement qu'avec une petite voix éteinte, plaintive. L'ange sentit d'ailleurs le regard de cette demoiselle se poser sur lui, comme un simple appel à l'aide qui n'espérait même pas recevoir de retour. Keleth quand à elle avait sorti un de ses sabres qui brilla un instant sous la lune avant d'arracher à Dolonie sa main gauche, qui vola alors dans les airs tandis que la démone hurla de douleur sous la perte de son membre, celui-ci tombant mollement plus loin, inanimé. Un sang noir et profond coula alors le long de la croix, réveillant le jugement enfermé dans cette énorme forme de pierre. Keleth n'eut alors qu'à prendre une grande inspiration et entama de créer les liens nécessaires pour faire de ce monument magique un lieu spirituelle qui accueillera la moindre parole de la jeune démone et ainsi scellera définitivement la moindre de ses promesses, ou même le plus petit engagement dont elle approuverais le fonctionnement. Ces liens apparurent sous la forme de trois chaines rougeoyante sculptée dans la pierre. Keleth sourit enfin et entame ses propositions.
- À toi jeune démone, te sont fait ces trois propositions : Pour avoir tué ton maitre et fui, tu es condamné à servir dans une Ka'zaa, et ce pour les 217 années qui suivront l'énonciation de ce jugement. Pour avoir tué ton maitre et fui, tu es condamné à devenir une des trois prochaines sacrifiées à l'ancien des tréfonds. Pour avoir tué ton maitre et fui, tu es condamnée à l'exécution pure et simple par déchiquetage. Ici, et maintenant, fais ton choix !
La petite démone pâlissait, virait au blanc parfait en entendant Keleth énoncer son jugement, pourtant il allait falloir qu'elle réponde. Ou qui sait peut-être attendait-elle d'être sauvée par le jeune homme derrière l'Exécutrice... En tout cas, elle ne réchapperais pas au jugement.
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Keleth faisait face à sa proie qui pâlissait pitoyablement dans l’ombre menaçante de l’exécutrice qui tourna la tête pour me lancer un regard qui me signifiait de ne pas la déranger à ce moment-là du jugement. De toute façon je n’avais pas l’intention de me mêler des affaires démoniaques, mes sentiment n’avais pas à la perturbée. Keleth invoqua alors une gigantesque croix de pierre noir et d’un geste projeta de manière surnaturelle la jeune suppliciée qui n’allait pas tarder à apprendre sa sentence. Crucifiée, la servante démoniaque hurla, mais comme si tout espoir avait fui son cœur, elle ne se débattait plus, pendouillant mollement sur sa croix à souffrir pendant que Keleth parlait lui apprenant que ses maîtres archi-démons lui laissaient le choix pour sa peine qui se trouvait aggravée par sa récidive. Résigner, la servante démoniaque posa son regard sur moi, des larmes de douleur coulaient sur ses joues meurtries, à ma vue ses yeux ses remirent à briller elle me suppliait de la sauvée. Alors l’exécutrice tira un de ses trois sabre et trancha d’un coup sec la main gauche de sa proie qui avec un hurlement déchirant et de nouvelle larmes, le sang de la supplicié révéla le jugement inscrit dans la pierre noir. L’exécutrice faisait donc office de gendarme, de procureur, de juge et enfin de bourrelle infernale ? Je ne pouvais pour ainsi dire pas porter de jugement de valeur sur ses actes car même si martyriser une faible petite servante était un acte ignoble pour soit, Keleth ne faisait qu’obéir à la loi démoniaque et elle faisait respecter la justice de son monde, la suppliciée c’était rendue coupable du meurtre et de fuite, il fallait qu’elle paye pour que justice soit rendue.
- À toi jeune démone, te sont fait ces trois propositions : Pour avoir tué ton maitre et fui, tu es condamné à servir dans une Ka'zaa, et ce pour les 217 années qui suivront l'énonciation de ce jugement. Pour avoir tué ton maitre et fui, tu es condamné à devenir une des trois prochaines sacrifiées à l'ancien des tréfonds. Pour avoir tué ton maitre et fui, tu es condamnée à l'exécution pure et simple par déchiquetage. Ici, et maintenant, fais ton choix !
Enonça Keleth avec un sourire malicieux aux lèvres, tandis-que la condamnée espérait vainement une intervention de ma part. Je ne savais pas ce qu’était une Ka’zaa, mais je me doutais bien que ce ne devait pas être drôle, surtout pour plus de deux siècles et j’aurais été incapable de choisir entre le sacrifice et le déchiquetage. Je fis une petite moue et avec un regard navré j’essayais de lui faire comprendre que je ne ferais rien, elle méritait son supplice après tout, elle avait tué son maître qui devait un démon beaucoup plus important qu’elle. Au même titre que la liberté et l’égalité, je défendais les valeurs de justice et d’ordre et de mon point de vue se jugement était plus qu’équitable, pour ces crimes je ne lui aurais pas même laisser le choix de son supplice.
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La jeune démone plus loin, souffrante sur la croix de son péché, en était à ce point de terreur que même si elle avait sentit que l'aide qu'elle cherchait provenait d'un ange, elle avait choisit de tenter de l'obtenir. Malheureusement pour elle, le refus d'Edean fut assez claire pour qu'elle finisse par définitivement abandonner et laisser tomber sa tête vers le bas, regardant le sang qui coulait lentement depuis sa blessure, le long de la croix magique de Keleth. Elle n'avait absolument plus aucune échappatoire et essaya de parler avec une voix affaiblie, une voix trop faible pour que l'ange l'entende, mais qui sembla arriver claire et nette aux oreilles de Keleth qui se redressa une fois les paroles cessant de sortir des fines lèvres blanches de sa suppliciée. Prenant bien en main son arme, l'Exécutrice prononça les dernières paroles rituelles de cette sentence avec un ton morne et froid, signifiant peut-être qu'elle s'attendait à autre chose, et elle le fit en faisant un autre bond très léger afin de se placer en haut de la croix, dos à Edean:
-Ainsi, Dolonie Piurvé Hosts, as-tu fait le choix de ta sentence, et l'Exécutrice démoniaque a ouïe ton choix. Maintenant que le jugement sois prononcé, adieu Dolonie, et que plus jamais la sentence des maîtres de ces terres n'ai à te rencontrer.
Plantant le sabre dans la pierre magique de la croix, celle-ci ainsi que la suppliciée qu'elle portait commence peu à peu se fondre dans le paysage, jusqu'à tout simplement disparaître dans le vide, seule restant Keleth qui, dans les airs, semble récupérer un « on-ne-sais-quoi » provenant de la croix. La haute-démone redescend alors sur terre, soupirante et regarde la zone où elle a fait pousser la croix, avant d'y enterrer quelque chose, toujours sans faire attention à Edean, comme si il n'existait pas durant ce rituel très particulier. C'est quand elle a finit que le Nephilim peut sentir qu'une formidable pression c'était peu à peu installée, car celle-ci disparue d'un coup, rendant le lieu soudainement plus agréable, moins sombre, et donnait l'impression que tout ce qu'il venait de se passer n'était qu'un mauvais rêve de plus qui se cachait sous la lune aveugle. Keleth se redressa, tranquillement, et sans le vouloir au beau milieu des rayons lunaires qui passait par les feuillages, et elle se tourna vers son camarade de la nuit en lui souriant franchement, essayant de détendre un peu l'atmosphère après ce qu'il venait de se passer :
- Désolé c'était un peu plus lourd, la pauvre petite n'est pas des plus à plaindre mais elle ne mérite pas vraiment non plus le sort qu'on lui inflige. J'ai l'habitude personnellement de rendre des décisions qui ne me conviennent pas, mais là décidément cette Dolonie ne devait même pas connaître entièrement les us et coutumes démoniaques, c'est ce que je déplore un peu... Mais bon cette histoire est terminée et la soirée reprends, avec en plus un synonyme de congé étant donner que je n'ai plus de cibles. Cela me fais plaisir.
La démone s'étira, on peut sentir qu'elle sur-joue son aspect de quelqu'un de décontracter et agréable, ce qui doit bien prouver que naturellement elle est plutôt gênée d'agir ainsi envers des êtres qui fondamentalement lui ressemble plus jeune. Pourtant elle fait comme si plus rien de ce qu'il s'est passer a d'importance et elle se diriges vers son camarade, tranquillement, et une fois près de lui s'arrête, simple et gracile, désormais plus démone que justice, souhaitant tenter de reprendre le petit jeu de séduction et de taquineries qu'ils avaient tout les deux commencés bien plus tôt dans la soirée. Elle fait un, deux pas de plus, juste pour passer derrière lui, le frôlant doucement afin de le faire réagir et s'éloigne de la scène en marchant avec une certaine lenteur vers Seikusu, ne souhaitant plus se presser pour quoi que ce soit. Elle a le temps, voilà ce qu'elle se dit, et ce temps elle compte bien en profiter un grand maximum. Par-dessus son épaule elle observe le Nephilim avec un petit sourire, pour être sure qu'il le suit toujours malgré la scène qu'il vient d'observer, et se remet dans son imagination de provocations diverses pour toucher la sensibilité de l'angelot. Finalement ses paroles dérive vers quelque chose d'assez terre-à-terre :
-Et maintenant Edean, que faisons nous ?
-
Finalement je ne sus pas quel supplice avait choisi la condamner et je ne chercherais pas à le savoir. Baissant les yeux, je reculai un peu pour laisser à Keleth le soin de terminé son rituel, ce n’était pas pour rien qu’elle portait le titre d’exécutrice de la loi démoniaque. Quand ce fut fini, je ressentis une formidable pression s’évacuer d’un coup faisant paraitre l’endroit soudainement moins lugubre et même Keleth, alors qu’elle me souriait de ses dents blanches, elle semblait se faire plus détendue. Elle me dit qu’elle était navrée de la teneur du jugement alors que cette Dolonie n’avait après tout juste aspirer à un peu de liberté, mais l’exécutrice se devait d’être impartiale afin de rendre la justice de son monde.
- Mais bon cette histoire est terminée et la soirée reprends, avec en plus un synonyme de congé étant donné que je n'ai plus de cibles. Cela me fait plaisir.
Dit-elle avant de s’étirer longuement en faisant craquer ses articulations et ce fut à mon tour de lui sourire, je pouvais voir qu’elle en rajoutait un peu sans doute pour paraitre plus avenante, mais elle m’avait déjà aguiché depuis bien longtemps. Après s’être tirée les muscles pendant plusieurs longues secondes, la diablesse s’approcha de moi avec une lueur de malice qui se mit à pétiller dans ses yeux bruns et à quelques centimètres seulement de mon corps, elle s’arrêta. J’aurais facilement pus tendre la main pour la toucher, la caresser, mais avec la grâce digne d’une déesse elle se retrouva derrière me frôlant de ses doigts fins. Je sursautais à ce doux contacte et tous mes sens aux aguets, je me retournais pour la voir marcher lentement vers la ville. Mon dieu ce j’avais envie d’elle, une envie qui brulait en moi tel un brasier infernal et naturellement si j’ose dire je traversai à grande enjambé la distance entre nous.
- Et maintenant Edean, que faisons-nous ?
Me demanda-t-elle simplement et alors que je continuais de la suivre, les yeux braqués sur les courbes magnifiquement galbées de son corps, je me mis à réfléchir à ce que nous pourrions faire.
- Je ne sais pas Keleth, je pourrai te montrer le repaire du Nephilim, je loue un petit appartement en ville. On peut y aller par la voie des airs si tu veux… Mais avant, j’ai envie de faire quelque-chose depuis le début de cette belle soirée…
Je me mis à rougir atrocement en prononçant cette dernière phrase, prenant mon courage à deux mains, je lui saisis délicatement le menton pour lui faire tourner la tête vers moi afin de déposer tendrement mes lèvres sur les siennes. Les yeux clos, je ne plus voir sa réaction quand je glissais ma langue contre la sienne, explorant sa bouche avant de l’enlacer langoureusement. Je brulais d’envie d’aller plus loin encore, de péter le compteur ici et maintenant, de finir la soirée en beauté dans l’herbe a même le sol. Après plusieurs longues seconde, je rompis le baiser et un filet de salive s’étira entre nos deux bouches et je lui souris affectueusement…
-
Sa question était simple et appelait à beaucoup de chose vu comment elle l'avait prononcer. Ils avaient bu ensemble, manger ensemble, eut affaires à une bande de voyous sans beaucoup de panache et même eut à jouer un tribunal factice au beau milieux de la campagne de Seikusu. Les choses étaient allés du bon au mauvais, maintenant ils se retrouvaient tout les deux en très bons termes, la démone parce qu'elle avait tout simplement ce don de charmer n'importe qui sans faire de grands travaux, et l'ange parce qu'il avait su s'attirer les égards de la haut-démone de par ses particularités, et parce qu'il lui avait obéi au doigt et à l'oeil jusqu'ici, restant à la fois aimable et sauvage, ce qui plaisait généralement à cette femme qui avait vécu toute sa vie dans la violence. Alors maintenant ils avaient tout simplement le choix, s'en aller dans cette apparence de camarade, reculer dans cette relation d'ange et démon, ce qui semblait vraiment peu probable étant donner la soirée, ou plus simplement relié leurs doigts et s'approcher l'un l'autre dans une longue étreinte... Ce fut Edean qui prit les devants :
- Je ne sais pas Keleth, je pourrai te montrer le repaire du Nephilim, je loue un petit appartement en ville. On peut y aller par la voie des airs si tu veux… Mais avant, j’ai envie de faire quelque-chose depuis le début de cette belle soirée…
Elle connaissait ce quelque chose, la question était maintenant de savoir si elle acceptait de lui offrir ou non, si elle acceptait de se laisser faire tandis qu'il allait tenter ce dernier rapprochement pour clore la soirée en lui donnant une ligne toute tracée. Ce n'était pas donner qu'elle dise oui, elle avait déjà refusée d'autres personne pour bien moins que les quelques bourdes que le Nephilim avait fais dans la soirée, et elle pouvait de toute façon se permettre de refuser toute avance déplacé selon elle. Il s'approche, fais son premier pas en tendant le bras déjà pour s'apprêter à amener son visage au sien. C'était tellement évident, tellement chou aussi d'avoir prévenu de manière sous-entendue avant de le faire, il ne manquait déjà pas à l'image qu'elle se faisait de lui. Alors ? Il en est à deux pas, son bras est levé, près de son visage, et n'attends qu'à ce qu'elle arrête son mouvement pour se laisser faire. Elle accepte ou non ? Est-ce qu'elle choisi de ... Oh et puis zut plus de question, au point où ils en sont.
Elle se laisse embarquée dans le baiser. Amenée tranquillement aux lèvres du Nephilim, elle se laisse diriger de manière bien simple pour l'angelot, prouvant par là qu'elle n'est pas contre, et finit avec ses lèvres collées contre les siennes, doux petits bouts de chair dont un coin boursouflé lui rappelle le combat d'un peu plus tôt où son camarade avait prit plus d'un mauvais coup. Elle aussi a fermer les yeux, et alors que le nephilim brise la barrière des lèvres pour que leurs langues commence à s'entremêlée, ses bras viennent s'enrouler autour des épaules du semi-ange, même si il est pour l'instant plus petit qu'elle, à cause de ses fameuses chaussures. Comme quoi elles ont aussi des torts quand il s'agit de se coller à un amant. Le maintenant alors contre elle, le baiser se prolongeant, sa queue doucement se déplace et s'enroule doucement le long de la jambe de l'ange, tel une invitation à la suite logique de ce baiser, comme un signe d'appartenance, du même genre que "Tu ne pourras plus t'en sortir désormais". C'est quand finalement ils se séparent qu'elle le regarde, riante.
- Eh bien quel prise de risque Edean, n'as-tu donc pas penser que je pouvais t'éconduire ici même ? Et si j'avais refuser que tu m'embrasse, avait tu imaginer la suite petit ange ?
Si il essaye de répondre, il ne pourra de toute manière pas le faire, Keleth lui ayant plaqué la main sur la bouche pour qu'il ne puisse pas dire autre chose sans qu'elle ne le choisisse. Se rapprochant de lui, et câlant une bonne partie de son corps contre le sien, elle commence à frotter sa tête dans le creux du cou de l'ange, prenant soin de profiter de ce contact, tandis que son bras libre passe sous le haut d'Edean à la recherche des quelques plumes signifiant qu'il y a des ailes dans son dos, même si rétracter à l'intérieur du corps. Les démons adorait arracher les ailes des anges qu'ils prenaient sexuellement d'assauts, et même si Keleth ne voulait pas provoquer ce mélange de douleur et de bonheur à son angelot, enserrer les plumes et les tirailler était une des furieuse envie de jeu auquel elle voulait se soustraire. Prise d'envie là aussi, elle mordilla le cou blanc et lisse que lui tendait l'ange, mâchouillant cette zone sans aller au sang, par simple désir de se prendre à ce délit d'être complètement soumise à ses pulsions. ... Hum oui, vu son état, il y avait peu de chance qu'ils aillent jusqu'à l'appartement.
- Hum mon petit ange, tu ne sais pas dans quoi tu t'es embourbé, je te le garantis...
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J’en avais rêvé de cet instant, nous étions seul dans ces prairies qui bordaient la ville sous le ciel nocturne, elle était libre à présent et moi je mourrais d’envie pour elle, aussi nos bouches se rencontrèrent pour un doux baiser entre la haute-démone et moi, le petit demi-ange. Je goûtais tendrement ses lèvres pulpeuses à souhait tandis-que que ma langue, se faufilant dans la bouche de la démone, dansait langoureusement avec la sienne et elle m’entoura les épaules en croisant les bras dans mon dos, me serrant contre elle pour maintenir l’embrassade encore quelques longues secondes. Sa queue de diablesse sortit de nulle part et vint s’entortiller autours d’une de mes jambes comme pour me garder prisonnier de son étreinte, de toute façon, je m’étais jeter la tête la première dans la gueule du loup, plus question de faire machine arrière. Instinctivement, je sursautais en prenant dans ma main le petit bout pointu de la queue de Keleth sans cesser pour autant de l’embrasser en donnant des petits coups de langue énamouré dans sa bouche avant que je ne rompisse le baiser.
- Eh bien quel prise de risque Edean, n'as-tu donc pas pensé que je pouvais t'éconduire ici même ? Et si j'avais refusé que tu m'embrasse, avait tu imaginer la suite petit ange ?
Dit-elle en riant doucement et en me plaquant la main sur la bouche sans me laisser le temps de répondre, je levais des yeux interrogateur vers elle, bien sûr que j’y avais pensé et je me serais jeter ses lèvres bien plus tôt si je n’avais pas eu peur de sa réaction. Collant son corps de rêve au mien, la diablesse se mit à frotter sensuellement sa tête blonde au creux de mon cou et je poussais un petit gémissement à moitié étouffer par le bâillon de sa main en sentant ses dents s’enfoncer dans la peau fine de mon cou, tandis-que sa main libre glissait comme un serpent chaud dans mon dos plumé. La vivacité de son assaut me surpris, mais ses caresses contre mon cops de demi-ange faisaient agréablement monter la température entre nous deux et je me sentais envahir par son intense aura démoniaque qui me faisait perdre toutes inhibitions. Ça pouvait se voir que la démone se retenait dans sa passion destructrice, ça aurait été un autre que moi elle aurait eu tôt fait de le violer sauvagement avant de le réduire en charpie avec ses ongles et ses dents, aussi je me sentais un peu privilégier et peut-être que notre histoire durera plus longtemps qu’un soir… Qui sait ?
- Hum mon petit ange, tu ne sais pas dans quoi tu t'es embourbé, je te le garantis…
J’embrassais tendrement la paume de sa main qui me couvrait toujours la bouche avant de faire glisser ma main libre sur sa peau douce jusqu’à sa magnifique poitrine que je me mis à malaxer copieusement de mes doigts fins. Après quoi, ma deuxième main quitta sa queue de diable qui m’enserrait la jambe pour remonter le long de mon corps afin de venir déboutonner progressivement ma chemise blanche. Dévoilant mon torse glabre aux muscles fins, mais bien dessiner tout de même, puis mon abdomen tout aussi imberbe, avant de la faire tomber à mes pieds pour déplier mes grandes ailes d’un blanc ivoirin.