Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Le quartier de la Toussaint => Discussion démarrée par: Lana Dubravka le lundi 10 octobre 2011, 17:32:05

Titre: Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le lundi 10 octobre 2011, 17:32:05
Après plusieurs mois d'absence, Lana était de retour à Seikusu. Elle n'avait pas apprit tant de choses que ça sur elle même. Devait-elle se faire une raison et simplement assumer ? C'est en tout cas dans cet état d'esprit qu'elle rentra. Puisque l'Enfer lui avait fait un don, elle allait en profiter. Elle devait en premier lieux retrouver un travail. Elle tenta sa chance à son ancien et fut ravie de constater que l'ancienne bibliothécaire avait mystérieusement disparu, lui laissant de nouveau le champ libre pour prendre la place vacante. C'était parfait.

Un matin, en ouvrant la bibliothèque, elle perçu une conversation où l'on parlait d'elle. Deux étudiantes, bien matinales, s'effrayaient toutes deux par leurs dires. Bien entendu, les deux étudiantes ne savaient pas qu'il s'agissait de la femme qui se tenait à deux mètres d'elles. Lana fut surprise de ce qu'elle entendait. A en croire le journal du matin une nouvelle victime s'ajoutait à celles qu'on lui attribuait. C'était impossible ! Si les autres étaient bien SES victimes, cette dernière ne pouvait lui être imputée. Lana n'avait pas eu à se nourrir depuis son retour, elle profitait d'un dernier flacon qu'un mage de Terra lui avait fourni. Il permettait de retarder l'effet d'envie de cannibalisme. Elle ne savait pas ce qu'il y avait dedans, et ne le saurait jamais, mais ça fonctionnait. Elle savait aussi le mage mort et n'avait donc plus de moyen de se procurer cet élixir dans l'immédiat.

Entrant dans l'établissement, elle se dirigea vers son bureau et la première chose qu'elle fit fut d'ouvrir son journal et de chercher l'article où il était question de ce fameux meurtre. En parcourant l'écrit, elle du reconnaître que certains détails portait à croire qu'elle était l'auteur. Le corps de la pauvre femme avait été retrouvé vidé de son sang et salement amoché. A Aucune trace ADN, même pas un cheveux. La police pataugeait avec l'enquête, incapable de trouver  quoi que ce soit menant à une piste sérieuse. Néanmoins, Lana était bien placée pour savoir qu'une autre personne avait fait ça. Il était donc deux à présent. La bibliothécaire qu'elle était se posait pas mal de questions et avait un besoin fou d'y répondre. Ce qui la taraudait était...et si...et si son voeux avait été exaucé ? Si enfin une autre personne ayant la même...déviance était enfin arrivée ? C'était farfelu et précipité comme idée, un peu trop beau, un peu trop facile...pourtant, elle ne pouvait pas écarter cette thèse. Elle devait en avoir le coeur net.

Elle passa le reste de la journée à attendre, attendre que la bibliothèque ferme. Elle avait fomenté un petit plan. Elle voulait mettre la main sur ce type, ou cette femme, avant les flics. De toute façon, il n'étaient pas très réactifs, elle pouvait remercier la mafia pour ça. Elle empêchait que la police ne fouine trop dans le quartier de la toussaint, et vu que ses crimes s'y passaient, elle y était gagnante. De toute façon, elle devait s'occuper de son appétit naissant, elle ferait d'une pierre deux coups.

Le soir, il était tard, elle se rendit à l'endroit où sa soi-disant victime avait été retrouvée. Peut-être pourrait elle y sentir une odeur, y voir un indice, quelque chose...encore une fois, trop beau, trop simple. Elle pouvait toujours tenter. Elle était donc là, dans cette ruelle mal éclairée, observatrice, constatant qu'elle ne voyait rien de plus que les flics mais par contre, oui, elle sentait cette odeur si...particulière, indéfinissable. Elle finit par se perdre dans ses pensées ne se rendant pas compte qu'elle n'était plus seule. C'est en faisant volte face qu'elle le vit, l'intrus dans son champ de vision. Un homme d'environ trente ans avec un regard qu'elle connaissait bien, celui de l'envie. Ses billes la fixaient tant bien que mal, visiblement il était éméché par l'alcool. Elle faillit soupirer d'exaspération en le voyant mais se retint. Elle allait jouer un peu avec lui, comme un chat joue avec les souris et puis...s'il était sage...elle en ferrait son festin.

Lui se rapprocha rapidement avec un rictus montrant qu'il avait lui aussi envie de jouer avec elle. Elle recula d'un pas pour montrer sa crainte, lui faire croire qu'il dominait la situation.

- Si t'es une gentille fille, tout se passera bien, s'pourrait même que tu aimes...

Elle, elle en était certaine, elle allait apprécier le moment, lui sûrement moins. Elle recula encore, jusqu’à ce que le mur derrière elle ne l'empêche d'aller plus loin.

- Je vous en prie, ne me faite pas de mal...je ...je peux vous donner de l'argent...

Voix tremblotante, gestes erratiques, les yeux presque mouillés de larmes...la panoplie de la parfaite petite victime. Lui se mit  à rire, un rire gras qu'elle trouva désagréable. Il posa  une main sur sa bouche pour qu'elle ne crie pas et l'autre s'empara d'une de ses mains la serrant avec force. De sa main libre elle le repoussa pour juger de sa stature, de sa résistance. Il n'apprécia pas qu'elle se rebelle et lui signifia d'une gifle. Sa tête valsa sur le coté et ses longs cheveux tombèrent devant son visage cachant le sourire qu'elle venait d'arborer. Il n'était pas un foudre de guerre, pas de quoi la sustenter dans ses jeux. Il n'était finalement pas si drôle. Elle passerait donc directement à la case finale. D'habitude, elle odorait voir l'hésitation dans le regard des hommes qu'elle choisissait. Elle les emmenait au limite de l'orgasme et à ce moment précis, elle commençait à mordre. Etrangement, alors qu'ils devraient tous fuir, ou au moins se défendre, la plupart des hommes préféraient tenter leur chance, terminer leur besogne sans se rendre compte qu'il engageaient leur vie...

Tant pis pour l'endroit, elle en avait vu d'autre cette ruelle ! D'un geste vif et maîtrisé Lana le repoussa vraiment. L'homme trébucha dans son recul et tomba au sol, l'air effaré. Il voyait à présent le visage sans crainte de la jeune femme alors que le sien se décomposait par la surprise. Lorsqu'elle s'installa à califourchon sur lui, il ne comprit plus rien et l'espace d'une seconde il cru qu'elle allait satisfaire ses envies. Elle se pencha au dessus de lui respirant tout près de son cou, presque à l'embrasser. Ses mains remontèrent le long de ses bras pour venir lui tenir les poignets. Ses dents s'engagèrent dans la peau tendre du cou et elle récolta le sang chaud qui vint couler le long de ses lèvres. Il tenta de se débattre, de la faire lâcher ses avant-bras, sans succès.

- Sale pute ! J'vais te crever !

Mais pour lui, c'était terminé, il n'avait plus d'exutoire, personne pour l'entendre...à moins que...
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le lundi 10 octobre 2011, 23:56:40
Sang, mort, peur, frissons, voila ce que lui évoquait la scène de carnage qu’il avait sous les yeux. Bon sang mais qui en était l’auteur ? L’odeur lui était complètement inconnue et en même temps elle était si caractéristique…il l’avait déjà senti ailleurs sans s’en souvenir. C’était si…étrange…non…c’était troublant…il en était presque perturbé. Bon sang, mais ou avait-il déjà senti ça ? Et puis cette scène en elle-même. Il avait été complètement vidé de son sang, et en plus, tout son visage avait été soigneusement rongé, ses entrailles avaient été vidé, et soigneusement empilée sur le côté.

Pourquoi cela lui était-il familier mais en même temps cela lui semblait si étranger. Autant mener l’enquête, il verrait bien de quoi il retourne. Il avait bien l’intention de le savoir !  Il commencerait d’ailleurs dès le lendemain matin par un petit tour chez le médecin légiste.

Il avait bien assez de relations pour obtenir de faux papiers de flic. Ce n’était pas dur quand on savait à quel point la pègre pouvait tremper dans ses magouilles. L’un dans l’autre, les services devaient leur permettre de ne pas léser l’autre. Alors si il devait sacrifier un esclave pendant une soirée à un mafioso pour obtenir les faux papiers, okay, c’était dans la poche.

Papier en poche, le jeune vampire se dirigea vers la morgue, hélas, rien de concret, rien d’essentiel , rien de principal. Des détails particuliers, comme par exemple le fait que le visage avait été rongé jusqu’à l’os par l’acide. Les entrailles avaient été nettoyées, bref, ce n’était pas du travail d’amateur, bien au contraire. C’était même un travail d’artiste, même le légiste le reconnaissait, un boucher, mais un artiste.

Le commissaire lui aussi patinait, et encore plus que le légiste, car lui, son charabia de doc’ ne voulait rien dire ! En gros, le légiste avait beau dire ce qu’il voulait, ses termes ne masquaient que son incompétence, et en cela , Liam lui accordait raison.

Il ne restait plus qu’à rester en planque sur place, attendre et voir si le coupable revenait. Et il ne fut pas déçu, le soir même, de voir débarquer une jeune femme qui semblait chercher quelque chose, qu’elle aurait cherché des traces de son crime. Mais au fur et à mesure que les odeurs lui montaient, il se doutait de plus en plus qu’une tierce personne soit coupable du crime. Non, son odeur était unique mais différente de celle qu’il espérait sentir, celle du meurtrier. Comem c’était étrange ! Cette effluve n’en était pas moins délicieuse.

Observant du toit, il vit un tiers héler la jeune femme :

« Si t'es une gentille fille, tout se passera bien, s'pourrait même que tu aimes... »

Il sourit avant de continuer à regarder. Si quelqu’un profiterai de la jeune femme, ce serait lui. Son odeur était unique, il avait du mal à y croire. A la fois piquante et douce. Quel étrange mélange. Cela lui faisait penser à un arbre. Mais lequel ? Oh et puis peu importe.

« Je vous en prie, ne me faite pas de mal...je ...je peux vous donner de l'argent... »

Un peuy plus et il applaudissait ; Elle trompait son monde, peut-être, cet individu, certainement, lui, pas du tout.    Il ne ressentait pas cette peur montante qu’il avait pu ressentir dans ce genre de situation. Non, elle maitrisait parfaitement, et il était…impressionné, oui, c’était le mot. Elle ne pensait pas craindre quoique ce soit. Ou peut-être le croyait-elle, mais une chose était sûr. Cela devenait très intéressant !  Il ne voulait pas en manquer la moindre miette.

Le sourire du vampire s’agrandit quand il vit la jeune femme lui sauter dessus, c’était foutu pour lui. Chose surprenante, il la vit approcher ses lèvres de son cou, et l’odeur du sang monta à lui. Il fronça les sourcils. Elle n’avait pourtant rien d’un vampire ! Bon, il fallait calmer le jeu !

« Sale pute ! J'vais te crever ! »

Il descendit du toit silencieusement et s’approcha avec cette grâce et cette discrétion si particulière à sa race. Il prit la jeune femme par les cheveux et la tira violemment en arrière. L’écartant du violeur potentiel, et violé de facto, ou presque. Le jeune homme enfonça  la cage thoracique du gars, l’envoyant ad patres en sentant son cœur s’écraser sous son pied.

« Bon, je me fous de savoir qui vous êtes, je me fous de savoir qui est ce type, et je me fous de savoir qu’il comptait vous violer ! Ce que je vois, c’est que votre discrétion légendaire est incroyable !  Vous imaginez ce qu’il se serait passé ? Vous voyez la voiture là-bas dans la pénombre ? Flics en planque. Et là-bas, vous voyez contre le poteau ? – non, il faisait trop sombre, elle ne verrait sans doute pas. – caméra de surveillance au milieu, pointée par ici. »

Il lui relâcha enfin les cheveux et la plaqua contre le mur du fond de l’impasse, main sur la gorge.

« Vous allez m’écouter et m’obéir, d’abord, on commence par se débarrasser du corps, ensuite, je vais vous emmener là où nous pourrions discuter en paix. Vu ? »

Il la souleva du sol ainsi, lui faisant racler le dos contre le mur, attendant une réponse, une réponse qui avait intérêt à être positive. Finalement il acheva en ajouter.

« Qui êtes-vous ? Et vous trouvez ça normal de vouloir imiter les vampires, vous ne croyez pas que vous nous rajoutez des problèmes dont on se serait bien passé ? »
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le mercredi 12 octobre 2011, 13:44:15
Elle pouvait ressentir la peur et la colère grandissantes de l'homme maintenu sous elle, il comprenait bien qu'elle était en train de littéralement lui aspirer la vie. Lana desserra peu à peu son étreinte, elle n'avait plus besoin de faire pression pour qu'il se tienne tranquille. Elle l'entendait râler dans un souffle incertain. Il ne dirait bientôt plus rien. Cela arriva plus vite que ça n'aurait du. Non seulement l'homme ne disait plus rien mais sa peur s'envolait. Etait il en train de mourir ? Elle n'en était pas arrivé à ce stade pourtant. Il avait tout simplement vu la silhouette d'un homme fondre sur eux. Persuadé qu'il s'agissait là de son sauveur, l'homme avait reprit espoir. Lana s’aperçut de sa présence à son tour, mais bien trop tard.

Elle jura dans sa langue natale lorsqu'elle se senti happée par sa crinière. Uniquement par frustration, on lui enlevait son repas. Sur le moment, elle cru à un policier, mais dans ce cas, pourquoi ne l'avait elle pas senti ? Cette idée fut immédiatement balayée quand elle vit son nouvel agresseur enfoncer son pied dans son ancien repas. Maintenant qu'il était près d'elle, un peu trop à son goût d'ailleurs, elle pouvait le sentir, découvrir un partie de son intimité que les humains ne comprendront jamais. Il n'était pas un humain pour sûr. Etait-ce...? Non, elle dissociait parfaitement les 3 effluves différentes. Elle était presque déçu. Presque.

Cependant, elle ne comprenait pas ce qu'il se passait exactement. Il voulait...l'aider ? Connerie ! Il lui parla en lui montrant divers choses qui pouvaient lui causer du torts selon lui. Elle sourit avant de se faire plaquer lourdement sur le mur, ses pieds quittèrent le sol. Il n'y avait pas que son odeur qui était différente, sa force aussi. Il n'est pas simple de maintenir une personne ainsi sans marquer ne serait-ce qu'une once de fatigue. A la fin de son discours, il lui avoua simplement sa nature. Un vampire. C'était le premier qu'elle rencontrait. Elle en avait bien sûr entendu parler, lu des choses à leurs propos mais ils n'étaient encore dans son esprit qu'un fantasme.

Son aveu expliquait pourquoi elle n'avait pas pu le sentir plus tôt. Elle ne s'expliquait par contre pas pourquoi son sang bouillait en elle. Elle n'était pourtant pas en colère, pas tellement oppressée par la peur et la surprise était passée. L'excitation de rencontrer un vampire peut-être. En tout cas, elle était troublée, oui voilà, troublée. Elle n'avait malheureusement pas le temps de se pencher sur ses petits problèmes personnels. Un problème plus important devait être résolu. On lui avait posé d'une façon fort élégante des questions, elle allait donc y répondre. Elle allait avoir un peu de mal à moitié étouffée mais soit, ça ne la gênait pas plus que ça...elle commença par passer sa langue autour de sa bouche pour y finir de lécher le sang qu'elle pouvait y trouver. Elle avait toujours faim et dans cette histoire elle ne savait pas quand son prochain repas aurait lieu...

- Vos flics et votre caméra, je n'en ai cure. S'ils avaient du intervenir, ils l'auraient déjà fait, ils doivent être occupé par d'autres femmes. Quant à la caméra, il y a déjà bien longtemps qu'elle ne fonctionne plus, j'ai vérifié avant de passer ici des fois que...


C'était pas comme si c'était la première fois qu'elle venait ici, pas comme si elle ne savait pas comment s'y prendre. Elle avait même espéré qu'il y avait un film de ce qui s'était passé la vielle, qu'elle aurait pu monnayer facilement à un ripoux pour voir qui était l'auteur. Mais rien, bredouille elle était.

C'était agaçant d'être suspendu dans le vide, à la soi-disant merci du vampire. Lui ne savait visiblement pas à qui il avait à faire, il devrait pourtant se douter de quelque chose lui qui est apte, tout comme elle, à reconnaître les individus en analysant l'air. Il devait la prendre pour une petite créature de bas étage, incapable de se défendre. Son ton menaçant, plein de supériorité montrait qu'il était sûr de lui, une erreur en la faveur de Lana.

Dans ce genre de situation, beaucoup seraient tenté d'attraper le poignet suppliciant à deux mains pour tirer de toutes leurs forces. Inutile et épuisant. La cannibale savait se défendre et se battre, nul doute que sa force couplé à l'effet de surprise lui serait profitable. Sa main droite vint se poser sur le poignet du vampire, comme pour tirer dessus, ce qu'elle fit d'ailleurs, attirant l'attention sur celle-ci. Avec la tranche de sa main gauche, elle alla frapper au niveau de la pliure de son coude, le forçant à se courber et à être légèrement dirigé vers le sol. Cela lui permettait de perdre la hauteur et de retoucher la terre ferme alors que la main, par mécanique, se desserra suffisamment pour que Lana s'échappe de l'étreinte. Quand on connaît bien les points sensibles d'un corps, il est facile de retourner une situation. Elle aurait pu aller plus loin, l'entraîner dans une chute, mais à dire vrai, ils n'avaient plus le temps de batifoler...

- Lana, mon nom c'est Lana, pour le reste, on verra plus tard. Quant au corps de votre cadavre, comment comptez vous vous en débarrasser ?

Elle, elle ne se souciait jamais de ça. Elle laissait les choses en l'état et c'était très bien comme ça. C'était différent cette fois, elle n'avait pas agi seule et en quelque sorte, ils étaient complices. L'idée de masquer le crime était la sienne...à lui de jouer. Malgré leur potentielle coopération, la jeune femme restait à présent sur ses gardes. Elle se doutait que le vampire n'allait pas apprécier de se faire rembarrer comme elle venait de la faire et risquait une attaque. Elle ne le pensait pas stupide à ce point, la situation ne s'y prêtait plus...pour le moment. Et puis mine de rien son "on verra  plus tard" voulait bien dire une chose, elle acceptait de le suivre. La curiosité, comprendre ce que lui voulait vraiment ce type dont elle ignorait encore le nom, voilà ce qui la laissait entreprendre cette...folie. Toutefois...

- Hors de question d'aller dans votre endroit tranquille ! Vu comment vous m'avez amené les choses, il doit pas être si tranquille que ça. On ira dans un coin tranquille, certes, mais ce sera le miens. Non négociable.

Elle s'y voyait déjà en train de le suivre, et, arrivé chez lui, se faire surprendre par une demi douzaine de vampires qui voudraient lui faire passer un sale quart d'heure pour avoir " imiter les vampires". Très peu pour elle.
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le mercredi 12 octobre 2011, 21:01:39
Elle avait beau jurer, cela ne changeait rien. Que l’homme fut content de le voir, oui, qu’il ait vite déchanté, c’était encore plus sûr ! Et croyez-moi, c’était le dernier souci du vampire qui ne voyait qu’une seule chose : à cause d’elle ils risquaient tous la grande purge par l’épieu, le feu et la croix. Il voulait éviter les trois. Mais malgré ça, il fallait encore qu’il y ait quelqu’un qui puisse foutre le merdier. Elle.

L’odeur d’arbre l’empêchait de réfléchir convenablement, elle était entêtante.

« Vos flics et votre caméra, je n'en ai cure. S'ils avaient du intervenir, ils l'auraient déjà fait, ils doivent être occupé par d'autres femmes. Quant à la caméra, il y a déjà bien longtemps qu'elle ne fonctionne plus, j'ai vérifié avant de passer ici des fois que... »

Il soupira. Bon sang et en plus elle faisait ça souvent ! Oh bon dieu ! Il en eu presque un petit vertige. Bon sang mais quelle inconsciente !; il haussa les épaules et soupira, avant de la laisser faire, dans le fond, il n’avait rien à faire qu’elle touche le sol ou pas. C’était son problème, pas le sien ! Il avait été dans les locaux de la police et s’était débrouillé pour avoir accès à cette caméra et la remettre  en route pour l’occasion, les meurtres commençant à taper sur le système de la PJ, et il était bien placé pour le savoir. Il finit par la lâcher.

« Lana, mon nom c'est Lana, pour le reste, on verra plus tard. Quant au corps de votre cadavre, comment comptez vous vous en débarrasser ? …Hors de question d'aller dans votre endroit tranquille ! Vu comment vous m'avez amené les choses, il doit pas être si tranquille que ça. On ira dans un coin tranquille, certes, mais ce sera le miens. Non négociable. »

Il soupir.  Bon sang, rien n’était jamais facile et ça le gonflait sévère ! Les gens ne pouvaient pas se contenter de faire ce que l’on disait ! Si une fois dans sa vie elle avait eu à faire quelque chose d’intelligent, ça aurait été en l’écoutant. Et elle n’aurait rien eu à craindre, alors maintenant le fait qu’ils soient là tous les deux comme ça dans la ruelle, dont la sortie avait été réajustée pour surveiller les allers et venues vers la ruelle.

Bon et bien il n’avait pas le choix. Il ne voulait pas en venir là, mais il y était forcé. Il lui saisit le poignet et la plaqua face au mur en exécutant une clé de bras. Il sortir les menottes de sa poche. Et accrocha l’un côté au poignet de la jeune femme, l’autre au sien. Puis il déclara sur un ton neutre, parfaitement maitrisé.

« Liam Eckart, interpol, vous êtes soupçonnée d’homicides volontaires à répétition.  Notamment celui d’hier comme celui d’aujourd’hui. Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pour votre défense pourra être retenu contre vous devant une Cour Pénale ! Voilà, puisque vous m’avez forcé à en arriver là vous allez être obligée de maintenant de m’aider ! »

Il resserra bien les menottes.

« Si ça fait mal c’est parce qu’elles sont neuves, il faut les roder un peu ! »

L’entrainant à sa suite, il jeta le cadavre dans une poubelle avant d’attirer la jeune femme contre lui. Il avait l’intention d’aller là où personne d’autre ne pourrait les voir. Là où il était resté en planque une bonne partie de la soirée, mais il se ravisa. Il la lâcha mais ne détacha pas les menottes.

« Je ne suis pas plus de la police que vous mais rien qu’avec cette carte j’ai le moyen de vous coller la moitié des flics et la moitié de la pègre de la ville, si ce n’est du pays au cul, donc on ne va pas tirer dans les coins. »

Il la plaqua contre le mur et essuya su bout de l’un de ses doigts glacés les gouttes de sang qui coulaient de de la commissure de ses lèvres. Un contact sans doute spécial, mais il devait bien se contrôler avec la vue du sang. Ce n’était pas facile ! C’était comme mettre un beau gigot devant un fauve affamé.

« Depuis des jours je me retiens de sauter à la gorge de certains, tellement j’ai faim, et vous vous arrivez, et première chose que vous faites, vous agressez quelqu’un. Qu’est ce qui ne va pas dans votre petite tête ? ça vous amuse peut être de faire comme les monstres que nous sommes ? »

Il fit claquer ses mâchoires, révélant ses canines proéminentes devant le nez de la demoiselle.

« Alors maintenant que foutez vous là ? J’espère que vous avez une très bonne raison pour que je ne vous amène pas aux autorités ! Et croyez-moi je n’aurai aucun scrupule à le faire ! Surtout pour vous ! Raz le bol de ces gothiques à la con qui veulent absolument ressembler à ceux qui marchent sous la lune ! Je sais que ce n’est pas vous qui avez attaqué la jeune femme ici, hier. Mais alors qui ? Vous le connaissez ? »
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le jeudi 13 octobre 2011, 13:39:57
Elle n'aurait su dire si ça tournait en rond ou au vinaigre...elle ne comprenait vraiment pas son attitude. Bien qu'étant sur ses gardes, il réussit à la plaquer contre le mur et à la menotter...Allons bon ! D'accord, il était plus fort que prévu. Une idée montait en elle peu à peu, cet homme, ou plutôt ce vampire, lui voulait du mal. Elle devait s'éloigner de lui. Quand il lui déblatéra qu'il était d'Interpol, elle failli rire. Elle réprima en elle cet acte qui n'aurait fait qu'empirer les choses. Il ne pouvait pas être un homme du coté du bien...de une, c'était un vampire, et de deux, il venait tout juste de tuer lui même le pauvre type qui gisait toujours au sol. Ridicule, c'était impossible. Elle remarqua autre chose : sa façon de lui mettre les menottes. Il l'avait certes emprisonnée, mais il l'avait attachée à lui. Et ça, ça l'arrangeait bien.

Cette situation devenait délicate et agaçante pour Lana. Elle aussi se lassait d'être dans cette ruelle, surtout avec lui. Elle devait le reconnaître, il était physiquement charmant et il y avait ce quelque chose qu'elle était incapable de définir. Mais pour le caractère, zéro pointé ! Une forme de haine cheminait dans ses veines, du moins c'est comme ça qu'elle interprétait son ressenti. Qu'est ce que ça pouvait être d'autre de toute façon ! Elle hoqueta en le voyant se débarrasser du corps. Il le posait dans la benne à coté. Elle qui s'était imaginé devoir le transporter ailleurs et ensuite le faire brûler pour effacer toutes traces de son existence. Non. La poubelle. Aussitôt, il l'attira à elle pour mieux la repousser. Pourquoi la ballottait-il  comme un vulgaire sac de patates ?

En lui avouant qu'il n'était pas de la police, elle se fit plaquer, une fois de plus, contre le mur. Elle ne montra évidemment pas d'effet de surprise quelconque, elle le savait déjà. Son seul point d'étonnement fut le contact du doigt si froid sur sa peau au contraire bien chaude. Encore une chose qu'elle avait oublié sur eux. La peau froide, glacée comme s'il venait de travailler dans la neige. Ce n'était pas en soi désagréable, juste une sensation différente.

Lorsqu'il la traita de gothique, elle vit rouge. Elle avait l'air de tout sauf d'une gothique en cet instant, surtout avec son tailleur de bibliothécaire coincée. C'était peut-être pire en un sens. Cette fois, elle s'énerva. Il avait l'air de penser qu'elle faisait ça uniquement pour le plaisir. Elle serait complètement cinglée si c'était le cas. Et bonne à enfermer. Elle le fixait droit dans les yeux, le regard un peu furibond. Elle ne se souciait pas des canines, il pouvait bien la mordre, c'est pas ça qui allait la tuer. En quoi elle était réellement une menace pour les vampires, ils étaient bien plus voraces qu'elle et se nourrissaient bien plus souvent. Alors merde ! C'était quoi ce plan !

- Non mais vous croyez vraiment  que je suis là pour satisfaire un délire d'adolescente ? Cela ne m'amuse pas voyez vous ! Je n'ai pas de choix dans cette histoire ! Vous, les vampires, vous avez besoin de boire les sang des humains pour survivre...et bien moi il me faut plus que ça...c'est de leurs chairs que me vient mes ressources.

Bien sûr, dit comme ça, elle pouvait au final raconter n'importe quoi. S'il était comme Saint Thomas, il ne croirait que ce qu'il verrait. Elle devait lui apporter une preuve de ce qu'elle arguait. Elle allait  lui en donner une.

D'un geste violent, elle frappa son poignet entravé contre le mur, enfonçant le morceau de métal dans sa chair. Une vive douleur la traversa et elle du serrer les dents pour ne pas crier. Avec la main qu'il avait laissé libre, elle appuya de l'autre coté du bracelet des menottes. A présent le métal avait une fonction de sécateur et en donnant un coup plus brutal elle fit craquer l'os de son avant bras qui rompit. Pour le coup, il devait le sentir, le sang. Elle venait littéralement de se sectionner le poignet. A peine son bras fut il libéré de l'entrave que sa peau reconstruisit la main manquante, et ce en quelque seconde. Pendant ce laps de temps ce qui n'appartenait plus à son corps se désagrégea au contact de l'air, comme sous l'effet d'un acide. Lorsque l'opération fut terminé, son bras était comme neuf. Elle possédait une régénération spontanée dont elle pouvait maîtriser la vitesse. Soit laisser faire la nature, pour les petites coupures c'était parfait, soit faire en sorte que son corps soit neuf en moins de dix secondes. Plus d'odeur, plus de sang. Rien qu'un bras vierge de marque, et libre.

- Je paye un lourd tribu pour ça, et j'ai pas demandé à devenir ce monstre pour reprendre vos paroles. A dire vrai je ne sais même pas ce que je suis !

Son regard était à présent fuyant, elle avait honte de lui avoir montré ça, elle ne supportait pas que quelqu'un voit ce genre de choses. Elle n'était pas normale, même sur Terra elle se sentait exclue des autres formes de vies. Elle était libérée de lui, elle aurait pu s'enfuir, le planter là. Elle ne fit pas un mouvement.

- Et non, je ne sais pas qui est l'autre type. Je cherche moi aussi à savoir qui est celui d'hier soir...j'ai cru que c'était vous quand vous êtes intervenu. Je pensais que c'était peut-être...

Elle ne termina pas sa phrase, ses états d'âmes, il devait s'en foutre comme de l'an quarante. Cependant, quand il avait parlé d'elle en tant qu'imitatrice, elle se posa une question : Et si ce type l'imitait elle ? Un malade qui serait tombé passionnément amoureux de ce meurtrier  qu'elle était et qui souhaitait lui rendre hommage, voire rencontrer son idole...ça arrivait parfois et en général les imitateurs étaient bien plus doués que l'original. Elle n'avait pas envie d'être imitée, ça la renvoyait trop à ses propres horreurs. Elle se décomposa et soupira avant qu'une lumière aveuglante se pose sur eux. Un flic, certainement un petit copain de Liam, pointait dans leur direction une lampe torche et son arme à feu. On est jamais trop prudent. Voilà, il allait pouvoir la livrer !

- On peut savoir ce qu'il se passe ici ?!

A ce moment précis, elle se dit qu'elle aurait du rester sur Terra !
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le jeudi 13 octobre 2011, 20:48:09
Ah, le bien, le mal, la gentillesse, la méchanceté, tout cela était si abstrait…et si manichéen…c’était si bien de voir que seule la vie et et la mort était des choses certaines. Pour les mortels du moins. Pour les autres….il n’y avait rien qui puisse passer pour certain, excepté une chose : le temps passe et les souvenirs s’effacent. Au bout d’un siècle, qui se souvenait d’absolument tout ? Personne cela va sans dire. « Time flies, everything goes » comme disait le proverbe. Et cela, même en étant un jeune vampire, Liam le ressentait. Il commençait à perdre de vue l’image de sa mère, et il aurait déjà perdu celle de son père sans un portrait à son effigie dans le petit salon de son manoir terrestre.

« Non mais vous croyez vraiment  que je suis là pour satisfaire un délire d'adolescente ? Cela ne m'amuse pas voyez vous ! Je n'ai pas de choix dans cette histoire ! Vous, les vampires, vous avez besoin de boire les sang des humains pour survivre...et bien moi il me faut plus que ça...c'est de leurs chairs que me vient mes ressources. »

Et maintenant, après les miracles de Jésus, les tours de Copperfield, et les changements de vêtement éclairs d’Arthuro Braquetti, cette jeune femme vous faisait disparaitre un poignet et la main qui allait avec !  On l’applaudit bien fort ! Bon okay, son mal était étrange, et voir le bras repousser l’était plus encore. Mais bon, il ne fallait pas exagérer aussi ! Okay c’est cool, de supers dons de régénération. Et après ? Lui il buvait du sang et ce qu’il y gagnait était intéressant aussi !  Unee belle apparence, comme celle qu’il avait maintenant, ou encore ses sens ou ses forces surhumaines.
 
« Je paye un lourd tribu pour ça, et j'ai pas demandé à devenir ce monstre pour reprendre vos paroles. A dire vrai je ne sais même pas ce que je suis ! Et non, je ne sais pas qui est l'autre type. Je cherche moi aussi à savoir qui est celui d'hier soir...j'ai cru que c'était vous quand vous êtes intervenu. Je pensais que c'était peut-être...

Il avait l’air sceptique. Mais ce fut les expressions. Et quand bien même il ne la croirait pas qu’avait-il ? La disparition de du bras. Des barreaux ne la retiendraient pas bien longtemps. La garde à vue n’était pas non plus la solution. Il fallait la chercher. Bon ? il devait remettre les places, dans l’ordre naturel es choses. Il était vamopire ; il valait mieux qu’elle, très clairement.

Une torche se braqua sur son visage, puis sur celui de la jeune femme, enfin de la chose, enfin bon, peu importait le terme, non restons polis, elle était une jeune femme après tout !

- On peut savoir ce qu'il se passe ici ?!

Liam soupira et, gardant la jeune femme sous son contrôle d’une poigne de fer, il révéla sa carte professionnelle avant d’ajouter sur un ton sec.

« Lieutenant Liam Eckart, de l’agence interpol de Grande Bretagne, récemment affecté au japon monsieur ! Et vous. ? »

Le flic se pencha sur la carte et  la regarda à la lumière de la lampe torche. Et quand il eut estimé cette carte convaincante, il se redressa et lui répondit.

« Veuillez m’pardonner lieutenant, mais le commissaire m’a interdit de laisser entrer quelqu’un ici, et vous êtes deux, et qui est la personne qui vous accompagne ? ‘Faite !  Je » suis l’agent lynch, affecté à la planque la bas. »

Il aurait bien sorti comme excuse qu’elle s’était installée ici pour faire le tapin, mais vu sa tenue ce serait un peu trop risible . Aussi raconta-t-il une histoire d’outrage à agent qu’il venait de recevoir et qu’il était en train de procéder à l’arrestation de l’auteur de cette façon. Le policier n’insista pas, finissant par dire :

« Bon, j’vous laisse finir ça ! Bon courage ! Et dépêchez-vous !  »

En clé de bras, liam dirigea la jeune femme vers la sortie, en grommelant, avant de prendre à droite, là ou le flic avait pris à gauche. Autant s’éloigner. Il s’engouffra en silence la premier impasse venue et il la lâcha, avant d’arracher le métal autour de son poignet comme si il s’agissait de papier.

« Bon, maintenant qu’on est en paix j’ai une question vous poser, toute bête, pourquoi avoir agressé ainsi cet homme, sur les lieux d’un crime, et comment espériez vous vous en sortir et trouver le ou la vrai coupable ?

Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le vendredi 14 octobre 2011, 16:52:54
Finalement, il n'était pas un petit copain de Liam, il dérangeait même cette scène ô combien torride. L'odeur du type, son odeur d'humain rappelait à son corps combien il était en manque, lui foudroyant les entrailles. Elle sera le poing, elle ne devait pas bouger, ne pas attirer l'attention sur elle. Liam lui joua sa comédie et le policier n'y vu que du feu. Quel acteur lui aussi ! Pour la première fois depuis le début de leur entretien, elle aurait pu le remercier de la plaquer une énième fois au mur.  Elle avait tellement envie de lui...tellement envie de ce policier, de son corps, chaud et tendre. D'ailleurs, pendant qu'elle était seule avec elle-même contre ce mur, elle se rendit compte que l'odeur de l'humain était bien différente des résidus qu'ils y avaient. Son hypothèse sur un imitateur devenait caduc, ce qui lui soutira un soupir satisfait.

S'étant débarrassé du gêneur, le vampire attira la bibliothécaire vers une autre ruelle. toujours maintenu dans sa clé de bras, elle ne pouvait que suivre. Elle s'attendait à ce qu'il l'encastre de nouveau dans un mur, histoire de voir si le bruit du choc changeait en fonction des matériaux utilisés...mais rien. Au contraire, il l'a relâcha. Elle frotta un instant son bras endolori avant de se plaquer dos au mur. Comme ça, c'était fait. Il la fustigea de questions. Au départ il lui parla d'une seule, elle se transforma vite en plusieurs.

Il était drôlement intéressé par ce second meurtrier. Que pouvait il bien avoir comme motivation ? Certainement pas les mêmes que les siennes. Il ne pouvait pas non plus lui en vouloir pour un pauvre crime, qu'est ce qui lui déplaisait tant que ça ? Elle en avait commit bien plus et, même s'il était agacé très visiblement par sa présence, il n'avait pas l'air de lui en vouloir autant qu'à l'autre.

- Au moins, ici, on ressent moins cette odeur de loup garous. C'est déjà ça...


Oui parce que elle, elle trouvait le temps long. Le froid commençait à lui tirer la peau. Elle ne pensait pas rester si longtemps dehors. Son vêtement n'était pas vraiment approprié pour les virés nocturne, mais elle devait se l'avouer à elle même, elle était venu là un peu tête baissée. Elle resserra sa veste sur elle pour se réchauffer. L'effet escompté fut bref, à peine quelques secondes. Lui devait être plus tranquille, elle n'avait pas cet avantage à cause de la chaleur de son sang. Il s'en foutait sûrement aussi ne fit elle aucune remarque. Trêve de plaisanteries, il attend et n'est pas patient...

- Disons que lui n'aurait pas dû venir là, je meurs de faim et j'ai énormément de mal à contrôler...et puis si je ne comble pas le manque maintenant...qui sait ce que je ferais plus tard
.

Son expérience personnelle lui avait prouvé une chose, si elle résistait à sa faim, au bout d'un moment, elle perdait totalement le contrôle d'elle même et une sorte de seconde elle attrapait les premiers morceaux qui passaient sous son nez. Pire qu'une boucherie. Lana s'en veut encore et c'est un sujet qu'il n'est pas simple de lui faire aborder.

- Je l'ai déjà dis, je ne sais pas ce que je suis, je suis unique. Du moins de ce que j'en sais, très peu donc. Je recherche une autre personne comme moi. Je suis venue ici pour le retrouver, avoir une piste, n'importe quoi qui pourrait faire que je le rencontre, sait on jamais...je n'ai trouvé que cette fameuse odeur.

Autant dire que dalle ! L'odeur était persistante dans le coin du crime mais il n'avait laissé aucune trace d'un départ, comme s'il s'était évanoui dans l'air après son méfait. Elle trouvait ça étrange.

- De toute façon, même s'il est venu, avec le grabuge que nous avons fait, il a du rebrousser chemin. Il ne viendra certainement plus ce soir et pour le voir, il faudra attendre qu'il recommence, et dieu sait quand il aura cette idée...ou besoin.


Et puis d'abord, pourquoi elle se retrouvait là, d'un coup, en Miss Détective avec lui ?

- Vous avez d'autres questions ou on peut rentrer ?

Le froid la faisait parler, elle voulait voir son appartement, prendre une douche et se changer. Dormir était une option comme une autre dans le programme, même si elle n'en avait pas tant besoin que ça. Dans son on, elle avait assimilé Liam sans vraiment y faire attention. C'était pas vraiment une invitation, c'était plus une évidence, ce soir, ils passeraient la nuit ensemble, reste à savoir quelle genre de nuit...A moins qu'il soit rassasié dans ses questions et qu'il la plante là, comme si de rien n'était. Ou qu'il ait d'autres projets...
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le samedi 15 octobre 2011, 16:07:24

« Au moins, ici, on ressent moins cette odeur de loup garous. C'est déjà ça... »
 
Ainsi, elle l’avait senti ? Cette odeur étrange, humaine mais sans en être vraiment, avec ce soupçon d’odeur lupine. Il n’en avait rien pour ne pas non plus la choquer, et puis, la mortne correspondait pas à celle qu’aurait causé un loup garou…bon sang, alors c’était quoi ce truc ? Il réfléchit et conclue qu’il ne connaissait aucune espèce déviante de ce genre qui aurait pu perpétrer un tel carnage, enfin si, il n’y avait qu’une seule espèce capable de ça : les humains. C’étaitt riste à dire, mais seul les humains étaient capables de telles horreurs…

Quelle tristesse qu’ils en soient arrivés là tout de même, tant d’atrocités…et après c’étaient les gens se nourrissant ainsi les monstres. Quelle déchéance pour des êtres si prometteurs…ils s’étaient eux même réduits à l’état d’êtres inférieurs aux autres. Ce n’était pas lui aui voyait les choses ainsi, seulement c’était ainsi que se montraient les choses d’elles-mêmes.

« Disons que lui n'aurait pas dû venir là, je meurs de faim et j'ai énormément de mal à contrôler...et puis si je ne comble pas le manque maintenant...qui sait ce que je ferais plus tard. Je l'ai déjà dis, je ne sais pas ce que je suis, je suis unique. Du moins de ce que j'en sais, très peu donc. Je recherche une autre personne comme moi. Je suis venue ici pour le retrouver, avoir une piste, n'importe quoi qui pourrait faire que je le rencontre, sait on jamais...je n'ai trouvé que cette fameuse odeur. De toute façon, même s'il est venu, avec le grabuge que nous avons fait, il a du rebrousser chemin. Il ne viendra certainement plus ce soir et pour le voir, il faudra attendre qu'il recommence, et dieu sait quand il aura cette idée...ou besoin. Vous avez d'autres questions ou on peut rentrer ? »

Il ne souriait plus, c’est était à ce point là ? Bon et bien il fallait trouver quelque chose si il voulait qu’elle reste calme. Ça pour sur, elle était unique, mais imaginer des perspectives commerciales pour un tel chien de garde, ayant la faim nécessaire pour bouffer n’importe qui. Non, il verrait peut être plus tard si il en avait l’occasion mais d’abord il fallait pallier au plus urgent.

« Je vois, un nez plus développé que la moyenne, une puissante capacité de régénération….en fait, vous me faites penser à un demi vampire, vous tendez vers nous, mais restez proche des humains, comme perdue entre deux mondes, étant donné qu’aucun des deux ne peut vous accepter. C’est bien triste ! »

Pour une fois, il avait fait preuve de compassion, cela ne lui était jamais arrivé avant et il n’en ferait sans doute jamais plus preuve, mais bon, peu importait sur le coup. Ensuite, il du reconnaitre qu’elle avait raison sur toute la ligne. Primo, la bestiole, ou du moins l’être quel qu’il soit ne repasserait pas, secundo, hors de question qu’il la lâche, ne serait-ce que d’une semelle, il n’était pas idiot.

« Oui, nous repasserons demain, d‘ici là, rentrons. »

Pour lui, cela coulait de source qu’elle resterait avec lui. Hors de question que ça se passe autrement. Il réfléchit cinq minute à ou aller avant de conclure que cela n’avait aucune réelle importance. Toutefois, une chose restait claire, ils auraient besoin d’un moyen de transport.

Il prit son téléphone et appela son chauffeur pour lui demander de passer les chercher, lui donnant leur localisation actuelle.

« Voila, quelqu’un passe nous prendre, mais la question qui se pose est de voir si vous préférez que l’on aille chez vous, au risque que je sache ou vous habitez, ou qu’on aille chez moi, ou je peux peut être satisfaire votre faim assez particulière. »

Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le dimanche 16 octobre 2011, 22:37:31
Heureusement qu'elle ne lui avait pas tout dit d'elle, peut-être qu'il aurait prit peur. Pour une fois qu'elle trouvait quelqu'un qui ne voulait pas la fuir...Enfin non, les gens ne la fuyait pas tant qu'elle était la rassurante petite bibliothécaire, la jolie femme seule qui boit un verre dans un bar, non dans ces moments là, nombreux étaient ceux qui appréciaient sa présence. C'est ensuite qu'ils fuient. Cependant, il avait raison, elle n'était pas si loin de lui. Les vampires étaient, de très loin, la famille la plus proche d'elle. Et puis tant qu'elle ne mourrait pas de faim, il ne verrait pas dans quel état sa nature pouvait la mettre.

Son ton était différent, tout comme ses paroles. Il y avait ce qu'on pourrait appeler, de la gentillesse. Les vampires pouvaient donc, eux aussi, faire preuve de sentiments, bien que fugace. Elle a un sourire camouflé par l’obscurité ambiante, un sourire qui accompagnait cette pensée. Sourire timide, presque imperceptible, pas moqueur, il est plus doux que ça, plus approbateur. Il s'effaça aussitôt lorsque la compréhension de ses paroles lui atteint le cerveau. Elle réalisa qu'il avait raison. Depuis sa transformation, elle tentait de vivre comme une humaine, s'adaptant à son vice. Or, depuis cette fameuse nuit, elle n'était plus humaine, juste une étrange créature. Et où cela l'avait-il menée de vivre comme ce qu'elle aurait dû être ? Nul part, ou plutôt, dans de sales draps. A force, elle devrait trouver une autre manière de vivre. S'accepter définitivement et peut-être...changer d'endroit de vie, prendre un portail et ne jamais plus en revenir. Vivre sur terre, parmi les humains devenait impossible. Et pourtant...

Elle fut sortie de ses pensées par de nouvelles paroles du vampire. Il acquiesça à ses dires, il était d'accord pour changer d'air. Le voyant prendre son téléphone, elle l'entendit appeler un chauffeur. Ce n'était pas un taxi mais bien un chauffeur personnel. Autant dire que ce Liam avait des moyens autres que ceux de Lana. Le commun des mortels ne peux s'offrir ce genre de luxe. Elle prit le temps de regarder son complice du soir et remarqua les vêtements qui n'étaient, à n'en point douter, pas de mauvaise facture. C'était un vampire nanti. Aussi, lorsqu'il lui demanda chez qui elle préférait aller, elle en fut gênée. Elle considéra les deux habitations. Elle habitait un tout petit appartement typiquement japonais. S'il avait de l'argent, il ne devait pas vivre dans une gargote mal famée...et puis...ses derniers mots aiguisaient sa curiosité. Chez lui, chez elle... Elle ne répondit pas tout de suite, observant son visage avec intensité, plongeant dans son regard.

- Et bien...je suis certaine que le Lieutenant Liam Eckart d'Interpol que vous êtes saura trouver mon adresse d'ici peu de temps. Quant à votre invitation, il serait  impoli de ma part de la refuser.

Elle était curieuse surtout, curieuse de voir où il habitait et elle se doutait qu'avec son ton enjoué il le devinerait facilement. Elle espérait juste qu'il ne s'en offusque pas. Peut-être aussi qu'il comprendrait qu'elle ne voulait pas qu'ils aillent chez elle, par honte. Sa tenue en disait long sur sa vie, et sur le probable lieu qui lui servait de maison. Lui, qui était pourtant vampire avait réussi à s'intégrer mieux qu'elle dans cette ville. Elle en était jalouse, envieuse. Malgré tout, son visage s'était illuminé d'un grand sourire et elle avait rosi de plaisir. Elle était plus détendu qu'au début de leur entretient, plus sereine. Elle ne saurait dire exactement ce qui lui donnait ce baume au coeur. Elle en oubliait presque le froid qui lui picorait les jambes. Soudain, elle reprit son sérieux et un son traversa sa gorge. Un bruit guttural qui montrait une sorte d'interrogation, d'inquiétude.

- Avant que je ne fasse une bourde, vous employés sont ils au courant de votre...différence ? Dois je taire celle ci ?


Elle savait que les vampires faisaient peur aux humains, et c'était bien compréhensible. Il n'y aurait rien de surprenant que ses fameux employés ne soient pas au courant qu'ils servaient un être de la nuit. Elle ignore toujours qui il est vraiment, en aucun cas elle n'a eut l'occasion de penser à un éventuel esclavagiste. Elle finit par bouger, le froid reprenant ses droits sur sa peau. Elle a la chair de poule et n'a plus qu'une hâte : monter dans sa voiture. Elle a d'autre questions qui lui brûlent les lèvres, sans oser les lui évoquer. Elle n'ose pas non plus lui demander de faire un détour par chez elle, pour qu'elle prenne des effets. C'est déjà suffisamment embarrassant d'aller chez lui, un peu à l'improviste...Tant pis, elle fais comme si de rien n'était.
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le lundi 17 octobre 2011, 12:14:36
Il sourit devnt son hésitation, il supposait qu’elle était feinte bien sûr ! Quand un homme de son importance et de son luxe proposait d’inviter quelquun chez lui, on ne refusait pas, ne serait-ce que par principe !  Et puis, il avait volontairement insisté sur sa dernière phrase pour la convaincre. Lui proposer un repas de chair humaine avait de quoi convaincre tout cannibale qui se respecte ! Avait-elle d’autres chances d’obtenir un bon repas comme ça sans risque de représailles.

« Et bien...je suis certaine que le Lieutenant Liam Eckart d'Interpol que vous êtes saura trouver mon adresse d'ici peu de temps. Quant à votre invitation, il serait  impoli de ma part de la refuser. »

Exactement, il aurait été impoli de la refuser, quand à son adresse, il s’en fichait comme d’une guigne, il n’allait pas s’amuser à lui courir après !  Il avait clairement mieux à faire ! Bon, l’idée de la traquer lui prendrait peut être aux tripes plus tard, qui sait… c’était le genre de choses qu’il ne prévoyait pour ainsi dire que très rarement, se laissant généralement entrainé par ses pulsions plus que par sa raison. Il arrivait tant bien que mal à se maitriser en général. Mais pas toujours…mais là il se retenait, et sa soif était plutôt calme. Sinon, la jeune femme n’aurait pas fait long feu…

Il répondit à son sourire, d’autant plus qu’elle rosissait. Comme c’était mignon. Ça ;, il ne pouvait pas le nier. Cette jeune femme déjà fort charmante gagnait encore en beauté en rougissant. C’était une généralité dont il avait la preuve de la véracité sous les yeux. Elle se racla la gorge en reprenant une mine sérieuse. Enfin, ce terme de raclement de gorge était le moins inapproprié pour décrire ce son guttural qu’elle avait émis.

« Avant que je ne fasse une bourde, vous employés sont ils au courant de votre...différence ? Dois je taire celle ci ? »

Pourquoi sa phrase sembla attendre une plaisanterie de mauvais gout ? Aucune idée, mais cela échappa des lèvres du vampire, dans un demi sourire amusé.

« Vous savez, je pense qu’au bout du troisième cadavre exsangue retrouvé sous mon lit, le personnel a commencé à émettre bon nombre d’hypothèses… »

Il s’esclaffa, comme son quolibet était réellement amusant…enfin, oui, pour lui cette plaisanterie était distrayante.  Il se stoppa et repris la parole, d’un ton plus calme, presque plus froid qu’avant.

« Je ne laisse pas le choix au personnel…disons qu’ils me sont dévoués corps et âme !  Et si je demandais à l’un d’eux de se placer dans mon verre à vij pour que je boive son ichor, il le ferait sans hésiter un seul instant. »

Parce qu’ils savent ce qui risque d’arriver s’ils refusent….mais ça, il ne le mentionna pas. Cela n’avait aucun intérêt dans la conversation actuelle. Il sourit et chassa une mèche folle de son visage, la glissant derrière son oreille. Il rit avec douceur, plus pour meubler, vous savez ce rire aristocratique qui comble les silences, empêchant un ange de passer dans le coin.

Une limousine noire se stoppa devant la ruelle et un homme dune cinquantaine d’année, encore bien chevelu, de petites lunettes sur le nez en sortit, grand, corpulent, le chauffeur s’empressa d’ouvrir la portière arrière, enfin, l’une des portières arrières, donnant sur le trottoir.

« Voyons, vous savez que je préfère du discret ! »

« J’en suis navré monsieur, mais la berline maybach (http://www.linternaute.com/auto/diaporama/voitures-les-plus-cheres/9.shtml) est en contrôle technique ! »

« Bon, passons ! »

Il se tourna vers Lana, lui proposant sa main.

« Si vous voulez bien vous donner la peine… »
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le lundi 24 octobre 2011, 19:55:44
Il se moquait d'elle. C'est comme ça qu'elle prit sa première remarque. Et elle en fut amusée. L'humour était un peu douteux mais elle aurait certainement fait pire. Ce qui suivit fut beaucoup plis intéressant. A demi mot, il lui expliquait des choses. S'en rendait il compte ? Sûrement. Elle commençait à comprendre pourquoi il était riche. Sa phrase était sans équivoque. Ses employés lui était voués...corps et âme. Des esclaves donc. Après tout, s'il vient de Terra, c'est presque un sport national là bas. Et puis, cela ne voulait pas dire qu'il était lui même un esclavagiste...

Elle, au début, ça l'avait choqué quand elle avait découvert ça sur Terra. Aujourd'hui, elle s'en contrefoutait. Voire, elle appréciait. C'était bien entendu, un autre sujet. Après tout, elle n'avait pas eut, en se transformant, qu'un changement de nourriture, son caractère se reforgeait peu à peu. Elle était loin la jeune fille qui n'aurait osé hausser le ton par peur des représailles. Alors pourquoi pas, si la vie peut-être plus douce, pourquoi s'en priver.

Elle vit bientôt des phares venir illuminer leur petite ruelle. La voiture s'immobilisa à l'entrée, ne pouvant accéder au fond de leur cachette. Et pour cause. En s'approchant, elle eut les yeux qui clignèrent un peu. Eblouie ? Oui et non. La voiture était très belle mais...peu discrète. Dans le quartier de la Toussaint, c'était certain qu'ils ne passeraient pas inaperçu. Heureusement, les vitres fumés garantissaient un minimum d'anonymat. Liam fit la remarque à son chauffeur qui s'excusa. La berline reposait en paix dans un garage pour révision. Un instant elle se demanda, elle se demanda si le vampire n'avait pas fait venir spécialement cette voiture. Elle n'avait pas entendu cet ordre là mais...

Le vampire vint jouer au chevalier servant en lui proposant sa main pour l'aider à monter dans la belle limousine. Elle lui donna cette petite main qu'il attendait et se laissa guider. Pour une fois que quelqu'un faisait mine d'être un temps soi peu gentleman...Elle en profiterait. Elle se trouva assise, sur une banquette confortable, avec un espace considérable. La chaleur lui fit oublier qu'elle venait du froid et elle laissa enfin ses muscles se détendre. Se détendre, voilà quelque chose qu'elle attendait depuis un moment. Avant de monter dans la voiture, elle avait vu dans la vitre ce qui au matin avait été consciemment coiffé était présent un tantinet bancal. Elle retira son fatras qui empêchait ses cheveux de vivres librement. Un soulagement de plus. Elle aurait du y penser plus tôt. Elle vit Liam prendre place et presque aussitôt, le moteur ronronna et la voiture s'en fut.

Où allaient ils ? Elle avait une certaine hâte de voir son lieu de vie à ce vampire si spécial. Elle regardait la cabine, cherchant des yeux les détails, s'imprégnant d'un endroit qui serait éphémère, qu'elle ne reverrait certainement plus après. Un sentiment étrange vint perturber sa nouvelle fantaisie. elle ressentait la proximité du buveur de sang. Ce n'était pas désagréable. Dans cette ruelle, à force de se faire malmener, elle avait oublié le trouble qu'elle avait perçu plus tôt. Celui ci revenait. Elle ne comprenait pas ce qui lui inspirait un tel...un tel quoi d'ailleurs ? Très bien...il fallait qu'elle change de sujet. Qu'elle en engage un plutôt.

- Dites moi Liam, si bien sûr c'est votre nom, je vous ai dit pourquoi j'était là bas...mais vous...qu'y a t'il chez cette personne qui vous agace tant ? Après tout, comparé à moi, il n'a commis qu'un crime.

Elle ne le regardait pas. Ses yeux préféraient l'étrange vision de la nuit qui s'offrait à eux. Lana guettait l'arrivé de la voiture à bon port. Les lumières défilaient, des étoiles filantes qui rasaient le sol. La chaussée brillait comme un miroir et renvoyait l'image illusoire et déformée des chromes qui glissaient sur elle. Au loin, la route s'incurvait légèrement pour plonger dans une nuit encore plus obscure que celle qu'elle traversait. La limousine prit l'embranchement qui menait vers la banlieue, les voitures qui la frôlaient se faisaient plus rares. La nuit semblait dévorer petit à petit les immeubles. Le monde disparaissait, les laissant seuls.

Jusqu'où s'enfonceraient ils ?
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le mardi 25 octobre 2011, 18:16:18
Une fois installée, il la vit se mettre à l’aise dans la luxueuse voiture qui ne lui avait rien (tout est relatif) coûté. C’était fou comme les cheveux détachés lui allaient mieux que quand elle les coiffait autrement, enfin, d’après ce qu’il avait vu. Il trouvait que cela mettait son visage en valeur.

« Dites moi Liam, si bien sûr c'est votre nom, je vous ai dit pourquoi j'était là bas...mais vous...qu'y a t'il chez cette personne qui vous agace tant ? Après tout, comparé à moi, il n'a commis qu'un crime. »

Il garda  le silence quelques instants, réfléchissant à sa réponse, voulant bien choisir ses mots.  C’était essentiel s’il souhaitait éviter de trop en dire. Qu’est ce qui avait attiré son attention là-dessus ? l’odeur et la façon dont le crime avait été commis…

« Et bien disons que bon nombre d’éléments sont troublants. Notamment la façon dont la victime a été tuée et que cette méthode ne m’est pas inconnue…mais je suis incapable de savoir d’où est ce que je tiens cette certitude. D’ailleurs, il y avait le même problème avec l’odeur, c’est comme ça que j’en ai déduis que vous n’étiez pas coupable. Votre odeur, légèrement piquante et doucement aromatisée, n’est pas du tout la même que celle du meurtrier, ou du moins que celle de l’un des meurtriers potentiels. »

Suite à cela, il prit un cigare et se mit à fumer, sans même demander si cela dérangeait son invitée. Peut-être s’en fichait-il, peut-être n’avait-il pas fait attention. Mais il ne pensait pas à mal, pas pour cela du moins. En fait il était tout simplement replongé dans ses pensées après ses paroles.

Bon, il avait tout dis. Lentement, la limousine s’immobilisa dans un parc, en face d’une grande bâtisse, un grand manoir semblait-il. Mais une question le taraudait. Pourquoi avoir tout dit ? Il n’en savait rien lui-même. C’était…étrange… Il ne savait pas comment il devait lui-même prendre cela… Bon, peu importait !

« Si vous voulez bien vous donner la peine…vous voici arrivée devant chez moi !  Je sais, c’est petit mais bn, je n’ai rien trouvé de mieux dans les parages, donc je fais avec. Mais bon, vous êtes ici chez vous pour la soirée. »

Il sourit et lui proposa son bras pour entrer. La demeure était luxueuse, une volée de marche de marbres menait à une porte en chêne massif. Très lourde du coup, elle mit un moment à s’ouvrir avant qu’une silhouette fine et même fluette n’apparaisse dans l’entrebâillement. Puis la porte s’ouvrit complètement. Une demi-douzaine de personnes semblaient lm’attendre avec impatience… Oh non, ils en avaient trop fait. Cet excès de zèle en était presque gênant…

Deux gamines vinrent tirer la jeune femme vers l’intérieur.

« C’est si rare qu’on ait des visiteurs ! Du coup on en profite ! »

Ah le sourire innocent de la jeunesse. En plus il était vrai ! En effet, à cet âge-là, les enfants étaient encore sages, ils ne voyaient pas la difficulté de la vie. Les enfants, il les prenait sous son aile protectrice et les traitait avec douceur et gentillesses jusqu’à leur seize ans, date à laquelle, le jeune enfant allait rejoindre les domestiques et commençaient à travailler.

« Doucement les enfants !  Laissez la respirer ! »

Il s’approcha d’elle et murmura au creux de son oreille :

« Choisissez qui vous voulez pour votre repas de ce soir dans la foule ici présente. Et vous l’aurez ! »
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le mercredi 02 novembre 2011, 00:14:06
- Légèrement piquante et doucement aromatisée...

Elle avait répété ces mots à haute voix, sans même sans rendre compte. C'était presque une jolie façon de la voir, ce qui lui valu une esquisse de sourire. Elle ne retint pas que ça de ses dires, il pensait connaître, d'une certaine manière, celui qui avait fait qu'ils se rencontrent dans cette ruelle. Ainsi, ce vampire avait lui aussi ses zones d'ombres. Elle ne s'offusqua pas de le voir fumer son cigare, elle ne pouvait pas lui faire le coup du c'est mauvais pour la santé, et l'odeur était agréable. Il ne lui proposa pas non plus d'un fumer un en sa compagnie, peut-être parce qu'il faisait parti de ses hommes qui estime que le cigare est pour les hommes ou bien ses pensées l'absorbaient trop. Car elle le remarqua bien, pendant qu'il fumait, il semblait contrarié. Ce criminel qui lui causait du souci ?

Elle retourna ses yeux vers l'asphalte, laissant son regard vagabonder sur les lumières qui se raréfiaient. La limousine finit par tourner. La route serpente à présent entre les grands arbres qui se fondent dans le ciel chargés de lueurs scintillantes. Ils montent un col, doucement sans se presser il avance sur le chemin, plus haut, plus loin. Soudain au détour d'un virage elle voit l'immense demeure. A couper le souffle. Ils entrent dans le parc et au bout d'un chemin la voiture s'arrête devant des marches spectaculaires. Et lui qui racontait que c'était petit...Elle s'accrocha à son bras pour entrer.

- Vous vous moquez de moi, n'est ce pas ?

Un ton bien trop joueur pour qu'elle soit sérieuse. Cela l'amusait. Ils ne vivaient pas dans le même monde, c'était certain. Arrivant devant la lourde porte du manoir, un serviteur l'ouvrit. Une ligné de personne attendait le maître des lieux. Elle n'eut pas le temps d'admirer autre chose que déjà, deux adorables petites filles se précipitaient sur elle et la tirèrent au milieux des serviteurs. Une émotion vint lui traverser le coeur. De la nostalgie. En se retrouvant comme ça, prise en étau par les deux jeunes demoiselles, elle se retrouvait comme à l'orphelinat. Elle avait eut l'habitude de jouer à la grande soeur, et souvent les plus jeunes se disputaient son bras pour une histoire ou un jeu. C'était si loin d'elle à présent. C'était comme si elle remontait le temps. Elle ne savait pas si cela la rendait triste ou heureuse. C'est alors que Liam intervint pour les ralentir et puis lui susurrer au creux de l'oreille qu'il lui offrait n'importe qui dans cette assemblée.

Elle planta un regard incertain dans celui du vampire. Il était sérieux ? Il faisait ça comme ça ? En temps normal, elle aurait peut-être protesté, elle lui aurait dit que ce n'était pas une bonne chose...mais la faim était plus forte que sa raison à ce moment là, et lui présenter de tels morceaux de choix su un plateau d'argent, elle ne savait résister. Restait plus qu'a choisir. Lana aimait les belle choses, seulement il n'y avait pas dans le lot de beauté qui sortait de l'ordinaire. Il n'y avait que de beaux spécimens, Liam savait s'entourer. Elle voulu se fier à son odorat, chercher une épice, un arôme particulier. Rien qui n'aiguisa ses papilles. Il fallait pourtant qu'elle choisisse non ? Alors, son regard se porta sur les enfants. Oui, les fillettes, c'était ça la solution. Elle posa une main sur chacune des deux têtes et se pencha légèrement pour être plus près de leurs visages.

- Dites moi mesdemoiselles, et si vous me présentiez à tous ce beau monde ?

Avec leurs mots, leurs critères, les deux gamines passèrent en revu les personnes présentes. Des mots d'enfants. Des mots innocents. Celle ci était belle et lui très gentil. Un autre préparait de délicieuses douceurs, alors elles l'aimaient bien. Et puis, arrivé devant une brune aux traits asiatiques, l'une des deux petites tira sur la manche de Lana pour qu'elle revienne se pencher sur elle. Elle lui murmura que cette pauvre fille était une mégère. Voilà, la sentence est tombée. Celle-ci sera celle qui lui offrira son repas. Puisque Lana n'avait pas su choisir, elle avait laissé l'innocence le faire. D'une certaine façon c'était cruel. Elle adressa un sourire convenu au maître des lieux. Elle ne savait pas trop s'il allait vraiment lui donner la jeune femme, tout comme elle ignorait comment il allait faire. Elle n'avait pas dit à Liam qu'elle mangeait aussi normalement, quand l'aurait elle fait d'ailleurs ? Aussi, la barre aux céréales qu'elle avait gardé dans son sac, au cas où, lui servirait...

Les deux gamines ayant terminé les présentations lui attrapèrent la main pour l'attirer plus loin dans le manoir...oui mais pour aller où ?
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le vendredi 04 novembre 2011, 10:09:53
Il sourit en attendant de voir. Il se demandait qui elle allait choisir. Personnellement, il n’aurait pas hésité…les gamines…leur sang si pur et si frais….un vrai délice…le vampire sourit, elle s’approchait des deux enfants. Ainsi, elle faisait ce choix…quelle délicate attention, elle choisissait les meilleurs pièces du lot…et en plus elle jouait avec la nourriture avant de la manger, comme c’était attachant, comme c’était touchant…

« Dites-moi mesdemoiselles, et si vous me présentiez à tous ce beau monde ? »

Il la laissa jouer avec sa graille, ah l’innocence des enfants…et dir qu’elle allait les manger juste après, les braves petites semblaient avoir trouvé une amie, elles n’avaient trouvé que le maillon supérieur de la chaine alimentaire ! Il en avait presque envie de rire…ah elle était douée pour la manipulation !  C’était si réjouissant ! Elle promettait beaucoup !  Qui sait, il la garderait peut être à son service si elle se révélait à la hauteur !  Mais d’abord, il lui fallait coincer le gars ou la garce qui avait commis ce crime…

Elle se tourna vers lui suite aux messes basses des enfantes et elle lui fit un regard entendu. Aurait-elle assez faim pour le jeune femme en plus des enfants ? Soit, il la lui garderait pour le dessert ! Pas de soucis pour ça ! Finalement, les deux gamines l’entrainèrent vers l’intérieur, lentement il les suivit, retenant la jeune femme par le poignet.

« Attendez moi quelques minutes, je dois vous demander quelque chose avant…pour votre repas, quelle cuisson préférez-vous ? Cuit ? Cru ? Nature ? Assaisonné ? Comment voulez manger en somme, que je transmette mes ordres au cuisinier, étant donné votre régime alimentaire particulier, il faut faire attention…il reste néanmoins un sacré bon cuistot, il vous fait de ces plats….c’est assez magistral ! Il a un don pour réveiller mes papilles gustatives ! Et autant vous dire que ce n’est pas facile !  Je les ai définitivement perdues il y a longtemps…quand j’ai eu droit à mes canines…je vous propose de nous retrouver dans une heure grosso modo dans le petit salon. Et vu l’heure, ne tardez pas trop à renvoyer les enfants  vers moi, elles auront droit à une récompense avant de passer à la suite comme elles sont sages ! Quant au repas, il sera prêt à temps, et selon vos critères… »

Il sourit et après avoir obtenu sa réponse, il laissa les enfants trépignantes de joie faire visiter le manoir à la jeune femme, son invitée actuellement…de son côté, il alla prévenir en personne des choix de la jeune femme en terme de nourriture, lui disant qu’il lui ferait parvenir sous peu les ingrédients, les deux enfants.

Concernant la visite elle-même, les enfantes la finir par la salle de bain, et une chambre luxueuse attenante à celle6ci définie par les enfantes comme sa chambre. Ils semblaient si heureux d’avoir une quelconque visite qu’ils ne cessaient pas de pialler, racontant leur vie et celle des autres, racontant à quel point le maitre était gentil avec les enfants…

De son côté, Liam avait longuement prit son temps, il était allé se changer, se laver, mettre un costume propre, bref, la totale, et dieu sait qu’il en avait besoin, il profita aussi de sa solitude pour boire un peu de sang. Puis il  se rendit au petit salon où il lit jusqu’à  l’arrivée de son invitée.
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le lundi 07 novembre 2011, 23:08:49
Lorsqu'il lui saisit le bras et qu'il la retint, elle lui refit face, à lui et à sa question. Intrigante question. Elle n'avait jamais eut l'idée de manger sa nourriture cuite, elle se voyait mal occire un type, le dépecer et ramener la viande pour un faire un bon pot au feu. Elle mangeai sur place, généralement la victime encore vivante. A croire qu'elle aussi aimait les cris de détresse...Elle se rapprocha de Liam, éloignant un peu les petites d'elle, pour lui murmurer sa réponse.

- Disons cuit, pas trop...Quant à l'assaisonnement et à la préparation...laissons votre cuisinier faire. Qu'il me surprenne !


C'était pas gagné. Le goût serait infalsifiable pour elle. Pourtant, elle voulait tester une nouvelle façon de manger. Ce serait sûrement plus agréable que de devoir s'efforcer de maintenir un homme au sol. Un repas traditionnel pour une nourriture des plus incongru. Il lui avait dit une heure. C'était assez. Elle retourna, non sans un sourire de remerciement envers Liam, vers les deux gamines qui trépignaient visiblement d'impatience. Ce que les adultes pouvaient être long parfois ! Lana aimaient les enfants mais elle ne s'attacherait pas à celles là. Elles étaient mignonnes comme tout, mais la jeune femme n'était pas dupe. Vivre chez le vampire voulait dire que tôt ou tard, elles finiraient soit esclave comme les autres, soit en breuvage sanguin. Pour le coup, c'était la bibliothécaire qui allait précipiter les choses.

Elle profita d'une visite express des endroits intéressant selon les gamines. Il n'y avait pas à dire, tout était beaux, tout était grand, tout était irréprochable. Lana nota certain endroits plus que d'autres. Le salon où elle avait rendez vous, une bibliothèque à en faire pâlir celle de Seikusu, la salle de jeux des filles qui espéraient la voir rester au moins une bonne semaine pour qu'elles s'amusent. Lana ne répondit rien à cette demande. Une fois le criminel trouvé Lana et Liam se sépareraient et chacun reprendrait sa vie. Et la jeune femme espérait trouver rapidement l'homme ou la femme qui avait trompé ses sens. Et puis de toute manière, pour les enfants...mais ça Lana l'ignorait.  Elles n'avaient de cesse de parler, presque à en devenir agaçantes. Une fois dans sa chambre, Lana congédia les petites qui s'en furent après mille et une tentatives pour rester.

C'était une belle chambre où elle était. Il y avait tout ce dont une femme peut rêver. Rien ne manquait. Un lit immense à baldaquin, une coiffeuse, des fauteuils dont le mœlleux ne faisait aucun doute, un miroir sur pied et de nombreux tapis épais où il faisait bon de marcher pieds nus. La salle de bain avait aussi de quoi faire rêver la jeune femme. Rien que celle ci était presque aussi grande que son appartement. Elle décida de se rafraîchir avant de rejoindre le Maître des lieux.

Elle passa devant la psyché et vit son reflet. Elle était tout bonnement horrible et grimaça à sa vue. Elle ne pouvait quand même pas aller dîner dans sa tenue de travail. Elle devait se faire un minimum présentable pour faire honneur à son hôte qui la recevait si gentiment. Elle n'avait pas de rechange puisque parti à l'improviste. Reconsidérant l'endroit où elle se trouvait, force était de constater qu'il y avait de nombreuses demoiselles. Elle sorti donc de la chambre et héla la première esclave passant par là. Elle lui demanda de lui trouver une robe, quelque chose de simple qui serait moins détonnant que son tailleur. Tailleur sale qui plus est. La jeune esclave acquiesça, lui disant qu'elle lui apporterait ce qu'elle trouverait de bien et le déposerait sur le lit. Elle profita de ce moment de recherche pour aller dans la salle de bain et se dévêtit. Elle laissa sur l'un des fauteuil sa tenue de travail. Elle prit un bain dans la baignoire, trop grande pour elle seule.

Terminant son bain, elle sorti et se para d'une serviette chaude. Revenant dans la chambre, elle vit, comme promis, une robe. Pas une robe aussi simple qu'elle l'avait imaginé. La coupe était assez commune, mais la matière était bien trop belle. Une robe de couleur vert forêt en satin. Longue et aux épaules dénudées. Elle constata qu'au pied du lit, il y avait des escarpins assorti. Son tailleur, lui, avait disparu. La bonne ne l'avait pas jeté tout de même ? Elle s'habilla avec une certaine lenteur, appréciant le touché de soie de la robe sur sa peau. Celle-ci était parfaitement coupée, collant à son épiderme comme une seconde peau. Habillée et coiffée ainsi, elle devait se l'avouer, jamais elle n'avait été aussi belle. Elle se regarda un moment, narcissiquement diront certain. Elle voulait surtout graver dans sa mémoire l'image qu'elle renvoyait à cet instant. Elle fini par hausser les épaules. Vu le luxe dans lequel vivait Liam elle aurait sûrement l'air d'un meuble parmi les autres objets de cette demeure. Sortant enfin de sa chambre, elle descendit un escalier pour aller vers le petit salon que ses guides lui avaient indiqué. Un homme lui ouvrit la porte et la fit entrer.

- Maître Eckart, votre invitée est arrivée.
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le mercredi 09 novembre 2011, 21:07:40
Bien vite, il vit les deux jeunes enfantes arriver, il les envoya tout de suite en cuisine pour leur récompense, non sans un billet à l’attention du cuisinier. Le gamines ne sachant pas lire, ce ne fut pas un souci. Il put marquer ce qu’il voulait sans souci d’être lu par elles. Ainsi, il apparaissait clairement que le diner était en cours de cuisson.

De son côté, il avait repris sa lecture sur un livre venant de terra, autant vous dire que l’ouvrage était écris main, enluminé, etc…il s’agissait d’un traité d’anthropologie sur le dressage par la violence des esclaves, et si il était d’accord avec l’auteur les principes fondamentaux, pour le reste il avait affaire avec un imbécile, un vrai de vrai ! A croire qu’il ne savait pas ce dont il parlait sur son argumentation…enfin bon, c’était souvent le cas.

« Maître Eckart, votre invitée est arrivée. »

Il leva la tête de son livre pour voir la personne qui était sur le pas de la porte du petit salon. Il en resta bouche bée. Il était stupéfait ! Sa bonniche lui avait trouvé une robe qui lui allait comme un gant, mettant en valeur toute sa personne. Il émit un petit sifflement inapproprié soulignant sa stupéfaction.

« Je dois avouer que je ne m’attendait pas à cela…..cette tenue vous va mieux que votre tailleurs, et de loin ! Après, je dirai que ce qui ne va pas dans cette robe, c’est le satin, mais la soie est trop légère pour cette période de l’année, hélas… sinon, ça aurait été parfait ! »

Il siffla plus fort et Annie accourut

« Fais préparer une valise avec la même en soie, celle en coton, et celle en velours, pas les basiques, les autres. »

Bon et bien il semble que je vais pouvoir faire comme la tradition l’entend. L’hôte offre non seulement le gite et le couvert, mais un petit quelque chose en plus, un cadeau en somme. Et cette collection de robes seront bien mieux dans votre garde-robe qu’exposées aux mites et aux ans.

Il prit avec délicatesse sa main dans la sienne et exécuta un baisemain avec talent et doigté. Il tentait de rattraper son manque de classe de la soirée qui s’était déroulée jusqu’à présent.

« Ce que je vous propose c’est de passer à table, puis de nous retirer dans mon étude pour revoir les éléments que nous avons au sujet de cet assassin. Je pense qu’il n’y a rien de mieux à faire. A moins que vous ne préfériez aller vous coucher plutôt que de potasser tout cela, ce que je peux comprendre. Il me faudra donc juste  savoir ce que vous prenez pour votre petit déjeuner et à quelle heure vous réveiller. Accessoirement bien sur, savoir aussi si vous travaillez demain et où que je puisse vous faire déposer là-bas. »

Il lui proposa son bras pour aller diner, l’emmenant dans une salle à manger qui n’était pas la plus vaste, celle-ci étant trop dure à chauffer vu la période, il fallait se rabattre sur l’une des petites pièces connexes. Petite pièce qui restait néanmoins cinq ou six fois plus grande que celle que la jeune femme devait posséder. Au milieu, deux chaises à haut dossier face à face, une table ronde, et un maitre d’œuvre qui attendait qu’ils soient assis pour leur apporter à manger.

Le vampire l’invita donc à entrer.
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le lundi 14 novembre 2011, 12:47:45
Elle aussi resta bouche bée. Elle aurait voulu le stoppé dans sa démarche. Lui offrir toutes ces robes, à elle...C'était trop, beaucoup trop. Elle était gênée. Seulement voilà, par politesse ou par envie, elle ne put que le remercier. Elle se demandait ce qu'elle allait pouvoir faire des ces dites robes. Elle n'avait sûrement pas les moyens de se payer ne serait-ce que la moitié de l'une d'entre elles. Il se saisit alors de sa main et y déposa un baiser en s'inclinant sur le dos de sa paume, baiser qui ne l'était pas, accomplissement parfait du baise main : ses lèvres ne la touchèrent pas, seul son front l'effleura.

Elle s'abandonnait sans peur au plus parfait baise main du plus parfait, et fort séduisant, gentleman qui lui ait été donné de voir. Elle aurait voulu dire quelque chose de spirituel mais ne parvenait pas à formuler une pensée claire. Elle se contenta d'incliner la tête vers lui, laissant planer sur son visage un délicieux sourire. Elle était conquise par cet homme, bien différent de celui qu'elle avait rencontré quelques heures auparavant. Pourtant, elle ne dépréciait pas non plus cet autre version de Liam. Bien au contraire. Ces deux caractères lui seyaient comme un gant.

- Cette demeure est une pure merveille, et son propriétaire l'est tout autant.


Une façon bien détournée de lui dire qu'elle le trouvait beau, surtout dans ce costume. Elle s'accrocha, telle une lady, à son bras, se laissant guider par le vampire. Vue d'un oeil extérieur, ils auraient pu passer pour le parfait couple d'aristocrate. Des gens biens. Et dire que sous cet écrin somptueux, se cachaient deux prédateurs sanguinaires. L'habit ne fait pas le moine mais il fait une parfaite illusion.

Elle entra donc dans ce qui devait servir de petit salon. Petit n'était pas le terme le plus adapté à ce que voyait Lana. Elle ne savait plus où donner de la tête. La pièce était immense, d'un blanc immaculé, le marbre du sol, strié de veines noires, illuminait à lui seul l'endroit. De ci de là, posées sur des socles illuminés par un éclairage aussi subtil que discret, des statuettes magnifiques, aux courbes douces et puissantes. Elle peinait à y croire, mais, dans certaines d'entre-elles, elle reconnut sans le moindre doute la main d'un sculpteur célèbre ; pourtant ces statuettes ne lui disaient absolument rien. Aux murs de rares tableaux, quelques œuvres magistrales aux noms qu'elle n'osait évoquer et aux traits familiers.

Elle se laissa installer sur l'une des chaises que le serviteur s'empressa de rabattre sous ses jambes. Elle attendit que son hôte soi installé pour commencer à répondre.

- Je dois effectivement aller travailler demain, à la bibliothèque centrale de la ville. Vu la distance qui sépare ce lieu de votre demeure, je devrais me lever à sept heures pour être là bas un peu avant neuf heures. C'est le dernier jour de travail de Konoe, et je la déteste tant qu'il m'est inconcevable de ne pas lui souhaiter bonne route...

Ces dernières paroles laissèrent dans le regard de Lana une flamboyante lueur malsaine, haineuse. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait voulu lui arracher le peau avec ses ongles, la faire hurler et pleurer, pour finir par la dévorer en la laissant profiter de la moindre morsure sur sa peau, soi-disant, délicate. La lueur s'effaça aussi rapidement qu'elle était venue lorsque ses yeux entrèrent en contact avec ceux de son hôte. Son sourire malicieux revint l'éclairer.

- Si vous comptez aussi venir me rechercher, c'est à seize heures et derrière le bâtiment, nous fermons pour le week-end. Pour le petit déjeuné...Anglais autour d'un thé...j'aime bien. Maintenant, il faut que vous sachiez que je ne dors que peu. Donc je ne suis aucunement dérangé par le fait d'aller dans votre étude pour parler affaire. Et puis, nous auront loisir, vu que je termine tôt, de compléter si un élément venait se greffer dans la journée.

Elle avait très certainement un élément important dans l'enquête : elle même. Après tout, elle faisait parti des acteurs direct de la scène. Mais, déjà, l'homme qui l'avait installé apportait un plateau garni de mets...
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le mardi 15 novembre 2011, 09:39:01
« Cette demeure est une pure merveille, et son propriétaire l'est tout autant. »

Il sourit devant ce compliment qui n’était pas de la flagornerie. Heureusement qu’il était ainsi ! Encore heureux que la maison soit belle !  Vu le prix que lui avaient coûté les restaurateurs pour la remettre en état et la décorer dans un goût des plus exquis. Il émit un petit rire de circonstance, ni plus ni moins que ce petit rire qui était suivi dans les hautes sphères par un « oh vous exagérez ! » mais cette seconde partie ne vint pas. Normal, ce n’était pas exagéré, c’était un fait ! Lest ventes aux enchères étaient faites pour trouver du bel ouvrage et y avoir passé un peu de temps pour choisir chacune des pièces décorant son manoir miniature n’avait pas été en perte. Il aimait le fait que les gens soient impressionnés, et qu’ils se sentent écrasés dans tant de luxe, de goût, et de beauté !

« Je dois effectivement aller travailler demain, à la bibliothèque centrale de la ville. Vu la distance qui sépare ce lieu de votre demeure, je devrais me lever à sept heures pour être là-bas un peu avant neuf heures. C'est le dernier jour de travail de Konoe, et je la déteste tant qu'il m'est inconcevable de ne pas lui souhaiter bonne route... »

La lueur mauvaise dans les yeux de Lana ne trompèrent pas Liam, il avait compris le sous -entendu et cela promettait certains gros avantages, certaines idées bien sympathiques lui passèrent en tête et il se demandait ce qu’elle en penserait. Il était prêt à parier que ça lui plairait beaucoup…alors pourquoi ne pas lui faire une petite surprise aujourd’hui ? Elle serait sans doute ravie de le découvrir…il en eut un petit sourire en coin à cette pensée. Il allait beaucoup s’amuser…

Quand la lueur malsaine dans le regard de la jeune femme disparut, il reprit son expression plus sérieuse et hocha la tête. Très bien, sept heures pour être avant neuf heures à la bibliothèque de Seikusu. Ce serait intéressant, très intéressant. Il avait une journée bien remplie du coup…

« Si vous comptez aussi venir me rechercher, c'est à seize heures et derrière le bâtiment, nous fermons pour le week-end. Pour le petit déjeuné...Anglais autour d'un thé...j'aime bien. Maintenant, il faut que vous sachiez que je ne dors que peu. Donc je ne suis aucunement dérangé par le fait d'aller dans votre étude pour parler affaire. Et puis, nous auront loisir, vu que je termine tôt, de compléter si un élément venait se greffer dans la journée. »

Il hocha la tête affirmativement, à seize heures, il y serait, enfin, son chauffeur y serait, lui il ne savait pas. Il serait possible qu’il ait quelque chose d’autre à faire. Il allait rajouter quelque chose mais un domestique arriva, suivit par deux autre, le premier ne tenait rien, se tenant vers la jeune femme.

« Le diner, est servi ! »

Une armée de domestiques entrèrent et en un tour de main, ils se retrouvaient séparés par une table  recouverte d’une nappe blanche immaculée et de couverts en argent. Un immense plat fut apporté, plus d’un mètre de long, l’autre était plus modeste, une tarte à la viande.

Le grand plat fut découvert pour révéler la présence de l’une des deux enfants, dorée à point, on voyait tout l’arrangement d’un grand restaurant, quelques légumes, plusieurs sauces au choix disposées dans des coupelles tout autour.

« Choses promises, choses dues ! Le cuisinier a fourré le corps avec de la farce faite avec la chair de l’autre ! J’espère que vous apprécierez avec le panel de sauces disponible. »

Il sourit et le corps, comme la tarte, commencèrent à être découpés proprement. Puis ils furent servis.

« Je dois vous avouer que j’ai été surpris de vous voir choisir les enfants…mais c’est un choix judicieux, leur chair est plus tendre et plus juteuse. Je vous conseille de gouter avec la sauce au curry, c’est très très bon, mon cuisinier est un vrai génie avec cette sauce ! Après, concernant vos heures, oui, vous serez déposée à l’heure et qyuelqu’un vous attendra à la sortie, sans doute moi, mais je ne peux rien promettre hélas. »

Il sourit avant d’ajouter sur un ton plus sérieux, mais en même temps, plus taquin.

« Si nous repassons par ici demain après votre travail, je pense que j’aurai un cadeau pour vous… »
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le vendredi 18 novembre 2011, 15:32:20
Une petite troupe de personnes apportèrent, en cortège, deux plats. L'un d'entre eux était d'une taille gargantuesque et surtout, un voile opaque masquait le contenu. Et comme lors d'une pièce de théâtre, le rideau fut levé. La scène mura Lana dans un mutisme. Seul son souffle s'échappa encore de sa bouche, légèrement entrouverte. Elle entendait Liam lui dire qu'il avait respecté ses choix. Elle ne le regardait plus, obnubilée par ce qu'elle voyait, effarée. Elle passa par une palette incompréhensible de sentiments.

Les yeux levés vers le plafond, les images défilaient en cinémascope dans sa tête. Quand ? A quel moment avait il conclu qu'elle souhaitait dévorer les précieuses enfants ? Elle se souvint de ses gestes, de ses mains qu'elle avait posées sur leurs frêles visages. Elle n'avait pas dit un mot. Aurait elle dû ? Vu le résultat, c'était plus qu'une certitude. Il n'y avait plus rien à faire. Elles étaient toutes deux morte pour combler son bon plaisir.

Lana ne savait plus où elle était. En elle, tout était en train de se chambouler. Pourquoi ne hurlait elle pas ? Pourquoi n'était elle pas debout avec sa main encrée sur la joue de Liam ? Rien de tout ça. Seule sa faim lui dictait ses gestes. Son odorat était chatouillé par de multiples volutes. Son être réclamait en son sein d'être comblé. Elle fut servi, refusant les sauces pour avoir l'essence même du plat, et d'une main presque fébrile, elle coupa la chair. Celle ci semblait fondre sous les dents de son couteau. Elle porta avec lenteur un morceau de ce qui aurait du l'horrifier. Ses yeux se fermèrent. Elle savourait. C'était bon, très bon. Elle sentit la chair tendre et le sang chaud emplir sa bouche A ce moment là, une nouvelle partie de son humanité lui échappait, elle s'en rendit compte. Un sentiment d'apaisement l'envahi. Malgré la forme incongru, son corps pouvait se sustenter ainsi.

- C'est exquis Liam...Vraiment... Il va m'être affreusement difficile de retourner à mes repas habituels...


Oui, elle allait avoir du mal à repartir chasser pour manger ce qui, à présent, lui semblait infâme. Soit, c'était ainsi et elle devait très certainement s'estimer heureuse d'avoir connu une telle volupté. La surprise passée, la première bouché apprivoisée, elle se laissa emporter par le délice et s'offrit, comme le lui avait conseillé le vampire, une sauce au curry pour accompagner. Elle ne s'offrit pas que celle là, goûtant à tout ce qu'il y avait sur la table. De petites quantités, de petites bouchées, chacune livrant une saveur différente. Ce repas était, pour elle, un ravissement des sens. Les papilles de Lana étaient titillées par des saveurs subtiles et chaque met goûté la surprenait agréablement. Qui aurait cru...

Elle repensa alors aux dernières paroles de Liam. Il voulait lui faire un nouveau cadeau. Evidement, il ne lui disait pas de quoi il s'agissait. Il attisait sa curiosité. Elle voulait en savoir plus et se retint avec peine de le supplier de lui avouer son petit secret. C'était inutile, elle avait cerné une facette de ce beau vampire et savait par avance qu'il ne dirait rien. Cependant, elle était intriguée, non pas par la nature du cadeau mais par ce que cela impliquait. Un homme, vampire ou non, n'offre jamais de présent sans avoir envie de quelque chose en retour. Et lui, que voulait il d'elle ? Quelle était la contrepartie ? Il y en avait forcement une.

Elle aurait pu penser qu'il souhaitait la séduire, mais elle ne s'attarda même pas sur cette éventualité, trop fantasque à ses yeux. Les hommes ne l'aimaient plus et le peu à qui elle avait cru bon de faire confiance, avait fini par prendre peur lorsqu'elle avait révélé sa vraie nature. Certains avaient même voulu la trahir, la dénoncer aux autorités. Dans un cas, comme dans un autre, tout ses amants avaient fini de la même manière, en tendre repas de fin de relation. Depuis son arrivé à Seikusu, elle se refusait à se faire aimante. Amante était bien suffisant. Elle se rendait pourtant compte qu'elle s'enivrait de cet homme, aussi froid et cruel qu'il était. Il allait finir par le ressentir, et ça, ça lui faisait peur.

De lui, elle ressentait d'autres émotions émaner, mais en rien à des sentiments évoquant de près ou de loin un attachement à sa personne. Et ça lui allait très bien. Si ce n'était pas une volonté de la coucher dans son lit, que pouvait bien cacher tout ces cadeaux ? Qu'il lui offre le gîte et le couvert pour la nuit, c'était concevable. Les quantités devenaient plus difficile à appréhender. Le repas était de loin supérieur aux normes de civilité. Et que penser des robes qu'il voulait faire trôner dans sa petite penderie...

Terminant sa dernière bouché, elle reposa ses couverts et attrapa la serviette immaculée et la serra entre ses doigts. Elle plongea ses yeux dans ceux de Liam, cherchant à le sonder. Ils brillaient d'un éclat de gemme sombre. Elle détourna le regard, un instant, pressant les mains sur sa serviette. Elle se trouvait stupide. Il devait se rire d'elle, rire qui ne transparaissait pas, sûrement grâce à son éducation de parfait gentleman. Il fallait qu'elle se ressaisisse et ne pas se laisser happer par ses émotions. Foutu humanité encore trop présente en elle...enfin était ce bien la bonne excuse ?

- Vous m'intriguez. Vous ne devriez pas offrir tant à une inconnue. C'est une folie...

Elle releva les yeux vers lui, plus émue qu'elle ne l'aurait voulu et son regard effleura le fruit carmin de sa bouche. Elle se détesta et ses joues se couvrirent d'une légère couleur rosée.
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le mardi 22 novembre 2011, 13:51:26
Elle semblait stupéfait devant le plat, restant coit, le vampire comprenait très bien, un plat si bien préparé, si appétissant, pour un simple repas, cela pouvait choquer plus d’une personne. Pas lui, lui il avait l’habitude de repas encore plus appétissants, de repas encore plus abondants, là, le repas était presque simple à ses yeux….c’était presque trop sobre pour lui.

Il la regarda prendre une première bouchée, la regarda la savourer. U7ne première bouchée d’un invité en révélait bien vite sur la façon dont il, ou elle, se sentait chez l’hôte. Il la bouchée était trop petite, l’invité était mal à l’aise, trop pour manger, si c’était l’(inverse, il se croyait chez lui, aussi, les codes de politesses imposaient une quantité par bouchée qui semblait être raisonnable en cas de premier diner chez un hôte.

« C'est exquis Liam...Vraiment... Il va m'être affreusement difficile de retourner à mes repas habituels... »

Evidemment !  Il n’&avait la premier charlot venu comme cuisinier ! Il avait un grand chef réputé dans le monde entier à son service !  Mais il hocha la tête  tout de même devant ce compliment. C’était toujours agréable d’en avoir !  On ne s’en lassait jamais, on ne pouvait pas s’en lasser, c’était si flatteur pour l’égo…

Il la regarda faire des tests, goûtant les différentes sauces, il profita du spectacle qui lui était offert, un délice de saveur et d’assaisonnement. De quoi exciter  les papilles de n’importe qui !  En même temps, c’était fait pour ça ! Sinon il n’aurait pas fait une telle commande au cuisinier ! Bon, arrêtons de le cacher, il aimait écraser les autres sous son luxe et son pouvoir, il aimait voir les mines stupéfaites devant un spectacle dont n’auraient osé  ne serait-ce qu’imaginer l’existence.

En effet, la coucher dans son lit tait à des milliers de kilomètres de la vérité. Il voulait juste, en cet instant même, savoir jusqu’où elle pourrait aller une fois aveuglée par ses dons, une fois qu’il aurait tout ce qu’il recherchait, et bien il aviserait. Elle serait peut être bien avec un collier de cuir, même si un collier de perles fines serait bien plus appropriée à sa jolie gorge.  Enfin bref, là n’était pas l’intérêt du moment, et en même temps, son cas était intéressant. Il n’avait jamais croisé personne qui soit à mi-chemin entre vampire et humain. Et il trouvait cela des plus intriguant. Il voulait en savoir plus sur elle, sur sa malédiction, et dernière question, est ce que son sang est aussi bon que celui d’un humain ou aussi écœurant que celui d’un vampire ? Tant de questions qui se chamboulaient dans sa tête. Il voulait des réponses ! t il comptait bien les avoir, oh ça, il fallait pas espérer y couper !

Elle planta son regard dans le sien, il fit de même, sourire en coin, et la voyant détourner les yeux, il pensa l’avoir gêné, apparemment il avait tort puisque bien vite, elle prit la parole, et ce fut elle qui exprima ce qu’il pensait :

« Vous m'intriguez. Vous ne devriez pas offrir tant à une inconnue. C'est une folie... »

Ainsi, l’intrigue allait des deux côtés ? Logique, très logique ! Il n’allait pas contester qu’il aimait garder un peu de mystère, c’était toujours un peu de charisme qu’il obtenait sans toucher à la magie, celle-ci tant son arme la plus secrète. Et puis, utiliser la magie « rompit le charme si je puis dire ainsi. Il hésita quelques instants avant de répondre, et finalement il sourit avant de dire.

« Et si nous jouions à un jeu qui vient de chez moi, sur terra ? C’est un jeu très simple, le seul but est de deviner si l’autre ment ou pas dans ses réponses, si l’on a raison dans notre déduction l’autre boit un verre d’une boisson forte, si on se trompe, et bien c’est l’inverse….qu’en pensez -vous ? Si c’est bon pour vous alors notez bien vos questions dans votre tête. Enfin, je vais être beau joueur et vous répondre. »

Il sourit  et sa main alla chercher  un autre aliment, un fruit rouge sang, une magnifique pomme. Pomme dans laquelle il croqua à pleines dents, et donc aussi à pleine canines. Puis enfin, il reprit la parole, d’une voix mielleuse.

« Peut-être que je fais tout cela parce que vous m’intriguez aussi, tant par votre doux parfum que par votre nature même. Je n’avais jamais rencontré quelqu’un comme vous. Et pourtant j’ai beaucoup lu et beaucoup voyagé, mais jamais une telle histoire concernant des êtres comme vous ne m’est venue. Il est normal que je sois intrigué. J’aime la nouveauté, et j’aime apprendre, et par votre présence, vous m’apportez les deux en même temps, même si je dois avouer que je suis un petit peu effrayé aussi par votre potentiel. Mais mes cadeaux n’ont qu’un but, vous offrir de manière sous entendue ce que je vais vous dire maintenant. Je veux passer d’autres moments tels que celui-ci en votre compagnie, quitte à vous combler de présents et de roses ! »

Oui, elle l’intéressait, elle l’intéressait même beaucoup ! Il sourit à nouveau avant de continuer à manger sa pomme.
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le mercredi 30 novembre 2011, 16:58:29
Voilà qui était curieux. Il était curieux, curieux d'en savoir plus sur sa personne. Elle ne put s'empêcher de lui rendre un sourire, un sourire montrant son amusement face à cette proposition. Il lui proposait un jeu étrange, un jeu de questions réponses où une boisson, dite forte, ferait office d'arbitre. De ce point de vue, la donne était faussée, Lana n'avait plus rien à craindre des alcools. Elle percevait les goûts, elle en appréciait les textures mais les effets indésirables qu'il devait y avoir ne lui donnaient, au pire, qu'une bouffé de chaleur. C'était donc bien innocent pour elle.

- Et bien...pourquoi pas. Cependant, je n'ai plus grand chose à cacher, et donc aucune raison de mentir en ce qui me concerne. Mais peut-être qu'il n'en est pas de même pour vous ! Vous avez des choses que vous ne souhaitez peut-être pas m'avouer...

Elle plissa les yeux, ne laissant ceux ci ouvert que part de simple fentes. Elle l'observait pour voir si elle visait juste. Elle en était persuadée, c'était une évidence, il était bien plus retord que ce qu'il lui avait montré jusqu'ici. C'était normal après tout, en si peu de temps, elle ne pouvait pas tout connaître de ce vampire probablement âgé malgré les apparences. Elle, elle était jeune, véritablement jeune et n'avait pas encore fait le tour de sa propre existence. Elle s'ignorait et malheureusement, certaines des questions de Liam à son propos resteraient sans réponses.

L'homme qu'elle avait en face d'elle semblait vouloir déployer beaucoup d'artifices pour satisfaire sa curiosité. Cependant, l'un de ses propos la choqua. Oh, rien à voir avec le fait qu'il lui dise qu'il la couvrirait de présents. Quant aux fleurs...depuis quand n'avait elle pas eut des fleurs ? On ne la considérait pas assez comme une femme suffisamment bien pour avoir droit à ce genre de simplicité. On lui offrait des verres, dans un but trop facile à comprendre. Elle était même certaine que même habillé comme elle était en cette soirée, les hommes ne verraient en elle qu'une catin. Elle tenterait le lendemain, au lieu de porter son tailleur...

- Mon...potentiel...vous effraie ? J'avoue ne pas bien comprendre. Pensez vous que je puisse me montrer menaçante à votre égard ? Croyez moi, j'en suis loin...

Elle ne voyait d’ailleurs pas de potentiel chez elle. Elle était devenu un monstre, point barre. Tant que le beau Liam se montrait gentil avec elle, il n'y avait aucune raison pour qu'elle devienne agressive envers lui. C'était valable uniquement pour lui par contre.

Elle avança le bras pour se servir d'un dessert, des fruits. Des fruits rouges aussi, mais de vrais fruits rouges. L'homme à coté d'elle vint immédiatement à sa rescousse, lui préparant une jolie coupelle des petits fruits baignant dans un jus carmin. Elle le laissa faire. Ses doigts tapotèrent une fois la table, comme s'il s'agissait d'un piano. Elle n'était pas impatiente, juste un peu agacée. Agacée par la présence de cet homme qui prenait le pas sur de simples gestes. Agacée par le fait de le voir ne regarder ni son visage, ni ce qu'il servait. Elle observa cet homme, elle l'avait vu dans l'entré du manoir, c'était donc un simple esclave et il se permettait...

L'homme approcha la coupelle, délicieusement tentante, de Lana. Elle se saisi d'une petite fourchette et juste au moment où il lâcha l'objet en cristal, elle la planta dans la main du serviteur. Il poussa un cri qui aurait pu perforer un tympan. Son regard se releva enfin vers elle, là où il n'aurait jamais du aller plus bas selon la jeune cannibale. Il n'avait pas si mal, la surprise de l'action était bien plus la raison du cri que la douleur. Il ne semblait pas comprendre ces représailles et son regard se tourna, fuyant le sien, pour aller se plonger dans les yeux de son maître, comme s'il recherchait sa protection. A ce moment, Lana se rendit compte qu'elle avait probablement outrepassé ses droits d'invité. Elle soupira, contrariée, non pas par son geste mais par ce qu'elle s'apprêtait à faire. De sa main agile elle retira la pauvre fourchette, dans un nouveau cri de l'homme esclave, qu'elle reposa nonchalamment sur la table.

- Pardonnez cet écart de conduite...je me contrôlerai mieux...c'est promis...

C'était bien envers Liam qu'elle s'excusait, l'esclave n'eut droit à rien de tel. Désolée ? Non, pas vraiment. Gênée par rapport à Liam, rien de plus. Elle n'osa même pas toucher à sa coupelle de fruits, sa punition à elle si on pouvait comparer...c'était moins douloureux, c'était certain. L'esclave ne bougeait pas d'un cil, Lana pouvait sentir sa rancœur et sa colère. Il ne la remercia bien évidemment pas, elle lui avait mutilé la main, même si la blessure ne l'handicaperait pas, ses doigts bougeant tranquillement. Elle le vit fermer le poing. Il attendait une autorisation du maître pour lui coller dans le nez, c'est ça ? Enfin...au moins il avait quitté son décolleté des yeux, c'était déjà ça...
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le vendredi 02 décembre 2011, 22:52:33
Voir le ravissement et l’amusement illuminer les yeux de son invitée était des plus plaisant, et cela lui allait très bien, bien mieux que l’air qu’elle avait manifesté dans la ruelle, quoique ce petit air affamé ne lui aille pas vraiment mal non plus… ce que Lana ne savait pas dans ce genre de jeu, c’était que l’alcool faussait la donne de son côté aussi, il ne le craignait pas, il aurait pu boire des litres de vodka et la seule chose qu’il aurait ressenti après aurait été une irrépressible envie de se vider la vessie, rien de plus, rien de moins non plus, quand même. L’alcool ne lui montait pas à la tête, pas plus que la chaleur d’un bon verre de poire ne lui réchauffait les intestins.

« Et bien...pourquoi pas. Cependant, je n'ai plus grand chose à cacher, et donc aucune raison de mentir en ce qui me concerne. Mais peut-être qu'il n'en est pas de même pour vous ! Vous avez des choses que vous ne souhaitez peut-être pas m'avouer... »

Il s’amusa de la mine qu’elle tira après cela, comme si il avait des choses à cacher…bon, d’accord, il en avait un rayon, meurtres en série, pillages, vols, et autres joyeusetés du même genre, comme le viol. Donc, oui, il y avait des choses qu’il préférait divulguer quand les vapeurs de l’alcool auraient des effets sur la jeune femme, voir même lui cacher cela définitivement, pas de secrets entre nous ? Et pourquoi cela je vous prie ?  C’était bien une ânerie purement humaine que cette idée ! Mais bien évidemment, il restait impassible, il était très doué pour ça !

« Mon...potentiel...vous effraie ? J'avoue ne pas bien comprendre. Pensez-vous que je puisse me montrer menaçante à votre égard ? Croyez-moi, j'en suis loin... »

Non en fait, c’était plus compliqué que cela. En effet, il disait que son potentiel l’effrayait dans le sens où il n’imaginait pas les limites de sa puissance, elle était le chainon reliant l’homme au vampire et en même temps, elle n’était ni l’un ni l’autre, elle serait sans doute bien plus puissante que lui, et ses facultés de régénérations étaient bien plus prodigieuse, le simple fait que d’autres comme elle existe était une peur qui lui prenait au ventre au point de lui nouer les entrailles

La scène qui suivit, Liam ne la comprit pas immédiatement, alors que l’esclave faisait son travail, servir le repas, aller au-devant de ses envies, quels que soient les envies qu’elles pouvaient avoir il devait agir avant qu’elle ait à bouger , elle lui planta une fourchette dans la main et ce, jusqu’au sang ! Il en fut interloqué et quand le regard de l’esclave croisa le sien, il comprit toute l’étendue de la situation.

« Pardonnez cet écart de conduite...je me contrôlerai mieux...c'est promis... »

Liam monta sur ses grands chevaux, de quel droit blessait-elle un de ses esclaves ? Non mais c’était la meilleure, il l’invitait et elle blessait son esclave ! Mais quelle impolitesse ! Si problème il y avait eu, elle aurait du lui demander l’autorisation de châtier le fautif !

« Je vous en excuses, toutefois, j’ose, en effet, espérer que vous vous contrôlerez mieux, sous mon toit du moins ! Qu’il l’ai mérité ou non, l’important est qu’il s’agit de ma maisonnée,  aussi, la moindre des choses est de demander une autorisation qui vous aurait été sans doute accordée pour peu qu’il y ait eu un motif valable. Et non seulement une envie passagère de violence !  J’ai moi-même de violents instincts de temps à autre, et pourtant je me retiens ! »

Voui, il n’était pas content du tout. Mais quoi de plus normal ? Il avait horreur des libertés déplacées, et celle-ci en était une ! Il se leva et rajouta avant de sortir de la pièce, non sans avoir ajouté.

« Tout le monde n’est pas pour moi corps et âmes ici, il y en a qui sont là pour une question d’argent, notamment l’homme que vous venez d’agresser…. » Autrement dit, il allait devoir indemniser le jeune homme. « Je vais me rafraichir, je vous propose de nous retrouver dans mopn étude d’ici une quinzaine de minutes… »


Il avait besoin de prendre l'air.
Titre: Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le lundi 05 décembre 2011, 18:22:58
L'écoutant, Lana s'affaissa sur son siège. Elle n'osait plus dire un seul mot. Elle comprenait l'avoir mit en mauvaise posture face à son employé. Elle comprenait qu'il soit agacé et en colère. Elle comprenait qu'à présent, il lui en voulait. Elle comprit qu'il se montrait clément envers elle. Et elle, elle s'en mordait les doigts. Lorsqu'il quitta la pièce, elle aurait voulu lui courir après, s'excuser une nouvelle fois, mais elle resta fichée dans son fauteuil. Ses muscles ne répondaient plus et son cerveau avait dû quitter sa cavité. Le grognement de douleur de l'esclave alors qu'il commençait à débarrasser la table la réveilla. Elle se leva enfin et se dirigea vers lui, à pas lent.

- Combien allez vous avoir pour ce que je vous ai infligé ?

- Je ne sais pas...madame. Aux environs de cent mille yens.

Lana accusa le coup. C'était presque un mois de paye pour elle et pour lui ça correspondait simplement à une prime. C'était beaucoup trop, il devait se moquer d'elle. Elle réfléchit un instant, calculant rapidement si elle pouvait trouver ça. Elle soupira. Elle avait une telle somme, c'était ses économies pour les coups dur. Elle allait se retrouver démuni si il arrivait malheur à son appartement mais...

- Demain, je peux vous donner cette somme. Je pense qu'il est normal que ce soit  moi qui vous indemnise puisque je suis la fautive.

Une fois de plus, sans prévenir, elle lui attrapa le poignet. Elle serra suffisamment fort pour que l'homme n'ai pas envie de bouger. Il crut qu'elle allait lui refaire mal. Il a vit se mordre l'index jusqu'au sang qu'elle posa de façon immédiate sur la plaie qu'elle avait précédemment provoquée. Au contact du sang, sans aucune douleur, la blessure se referma comme si rien ne s'était passé. Retirant son doigt, celui ci se referma aussi sec. L'homme souffla sa joie dans un soupir de contentement.

- Voilà...je suis désolée de vous avoir fait du mal.


Au moins, c'était sincère. Elle regrettait son acte. Il payait pour les autres qui trouvait bon de reluquer les femmes comme de vulgaires objets. Enfin, il payait plus pour son patron qui n'avait de cesse de tenter de la coucher dans son lit moyennant une augmentation sur son salaire. Lana regretta presque de ne pas avoir dit oui maintenant qu'elle allait devoir donner son argent à cet homme qui à présent lui souriait. Secouant la tête pour chasser ses pensées de son esprit, elle se mit à aider l'esclave à ranger ne sachant pas vraiment quoi faire d'autre pendant les minutes qui restaient.

- Vous êtes en train de tomber amoureuse de lui n'est ce pas ? C'est normal, toutes celles qu'il a traité comme ça le sont devenu. D'ailleurs, si vous voulez mon avis, vous devriez fuir maintenant. C'est le bon moment. Sinon vous finirez comme elles...comme celles que vous avez croisé dans le hall.

Elle resta interloquée, ne sachant pas quoi répondre à ça. Elle ne comprenait même pas qu'il lui dise une chose pareil, surtout après ce qu'elle venait de lui faire subir. Si, en réalité elle comprenait, elle plaisait finalement que trop à ce coureur de bustier. Cet idiot faisait parti de ces hommes qui lorsqu'on les frappe reviennent en courant à la moindre sollicitation de gentillesse. Ce n'était pas à lui qu'elle aurait voulu plaire...dépitée, elle lâcha la vaiselle et dans une précipitation incontrôlable, elle s'en fut, rejoignant cette chambre qu'on lui avait attribué. Passant la porte, elle la referma derrière elle. S'adossant conter celle ci, elle se laissa glisser au sol et plongea sa tête dans ses mains.

Lana pleurait. Elle pleurait du fait de plusieurs choses. Les mots du serviteurs résonnaient comme un tambour entre ses tympans. Ainsi, c'était une habitude, Liam invitaient des femmes, les couvraient de cadeaux et elles finissaient en repas pour la suivante...Elle avait fini par espérer en l'entendant dire qu'elle l'intriguait et qu'il avait envie de passer un peu de temps avec elle. Elle avait finit par croire qu'il était possible que pour une fois...et bien non, il n'en était rien. Comme à son habitude, Lana s'était laissé emporter par ses émotions et la réalité lui revenait en plein visage. Après quelques minutes passées comme ça, elle força ses pleurs à disparaître. Elle calma ses heurts et se releva pour aller vers son sac à main, laissé là plus tôt. Elle l'ouvrit pour en sortir une carte de la ville de Seikusu. Elle avait besoin de ce document pour la suite.

Malgré sa déception, elle devait régler le problème qui les liaient. Une fois résolu, elle serait de nouveau libre et elle s'en irait. Et elle oublierait lentement ce manoir et son occupant. Elle descendit, un peu en retard, l'apanage des femmes parait il, elle frappa et ouvrit la porte de l'étude elle même n'étant plus accueilli comme cela avait été le cas avant le dîner. Elle vit Liam, lui faisant dos et le serviteur qui était venu prévenir son Maître de la proposition de Lana et surtout lui montrer ce qu'elle avait fait de ses blessures, des fois que la jeune femme oublie de lui dire. Il ne lui avait évidemment pas parlé de sa suggestion quant à la fuite de Lana, il savait qu'il aurait mieux fait de garder cette parole pour lui. A son entrée, il se retira non sans saluer comme il se devait son patron. Elle était sur le seuil, sa carte à la main, n'osant bouger sans son ordre, ses yeux encore un peu rouges et ses joues à peine sèches. Il pouvait se moquer d'elle, qu'importait. Elle voulait juste en finir, en finir vite. Et fuir loin de lui.
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le jeudi 08 décembre 2011, 08:16:55
Pendant que la jeune femme s’occupait de ses petites affaires, Liam lui, était parti fumer, oui il était allé fumer un bon cigare dans son bureau, de suite. Il ne comprenait pas lui-même son énervement. Mais pourquoi il s’était monté la tête pour un coup de fourchette, e n’était pas comme s’il avait quelque chose à foutre de ce genre de blessures, et franchement, la prime était tellement insignifiante, mais tellement insignifiante, qu’il n’y pensait déjà plus. Non, il n’avait strictement rien à faire de cela ; Mais alors pourquoi s’était-il monté la tête ? Bon dieu mais il n’en savait rien !

De rage, il écrasa son cigare au creux de sa paume. Jusqu’à sentir une légère odeur de bruler. Il jeta son cigare et regarda sa main cicatriser à toute vitesse. Il soupira. On lui apporta bien vite un verre rempli à ras-bord d’un liquide carmin, du sang, et une une bouteille ontenant une poire dans un liquide translucide et dont le bouchon était couvert de cire comme un scellé avec un sceau imprimé montrant une année, prouvant son âge, et donc sa qualité.

Le vampire savoura donc le sang encore chaudement prélevé qui était délicat, sucré et légèrement ambré. Le meilleur là-dedans restait toutefois l’odeur, elle était à fois subtile et forte, douce et enivrante. Le meilleur moment de la journée selon lui, le verre de sang avant de se remettre à travailler avec un copieux repas pris avant. Raison de plus de le savourer cela.

Il finit néanmoins par le finir et commença à étaler un peu toutes les infos qu’il avait sur le bureau, les rapports de légiste, les rapports des témoins, les rapports des experts, une carte avec la localisation des différents meurtres. Oui, il avait mené sa propre enquête, ne laissant rien au hasard, il n’y avait pas de place pour ça dans cette histoire elle était trop grave….

Obtenir ces renseignements n’avait pas été gratuit mais même si il  avait dû débourser une somme assez rondelette en pots de vin et autres graissages de patte, il était plutôt satisfait du résultat. Ils avaient beau être maigres ils étaient, pour la plupart, très intéressants. Il y avait beaucoup de spéculations et d’hypothèses assez étranges, loufoques, mais qui ne méritaient pas un quelconque intérêt.

La pièce, qui faisait sans doute entre deux cents et trois cents mètres carrés de surface, avec de très hauts plafonds, était donc son étude, un bureau en bois massif trônait au milieu de la pièce, entouré d’un dédale d’étagère de livres concernant tous les sujets, et celles-ci montaient presque jusqu’au plafond.

On frappa à la porte avant de faire entrer son invitée. Il posa son regard sur elle. Elle semblait bien pâle, et les yeux étaient un peu rougis. Il y avait en plus un léger fumet d’angoisse qui montait dans les airs. Il l’inhala à pleins poumons comme un asthmatique inhale sa ventoline, sauf que notre jeune ami était ému par le plaisir de cette fragrance délicate. Il se laissa un court instant, envahir par celle-ci, se laissant aller à oublier momentanément tout le reste. Cela lui sembla durer des heures, qu’il passa yeux mi-cols, ce ne fut en réalité qu’un battement de cils, ou deux.

Soupirant d’aise, il fixa son regard dans celui de la jeune femme, l’invitant d’un geste à s’asseoir. Il semblait plus en forme et plus réjoui que jamais durant le temps passé ensemble, que ce soit dans la ruelle, ou ici, dans son manoir.

« Je vous en prie, prenez place milady ! Je me suis permis de sortir toute ma documentation sur le sujet qui nous intéresse tous les deux. Je l’ai répartie sur le bureau. Je vous prierai de bien vouloir y jeter un œil. »

Il soupira à nouveau. Il y avait autre chose dont il devait lui parler, et ce de manière des plus simples. Il n’aurait jamais du s’énerver ainsi vis-à-vis d’elle, lui-même, à la réflexion, aurait été aussi violente dans le cas où il y aurait eu un comportement offensant ce qui était le cassans doute en effet, elle n’avait sans doute pas agis sans raison.

« Je vous doit aussi des excuses, ma Dame, je n’aurais jamais dû me mettre dans un état pareil pour quelque chose d’aussi bénin. Toute les plus plates excuses que je puisse formuler, en espérant que vous les acceptiez. »
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le jeudi 08 décembre 2011, 17:54:53
Il y avait dans cette pièce plusieurs odeurs qui l'informaient de ce que Liam avait fait pendant son absence. Le tabac emplissait la pièce, elle aurait presque put déterminer la marque si elle si connaissait un peu plus dans la matière. Mais surtout, elle senti le sang. Lui n'emplissait pas la pièce mais bien ses narines à elle. Et elle devait l'avouer, l'odeur lui plaisait. Elle l'appréciait autant que l'odeur d'un bon vin. Lui, il s'était prit un dessert...Trop absorbée par ce fumet qui l'enivrait, elle ne senti pas qu'un homme se profilait derrière elle. Le serviteur qu'elle avait châtié, qui venait la pousser à entrer, posant ses mains en bas de son dos. Elle crispa ses mains, froissant le plan, s'abstenant de réagir une nouvelle fois. Elle avança prestement dans l'étude pour échapper à cette caresse qu'elle sentait dévier. L'homme s'était enhardi, probablement en pensant que son Maître le protégerait si elle réagissait. Elle entendit la porte se refermer derrière elle et elle soupira sa joie.

La voix de Liam finit par accrocher son regard vers lui. Elle l'écouta s'excuser, ne percevant pas dans sa voix de mensonges. Elle n'en avait pas perçu dans la voix du serviteur lors de cet aveux étrange. Les deux pensaient donc bel et bien leurs dires, ou alors ses sens la trompaient ce qui serait inquiétant puisque cela signifierait qu'elle est en train de perdre sa créature...et de ce fait, la vie qu'elle lui procure. Non, il y avait autre chose. Du coup, elle en oublia sa colère naissante qui s’évanouit telle une brume au petit matin. Elle s'avança d'un pas posé vers la table qu'il souhaitait la voir examiner. Du moins les papiers dessus. Il avait sacrement bossé. Il en savait beaucoup, tout en étant perdu, tout comme elle. Elle porta son regard sur la carte de Seikusu qu'elle replia et posa sur le coin de la table. Elle fut remplacé par la sienne, bien plus fourni en localisations.

- Non, Monsieur Eckart, vous n'avez pas à vous excuser. C'est moi qui est agit comme une sauvageonne, c'est donc à moi de présenter des excuses. Je me suis arrangé avec votre serviteur pour que vous ne soyez pas ennuyé. Je payerai. Oublions cela vous voulez bien ? Concentrons nous sur notre objectif commun. Oh et s'il vous plait, je suis loin d'être une Lady...alors Lana c'est suffisant.

Oui, puisqu'il lui donnait du Milady et qu'il ne l'avait finalement jamais enjointe à l'appeler Liam, elle ne prenait plus cette liberté qu'elle s'était permise, donc lui redevenait Monsieur. Elle s'était retournée un moment sur lui, le temps de lui parler, elle n'aimait pas montrer son dos à ses interlocuteurs. Elle se sentait quelque peu nerveuse encore. Tellement de tension accumulée, à se poser mille et une questions angoissantes. Et puis, le sentir si près d’elle, si présent, si attentif à ses gestes, à ses mots… Pourtant, chaque fois qu'elle croisait ses yeux, elle ne pouvait s'empêcher de sourire et sentait ses muscles se relâcher. Son regard si profond, si intense était fascinant et elle aurait voulu ne pas le lâcher, juste pour y voir encore danser ces petits éclats malicieux, comme si des feux follets s'agitaient de temps en temps derrière les pupilles. Elle venait de prendre une décision. Profiter de ces instants avec lui, bien que sachant le terrible secret qu'elle pensait vrai. Tant que l'affaire, leur affaire, ne serait pas résolu, elle ne doutait pas qu'il ne tenterait rien pour la faire s'entraver dans des liens qui de toute façon ne la retiendraient pas.

Elle finit par s'asseoir sur le fauteuil au confort inégalé, elle avait l'impression de plonger dans un nuage et s'y prélassa. Elle referma les yeux et croisa ses jambes, presque alanguie. Elle se sentait bien. Son coeur battait tranquillement dans sa poitrine et elle percevait la présence du vampire. Etrangement, elle en était  rassurée. Elle qui quelques minutes auparavant souhaitait voir s'éteindre cette soirée, voulait à présent qu'elle perdure le plus longtemps possible. Elle ouvrit les yeux qui cherchèrent pendant une fraction de seconde à repérer l'espace et finirent par se poser sur la bouteille d'alcool. Elle voyait la poire immobile dans le liquide translucide. C'était donc avec ça qu'il comptait l'enivrer. Pourtant, une seule chose avait ce pouvoir sur elle à présent, chose qui n'en était pas une. Elle revint enfin vers lui, elle allait s'exprimer la première.

- Je n'ai pas autant d'informations que vous, il faut que je vous avoue que j'ai compris seulement ce matin qu'un autre que moi s'agitait dans l'ombre. Sur la carte que je viens de poser, vous y verrez tout les crimes que la police attribut à l'Hannibal de ces lieux et ce pour la dernière année. Moi donc. Les noires m'appartiennent effectivement, les rouges, elles, sont celles de notre inconnu. Il y en a six ou sept. Vous verrez, il est simple de voir qu'elles sont plutôt regroupées. Notre homme travaille dans un territoire restreint, autour d'un lieu, un bar mal famé où les Yakuzas côtoient des femmes mariées en quête de sensations fortes. J'avais pensé me faire passer pour une de ces femmes pour attirer notre homme. Je pense être suffisamment...attrayante. C'est aussi pour ça que vous m'avez trouvé dans cette ruelle, je voulais m'imprégner de son odeur, pour ne pas me tromper. Voilà, c'est tout. C'est maigre, j'en conviens.

Il y avait effectivement, bien plus de croix que ce que Liam avait sur sa propre carte. La raison était simple, certains de ses crimes concernaient des hommes influents de certains clans Yakuzas, même la police n'en avait pas encore eut vent. Les yakuzas tentaient tant bien que mal de faire croire à leurs existences pour s'éviter des ennuis avec les autres clans. Elle savait d'ailleurs qu'elle était recherchée par un clan qui ne souhaitait pas la livrer mais bel et bien la remercier d'avoir ouvert une brèche. Bien évidemment, elle n'avait jamais montré à qui que ce soit son visage. C'était trop dangereux pour elle. Liam était le premier et elle espérait, le dernier. C'était à son tour d'exposer son point de vue et peut-être de lui proposer une stratégie plus élaborée que la sienne, trop rapidement fomentée.
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le samedi 17 décembre 2011, 12:40:11
Il la vit se diriger vrs les documentations pour enlever la carte...attendz une minute....pourquoi enlever la carte ? Sans elle, plus de triangulationn de la prochaine zone d'action du tueur ! Mais quel était son but ? Il ne comprit qu'en voyant qu'elle plaçait en lieu et place de la carte qu'il avait placé, une autre, plus précise, ou bien plus de croix, noirs et rouges apparaissaient. Il pensait lui demander ce que cela signifiait, mais ele enchaîna directement sur quelques mots.

« Non, Monsieur Eckart, vous n'avez pas à vous excuser. C'est moi qui est agit comme une sauvageonne, c'est donc à moi de présenter des excuses. Je me suis arrangé avec votre serviteur pour que vous ne soyez pas ennuyé. Je payerai. Oublions cela vous voulez bien ? Concentrons nous sur notre objectif commun. Oh et s'il vous plait, je suis loin d'être une Lady...alors Lana c'est suffisant. »

Oh ? Vraiment, mais les êtres qui se nourrissent de chair et ou de sang méritaience tire de manière presque nécessaire, comme les différencier du commun des mortels si on ne les élevait pas par un titre ? Être considéré comme l'un de ces pitoiyables humains e dégoutait, mais peut être qu'il devait considérer Lana comme quelqu'un d'humain....non, en fait elle était plus que cela, mais moins qu'un vampire, hélas, mais si proche en même telmps des deux....c'était vraiment troublant...

Il observa la carte quelques instants, pendant que la demoiselle devait s'installer, comme il le lui avait proposé. Cette carte mettait en valeur cinq meurtres, quatre meurtres qui étaient étrangement axés autour d'un bâtiment, et cela, à trois reprise, soit une douzaine de meurtres bien organisés autour d'un seul et même bâtiment, à l'exception d'une zone. Pourquoi ce schémas lui rappelait quelque chose en particulier ?

Bon, il y reviendrait plus tard. Il reporta son attention sur son hôte qui venait de s'installer dans un excellemnt fauteuil, de l'autre côté du bureau. Il ne prit pas place immédiatement, attendant qu'elle se soit bien mise à l'aise. Pour discuter, c'était mieux, en effet, être bien installé et un peu d'alcool déliait les langues de manière très prononcée....

« Je n'ai pas autant d'informations que vous, il faut que je vous avoue que j'ai compris seulement ce matin qu'un autre que moi s'agitait dans l'ombre. Sur la carte que je viens de poser, vous y verrez tout les crimes que la police attribut à l'Hannibal de ces lieux et ce pour la dernière année. Moi donc. Les noires m'appartiennent effectivement, les rouges, elles, sont celles de notre inconnu. Il y en a six ou sept. Vous verrez, il est simple de voir qu'elles sont plutôt regroupées. Notre homme travaille dans un territoire restreint, autour d'un lieu, un bar mal famé où les Yakuzas côtoient des femmes mariées en quête de sensations fortes. J'avais pensé me faire passer pour une de ces femmes pour attirer notre homme. Je pense être suffisamment...attrayante. C'est aussi pour ça que vous m'avez trouvé dans cette ruelle, je voulais m'imprégner de son odeur, pour ne pas me tromper. Voilà, c'est tout. C'est maigre, j'en conviens. »

Intéressant, ainsi, elle cmptait aller en infiltration chez ces mafieux pour trouver le coupable. Mais la question que se posait le vampire était de plus en plus marquée dans son esprit :est-ce qu'ils cherchaient dans la bonne direction ? Il aurait mis sa main au feu que non. Et ce n'était pas des meurtre non prémédités, tout était trop parfait....il en eu un frisson dans le dos.

Il se servit un verre de poire et fit de même pour la jeune femme, et après avoir posé le verre de celui ci sur un dessous de verre à ses côtés il s'assit pour prendre la parole à son tour, il parla lentement, comme si il réfléchissait en même temps, et c'était cela, ses méninges tournaient à plein régime.

« Ce qui est intéressant de remarquer, c'est que tout les crimes qui sont votre sont désorganisés, sont au hasard, enfin, ce que je veux dire par là, c'est qu'il n'y a pas de raison à ce qu'ils soient autrement disposés, ils ont été retrouvés là où ils ont été tués, je dirai un peu au gré de votre faim. ALors que les meurtres rouges, eux, sont plus organisés, on les dirait presque organisés sur trois cercles  prévus à l'avance pour cela. C'était comme s'il y avait autre chose derrière...regardez.... »

Il prit une feuille de papier calque pour ne pas écrire sur la carte, et après superposition, il traça des cercles, trois, qui tournaient autour d'un pâté de maison.

« Mais là où vous faites erreurs, c'est au sujet du bar, je ne dis pas qu'il n'y est pas allé, c'est juste que le véritable centre est dans l'immeuble juste  à côt.... »

Il ne finit pas sa phrase, il avait compris l'horrible vérité de prévue derrière. Il se leva d'un bond et se dirigea vers les ouvrafes du fond de la pièce. Il déposa sa main sur une plaque métallique, l'air grésilla et il passa pour aller toucher de vieilles couvertures de livres, en cuir. Si la jeune femme tenta d'en placer une, il l'interrompit de la  amin, il cherchait un ouvrage très particulier, non, deux en fait, deux ouvrages très dangereux dont il n'avait que des copies imparfaites, des copies qui restaient toutefois très dansgereuses dans le sens où elles contenaient une grande majorité de vérité, à sa connaissance il était le seul à avoir les ersatz, ce qui voulait dire que le tueur avait les orriginaux...

Enfin, il les trouva, ils étaient couverts de poussière, les pages étaient jaunies. Il les posa sur le  bureau et entreprit de feuilleter le premier avant de le tendre à la jeune femme. Sur la gravure à côté du tesxte, un cercle magique à trois niveaux était dessiné et ensuite remplis de symboles dont les  points d'intersections coincidaient avec les emplacements des meurtres...Il savait désormais où il avait déjà vu cela, c'était de la nécromancie...

Pour le reste, il déposa l'autre lire, plus livide que jamais.

« Si jamais on intervient pas, nous ne serons plus de ce monde à l'éclipse, nous avons deux jours, et je sais pourquoi, et d'où le tueur agit. »

Il pointa du doigt l'immeuble attenant au bar

« Est-il habité ? »

Il semblait presque affolé...l'ultime éclispe allait avoir lieu à cause des délires thaumaturgiques d'un malade mental ! Il devait intervenir !
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le dimanche 04 mars 2012, 21:32:39
Elle se vit servir de l’alcool de poire. Quand  il porta son verre à ses lèvres, elle l’imita. Elle posa ses lippes dans le liquide transparent qui scintillait doucement dans son verre et goûta l’alcool. Elle releva un visage étonnée et ravie vers lui. Cette liqueur était une petite merveille, un pur ravissement, exactement le genre d’eau de vie qu'elle aimait tout particulièrement. Elle lui en fit la remarque, sans chercher à dissimuler le plaisir que lui procurait ce goût commun pour ces breuvages.

C’était un petit interlude de plaisir qu’elle espérait partager avec lui. Elle prit aussi conscience, terriblement conscience, et c'était sans doute ce qui la paniquait le plus par moment, qu'elle voulait lui plaire. Même en sachant pertinemment que c’était voué  à l’échec ses yeux trahissaient ses pensées à son égard. Fort heureusement, ou malheureusement, Liam ne semblait pas voir ce qui se passait juste sous son nez. Mais ils ne savaient pas encore que de toute façon, une toute autre affaire allait prendre le pas sur l’ensemble de la situation.

L’hôte finit par répondre à son discours précédent. Il lui parlait mais elle le sentait ailleurs, comme si sa bouche s’animait seule et que son esprit autre part. Il trouvait ses crimes désorganisés ? C’était bien plus volontaire qu’il ne pouvait le penser. Elle savait qu’il valait mieux éviter de pouvoir faire des recoupements entre les lieux. Elle n’avait pas envie de faire un tour de sitôt dans une prison. Et d’ailleurs, elle devait reconnaitre que le nombre de ses crimes commençaient à rendre les choses dangereuses pour elle. Les voir ainsi couchés sur le papier la mettait face à la réalité, sa réalité. Quand ils auront terminé leur mission, elle devra remédier à ça. Peut-être qu’elle lui demandera conseil, à lui qui a l’air au moins de s’intéresser à la cannibale, à défaut d’y voir la jeune femme qui se cachait en dessous.

Et puis tout à coup, les lieux tremblèrent sous la panique naissante du vampire. Il s’extirpa si violement de son siège que Lana sursauta, manquant de renverser son verre sur sa jolie robe. Elle voulut lui demander la cause de son soudain trouble mais sa main impérieuse lui fit garder le silence. Elle l’observa aller vers une des étagères pour ouvrir une armoire à l’aide de ce qu’elle prit pour un mécanisme électrique. Il en sorti deux livres, de vieux grimoires en cuir. Après une recherche rapide dans l’un d’entre eux, il la convia à venir étudier les textes. Elle se leva pour aller le rejoindre alors qu’il positionnait le vieux livres sous es yeux.

Liam expliqua alors ce qu’il avait découvert. Elle n’aurait jamais pu voir ces choses, elle n’était que novice en matière de magie. Elle n’avait fait que lire des bases sans jamais tenter d’en utiliser ne serait-ce qu’un peu. Elle était soufflée, d’où Liam tenait il cette chose ? Savait-il se servir de ces sorts qui remplissaient les pages du grimoire ? Elle n’avait pas envisagé qu’un vampire puisse faire de la magie, elle croyait cela impossible. En y réfléchissant, le grésillement n’était peut-être pas dû à l’électricité…Bon, ce n’était pas le moment de se poser toutes ses questions, il y avait bien plus urgent. Liam attira son regard sur la carte de la ville en pointant l’immeuble jouxtant le bar dont elle avait parlé. Elle ferma les yeux à peine deux secondes, comme pour se concentrer, elle devait être certaine de ne pas dire de bêtises.

- Il ne devrait pas y avoir de monde dedans mais je peux vous affirmer qu’il y a régulièrement du passage. Ce n’est pas un cas isolé dans ce quartier, ça ne m’avait donc pas inquiété plus que cela quand je l’ai vu.


Et oui, qu’attendre d’un bâtiment soit disant ide dans un coin aussi mal famé que celui-là ? Lana voyait le vampire en proie avec une certaine panique, panique qui commençait à se ressentir chez la jeune femme. Elle n’avait vraiment pas envie de mourir et n’avait pas non plus envie qu’il arrive malheur à Liam. Pour se mettre un peu moins de pression, elle décida d’enfin parcourir le grimoire. Elle dû lire les écritures qu’elle comprenait avec une facilité déconcertante. Pourtant, elle n’avait de cesse de feuilleter, encore et encore, cherchant une réponse, une faille, n’importe quoi qui pourrait lui dire comment stopper le rituel. Elle ne pouvait réprimer un frisson d'appréhension. Et pourtant, elle regardait la page parcheminée sans rien y trouver.

Elle s’interrogea un instant sur l’hypothétique personne pouvant avoir envie d’utiliser  un tel procédé. Les vampires ont deux grands ennemis : les humains, qui les chassent pour éviter d’être chassé eux même, et les loups garous, rivaux depuis la nuit des temps… Alors elle se tourna vers Liam cherchant à capter son regard, le rassurer du sien. Il devait se ressaisir et réfléchir. Bien qu’ignorante, elle souhaitait l’aider. Après tout, elle était concernée, même si elle n’était pas tout à fait comme les autres non morts.

- Contrairement à moi, vous avez l’air de connaître ce rituel…je vous en prie, dites-moi que vous connaissez aussi un moyen pour l’arrêter...et dites-moi si je peux faire quelque chose malgré mon absence totale de pratique dans ce domaine…

Elle s’était agrippé à lui sans le vouloir, sa main posée sur son bras. Elle avait besoin qu’il la rassure, quitte à lui mentir mais qu’il dise une chose qui lui rendrait ses forces...
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le lundi 05 mars 2012, 10:57:45
Non seulement Liam connaissait ses sorts, mais en plus, il savait où et comment s'en servir, et hormis quelques sorts bien particuliers, il les avait même testés...il n'était pas fan de magie, mais il avait compris qu'il pouvait être nécessaire d'en user pour arriver à ses fins. Alors pourquoi se privber de jouer avec des arts occultes ? Et en plus il avait découverts deux ou trois détails bien sympas ! Notamment pour la provenance de l'énergie à dégager pour générer les sorts, la terreur, la douleur, le plaisir, tout se jouait sur les sensations, pour peu qu'elles soient extrêmement fortes, par exemple une prise d'otage, une orgie, une séance de torture, tout cela pouvait conveniur, c'était le plus intéressant dans les arts occultes, l'énergie venait de l'intérieur des gens, pas d'autres choses !  Et accommpagné du bon cercle, on emmagazinait tellement de puissance que lancer une simple boule de feu raserait la ville et la moitué du pays.

En plus il y avait aussi les aléas exterieux, comme l'orage, par temps orageux, quand les éclairs perçaient le ciel, là, d'un seul coup, tout semblait plus facile à réaliser. Mais la thaumaturgie n'était pas sa passion, la nécromancie, déjà, c'était plus passionnant !  Car les effets étaient plus ciblés ! Plus pernicieux, plus difficile à maitriser !

Ainsi, le bâtiment était désaffecté, mais avec beaucoup de passage....oui, cela confirmait ses doutes, mais bon, il fallait le savoir pour le comprendre, tout apparaissait comme étant désormais d'une logique sans faille, sans reproche, parfaitement parfaite ! C'était là qu'il fallait aller pour mettre fin aux ennuis, c'était là qu'il fallait aller pour résoudre cette histoire de meurtres, et après tout pourrait se passer bien mieux.

L'éventualité de l'aboutissement du rituel le terrifiait, et malgré les efforts de la jeune femme pour le rassurer du regard, rien à faire, il ne pouvait que fermer son esprit et garder cette peur au fond de lui, ne pas la divulger et se taire pour le moment. Elle pensait qu'il avait un moyen de mettre fin aux ennuis, elle se trompait, car les deux seules manières de mettre fin à
de la magie était de bousiller le cercle thaumaturgique ou de tuer le pratiquant des arts.

Doucement, il sentit une prise sur son bras, alors elle avait besoin de réconfort, d'être rassurée, d'accord !  Il sourit et posa sa main sur la sienne pour lui dire :

« Oui, j'ai une idée pour mettre fin à tout cela, une idée qui est assez flou mais qui vaut le coup d'être creusée, ne vous en faites pas ! »

Doucement, il sépara cette main de son bras pour la saisir dans la sienne en la serrant avec douceur. Pourquoi se montrer aimable ? Il pouvait très bien faire semblant de s'y attacher pour la réduire en esclavage, mais il n'avait pas du tout envie de faire cela, non, cette idée ne lui plaisait pas le moins du monde, il ne le voulait pas, uil avait tendance à la préférer libre comme l'air !

« Il y a deux manières de faire, soit on fait péter le caisson du magicien, soit on distord leur cercle, au choix ! Mais je crois que vous comme moi, savons très bien, très très bien faire couler le sang.... »

En disant cela, il avait rapproché son visage du sien, comme si le sang était quelque chose...d'excitant...faire couler le sang lui plaisait pas mal. Et ça avait quelque chose de magique, quelque chose de particulier, il ressentait quelque chose de bien particulier qui faisait pétiller ses yeux, une envie de meurtre, une envie de voir un corps doucement baigner dans son propre sang alors que celui ci bouge encore, hurle de souffrance, c'était si....émoustillant....
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le mercredi 07 mars 2012, 11:54:44
Il prit soin de la rassurer comme elle le souhaitait. Elle l’écouta avec attention alors qu’elle sentait sa main se glisser sur la sienne la maintenant avec douceur. Elle était complètement froide, et  pourtant Lana se laissait envahir par une douce chaleur,  une chaleur qui l’emplissait entièrement. Elle devint toute chose à ce contact. Et puis il lui exprima les solutions, stopper le rituel ou tuer l’homme. Liam semblait bien plus intéressé par le fait de lui ôter la vie plutôt que l’autre solution. Elle approuvait mais elle ne voulait pas simplement le tuer…

- Le faire mourir oui…mais il doit payer pour son infamie, s’attaquer aux gens de notre espèce ne doit pas être une chose que nous devons laisser passer à la légère. Il doit servir d’exemple.

Lana commença à dépeindre certaine torture qu’elle voudrait lui causer et elle posa sa main libre sur le torse du vampire et elle mimant par  un geste le fait de l’éventrer. Pour chaque description orale sa main allait et venait en effleurant Liam, lui montrant comment elle s’y prendrait. Ses yeux s’étaient illuminés de cette flamme folle comme si un plaisir malsain l’envahissait au même titre que la chaleur que lui prodiguait la main de Liam. Elle s’amusait en quelque sorte et cela montrait définitivement deux  choses. La première était le fait qu’elle s’y connaissait un peu en termes de maltraitance et la seconde…elle adorait ça ! Elle avait aussi l’intention de récupérer l’écrit que l’homme devait avoir dans le but qu’il ne soit plus jamais utilisé. Elle n’avait pas envie d’avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Nul doute que l’écrit serait avec le propriétaire, ils feraient donc d’une pierre deux coups.

Le  vampire était très proche d’elle à présent, peut-être un peu trop pour la jeune femme qui ayant fini sa petite démonstration se retrouva face  à ses sentiments pour lui. Son cœur s’affola bien plus que de raison alors que ses yeux plongeaient dans ceux de son vis-à-vis. Et puis Lana perdit le contrôle d’elle-même. Son corps ne répondait plus à son esprit et agissait comme son cœur le lui ordonnait. Sa main glissa le long d'un bras pour venir délicatement saisir la nuque sous les cheveux. Elle rapprocha son visage du sien et elle déposa ses lèvres sur celles du vampire. Ses lippes furent douceur, caresse légère, un souffle désiré aux abords de sa bouche.

Ce baiser ne dura que quelques toutes petites secondes qui lui donnèrent l’impression pourtant que le temps s’était arrêté. Et puis les paroles du serviteur lui revinrent en mémoire. Elles tambourinaient dans son crâne, la rendant malade. Elle arrêta d’un coup cette embrassade et se décolla presque violemment de lui. Sa main lâcha son emprise de celle de Liam et elle ne bougea plus. Elle se tenait là, devant lui, comme une enfant fautive. La panique s’empara d’elle, une panique qui n’avait plus rien à voir avec l’éclipse fatale. Non, Lana avait peur de la réaction de l’homme. Elle recula d’un pas alors que ses yeux fuyaient le vampire.

- Je devrais…sortir un peu…m’aérer. J’ai besoin de me rafraichir.

Elle ne lui laissa pas le temps de parler, ou du moins s’il essaya de lui dire quoi que ce soit, elle n’écouta plus. Plus vivement que jamais elle traversa la pièce se dirigeant vers la porte d’où elle était venue. En l’ouvrant elle tomba nez à nez avec le serviteur à qui elle avait si gentiment abimé la main. Troublée elle le gifla avec force comprenant qu’il écoutait aux portes comme un malpropre. Le serviteur vacilla se retenant à la poignée de porte pour ne pas tomber. Il se souvint alors qu’elle n’était pas vraiment une humaine comme les autres et qu’elle pouvait peut-être devenir dangereuse. Il se dit qu’il pourrait très certainement lui faire payer son affront dès lors qu’elle sera dressée et docile comme…une chatonne.

- Elle est idiote, comme toutes les autres. Elle devait penser que vous pouviez aimer une femme, ce n’est pas faute de l’avoir averti qu’elle deviendra votre esclave. Je n’ai pas compris pourquoi elle n’a pas fui…

L’homme se rendit compte qu’il avait trop parlé. Il était encore sous le coup de sa protection lors du diner, et avait pris une assurance qui pour le coup le desservais. Il voulut s’excuser mais c’était trop tard…avec un peu de chance Liam n’avait rien entendu…ou rien comprit.

Pendant ce temps, Lana avait filé dans la chambre qui lui était réservée. Elle alla directement dans la salle de bain et se passa un bon coup d’eau sur le visage. Décidément, elle n’était pas douée pour le côté « je reste détachée ». Ses sentiments se bousculaient en elle à en devenir folle, folle de rage, folle d’amour…Sur un coup de folie, elle décida de s’en aller, de quitter l’endroit. Elle irait s’occuper de l’autre type seule…mais elle du bien se l’avouer, elle n’y arriverait pas. Et puis, elle n’avait pas envie de partir. Il fallait qu’elle lui parle, qu’ils s’expliquent, qu’elle soit sûre !

Elle redescendit non sans s’assurer qu’elle était présentable. Elle marchait avec une certaine lenteur comme pour retarder l’inévitable se dirigeant dans la salle où elle avait laissé Liam et son serviteur...
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le mercredi 07 mars 2012, 13:31:38
Doucement, il la laissa dépeindre les tortures, mais il n'écoutait pas, il était complètement fasciné par le plaisir qu'éprouvait la jeune femme à imaginer ces traitements, elle aimait cela, il le sentait, et sa propre passion pour la torture faisait écho en elle, oui, lui aussi adorait cela, il adorait torturer, mutilser blesser, faire mourir à pett feu, tant qu'il entendait les hurlements de douleur et de lente agonie, il aimait cela, et les tortures que décrivait la jeune femme étaient, comme à chaque fois, excitantes, faisant oublier le danger, ramenant toute son attention sur elle, sur la flamme de son regard, sur ses gestes sur son torse incroyablement plaisants. Il en avait eu des frissons...

Il avait presque envie de l'initier à ses petits plaisirs..... lui donner un joli petit tisonnier, un couteau et du sel, plus lui offrir une victime, une petite fille, oui une gamine qui voudrait revoir sa maman....elle adorerait cela il en était sur ! De plus, tout sourire, il appréciait grandement le divertissement qu'elle pourrait lui présenter, qu'elle pourrait lui offrir à ses côtés, et en même temps, il n'en voulait comme une esclave, non, il trouvait cela .....dommage, oui, elle comme esclave serait du gâchis, un sacré gâchis !

Non sans étonnement, il sentit la main de la jeune femme glisser le long de son bras jusqu'à sa nuque et elle l'attira vers elle pour caresser ses lèvres des siennes dans un baiser aussi doux que le miel, mais le miel, ça, ce n'était pas le goût de ses lippes, il aurait détesté cela, non, il préférait celui ci, elles étaient aussi douces et délicieuses que la mort...comme si elle gardait sur ses lèvres en permanence le goût du sang, sang qu'il aimait énormémement !

Parfois, on peut vivre toute une vie en échangeant un regard, ou un baiser, et apparemment, cela de venait d'être le cas ! Il ne s'était pas écoulé beaucoup de tmps et pendant ce court instant, il avait eu limpression que le temps se figeait...avant de brutalement s'accélérer, alors qu'il allait lui en offrir un second, elle se recula brusquement, que s'était-il passé au juste, il ne le comprenait du tout....

Elle s'enfuit, prétextant à tort qu'elle avait besoin de se rafraichir. Pourquoi briser la magie de cet instant ? Il ne comprenait pas, mais elle avait peur....peur de quoi ? Peur de ce qu'il pouvait lui faire ? Peur de ce qu'elle pouvait faire ou ressentir ? Non, c'était trop bête !  Il patienta à l'intérieur, se disant juste que le serviteur n'avait pas volé la gifle et il n'allait pas voler la suite....il avait trouvé un moyen de remettre en piste la jeune femme...

Il avait tout entendu et il saisit le servituer par la nuque pour le trainer dans les sous-sols où il fut attaché par les poignets, nu, et pendu au plafond. Puis il fila pour aller chercher la jeune femme, quitte à frapper à la porte de ses quartiers, elle avait besoin d'être réconfotée vu comme elle était bouleversée, et après ce qu'elle lui avait raconté et ces quelques instants ensemble, il apparaissait comme clair et net qu'elle apprécierait ce spectacle équivoque et où elle pourrait jouer autant qu'elle voudrait...et il joueriait avec elle.

Il la croisa dans le couloir alors qu'elle devait être en train de redescendre.

« Ah, Lana !  Vous tombez bien, venez ma chère, j'ai un cadeau pour vous ! »

Ce faisant il avait pris sa main pour l'attirer dans la bonne direction, l'&attirant de fait vers lui pour lui voler un baiser, avec douceur et délicatesse, plus court que le précédent.

« J'ai cru comprendre une de vos passions, que je partage avec vous....je suis sur que vous apprécierez grandement ce que je vais vous offrir..... »

doucement, il glissa un couteau dans sa main, une sorte de scalpel bien aiguisé avant de se glisser derrière elle et lui mettre les mains sur les yeux pour la guider vers sa victime avant de, tout en restant derrière elle, lui prendre la main pour la guider dans le traçage d'un sillon sanguin dans la chair de sa surprise....
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le vendredi 09 mars 2012, 14:58:39
Alors qu’elle retournait auprès de Liam pour discuter, c’est lui qui vint à elle. Il lui annonça qu’il voulait lui offrit quelque chose. C’était un peu soudain et il avait visiblement grand-hâte qu’elle le découvre.

- Un présent mais…ne deviez-vous pas attendre demain pour me l’offrir ?

A dire vrai, le présent promis par Liam pendant le diner lorsqu’elle avait parlé de Konoe, elle avait mis une croix dessus au vu des évènements qu’elle avait elle-même précipités. Elle n’eut pas le temps d’y réfléchir, que le vampire l’attirait à lui tout en lui offrant un baiser si doux qu’elle en ferma les yeux. Elle senti alors quelque chose être déposé dans le creux de sa main. Elle voulut regarder mais Liam tenait dès lors ses mains pour occulter sa vue. Elle dû reconnaître l’objet à tâtons, se laissant guider sans protester. L’idée lui traversa l’esprit qu’elle pouvait bien aller dans un cachot où Liam tenterait de commencer un dressage sur sa personne mais, lorsqu’elle se coupa le bout du doigt avec la lame elle trouva fort ridicule sa pensée. A moins qu’il soit joueur et très sûr de lui, ce dont elle ne doutait pas, il était passablement dangereux de la laisser avec un tel objet si le but était de la contrarier.

Quand sa main toucha un objet moelleux et humide elle sursauta. Pas de peur, mais bien de surprise. Il ne lui fallut que quelques secondes pour comprendre. L’odeur du sang venait allécher ses narines et elle s’en mordit la lèvre faisant perler un peu de sang. Elle enfonça ses doigts plus profondément dans la plaie, ne sachant pas dans quel parti de l’anatomie de cette victime ils se fichaient. Elle n’avait pas fait enlever la main de Liam lui cachant la vue, préférant l’expérience comme ça. Elle ressentait que plus intensément la chair céder sous la pression de sa main. Elle perçu rapidement quelque chose de plus dur, un os probablement, et elle força le passage. Un craquement se fit entendre. L’homme émit un cri, signe de sa douleur. Elle reconnut enfin qui elle allait torturer. Un sourire sadique se posa sur son visage.

Elle retira sa main de l’antre chaude que lui offrait le serviteur. Sa main remonta jusqu’à sa bouche et elle lécha le sang qui lui recouvrait les doigts. Elle se délecta du gout, un peu salé et amer. De sa main armé du scalpel, en faisant très attention à tourner la lame vers le serviteur, elle fit glisser la main de Liam sur sa joue, pour enfin découvrir sa surprise, voir le visage empli d’horreur et d’une légère souffrance. Elle n’en avait pas fini avec lui mais Lana lui planta avec violence le scalpel dans la cuisse. L’endroit n’était pas hémorragique ni mortel, l’homme ne servait que de table de délestage. Lana souhaitait avoir les mains libres un moment se servant de lui comme d’un fourreau.

La jeune femme se retourna sur elle-même pour faire face à son hôte. Elle se glissa doucement dans ses bras, tout en se hissant sur la pointe des pieds et que ses bras s’enroulaient autour du cou du vampire. Elle lui offrit  un nouveau baiser mais un baiser différent de ce qu’elle avait pu lui donner dans l’étude. Plus fiévreux, plus passionné, plus ensanglanté aussi. La cannibale avait encore sur les lèvres le sang du serviteur qui se mélangeait au sien. Arriverait-il à distinguer les deux ? Ce n’était qu’un avant-goût de ce qu’elle lui offrirait plus tard, quand elle le laissera mordre son cou…Pour le moment, elle profitait pleinement de l’instant. Elle était bien, emplie de lui, de sa présence, de son odeur, de sa force virile, de sa protection. Elle se sentait complète et n'aspirait à rien d'autre qu'à cette merveilleuse sensation d'apaisement.

Le baiser échangé dura plus longtemps que les deux précédents, Lana y distillai toute la passion qu’elle avait tenté de refouler en cette soirée. Elle laissa sa langue envahir sa bouche. Il avait exactement le goût dont elle avait rêvé, le goût fort et épicé du péché, ce péché contre lequel on l'avait si souvent mise en garde et dans lequel elle s'était immergée. Ses craintes s’effaçaient. En lui offrant cet homme, il avait répondu à de ses questions et apaisé son cœur et son esprit. Elle finit par rompre ce baiser, sans hâte, laissant son visage à quelques centimètres du sien. Elle dévia sa tête, ses lèvres laissant un sillon de baiser chaud sur la joue glacial de Liam. Elle remonta jusqu’au creux de son oreille qu’elle mordit gentiment prouvant qu’il avait allumé un certain désir en elle. Bien que le désir charnel soit présent, elle était animée d’un autre désir, un désir d’une douce et lente vengeance.

- Je vous remercie pour ce présent…vous avez su toucher là où il fallait. Maintenant, je dois vous avouer…je ne suis pas habituée à faire ce genre de chose, je risque d’être malhabile…Laissez-moi commencer seule mais n’hésitez pas à me guider…à m’apprendre.

En entendant ça, le serviteur paniqua. Jusque-là il avait compris que Lana allait le torturer et que cela était inévitable, il ne savait pas de quoi elle était capable et l’ignorance rassure parfois. Il n’avait pas envisagé que Liam mettrait son grain de sel et il savait que trop bien comment le vampire s’y prenait et de quelle genre de souffrance il allait faire naitre chez lui. Il se débattit entre ses liens, s’excusant mille fois, suppliant son Maître de le laisser, expliquant qu’il ne recommencerait plus. Lana se retourna sur sa surprise les yeux brillant d’excitation. Par où commencer ? Par là où tout avait commencé, ses yeux. Elle avait en mémoire son regard que trop lascif sur sa poitrine, elle allait lui rendre la monnaie de sa piece. Elle reprit le couteau en main le tirant en tournant la lame dans la chair pour approfondir la plaie et la souffrance.

Elle attrapa la nuque du pendu pour l’immobiliser et la lame pointa vers le globe du prisonnier. Elle voulait simplement faire sortir l’œil de l’orbite mais lorsque la lame toucha le point sensible, elle perça l’iris qui se dégonfla comme un ballon laissant un trou béant. Mécontente, elle voulut essayer avec l’autre œil. Elle obtint le même résultat, montrant qu’elle n’avait vraiment pas l’habitude. Elle fronça les sourcils défaite pas son incompétence. Quand elle chassait pour se nourrir, Lana ne prenait pas le temps de trop torturer ses proies ayant peur de se faire repérer par quelqu’un. L’utilisation d’autre chose que ses dents était aussi une nouveauté, et c’était bien plus délicat que de croquer  à même la chair. Elle se mordit une nouvelle fois sa lèvre  inférieur et lorsque le sang fut mélangé à sa salive  elle cracha sur les orbites vidées. Presque immédiatement, les yeux se reformèrent.

- Voilà, tant que je n’y arriverais pas…on recommencera !

Dans l’idée, elle voulait faire sortir l’œil sans pour autant lui couper la vue. Elle avait vu que cela était possible en regardant un documentaire à la télévision…Pourquoi ne pas essayer puisqu’elle avait un cobaye sous la main ?  Il serait dans l’incapacité de fermer les yeux et serait obligé de tout observer…sans rien pouvoir y faire, avec bien entendu, la douleur de l’acte en cadeau.
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le samedi 10 mars 2012, 01:07:04
Elle sembla surprise du fait qu'il lui fasse un présent, mais ce cadeau lui faisait plaisir, il le sentait, et ça, ça lui suffisait doucement il la guider, son corps contre le sien, alors qu'elle enfonçait les doigts et donc la lame dans la plaie du cadeau qu'elle n'avait pas encore vu de ses yeux, continuant de creuser les chairs jusqu'à briser l'os qu'elle croisait, doucement, il sentait son souffle, et doucement, il lui souflaitdans le cou quelle situation délectable, le sang qui se mêlait à son parfum délicieusement odorant, ilavait envie d'embrasser ce cou qui s'offrait à lui, aussi simplement que cela, l'embrasser, et le mordre, déguster son sang qui devait être enivrant, non, il ,e devait pas l'être, il l'était, rien qu'à l'odeur quand elle se mordit la lèvre, il le devina. Il sentait le plaisir qu'elle allait éprouver à en faire plus, et lui, il l'encourageauit pleinement, elle voulait lui faire  du mal, et ce serait un vrai plaisir, et bien soit, qu'elle se fasse plaisir ainsi, lui même, fut tout émoustiller de cette sensation quand il entendit le premier cri, tout comme le second quand elle planta la lame dns ses chairs, au niveau de la cuisse.

Elle porta sa main à ses lèvres et lécha le sang de ses doigts...bon dieu ce qu'il adorait ce simple geste ! Il en eut un frisson de délice... Puis elle se tourna vers lui, et son regard passionné mit fin à la seule question qu'il allait lui poser, ce qu'il pensait de cette situation....elle était ennivrante, elle était excitante, elle était parfaite, et son regard, brulant d'une flamme qu'il n'avait que trop rarement vu....

Doucement, il la laissa se glisser dans ses bras, il la laissa conquérir ses lèvres alors qu'elle l'enlaçait, ce baiser, contrairmeent au premier était plus fougueux, plus passionné, plus enflammé, là ou le premier était oint de pudeur, celui ci se montrait clair, affiché, fougueux, et ses lèvres couertes de sang....hmmmmmmh un tel délice, il lui en léchait les lèvres au passage vant de sentir l'appendice lingual de la jeune femme se frayer un chemin entre ses lèvres alors qu'il la serrait contre lui, corps contre corps, lèvres contre lèvres, langues contre lague, alors qu'il savourait les deux sangs si différents, tellement différents que mariés ensemble il avait l'impression d'avoir le jour et la nuit en même temps....

Cela lui donnait une nevie folle de la mordre, d'enfoncer ses crocs dans sa gorge chaude pour gouter le sang qui s'en écoulerait, qu'il avalerait gouluement avec une envie non dissimulée. Il voulait que ce corps à corps continue

Le baiser prit fin bien plus vite qu'il ne l'aurait voulu, par, une caresse de ses lèvres sur sa joue et d'un mordillement de l'oreille avanr qu'elle n'esprime une parole de gratitude pour le présent, mais aussi pour avouer son inexpérience, et cela avait du bon en un sens, Liam savait peut être où frapper pour faire crier, mais dans son ignorance elle pouvait faire bien pire, vraiment pire, et ça, ça le mettait dans tous ses états....

Il se contenta d'opiner du chef, reprenant un corps à corps tout autrej se plaçant dans le dos de Lana, l'enlaçant alors qu'elle crevait une prmière fois les yeux de la victime qui tentait de se débattre comme un beau diable, mais il était bien attaché, et il ne s'en irait pas, mais quel dommage au'elle lui ait si vite crevé les yeux, il y aurait eu tant de choses à faire avec ceux ci....

Toutefois sa mine semblaut plus ou moins déconfite, comme si elle n'avait jamais eu cette intention....et cela il le comprenait, la maladresse du débutant, et cela, hélas était trop tard, ou pas, il allait faire en sorte que les yeux se reforment, dans la douleur la plus insupportable,  mais la jeune femme le prit de vitesse, faisant à nouveau couler son ichor vermeil sur son doigt, ichor qu'il rêvait d'avaler, alors que sa gorge semblait tellement offerte, il se retenait juste de la mordre, mais vraiment tout juste ! Et en crachant son sang à la figure de ce mort en sursis, ses yeux se reformèrent, pour qu'elle réessaye....pratique,, même si il préférait sa méthode....

Souriant à ses paroles, il choisit ce moment pour lui rendre la monnaie de sa pièce, il allait lui expliquer la méthode qui conviendrait à son acte, il n'avait pasbesoin d'un quelconque film pour comprendre qu'elle voulait juste l'énucler, alors, souriant, il laissa remonter  l'une de ses mains qui étaient posées sur son ventre alors qu'il souffalit doucement dans son cou, vers sa main qu'il sait pour lui indiquer les bons mouvements.L

« Il te suffit te trancher la paupière  et ensuite d'utiliser le manche comme un levier, ça sortira sans dommage, ni difficulté... »

Et tout sourire, il lui mordilla l'oreille avant de lui embrasser le cou, c'était quelque chose de si bon, cette proxumité, ce désir qu'il éprouvait pour elle, ce désir qui venait de la situation actuelle, il avait envie que cela continue, aussi,  la laissa-t-il faire alors qu'il se remettait à caresser son ventre doucement, l'observant faire couler le sang....en cet instant, il la voyait se baignant dans le sang et en ressortir, et cette image lui donna des  frissons d'excitation, de désir, alors qe dans une nouvele caresse, il venait lui saisir les mains pour qu'elle noue les nerfs optiaque entre eux....

« Amuse toi donc un peu avec avant de commencer à jouer, vraiment. Et imagine le...écorché vif....et toujours vivant alors qu'il n'a plus un seul centimètre de peau, qu'il n'a plus que de la chair à vif ou planter une lame ou plein d'outils qui se trouvent dans la pièce à côté, ous les outils de torture dont tu pourrais rêver, ma petite chérie.... »

Changement de ton, changement de formulation, tout cela était loin d'être fait exprès, et il s'en foutait ! 
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le jeudi 15 mars 2012, 18:08:32
Il prit les choses en mains pour lui montrer comment énucléer l’homme. D’une main habile il lui fit  ouvrir la paupière avant de faire sortir l’œil de l’orbite. Bonne élève, elle fit la même chose, seule, sur l’autre œil. L’ouvrage était parfait, à croire qu’elle avait ça dans le sang. Peut-être que  oui en vérité, simplement inexpérimenté. Elle émit un « Oh » de stupéfaction en le laissant  une nouvelle fois guider ses gestes. Il venait de lui faire  nouer les yeux entre eux. Elle ne s’y attendait pas ne sachant pas que cela était possible, imaginant la chair trop fragile pour ça. Le corps  humain recèle de certains secrets qu’elle devra percer !

Elle écouta les dires de Liam qui sonnèrent comme une douce mélopée à ses oreilles. C’est à ce moment qu’elle se rendit compte de deux choses. La première était qu’il avait cessé de la vouvoyer et la seconde, qui fit mouche dans son esprit, était le petit nom dont  il l’avait affublée. Elle ne put réprimer un sourire conquis. Avait-elle dépassé le simple stade d’invité ? Elle l’espérait. Profitant de ses caresses et de ses baisers qui la font fondre, elle relâcha la tension qui exacerbait ses nerfs. Elle se laissa gagner par l’alanguissement, sa tête se renversa pour aller se poser sur l’épaule de Liam. Un  instant, ses yeux se ferment. Elle repense à ce que vient de lui dire l’homme qui l’encercle de ses bras. La vision de l’homme totalement ensanglanté aiguise ses envies. Des idées germent et ne demandent qu’à être exprimées !

Elle se tint sans bouger, les yeux clos, tentant de calmer les battements désordonnés de son cœur qui résonnaient dans ses oreilles, de retrouver une respiration calme et mesurée, mimant celle du dormeur. Sa main libre vient se poser sur la joue de Liam qu’elle caresse avec douceur. Elle remonte un peu plus la tête contorsionnant son cou de manière à pouvoir cueillir sa bouche dans un baiser voluptueux et passionné. Elle se rend compte qu’elle a du mal à se détacher d’elle. Tout son être palpitait, aiguillonné par les baisers avides, par les morsures dans sa nuque, par l'intense chaleur qui, envahissait sa colonne vertébrale, la faisant frémir, se répandant dans tout son ventre. Elle aurait voulu continuer sa lente descente dans les feux de  l’Enfer mais une voix interrompit la scène, rompant le charme.

- Ne voyez-vous pas ce qu’il fait ? Il vous laisse me faire toutes ces choses et ensuite il vous mettra à ma place, vous serez suppliciée de la même façon…

Et il continuait de parler, seul, encore et toujours. Mais Lana n’écoutait qu’à moitié, préférant de loin le son qu’émettait le souffle du vampire dans le creux de son cou. Cependant, ça l’agaça suffisamment pour que la main armée vienne gifler la joue du parleur. Gifle qui n’en fut pas  une, la lame transperça la peau, ouvrant  une continuité a la commissure des lèvres du pendu. Certain appelle ça un sourire arabe…du moins là, c’était juste la moitié. Il en poussa un cri. Cela réveilla les ardeurs de la jeune femme. C’était ce qu’elle voulait entendre, des cris de douleurs, de souffrances…pas ce babillement qui l’avait précédemment fait douter d’elle-même.

Liam avait parlé d’une pièce adjacente  où étaient réuni tant d’objets qui pourraient faire gonfler son imagination…et bien soit, elle se décida  à aller voir là-bas. Vraiment à contrecœur, elle dut sortir de l’étau qu’avait forgé Liam autour d’elle pour se déplacer. Elle garda naturellement une main dans la sienne, l’attirant à sa suite. Elle découvrit à l’intérieur de la pièce un grand nombre d’objets. Elle n’en reconnu qu’un quart. Elle devint alors comme une petite fille chez un marchand de glace, incapable de choisir un parfum. Elle fit le tour en embrassant du regard l’ensemble de la pièce. Elle devra se contenter de prendre des choses qu’elle connaît.

- Oh Liam, il va falloir me montrer toutes ces choses et  la façon de les utiliser !

Lana partait du principe que, malgré le fait qu’un homme voulait se débarrasser des non morts, ils le tueraient et ensuite, ils seraient libre de faire ce que bon leur semble. Cette soirée n’était qu’un moment de détente, ou un avant-gout, une façon de faire naitre les envies enfouies profondément en Lana…Elle attrapa plusieurs ustensiles, des pinces, des lames, des aiguilles…et elle ramena ses petits trésors vers son cadeau. Elle allait lui faire perdre la parole sans pour autant faire cesser les cris. Elle déposa son fatras sur une table juste à côté et sélectionna un tisonnier, une pince et un couteau mal aiguisé qu’elle déposa dans le feu du brasero qui éclairait la geôle. Pendant que celles-ci rougeoyaient joyeusement, Lana attrapa un autre objet qu’elle enfonça au niveau de  la mâchoire pour l’empêcher de fermer la bouche le temps qu’elle opère. Elle le laissa comme ça, le temps que la pince et la lame ne soient prêtes. Elle vit sa bouche s’assécher un peu par manque de déglutition. Pour patienter elle s’amusa à enfoncer les aiguilles sous les ongles du pauvre bougre. C’était pas simple vu sa position mais  l’entendre crier pour de si petit objet ne pouvait être que de bon augure pour la suite. Bien sûr, ce n’était pas là que pour décorer ! Voyant ses ustensiles prêts à être utilisé, la jeune femme s’empressa de les saisir.

Elle commença par attraper la langue de vipère et la maintint tirée au maximum à l’aide de la pince incandescente. L’homme cria comme un fou ce qui instilla en Lana un frisson qui remonta doucement le long de son échine. A l’aide de son autre main, elle passa la lame légèrement émoussée sur la base de la langue et elle commença  la découpe. Une découpe sans vraie finesse, une découpe peu droite qu’elle du reprendre plusieurs fois…Lana avait volontairement prit la lame mal aiguisée  pour rendre la chose plus difficile, plus douloureuse. Le fait que la  lame soit chauffée à blanc fit pousser des hurlements de damné. Elle trancha avec une lenteur exaspérante pour le pendu qui malgré l’absence de ses yeux dans leurs orbites laissa perler des larmes. N’était-ce pas mignon comme tout ? Arrivant à la fin de la découpe, elle termina en arrachant le dernier lambeau de chair qui retenait l’appendice.

Un grand flot de sang était en train de s’écouler de la plaie. Pour éviter que l’homme ne se noie à cause de son propre sang, elle décida de refermer la plaie. Elle appliqua le tisonnier brûlant sur la plaie pour la cautériser alors que l’homme partait dans un nouvel hurlement…mais peut-être que Liam allait commencer à s’ennuyer ?
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le samedi 17 mars 2012, 09:48:58
La sentant se laisser aller dans ses bras n'arrangeait pas son état, bien au contraire !  Si elle se laissait aller, il avait envie, sérieusement, de ne pas la laisser reprendre, de continuer à l'embrasser ainsi, sans fin, mais voilà, il y avait une victime sur le feu....il n fallait non plus trop le faire attendre, ce serait dommage, non ? Surtout quand il parlait à tort et à travers, se voyant octroyer une nouvelle blessure, poussant un nouveau hurlement qui fit frissonner Liam contre la jeune femme, frissoner, certes, mis pas de peur, ho non !

En plus, elle désirait tâter un peu des différents jouets que Liam avait accumulé ! Elle avait totalement accès à ceux ci, et ce, autant qu'elle le désirait, elle pouvait déjà presque se comporter comme si elle était chez elle sans le moindre souci ! Elle alla donc se servir dans la réserve. Qu'avait-elle pris ? Épingles, tenailles, couteau émoussé – une des armes favories de Liam – et tisonnier, et elle fit chauffer le tout dans un brasero, sauf les épingles, qu'elle s'amusa, non sans difficulté mais pas de gloire à triompher sans mal, à piquer sous les ongles !  Ça c'était vraiment bien, ces parties là étant particulièrement sensibles ! Brave petite !  Elle se débrouillait très bien sur le coup !

Et pendant qu'elle prenait le couteau et la tenailles tous deux chauffés à blanc, il comprit ce qu'elle avait l'intention de faire et tendrement  - incroyable non ? - il  recommença ses baisers et ses caresses, regardant avec attention chacun des gestes qu'elle faisait pour découper à renforts de délectables hurlemens la langue du supplicié ! Et ces hurlements étaient si......il 'y avait pas de mots !  Sur le corps de la jeune femme, les caresses, lentement, se faisaient plus osées et plus lascives, décidément, il avait trouvé quelqu'un à sa hauteur !

Qund le sang gicla, quelques gouttes du flots atteignirent le joli poignet de la jeune femme alors qu'elle finissait dans un hurlement du serviteur de cajutériser la plaie au tisonnier, il prit avec douceur le poignet de la jeune femme pour le porter à ses lèvres et il embrassa la zone recouverte d'ichor avant de la lécher très lentement. Puis il lâcha le poignet pour embrasser avec passion la jeune femme, lui rendant ainsi un baiser qu'elle lui avait offert il y a peu.

« Tu te débrouilles si bien, on croirait que tu es loin d'être d'une débutante en la matière !  Et cette manie de toujours rechercher les cris....j'adore ça..... »

Il avait murmuré ces derniers mots, comme un secret, une confidence, une fiévruse confidence avant un nouveau baiser ses mains dvalant dans une cascade de caresse la chute de ses reins.

« Je crois que je sais où ranger le tisonnier pendant qu'on ne l'utilise pas ! »

Il sourit avant de doucement poser sa main sur la sienne, celle qui tenait le tisonnier, et avec douceur, d'une pression de son corps contre le sien, il l'invita à tourner autour du prisonnier, laissant  courir le tisonnier sur sa cuisse avant de se stabiliser au niveau de l'oeillet au milieu de la raie des fesses pour d'un d'un coup sec, l'y enfoncer violemment dans un nouveau hurlement à s'en faire péter les cordes vocales. Nouveau hurlement qui, comme chacun d'eux chez lui avait toujours cette vertu émoustillante.

« Ses cris sont délectables, ne trouves-tu pas, ma petite chérie ? »

Il se remit à lui mordiller l'oreille, lui carerrser l'abdomen des deux mains, voir lui caresser plus par moment, que ce soit en montant ou en descendant, il perdait la tête avec elle....première foi d'ailleurs qu'il n'avait pas assez de sang froid pour faire quelque chose ? Qu'était-ce donc ? Il ne le savait pas, et il s'en foutait royalement !
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le jeudi 22 mars 2012, 21:59:53
Quand Lana avait vu Liam se saisir de son poignet pour en lécher le sang, elle eut  un léger soupir de bienêtre. Un instant, elle senti les dents du vampire venir frôler sa peau et cela lui fit l’effet d’un arc électrique qui remonta dans son bras pour aller soulever sa poitrine dans un gémissement plaintif. Elle désirait qu’il la morde, elle désirait cette morsure, presque inconsciemment. Elle se laissa entrainer par Liam, elle se laissait bercer par ses gestes, elle se laissait aller à la douceur des caresses, à l'enivrante suavité de cette peau blanche et parfumée qu'elle effleurait avec délectation, en se disant qu'il n'y avait qu'en rêve, dans les plus merveilleux rêves, que les sensations étaient aussi pleines et aussi subtiles à la fois. Et elle se sentait bien décidée à goûter ce rêve jusqu'au bout ! Aussi sa bouche accueillie la bouche jumelle qu'animait un désir si pareil au sien. Et elle lui répondit avec ardeur, fiévreusement, les yeux clos sur la magie de l'instant, fortement, comme si elle craignait que son vampire ne disparaisse si elle ouvrait trop vite les paupières. Ce baiser au gout cuivré par le sang, la faisant fondre comme neige au soleil…

Oui, elle aimait les cris de douleurs de cet homme, tout comme elle aimait entendre les cris de ceux qu’elle dévorait avec lenteur. Elle vit le geste comme s’il était fait au ralentit, vivant chaque centimètre qui l’amenait inexorablement vers cette effusion dans tout son être. L’homme se raidit sous l’intensité de la douleur, valsa dans de nombreux soubresauts. Chacun d’entre eux étaient autant de raison pour Lana de se presser contre Liam, vibrant avec lui, comme un écho à son plaisir.
- Oh oui, j’aime entendre sa souffrance, je l’aime intensément…mais bien moins que tes baisers !

Elle l’embrassa encore une fois, profondément, intensément…Elle le sentait plus présent, plus aventureux et ce n’était pas pour lui déplaire. Elle sentait la sensualité dominer ses gestes, il était en train de lui faire perdre peu à peu le fil du moment, elle ne souhaitait qu’une chose, qu’il continue. Son corps s’arc boutait pour presque fusionner avec celui de Liam. Elle le désirait c’était certain. Et puis elle vit son présent se calmer, ses spasme s’atténuer. Son corps semblait se pétrifier et surtout, il ne sortait que de faibles gémissements de sa bouche. Elle attrapa alors un couteau. Elle fit passer le long de sa peau, au niveau des clavicules, la lame cette fois ci bien tranchante.

- N’aie pas d’inquiétude mon beau cadeau, je vais juste t’arracher la peau…

A ces mots, l’homme se rua dans ses liens en suffocant presque, criant de tout son saoul. La peur le rendait incontrôlable. Bien lui en prit de bouger ainsi, le tisonnier dans son fondement se ficha plus profondément, lui arrachant l’intérieur de son être. Un nouveau cri s’extirpa de sa gorge. Lana en ria. La lame qu’elle faisait glisser fini par s’enfoncer, tout juste sous l’épiderme. Elle entame une lente descente de celle-ci. Elle se frayait un chemin sur sa peau, elle le tailladait de haut en bas, de bas en haut. Au fur à mesure de ses pérégrinations, la lame traçait une jolie mosaïque sur le torse du condamné. Des fin sillons rouges ornaient l’entièreté de son buste découvrant un tracé de bandes, plus ou moins longues, plus ou moins larges. Quand elle fut satisfaite de son dessin, Lana cessa de jouer avec son couteau. L’homme respira un peu, espérant qu’elle se lassait de  lui, qu’elle avait fini son œuvre…

La jeune femme reprit une pince dont les pointes doraient tranquillement dans le brasero. Elle passa la tenaille sous les yeux di pendu, qu’il voit bien ce qu’elle avait en main. Il cilla et des plaintes incompréhensibles sortirent de sa gorge. Elle posa l’extrémité de la pince à l’encoche d’une des bandes de peau qu’elle attrapa. La chair brûla dégageant cette odeur si caractéristique. Et puis, d’un coup sec, Lana arracha la bande de peau. Nouvel hurlement torride…Lana recommença, s’y reprenant parfois à plusieurs reprises ayant mal prédécoupé son œuvre. Peu à peu, un damier se découvrait. Du rouge se mélangeant au beige. Un beige au ton tirant sur le rosé du au sang qui coulait sur ce qui restait de peau. Le sang emplissait les narines de Lana, emplissait ses poumons. Elle  finit par ses laisser complètement aller dans les bras de Liam savourant ce délicieux mélange de sang et de chair cuite. De sa main, l’outil lui échappa et tomba, dans le tintement spécifique au métal, au sol.

Elle n’en eut cure et se retourna vers son vampire croisant son regard enfiévré. Depuis tout ce temps qu’il parcourait son corps lascivement, elle s’en retrouvait vaincue. Son sang bouillonnait. Son ventre se réchauffait. Ses nerfs s’électrisaient. Son corps tout entier réclamait justice. Elle posa ses doigts sur le col de la chemise de celui qui avait fait chavirer son cœur. Sans précipitation, les doigts défirent le premier bouton du vêtement blanc. Sa bouche vint gouter la peau mise à nue. Ses doigts continuèrent leurs descentes ouvrant  lentement le chemisier. Quand elle arriva au dernier bouton, elle souleva les pans de la chemise pour les écarter, découvrant ce torse sur lequel ses mains s’empressèrent d’aller. Elles glissèrent à l’unisson, ses doigts dessinant avec douceur les marques de ses muscles. Elle fit glisser une de ses mains sur son dos, caressant la courbure de ses reins, effleurant du bout des doigts la naissance des monts jumeaux de ses fesses. Foutu ceinture ! Son autre main se glissa plus loin sur le cou, le long de la veine où aurait dû pulser un sang enfiévré, s'égarant sur son épaule avant d'aller se fixer sur ses pectoraux pour reprendre sa savante caresse. Ses lèvres s’enjoignirent à suivre la main pour déposer quelques baisers sur la peau si fraiche…

- Dis-moi mon amour…me prêterais tu une de tes esclaves après ? Une qui soit douée de sa langue ou de ses mains…ou une à punir gentiment ?

Elle n’en dit pas plus, comptant un peu sur la confiance qu’il allait lui accorder. Cependant, avait-il noté le « après » ? Avait il comprit en sentant les bras de Lana venir s’enrouler autour de son cou, son corps se coller au sien et sa bouche venir cueillir un nouveau baiser empli de désir que la jeune femme n’avait nullement l’intention de le laisser partir ?
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le lundi 26 mars 2012, 11:45:24
C'est amusant comme parfois, les sentiments vous rappelaient violemment, lui qui n'avait plus rien éprouvé d'autre que colère, rage et dégout, et le voilà qui aimait ! C'était amusant, non ? Unêtre froid, réputé pour ne rien éprouver de positif qui semblait aimer. Enfin bon, il falait de tout pour faire un mond eet bien verrouiller cette sensation au fond de lui, la pire chose qu'il pouvait apprécier était à venir et quand elle viendrait, il faudrait la rejeter violemment quitte à en subir les conséquences : la pitié, la compassion, des mots bien gênants et bien encombrant, il ne devait pas les éprouver, sous peine de se voir ruiné en un rien de temps, un marchand d'esclave qui fait dans le sentimentalisme, on aurait tout vu ! Non mais ho !  Il allait bientôt finir par croire que la simple présence de Lana faisait toute la différence et le rendait complètement dingue.

En même temps, qui ne renverrait pas sa raison au vestiaire avec une telle compagnie ? Il n'était sans doute pas le premier à se laisser aller avec elle, mais elle était la première qui perçait ses défenses en tant d'années de froid polaire, elle était celle qui réchauffait son cœur. Il s'en rendait lentement compte depuis le début de cette soirée. Chaque geste qu'elle faisait montrait à la ois son envie de faire souffrir, son envie d'entendre des cris, et en même temps son envie de lui plaire, ou du moins, c'était ainsi qu'il sentait, qu'il voyait les choses. Il la regardeait faire, voyant très bien la panique de la victime, elle savait y faire pour la faire germer dans le cœur de celle ci, tout simplement, il suffisait d'annoncer un supplicie inévitable pour sentir un vent de panique, amusant, non ? Et la voir inciser la chair, juste assez pour commencer à l'écorcher vif, sous de doux hurlement. Rien qu'au cri, il pouvait sentir un tracé imparfait, mais c'était encore meilleur....quoique....non, en fait, c'était parce que c'était elle qui le faisait qye c'était bien meilleur !

Mais elle ne finit pas son œuvre, ayant trouvé une cible de bien meilleur choix....et ce n'était pas l'objet de son attention qui allait s'en plaindre. Non, en effet, Liam nne s'en plaindrait pas le moins du monde ! Elle était là, sienne autant qu'il était sien ! Il adorait son regard, il adorait sa peau, il adorait ses lèvres, il adorait son petit côté sadique, il avait l'impression que de ce point de vu, elle lui faisait écho.

Sentir ses lèvres sur sa eau, ses caresses qui allaient avec alors qu'elle ôtait sa chemise. Mais le plus curieux fut cette question qu'elle lui posa, une questionj qui pouvait sembler incongrue mais qui ne l'était pas le mons du monde, il s'agissait en fait, il ne fut pas dur à le deviner, une question de limite. Mais voilà, il était tout à elle, il était sien, si elle le voulait et bien soit. Et ce fut après un autre baiser passionné qu'il lui répondit :

« Je capturerai et dresserai une esclave sur mesure pour toi si tu le désire. »

Il sourit et déposa un petit baiser sur ses lèvres, puis sur son cou, cou qu'il avait envie de mordre à pleine dent, envie de gouter, mais sans qu'elle le lui propose, au mieux, il mordilla,  ses baisers descendant telles des caresses sur ses épaules alors que l'une de ses mains, posées au niveau de ses reins la serrait contre lui, collant son corps au sien, l'autre partant en vadrouille, pour détacher la robe. Elle pouvait tomber dans la poussière, cela ne changeait pas grand chose, il l'enverrai au pressing et ce serait réglé, il en avait bien d'autres à lui offrir !

« Je t'offrirai tout ce que tu désire, trésor. »

Il laissa la robe choir alors que lui même faisait tomber  la chemise avant de se remettre à caresser et à embrasser sa peau avec tendresse, et avidité. Bon dieu qu'elle lui dise de mordre, et il le ferait, il n'attendait que cela ! Et en attendant, il explorait son corps on long, en large et en travers, que ce soit du bout des lèvres ou du bout des doigts.
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le mardi 27 mars 2012, 17:43:31
C’était une certitude, Lana agissait depuis le début de la soirée pour plaire à Liam. La chance voulait que lui plaire correspondait à se faire plaisir. Peut-il y avoir coïncidence plus sympathique ? La jeune femme ne pouvait rêver mieux en cet instant. Elle était dans les bras de l’homme qu’elle aimait, homme qui se montrait doux et tendre alors qu’elle l’avait vu bien plus farouche dans la ruelle. Oh elle appréciait de le voir ainsi, juste pour elle. Et cela devait rester ainsi. Avec elle, il pouvait tout se permette, être comme bon lui semblait mais Lana n’aimerait pas qu’en dehors de ces moments privilégiés, il devienne doux comme du miel, qu’il s’affadisse au profit d’un homme bon et généreux. Après tout…n’avait-il pas tous les deux éveillé leur désir grâce aux larmes et au sang ? Que viendrait faire la compassion dans ce délicieux mélange…

A sa question, il lui fit  une réponse surprenante, du moins pour elle. Une esclave, pour elle, rien que pour elle ? Elle s’imagina  un instant avec Konoe à ses pieds, prête à faire ses quatre volontés, soumise jusqu’au bout de ses ongles vernis…Lana devait avouer que cela était fortement tentant…bien que pour le moment, elle n’en soit pas à ce stade.

- L’idée me plait…mais pour ce soir je voyais plus petit, quelqu’un qui ferait juste ce que moi je me refuse  à faire avec lui…m’agenouiller entre ses cuisses pour la suite. - Et Lana doutait que Liam apprécierait un tel spectacle. - Par contre…je serai ravie de te voir à l’œuvre sur une future esclave ! Enfin si cela est possible…

Tout simplement pour partager ce moment avec lui, pour découvrir l’univers qui composait celui de Liam. Elle voulait tout connaître de lui, être présente dans sa vie. Malgré tout, elle ne voulait pas devenir un poids, elle ne voulait pas non plus s’immiscer trop vite dans son intimité…rien ne disait qu’il voyait en elle plus que la compagne de quelques soirs. Et puis avait-il envie de lui montrer ses petits secrets de fabrication ? Rare était les esclavagistes qui vantaient leurs méthodes toutes très différentes à tout va. Le petit détail qui fait que l’être humain devient objet et se conforme à la volonté du Maître.

Doucement les mains de Liam virent se glisser dans son dos, l’une en bas, sur la cambrure de ses reins et l’autre remontant dans son cou pour lentement ouvrir la fermeture de  la robe de satin. Elle dû se détacher  un instant de son vampire, laissant la robe s’écouler le long de ses courbes  pour finir au sol, révélant son corps fin, sa peau diaphane et douce. Dans un même prolongement du geste, elle se défit de ses chaussures, qui commençaient à se montrer inconfortable, les faisant glisser sur le côté. Elle réajusta sa taille en se hissant sur la pointe des pieds pour en pas perdre les baisers de Liam. Elle se ressouda immédiatement à lui, comme si elle voulait se protéger du froid, alors que ce simple mouvement lui réchauffait le corps comme jamais. Elle écrasa presque sa poitrine contre le torse du vampire. Elle sentait poindre en eux des milliers de petites flammes.

Qu’il lui dise qu’il était prêt à lui offrir tout ce dont elle désirait lui fit autant plaisir que cela  la troubla. Elle fut  investie d’un malaise qu’elle ne s’expliquait pas. Et son esprit effaça la pensé aussi vite qu'elle était venue. Doucement sa main effleura sa joue et ses lèvres se posèrent sur les siennes. Leur baiser d'abord chaste devient petit à petit plus enflammé, plus vif. Leurs langues jouant à se poursuivre, à se chercher, à se trouver, à se rattraper. Quand il quitte la douceur de ses lèvres, c’est pour mieux la titiller sur son cou, ses épaules…Pourtant…pourtant il ne mord toujours pas. Quelque chose le retenait il ? Pas elle quand même ? Elle lui offrait son cœur et son corps, il pouvait donc agir sans craindre qu’elle se dérobe. Alors quoi…peut-être que…

- Mon sang a-t-il si mauvais goût pour que tu n’oses pas planter tes délicieuses canines en moi ?


Lana était visiblement attristée par cette possibilité, elle voulait lui faire plaisir plus tôt lorsqu’elle lui avait fait déguster son sang, pas le dégouter.

Il l'avait mise à la torture, la caressant, frôlant ses chairs, effleurant ou pétrissant, dans un jeu qui semblait devoir durer sans trêve. Au comble de l'excitation, elle s'était laissée allée contre lui, appuyant son visage entre ses bras, cédant sous les attouchements. Son souffle devenant plus suave, enflammé  par un désir qu’elle ne contrôlait plus et surtout qu’elle elle n’avait pas envie de contrôler. Il exacerbait ses sens tant et si bien que ses mains jusque-là cantonnées à caresser fiévreusement le dos de Liam descendirent pour se saisir de la boucle de sa ceinture. Elle allait rompre ce terrain inégal…A moins qu’elle n’en soit plus capable bientôt ?
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le lundi 02 avril 2012, 14:12:11
Les deux parties semblaint letement se laisser aller au plaisir de cette rencontre, ou, au plaisir, étrange comme mot dans la bouche d'un être comme Liam, mais c'était cela. Elle lui plaisait, et à n'en pas doutu, il lui plaisait aussi ! Voila ce qui arrivait quand on se plaisait, mais la grande question, c'était surtout  de savoir si elle supporterait physiquement ce dont il était capable en amour. IL était certain que oui, et il se retiendrait de toute manière un minimum.

Quand à sa question, elle était stupide, elle précisait ce qu'elle voulait, mais ne le lui avait-il pas déjà accordé tout ce qu'elle voulait quitte à lui dresser une esclave personnelle ! Elle n'avait qu'à demander, il lui offrirait. Il le lui avait dit, non ? Enfin bref, il n'hésita pas un seul instant et siffla, modulant un son bien plus aigu et bien plus proche de l'ultrason qu'un humain normal aurait été d'entendre et encore moins de produire !

Suite à ce bruit on entendit des pas, une jeune femme arriva en courant, son oreille droite saignait, mais cela, peu importait ! Ce n'était qu'une esclave. Elle regarda la scène et s'assit dans le coin le plus proche de la porte, baissa les yeux vers le sol et se tut, attedant un ordre quelconque venant du maitre ou, apparemment, de sa compagne. Le sang coulant de son oreille érait sans équivoque. Elle avait voulu écouter ce qui se passait, et l'ultrason lui avait percé le tympan. Elle avait été punie, et donc, elle avait rappliqué pour s'excuser. La porte n'étant pas fermée, elle était entrée, et voyant ce qui se passait, avait adopté le comportement adéquat. Liam ne lyui apporta pas la moindre attention, ayant déjà deviné qu'elle était là !

Souriant  il murmura  au creux de son oreille :

« Et pourquoi ne pas faire les deux en même temps, ma belle..... »

Il laissa glisser ses mains froides comme la mort le long de son corps avec lenteur, arrivant à sa taille où il retira le dernier rempart de vêtement qu'il lui restait. Le plus drôle là dedans, c'était le désir charnel, un désir qu'il appréciait, c'était la première fois qu'il ne faissait cela ni pour humilier, ni pour causer de la douleur ! Ui, il était en mesure de causer beaucoup de douleur au travers d'un acte charnel, imaginez un peu cet acte mêlé à un soupçon de métamorphose ! Terrible n'est-ce pas ?

Faisant glisser avec lenteur  la culoette de la jeune femme, il déposa encore des baisers dans son cou, mais voilà, à force d'attendre, il ne pouvait plus patienter et au diable l'envie de la jeune femme, au diable sa volontée d'être mordue ou pas !  Souriant, il enfonça les crocs dans la gorge de Lana, les enfonçant dans ses chairs avant de boire quelques gorgées, puis il cessa de boire, se contentant de prendre les gouttes qui dégoulinaient, en manquant certaines qui dévalaient sur son corps, ce serait pour après....

Lentement, la sécrétion des crocs se répandirent dans le sang de la jeune femme. Il était d'ailleurs assez peu ragoutant, comme si il y avait un rapport entre celui de la jeune femme et le sien, mais peut importait,  le goût, meême si il n'était pas spcialement bon, avait un léger arrière goût qu'il adorait, comment en aurait-il pu être autrement après tout ?

L'ennui fut juste après, quand il sentit l'aigreur d'estomac caractéristique du sang qu'il ne digérait pas le moins du monde, le genre de sang qui le rendait malade. Mais il prit sur lui et finit sa ponction proprement avant d'un baiser, refermer la plaie, se remettant l'embrasser passionnément, histoire d'avoir le temps que cela passe, et pour éviter d'avoir à sentir qu'elle s'inquiétait ou autre. Doucement, ses mains vinrent palper le gabe de son postérieur, le massant avec douceur et fermeté combinée.
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le jeudi 26 avril 2012, 17:42:43
Alors qu’elle allait commencer à déboucler la ceinture de son amant, voilà que ce dernier lui siffla dans les oreilles. Le son n’avait rien d’agressif pour elle, il ne fit que raisonner comme le sifflement qu’il avait émis en la voyant dans sa bibliothèque, mais elle en fut surprise ne s’attendant pas vraiment à ça en cet  instant. Elle comprit bien vite l’objet de celui-ci en voyant arriver l’esclave qui s’installa à l’entrée sans bouger un sourcil, silencieuse comme une plume. Liam confirma bien vite qu’il s’agissait là de celle qu’elle avait demandée. Lana ferma les yeux et darda son souffle au creux de l’épaule de Liam avant de doucement l’embrasser par petites pressions, des dizaines de picorement qui s’appuyèrent de plus en plus pour finir en baiser brûlants. Un remerciement dans un souffle mais bien plus l’envie de sa peau, plutôt égoïste et sans fin.

Pendant ses embrassades, elle senti sa culotte, déjà perlée d’un liquide translucide, être tirée puis abaissée. Elle descendit le long de ses cuisses et de ses mollets pour finir sa course à ses chevilles. Lana eut tôt fait de s’en débarrasser en la laissant rejoindre le reste de ses affaires. Elle n’eut pas le temps de repenser à sa boucle de ceinture qui attendait qu’elle sentit une bouche venir se poser sur son épaule à la naissance de son cou et sa chair être percée. Elle tressaillit sous la surprise s‘agrippant un peu plus à lui, à cette homme qui commençait à la boire. Avec une rapidité insensée, le plaisir vint s’offrir à elle. Ses chairs sous l’effet de la morsure ne lui faisaient pas mal pourtant c’était comme si elle était arrachée. Le plaisir venait oindre son intimité d'une humidité significative. Elle ondulait ses hanches en cherchant le contact du corps de Liam trop inaccessible pour elle à cause du tissu.

Lana se sentait écorché vive, ses chairs la brûlaient et peu à peu dans son sang, elle sentait un délicieux venin se rependre. Elle soupira d’aise avant de gémir emporté par des vagues d’un plaisir étrange et  inconnu. Ce fut une flambée dans ses entrailles. Le désir la possédait totalement. Mais ce plaisir fulgurant était aussi une torture. C’était comme si elle était poussée dans ses retranchements laissant présager l’explosion de ce feu infernal, explosion qui ne vint jamais. Une boucle insidieuse et délicieuse dont Lana réclamait la fin. Elle se laissa entrainer par son esprit qui semblait flotter hors d’elle. Ses doigts glissèrent de haut en bas du dos du vampire appuyant plus fortement et ses même doigts, en remontant griffèrent cette peau, laissant des sillons légèrement rouge que lui ne verrait pas mais qu’il devait sentir. La puissance du plaisir la faisait trembler sur ses jambes. Son cœur battait violement dans ses tempes alors que son sang pulsait. Elle senti des gouttes d’un liquide chaud venir glisser le long de son plexus pour fini écrasées sur la pointe de ses seins.

Et puis, lentement, sa respiration reprit sa régularité, la chaleur s’évapora quelque peu sans vraiment la quitter, à présent seul lui pourrait la lui faire disparaitre. Elle senti les crocs libérer sa peau et d’un baiser la plaie se refermer. Lorsqu’il l’embrassa, elle répondit avec fougue. Elle ressenti les mains rouler sur ses fesses, les malaxer, les pétrir. Elle se lova contre lui en lui murmurant de  les lui griffer. En relevant la tête, elle aperçue la jeune femme qui n’avait pas bougé, comme figée. Ne connaissant pas son nom, elle du claquer des doigts pour attirer son attention. De façon immédiate, l’esclave trottina jusqu’à l’emplacement indiqué par Lana.

- Je veux que tu me rendes un service…trouve donc une petite lanière et attache-la à la base du pénis de notre ami pendu. Ensuite tu lui donneras du plaisir, à mon signal…et tant que tu y es, réchauffe donc le tisonnier, il ne faudrait pas qu’il attrape froid…

Sans attendre, l’esclave s’exécuta et commença par retirer le tisonnier du fondement du pendu qui hurla. La peau avait fini par se coller au fer refroidissant très lentement et lorsque l’esclave le retira, elle lui arracha l’intérieur. Si Lana eut un réel frisson de plaisir qui lui donna la chair de poule, elle constata que l’esclave n’eut aucune réaction, qu’elle soit positive  ou négative. Lana se désintéressa  un peu d’elle pour revenir sur l’objet de tout son désir. Ses mains retournèrent là où elles avaient dû être enlevées pour enfin virer la ceinture retenant le pantalon, pantalon qui ne résista pas longtemps à l’attaque de Lana qui souhaitait enfin sentir leurs deux corps communier. Elle se débarrassa aussi assez rapidement du dernier rempart de tissus qui le protégeait. Liam avait allumé un feu en elle et  il devait à présent, soit l’éteindre, soit le faire se consumer un peu plus longtemps.

Pourtant, Lana n’alla pas titiller l’ardeur de son amant et préféra le gout de ses lèvres sur les siennes, une nouvelle fois mais une fois plus intense, plus longue et fougueuse,  une fois qui avait un gout d’adieu…et c’était à peu près ce que c’était. En rompant son baiser, elle mima de ses lèvres un « Je t’aime » très certainement surprenant. Un peu trop tôt penseront certain mais quand on sait que d’ici quelque heures leur vie va peut-être prendre fin…Lana finit par se désolidariser de lui avec un sourire un brin sadique sur le visage. Elle se retourna pour avancer vers  un endroit précis de la salle. Au-dessus d’elle, des chaines très certainement en fer qui n’ont d’autre utilité que d’entraver les poignets. Et Lana refait face à son Liam et lève les bras et enfile l’un des liens autour de son poignet droit qu’elle bloque dans les chaines. Prisonnière consentante.

S’il a compris, il viendra fermer lui-même la seconde chaine. S’il a compris, il sait qu’elle met sa confiance en lui. S’il a compris, il sait qu’elle s’offre en cadeau pour un jeu qui lui plaira certainement…un jeu dangereux pour Lana mais elle n'a pas peur et c'est avec une certaine impatience qu'elle l'attend...
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le lundi 30 avril 2012, 10:57:01
Cette ravivait dans son corps des souvenirs et des envies qu’il n’avait jamais eu, l’envie de plaisir sans même l’envie de blesser à tout prix sa partenaire, non, pas sa partenaire, son amour, ui, étrangement, depuis peu, il se mettait à croire que c’était quelque chose de possible. Et cela était loin de le désespérer, bien au contraire, il l’espérait de plus en plus, et ce, sans oser trop y croire non plus.

A son injonction, il enfonça ses ongles dans la tendre chair de cette chère âme qu’il avit plus ou moins déjà dans la peau, Tentant de lui « rendre la pareille » si l’on peut dire, pour les griffures dans son dos, contrairement à elle, il allait devoir les faire disparaître, elles ne disparaîtraient pas toutes seule, il faudrait donner un brin de coup de pouce magique. Il lui griffait le postérieur avec plaisir, un peu fort sans doute, mais se retenir de jouer comme à son habitude, dans la douleur et le sang, n’était pas toujours ce qu’il avait de plus facile.

Ce qu’elle décidait de faire avec l’esclave il cherchât pas à le savoir, trop occupé avec son corps pour y prêter la moindre attention, mais il ne fut ps dur de comprendre ce que Lana attendait d’elle, de toute manière, peu importait, il vit qu’elle se débrouillerait très bien. Il eut d’ailleurs droit à un ci de douleur qui le fit frissonner tout comme il fit frissonner Lana et et il redoubla d’ardeur, tant dans ses baisers que dans ses griffures qui lentement, pour une main se rapprochait d’un point sensible, pou l’autre, remontait dans son dos en sillons de chair entaillée.

Pendant qu’il continuait ses « caresses » il sentit qu’elle lui ôtait les dernières barrières à la nudité complète. Il se colla davantage contre elle une fois nu, phallus contre bassin, corps contre corps. Il cessa de griffer pour, lors de ce baiser à la saveur assez particulière, lui maintenir le visage contre le sien, comme pour lui montrer qu’il refuait toute fin à ce baiser, mais elle se déroba dans un murmure sile,cieux dont le sens était palpable dans tout l’être de la jeune femme.

Elle s’éloignait e lui, le torturant en un sens, avant de glisser une main dans des fers, enfin, des fers, il s’agissait de sa dernière installation, assez révolutionnaire d’ailleurs, où tout le fer avait été remplacé par des fibres de carbone et du titane, pour un résultat plus léger, plus souple, mais bien plus solide, il avait eu l’intention de l’utiliser pour tester leur résistance, mais cet autre usage, cela lui plaisait bien de le tester ainsi !

Il s’approcha et ferma sur son poignet le reste des liens, puis, posant les min sur les liens, il les resserra jusqu’à ce qu’il n’y ait aucun jeu de vide entre eux et les poignets de Lana avant de s’écarter pour appuyer sur un bouton et la faire légèrement s’élever, il s’arrêta bien vite, à une hauteur telle que la tête de Lana était un peu plus haut que la sienne, n’empêchant hélas de s’offrir un baiser, mais permettant de trvailler l’intégralité de son corps sans avoir besoin de trop se baisser.

« Quel magnifique cadeau tu me fais là, mon amour…. »

Il déposa un baiser sur son nombril avant de s’en aller, la laissant là, pour revenir avec du matériel, oui, du matériel, qu’il étala sur la table à proximité, table prévue à cet effet, puisqu’elle se proposait ainsi, il avait l’intention de se faire plaisir autant que le plaisir était palpable entre ses cuisses par du liquide séminale, il se glissa d’ailleurs entre pour en prendre une gorgée à l’intérieur de chaque cuisse avant de se relever et de prendre une série de pinces, pas des pines classiques et lisse, mais es pinces crocodiles en métal, dentelées, quoique pour une fois sns transformateur et sans câbles électriques, mai vec des poids.

Mais où les placer ? Là où la peau tirait déjà un peu beaucoup à  cause de sa suspension, c’est à dire au niveau des aisselles, il en mit deux de chaque côté avant d’en mettre régulièrement, tous les centimètres, prenant le maximum de peau avec le minimum de chair à chaque fois. Puis il en mis à tous les points érogènes tels que le nombril, l’intérieur des cuisses, la poitrine, alla jusqu’à comprimer  les mamelons et les boutons de chair assortis sous le nombre de pinces.

L’étape suivante approchait !  Il arma son bras et commença à donner des coups de martinet partout où il pouvait atteindre la chair, le visage ne faisant pas exception, mais il voulait limiter quand même les dégâts sur celui ci. Il frappait parout, que ce soit sur la peau du ventre, du dos, du coup, su les jambes, entre les cuisses, partout ! Et surtout, il frappait de plus en plus fort, perdant lentement le contrôle.
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le mercredi 23 mai 2012, 17:42:23
Il avait très vite comprit, très vite accepté. Il allait pouvoir utiliser son présent comme bon lui semblait. A croire que finalement, le serviteur avait eu raison en lui disant qu’elle allait prendre sa place. Cependant, l’initiateur n’était pas la même personne, c’était elle seule qui avait décidé de le faire, Liam n’avait même pas suggéré quoi que ce soit. Lana senti les mains implacables de Liam venir fermer les liens pour relier ses poignets. Elle n’avait pas vu le mécanisme qui permettait de la soulever dans les airs et c’est donc dans un cri de surprise qu’elle senti ses pieds quitter le sol.

Après un effleurement de ses lèvres sur son nombril, elle le vit disparaître dans la pièce adjacente, la laissant seule. Enfin seule, façon de parler, il y avait toujours le pendu et l’esclave qui attendait docilement un ordre de Liam ou de Lana. C’était le bon moment finalement, plutôt que d’attendre un peu bêtement et avec une certaine impatience le retour du Maître des lieux.

- Jeune fille, tu vas passer  à la suite des évènements pour notre ami. Tout d’abord, je veux que tu replace le tisonnier quand il sera bien chaud, maintenant, commence donc  à lui donner du plaisir et quand son pénis sera au garde  à vous insère donc une petite tige dans l’urètre et tu continueras à lui donner du plaisir…mais fais attention à ne pas nous le tuer, il peut encore servir.

Lana vit la jeune femme blêmir en entendant ces dernières paroles. Elle ne savait pas trop si elle était inquiète de pouvoir le tuer en procédant de la sorte ou si elle redoutait les conséquences si la mort devait emporter le pauvre bougre. Il ne faut pas en douter, l’homme est déjà dans un sale état et doit commencer à tirer sur la corde pour se maintenir conscient. La masturbation faite sur un phallus ainsi ligoté n’est pas mortelle sauf si on prolonge trop la non irrigation du pénis. Lana espère pour l’esclave qu’elle a  un minimum d’expérience car cela risque d’être  une catastrophe…La jeune esclave s’exécute et quand Liam sort de l’autre pièce pour rapporter ses objets, elle file le remplacer pour trouver sa tige.

Lana regarda le vampire disposer ses ustensiles sur la table. Quand il vint à la rencontre de son entre jambe pour la gouter, elle se cambra et un soupir s’échappa de ses lèvres qui tremblèrent de plaisir. Elle aurait voulu le retenir, lui demander de continuer, de s’aventurer plus haut, plus loin, plus profondément. Elle retint ce désir en elle ne voulant pas laisser son plaisir venir gâcher celui qui était en train de naitre chez Liam. Lana n’était pas dupe, si elle avait bien constaté que lors du premier échange de son sang il avait dévoré ses lèvres pour ne pas perdre une goute du liquide carmin, lors de sa morsure, il n’y avait pas eu cet entrain, il s’était contenté de faire. Elle n’avait pas osé lui dire pour ne pas casser ce qu’ils vivaient mais elle lui en parlera, plus tard, après leur expédition. De toute façon, il ne va pas lui cacher éternellement qu’il ne supporte pas son sang…

Elle entendit un cliquetis et sentit le contact du métal froid sur son épiderme, suivie par une morsure alors que la pince se refermait sur sa chair.  Il commença à disposer certaines pinces sous ses bras. Cela lui tiraillait un peu la peau, si fine à cet endroit mais elle ne pouvait pas dire qu’elle avait vraiment mal. A chaque fois que Liam relâchai les pinces fraichement installé, les poids de celles-ci venaient peser sur la peau d’ivoire, l’étirant un peu. La sensation était déjà surprenante, brûlure froide du métal, élancement chaud du sang qui lutte pour affluer sur des chairs qu'il ne peut guère atteindre. Elle soupira et sa respiration s'accéléra un peu. Jusqu'à ce que ses chairs s'accoutument. Lorsqu'elle parvint à retrouver un peu de calme, une nouvelle morsure vint la faire chavirer. Elle se tortilla maladroitement quelques secondes, respiration chaotique, joues rosies par les sensations. Et le calme revint. Son corps acceptait, assimilait la douleur, goûtait le baiser froid et cruel du métal. Son derme tressaillait, couvert de chair de poule.

Pendant que Liam œuvrait à la recouvrir de ces pinces pesantes, elle s’activa à remonter sa jambe pour aller poser son pied et venir caresser ce qui était à sa portée. Doucement, le dos de son pied glissait sur les cuisses du vampire remontant lentement alors que lui descendait de plus en plus bas pour poser ses pinces. Elle atteint l’objet de son désir grandissant, son phallus. Elle le titilla à l’aide de ses orteils, effleurant celui-ci, le caressant tel une légère brise, jouant à essayer de le faire prendre en ardeur. Dans sa position, elle ne pouvait malheureusement pas faire grand-chose de plus et lorsque Liam arriva à son entre jambe pour poser d’autres pinces, elle dut stopper net son investigation n’ayant peut-être même pas eu le temps de faire partager le plaisir qu’elle sentait couler entre ses cuisses. Elle se cambra un peu, ondula sous les dernières morsures réservées à sa poitrine. Là était l’un des points sensibles de la jeune femme et ce fut un véritable gémissement qui accueillit la pression sur ses mamelons.

Elle entendit un frottement léger dans son dos et les lanières du martinet se mirent à tomber sur ses épaules, courir sur ses reins et ses fesses. Les brins de cuir épais volaient dans les airs, retombaient avec un bruit d'averse sur son corps. Il tournait autour d’elle, n’omettant aucune partie de son corps, s’engouffrant à l’intérieur de ses cuisses, sifflant sur son ventre, sur la pointe de ses seins déjà tendu. Seul son visage échappait un peu à la douce torture ce qui ne déplaisait pas à Lana qui n’avait pas envie qu’il fasse devenir son visage comme celui du pauvre bougre non loin d’elle. Elle voulait rester belle, ne pas qu’il la voit avec cette laideur…mais qui sait, peut-être que lui apprécierais de la voir édentée…

Les coups de martinet se mirent à pleuvoir. Appliqués avec énergie, ils cinglaient sa peau, tombant en rafales sur son corps qui pourtant ne cessait de s'offrir. A chaque coup de martinet, les poids se balançaient mollement au bout de leur chaîne, tirant sur sa chair. Lana serrait les dents et grimaçait un peu de douleur ; la pointe de ses seins commençait à la brûler. Enfin son visage se détendit et elle entrouvrit la bouche sur un râle alors que Liam la cinglait avec une force nouvelle, faisant résonner chaque coup comme un coup de canon. Ces râles ne furent pas longtemps les seuls, le serviteur recrachait des cris de douleurs exponentiels. L’homme découvrait que du plaisir pouvait découler une douleur atroce. Lana n’entendait pas les cris de l’autre, elle s’en moquait royalement bien trop plongée dans son propre cocon. A Liam de voir s’il aimait l’écho ou s’il préférait le faire taire…
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le samedi 09 juin 2012, 14:54:30
Comment ne pas aimer Lana ? Elle était exactement celle qu'il cherchait, celle dont, il se rendait compte de cela désormais, il avait besoin dans ce simulacre de vie, oh il avait le luxe, la richesse, la fortune, les relations, l'influence, la force physique, et bien d'autres, mais en plus de cela, il avait désormais devant lui une compagne idéale, une personne pouvant supporter toute la force et la douleur de l'amour que Liam lui portait. Combien étaient mortes sous ses coups du à une légère perte de contrôle ? Trop sans doute, mais là, c'était différent ! Elle savait donner [de la douleur] autant que recevoir !  Et pour recevoir, ça elle recevait, et parce qu'elle aimait cette souffrance qu'il lui offrait, il aimait cela bien plus que toutes les tortures du monde !

Outre la douleur qu'il savait infligé, pendant qu'il posait les pinces, le vampire n'avait pas été en reste, puisque le pied agile et habile de la jeune femme avait trouvé une partie sensible de son anatomie à titiller. Son cerveau primaire y était d'ailleurs très atteint, il était exceptionnellement rare que cette partie là soit autant stimulée ! Il avait été presque déçu quand il s'était retrouvé hors de portée d'ailleurs, mais bon, il avait accepté, se disant qu'à un moment ou à un autre, les choses iraient davantage dans ce sens....si elle tenait le choc, bien évidemmment. Mais étant donné sa remarquable constitution, il ne faisait aucun doute qu'elle le tiendrait physiquement !  Moralement....il sentait juste qu'il devait faire attention à sa partenaire !

Le meilleur restait ce qui se passait alors qu'il cinglait la peau ivoirine de sa compagne à l'aide du martinet. En effet, pendant que le corps de la jeune femme se soumettait à la douleur qu'il infligeait, le serviteur enchaîné était soumis à une toute autre torture, il n'avait pas fait attention à la teneur de la torture, si ce n'est qu'une esclave était snesé lui pratiquer un languissement qu'il lui avait appris avant de malheureusement la rendre invendable. Au départ il lui avait enseigné cela car le client avait pratiqué le tarif sur mesure, un prix exorbitant avec une suite de compétences, physiques ou pas, que l'objet devait avoir, généralement ce genre de compétence était basique, les gens cherchaient généralement des esclaves sexuels, la chose la plus courante !  C'était facile à faire mais sans grand intérêt selon Liam, enfin, pour le sur mesure, le client était roi ! Il avait donc pris la peine de lui apprendre comment exciter et satisfaire un homme ou une femme, c'était un couple de clients qui voulaient ça....depuis, ils étaient décédés et les héritiers n'en voulaient pas, chose réglée, elle était resté à son service, et il avait abandonné le dressage. Faute de dressage efficace et continue, elle s'était relâchée, et il hésitait à la jeter aux chiens....

Mais bon, c'était grâce à son enseignement qu'elle tirait de tels cris de ce cadavre en devenir ! Et cela lui faisait tout autant monter le chapiteau que le reste, il adorait les cris de douleur !  Lire celle ci dans leurs yeux, les sentir paniquer, le rythme cardiaque qui s'affole....que du bonheur ! Il n'allait certainement pas le nier, mais ce plaisir aurait été moindre sans Lana à proximité ! Il sourit et envoya un nouveau coup de martinet  entre les cuisses de Lana, avec violence et sauvagerie, puis il le laissa pendre à la dragonne autour de son poignet pour doucement saisir  Lana, les mains sur son postérieur parfait, l'enlaçant, alors qu'il tirant doucement dans une direction, de manière à faire monter ses cuisses sans que le reste soit détendu un seul instant pour déposer un baiser à cet endroit, puis, en faisant redescendre le corps de la jeune femme de la même manière jusqu'à ce qu'elle soit à nouveau à la verticale, il embrassa chacune des marques rouges qui commençaient sans doute déj)à à s'estomper, il avait beau voir dans la nuit comme en plein jour, les reflets des lumières ne laissaient pas voir les choses correctement. Il carressait ses marques du bout des doigts, les griffait parfois sur toute la longueur, collant son corps au sien pendant qu'il suivait celles du dos, cherchant le frémissement, l'envie, le désir et le plaisir qu'il sentait tactilement entre ses cuisses, d'ailleurs, cette partie là n'allait pas être en restes au niveau plaisante torture.... Il déposa un baiser dans son cou, la mordant sans autre objectif de marquer sa chair, même si il savait que ce serait temporaire, et se recula pour regarder  ses ustensiles. Ou plutôt, il s'éloigna de quelques pas pour pousser la table des ustensiles vers Lana, qu'elle les voit bien, d'une part, et qu'il n'ait pas besoin  de se décoller d'elle pour les saisir. Il en profita pour lui imprimer un mouvement de balancier pendant qu'il choisissait, lui donnant des gifles sur les fesses à  chaque passage.

Que pouvait-il utiliser pour continuer ?  Il ne savait pas trop, ou du moins, il hésitait,peut être rajouter des poids aux pinces ? Non, le poids semblait idéal. Une scarification ? Non, pas une bonne idée, un marquage au fer rouge ? Non, quand même pas, elle n'était pas une bête et de toute manière le tisonnier était déjà utilisé ! Dur de choisir ! Il y avait de quoi hésiter ! Une cravache ? Mais n'était-ce pas trop proche du précédent objet ? Le martinet ? Oh certes la douleur n'était pas la même, car les coups n'étaient pas les mêmes, mais quand même ! Oh ! Il avait une idée ! Il écarta le fatras et prit un objet simple, il ne s'agissait que d'une cravache basique à une exception près, la boucle de cuir au bout était renforcée de petites pointes d'acier, plutôt des micros pointes, pas de quoi  braiment blesser, mais de quoi causer de nombreuses irritations, inflammations et douleurs de  ce genre qu'il pouvait cumuler jusqu'au point de rupture de la chair bien évidemment !

Il la prit, fit un mouvement dans le vide avant de la reposer facticement, pour ne la saisir et frapper une première fois que dès que son dos était exposé, de sorte, elle ne pouvait prévoir ce coup, rendant cette douleur subite bien plus intéressante selon Liam. Puis, restant dans son dos, il stoppa brutalement le mouvement de Lana pour faire tirer un peu les poids avant de l'enlacer, restant dans son dos, faisant glisser la cravache spéciale sans frapper le long de son corps, sur les zones déjà meurtries il avait peu par l'autre instrument, elle devait avoir un contact froid et particulièrement rugueux on aurait pu croire sans l'examiner de près. Doucement, le bout de la cravache passa son ventre plat, suivi par une main qui caressait les zones « sinistrées » enfin, doucement, alors que l'ustensile battait les cuisses de la jeune femme, il fit entrer un doigt dans l'intimité de Lana....
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le mercredi 13 juin 2012, 13:32:12
La jeune femme se mit à gémir plus fort, en rythme, sous la pluie des lanières, comme si sa voix pouvait soulager son corps échauffé par les coups, martyrisé par la contrainte, éreinté par les sensations multiples. Elle ondulait lentement, comme une liane sous la tempête, sans s'en rendre compte, et son mouvement ne faisait que démultiplier les balancements des poids, augmentant encore les perturbations de ses nerfs et de son sang. Douleur et plaisir se disputaient à ses sens. Tout son corps se consumait ; sa peau rougeoyait, son sang était lave, ses muscles acier incandescent, ses seins deux tisons ardents. Un vertige la saisit. Elle n’aurait su tenir debout sur ses jambes tremblantes. Entre ses cuisses crispées, son intimité pulsait douloureusement sous cet orage. Sous la flagellation, son corps chancelait, se relevait, ployait plus fort, prêt à s'effondrer, bousculé par les sensations.

Et, Liam s’immobilisa enfin, la laissant reprendre son souffle, laissant ses nerfs et son esprit se  calmer. Il l’empoigne de ses mains fermes. Elle l’aide, en se cambrant, à relever ses cuisses vers lui qu’elle écarte presqu’imperceptiblement. Sa bouche vient se coller à sa peau, laissant un baiser froid comme la glace sur sa peau chaude comme un volcan. Ses baisers ne cessèrent pas, remontant le long de ses courbes, traçant les sillons rouges comme pour en raviver le feu. Lana redevint gémissante et tremblante. Il la dévore. Ses ongles viennent la griffer un peu plus, glissant sur chaque marque qu’il a lui-même apposés. Il a augmenté la dose de feu pour venir l’apaiser de ses lèvres. Il remonte jusque dans son cou. Ses dents mordent l'épaule offerte enfonçant lentement leur trace dans la peau fine, assouvissant ses fantasmes de vampire qu’il est. Elle ne dure qu’un temps, il ne prend pas de sang, il la marque. S’il a peur que la marque disparaisse, qu’il se rassure, Lana contrôle son pouvoir de régénération. Il lui suffit  de l’occulter en partie et sa peau restera striée de rouge, le sang continuera de couler, la douleur restera collé à elle.

Le mouvement de balancier qu’il lui imprima lui fit esquisser un demi-sourire amusé. Chaque claque lui faisait comme un écho qui se rependait dans l’ensemble de son corps, utilisant toute ses terminaisons nerveuses pour éclater. Son corps se mit à tournoyer, encore et encore, seule la main de Liam agissait comme un métronome, marquant le temps de ses rotations. Elle avait l’impression d’être un bateau qui chavire sous la tempête, Tout devient chaotique, son esprit quitte son corps pour s’élancer dans une course endiablée, elle s’abandonne. Elle ferme les yeux pour éviter de voir les lumières danser, ce qui risquerait de la rendre folle. Ainsi, même si elle a vu la table se rapprocher, du moins, crois-elle avoir vu, dans cet état, elle n’est plus sûre, elle ne voit pas Liam se saisir de sa cravache, elle ne le voit pas se jouer d’elle. Elle entend pourtant, elle entend l’air être tranché. Mais lorsque le coup fuse, la surprise en est d’autant plus intense. Elle se cabre sous l’effet, pas vraiment douloureux, ce qui compte c'est la surprise, l'effet de surprise qu'il produit.

Il l’immobilise. Son être continue d’être chamboulé par le mouvement mais peu à peu, son esprit lui revient. Elle sent sa présence dans son dos, cette présence qui la rassure, la berce, la  calme. Quand il se saisi des pinces, il tira vivement sur les poids. Sous l’action, certaines pinces cédèrent notamment celle de son sein, lui arrachant  presque le téton. Lana hurla de douleur lorsque le feu se répandit dans sa poitrine, irradiant son corps d'une brûlure inconnue à ce jour. C'était comme si soudain une mâchoire d'acier s'était refermée sur elle au lieu de la libérer. Son souffle peina à lui revenir dans les poumons. Puis la tempête de ses sens se calma, elle dû subir l’étrange caresse sur son corps meurtrie et douloureux. Les pointes de métal glissaient lentement sur elle, alors qu’elle sentait dans son dos, sur son cou, le souffle régulier de Liam. Ce moment de calme fut propice pour reprendre son jeu à elle, là où elle l’avait laissé. Elle releva son genou de façon à plier sa jambe et poser son pied sur celle de Liam.

A tâtons, son pied remonta. Elle caressa la peau des cuisses du bout des doigts, laissant courir ses extrémités sur son pubis, contournant le membre pour toucher l’intérieur de ses cuisses et revenir sur ses testicules. Ses orteils glissaient à présent sur la verge. Du bout des doigts, elle la caressa longuement, doucement, ne précipitant pas les choses, cherchant inconsciemment à faire languir son vampire. Un coup de cravache plus violent vint faire stopper son jeu, comme une remise en place. Et puis, un doit se glissa dans son intimité. Il s’enfonça  un peu, venant toucher sa fleur déjà bien ouverte, bien offerte. L’onde de plaisir qui la parcourut à cet instant sembla l’ouvrir encore plus. Lana frémit. Son corps, pourtant alangui l'instant d'avant, se réveille brusquement et le désir mord à nouveau son ventre, irradiant dans ses veines, incendiant son plexus, accélérant son cœur  et envoyant dans sa tête un flot d'images toutes plus folles les unes que les autres. Sous cette houle qui l’assaille, elle répond au doigt de Liam, roulant des hanches, se cambrant, poussant ses reins vers sa main, appelant, quémandant…

Sa tête se reverse sous le plaisir, elle sent sa nuque venir se caler sur l’épaule de son aimé. Ses liens tirent de plus en plus à mesure que sa tête vient s’appuyer sur lui. Ses poignets s’ouvrent, laissant s’évader un peu de sang qui vient rouler sur les attaches. Un grognement sourd s’échappe de ses lèvres à cause de la douleur de cette coupure qu’elle provoque elle-même.
Elle approche sa bouche de son oreille, hululant son plaisir à celle-ci, comme une confidence. Elle se calme, son souffle rauque redevient apaisé et elle vient lui mordiller la lèvre inférieure pour qu’il rapproche son visage du sien. Elle l’embrasse, avec une passion qui est en train de la consumer. Ses lippes lui manquaient trop. Elle essaye de faire durer ce baiser au maximum. Sa langue vient jouer avec celle de Liam, elle se l’approprie, la possède. Son pied lui se saisit du membre en utilisant ses orteils et commence un lent va et vient…

A côté d’eux, l’esclave est toujours occupée. Elle sait qu’elle doit rester concentré sur son travail mes ses yeux dérivent. Elle regarde la scène qui se trame et finit par oublier ce pourquoi elle est là. Elle est obnubilée par ce qu’elle voit de façon hypnotique. Elle oublie qu’elle doit faire attention, elle oublie de laisser un temps de répit au supplicié. Ce dernier hurle de plus en plus fort, au point de même raviver sa présence à Lana. D’un coup, un spasme violent le prend et son cœur s’arrête net, pendant une fraction de seconde, le corps ne bouge plus et puis retombe, inerte. C’en est fini pour lui. L’esclave se rend compte de son erreur et retourne, penaude dans son coin, recroquevillée sur elle-même.
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le mardi 07 août 2012, 11:53:38
Ses cris, ses gémissements de douleurs, il ne connaissait rien de plus excitant ! C'était sans doute rébarbatif de le répéter,mais que voulez vous, regardons la vérité en face autant que faire se peut ! Il commençait à être accro àelle comme il était déjà depuis de nombreuses années accro à la souffrance des autres, comme au sang d'ailleurs...

A peine avait-elle cessé tout mouvement qu'il sentait à nouveau son pied se balader sur sa cuisse pour rejoindre son membre viril. Il en frissonna, étant donné ce qu'elle pouvait faire rien qu'avec ses orteils, il imaginait déjà le reste dans son intégralité, il imaginait tout avec elle et commençait à ne plus rien voir sans elle. Pas bon signe sans doute, et celui qui dirait cela aurait sans doute raison., mis que voulez vous.... c'était ainsi qu'il en allait, et que pouvait-il bien y faire ? Absolument rien, rien de rien, ne croyez pas qu'il soit davantage qu'un homme en cette instant. Il avait beau se croire mieux qu'un humain, en cet instant, émotionnellement, il y était réduit, rien de plus. Ses douces caresses avaient de quoi faire frémir n'importe qui, à commencer par lui !  Non, en fait, surtout lui, parce que c'était elle sans doute.

Et ce doigt en elle, il semblait qu'elle n'attendait que cela, qu'elle attendait même bien plus puisque dès que le doigt vint titiller sa fleur de l'intérieur, elle se mit à onduler, à rouler des hanches, chacun des gestes qu'elle faisait était un appel à en demander davantage et il comptait bien lui offrir ce qu'elle désirait en cet instant ! Oui, elle obtiendrait plus, bien plus, tellement plus ! Il se colla contre elle, corps contre corps, sa peau glaciale contre son corps brûlant., elle était si bouillante, et rien que le fait de l'entendre murmurer à son oreille tout le plaisir qu'elle éprouvait entre ses bras, que ce soit vrai ou faux, ça il s'en foutait sur l'instant...quoique, non, il espérait que c'était la vérité.

Alors commença un sulfureux baiser, il avait commencé par un mordillement de lèvres et avait continué jusqu'à ce que ses lippes puisse atteindre les siennes et que leurs langues s'entremêlent à nouveau alors qu'il sentait du sang couler davantage, juste un regard suffit pour lui permettre de reconnaître un détail bête: c'étaient ses poignets qui, s'étant mis à saigner avaient été rompus par la tension et et la pression  au points que le frottement des chaînes avaient fini par ronger sa chair jusqu'au sang. M^me dis son sang ne lui plaisait pas énormément, il devait reconnaître une chose, elle était particulièrement attirante quand elle était tâchée ainsi de sang....et ce n'était pas la mort d'un être, la fin d'un rythme cardiaque, qui allait le perturber dans sa tâche, loin de là !

Doucement et à contrecœur, il  se désolidarisa d'elle pour s'éloigner alors et faire redescendre la jeune femme jusqu'à pouvoir la détacher. Il avait d'autres idées, mais le lieu n'y était pas propice, ou du moins la position elle même. Il la soutient et la porte même pour la poser avec délicatesse sur la table dont il envoya valser les instruments afin qu'elle reprenne le contrôle de ses émotions...qu'elle se soigne même si elle le désirait alors qu'il l'embrassait avec fougue et passion, ses doigts repassant sur son intimité avant de remonter caresser marques et blessures avec douceur alors qu'il descendait l'embrasser dans le cou avec douceur et délicatesse complètement feinte, alors que brusquement, ses baisers se transformèrent en douces morsures, pas de quoi blesser ni marquer son cou, sa gorge. Et comme si il pouvait,comme le faisaient les animaux, soigner ses meurtrissures et autres blessures, il les ponctua de baiser etde léger coup de langues.

Il vint même doucement saisir entre ses  lippes le bouton de chair abîmé pour le secouer dans tous les sens, le mordillant, aspirant l'ichor sui pouvait bien s'écouler de la plaie, quitte à avoir mal au ventre plus tard, peu importait.

« Et si on passait dans un endroit plus douillet... »

Il sourit et lui mordit doucement les lèvres alors que ses autres lèvres, plus basses, subissaient les assauts de deux doigts curieux, avides de fouiller l'intérieur de son corps. Autre chose aussi était curieux de cela, mais chaque chose en son temps....
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le samedi 22 septembre 2012, 00:34:28
Il se sépara d’elle, laissant une fois de plus qu’un vide froid autour d’elle. Elle dû se plaindre, miauler pour montrer son mécontentement d’être ainsi abandonnée. Elle fut rassurée de le voir la faire descendre et fut ravi d’être prise dans ses bras. Simplement elle fut un peu frustrée, car, bien qu’il ait retiré quelques pinces en tirant trop fort dessus, il en restait pas mal. Ces dernières s’enfonçaient avec une certaine violence lorsque sa peau se collait à celle de son amant. La jeune femme en eut des gémissements sourds, plaintif, se muscles se contractant sous la douleur. Etait-elle voulue par Liam ? Elle n’en avait aucune idée mais ses yeux se perlèrent par l’agression de ses nerfs chauffés auparavant et tiraillés de nouveau.

Elle fut posée avec délicatesse sur la table. Les yeux clos, elle laissa la caresse râpeuse du bois faire rougir ses fesses nues. Elle se laissait aller, se noyant, oubliant, sous les brûlures des caresses l’endroit où elle était. Si elle laissa sa peau éreintée et rougie par endroit, elle referma ses plaies aux poignets ne trouvant pas esthétique ses chairs ouvertes. Un gémissement sonore troubla l’ensemble de la cave quand il s’acharna sur sa peau meurtrie, un gémissement de plaisir qui électrisa la jeune femme. Jsute après, la douceur de ses lèvres vint appaiser le feu. Elle souffla d’aise.

Il reprit ses lèvres, dans un baiser plein de fougue, tout en reprenant ses va et vient, enfonçant volontairement ses doigts dans ses chairs, goûtant les spasmes de son intimité. Bouche entrouverte, Lana, dont les larmes avaient séché, gémissait doucement. Elle ployait et tendait ses jambes sous la montée du plaisir, se rendant et s'offrant tour à tour davantage. Elle avait cessé de penser, se livrant entièrement au trouble de ses chairs, au flux de lave qui gagnait son sang, au feu qui grondait dans son ventre. Et moins elle se contrôlait et plus forte croissait en elle une faim insatiable, plus grand s'ouvrait l'abîme de son désir et l'envie d'être possédée, emplie, anéantie dans le plaisir, rendue à une pure animalité. Elle grogna sans s'en rendre compte.

Son corps répondait sans cesser à ses attentions. Et pendant qu’une de ses mains était occupée à fouiller son intimité, elle attrapa son autre main, tout en douceur, la convient à suivre ses gestes. Toujours en douceur, elle déposa la main de son vampire près d’une des pinces.

- Te suivre dans un endroit plus douillet oui…mais sans artifice, juste toi et moi.


Et lentement, elle fit glisser sa main sur la sienne, l’exhortant à tirer sur la pince pour la lui enlever. La première fois, la morsure soudaine lui donna envie de se défendre, de crisper son corps, rétracter ses chairs. Mais elle s'obligea à une parfaite immobilité et respira profondément, longuement, cherchant à chasser la douleur, à la laisser se diffuser. La douleur s'atténua, doucement, de froide et cruelle elle devint chaude, enveloppante, se coulant dans ses nerfs. Une nouvelle morsure identique perturba une nouvelle fois ses sens quand il retira une autre pince. Mais elle réagit cette fois avec moins d'intensité. L'effet de surprise était passé. Son corps apprenait vite à accepter une douleur pour en retirer la quintessence, le plaisir. Elle ferma les yeux. Ses seins irradiaient et la chaleur semblait se répandre dans ses veines. Respirant profondément, elle gonfla sa poitrine, tendant sa peau pour mieux percevoir la pression de crocs métalliques sur ses chairs. Enivrante sensation qui la happait et à laquelle elle se livrait en se balançant très doucement faisant jouer un peu plus les doigts vrillant dans son intimité.

Elle lui offrait entièrement le delta de ses jambes jusqu’à ce qu’elle sente la dernière pince s’envoler libérant sa peau de toute tension. Lana comprit qu’il était temps pour elle, temps d’arrêter le vampire dans l’exploration des profondeurs de son être. D’un geste doux et ferme  à la fois, elle stoppa le va et vient de ses doigts et remonta sa main vers sa bouche. Suavement, elle fit entrer le bout des doigts couverts de son nectar dans sa bouche. Elle goûta  à la saveur de son propre pécher. De ses yeux, elle rassura Liam, non, elle ne refusait pas le plaisir qu’il lui donnait, bien au contraire. Simplement le lieu ne lui semblait plus approprié, la présence même de l’esclave devenait une nuisance. Lana le voulait pour elle seule et ne voulait offrir ses cris de plaisir qu’à son vampire. Quand elle eut terminé de nettoyer les doigts avec une application particulière, elle vint se lover dans ses bras, collant sa peau contre la sienne. Elle senti la verge venir se caler conte son intimité suintante et dut se faire violence pour ne pas lui demander de la prendre ainsi. Ce n’était pas encore le temps pour ça, mais  il viendra. Sa bouche se ficha près de son oreille lui murmurant de l’emmener ailleurs, dans ce cocon dont il venait de parler.

Elle enfonça ses ongles dans la chair de son dos. Elle avait envie de le mordre, de lutter contre le désir qui embrasait son ventre, contre le plaisir qui balayait sa raison, contre lui qui la dominait de sa force et faisait naître en elle une telle ivresse. Elle s'arque bouta et, relevant la tête, le mordit tendrement à l'épaule. Elle le regarda ensuite, un sourire amusé et gourmand sur les lèvres…
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le vendredi 28 septembre 2012, 22:03:04
Elle était là, offerte à lui, et lui qu'est-ce qui l'empêchait de  la prendre telle qu'elle, elle n'aurait, il n'en était sûr, opposé ni résistance, ni volonté de refuser. Il était persuadé qu'elle le laisserait faire avec plaisir ! Il le savait, mais quand elle le stoppa dans son élan. Elle qui semblait se laisser aller, voilà qu'elle reprenait le dessus, voilà qu'elle se mettait entre lui et ce qu'il voulait ! Jamais personne n'aurait osé, mais elle si, et parce que c'état elle, il se laissa faire, il se laissa guider. Pour retirer tout ce qu'il lui avait offert niveau accessoires. Elle les retitira, en tirant dessus sinon ce n'était pas drôle, toutes les pinces qu'elle avait sur le corps, laissant juste des marques rouges, marques très agréables à voir d'ailleurs ! Il imaginait la douleur qu'elles avaient du cause et en frissonna de plaisir.

Elle voulait de la douceur et il lu en aurait bien offert, mais il doutait d'être de capable d'un tel prodige. Elle descendit de la table pour venir se blottir contre lui. Il sentait le corps chaud de la jeune femme contre le frid de sa peau, il sentait ses lèvres. Elle voulait aller ailleurs, il allait l'y emmener, ils irient nus, comme  cela, dans les couloirs, enlacés...ou pas !  En fait il avait une idée une idée qui devrait lui plaire, enfin, il pensait.

Il la garda contre lui, et alors qu'il l'embrassait une main vint la saisir dans le dos, et l'autre vint la soulever sous les gnoux il allait la porter jusqu'à l'endroit où il lui ferait l'amour jusqu'à ce qu'ils en soient rassasiés tous les deux, jusqu'à ce qu'ils s'écroulent éreinter sur les draps de soie de son lit. Car c'est dans sa chambre qu'il la porta, dans la chambre du maitre, chose étrange, elle n'était pas spécialement loin de la salle o ils se trouvaient, il fallait juste monter quelques escaliers. De tout le trajet, il ne la regarda pas, il y avait une simple et bonne raison à cela, si il la regardait, s'il la dévorait des yeux, il ne se retiendrait pas et tout se passerait dans les escaliers. Peu galant et elle voulait un pett coin bien douillet, sa chabre était plus approriée. Toutefois, un signe montrait toujours son envie, la hampe qui venait doucement caresser la jeune femme.

Il fit déposa la jeune femme sur le seuil pour ouvrir les portes, il ne voulait pas les défoncer du pied, gardant contre lui tutefois lana, une main sur ses reins étant ancrée, comme si il était hors de question de la lâcher complètement, comme si elle allait disparaître si cela arrivait. Il l'ainvita à approcher du lit, l'incitant à occuper l'espace entre lui et son petit nid douillet et d'une douce pressioj, il la fit basculer avant de passer sur elle pour l'embrasser passionnément, ses mains venant à nouveai conquérir ses blessurez, titiller ses boutons mammaires meurtris.

Il étit au dessus d'elle, 'avait rien commncé, mais n'attendais qqu'un seul infime signe de sa part pour passer aux choses sérieuses.

« On en était où ? »
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le vendredi 16 novembre 2012, 15:41:49
Se sentant soudainement soulevée, emportée. Elle ne put que refermer ses bras autour de son cou. Elle nicha sa tête sur sa poitrine, embrassant sa peau avec douceur, mordillant parfois. Elle ne regarda pas autour d’elle, ne comprenant plus ce qu’elle voyait, les couloirs, les escaliers, tout n’était que brouillard. Seul lui comptait, sa présence, le touché de sa peau, sa virilité frottant contre ses rondeurs.

Arrivée à la porte, elle senti la pression autoritaire sur ses reins, comme s’il refusait de la voir s’éloigner. Elle en eut  un sourire. Contrairement à beaucoup de femme, Lana aime les hommes qui savent faire preuve d’autorité, qui sont possessif et ne rechigne pas à montrer qui est le Maître. Liam correspond à tout cela. Il représente son idéal, sa moitié, son double. Il était celui avec qui tout serait possible.

Ils s'avancèrent d'un même pas, leurs mains jointes, son cœur battant d'appréhension et d'impatience. Lana baissa la tête, afin que ses cheveux viennent masquer ses yeux et pour avoir tout loisir d'observer le décor sidérant de la pièce. Quand elle les releva, ce fut pour boire le regard du vampire dont la voix vibrante la pénétrait, la faisant frissonner d'espérance. Elle l'observait intensément, le couvait d'un regard adorateur, brillant, conquis… Avant de se laisser aller contre les draps de soies dont la soudaine douceur et leur fraicheur rappela à Lana que ses plaies étaient encore échauffées et le contraste la fit gémir.

Elle se laissa aller aux caresses, basculant sa tête contre Liam, cherchant son contact, la chaleur glaciale de sa peau, tout en frôlant, de ses seins tendus par le désir, son torse glabre. Ses mains s’accrochaient à leurs corps, griffant les chairs. Elle avait faim de caresses, plus fortes, plus cruelles, elle avait envie de morsures…de sang, un appétit douloureux, ardent qui lui donnait envie de hurler comme une louve. Elle râlait sous les caresses, de plaisir et d’impatience mêlés, quêtait les baisers, se saisissait de sa bouche, happant ses lèvres fiévreusement. Elle sentit la présence du vampire entre ses cuisses, elle était complètement sous son emprise, sous sa puissance. La verge tendu vint frotter son intimité et dans un geste emporté par le désir, sa main glissa vers ce membre et avec douceur et fermeté, elle s’en saisi.

- On en était là…


Elle massait savamment cette hampe, la laissant titiller son intimité, ses lèvres, son clitoris, avant de la guider vers elle. Elle la fit pénétrer en elle, d'une lente poussée mesurée. Elle ferma les yeux, essayant de trouver et de rejoindre les vibrations du corps du jeune homme et de s'harmoniser avec elles. Son membre se plongea dans un ventre accueillant dont les chairs s'ouvraient pour lui céder le passage. Chaque centimètre qui s’insinuait en elle, la faisait trembler de plaisir. Sans ralentir elle enfonçait ce sexe dans son intimité, le regardant disparaître en elle avec détermination. De sa main libre elle s’accrocha à la nuque de Liam ayant l’impression que son corps ne résisterai pas  à cette intromission. Elle l’accompagna le tirant vers elle pour qu’il s'enfonce au plus loin, jusqu’à le sentir au fond de sa matrice, butter contre les parois.

- S’il te plait…délivre moi de ce feu qui me ronge…

Elle s'immobilisa tout de même un instant, sentant les vibrations de son corps se diffuser au sien, jouissant pleinement de cette possession. Les doigts cramponnés dans la chair de ses fesses, elle commença à onduler lentement, attendant que ce soit lui qui continue la danse. Lana était extatique et ne cachait pas son envie à son amant. Ses baisers se faisaient de plus en plus sauvage à mesure que son impatience commençait  à la dominer…
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le vendredi 16 novembre 2012, 21:53:00
Outre les délicieuses caresses que la jeune femme lui offrait, ne serait-ce que par l’effleurement de son corps. Liam souffrait rien que de bouger en s’éloignant d’elle, il dévorait son corps de baisers, ne la quittant jamais des yeux, venant mordiller sa peau par moment, alternant avec de fiévreux baisers passionnés. Et alors qu’il lui avait demandé où ils en étaient, il put constater qu’elle avait de la suite dans les idées.

En effet, elle ne fut pas longue à prendre l’objet tant convoité apparemment entre ses doigts dont elle sut tirer un plaisir inouï, tel qu’il ne l’avait pas ressenti depuis des lustres, des années en fait ! Le vampire laissait glisser ses canines sur la peau blessée de la jeune femme, souriant d’aise sous ses délicates attentions qui laissait transparaitre tant de la connaissance de l’acte que de l’envie qu’elle avait d’en être victime.

De la main habile qu’elle révélait, il sentit que bien vite elle le faisait entrer en elle, qu’elle le faisait communier de corps avec elle. Elle le fit entrer en elle, et il comprit une chose claire, avant même d’être frappé par le moindre orgasme, avant même d’avoir fait ne serait-ce qu’un va et viens, il ne pourrait plus se passer d’elle ! Il sentait que la jeune femme le complétait parfaitement ! Il n’avait pas besin de se modifier d’une quelconque manière pour être à la bonne taille, il entrait pleinement en elle, il y avait sa place, ni plus, ni moins. Ils se complètaient dans le sens le plus primaire, le plus primal.

Mais même s’il désirait qu’il commence à aller et venir elle, qu’il commence à lui donner réellement de plaisir, il voulait voir son impatience. Forme de sadisme et de masochisme à la fois sans doute. Même s’il voulait en avoir plus lui aussi, il vibrait et tremblait sous la retenue, enfoui en elle il l’embrassait, la mordant, il était aussi ardent que le feu les dévorant tus deux, ses baisers se faisaient violent alors que les tremblements s’accentuaient.

Enfin, il ne put plus se retenir et alors qu’il enfonçait ses crocs dans la chair délicate de la jeune femme, il commença un mouvement. Un mouvement sec, un comme un claquement. Le retrait fut long, comme s’il répugnait à se désolidariser d’elle, mais le retour, puissant et rapide, pour revenir se nicher au plus vite au fond d’elle. Il y eut un léger claquement, ses bourses venant claquer contre le bout de ses lèvres intimes.

Un deuxième, plus mesuré, mieux dosé, pour un aller et un retour aussi doux et forts en même temps l’un que l’autre, puis un autre, la cadence s’accéléra un peu, se brutalisant aussi légèrement alors qu’il relâchait les chairs de son épaule, venant, la bouche couverte et remplie d’ichor, embrassant la sienne, déversant le sang entre ses lèvres quand sa langue s’y fraya un chemin, ainsi qu’autour de celles-ci d’ailleurs…
Ses mains quand à elles, qui avaient précédemment saisi ses hanches au moment du début des vas en viens en elle qui se poursuivaient, lui offrant ondes de plaisir, sur ondes de plaisir, espérant par la même occasion que cela en allait de même pour elle, elles avaient remonter pour caresser son corps, maltraiter les boutons mammaires, lui caresser le visage, le cou, l’extérieur des cuisses, elles ne cessaient de vadrouiller alors que ses lèvres quittaient les siennes pour se rendre jusqu’à sa poitrine qu’il saisit entre ses dents avec sauvagerie, même s’il se refreinait toutefois. Lui arracher une partie du sein n’était pas à l’ordre du jour.
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le jeudi 03 janvier 2013, 20:34:18
Il jouait avec elle, avec son désir, ses attentes…Il ne faisait que provoquer son envie en la faisant languir, exaspérant ses nerfs. Impuissante, elle s’enflammait de plus belle, incitant Liam à combler le feu qui brûlait entre eux. Dans son impatience, elle en vint à bouger, onduler son bassin pour tenter de combler cette faim qui lui semblait pourtant insatiable. Dans cette étrange frustration, il lui apparaissait que Liam aussi souffrait, comme s’il retardait l’inéluctable, comme s’il ne pouvait faire autrement que d’accompagner Lana dans la douleur. Tout comme dans le plaisir.

Et puis, après cette interminable attente, vint la récompense. Lana sentit la hampe glisser sur ses cuisses nues dans une lenteur troublante. Elle ne put s’empêcher de gémir et de le griffer à sang comme elle l’aurait fait sur un tableau noir. Quand il fut trop loin d’elle, elle le senti revenir, plus fort, plus violement. Lana exhala un soupir entre le plaisir et la douleur et se cambra sous la pénétration, se rejetant en arrière dans l’étau des draps de soie qui la retenait. Elle était totalement envahie par ce pieu, par un feu glacé, dur et invasif qui prenait possession de ses entrailles, la châtiant au rythme qu’impulsaient les hanches du vampire. Elle se livrait de tous ses sens exacerbés à cette invasion douloureusement plaisante, exigeante, implacable. Le feu et la glace mordaient son intimité ruisselante et elle sentait sa raison l’abandonner. Elle voulait encore, elle voulait plus. Son corps se tordait, se démenait. Elle haletait sous la douleur, sous le désir de l’emprise et la montée d’un inconcevable plaisir.
 
Au même instant, la bouche du vampire effleurait la peau de son cou, s’attardant sur l’artère palpitante, léchant sa chair. Et il ouvrit la bouche, libérant ses canines et… mordit la peau tendre qui s’offrait. Elle ne cria pas. Une décharge électrique explosa dans sa tête. Elle sentit son sang bouillonner, s’écouler, lui échapper. C’était douceur et c’était folie. Le baiser qui suivit lui donna le tournis. Elle pouvait sentir l’ichor chaud venir se répandre dans sa gorge et couler le long de sa joue tachant la soie délicate.

Et tandis que les va et vient de son amant se faisaient toujours plus intenses, toujours plus rapides, toujours plus impérieux, elle eut l’impression de s’envoler. Lana n’était plus qu’un vertige douloureux, assoiffé, exigeant, brûlant et sa chair répondait aux assauts de Liam en longs spasmes de plaisirs. Le maelström annonçait le paroxysme de son plaisir. Elle perçut le sexe durcir encore en elle, l’envahir totalement, sans pour autant forcer  ses parois de chair. Son bassin claquait sur son bas ventre à un rythme de plus en plus effréné. La volupté l’emportait, dans un délire ensanglanté, dans un brasier tranchant comme la glace.

- Liam...

Elle ne pouvait rien souffler d'autre. La tête basculée en arrière, relâchée dans l’attraction du moment, elle chantait sa jouissance. Elle sentit le sexe de Liam vibrer en elle des pulsations du plaisir Et son chant de jouissance se transforma en hululement. C’était une lave qui l’emplissait et la glace qui la cisaillait. C’était un mercure chaud. Elle se tordit, soubresauts spasmodiques, sur le pal qui ne la quittait pas, qui continuait de pulser en elle, retenue par les serres impitoyables qu’étaient ses jambes enroulées sur sa taille qui enserraient ses hanches.

Le membre ne la quittant pas, donnant des saccades que sa chair exaspérée et alanguie transformait en ondulations. Une ombre dense l’enveloppait, lui faisant perdre tout repère et des flashes multicolores dansaient dans sa tête comme un kaléidoscope.

Quand ses sens lui revinrent un peu, elle rapprocha ses lèvres du lobe d’oreille de son amant qu’elle pinça entre celles-ci, tirant légèrement dessus, comme pour attirer son attention à cet endroit. Ce fut pour un simple murmure prononcé de sa voix encore ténue par son orgasme.

- Je t’aime…

Une nouvelle fois, parce que rien n’était plus vrai. De l’amour à donner et de l’amour à faire. Elle lâcha son lobe pour que leurs regards se croisent, pour sonder sa réaction espérant qu’il n’y verrait pas là une piqûre de rappel mal dosée.
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le vendredi 01 mars 2013, 16:33:55
Vas et viens, vas et viens, viens et va. De quoi se perdre. Mais ce perdre dans quoi ? Dans ses yeux ? Tout a fait possible. En elle ? Non, il semblait être fait pour elle ou qu’elle était faite pour lui, il sentait les parois de antre d’amour se glisser contre sa virilité sans jamais qu’il n’ait à forcer, pas à un seul instant. Il pouvait être doux, violant, délicat ou brutal, jamais il n’avait besoin de forcer, ou même jamais besoin de combler un vide entre elle et lui. Jamais. Ils étaient assortis, que ce soit en gout culinaire, en beauté personnelle,  en amour.

Vas et viens, vas et viens, viens et va. Au milieu de cette douce violence qu’il exerçait, elle, uniquement elle, rien qu’elle, et tout elle ! La douceur de sa peau, la courbe de seins, la dureté des boutons qui ornaient ses doux globes de chair, la féminité de son harmonie physique, la force de ses cuisses, la forme de ses hanches. Que de perfection en elle. Et comme si cela suffisait à vanter les charmes de cette jeune femme !  Mais non, son physique parfait n’était même pas la meilleure partie de celle qu’il avait aussi vite aimé. La seule qu’il ait jamais aimée…

Vas et viens, vas et viens, viens et va. En elle et avec elle, quoiqu’il n’y ait plus vraiment dans cette étreinte et dans cet acte de elle ou lui, juste eux. Ils étaient là, enchevêtrés l’un à l’autre, s’aimant avec passion et avec force en même temps. Il ne savait pas pour elle, mais en cet instant, il éprouvait un plaisir inédit, inconnu, un plaisir qui promettait de durer tous les instants. Il ne le connaissait pas, ne l’avait jamais éprouvé, et n’avait jamais cherché à le connaître et pourtant…. Et pourtant il y avait droit, il y avait non seulement droit, mais en plus, il en profitait, et ce profit n’était pas à sens unique, il le rendait, il le lui offrait, il s’offrait à elle au même titre qu’elle s’offrait à lui !

Dans d’autres circonstance, il utilisait les sentiments des autres pour les piéger les éduquer, les dresser  et les vendre comme esclave. Mais pas avec elle, non, jamais avec elle, jamais il ne voulait que cela n’arrive à Lana. Plutôt être avalé par le néant, disparaître à jamais, plutôt que de lavoir comme les autres qu’il connaissait, enchainée avec un collier de métal serré autour de la gorge, sa belle gorge, sa délicieuse gorge.

Il n’arrivait pas à boire son sang sans être malade et pourtant, il avait l’impression qu’il pourrait mourir d’être sans elle ! Appliqué à l’effort, il finit, alors qu’il al mordait doucement, se plauqant contre elle, se plaquant au fond de son être, laissant éclater en lui le paroxysme de son plaisir, la jouissance  de tout son être alors qu’il tremblait, saisissant ses hanches qu’il amenait à lui avec fermeté et douceur, laissant couler en elle tout son amour, au sens propre au travers de sa semence qui était soudainement transcendé par son sens figuré. IUl ne murmura que son prénom avant de doucement se laisser reposer contre elle dans une douce étreinte, ne se retirant pas d’elle pour autant, restant ainsi, contre elle, sur elle, en elle, avec elle.

Aux quelques mots qu’elle lui murmura dans l’oreille, il ne répondit pas, préférant fermer les yeux pour en  profiter pleinement de ces mots qu’il avait si peu entendu. Il sourit et musela ses lèvres d’un délicieux baiser gorgé d’ichor. Il lui lécha avec délicatesse les lèvres et  se retira d’elle, laissant glisser hors d’elle les restes d’amour partagé, mélangés, cocktail d’elle et lui. Il se laissa glisser sur le côté, toujours sans mot dire, mais çà quoi bon les mots ? Cela ne restait que des mots. Il préférait les actes d’amour qu’il pouvait fournir. Doucement, il enlaça sa dulcinée et déposa un baiser dans son cou, si vulnérable et désirable, en frissonnant. Puis, il lui murmura, dans le creux de l’oreille.

« Je… je n’ai jamais ressenti ça…. Si ce que je ressens et que je ne connaissais pas est de l’amour, alors je t’aime aussi… mais s’il te plait, répète-le… »

Doucement il la hissa sur lui en  l’embrassant avec douceur, pour ^tre sur de ne pas rompre le contact avec elle, la cajolant, la calinant dans la prison de ses bras, dans l’entrave de son étreinte….
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le vendredi 08 mars 2013, 22:45:27
Il ne lui disait rien mais semblait apprécier tout de même. Dès lors qu’il quitta la  moiteur de son fourreau, elle eut un dernier soupir d’un plaisir encore diffus  en elle. Quand il lui parla enfin, Lana resta à son tour muette. Et toute la soirée défila devant ses yeux. Elle comprenait mieux certaines choses. Comment pouvait-il ignorer l’amour ? Les vampires étaient-ils tous si durs à conquérir ? Une chose était sûre, Lana était ravie d’elle celle qui avait fait flancher son cœur.

- Et bien oui...Messire Liam Eckart, je vous aime.

Et elle avait envie de le lui prouver une nouvelle fois. Lui faire l’amour jusqu’à ce que son corps rompe, jusqu’à ce que son esprit ne soit plus capable de fonctionner. En même temps, il ne fallait pas trop tirer sur la corde, la fin de semaine s’annonce périlleuse et le manque de sommeil est un facteur important chez la cannibale. Bien sûr, elle ignore ce qu’il en est pour lui. S’il a vraiment besoin de repos, s’il dort...pas dans un cercueil visiblement.  Elle avait grand besoin de reposer ses chairs. Elle viendra accompagner son baiser, plein de fougue et une pointe de désir qui se consume entre ses lèvres.

- J’ai des tonnes de questions...mais je pense que nous aurons le temps de faire connaissance après.

Après la bataille elle entend. Dans un frisson, elle se cale un peu plus contre lui. Oui elle a peur et ça lui vient soudainement. Elle a peur de ne pas avoir cette occasion de faire connaissance. Elle finira par s’endormir, tout contre lui. Ses rêves seront un savant mélange entre érotisme et peur. Dans son inconscient, la bataille à venir la tétanisait. Sans son inconscient, l’amour lui redonnait courage.


***


- Pardonnez-moi...mais il est l’heure...vous aviez demandé sept heures...et...

Il est sept heures. Sept heures sonantes, trébuchantes, tapantes. La voix de la servante résonna dans la tête de Lana. Un gémissement d’insatisfaction pu franchir ses lèvres. La peste ! Qu'elle meurt dans d'atroce souffrance ! Elle ne parvenait pas à s'extirper du sommeil. Elle avait conscience de la lumière du jour, conscience de son corps qui lui adressait des messages chaotiques mais elle se sentait incapable d'ouvrir les yeux. Et n'en avait pas envie. Elle n'avait qu'un désir, replonger dans les brumes sombres, se laisser engloutir par ce sommeil épais, ne pas s'éveiller. Dans cette vague inconscience, elle fit un mouvement pour se rapprocher de Liam, se serrant un peu plus contre lui. Ce n’était pas le sommeil qu’elle cherchait, mais bien sa présence. Tout contre elle, elle sentait la « chaleur » de son corps, le poids de son bras qui l’enserrait. Sa proximité rassurante.

Les souvenirs de la nuit affluèrent. Elle souleva le drap qui collait à sa peau. Du sang séché couvrait son corps et sa peau était marquée de quelques zébrures rouges mais qui étaient pourtant déjà pratiquement refermées. Comme si on l'avait soigné avec un onguent miraculeux. La douleur n’était plus là pourtant et elle ne pouvait détacher ses yeux du spectacle sidérant de ses chairs si profondément marquées. Doucement, elle se dégagea de l’étreinte de Liam se relevant sur ses avant-bras, le surplombant un peu. Elle entendit la porte se refermer signe que la servante était partie. Chassée ? De son plein gré ? Lana n'en savait rien et préfèrera s'occuper de plus important.

- Ce matin je n’ai vraiment pas envie d’aller travailler...et c’est de ta faute !

Un sourire et un baiser passionné pour tout de même bien démarrer cette journée. Comment avoir envie de quitter l’homme qu’on aime ? Ce n’est pas ses gestes qui prouveront le contraire, ses mains s’aventurant déjà sur le torse glabre de son amant. Pourtant, elle n’a pas le choix, elle doit aller faire s besogne quotidienne. Et puis c’est le dernier jour de Konoe, elle ne devait pas rater ça ! Elle se leva donc, abandonnant Liam à contrecœur. Elle emportera avec elle le drap de soie, se couvrant avec tel un voile pour cacher sa nudité. Non, Lana n’a pas envie de partager la vue de son corps avec les esclaves. Elle a encore des réserves qui s’effaceront sûrement avec le temps. La veille elle était sous le coup de l’excitation et ne s’est pas vraiment rendu compte. Elle ira directement dans la chambre qu’il lui a prêtée afin de prendre une douche qui effacera les derniers vestiges de la folle nuit. En sortant de la douche, elle verra qu’une nouvelle servante l’attendait. Elle lui tendra une robe, une de celles que Liam avait offertes la veille.

- Non...merci...je dois mettre mon uniforme pour aller à la bibliothèque. Vous savez, je le portais hier.

Bon, en temps normal, Lana aurait pris le second et lavé celui qu’elle avait porté la veille. Là, ce n’était pas possible donc elle se contentera de l’ancien.

- Je suis désolée Milady, mais votre uniforme est à la poubelle.

Lana resta interdite, cherchant à comprendre les mots prononcés par la servante.

- Il était déchiré...alors nous l’avons jeté.

- Et je porte quoi moi maintenant ?! J’y vais nue c’est ça ?

- Non, bien sûr que non...c’est pour ça que je  vous propose celle-ci. Nous pouvons en choisir une plus chic si vous voulez mais je pensai que pour ce que vous aviez à faire, c’était suffisant.

Lana regarda la robe, oui, c’était largement suffisant, c’était même beaucoup trop bien. Elle se résigna, elle ne pouvait pas y aller sans rien sur le dos de toute manière, c’était ridicule. Elle pourra invoquer le départ de sa très chère amie. Ses cheveux se retrouvèrent engoncés dans un chignon trop serré. Elle descendit ainsi, prestement menée par la servante qui ne daignait pas vouloir la laisser seule. Elle lui ouvrit  la porte sur un salon où la table était déjà mise et fort bien garnie. Ses yeux cherchèrent le vampire. Est-ce qu’au moins il prenait un petit déjeuné ?
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le vendredi 22 mars 2013, 18:48:14
Elle répéta ces mots. Nouvel extase pour lui, savourant chaque syllabe, savourant chaque instant du corps de la jeune femme contre le sien. Que d’aise, que de plaisir. Il n’était pas sexuel, non, il était Autre, mais c’était parfait pour lui. Il sentait son corps chaud contre le sien, glacial, et éprouvait à la fois du plaisir à sentir ce contraste, que du soulagement à voir que cela ne la gênait pas. Il la regarda sombrer dans le sommeil mais ne dormit pas, non, il ne bougea pas de là, mais veilla sur son sommeil paisible, lui caressant doucement les cheveux.

Il la regarda, l’admira toute la nuit jusqu’à ce que le matin commence à poindre, matin qui, si il était signe de départ pour la jeune femme, était surtout signe de sommeil pour le vampire. Il ne dormit que quelques heures, contre sa douce Lana avant qu’une petite voix fluette ne le réveille. Il s’agissait d’une jeune esclave, elle portait en travers de la joue la marque que le fouet avait laissé. Il avait eu un regard noir et avait lancé au vampire quelques mots très polis très posés avant de se retirer en vitesse. Lana allait partir travailler. Il se rendit compte que même s’il n’avait pas faim, il ne comptait pas la laisser partir sans quelques mots doux.

Nu, il enfila une longue robe de chambre qui en plus de porter de l’hermine était brodée de fils d’or. C’était beau, c’était agréable à porter, quoiqu’un peu lourd sur les épaules. Il la ferma, l’attacha et descendit retrouver sa mie. Elle était en train de s’installer pour on petit déjeuner. Ses doigts glacés vinrent se poser sur ses épaules, il venait d’arriver dans son dos, et doucement, lui embrassa le cou.

« Bonjour mon amour. Comment vas-tu ? Tu as bien dormi ? »

Nouveau baiser dans le cou, du même côté avant qu’il n’aille s’asseoir en face d’elle, ses cheveux étaient emmêlés et il avait l’air fatigué, il bailla, mettant bien évidemment une main devant sa bouche. Il avait sommeil. On lui apporta un calice de sang qu’il but à longues gorgées, pour rester éveillé.

« Tu es tellement belle quand tu dors, et même quand tu es réveillée. Mais pourquoi une coiffure si strict ? C’est à croire que je vais prendre un coup de règle sur les doigts… tu pourrais sécher le travail cette après midi et venir me réveiller pour que l’on passe toute l’après midi ensemble, non ? »

Il eut des étincelles dans les yeux avant de se pencher par-dessus la table pour déposer un baiser sur ses lèvres.

« Et avant d’aller régler notre problème, petite surprise pour toi…. »

Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le jeudi 09 mai 2013, 20:44:34
Elles s'affairaient autour d'elle, comme de petites abeilles autour d'une fleur. Un bourdonnement étrange qui faisait sourire Lana. La cannibale avait retenue la leçon de la veille : laisser les autres faire pour elle au lieu de leur enfoncer une fourchette dans la main. Les esclaves étaient au petit soin et celle de la chambre restait comme figée à ses cotés attendant peut-être un ordre plus spécifique.

Et puis on lui apporta sur un plateau d'argent tout ce dont une femme pouvait rêver en matière de petit déjeuné à l'Anglaise. Ce qui troubla la jeune femme fut une odeur bien particulière, une odeur qui lui était familière. Ce fut à peine une surprise lorsqu'on lui ouvrit la cloche qui recouvrait le dernier plateau. De la chair. De la chair humaine bien entendue. Tout juste préparée et ce, rien que pour elle...mais c'est une mine de dégoût qui accueille le plat. Lana ne supporte pas la viande fraîche au petit déjeuné. Elle sait qu'ils ont voulu bien faire, peut-être même que c'est une indication de Liam. Aussi, elle se reprend aussitôt et s'affranchit d'un délicieux sourire.

- Jamais le matin...surtout après tout ce qui m'a été offert hier soir. Je suis désolée de vous avoir fait travaillé pour rien. Et que vous ayez du...vous séparer de quelqu'un pour ça.

- Ce n'est pas grave Madame, les...chiens du Maître en profiteront.

Lana s'en doute, pour que la servante ait hésité à dire le mot chien, c'est qu'ils doivent être un peu spéciaux. Les pas du vampire derrière suffirent à faire taire toutes éventuelles questions sur ces chiens. Bientôt elle sentit la fraîcheur des mains de Liam sur ses épaules et c'est avec la tête légèrement penchée pour accueillir ses baisers qu'elle pu lui répondre.

- J'ai passé une nuit merveilleuse...j'espère qu'il en a été de même pour toi ?

Mais lorsqu'il se retrouva en face d'elle, la jeune femme eut de furieux doutes sur le coté réparateur de son sommeil. Elle allait devoir apprendre à varier son rythme de vie pour être plus en phase avec lui et éviter les matins douloureux. Tout en l'observant, son pied se déchaussa presque inconsciemment et immédiatement, il fut posé sur le mollet de Liam. Certains pourraient croire qu'elle est fétichiste...peut-être d'une certaine manière. Une façon de garder un contact charnel, aussi petit qu'il puisse être. Lorsqu'il est en sa présence, Lana a du mal à ne pas avoir envie de se coller à lui, s'asseoir sur ses genoux pour l'embrasser pendant de longues, très longues minutes. Elle se retient. Essaye de se concentrer sur autre chose sans grand succès. Surtout quand il décide de venir dérober ses lèvres un instant. Elle manque de le retenir par la nuque pour qu'il ne s'enfuit pas. Le plaisir en devient une torture de le voir repartir si vite.

- Ma coiffure...est obligatoire. Tout comme l'uniforme. Et vu que je ne le porte pas, je ne dois pas négliger le reste. Et puis je suis certaine qu'avec une règle et tes doigts, j'arriverai à faire en sorte que tu aimes ça...

Et elle ne ment pas.

- Quant à quitter mon travail, je ne sais pas. Je doute que mon patron soit d'accord pour fermer la bibliothèque pour mon bon plaisir. Pour son plaisir par contre, rien n'est moins sûr. J'aimerai tant pourtant.

 - Je ne vois pas où est le souci Maîtresse Lana. Vous pouvez parfaitement être à votre travail et ici.

Une voix. Une voix que Lana connaît sans jamais l'avoir vraiment entendue. Elle se retourne sur son origine et une silhouette Terrane lui apparaît. Une jeune femme aux attributs félins. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, elle constate que sa physionomie change. Une étrange sensation la parcourt. Elle ne saurait dire son ressenti en cet instant. Elle se voit, comme dans un miroir. C'est bien plus réel. C'est elle en chair et en os à un détail près : des yeux rouges comme le sang. Sans se démonter, la Lana aux yeux rougeoyant s'installa au bout de la table où elle fut servit de même mets que la vraie. Chaque geste qu'elle faisait était imité à la perfection, comme s'il avait s'agit d'une soeur jumelle.

- Vous comprenez, je peux vous remplacer. Votre humain de patron n'y verra que du feu. Pour ça, il me faut tout de même l'accord de Maître Liam.

Dans le fond, il n'a pas vraiment de raison de refuser si ce n'est la peur de la voir s'enfuir. a-t-il au moins peur d'une telle chose ? Quant à Lana elle restait muette éberluée par cette femme qui lui ressemblait. Voyant son mal-être, la petite Terranide retrouva son apparence normale et quitta la table.

- Je vous demande pardon de vous avoir dérangés. Je ne souhaitais que faire une proposition pour vous arranger. Je pense sincèrement être capable de vous remplacer pendant votre travail, je suis bien éduquée et instruite...

Lana se retourne sur Liam et n'est pas certaine d'avoir comprit quoi que ce soit.

- C'est la surprise ?
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le jeudi 16 mai 2013, 12:00:07
Oui, sa nuit avait été merveilleuse, même s’il devait désormais dormir. Il n’avait bien évidemment pas fermé l’œil de la nuit, puisqu’il devait dormir le jour.  Et de toute manière, elle n’avait pas dormi toute la nuit, vu qu’ils s’étaient couchés relativement tard dans la nuit après leurs jeux ! Et quels jeux, il en avait encore des frissons en y repensant ! Des frissons d’excitation, de toute évidence. Il ne fallait pas s’attendre à autre chose venant de lui au souvenir du corps de Lana blessé et meurtri.

Rompre contact avec elle était aussi pénible pour elle que pour lui, mais même s’il avait eu en vie de rester coller contre elle éternellement, cela aurait été sans doute quelque peu compliqué de vivre ainsi… quoique celui eut pu mettre un peu de piment dans cette existence ! Il sentit bien vite le pied de la jeune femme sur son mollet et vint caresser celui-ci de son autre pied, avec douceur. Il dévorait sa compagne des yeux, des yeux avides et envieux. Avide de a compagnie, de son corps, de ses lèvres, de ses mots d’amour. Envieux de ceux qui allaient la regarder toute la journée durant alors que lui devrait dormir dans un sommeil similaire à la mort.

Ses propos le firent sourire, surtout ceux concernant la règle et les doigts, oui, il pouvait en tirer beaucoup d’elle avec si peu de choses…. Mais c’était sans doute parce que c’était elle et nulle autre, il aurait souhaité vérifier cela dans la seconde et dut se retenir d’en faire la moindre proposition….

Il eut un nouveau sourire à la mention de s&écher le travail. Ça aurait été possible mais ça aurait sans doute gâché une partie de la surprise. Non, ça l’ennuyait profondément, mais elle devait aller travailler aussi pénible que cette idée soit pour lui comme pour elle… sinon, la surprise perdrait un peu de son gout, de sa valeur…

L’air contrit, il semblait sur le point de parler quand une esclave prit la parole. Il ne se souvenait pas de son nom et ne cherchait pas à le savoir Il était sur e collier mais les cheveux cachaient l’inscription sur celui-ci. Rendant de toute manière illisible son nom ! ça par contre, c’était une faute. Tout comme parler sans en exprimer la demande et avoir l’aval du maitre.

Certes sa proposition était intéressante, mais elle outrepassait ses droits, pour peu que se taire et obéir soit un droit et on un instinct de survie, elle ne devait pas en avoir un très grand à en juger par le fait qu’elle se soit mis à parler comme ça, sans permission. Il devint livide quand il vit ce qu’elle faisait, changer d’apparence ainsi et prendre celle de son amour, non, certainement pas. Et elle persévérait jusqu’à finalement conclure ses propos. Liam se contenta d’un regard glacial à la créature, un regard qui signifiait explicitement :  « dis quelque chose de plus ou fais quelque chose de plus et tu vas le regretter amèrement, je te le promets ».

Puis il fut déçu, très déçu, non pas par la réaction de Lana, ô combien compréhensible. Oh certes elle cachjait sans doute la joie de cette possibilité. Mais bon, il devait hélas la détromper. Il soupira et nia de la tête le fait qu’il puisse s’agir de la surprise, d’autant qu’à cela il rajouta quelques mots.

« Hélas non. J’aurai bien aimé mais je doute que rester ici te plaise énormément…. Surtout si je suis enfermé dans un sommeil mortel, incapable de te tenir compagnie. Oh, certes, tu pourrais prendre en mains la maisonnée. Mais je doute que tu trouves cela amusant plus de quelques minutes…. »

Il se leva et fit le tour de la table pour finalement enlacer Lana et lui embrasser doucement le lobe de son oreille droite, ses mains venant doucement glisser le long de ses côtes, de ses douces hanches. Ses baisers descendirent dans son cou qu’il embrassa et mordilla. Il avait envie d’elle, envie de la posséder de nouveau, de la connaître à nouveau. Mais il ne pouvait pas. Fiévreux il murmura, dans le creux de son oreille :

« Si je pouvais, ej resterai éveillé toute la journée dans tes bras. Mais il faut que tu ailles à ton travail, sinon, tu n’apprécieras pas vraiment ta surprise. Et si je ne dors pas assez, tu te trouveras toute seule la nuit prochaine pour empêcher le pire. »
 
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Lana Dubravka le mardi 01 octobre 2013, 18:43:27
Elle se laissa aller contre lui entourant son cou de ses bras. Ses baisers l'alanguissaient et ce fut bientôt un léger gémissement qui accueillit ses attentions. Ce fut pour elle comme un électrochoc. Elle devait partir de façon immédiate sinon elle n'y arriverai plus. Une lutte acharnée entre son esprit et son coeur. La raison l'emporta sous les clameurs de Liam qui l'incitait à partir. Il avait raison, elle ne pouvait pas rester, pas ce jour tout du moins. Elle se désolidarisa doucement de lui et le fit taire d'un baiser gourmand.

- Profites bien de ton temps de repos car je te veux très en forme pour quand je reviendrai.

Elle ne précisa pas quand elle reviendrait, ni ce qu'elle comptait faire avec lui. Ca lui paraissait évident. Elle recula d'un pas avec lenteur, laissant le bout de ses doigts glisser encore un peu sur l'hermine cherchant un peu à y trouver les formes du corps de Liam. D'un pas chaloupé, elle traversa la pièce lentement et arrivée à l'embrasure de la porte elle se retourne et lui mime de ses lèvres un "tu me manques déjà" suivit d'un baiser fantomatique. Elle finit par s'échapper et rejoindre la chauffeur de la veille qui lui ouvre la portière. Elle s'infiltre, disparaissant de la vue du vampire.

Après ce qui parut être une longue route à Lana, la voiture se stationna non loin de l'entrée de la bibliothèque. La voiture ne passe pas inaperçue. Les habitués, les lecteurs lève-tôt, constate  que c'est la bibliothécaire qui en sort, ce qui est incongru. Certain se demanderont quand la jeune femme à gagné au loto ?

Elle siffla. Konoe siffla l'arrivée de Lana. La jeune femme ne put s'empêcher de sourire en se souvenant du sifflement qu'avait émit Liam en la voyant dans sa belle robe. Nul doute que la raison était identique. Si Konoe était une peste, elle avait un certain goût pour les belles choses et ne put que remarque le changement.

- Dis moi Lana, depuis quand tu connais la haute couture...

Un peu de sarcasme ne pouvait pas faire de mal. Sauf à l'ego de Lana. Cependant, elle ne répondit rien sur le moment, laissant son radieux sourire venir se planter dans les yeux de la Japonaise. A cet instant, elle comprit que Lana avait l'ascendant sur elle.

- C'est un cadeau de mon ami...mon adorable ami.

Et ce fut le déluge. Un déluge de questions plus ou moins intime sur la relation qu'entretenait Lana et cet adorable ami. L'avantage fut pour Lana qu'elle ne se rendit pas compte du temps qui passait. Ce qui fut plus difficile, ce fut de trouver les mots justes pour expliquer l'activité salariale de Liam sans pour autant rendre la Japonaise soupçonneuse sur la nature des biens engagés. Konoe comprit plusieurs choses. La première c'est que Lana était follement éprise et la seconde, que Liam était très riche. La seconde partie lui semblait beaucoup plus intéressante. Elle décida que cet homme devait lui appartenir et donc qu'elle allait devoir évincer Lana. Pour elle, rien de bien compliqué. La Japonaise s'estimait largement plus séduisante que la Croate.

C'est ainsi que la matinée se passa pour Lana, bien plus submergée par les questions de sa collègue que par son travail. Elle s'interrompit néanmoins dans celui ci pour aller voir son patron. Elle lui demanda si elle pouvait prendre son après midi avec Konoe, histoire de fêter son départ. Elle du faire force d'arguments et de décolletés plongeants pour arriver à ses fins. Lana lui promis aussi une soirée pour un dîner en tête à tête. L'histoire ne dit pas ce qui y sera servit.

La jeune femme informa sa collègue qu'elles avaient quartier libre pour l'après midi. Vers onze heures trente, les deux jeunes femmes firent sortir les derniers présent dans l'établissement. Suite à quoi, elles allèrent à l'arrière du bâtiment pour fermer pour le week-end. Là, elles trouvèrent la limousine qui attendait. Du moins le chauffeur attendait sagement. Konoe siffla une nouvelle fois. La proie était donc prometteuse pour la Japonaise. Lana la laissa regarder pendant qu'elle bouclait la grosse porte de la bibliothèque. Quand elle se retourna, elle fut surprise de ne plus voir la silhouette féminine qui pourtant se trouvait à coté d'elle deux secondes auparavant.

- Elle est dans la voiture...

- Oui ma chère, quitte à te servir d'alibi, autant que ce soit vrai. Je reste avec toi cette après midi, tu n'as pas le choix !

Lana grinça intérieurement des dents. Elle n'avait pas envie  d'emmener cette femme qu'elle ne portait pas vraiment dans son coeur voir celui qui justement prenait toute la place. Elle n'avait pas trop le choix et surtout, elle voulait rentrer au plus vite  pour retrouver son vampire. Elle espérait juste qu'il ne s'offusque pas de la voir venir avec elle. Le trajet lui sembla encore plus long qu'à l'aller. Non seulement à cause de son besoin de voir Liam, mais aussi à cause des babillage de Konoe.

Elles arrivèrent enfin. Konoe eut droit à une traitement de faveur. L'asiatique était en plein rêve pendant que Lana cauchemardait de la voir là. Une esclave alla prévenir Liam de l'arrivé des deux jeunes femmes. En attendant qu'il les rejoigne, elles furent toute deux enjointe à aller dans le grand salon. Lana s'installa confortablement dans un fauteuil moelleux à souhait et Konoe préféra inspecter la pièce de fond en comble.

Elles n'eurent pas à attendre longtemps. Le Maître de maison se présenta à elles. Lana se leva prête à lui sauter dessus si son éduction ne l'en empêchait pas. Elle se dirigea donc d'un pas rapide à sa rencontre. La jeune cannibale n'eut même pas le temps de sourire au vampire qu'elle vit débouler Konoe, passant devant elle pour aller se présenter, tendant sa main pour avoir un délicat baise main. Lana dut faire preuve d'un grand contrôle pour ne pas décapiter la Japonaise sur le champ.

- Je te présente Konoe, ma collègue. Elle souhaitait vivement te voir.

Et Lana n'avait pas dit amie et n'avait pas non plus dit qu'elle était son invitée.

- A moins que ce ne soit ton manoir...ou tes biens...connaître ton personnel...rien de plus normal pour une petite chienne de son espèce. N'est ce pas Konoe ?

Traduction : Mon amour, en ferais tu une esclave pour moi ?
Titre: Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le mercredi 09 octobre 2013, 20:11:41
Il lui rendit son baiser gourmand avec encore plus gourmandise, voir même une avidité. C’était étrange comme les choses évoluaient :  Lima avait déjà un problème pour se passer d’elle : il n’en éprouvait pas l’envie, ressentant même un besoin impérieux de la savoir toute proche, et ses contacts tactils, ses mots doux mimés ou dits, ne faisaient qu’aggraver les choses en ce sens. A vraie dire, si elle n’avait pa tourné les talons à ce moment là, sans doute aurait-il été capable de lui sauter dessus, l’empêcher de partir, arracher ses vêtements, et assouvir tous les désirs imaginables jusqu’à ce que leur corp cèdent et rompent.

Finalement, après son départ, dans un désespoir non fin et exprimés par un soupir, il se décida à partir se coucher, il lui faillit bien mourir. Pour la forme, qu’elle ne se fasse pas de soucis, il était persuadé de tenir plus longtemps, bien plus longtemps qu’elle, et pour le vérifier, un marathon s’imposait… il trouverait bien un moment pour le tenter, ce marathon… et teter une étude plus approfondie de sa personne par-dessus le marché…

Il prévint son personnel, fit préparer cartes, matériel et tout ce qui pourrait être utile pour cette nuit de travail, et finalement il se dcida à partir se coucher. Retirant sa robe de chambre à col d’hermine, il se coucha. Il tait nu dessous, et se glissa entre les draps de soie ou et agréablement parfumés. Il ferma les yeux, et enfin, il mourut.

Le gros avantage à être vampire – et l’un des défauts majeurs tant qu’à faire-  était cette capacité qu’ils avaient à mourir pour la journée. Le matin il fermait les yeux, la rigidité cadavérique le prenait et la mort emmenait son esprit, le lui ramenant chaque soir, ou du moins, le lui ramenant après un certain temps. Pendant ce moment il ne pouvait être atteint par aucune parole, aucun bruit, aucune douleur, aucune lumière, ce qui en faisait une cible particulièrement vulnérable d’ailleurs. Tuer un vampire le jour était particulièrement facile quand il n’était pas bien entouré. Lui, il était très bien entouré.

Liam, lui, était très bien entouré. Il avait une garde personnelle qui gérait la sécurité du manoir, des hommes, et des femmes, soumis corps et âmes à sa volonté, quelle qu’elle soit. Il s’agissait en général d’esclaves qu’il avait lui même dressé pour différentes tâches spécifiques à chacun. Ainsi, il avait tout ce dont il avait besoin. Tout cela pour dire qu’il ne risuait à rien à mourir le matin pour revivre le soir. Mais en fonction de l’âge et de la puissance du vampire, celui-ci dormait plus ou moins lentement.. Liam pouvait revenir à lui en début d’après midi, pour sa part, montrant très clairement que sa jeunesse n’avait pas d’influence sur sa puissance.

Aussi , il n’y a rien de bien étonnant à trouver Liam levé et bien habillé au retour de la belle cannibale qui avait rappelé le cœur qu’i possédait même s’il ne battait plus- mort oblige. Ah, Lana, il avait une surprise pour elle, en effet, il avait fait un petit détour par Terra pour trouver un met savoureux, une jeune femme qui, soi-disant, n’avait jamais connu le loup, il dut le vérifier lui-même, sentir l’hymen pour y croire, et choisit aussi de faire son petit marché, achetant quelques biens à dresser pour les revendre. Le choix n’était pas incroyable, mais il était toujours là. Quant aux prix, il avait payé bien plus cher qu’il n’aurait du. Mais étant sur son petit nuage, il n’avait pas eu l’impression de se faire autant avoir que la réalité ne le montrait.

Il ne revint que peu de temps avant que la voiture n’entre dans la pour du manoir terrestre. Déjà ? Non pas qu’il soit désagréablement surpris, mais c’était étonnant. N’aurait-il pas vu le temps passer ? Etrange, ce n’était pas son genre, en général, au contraire, il avait une horloge interne absolument parfaite… ce n’était rien d’autre que ce petit nuage ui faisait écran à tout ce qui n’était pas Lana. Oui, un peu de bon sentiment n’est pas si désagréable tant qu’il ne s’agissait pas d’une habitude. Le bon sentiment et le dressage d’esclave ne font pas bon ménage...

Il fut surpris d’apprendre que Lana ne rentrait pas seule… il ne pensait qu’il y aurait quelqu’un d’autre que la surprise dans la voiture (à part Lana) et pensait qu’elle rentrerait plus tard que ça. Mais l’impatience devait la tarauder autant que lui, c’était normal. Des amants lors de leur première amourette…. De vrais enfants sur ce point…

Mais ce ne fut pas la belle rouquine qui vint se planter devant lui en premier, non, c’était la Japonaise. Elle lui tendit la main et il regarda cette main avant de jeter un regard loud de sens à Lana. Il n’aimait pas énormément les surprise quand il ne les organisait pas… Mis au-delà de ça ce serit toujours agréable d’avoir de la compagnie, une plaisante compagnie si possible bien sur ! Enfin, jusqu’à ce qu’il connaisse son nom. Ainsi c’était elle, Konoe. Sa Dame l’avait pris de vitesse et c’était bien dommage, trouvait-il. Mis soit, il n’allait pas faire le difficile à dessus. Il sourit à cette fameuse collègue avant de finalement se tourner vers Lana et même se déplacer vers elle pour venir la la saisir par la taille et la serrer contre lui, lui bécotant la gorge avidement. Oui, son idée était amusante. Il eut un petit sourire. Il avait envisagé la même iée avant même de connaître de visu la fameuse Konoe… il lui glissa doucement à l’oreille une axcitante confidence.

« C’est à croire que tu lis mes pensées, je me suis dit que tu méritais d’avoir ta propre suite pour s’occuper de toi et t’obéir. Qui sait, cela pourrait être utile…. J’ai acheté plusieurs échantillons, et je comptais te proposer de choisir parmi ceux-là… mis si tu as déjà faitton choix, alors c’est parfait…. »

Il lui mordilla son oreille avant que Konoe ne les interrompt.

« Dites, si je vous gêne, dites-le ! Et de nous deux, je crois que tu te trompes sur qui est la chienne, car hormis te mettre à quatre patte pour te faire culbuter, je doute que tu sois capable de le séduire autrement… »

Et voilà ce qui se passe quand on oublie Konoe quelques instants de trop, elle persifle… dommage que cela ne tombe pas toujours dans la bonne oreille… Liam lui sourit et la fixa droit dans les yeux.

« Tu n’as pas idée de ce qui t’attends, n’est-ce pas ? »

Il vola les lèvres de Lana pour un voluptueux baiser avant de lui dire, de manière audible.

« Non, mon amour je ne la dresserai pas pour toi…. Je vais t’aider à la dresser. Si tu veux ton esclave tu vas devoir la dresser toi-même… je vais t’y aider, mais en te conseillant et t’assistant… tu feras le travail… je vais t’apprendre… »

Il lui saisit doucement la main et porta son poignet à ses lèvres et embrassa la chair ainsi découverte avec délectation et sans la quitter des yeux.

« Première étape, la mettre à sa nouvelle place, une fois brisée, elle pourra être dressée… pour cela il faut non seulement briser son corps –mais pas de manière définitive – autant que son esprit. Il faut la choquer si fort qu’elle en perdra toute envie, toute volonté qu’elle aurait pu manifester autrement… tu peux t’arranger pour qu’elle soit battue, humiliée, violée, il y a autant de méthode que d’esprits inventifs…  »