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- (http://i27.servimg.com/u/f27/15/47/51/70/guille10.png)(http://i27.servimg.com/u/f27/15/47/51/70/guille10.png) Voilà deux jours que je suis à Nexus, essayant de me repérer dans cette ville-état. J'ai pris une chambre à l'auberge du Coucher de Lune. J'y suis bien ma foi. J'ai bien refoulé un ou deux « voisins » un peu trop emmerdant et entreprenant, mais rien de grave. Ils devaient simplement avoir trop bu. Ils devaient avoir envie de se vider dans la première chose venue. Mais malheureusement pour eux, j'ai trop souvent vu ma mère et ses amants en action pour ne pas comprendre ce qu'ils avaient en tête. Et très franchement, faire ces même choses que ma mère, baiser à tout va... Cela m'étonnerais beaucoup que je m'y adonne. J'ai bien vu sa déchéance à cause de ça. Et c'était pas beau à voir. Je rentrais à la maison le midi parfois, et je la trouvais en train de forniquer sur la table de la cuisine avec le boucher ou de le maire. J'allais pour me coucher le soir, et je l'entendais couiner sous les assauts du forgeron ou du charpentier. Le pire, c'est lorsque je me levais le matin et que je la voyais s'envoyer en l'air avec le maître d'école et le juge, en plein milieu du salon, à la vue de tous. Heureusement que l'on habitait sur un promontoire dominant le village, sinon, je ne vous dit pas la tête des voisins...
- Bref. Donc après avoir réfréner les ardeurs de ces messieurs ivres mort, je suis sortie. L'auberge était en fête. Une grande soirée avait été orgnanisée. Le genre de soirée qui finit en partouze. Ne voulant pas voir l'horrible spectacle qui allait être donné par ces gens en train de s'accoupler comme des bêtes, j'ai pris la fuite. C'est l'une des seules situations dans lesquelles je m'autorise de fuir. Du coup, me voilà à errer dans les rues. Je descends progressivement jusqu'aux bas-fonds. Je croise quelques personnes. A ces personnes, je leur demande s'ils ne connaissent pas un esclavagiste célèbre qui pourrait être mon père. J'avoue évidemment que je le ne connais pas, je ne sais pas son nom, et je ne suis même pas sûre qu'il soit ici. Mais bizarrement, dès que je prononce le mot « Esclavagiste », tous le monde prend la fuite. Rho, c'est pas si terrible hein...
- Je soupire alors que le soleil disparaît complètement. Je ne pense pas pouvoir revenir à l'auberge avant l'aube sans tomber sur des couples (ou plus que deux) enlacés, en train de joyeusement s'emboîter et mélanger leurs sécretions corporelles. Du coup, je vais devoir passer une nuit blanche. Je dormirais dans la journée. Pour passer le temps, j'escalade une maison basse, et atteignit ainsi les toits. Je m'assis sur le bord d'un bâtiment, face à la lune, et commence à jouer avec une émeraude que je viens de créer. Mon ongle se transforme en diamant et je taille la pierre brute pour en faire des lettres. Les lettres de mon nom plus particulièrement. Je m'absorbe dans mon activité, oubliant tout autour de moi. S'il y a bien un moment où je ne fais pas gaffe à mon environnement, c'est lorsque je pratique avec mon pouvoir. Je sais que je dépense de l'énergie pour rien. Mais la lueur de la lune, sans que je ne sache pourquoi, maintient mon énergie stable. Comme si elle me prêtait son énergie... C'est pas pour me déplaire. C'est même une chouette découverte ! (http://i27.servimg.com/u/f27/15/47/51/70/guille11.png)(http://i27.servimg.com/u/f27/15/47/51/70/guille11.png)
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Les gens n'aimaient pas trop les problèmes avec les esclavagistes, et poser ce genre de questions dans les bas fonds ou les jolies filles se cachaient des rapts et des décentes n'était pas la meilleure façon de s'attirer de la sympathie. Après tout, qui irait se plaindre de la disparition de quelques pauvres ? Personne, et si c'était le cas, personne qui ne pourrait se faire entendre, ou qui ne pourrait être repoussé d'un bou coup de pied dans le ventre; Combien de fois on avait vu ça ? De grosses mères se trainaient devant les stands d'esclavagistes en hurlant de leur rendre leur filles avant de se prendre quelques bon coups de pied de gardes. Chercher un esclavagiste a Nexus était quelque chose de très peu prudent : on risquait d'en trouver un. Et ça, c'était vraiment, vraiment, vraiment pas bon.
Néanmoins la question d'Althéa ne demeura pas sans réponse éternellement. Il aurait été stupide de croire qu'elle le serrait, rapidement un petit vieux osa, au prix d'une jolie pierre qu'il voyait pendre entre les doigts d'Althea, lui donner le renseignement qu'elle cherchait.
-Merci bien ma bonne dame, dieu vous garde. Si vous cherchez un esclavagiste, le meilleur d'toute la ville c'est l'Don, personne n'a jamais vu son visage, mais il vent les meilleurs putains d'tout le royaume."
Sur ce l'homme crache au sol son tabac chiqué et reprend
-Mais mettez vous bien zen garde ma bonne dame, le Don est très puissant, c'rest le plus riche marchand de toute la ville, et il n'hésitera pas a vous croquer si il pose les yeux sur vous, mignonette que vous êtes; Vous l'trouverez sur le marché aux esclaves, dès le petit matin, sa tente grouille de nobles et de bourgeois où il doit exposer ses prises de la semaine. Prenez garde a vous ma bonne dame, dieu vous garde...
Et le vieillard s'en fut clopin clopant dans les ruelles...Après avoir donné les dit renseignements sur le mysterieux Don...
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- (http://i27.servimg.com/u/f27/15/47/51/70/guille10.png)(http://i27.servimg.com/u/f27/15/47/51/70/guille10.png) Je jouais bien tranquillement avec mon émeraude lorsqu'un vieux m'aborda. Il affirma qu'il pourrait m'aider si je le récompensais. J'ai bien vu son regard insistant sur l'émeraude que je taillais. Avec un grand sourire, je la lui lançais. J'avais fini d'y tailler mon prénom. LE tout en une seule pièce. Un chef d'oeuvre pourrait-on dire. En remerciement de mon offrande, il daigna me renseigner.
- » - Merci bien ma bonne dame, dieu vous garde. Si vous cherchez un esclavagiste, le meilleur d'toute la ville c'est l'Don, personne n'a jamais vu son visage, mais il vent les meilleurs putains d'tout le royaume. Mais mettez vous bien zen garde ma bonne dame, le Don est très puissant, c'rest le plus riche marchand de toute la ville, et il n'hésitera pas a vous croquer si il pose les yeux sur vous, mignonette que vous êtes; Vous l'trouverez sur le marché aux esclaves, dès le petit matin, sa tente grouille de nobles et de bourgeois où il doit exposer ses prises de la semaine. Prenez garde a vous ma bonne dame, dieu vous garde... «
- » - Mille Merci papy ! Je ferais gaffe, t'en fais pas. Que Dieu vous garde aussi et vous bénisse ! Vous êtes un don du ciel ! «
- Un grand sourire flottait sur mes lèvres alors que je me redressais d'un bond. Je courus sur les toits un instant, avant de me rappeler que l'on était la nuit encore, et que la soirée de débauche n'était pas finie. Dormir dehors ? Non, pas une bonne idée. Il commence à faire froid. Et c'est pas mon petit haut de danseuse trouvé au marché la veille qui allait me réchauffer. Je n'avais qu'un voile en plus sur les épaules. Quant au bas, n'en parlons pas. Un pantalon bouffant s'arrêtant au mollet. Le tout, de la couleur de l'or. C'était même moitié transparent. On devinait mes formes, mais l'opacité de permettait pas de tout distinguer clairement. Je soupirais, et continuais mon chemin. L'auberge était bruyante. Je me faufilais dans la salle, évitant le pelotage automatique de certains poivrots, évitant les jets de spermes de plusieurs mecs qui se branlaient sur une nana toute en forme. Je fini par atteindre l'étage. Je virais sans ménagement un trio de ma piaule, avant qu'ils n'envahissent le lit, et claquais la porte. Je verrouillais aussi, pour plus de sûreté, scellant les orifices autour de la porte avec du diamant.
- Le jour arriva bien vite. Je m'étais brièvement reposée aux alentours de trois et quatre heures du matin. Avant, c'était mort. Le bruit des fornications m'en empêchait. Les gémissements/couinements/vagissements/etc... Ce bruit me prenait la tête. Cela c'est calmé deux heures. J'ai pu dormir. Et puis ça a reprit. Je me suis éveillée au son des orgasmes et des grognements bestiaux. Avec un soupir dégoûté, j'ai été faire mes ablutions. L'eau était froide. Mais propre. Suffisant pour une petite toilette. Je revêtis par la suite un pantalon en cuir brun, taille basse, et un bandeau pour masquer ma poitrine. Un bandeau de cuir noir. Pour la maintenir aussi. Je rajoutais un corset pour bien souligner ma taille, et enfilais une tunique en soie blanche, pour contraster avec le bruns sombre du pantalon. Par transparence, on voyait le noir du bandeau et le rouge du corset bordé de dentelle. Le décolleté était échancré, en V, plongeant jusqu'au sternum. Je fouillais dans une besace et en sortis deux boucles d'oreille de rubis. Deux fleurs finement ciselée, par mes soins, ornant mes lobes d'oreilles. Un poinçon en or surmontait la boucle d'oreille de droite.
- J'étais élégante oui. Il me fallais faire bonne impression sur ce Don si je voulais qu'il me renseigne. Peut-être connaissais-t-il mon père ? Oh, ça serait merveilleux. Je me demande comme il est. Le vieux avait l'air d'en avoir un peu peur malgré son admiraton pour la marchandise. Tout en réfléchissant à ça, j'enfilais des bottes noirs, en cuir de daim, dont les bords en haut étaient incrustés de saphir et d'ambre. Je remontais la rue, débouchant finalement sur la place publique. Je cherchais un instant avant de trouver ce fameux marché aux esclaves. A ce moment, je me rappelais l'avertissement du vieux. Ce Don allait-il vraiment vouloir me « croquer » s'il me voyait ? Je ne pense pas... Je passe une main dans mes cheveux, remettant de l'ordre dans ce rideau d'or liquide. Mes doigts rencontrèrent une broche. Je me rappelle alors avoir orné mes cheveux d'une broche de rubis, et de diverses perles de jade, d'émeraude, de saphir, de cornaline et d'ambre. Ma chevelure devait briller de mille feux au soleil levant. Mes doigts tripotèrent alors le collier de diamant à mon cou. Je rassemblais mon courage et finit par avancer, cherchant des yeux la tente du-dit Don. Je l'aperçu un peu plus loins. J'interpelais un homme de dos. Je ne voyais pas son visage, mais peut-être pourrait-il me renseigner...
- » - Excusez-moi... Connaîtriez-vous le Don ? On m'a conseillé d'aller le voir pour avoir certains renseignements... «
- Je dédiais mon plus beau sourire à cet homme qui allait sûrement se retourner pour me parler. Mon sourire joyeux, qui dévoilait mes dents parfaitement alignées, d'une blancheur éclatante. (http://i27.servimg.com/u/f27/15/47/51/70/guille11.png)(http://i27.servimg.com/u/f27/15/47/51/70/guille11.png)
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L'un des gardes qui vit Althéa arriver se mit au garde a vous immédiatement. Vu les joyaux que la jeune femme arborait, il était clair qu'elle faisait partie des clients de Don, et donc dans ce cas il devait la laisser procéder aux achats avec les autres nobles. Le garde embauché pour surveiller les problèmes qu'il pourrait y avoir lors de la vente d'esclave lui répondit donc avec la plus formelle et la plus adéquate des politesses.
-Mademoiselle, je vais informer immédiatement mon employeur de votre désir de s'entretenir avec lui, néanmoins je dois vous prévenir que le Don n'aime pas s'afficher publiquement et il est très possible que votre requête soit rejetée, vous pouvez néanmoins si vous le tenez vous introduire a lui par voie postale.
*Ouah, tu parle, une bonasse pareille c'est sur que le patron va vouloir la voir surtout si elle est seule, et dans quelques temps elle se retrouvera sur la scène, c'est toujours la même chose....Y'a que lui qui s'amuse.*
Le garde ordonna a un autre en faction de prendre sa place tandis qu'il disparaissait ans le batiment, la tente du Don était un immense pavillon dans lequels se trouvait des bancs sur lesquels étaient assis de nombreux nobles d'apparence diverse allant du noble rafiné en passant par le porc libidineux pour finir par le vieux cochon de cour, quelques dames étaient également présentes mais comme le Don se spécialisait en esclave féminin, elles étaient rares, certains nobles étaient venus avec leur propres esclaves, souvent de superbes jeunes femmes habillées richement qui s'agenouillaient au sol près de leur maîtres, tenues par des laisses. La toile était tendue devant un enorme batiment ressemblant a une prison et devant la scène se trouvait une estrade, on faisait sortir les esclaves du grand batiment qui était pour l'occasion caché derrière un rideau de scène et on la montait sur la scène. Sur la scène se trouvait un bonimenteur qui arrangait la foule.
-Mesdames et messieurs un article rare, une terranide vache, peu commune comme vous le savez par sa particularitée de produire du lactose de sa poitrine en permanence ! Délicieux pour la santée et toujours utile, vous aurez toujours du lait sous la main, en raison de la raretée de cet article, les enchères commencent a 700 000 pièces d'or, allez y messieurs ne soyez pas timide, je vois que monsieur monte a 720 000, un acte courageux, courageux certe, monsieur là bas surenchérit a 725 000, allons c'est tout ? Un peu de courage que diable ! C'est un article de choix ! Dois je préciser a quel point son corps est rebondi et désirable ? Vous pourrez commencer un élevage si vous vous débrouillez bien ! 800 000 pour monsieur ! Voilà qui deviens serieux...
Le bonimenteur était très doué et arranguait la foule avec beaucoup d'audace, les prix s'envolèrent rapidement alors que le garde passait dans le décor. Le regard de la terranide était vide, figé dans un sourire aimable comme un masque de cire, comme si elle était contente d'être vendue comme un simple objet pour finir sa vie au service du plus offrant...Le garde rejoignit l'homme de main supposé du DOn, l'homme qui supervisait les affaires.
Depuis le premier étage de la "prison", un immense colosse vétu d'une cape de voyage observait ce qui se passait avec une longue vue, oh sa vision était parfaite, mais la longue vue aidait a voir la tête des nobles lors de la vente, il pouvait savoir lesquels allaient surenchérir, lesquels avaient effectivement de l'argent et lesquels avaient besoin d'une petite tape dans le dos pour acheter...Il suppervisait donc la vente de loin, comme d'habitude, transmettant les informations a son bonimenteur qui s'empressait de profiter de ça. Aujourd'hui le marquis de Dunke avait l'air particulièrement fébrile, il n'allait surement pas repartir sans une esclave
"Il va falloir lui refiler une esclave de catégorie moindre a la prochaine enchère."
Se dit il a lui même. On frappa a la porte, Don rangea rapidement la longue vue et vint voir le garde pour l'ouvrir. Son identitée était secrète, personne ne devait savoir, que l'homme de main du Don était effectivement le Don en personne, il ouvrit la porte, toisant le garde avec sa stature, du haut de ses deux mètres de haut et 150 de muscles.
"J'avais demandé ne pas être dérangé, je suis en pleine discussion avec le patron et si ça ne vaut pas le coup je vous promet que je vous le passe et qu'il s'enquérira ce que vous voulez."
-Jamais je n'oserais monseigneur. Une jeune femme vétue splendidement souhaite vous voir. Conformement a vos ordre je suis venu vous en avertir.
Ah oui. La fameuse exception féminine. Quand une jeune femme se présentait a lui, toujours le prevenir quelle qu'en soit les circonstances. Il hocha la tête et lança au soldat.
"Très bien, tu as bien fait. Souhaite elle s'entrenir d'urgence ou peut elle attendre la fin de la vente?"
Il préférait être sur que rien ne viendrais permettre a de dangereux espers ou avatars qu'il avait capturé a la sueur de son front de se faire la malle. Il se ravisa immédiatement. Perdre du temps serait risquer de perdre la fille. Il lança d'un geste vague.
"Faites la monter immédiatement."
Le soldat hocha la tête et descendit retransmettre le message de Don a la jeune femme
-Le Don est prêt a vous recevoir, si vous voulez bien me suivre.
L'homme fit passer la jeune femme derrière le rideau de la scène, attendant là plusieurs femmes vétues de tenues grossières, contrairement a certains esclavagistes, le Don avait la descence d'habiller ses esclaves, et elle put voir qu'ils étaient tous bien nourris et semblaient en bonne santée, malgré leur état miséreux et leur visages pleins de larmes.
On l'introduit dans la prison. On aurait pu s'attendre a des cris de coit, de souffrance, de désespoir.
Il n'y avait pas un bruit.
La prison était pas vide, on entendant les esclaves.
Mais personne ne parlait.
C'était dans un sens térrifiant. Le garde lui présenta un escalier.
-Première porte a gauche en haut de l'escalier. Le Don vous attend derrière la grande porte.
Et en effet derrière la grande porte, le colosse était assis, il avait pu voir la jeune femme via la longue vue et avait immédiatement renforcé son desir de la voir 17 ans, dans la fleur de l'âge, vétue comme une princesse, une belle chevelure, de beaux yeux, on eut dit une véritable femme de sang royal...Et il avait un petit air de déjà vu quelque part...mais...Il ne pouvait pas savoir ou. En règle générale il était plus prudent, nombreuses étaient les assassines qu'on lui avait envoyé sous ce paquet, ils avaient fini par arrêter le jour ou le Don le leur avait fait racheter leur meilleur assassine, transformée par ses soins, implorant aux membres de sa guilde qu'on la prenne comme une chienne.
Ses entrainements étaient très efficaces.
Assis dans un grand fauteuil dos a la vente, se tenait un enorme colosse de deux mètres de haut pour 150 de muscles, sa peau était bronzée, ses yeux noirs et ses cheveux sombres et crépus, son visage était caré mais pas forcément désagréable, il exalait une aura de confiance. Il se leva et tendit la main vers Althea, pour la lui serrer.
"Bienvenue, mademoiselle, puis je vous offrir quelque chose a boire ?"
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- (http://i27.servimg.com/u/f27/15/47/51/70/guille10.png)(http://i27.servimg.com/u/f27/15/47/51/70/guille10.png) Je souris au garde, patientant pendant qu'il s'éloigne. Je pose diverses questions à celui qui lee remplace, comme par exemple si ça fait longtemps qu'il est là, s'il connaît le Don, ce genre de choses quoi. Bon, il est pas très bavard, il répond par monosyllabes. Je soupire, et me contente d'attendre en silence, observant autour de moi. J'observais la vente en songeant que ma mère avait dû passer par là un jour où l'autre. Etait-elle comme cette Terranide ? Soumise et docile ? Ou se rebellait-elle ?
- Lorsque le garde revint, je lui fit un grand sourire. En plus, il m'apportait un bonne nouvelle. Je le suivis de bonne grâce, observant l'environnement autour de moi avec grande attention. Grand silence dans la prison que nous traversions, malgré la présence de demoiselles en attente d'être vendues. Etrange. Mais je ne m'y arrête pas. J'ai hâte de rencontrer ce Don, savoir ce qu'il pourrait m'apprendre sur les esclavagistes et peut-être sur mon père. J'en frissonne d'exciation. Le garde m'abandonna en bas d'un escalier, me fournissant les indications pour la suite.
- » - Merci beaucoup. Bon courage pour rester debout sous le soleil qui promet de taper dur aujourd'hui ! «
- Je montais les quelques marches de l'escalier et suivit les indications du garde. Doucement, je poussais la porte. Je sursautais légèrement lorsque la voix d'un homme résonna. Un sourire plaqué sur le visage. L'homme en question était assis sur un fauteuil. Ce devait être un vrai géant une fois debout. Mais.. Je ne sais pas pourquoi, je n'avais nulle peur. Bon, normal, je n'ai pas souvent peur. Mais même face à un esclavagiste pour la première fois, j'étais sereine.
- Effectivement, il était grand une fois debout. Grand et imposant. Mais toujours nulle peur.
- » - Bonjour. Vous êtes le Don je suppose.
Et bien.. A boire.. Hm... Vous auriez un jus d'orange ? Je ne vais pas prendre d'alcool à cette heure là... «
- J'inclinais la tête en un gracieux salut, lui serrant la main légèrement. Un sourire aux lèvres, je le détaillais. Il avait le physique pour être esclavagiste oui. Impressionnant, comme on les imagine. Et pas impressionnable je suis sûre. Je parlais à nouveau.
- » - Pourrais-je vous oser quelques questions qui vous paraîtrons sans doute étranges ? « (http://i27.servimg.com/u/f27/15/47/51/70/guille11.png)(http://i27.servimg.com/u/f27/15/47/51/70/guille11.png)
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L'esclavagiste regarda Althea avec gourmandise. Dieu que cette femme était belle, il pourrait en faire l'article de marque de toute une collection, de toute une saison a condition qu'elle soit bien entrainée elle pouvait valoir une somme astronomique, et d'après ses riches vetements elle devait être noble, elle aurait peut être une famille voulant payer n'importe quel prix pour la récupérer...Mais si Don savait vraiment la vérité sur son pouvoir...Si il savait...Althéa ne quitterais jamais le cachot dans laquelle il la mettrait. Mais il ne saurais surement jamais son pouvoir puisqu'il venait de lui serrer la main, annulant immédiatement celui ci sans qu'elle ne s'en rende compte, et a moins que les joyaux qu'elle crée ne soit pas définitif et disparaissent en même temps que son pouvoir, elle ne s'en rendrait compte que lorsqu'elle tenterais de l'utiliser a nouveau...La poignée avait bien duré 3 secondes, il avait donc 3 minutes de tranquilitée
Althéa avait toute la grace et la droiture d'une femme racée, le genre qui partait le plus cher, si il pouvait ne pas la briser et la transformer en sauvageonne quand il la "dresserais" il en ferait un article de choix...A présent il lui fallait juste un plan...Enfin. Techniquement il pouvait immédiatement lui mettre un coup de poing dans le ventre et la ramener dans un cachot ce serait terminé en deux secondes...Mais ou était l'interêt? Ou était le jeu ? Ou était la chasse ?
Et en plus elle voulait lui poser des questions...Il serait ravi de répondre.
"J'ai bien peur de ne pas avoir de boisson non alcoolisée dans mon bureau."
Il frappa dans ses mains, une terranide lapine habillée en soubrette ouvrit la porte.
-Vous m'avez faite mender maitre?
"Oui, allez en cuisine et pressez quelques orange pour notre invitée."
La terranide baissa courtoisement la tête et s'en fut vers les cuisines. Il y avait une obeissance immédiate et un sourire sur le visage de la soubrette. Généralement les esclaves avaient toujours quelques coups de maîtres insatisfait qui les battaient, mais la lapine ne semblait pas être battu...En effet malgré sa taille Don ne battait pas ses esclaves.
Seulement si il le méritait...Là...
Mais bref il s'assit derrière son bureau, essayant de ne pas oublier qu'Althea pouvait être une assassine et lui tendit une chaise. pour se mettre a l'écart avant de lancer d'une voix aimable
"Je vous en prie ma chère, posez vos questions je tacherais d'y répondre du mieux possible."