Le Grand Jeu
Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Discussion démarrée par: Rumplestiltskin le mercredi 05 septembre 2012, 14:44:12
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L'aube n'était pas encore là qu'une jeune fille brune écartait les couvertures enchevêtrées autour d'elle. Elle posa ses pieds nus sur le parquet en frissonnant, puis elle marcha à petits pas vers la salle de bain pour y faire ses ablutions. Jetant un oeil par la fenêtre, elle constata que l'aube serait là dans une petite heure. Elle profita de ce laps de temps pour faire remplir la baignoire d'eau chaude et s'immergea avec plaisir dans l'eau. Elle se décrassa et profita du temps qui lui restait pour se détendre.
Lorsqu'elle sortit de la baignoire, l'eau ruissela un instant sur son corps pâle, mais une serviette éponge moelleuse vint s'enrouler autour d'elle et la sécha en un rien de temps. Puis, revêtant de délicats dessous (pareil à l'avatar), puis passa une robe de même teinte. Une très jolie couleur or. La robe possédait cette allure ancienne, avec le corset et les jupons matelassés. Rumplestiltskin se sentait comme une reine. Reine de son domaine.
Le soleil pointait à peine à l'horizon que déjà, la demeure s'animait. Le coq chantait, les palefreniers prenaient soin des chevaux, les femmes de chambres vaquaient à leurs occupations, et les cuisines résonnaient du bruit des casseroles, des cris de la cuisinière pour ses marmitons, etc.. Un délicat fumet montait d'ailleurs jusqu'à la grande salle où Rumplestiltskin attendait son petit déjeuner. Celui-ci ne tarda guère à arriver, apporter par un terranide esclave. Esclave, oui. Mais bien traité, somme toute. Elle ne se montrait pas cruelle sans raison.
Attablée, elle se régalait. Un musicien jouait du luth et un jongleur égayait son repas. Un ménestrel accompagnait le musicien en contant les nouvelles en musique. Oui, c'était une bien bonne journée qui commençait. Et quiconque voulait faire un voeu devait passer les hautes grilles qui fermaient son domaine. A l'entrée, une pancarte annonçait : "Ici vit Rumplestiltskin. Quiconque veut quelque chose doit payer quelque chose en échange." Dès que quelqu'un passait l'entrée, un carillon sonnait dans la grande salle. Ainsi, elle ne se ferait pas surprendre par un inconnu.
- Voici votre petit déjeuner, maîtresse.
- Merci.