Le Grand Jeu
Plan de Terra => Territoire de Tekhos => Tekhos Metropolis => Discussion démarrée par: Elesa Garland le jeudi 12 mai 2011, 22:44:34
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Elesa venait de mettre les pieds dans la grande cité futuriste de Thekos, là où les chevaux faisaient place à des sortes de carrioles qui volaient dans les airs à toutes vitesse et où les six-coups et les Winchester laissaient place à d'étrange arme lumineuses capable de griller quiconque se faisait toucher. Une cigarette aux lèvres, Elesa déambula dans les rues de Thekos, étonnée par tout ce qu'elle voyait. Après les contrées archaïques médiévales d'Ashnard et de Nexus, Thekos était très dépaysant, bien que ce l'aurait déjà été, puisque l'elfe venait d'un monde où régnaient les revolvers, les chevaux et les desperados. Voir tous ces trucs étranges, ces robots, ces autos et ces grands bâtiments la gardait bouche bée. Mais s'il y avait une chose qui surprenait réellement l'elfe cow-girl, c'était le nombre de femmes en villes. Elle n'avait vu que peu d'hommes, les femmes semblaient légions en cette cité. La plupart regardait la cow-girl un sourcil haussé, Elesa faisait tache avec ses habits d'un autre âge dans une ville aussi évoluée. Et encore, les habitants de Thekos n'avaient pas vu avec quelle arme elle se baladait ... un Colt Single Action Army, bien loin des blasters et autres fusils plasma de cette ville. Elesa continua de se balader, observant tout ce qui se tramait autour d'elle. C'était effrayant ... et fascinant en même temps. Bien qu'étrange, cette cité ne serait peut-être pas si désagréable, car elle regorgeait de jolis femmes vêtues de combinaisons moulantes, d'un genre que l'elfe n'avait jamais vu et comme Elesa avait une préférence pour les personnes du même sexe, c'était plutôt agréable pour ses yeux blancs.
*Y'a des choses pas mal à voir ici, au moins.*
Elesa avança sans trop savoir où elle allait. La première chose à faire était sans doute de trouver le saloon du coin, où elle aurait sans doute des informations ainsi qu'un bon verre de whisky. Mais le problème était là, où se trouvait ce fameux saloon?
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Enfoirés de l'administration! Que veulent-ils que je fasse de deux jours de repos? Interdiction de caserne, les dragons sont en révision, et pas le temps de faire du mercenariat avec un délai aussi court. J'étais sur un pont, accoudée à la rambarde en regardant l'entrée de la ville. Je cherchais désespérément quelque-chose à faire. Je n'ai même pas pris la peine de revêtir des vêtements civils d'ailleurs.
C'est alors que je vis une personne comme on en voit pas tous les jours à Tekhos. Une femme qu'on aurait toute droit sortie d'un western. Tiens, elle avait une arme? Intéressant. Elle regardait partout autour d'elle, semblant chercher quelque-chose ou tout simplement perdue. Il ne me fallut pas longtemps pour descendre la rejoindre. Cela faisait un bail que je n'avais pas parlé à d'autres personnes que des tekhanes pure souche, ramenant tout à la technologie et la suprématie féminine sur les mâles.
« -Salut! T'as l'air paumée. Nouvelle en ville? Un coup de main?
*Lui tends la main*
Bérénice, ancienne paumée. »
Les conventions civiles n'étaient pas vraiment mon truc, et la franchise, de rigueur. Mais ça m'étonnerai qu'une cow-girl s'arrête à ce genre de détails, bien au contraire.
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Cela faisait au moins une heure qu'Elesa errait, sans savoir où trouver ce qu'elle cherchait. Elle ne comprenait rien à cette ville étrange, elle n'avait aucune idée d'où elle pouvait trouver un saloon ainsi que de l'information. Elle était maintenant arrivé à un pont, d'où elle pouvait aisément voir l'entrée de la ville. Elle n'aurait au moins pas de difficulté à quitter la cité, si la nécessité s'en faisait ressentir ... mais pour le moment, la nécessité présente était d'avoir une bouteille de whisky ou de bière, un tabouret à un comptoir et peut-être un peu de compagnie. L'elfe s'arrêta sur le bord du pont et sortit sa bourse à tabac ainsi que du papier à rouler. Elle se roula une cigarette et frotta une allumette sur la semelle de sa botte pour allumer la clope, voilà qui la détendrait un peu. Elle continua d'observer un peu autour, accoudée à la rambarde du pont. C'était une grande ville, étrange et labyrinthique mais ce n'était pas moche pour autant. Les bâtiments étaient fait de toutes sortes de matériaux étranges, avec un peu de métal et tout, tout semblait plus solide que les bâtisses en bois de Brimstone Gulch, le bled où la Garland avait passé une bonne partie de sa vie.
Elle aspira une bouffée de fumée nocive, la soufflant ensuite avant de porter sa cigarette à ses lèvres à nouveau. Oui, c'était une belle ville, elle ne pouvait le nier. Il lui suffirait de prendre contacts avec quelques personnes qui l'aideraient peut-être à s'adapter. Ici, au moins, on essayait pas de la brûler vive en hurlant "Sorcière!" simplement à cause du six-coups à sa ceinture. Les contrées médiévales étaient sacrément facile à effrayer, prêt à donner la peine de mort à quiconque possédait quelque chose de plus dangereux qu'une arbalète. Ces contrées archaïques en avaient décidément beaucoup à apprendre sur la technologie ...
Une voix attira l'attention de la cow-girl, une voix féminine, forcément, vu le nombre de femmes en ville. Elesa tourna le regard, c'était une rune avec ce qui ressemblait à un uniforme militaire de cavalerie, seulement, c'était de couleur brun et, contrairement à un uniforme de cavalerie, ça en dévoilait beaucoup. La demoiselle avait de bien jolies courbes, bien mise en valeur. Elesa gardait la tête droite, mais ses yeux baissèrent, admirant un peu le corps devant elle, avant de remontrer à hauteur des yeux. La jeune femme se présenta sous le nom de Bérénice, avant de tendre la main. Elesa la serra d'une poigne ferme, plus digne d'un dur à cuir que d'une demoiselle elfe.
-Elesa Garland, beauté, nouvelle en ville et paumée comme pas possible. J'cherche le saloon du coin, j'ai besoin d'un whisky, après toute cette marche.
Malgré son uniforme, la jolie Bérénice n'utilisait pas de manières strictes ni de quelconque formalités digne d'un pied-tendre, c'était quelque chose qui faisait plaisir à voir. Les formes de politesse et les "garde-à-vous" subit horripilaient la "Smokin' Gun", qui préférait discuter avec des gens détendus et plus terre-à-terre.
-M'faudrait des informations, aussi, c'est la première fois que j'vois c'genre de ville. Pas un seul cheval, pas de boeufs ni d'diligences. Et on s'y perd facilement.
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Une vrai cow-girl tout ce qu'il y a de plus typique! Au moins quelqu'un d'intéressant dans le coin.
« -C'est plutôt du genre strict comme patelin. Moi quand j'me suis ramenée, elles m'ont collée au gnouf. Du coup, les saloons, c'est pas trop le genre de la maison. Par contre c'est pas les salons de thé qui manque... Et pareil niveau picole, c'est pas la rigolade. Le seul endroit où tu pourras trouver du whisky digne de ce nom, c'est dans ma carrée.
J'en ramène quand je vais faire mes petites affaires au dehors. Autant joindre l'utile à l'agréable.
Si ça te dis d'bouger, on papotera d'vant un verre. »
J'ai l'habitude des étrangers, métier oblige. Si je peux me rendre utile tout en tuant le temps, j'ai rien contre. Et puis le whisky, c'est meilleur quand on le partage de toute façon.
J'ai un appart où je met pas souvent les pieds, puisque je reste à la caserne les trois quarts du temps. Un petit deux pièces aménagé par mes soins. La technologie du coin permettait de faire des choses qu'on ne se permettrait pas sur terre. C'est pourquoi hormis la salle d'eau et la cuisine, il y a une pièce à vivre qui fait salon, salle à manger et chambre en même temps, et un stand de tir pouvant accueillir jusqu'à trois personnes. La pièce qui devait normalement servir à pieuter, je l'avais transformée en un véritable dépôt d'arme.
Il nous faudrait dix bonnes minutes pour y arriver, donc j'aurais déjà le temps de lui expliquer pas mal de choses d'ici là. C'est vrai que quand on a pas l'habitude, c'est une ville singulière, au mieux.
J'avais eu du mal à m'y faire, et je préfère toujours porter ma propre tenue et utiliser mon équipement perso plutôt que leur uniforme et leurs bidules lasers qui ne sont pas vraiment plus efficaces. Bon, ça dépend de ce qu'on vise, mais je ne vais pas épiloguer sur le sujet.
Elle est plutôt mignonne comme fille, mais ce n'est pas vraiment le genre de trucs qui m'intéresse. Elle avait des yeux tous blancs, mais vu le nombre d'étrangetés que j'ai pu voir ces dernières années, j'allais pas être interloquée pour si peu.
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Quel malchance, c'était une ville de coincée tout comme Nexus et Ashnard, mais envers l'alcool, cette fois. Pas de saloon, pas de taverne, le temps allait être long, il semblerait, dans ce bled. Mais heureusement, la militaire était là pour tout arranger, puisqu'il s'ensuivit une invitation à boire un coup chez elle, une invitation impossible à refuser. Elesa aspira une autre bouffée de fumée, qu'elle souffla en jetant sa cigarette au sol avant de l'écraser sous sa botte.
-Y'a au moins d'l'espoir dans cette ville. J'dis pas non, un whisky et d'la compagnie, ça f'ra changement de cavaler en s'faisant courir après par des zélés de l'arbalète.
Elle suivi Bérénice, profitant du trajet pour poser ses questions. Elle voulait savoir comment fonctionnait la ville en général, comment fonctionnait l'économie, pourquoi il y avait autant de femmes et surtout, ce qu'il y avait à faire. Pour l'instant, la seule raison pouvant pousser l'elfe à vivre dans cette ville était le fait de pouvoir posséder une arme à feu sans que sa tête soit mise à prix, car pour le reste, c'était pas terrible ...
-Y'a pas beaucoup d,étalons dans cette ville, ils sont en voie d'extinction? Y'a plus de poulettes que sur une estrade de saloon.
Elesa répondit également aux interrogations que Bérénice ne manquerait pas d'avoir, bien des questions devaient lui trotter en tête, après avoir vu une fille d'une autre époque dans une ville aussi futuriste que Thekos. Il était forcément étrange de voir quelqu'un vêtu de fringues dignes de John Wayne ou Clint Eastwood, armé d'un simple six-coups qui n'arriverait pas à traverser la coque du moins solide des droïdes du coin.
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[HRP : Bon, comme le sujet est libre, et que je l'avais proposée à la squaw sexy, je me permet de venir taper l'incruste. Si ça vous gêne MPez moi pour que j'efface (si possible avant 12h sinon trop tard ^^. Comme je suis pas là ce week end, ne vous gênez pas pour poster. Je rattraperai mon retard et je me dépatouillerai avec vos posts ^^. Considérez que Chikako tape l'incruste.]
Une paire d'écouteurs fichés sur les oreilles, Chikako marchait tête baissée comme une seule femme, plongée dans ses réflexions. Elle savait voyager entre la Terre et Terra grâce aux enseignement d'Akuma. Enfin, de Gouki... En fait elle avait jamais sue quel était son vrai nom, mais peu importait. Seul comptait le fait qu'il lui ait appris à repérer et utiliser les failles grâce aux pouvoirs du Hado. D'ailleurs, elle s'était de nouveau mise sur sa trace, voulant acquérir de nouvelles techniques de combat.
Oh, certes elle lui avait déjà mis une avoinée mais il restait toujours son Sensei. Elle n'avait pas eu l'occasion d'améliorer sa résistance physique aux techniques les plus dangereuses du Hado. Elle était donc venue à Tekhos, en connaissance de cause et non par hasard : elle savait que récemment, Gouki avait élu domicile dans cette partie du monde de Terra. La raison lui échappait mais lui importait, pour ainsi dire, si peu. Chikako, vêtue alors dans le style militaire (treillis camouflage, rangers et tout le barda qui la faisait paraître sortie d'un blockbuster Hollywoodien) marchait donc à vive allure et fini par percuter deux femmes qui arrivaient dans le sens inverse.
-- Y'a plus de poulettes que sur une estrade de saloon.
-- Wooouch !!
Ses deux épaules percutèrent chacune des deux passantes. Chikako releva la tête, prête à cogner, croyant que ce n'était pas elle qui était en tord. Puis contempla les deux demoiselles, dubitatives. Elle retira alors ses écouteurs.
-- Hum... Désolée les filles. Je regardais pas d'avant moi.
Elle observa chacune des filles avec attention. Elles étaient courtement vêtues toutes les deux. L'une avait l'air d'une combattante et l'autre d'une fille sortie d'un western. Elles étaient très appétissantes cela dit. En temps normal, elle les aurait baffées jusqu'à leur mettre le crâne en sang au lieu de s'excuser. Mais là... Deux superbes créatures pour le prix d'une seule... L'occasion était trop tentante. Surtout que depuis sa mésaventure avec un sirène sur Terre, il lui fallait prendre un peu de repos. Akuma pouvait bien attendre quelques heures.
-- Je suis sincèrement navrée. Je peux vous offrir un verre, pour me faire pardonner ?
La réaction de Chikako était presque instinctive. C'était une de ses méthodes de drague préférées qui, jusque là, avait fait ses preuves. Là, évidement, ce n'était pas intentionnel, mais il fallait bien savoir utiliser n'importe quelle situation à son avantage, lorsque l'on avait les objectifs qu'elle s'était fixés.
-- Je ne connais pas très bien cette partie de la ville. Peut-être avez vous une suggestion ?
La lutteuse n'attendit même pas la réponse, mettant les deux pieds dans le plat, convaincue que les demoiselles accepteraient. Rares étaient les fois où on le lui refusait. C'était ça, Chikako : d'abord foncer droit dans la porte, ensuite seulement vérifier si ladite porte était ouverte ou fermer. Et en général, elle affectionnait celles qui étaient grande ouverte. Au sens figuré, s'entend. Mais se rétamer avait un petit quelque chose de grisant qui lui rappelait son job : pas de positions fixes, rien de figé. Tu te casses la tronche par terre ? Relève toi et continue ta voie ou bien crèves. Elle alla se placer derrière les filles et passa un bras derrière chacune de leurs nuques.
-- Vous êtes bien jolies, mes chéries. C'est quoi vos blases ? Moi, je suis Chikako.
Contrairement aux us et coutumes traditionnels du Japon où elle vivait la plupart du temps, elle ne se présenta pas en donnant d'abord son patronyme mais son prénom. Malgré le désir que ces deux ravissantes créatures faisaient naitre chez elle, elle n'en restaient pas moins des inconnus et jugea que moins elles en savaient sur elle, plus elle serai tranquille.
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( Et c'est ainsi que je m'incruste aussi... si cela ne vous dérange pas : je suis trop en manque de rp^^)
Tekhos : capitale du rêve et de l'imaginaire. Ici, tous est possible et à elle seule cette ville pourrait la preuve que les seules limites des Hommes, ne sont que la persévérance et l'imagination. La géante d'acier, voilà ce que cette ville inspire. Ici, les étoiles peuvent être touchées, si l'on monte sur la plus grande des tours. Une ville si avancé, que la majorité penserait à une utopie, un rêve inextensible. Et pourtant, ils l'ont fait. Dompter l'espace, dompter les contraires et réussir ce que personnes ne pensaient réalisable. Tel était la philosophie des gens de ce pays. Mais, cela n'est au final qu'un détail sans importance.
Mais le voilà paumé dans ce monde. Un monde de fous. Un monde, ou croiser des robots a tous les coins de rue et normal. Un monde, ou les blasters, les boucliers d'énergie et les sabres laser sont une réalité courante. Mais ce n'était pas le sien de monde. Non, loin de là. Bien loin de la même.
Son monde à lui, serait du niveau du nexus. Un monde, simple. Très simple même. Il n'y a que la pierre et les armes en métal. Pas de générateur et d'autres bidules. Ce monde lui plaisait et même s'il était en retard au point de vue de la technologie. Enfin, tout cela pour dire, que malgré le fait qu'il soit ici depuis environ une bonne semaine et bien, ce monde lui faisait encore peur. Oui, il craignait qu'une de ses carcasses de métal ne lui tombe dessus. Bon, cela ne lui aurait sans doute pas fait grand-chose mais l'angoisse est une chose qui ne ce contrôle pas.
Il n'était cependant pas du genre a la condamner, mais cela le dépasser. Sa maitrise de la technologie se limiter aux piles. Chose qui l'intriguait, d'ailleurs toujours au plus au point. Il devait y avoir de la magie là-dessous. Oui, maitriser les mini-soleils, ou bien faire tenir le feu dans une boite de métal, tout cela était magique.
La silhouette traversa rapidement la rue. La cape recouvrant ses frêles épaules ,glissait sur l'air chaud et chargé en dioxyde de carbone de cette ville si étrange. Ici, il était un homme, un homme presque comme les autres, car malgré le fait que ses habits soient en décalage total avec le siècle actuel, personne ici n'aurait pu découvrir la véritable identité de cet homme.
Homme d'ailleurs totalement libre à l'heure actuelle, il venait effectivement de finir son dernier contrat. Une mission d'escorte, très simple. Il s'agissait de livrer des caisses de nourriture d'un point A, jusqu'à un point B en évitant aux maximums les pertes. La paye n'étant pas très haute, mais largement suffisant à son gout. Il n'en voulait pas plus. Et cela lui suffisait largement. Mais en attendant, il lui fallait une occupation. Quelque chose àfaire pour occuper cette envie de bouger, une idée, ou quelques choses d'autre.
Le voilà ainsi dans la rue, ne regardant encore une fois pas ou il va. Trop obnubilé par ces chars volant. Ces choses qui défient les lois élémentaires de la gravité. Les rencontres, ne sont que des éléments du hasard ou alors sont l'expression du destin. Ca, il ne le savait pas et il s'en moquait, ce qu'il souhaitait pour l'instant, c'était de trouver quelques choses à faire. Une personne a qui parlait, ou bien, une mission. Peut importe.
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On taillait la route tranquillement, elle me posant plein de questions sur la ville et ses spécificités, moi répondant au mieux, ne connaissant pas encore totalement ce qu'il y a à savoir.
Arrivées à l'angle d'un immeuble, une femme tourna dans notre direction et nous rentra dedans. Qu'est-ce que c'est que cet énergumène? Habillée en treillis en plus! Des écouteurs? Aucun doute, elle vient de la terre celle-là. Elle présenta ses excuses et offrit de payer un verre pour se faire pardonner. Un peu de compagnie en plus ne fait pas de mal, et puis ça fait un moment que j'ai pas mis les pieds sur terre. Comme elle à l'air de venir de débarquer, elle pourrait me donner des nouvelles du pays.
Je fus surprise quand elle passa derrière nous pour nous mettre ses bras autour du coup. « Mes chéries »? nos « blases »? J'ai horreur de ces surplus de familiarité, pas question laisser passer ça. Je me retourne, enlevant son bras d'un coup sec.
« -Primo, évites ce genre de geste et ne m'appelles pas « chérie » ou un autre truc du genre. Je déteste ça. Et vaut mieux éviter de m'énerver.
Secundo, toi tu viens d'arriver dans le coin, alors je te conseille de te changer, parce que porter des fringues militaires quand on ne l'ai pas, ça conduit au trou par ici. T'as de la chance que je vienne aussi de la terre, j'me suis faite avoir la première fois.
Et tertio, pour boire un coup, y'a qu'à suivre le mouvement, on va chez moi s'descendre une bouteille ou deux de bon whisky. Dire que les tekhanes sont un peu coincées serait un euphémisme, donc les bars, comptes pas trop dessus.
D'ailleurs il vaut mieux se faire discrète ici, les étrangères ne sont pas particulièrement les bienvenues. Enfin, tant que vous êtes avec moi ça devrait aller. »
La situation est clarifiée, le nom peut attendre, celle-ci semble plus louche que la cow-girl, je m'en méfie un peu. Toujours armée et prête à dégainer, c'est une règle de base de toute façon. Si elle se mettait à faire de l'esbroufe, elle serait vite neutralisée.
Et on reprit la route, à trois cette fois-ci.
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Occupées à discuter, la militaire et la cow-girl ne vire pas la catcheuse qui leur arrivait dessus, les écouteurs vissés sur les oreilles et donc, inconsciente des obstacles sur lesquelles elle s'apprêtait à foncer. Évidemment, la discussion fût interrompue lorsque Tyamathe et Garland heurtèrent les épaules de la grande femme, qui se retourna ensuite, abaissant ses écouteurs. Elesa la jaugea un instant, cette demoiselle n'avait pas l'air très féminine, puisqu'elle avait la taille d'un homme et qu'elle était visiblement très en forme ... mais cela ne l'empêchait pas d'avoir de jolies courbes. Elesa étira un bref sourire en coin, cette "She-Hulk" était tout un spécimen, combinant les belles courbes d'une femme à la musculature d'un homme fort. Thekos était décidément une ville très intéressante. La géante s'excusa et voulu offrir un verre à l'elfe et à la militaire pour se faire pardonner. Elle passa ensuite ses bras sur les nuques des deux jeunes emmes, ça avait l'air d'une dragueuse, à l'évidence. Contrairement à Bérénice, Garland ne résista pas, posant une main sur le bras qui l'entourait. La géante se présenta, ensuite, Bérénice lui expliqua les conséquences de porter du camouflage lorsque l'on n'est pas militaire ainsi que l'impossibilité de trouver un bar digne de se nom. La militaire invita ensuite la dénommée Chikako à suivre, histoire de goûter un bon whisky chez elle.
-Elesa Garland, enchantée, comme dirait les pieds-tendres. T'es pas du coin non plus, hein? J'viens d'arriver en ville aussi.
L'elfe était prête à reprendre la marche, en direction du logement de Bérénice, où ce verre d'alcool qu'elle attendait depuis des jours lui serait enfin offert. La marche lui donnerait l'occasion d'en savoir plus sur ce brin d'fille qu'elle et Bérénice venait de rencontrer. Elesa était un peu vite sur les pensées malsaines, puisqu'elle se demandait déjà de quoi Chikako avait l'air sous ses treillis, l'on ne pouvait qu'avoir une petite idée de ce qui s'y cachait, vu la taille imposante de la femme, comparée à la majorité des demoiselles du coin.
-Alors, d'où tu tiens tes biceps? T'es clairement pas une pied-tendre, ça c'est sûr. T'as fait du pénitencier? J'ai vu des orcs plus chétifs que ça.
C'était une hypothèse comme une autre, La plupart des desperados qui entraient dans une prison en ressortaient souvent avec des bras d'acier, à force de casser des cailloux avec des pioches. Si ça se trouve, cette beauté d'acier était peut-être une ex-criminelle et étaient peut-être devenue aussi imposante à force de casser des cailloux dans une cours. Tout en discutant, Elesa ressortit sa bourse à tabac et son papier, se roulant une clope. Nul doute qu'elle allait sans doute en subir les conséquences un jour mais c'était une habitude qu'elle ne perdrait sans doute jamais. Et puis, quand on avait une espérance de vie de plusieurs siècles, l'on pouvait tout se permettre ...
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Dans les rues de thekos comme partout ailleurs, les rues ne sont pas sûr. Surtout lorsque vous êtes un homme. Oui ici ce sont les hommes qui se font agresser. C'est assez comique, j'en convins mais c'est la réalité. Voilà a quoi même les gens qui pensent que certains individus leur sont inférieurs. Hors, là nôtre jeune « homme » était confronté à ce genre d'individu, mais cela. Il l'ignorait encore. Lui était encore en train de scruter le ciel. Pensant ainsi éviter la magie de ces chars volant. Sauf qu'à force de regarder le ciel... Et bien on ne regarde pas ses pieds. Hors, bien lui on l'avait déjà repéré.
Ce fut comme cela qu'il fut encerclé par une petite dizaine Thekosienne recherchant des noises à un touriste. Certes, c'était des gamines qui recherchaient plus des sensations fortes qu'autre chose. Une simple bande de petites délinquantes. Mais, dangereuses car, armées. Or a dix contre un, elles ne prenaient pas de grand risque. L'agression débuta par de simples insultes. On le traitait d'être inférieur. De bon à rien et bien d'autres chose dont je ne parlais pas, car cela ne servirait à rien, vous avez compris le sens non ? Bref, de tout ce qui en temps normal aurait pu froisser un homme. Mais, comme il ne les avait même pas remarquées. Trop occupé à fixer le ciel. Et voilà comment les choses se gâtent. La leader semblait ne pas apprécier le fait qu'on ne lui accorde pas d'attention. Et c'est comme cela que se produisent les gestes irréfléchis.
un bruit, le genre de détonation dut aux armes du coin. Voilà, comment un simple jeu venait de se changer en meurtre. Car, effectivement, la leader de lui avait tiré dessus. Il s'écroula, alors que la jeune femme réalisait ce qu'elle avait fait. Prise de panique, elle pris la fuite, accompagné par la bande qui l'accompagnait.
Le jeune homme avait mal, certes et du sang coulait de son enveloppe. Car, cette illusion était si perfectionnée qu'elle recréait aux moindres détails ce genre de choses. Il lui faudrait toutefois quelques heures pour être de nouveau d'aplomb et surtout pour cette blessure disparaisse. Il ne pouvait rien faire d'autre. Condamner a resté sur le sol, attendant qu'une âme charitable se décide à venir l'aider. Mais, vu son état, on le prendrait pour mort. Il faut dire qu' un tir de blaster dans le bide, c'est rarement propre. Celui-ci, avait d'ailleurs laissé un trou, qui bien que de faible diamètre traversé la chaire de part en part. Pour résumé, la situation était mal partie le concernant.
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La réaction de la femme-soldat se fit sans attendre :
-- Primo, évites ce genre de geste et ne m'appelles pas « chérie » ou un autre du genre. Je déteste ça. Et vaut mieux éviter de m'énerver.
Secundo, toi tu viens d'arriver dans le coin, alors je te conseille de te changer, parce que porter des fringues militaires quand on ne l'ai pas, ça conduit au trou par ici. T'as de la chance que je vienne aussi de la terre, j'me suis faite avoir la première fois.
Et tertio, pour boire un coup, y'a qu'à suivre le mouvement, on va chez moi s'descendre une bouteille ou deux de bon whisky. Dire que les tekhanes sont un peu coincées serait un euphémisme, donc les bars, comptes pas trop dessus.
D'ailleurs il vaut mieux se faire discrète ici, les étrangères ne sont pas particulièrement les bienvenues. Enfin, tant que vous êtes avec moi ça devrait aller.
Scanda-t-elle, visiblement outrée de la façon d'être de Chikako, ce qui était compréhensible. De son point de vue, les militaires sont des psycho-rigides. Sur Terre, elle ne se serait pas gênée pour en coller une à Bérénice. Mais celle-ci semblait avoir la gâchette facile, et elles n'étaient pas sur Terre. Aussi fit-elle profil bas.
-- Okay, miss. Désolée pour cette entrée en matière un peu brut de décoffrage, je l'admet. Par contre, j'ai pas d'autres fringues dans ce bled, désolée !
Dit-elle en rigolant, appréciant toutefois la réaction de l'autre femme qui venait de poser sa main sur le bras de Chikako. La lutteuse garda donc son bras sur elle. Elle ne la repoussait pas, alors pourquoi s'en priver ? La cow-girl était toute aussi sexy que l'excitée de la gâchette. Elle n'y perdait pas au change du coup. Celle-ci se présenta :
-- Elesa Garland, enchantée, comme dirait les pieds-tendres. T'es pas du coin non plus, hein? J'viens d'arriver en ville aussi. Alors, d'où tu tiens tes biceps? T'es clairement pas une pied-tendre, ça c'est sûr. T'as fait du pénitencier? J'ai vu des orcs plus chétifs que ça.
-- Oh non ! Mon casier est aussi vierge qu'un nourrisson... Non, c'est que...
Joker... Chikako se demanda si la cow-girl la comprendrai. Peut-être qu'elle ne connaissait pas le catch, vu que ce sport était plutôt moderne et qu'elle paraissait tout droit venue du passé. Tant pis, elle prit le risque.
-- Je suis catcheuse et j'ai eu un bon mentor. J'ai du soulever pas mal de fonte pour me tailler ce corps, dont je suis pas peu fière. C'est mon outil de travail.
Ajouta-t-elle, en lui faisant un sourire aguicheur. Elesa ne semblait pas insensible à ses charmes. Raison de plus pour en profiter. Entre une lycéenne un peu coincée et une sirène un peu loufedingue qui avait faillie la noyer, Chikako était heureuse de rencontrer une personne comme elle, à l'aise dans ses pompes. La lutteuse se tourna ensuite vers Bérénice, et prit des pincettes :
-- Ma chère, puisque nous allons chez toi : essayons d'enterrer la hache de guerre et repartons du bon pied, tu veux bien ? Et je...
Et paf... Un bruit de détonation étrange, sans doute un blaster, retentit à quelques mètres d'elles. Un homme venait de se faire abattre par un attroupement de jeunes filles qui prit aussitôt la fuite. Chikako regarda l'homme étendu puis tour à tour ses deux camarades.
-- Euh... Qu'est-ce qu'on fait ? On va l'aider à votre avis ?
D'un côté, elle s'en moquait un peu, mais d'un autre, du peu qu'elle voyait il avait l'air plutôt mignon, ce qui serai un gâchis de le laisser mourir avec en prime le risque d'être accusées toutes les trois. Elle se tourna alors vers Bérénice.
-- Toi qui vis ici, tu as l'air de mieux connaitre les coutumes locales. On s'occupe de lui ou on se casse ?
Fidèle à elle-même, Chikako avait dit ça d'un ton stoïque.
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La nouvelle fille est donc une catcheuse, ce qui explique pas mal de choses. Enfin, elle veut faire la paix, je ne vois pas pourquoi? Je lui ai parlé calmement, juste une petite mise en garde rien de plus.
« -Pour les fringues, y'a c'qui faut chez moi. Pour toutes les deux. J'ai deux trois tenues civiles tekhanes, et elles sont auto-ajustables à la personne qui les porte. Perso je préfère mon bon vieil uniforme, mais moi j'ai le droit de le porter, vu que je suis militaire dans ce pays. »
Un bruit que je ne connaissais que trop bien maintenant se fit entendre. Sans même perdre un instant, je me précipitais vers la source du bruit, alors que Chikako s'interrogeait sur la conduite à tenir. Voyant les jeunes filles s'enfuyant, je sorti un pistolet, plus petit que mon cher desert eagle qui contenait des balles anesthésiantes. Ce truc est justement fait pour neutraliser sans risque les criminels. En une petite poignée de secondes, elles furent toutes étendues au sol, inconscientes.
Je courrais ensuite vers le mort, ou le blessé, je ne le savais pas encore, tout en appelant les secours avec ma radio. Quand je sors, même cinq minutes pour me promener, je suis toujours bien équipée. Une petite troupe de badauds s'était assemblée autour du corps. Et un coup de gueulante pour les disperser!
« -Caporale de l'armée régulière, écartez-vous, je vous prie! »
Les citoyennes étaient formées à ne pas gêner les autorités, les gens se dispersèrent donc rapidement sans poser de questions. Je me penchais sur l'homme qui avait été pris pour cible. Vu que c'est un homme, il n'aurait pas le droit à un traitement, on le laisserait mourir, puis on ramasserait le macchabée. Quoique celui-ci a l'air déjà pas mal amoché. Il porte des vêtements qui laissent penser qu'il ne vient pas du coin, lui non plus. C'est la journée des touristes, ils font des promotions sur les billets d'avion ou quoi? La police arrive déjà et embarque les coupables.
Il avait l'air mort. Pas de pulsations, pas de respiration et... Hein? Il bouge?
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Chikako expliqua finalement d'où elle tenait sa forme, bien qu'Elesa n'y comprenait rien. Elle parlait de catch et de fonte ... catch, ça sonnait comme bagarre, peut-être que la géante prenait part à des bagarres clandestines? C'était une façon comme une autre de gagner sa vie, même si ce n'était pas tout à fait légal.
-Catcheuse, hein? C'est une genre de bagarre, c'est ça? Jamais entendu parler.
La main de la cow-girl resta sur le bras qui l'entourait, quoi de plus plaisant, après tout, qu'avoir un quelconque contact avec une femme bien faite? Elle avait beau être une elfe femelle, Elesa avait un peu l'attitude d'un homme du Far West, c'est-à-dire que dans un saloon, les hommes n'étaient pas les seuls à admirer les jambes des demoiselles qui faisaient un french cancan endiablé sur la scène, généralement, Garland était sur une chaise, les pieds sur la table, un bon verre d'alcool en main en regardant les sirènes lever les gambettes. Et ce n'était pas rare qu'elle allait voir les dites-sirènes derrière la scène de temps à autres, même si ses avances n'avaient pas toujours bien du succès, vu le nombre de femmes hétéro de Brimstone Gulch. Pendant le trajet, Bérénice affirma avoir des vêtements pour Chickako et Elesa, qu'elle qualifia "d'auto-ajustante", un terme que la brune ne comprenait pas du tout. L'elfe regarda à nouveau les demoiselles autour d'elle, avec un léger doute.
-C'est beau à voir sur les autres gonzesses mais je suis pas trop convaincue que ça m'ira mieux que mon manteau.
Un bruit puissant retentit, ça ressemblait à un coup de feu, mais plus puissant, c'était comme si le coup avait été fait par une arme dont les munitions n'utilisaient pas de poudre. Plutôt étrange. La réponse ne manqua pas d'arriver aux yeux des filles car elles virent un groupe de femmes s'enfuir, laissant derrière elles un homme gravement blessé qui gisait au sol. Elesa s'apprêtait à faire quelques cartons mais Bérénice, en milicienne professionnelle, descendit toutes les coupables une après l'autre.
-T'as la gâchette rapide, Bérénice.
La militaire s'occupa de disperser les badauds afin de vérifier l'état de l'homme, il devait être mort, au vu de la blessure, qui n'était rien de moins qu'un trou béant de part en part du corps. Elesa haussa les sourcils à la vue de cette blessure, les armes de cet endroit étaient décidément très effrayantes.
-C'trou est assez grand pour y faire passer une bouteille, quel genre d'armes vous avez, dans c'te ville ...
Surprise! L'homme se mit à bouger, malgré la blessure. Mais comment pouvait-il être encore vivant, après ce tir? Il devait avoir une endurance hors du commun mais sans doute ne tarderait-il pas à clamser. Elesa s'éloigna un peu de Chikako, posant un genou à terre à côté de la victime.
-J'espère que votre médecine est aussi évoluée que vos flingues, il est bon pour le croque-mort, sinon.
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Le jeune homme toujours allongé, se demandait quand même ce qui allait ce passé pour ses attaquants, ce n'étaient après tout que des gamines en manquent de repère. Et puis, il n'y avait pas mort d'homme. Alors, bon il espérai quand même que la sanction ne serait pas trop dure envers ces jeunes thekosiennes. Par contre, soyons honnêtes. Leurs fichus blasters sont quand même des armes à ne pas mettre dans toutes les mains. Il faudrait pensait à instaurer un système de réglementation des armes de ce genre de ce fichu pays si cela n'était pas déjà fait. Et voilà qu'il était entouré de badauds désormais. Décidément, il était devenu un phénomène de foire. Mais, il serai quand même préférable que celles-ci se décident de partir. Un mort qui se relève, ce n'était généralement pas bien vu par la population.
Tien, enfin quelqu'un se décidait à appeler les secours, ce n'était pas trop tôt. Quoi qu' en y réfléchissant, ce n'était peut-être pas une bonne chose. Il faut dire que encore une fois. Un mort, ce n'est pas censé être vivant. Et il n'avait vraiment pas envie de finir sa vie dans un laboratoire à être décortiqué pour savoir comme il restait encore debout.
Et le voilà maintenant encerclé, trois jeunes femmes. Encore, à croire que cette ville n'est composée que de cela. Bon, en même temps, soyons honnêtes, s'il n'était pas marié et bien il aurait peut être essayé d'en séduire une. Il les dévisagait pour savoir à qu'il avait à faire. Il y avait, une militaire. Ca, il en était certain puisque celle-ci venait de crier son grade. Les deux autres jeunes femmes par contre, il n'avait aucune idée. Mais, celle au pupille blanche, avait un drôle d'accoutrement. Il n'avait jamais vu cela encore. Par contre, au vu de ses oreilles pointues, il y avait des chances pour qu'elle soit issue d'un clan elfique. Il y avait encore une géante, une montagne de muscle... C'était assez impressionnant d'ailleurs, elle inspirait un mélange de respect mais, aussi de crainte. Enfin. Cela n'arrangeait pas vraiment ses affaires. Dans une dizaine de minutes le trou se refermerait de lui-même. Comment faire alors pour ne pas attirait les soupçons sur son état.
Il eut alors une idée. Il se passa sa main encore valide sur le ventre tous en prononçant une série de syllabe au hasard. Il espérait seulement une chose, qu'aucune d'entre elle ne connaisse la magie, sinon son tour de passe-passe était fichu. Là, il donnait l'illusion d'un magicien, chose qui même si elle était vraiment mal vue dans cette citée de technologie, ne lui faudrait pas le bûcher.
-Ragnos tril rabadit…
Voilà que le trou se refermait, petit à petit. D'ailleurs, si quelqu'un était observateur, il aurait été possible de dire que celui-ci avait déjà commencé à ce reboucher quelques secondes avant l'incantation. Il soupira doucement. Chose pouvant être prit comme de la fatigue, puisque la magie est épuisante, mais ici c'était surtout de soulagement. Par contre, comme à chaque fois, il ne pouvait plus bouger pendant quelques temps. Il ne savait pas comment faire là... Hum, bon puisqu' il n'avait pas le choix.
-Excusez-moi, pouvez-vous m'aider à me relever. Je suis bloqué au sol pendant quelques minutes, ce sort m'a vidé de mes forces. Voyez-vous, je suis magicien amateur. Et ce que je vins de faire m'empêche de bouger.
Joli mensonge, mais il ne respirait toujours pas. Alors, bon ça ce serait plus dur à expliquer. Enfin pour l'instant il n'avait plus qu'à attendre et prier pour que personne ne s'intéresse à ce qu'il venait de faire
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-- Pour les fringues, y'a c'qui faut chez moi. Pour toutes les deux. J'ai deux trois tenues civiles tekhanes, et elles sont auto-ajustables à la personne qui les porte. Perso je préfère mon bon vieil uniforme, mais moi j'ai le droit de le porter, vu que je suis militaire dans ce pays.
Avait répliquée la femme-soldat. Bien, c'était parfait. L'ombre au tableau pour l'instant, c'était l'homme qui venait de se faire tirer dessus. La femme-soldat prit rapidement les choses en mains.
-- Caporale de l'armée régulière, écartez-vous, je vous prie !
Malgré tout, cela n'empêcha pas Chikako de répondre aux questions d'Elesa.
-- Catcheuse, hein? C'est une genre de bagarre, c'est ça? Jamais entendu parler.
-- Ouais, c'est tout à fait ça. Je te donnerai des cours particuliers si tu veux.
Répondit Chikako avec un air aguicheur, malgré la situation de l'homme. Bérénice avait l'air de l'avoir sous contrôle. La réflexion d'Elesa concernant les tenues locales amusa la lutteuse.
-- C'est beau à voir sur les autres gonzesses mais je suis pas trop convaincue que ça m'ira mieux que mon manteau.
-- Ah ah !! Moi je suis certaine que ça t'ira bien, chérie.
Elle lui murmura à l'oreille :
-- Ca me donnera encore plus envie de te l'enlever, beauté...
Puis elles s'approchèrent du corps et de la militaire.
-- T'as la gâchette rapide, Bérénice. C'trou est assez grand pour y faire passer une bouteille, quel genre d'armes vous avez, dans c'te ville... J'espère que votre médecine est aussi évoluée que vos flingues, il est bon pour le croque-mort, sinon.
Pourtant l'inconnu semblait plutôt bien en point pour quelqu'un s'étant fait tiré dessus, de ce que pouvait en voir Chikako, puisqu'il était encore conscient. Il baragouina un truc incompréhensible au départ, puis parla ensuite normalement alors que le trou dans son corps s'était refermé.
-- Ragnos tril rabadit… Excusez-moi, pouvez-vous m'aider à me relever. Je suis bloqué au sol pendant quelques minutes, ce sort m'a vidé de mes forces. Voyez-vous, je suis magicien amateur. Et ce que je vins de faire m'empêche de bouger.
-- Pas de problèmes.
Anticipa Chikako. Elle saisit alors l'homme par le col et le souleva presque sans ménagement, souriant d'un air vicieux. S'il était guérit alors il ne devrait plus avoir mal, en théorie. Quelques années auparavant ce genre de guérison l'aurait fait flippé, mais depuis sa rencontre avec Gouki... Maintenant qu'elle savait voyager entre la Terre et Terra et qu'elle pouvait lancer des boules d'énergie, elle ne s'étonnait plus de rien...
-- On s'éclate par ici, en tout cas. Mouais ! C'très vivant ce quartier ! C'est quoi la suite du programme ?
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Non seulement il bouge, mais en plus il parle! La main sur son trou, il prononça quelques mots et ça se referma immédiatement. Mouais. Mage ou pas mage, après un coup comme celui-là on est plus capable de parler. Être capable de se soigner c'est bien, mais encore faut-il être en état de le faire. Et je ne connais pas un humain qui aurait put le faire dans ces conditions. Louche tout ça.
Il valait mieux l'avoir à l'œil, et un de plus un de moins... Si les autres le trouvaient, son existence risquait d'être bien abrégée.
« -On l'embarque vite fait chez moi. Si on vous voit avec, vous allez tous passez un sale quart-d'heure.
GO! GO! GO! »
Je pris la tête de notre petit groupe hétéroclite au possible, les dirigeant dans ma petite résidence par des chemins détournés, pour ne pas attirer l'attention. Le petit immeuble dans lequel j'habitais était dans un quartier très calme. On ne sait jamais, en cas de problème, mieux vaut éviter trop de témoin, et je n'étais pas forcément très appréciée de toutes les tekhanes.
Arrivés devant la bâtisse, je fis signe à Chikako de poser son colis.
« Tu peux marcher? Parce que les couloirs ne sont ni grands, ni larges à l'intérieur, donc on ne pourra pas te porter sans te cogner un peu partout. »
Visiblement, il allait mieux. Je pressais tout le monde à rentrer, que l'on soit enfin tranquilles. L'appart était au troisième étage, donnant derrière l'édifice, avec vue sur un terrain découvert d'une centaine de mètres. Si quelqu'un passaient par l'entrée, j'aurais le temps de réagir le temps qu'il grimpe. S'il voulait passer par derrière, ce serait un vrai stand de tir. Et s'il voulait jouer les sniper, un seul endroit permettait une position correcte sur mes fenêtres. Je préfère être parée à tous, même si je n'ai pas grand-chose à craindre.
Je verrouillais la porte une fois tout le monde à l'intérieur. Je revoyais certaines scènes du film Pulp Fiction dans ma tête, souriant en espérant que ça ne finisse pas pareil. La déco était on ne peux plus sobre. Murs blancs, rien d'accroché dessus, si ce n'est quelques étagères. Aucun bibelot, que des choses utiles. Un grand canapé rouge sang contre le mur de droite, après une porte. Il se dépliait pour faire office de lit, et on pouvais largement tenir à quatre dedans. Devant lui une table basse noire assez imposante. Le dessus de celle-ci s'ouvrait en deux par le milieu pour révéler mes bouteilles d'alcool de toutes sortes. En face se trouvait un meuble large mais pas très haut, blanc comme les murs, sur lequel reposait une télé holographique comme il se fait dans le coin.
Derrière la porte se trouvait le stand de tir que j'ai monté. La technologie d'ici isolait bien le son et j'avais renforcer les murs pour pouvoir tirer à balles réelles. Une autre porte dans cette pièce menait à mon arsenal. Vu la quantité de munitions, je préférais ne pas prendre de risque. Je pris la clope au bec de la cow-girl et la jetai par la fenêtre.
« -Désolée, mais ça peut être dangereux. Pas de feu dans l'appart.
Bon, je me représente, Bérénice Tyamathe, caporale dans l'armée de ce putain de pays. Faites comme chez vous, mais pas de clope. »
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Il se passa quelque chose de surprenant avec le blessé car, malgré son état, il se redressa et prononça quelques paroles. La blessure se referma d'elle-même à une vitesse hallucinante. Un magicien, de toute évidence. Elesa en avait vu plutôt souvent, même si d'où elle venait ce n'était pas très courant. Chikako, elle, continuait quelques avances, murmurant à l'oreille de la cow-girl qu'un habit Thekosien lui donnerait envie de lui ôter. Y'avais pas à dire, Elesa passerait sans nul doute du bon temps, surtout si l'alcool allait couler chez Bérénice. La catcheuse souleva le magicien, qui ne pouvait apparemment plus bouger après s'être épuisé avec ce sort. Le groupe continua sa route jusqu'à l'appartement de la militaire, où il n'y aurait plus à se soucier d'attirer l'attention, déjà que chaque personne qui apercevait ce quatuor peu commun ne manquait pas de tourner la tête vers celui-ci. Le logement était vide de décorations, de simples murs blancs qui n'étaient pas couverts de tableaux ni de miroirs. Il y avait une sorte de grand siège rouge, une petite table et, un peu plus loin, une meuble avec un étrange appareil dessus. L'endroit était décidément bien différent des chambres louées dans les saloon. Dans le logement, il y avait aussi un emplacement avec un comptoir devant une salle vide, Elesa pouvait y apercevoir ce qui semblaient être des armes et des munitions Thekosiennes, à l'évidence c'était un endroit pour tirer. Alors qu'Elesa regardait un peu les lieux, sa cigarette lui fût prise par la caporale sans prévenir et jetée par la fenêtre, sous un prétexte de prudence. La femme se présenta à tous sous son nom complet, Bérénice Tyamathe. Que c'était étrange, son nom de famille rappelait à Garland une ancienne légende sur la déesse Tiamat, qui était la déesse des dragons maléfiques selon certains vieux textes ... cette coïncidence la fît presque sourire. Lorsque Bérénice dit à ses invités de faire comme chez eux, Elesa prit place sur le canapé, posant ses pieds sur la table du salon, comme à son habitude.
-C'est très différent, ici. C'est quoi c'truc sur le meuble, là-bas?
L'elfe pointa du menton la télé holographique, ce n'était qu'une des millier de choses qu'elle n'avait jamais vu de sa vie.
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Effectivement, c'était vraiment une mauvaise journée, autant se faire tirer dessus, il en avait l'habitude même si les armes à plasma était vraiment les pires. Mais là, il se faisait kidnapper. C'était vraiment une ville de fous. Enfin, peut être ses demoiselles accepteraient de le relâcher.
-dite, j'aimerai quand même descendre.
Aucune réponse. Il était officiellement enlevé. Il commençait à être vraiment fatigué par ce fichu pays, ne pas avoir de droit, d'accord. Mais la c'était quand même exagérer. Enfin de toute façon, il n'avait pas le choix. Il devait donc attendre que cette course soit finie. Et qu'on le dépose enfin. Il n'insistât pas finalement. Attendra semblait être la meilleure des solutions. Mais ca risquait de le mettre sacrément en retard. Il leur filerait donc compagnie. Et il avait une idée du comment.
Le voilà désormais chez celle qui semblait être la chef du groupe. Une petite villa de tekhos au final simple et passe partout. Mais il y avait une chose qui l'intriguait... Qu'est ce qu'un groupe aussi hétéroclite faisait ensemble. C'était juste étrange. Bizarre même. M'enfin, venant d'un squelette encore vivant, ce n'était pas si étonnant. Il soupira doucement.
Enfin, il posa pied à terre car, se faire porter, c'est bien sympathique, mais cela le mettait quand en retard. Bon comment se dégager de ce genre de traquenard. Hum, aller savoir, peut être la diplomatie serait encore la meilleure des armes. Au pire, une bonne frayeur. Hum... cela faisait longtemps qu'il n'avait pas joué. Au et puis zut. Il faut parfois savoir être patient. Il se tourna vers Bérénice, attendant quelques secondes avant de demander
-J'aimerais savoir qu'est-ce que je fais ici ? Je me souvins avoir demandé de l'aide, ok ! Mais de la à me faire kidnapper. Ecoutez je veux bien oublier cela. Mais, dite moi au moins votre nom et pourquoi je suis ici!
Hum, espérons que personne ne veuille lui serrer la main. Il risquait d'y avoir quelques problèmes sinon. Sa main gauche n'étant qu'une masse gélatineuse sans os. Oui, il risquait d'y avoir quelques problèmes pour expliquer cela. Enfin, depuis le temps qu'il en avait. Un de plus un de moins. Une chose cependant était sûre cette militaire était minimaliste.
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(Je propose de passer le tour de Chikako, comme elle l'avait suggéré dans son post d'absence, ce serait donc le tour de notre charmante Tyamathe. :3)
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[HRP : J'ai essayée de regrouper les paroles de façon logique, sans forcément tenir compte de l'ordre d'intervention des PJ ^^" ]
-- On l'embarque vite fait chez moi. Si on vous voit avec, vous allez tous passez un sale quart-d'heure. GO! GO! GO!
Répondit l'hôtesse de la bande. Ni une ni deux, après l'avoir relevé par le col, Chikako embarqua le bonhomme comme un sac à patate, par dessus l'épaule. Le groupe se dirigea vers l'appartement de la militaire.
-- Dites, j'aimerai quand même descendre.
-- Tu peux marcher? Parce que les couloirs ne sont ni grands, ni larges à l'intérieur, donc on ne pourra pas te porter sans te cogner un peu partout.
Une fois rendus là, au signe de Bérénice, Chikako le laissa redescendre.
-- Pas de problème, chéri.
-- C'est très différent, ici. C'est quoi c'truc sur le meuble, là-bas ?
Elesa prit ses aises dans le canapé et s'alluma alors une clope que Bérénice alla aussitôt lui arracher de la bouche pour la jeter par la fenêtre. Vu la quantité de munition qu'elle trimbalait dans cet appartement, sûr qu'il y avait de quoi flipper.
-- Désolée, mais ça peut être dangereux. Pas de feu dans l'appart.
Bon, je me représente, Bérénice Tyamathe, caporale dans l'armée de ce putain de pays. Faites comme chez vous, mais pas de clope.
Précisa la guerrière, alors que le joli garçon interrogea l'assemblée.
-- J'aimerais savoir qu'est-ce que je fais ici ? Je me souvins avoir demandé de l'aide, ok ! Mais de la à me faire kidnapper. Ecoutez je veux bien oublier cela. Mais, dite moi au moins votre nom et pourquoi je suis ici !
Chikako allla alors se poser dans le canapé, à côté d'Elesa, sans quitter le mort des yeux.
-- C'est simple beau gosse ! Apparemment ce pays est dirigé par les femmes. Et y a pas que dans c't'appart' que t'es une minorité. Si on t'avais pas ramassé tu serai surement mort à l'heure qu'il est. Faut avouer que ce serait dommage. Un mec aussi mignon...
Bon, mort, il l'était déjà mais ça elle ne pouvait le savoir... Elle posa alors une main sur la cuisse d'Elesa, qu'elle caressa tout en la dévorant du regard, crevant d'envie de l'embrasser. Puis elle s'adressa à Bérénice.
-- Bon ! Sans vouloir abuser de ton hospitalité, tu avais parlé de prendre un verre, je crois... ? Avec toutes ces émotions, ce serai le bienvenu !
Elle scruta les trois autres personnes... Trois filles... Un mec... Voilà qui laissait tout un tas de possibilités...
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Bon, fallait s'y attendre. Tout le monde y va de ses questions et c'est à moi de répondre à tout. Mais avant quoi que ce soit, le petit verre dument promis. Je ramène quatre verres à whisky et pousse un peu les pieds d'Elesa pour ouvrir la table. J'en sors une bouteille à peine entamée de 20 ans d'âge.
« -Bon! Le meuble là, c'est une télé holographique, un gadget pour quand tu t'emmerdes.
Sinon Chikako, y'a pas que lui qui aurait été dans le pétrin. Les touristes ne sont pas forcément les bienvenues. Je vous filerai des tenues plus tard, comme ça vous n'aurez pas de problème.
Quant à toi mon gars, on ne t'a pas kidnappé, on t'a sauver. Va falloir te faire sortir de la ville discrètement si tu ne veux pas finir esclave. Mais avant tout ça, on va picoler un peu! »
Tout le monde est servi, je m'assoie sur le canapé, entre Elesa et le seul mâle du tas. Celui-ci était d'ailleurs à surveiller. Même pour un mage, il semblait louche. Étant la maitresse des lieux, je lançait une conversation un peu plus légère.
« -Sinon, vous venez faire quoi dans le coin? C'est que c'est pas le genre d'endroit où on vient par plaisir en général, sauf si on ne connait pas. »
-hrp- Désolée du retard! ^^" -hrp-
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Pour le moment, tout le monde était sauf, personne ne finirait mort ou en esclavage. Bérénice avait sans aucun doute sauvé la peau des trois touristes. Elle informa que le meuble étrange était une "télé holographique", Elesa ne comprenait rien de ce que ça voulait dire. La cow-girl senti une main puissante se poser sur sa cuisse, c'était celle de Chikako qui lui caressa la cuisse en lui jetant un regard qui voulait tout dire. Apparemment elle avait l'oeil sur l'elfette. D'un côté, Elesa ne la trouvait pas mal, Chikako était une fille sexy mais elle avait l'air aussi forte qu'un homme. Tout comme Elesa, c'était sans doute une dure qui ne laissait personne lui marcher sur les pieds. Elesa tassa ses pieds lorsque Bérénice vînt pour le faire à sa place, elle sorti des verres et le whisky promis. Une fois son verre en main, Elesa le porta à ses lèvres, avalant une bonne lampée de l'alcool vieilli. C'était du bien fort, un whisky comme on n'avait pas souvent l'occasion d'en boire. Bérénice lança finalement la discussion lorsque tout le monde était servit, elle était intriguée par la présence des trois personnes en ville. Les Thekans n'appréciaient apparemment pas les touristes, de vrais xénophobes.
-Je suis arrivée par hasard avec Runner, j'viens de Brimstone Gulch. J'suis arrivée dans ce pays du Moyen-Âge où j'ai faillie être lynchée à cause de mon six-coups.
Elesa était allée faire quelques provisions au marché d'Ashnard et tout ne s'était pas déroulé comme prévu. Un marchand avait aperçu le revolver à la ceinture de l'elfe et les gens du coin l'avaient passé à tabac. Elle avait failli y rester mais elle eût la chance d'être sauvée par des gens bien particuliers. Elle l'avait échappé belle, c'était le cas de le dire. Sa main se posa sur le bras de Chikako, dont la propre main était toujours sur sa cuisse. La catcheuse n'était pas gênée, loin de là, Elesa se demandait même si elle ne finirait pas par lui rouler une pelle spontanément, sans se préoccuper des autres personnes. Bérénice avait décidément ramené des visiteurs bien particuliers ...
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Il devait reconnaitre une chose, les canapés de thekos étaient particulièrement confortable, toutefois ce n’était pas pour prendre du repos qu’il était ici. Encore qu’il fût pourtant en bonne compagnie, enfin passons.
Il n’était pas en position de force, déjà il était seul, hors ses ravisseuses étaient trois. D’ailleurs les paroles de l’une d’entre elle faillit le fait mourir de rire, lui, mourir, et bien c’était se serait dur, mais cela, elle ne pouvait bien sur pas le savoir. D’un autre coté, c’était assez rassurant, car sinon cela aurait était pire qu’une chasse à l’homme.
La femme en question semblait d’ailleurs avoir une certaine attirance pour ce qu’il semblait être une elfe, même si la tenue ne correspondait pas vraiment à la race. Il n’était toutefois pas un expert en elfe, car il n’en avait rencontrait qu’un seul village lors de ses missions. Toutefois, il s’agissait d’après les descriptions qu’il en avait eut et son expérience, d’un peuple qui vivait généralement en communion avec la nature, hors, là cela ne semblait pas vraiment être le cas.
La par contre, il n’en revenait pas : encore un peuple pratiquant l’esclavage, cela était trop a son avis. Ces pratiques étaient d’un autre temps. Même dans son monde pourtant archaïque il avait était bannit, certes il y avait toujours des gens pour passer outre les règles, mais cela était devenue des exceptions.
Celle qui semblait être la maitresse des lieux, lui proposa un verre qu’il refusa avec politesse, il n’avait jamais apprécié l’alcool, alors un alcool fort, ce n’était pas imaginable pour lui. La maitresse des lieux vint s’assoir a coté de lui. Chose qui ne l’arrangé pas, elle remarquerait sans doute qu’il ne respirait pas, et la ce serait la catastrophe. Mais il devait faire comme ci. Répondant après l’elfe a la question qu’on lui avait posée.
- Si je suis ici, c’est dans le cadre d’un de mes contrats, je suis un mercenaire. Toutefois, si j’avais sus que je risquais ma vie a chaque pas dans ce pays de fou, j’aurais immédiatement refusé. Dire que cela devait être une mission tranquille, une simple escorte de marchandises. Décidément, j’ai le chic pour me mettre dans des situations invraisemblable.
Il soupira, espérant que cela ne se termine pas sur un bucher. On ne sait jamais, ce n’est pas parce que vous êtes dans un territoire sois disant civilisé que vous ne risquez pas de finir comme à l’inquisition. La preuve, l’elfe avait faillit se faire lyncher, et lui tuer.
-M’enfin, je vous remercie d’être venu a mon aide. Je m’appelle Alerick, Alerick Neifel. Mais, je ne vais pas vous déranger plus longtemps, vous devez avoir à faire, et moi je dois…
Et bien non, lui n’avait rien à faire, mais il comptait surtout se carapater en vitesse : Parce que un rien ne disaient qu’elles non plus ne comptaient pas le vendre. Et parce que surtout, il avait peur que l’on découvre son petit secret. Car cela serait très difficile a expliquer : Bonjours, bha en faite je suis mort depuis plus d’un siècle, je vins d’un autre monde mais je vous veux pas de mal hein ! M’ouai, si on pouvait éviter cela…
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-- Bon! Le meuble là, c'est une télé holographique, un gadget pour quand tu t'emmerdes.
Sinon Chikako, y'a pas que lui qui aurait été dans le pétrin. Les touristes ne sont pas forcément les bienvenues. Je vous filerai des tenues plus tard, comme ça vous n'aurez pas de problème.
Quant à toi mon gars, on ne t'a pas kidnappé, on t'a sauver. Va falloir te faire sortir de la ville discrètement si tu ne veux pas finir esclave. Mais avant tout ça, on va picoler un peu !
Déclara la maitresse des lieux, leur servant un whisky avant de leur poser la question à 100 points.
-- Sinon, vous venez faire quoi dans le coin? C'est que c'est pas le genre d'endroit où on vient par plaisir en général, sauf si on ne connait pas.
La première à répondre fut la jolie Elfette qui lui faisait bien envie.
-- Je suis arrivée par hasard avec Runner, j'viens de Brimstone Gulch. J'suis arrivée dans ce pays du Moyen-Âge où j'ai faillie être lynchée à cause de mon six-coups.
Chikako supposa que Runner était le nom de son cheval. Elle savait que les cow-boys entretenaient une relation particulière avec leurs chevaux, les considérant comme des amis. Elesa ne devait sans doutes par être différente bien qu'elle soit une femme Elfe. Puis ce fut au mâle de parler, refusant le verre qu'on lui proposait :
-- Si je suis ici, c’est dans le cadre d’un de mes contrats, je suis un mercenaire. Toutefois, si j’avais sus que je risquais ma vie a chaque pas dans ce pays de fou, j’aurais immédiatement refusé. Dire que cela devait être une mission tranquille, une simple escorte de marchandises. Décidément, j’ai le chic pour me mettre dans des situations invraisemblable. M’enfin, je vous remercie d’être venu a mon aide. Je m’appelle Alerick, Alerick Neifel. Mais, je ne vais pas vous déranger plus longtemps, vous devez avoir à faire, et moi je dois…
Chikako le regarda dans les yeux, affichant une moue triste et lui coupa la parole.
-- Attends beau gosse, tu vas pas partir maintenant ? Ce serai malpoli de partir en refusant le verre offert. Dans le pays d'où je viens, refuser un verre d'alcool est une insulte. Bois en au moins une gorgée, pour ne pas insulter Bérénice.
Elle se tourna ensuite vers l'intéressée.
-- En ce qui me concerne, je suis à la recherche d'un ancien mentor pour apprendre une nouvelle technique. Aux dernières nouvelles il serait ici, à Tekhos.
Elle regarda ensuite Elesa.
-- Et je dois dire qu'on y trouve de jolies choses...
Elle embrassa alors l'Elfette brièvement, cherchant sa langue, puis alla vers le jeune homme et fit de même avant de lui poser une question.
-- Tu veux vraiment partir maintenant ? On pourrait pourtant bien s'amuser tous ensembles, ce serait dommage...
Elle retourna ensuite s'assoir près d'Elesa et l'embrassa de nouveau, cette fois avec plus d'ardeur.