Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Jessica Price le mercredi 30 mars 2011, 17:57:47

Titre: Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Jessica Price le mercredi 30 mars 2011, 17:57:47
Seikusu, Zone Industrielle, 22h31.
Dans un ancien entrepôt désaffecté, se déroulait une compétition très particulière. Un tournoi de combat de rue avait eu lieu tout le mois dans la ville, et des combattants du monde entier étaient venus, sachant qu'ici se trouvait la championne en titre, Flying Blow, invaincue depuis plus de trois ans. C'est dans ce vieux bâtiment que se déroulait la finale, des webcams étaient installées pour rediffuser le match en direct sur le net. Des spectateurs, ainsi que les participants vaincus (et encore valides), s'étaient placés aux premières loges sur des passerelles supérieures, qu'on atteignait grâce à un escalier situé juste à gauche de l'entrée principale. Des caisses de bois, contenant divers produits qui avaient été abandonnés là, avaient été volontairement laissées de façon désordonnée dans la grande pièce principale. La seconde pièce étant le petit local où le personnel prenait son café, remplissait la paperasse et allait pisser.

La championne, décontractée, étirait ses bras en l'air en croisant ses mains, alors que son adversaire, le teint pâle, des cheveux longs et noirs et le torse nu, s'approchait d'elle avec une démarche chancelante. A croire qu'il s'était fait briser une jambe lors des demi-finales, mais qu'il tenait tout de même à combattre. Mais à ce qu'on disait, il était comme ça depuis son premier combat. Il s'arrêta à environ quatre mètres, la tête et les épaules voutées en arrière, les bras pendants, en riant bêtement. On aurait dit une goule.
La jeune fille dévisagea de bas en haut son adversaire, et pencha la tête sur le côté en affichant une moue d'incompréhension. C'était un genre de style, cet effet "zombie"? Ca devait être ce que les rôlistes du lycée appelaient un "berserker", ou quelque chose comme ça. Vous savez, ce genre de types tellement malades qu'ils cognent sans réfléchir, et ne sentent quasiment rien. Elle se contente de montrer un index, pointé vers le haut à son adversaire:

- Une seconde.

Cette seule parole attira l'euphorie de l'assemblée, qui levait les poings en l'air, ou secouaient la main en faisant une grimace empathique envers l'adversaire. Dans le Street Fight, cette parole ne voulait pas dire "attends une seconde, je refais mon lacet", elle signifiait plutôt "Je vais t'éclater en une seconde". Réaction prévisible de l'ennemi, il fonça tête baissée vers elle, afin de lui flanquer un bon coup de poing. Elle n'eut qu'à faire un pas de côté pour l'éviter, se saisir de son bras, lui asséner un coup de pied à l'arrière de la tête pour le faire tomber en avant, et de lui faire une clé de bras tout en maintenant son visage au sol avec le pied. Bilan, traumatisme crânien, coude retourné, évanouissement et sol fissuré. C'était fini, déjà.
Elle poussa juste un soupir, alors que la foule lui faisait ovation, et que les fans se bousculaient vers l'escalier pour la féliciter. Habituellement, elle faisait durer le plaisir dans un combat, mais un combat d'une seconde en finale, c'était la classe, et ça flattait son orgueil.
Le premier de ses admirateurs à descendre l'escalier se prit la porte d'entrée dans le nez et tomba en arrière. Les battants s'étaient ouverts dans un grand fracas, attirant l'attention de toute la salle. Kamishini mit ses mains derrière la tête, et regarda vers l'entrée avec nonchalance. Un type fort costaud se trouvait là, mais elle n'avait pas l'air impressionnée. Il régnait dans la grande salle un silence de mort. Jusqu'à ce qu'un type s'écrie soudain:

- Hé, c'est ce type!

- Qui ça?
- Je l'ai déjà vu en ville, il est flippant.


Flying Blow regarda l'homme sans tourner la tête. Il avait des oreilles pointues, ce n'était pas un Humain. Puis son regard revint sur le nouveau venu. Elle avait entendu nombre de rumeurs sur un inconnu, qu'on prétendait redoutable, et détestable à souhait. L'homme en question avait la même description que cet homme-là, qu'on disait très fort. A vrai dire, Kamishini avait trouvé l'idée de le rencontrer intéressante au début, mais plus elle en entendait sur ce mystérieux gars, moins elle avait envie de le croiser. Mais ce soir, il était venu à elle. Et elle, elle affichait un visage plus que flegmatique, avant de lancer simplement:

- T'as un problème? Tu t'es paumé?
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Don le mercredi 30 mars 2011, 19:20:39
Le monde des combats de rue est un monde impitoyable. Il n'est pas possible de faire un retour en arrière une fois arrivé dans cet univers, car il n'était plus possible de reprendre une vie normale après coup. Soit on était incapable de vivre sans la violence qui faisait partie intégrante de la vie du guerrier, soit...La rue remontait jusqu'a soi et on finissait par couler inexorablement, fondu dans le bitume tandis que des mains goudroneuse vous plaquaient au sol. Lorsque l'homme apparut en plein milieu de la piste et que les regard se tournaient vers lui, celui ci ne fuit pas. Le Don avait passé des années entière a établir sa converture, faire en sorte que nul ne remonte jamais jusqu'a lui en utilisant des intermédiaires plus ou moins indirect, et ça avait été bon jusque là. Mais ce soir apparement tout le monde savait qui il était.

Hasard ? Je ne crois pas.

Son sourrire se dessina sur ses lèvres alors qu'une myriade de dents en or s'affichaient derrière ces lèvres noires. Sa démarche était pathibulaire et il portait la veste des boxeurs challengeurs, son torse était nus et montrait un nombre impressionant de pectoraux forgés a l'art et a la manière de prendre des coups, ses lunettes de soleil éclatant sous les projecteurs, des dreadlocks courrant dans son dos. Il était l'un des boxeurs les plus glorieux de la boxing league aux états unis, il y a dix ans de celà, connu pour ses déchainements violents, il avait été renvoyé des tournois a cause de la façon qu'il avait de blesser ses adversaires. Morgan F.Reemann. Son profil était écrasé par les coups de poings reçus en plein visage, un adversaire qui n'avait nullement peur de recevoir des coups...Celui ci sauta dans l'arène comme on rentre dans un bac a sable et interpella Kaminishi


-CHEERS BRO AND SIS INTRODUCIN' REEMANN INTERRUPTIN' UR PROGRAM TO BLOW YOUR MIND

Lança t'il comme un rappeur balance une paire de rhyme, il demanda a son coach, un grand type avec un feutre et une chemise de lui enlever son manteau ce qu'il fit laissant le public admirer sa collection de dorsaux. Sortant un micro de sa poche il se tourna vers les fans.

-Tonight I'm gonna make that japanese bitch squeal like a pig and after that she's gonna call it for more of big brown chocolate lovin' 'know what I'm sayin' ?"

La plupart du public éclata de rire, les japonais avaient de fortes connaissance en anglais et il n'était pas difficile de comprendre que ce gros boxeur mal foutu voulait exploser Kaminishi et la soumettre comme pas mal de boxeur virils avaient tenté avant eux. Il se tourna vers elle et fit se rencontrer ses gants avec un puissant impact.

-This is the USA here bitch, and Reeman is representin', you japanese whore aint worth shit in mah land !

Cracha t'il entre ses dents jaunes en enlevant ses lunettes laissant paraître une arcade sourcilière bien amochée par une pluie de coup. Le coach derrière lui se contenta de s'asseoir et d'observer. Comme entre chaque round, un des préposés au street fight vint leur ammener des bouteilles d'eau pour que les combattant puisse se désalterer, a lui comme a Kaminishi, Morgan saisit une des bouteilles et mordit dedans a pleines dents, déchirant le goulot en plastique pour la laisser couler sur son torse avant de le recracher avec le bouchon et de lancer un sourire doré a Kaminishi.

Ce type là contrairement aux autres baltringues avait l'air d'être quelque chose.
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Jessica Price le mercredi 30 mars 2011, 21:47:49
Pas possible... C'était ÇA son adversaire? Comment pouvait-on imaginer qu'un ennemi aussi dément pouvait-être aussi... Aussi con? Un boxeur avec une carrure de catcheur, et qui se la pétait comme l'imbécile sorti tout droit des bas-fonds de la grande pomme! Elle n'eut qu'une réaction, un visage totalement méprisant, qui disait juste:

- What...The...FUCK?

On lui tendit la bouteille, mais elle n'avait pas soif, car son combat n'avait pas vraiment été éprouvant. Elle la jeta par dessus son épaule, et leva son index face au mastodonte. Le public s'excitait à voir ce geste, cependant...

- first thing, i'm neither a bitch nor whore, fucking gangsta. Deuxième doigt levé. Here is japan, learn your geography, you idiot. Troisième doigt. I'm gonna take you down, silly!

Et vive les cours d'anglais! La championne n'avait peut-être pas un superbe accent, mais elle n'avait aucun mal à se faire comprendre. Ce type ressemblait à un boxeur professionnel, quelle blague! Sa place était sur un ring, pas dans la rue. Il était en plein sur le territoire de Flying Blow. Plus insupportable encore, son côté rapeur des bacs à sable. Déjà que Kamishini n'aimait pas ce style de musique, celui-ci en était une grotesque parodie. Elle décolla ses talons du sol, et rebondissait sur ses appuis, en mettant ses poings à hauteur de son menton, tout en mouvant ses épaules de gauche à droite pour se préparer à l'esquive. Une vraie posture de boxeur. Elle fit abtraction de tout ce qui l'entourait, ne se focalisant que sur ce "Reeman". Souriante à l'idée d'un combat intéressant, elle agita ses poings, gauche droite, avant de provoquer le colosse:

- C'm'on baby, let's do this!

C'était fair-play, de laisser le challenger porter le premier coup. Ca lui permettait aussi d'analyser sa vitesse, et les chances de l'éviter. Observer un ennemi dès le début du combat permet de l'analyser, et donc découvrir très vite ses points faibles. Bien qu'elle sâche pertinemment qu'il devait garder quelques atouts dans sa manche, elle ne pouvait s'empêcher d'être condescendante. Visiblement, ce type n'avait pas l'ombre d'une chance.
Sur la passerelle supérieure, on entendait des gens qui n'arrêtaient pas de répéter "Sinistra Bomber", et les participants vaincus qui se contentaient d'observer, sachant très bien que plus l'ennemi était imposant physiquement, moins elle était efficace. Cependant, la championne possédait une force impressionnante, surtout au niveau des jambes, si l'on considérait que le sol avait été fracassé sans difficulté lors de la finale. Un demi-finaliste se demandait même si l'entrepôt allait tenir. Il avait été vaincu la veille par Kamishini, et son œil droit était obsolète depuis le Grand Finish qu'il avait reçu. Il avait refusé d'aller à l'hôpital pour essayer d'arranger ça, car il voulait voir la finale à tout prix. Il ne s'attendait certainement pas à ce que le combat le plus intéressant soit juste après la fin du championnat. Ni que le vice-champion, qu'on avait ramassé quelques minutes plus tôt, soit aussi minable.
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Don le mercredi 30 mars 2011, 22:07:58
Le rappeur ouvrit un de ses oeils noirs pour regarder la japonaise répliquer dans sa langue d'origine il l'écouta un peu lancer ce qu'elle avait a dire, comme c'était la tradition pour ce qui était des combats d'insultes et plus précisement de rap en amerique et ne l'interrompit pas durant son discours. Il la regarda parler et fit de grands gestes de bras pour montrer qu'il n'était pas d'accord, faisant mine de repousser ses arguments pitoyables d'un air particulièrement horripilant, le rappeur aux dents d'or dodelinais de la tête, assuré, dans son coin du ring. Lorsqu'elle eut fini il éclata d'un grand rire carractéristique des afro americains de ce coté là du globe avant de se lever.

-What the HECK bitch ?! You call that english ? I dont understand ! What aint no country I've ever heard of ! ENGLISH YOU DUMB FUCK CAN YOU SPEAK IT ?!"

Il se moquait de l'accent pitoyable que Kaminishi, comme de nombreux japonais avaient. C'était l'une des grosses lacunes du pays étant donné la prononciation...Particulière des mots. Il leva les bras acclamé par la foule qui, si au moins ne le voyaient pas comme le plus fort, respectaient son sens du spectacle et l'encourageaient a terrasser un champion qui n'avait tellement pas eu son égal, qu'elle était au sommet du Ring depuis le début. Le boxeur eut un sourire doré avant de s'agiter les épaules

-I aint speakin' no Wapaneese ! So wait wait wait wait, you tell'me am' what ? Silly ? Oh boo !

Le public éclata de rire a la mimique du boxeur qui s'essuya les yeux comme si il était en train de pleurer du fait qu'il avait été blessé par la violence de cette insulte. Il répliqua a la jeune femme

-Silly is a wo'd fo lil'gi'ls, and lil gi'ls d'nt figh' mens ! You will learn dat, and I'm gonna be ur Teacher, what da ya thin' of dat bitch ?

Sur ce il décida de se mettre en place son protège dents et de s'avancer vers Kaminishi avant de se mettre en garde, très vite elle put comprendre que même si ce type se la pétait, c'était loin d'être un minable en boxe, en effet celui ci se battait a moitié accroupi, un genoux en avant, la garde haute protégeant son ventre et son visage car il était recroquevillé, un style proche de celui de Tyson...Défensif, mais extrèmement bourrin. Ca risquait d'être une finale a son niveau.

Le gong retentit, montrant que le combat commence.
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Jessica Price le jeudi 31 mars 2011, 20:28:14
Ce type commençait à se mettre tous les amateurs dans la poche, seuls impassibles les professionnels qui observaient la scène avec recul. Kamishini tapa du pied comme une enfant agacée, et pointa son adversaire du doigt avec un air de défi.Le truc, c'est que le sol s'était lézardé sous son pied, et que celui-ci s'était enfoncé comme dans de la neige, jusqu'au dessus de sa cheville.

- What I think? Huh, I think you talk a bit too much, bastard! I'll break your face!

Elle entendit un gong. D'où ça sortait ça? Remarquez, le micro du type, personne ne savait à quelles enceintes elles étaient reliées.
Son visage coléreux fit place à un mince sourire, alors que son quadriceps droit se contractait. Elle passa la main derrière sa ceinture pour venir chercher sa fermeture éclair, qu'elle vint remonter jusqu'en haut. Le col arrivait à hauteur de son nez, et habituellement, elle ne fermait sa veste qu'en temps de pluie. Mauvais présage pour Reeman? Possible.
Flying Blow releva son pied enfoncé dans le sol, vers l'avant, en un mouvement puissant, rapide et parfaitement contrôlé. Un bloc du béton qui composait le sol de l'entrepôt était projeté par ce simple coup, qui bien sûr avait été préparé à l'avance. La championne en titre s'empressait déjà de passer à droite de son ennemi, le pan de sol n'étant bien sûr qu'un grossier leurre.
La garde de ce boxeur était parfaite... Face à un boxeur. Ses appuis étaient sûrs, frapper les jambes pour le faire tomber était inutile. Ensuite, ses bras musculeux étaient bien placés pour protéger sa tête et son torse en encaissant facilement les dégâts. Mais cette posture offrait un désavantage certain face à un adversaire aussi rapide et agile que Kamishini. Il n'aurait jamais le temps de se retourner pour un coup venant dans le dos, et même si c'était le cas, le béton viendrait s'écraser sur lui. Pour tout dire, à la vue de cette tactique, les combattants expérimentés étaient restés bouche bée.
C'était le moment propice, elle était arrivée dans son dos, elle avait maintenant le choix. Lui attraper la tête pour l'écraser en avant? Non, trop risqué. Un coup du lapin, droit dans la nuque? Non plus, pas question de tuer un adversaire, et le paralyser à vie n'était pas fair-play non plus. Le milieu de la colonne vertébrale c'était bien, ça lui ferait un bel handicap, et rendrait sa garde accroupie un peu douloureuse. Mais non, il fallait le remettre en place, et il y avait LE point faible à exploiter.
Alors qu'elle terminait sa course et pivotait vers son dos, elle se servit de tout son élan pour asséner un coup de pied de bas en haut, qui passait juste entre les jambes du boxeur. Le pied lui atteint les parties intimes (je n'aimerais pas être à sa place), et la puissance du coup était telle, que le tibia dans l'entrejambe de type le décolla légèrement du sol. Le titre de Kamishini lui permettait de s'affirmer, et il avait craché dessus. Une atteinte physique à sa virilité allait le remettre en place. Fière d'elle, elle lança dans son japonais natal:

- Franchement mec, t'es pas sur un ring, c'est pas les même règles, ni le même niveau, créééétin!

C'est vrai quoi, pourquoi allait-elle s'embêter à parler anglais à ce mec, c'est au visiteur de parler à la championne dans son langage, et puis ici, c'était sûrement pas les States! Elle sautilla sur place, et fit un arc de cercle avec sa jambe droite sur le sol pour la placer en retrait. Le bras gauche était en oblique devant elle pour bloquer, sa main droite était placée en arrière, et elle la secouait pour la dégourdir. Sa jambe gauche en avant était un peu fléchie. La plupart des internautes et des spectateurs qui regardaient le combat connaissaient cette garde: C'était la garde Kurayari, celle qu'on utilisait au Dôjo familial. Et il faut préciser que le père de Kamishini, qui avait créé ce style dans le but de s'adapter à toutes les situations, surpassait de loin sa fille unique.
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Don le jeudi 31 mars 2011, 21:52:48
La frappe était létale, mortelle, implacable, un coup en effet digne d'un champion du monde de street fight et d'un personnage de manga, un coup a priori imparable par la puissance de celui ci et son efficacité, un enchainement des plus meurtriers qui avait envoyé un bon paquet de lutteurs professionnels au tapis. C'était un coup proprement inhumain qu'on ne pouvait trouver que dans un monde ayant un temps soit peu perdu la raison L'homme s'était mis en position pour encaisser le coup et le beton avait soulevé un gros nuage de poussière tandis que Kaminishi faisait un enchainement, les coups avaient été a une vitesse démentielle, lorsque la fumée allait partir le corps du boxeur serait étalé sur le sol et le combat serait fini, elle serait entrée dans sa position Shangri-la du lotus inversée en cas de pépins et ça serait fini, au cas où il y avait véritablement quelque chose bien sur...Mais rien ne pouvait résister a un coup pareil.

Rien?

Alors qu'elle se dégageait pour se remettre en garde une puissante main gantée, profitant du moment exact ou elle faisait son arc de cercle avec son genoux pour lui coller un puissant coup de coude en plein sur l'articulation, de quoi éclater la jambe de Kaminishi si elle avait pas les os un minumum solide.


-BOOYAH !

Que s'était il passé au juste ? Trois fois rien. Lorsque le rocher en béton était arrivé vers Morgan celui ci n'avait pas bronché et avant fait tout simplement un pas de coté, le même pas de coté avait été utilisé pour esquiver le projectile et se donner de l'élan avant de lui assener un direct du droit pour l'exploser, se retrouvant ainsi sur le flanc, il avait pu absorber le coup de Kaminishi avec le bras opposé alors qu'il était aveuglé. Puis il avait subit le coup dans les testicules comme un homme : Sans broncher. Il s'était soulevé légèrement d'après Kaminishi, en réalité il n'avait fait qu'utiliser une technique élémentaire de la boxe : Accompagner Les coups.

Quand un boxeur donne un coup de poing a un autre, c'est toujours très impressionant, en effet on vois souvent la tête de l'autre partir en arrière et on se dit "Ouh, il a frappé comme une brute". En réalité le boxeur ne frappe pas comme une brutte, il apprend simplement a accompagner les coups avec son corps, ce qu'avait fait Morgan en sautant pour accompagner le coup au testicules, minimisant la puissance de l'impact contre sa coquille en titane.

Eh oui, quand on a les moyens de se payer un dentier en or, on peut se payer une coquille en titane. La différence entre Kaminishi et Morgan était ici, l'une faisait des grands mouvements et se croyait rapide, l'autre était capable d'économiser un maximum ses mouvements pour ne faire que le nécessaire, et uniquement le strict nécessaire.

Son enchainement de coup était un basique one twho, mais différent de celui de la boxe car celle ci n'acceptait normalement pas des coups aussi bas, le premier avait tapé pour briser la jambe, le second était un enchainement du premier profitant du rythme brisé de Kaminishi pour la saisir a la gorge avec l'avant bras et lui faire une corde a linge monumentale, la projetant par dessus les cordes sur le type qui distribuait les bouteilles d'eaux.

SPLACH

Le type est écrasé sous Kaminishi, les bouteilles explosent a son contact, l'innondant d'eau


-It's goin' to rain hard baby, oh yeah.

Lança Morgan en sortant du nuage de poussière aclamé soudain par des gens qui n'y croyaient plus, enfin un boxeur qui mettait Kaminishi en difficulté. Et pour cause, Kaminishi avait oublié plusieurs détails flagrand lorsqu'elle l'avait attaqué
-Le fait qu'il soit d'abord connu pour avoir été un champion de Street Fight puisque trop violent pour la boxe.
-Le fait qu'il ait été banni des tournois.
-Le fait qu'il pouvait éventuellement avoir des barres de fer a la place des os des bras pour rendre ses coups pluis puissants et capable de mieux encaisser un coup monstrueux comme Kaminishi venait de lui donner. Ce qui était effectivement le cas et vu comment il avait explosé le beton ce n'était surement pas tout...

L'avant bras de Morgan celà dit était parcouru d'un gros hématome bleu sanguinolent, ce qui n'était pas rien si on savait l'armure naturelle d'un boxeur il se tint un peu l'avant bras d'un air contrit


-Man this bitch is bittin' hard, but the Morgan here is bitin' harder Il se tiens le bras et serre les dents Ah Shit.

Fit il en se remettant en garde

So pretty girl ? Are you goin up or what ? Did it hurt when big Daddy broke your fucking leg off?

Il s'avance vers le bord du ring prudement tout en mettant assez de distance pour pouvoir réagir si elle tente une contre attaque, les muscles de Kaminishi étaient bien moins entrainés a l'encaissement que Morgan, qui plus est dans sa position utiliser la technique de boxe d'accompagnement était impossible. Le coup avait bel et bien porté et si c'était le cas a moins qu'elle avait des barre de fer dans la jambe, elle allait boiter jusqu'a la fin du combat, ce qui allait diminuer un maximum son potentiel offensif, sans parler des dégats de chute. C'était l'inconvenient majeur d'être un combatant entièrement musclé pour l'attaque, c'était de mal prendre les coups vraiment violent.

-Get up, get the fuck up bitch !
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Jessica Price le vendredi 01 avril 2011, 23:42:44
-It's goin' to rain hard baby, oh yeah.

Ce type qui distribuait les bouteilles n'avait absolument rien à faire ici. Kamishini le congédia d'une belle mandale, puis elle regarda sa jambe. La rotule avait été un peu déplacée, et elle avait mal à la gorge. Elle se saisit de son genou des deux mains et le remit en place avec un grognement. C'était assez douloureux, mais elle avait connu pire. Elle le regardait avec une moue d'incompréhension, lui qui venait de la mettre à terre et qui insistait déjà pour qu'elle se relève. Il avait peut-être un peu trop d'assurance. Une voix se fit entendre, provenant de la passerelle supérieure:

- Tu me déçois Flying Blow, tu vas pas me faire croire que ce mec t'as déjà battue? En deux coups?

Et celui qui parlait, était connu sous le nom de Dash. Au dernier championnat, il avait mis en péril Flying Blow, mais celle-ci l'avait vaincu avec sa Sinistra Bomber. C'était il y a quelque mois, et il lui faudrait encore deux mois pour pouvoir retrouver l'usage de son œil droit, selon les médecins.
L'intéressée se releva, s'épousseta un peu et essaya de prendre une garde qui ne forcerait pas trop sur sa jambe droite. Elle répliqua, sans quitter Reeman des yeux:

- M'fais pas rire, il m'a prise au dépourvu, ça va pas se reproduire, boulet!

Elle attrapa son adversaire par la main droite, qu'elle tira vers elle. Tendant son bras, elle exécuta une rapide torsion vers l'extérieur, faisant craquer l'épaule du boxeur. Sans lâcher ce bras, elle balaya son adversaire de la jambe droite dans une grimace de douleur, même si ça valait mieux que de garder cette jambe comme unique appui. Alors que le colosse chutait, elle exécuta l'un de ses plus puissants uppercuts, renforcé puis bloqué par une assistance de la main gauche. Un mouvement précis était un mouvement contrôlé jusqu'à son terme.
Ce n'était certainement pas le style de Kamishini, d'arracher des morceaux du sol pour leurrer ses ennemis. Elle envoyait Reeman vers son ère, dans les airs. Elle allait à présent utiliser son style dans toute sa splendeur. Bondissant en dessous de son adversaire, elle l'empêchait de retourner au sol grâce à une multitude de coups de poings dirigés vers le torse, et cette avalanche de coups se termina par un coup de pied donné en roue arrière, qui projeta le professionnel encore plus haut. Dur d'accompagner les coups dans ces cas-là, ça amusait Kamishini, au fond, même si ce type était un con, c'était un adversaire de taille. D'un sens, elle l'aimait bien. Terminant son acrobatie, elle fonça du mieux qu'elle put vers une caisse de livraison pour prendre appui dessus de sa jambe valide, et se projeter au-dessus du "gangsta". Elle termina son mouvement par un piqué vrillé du pied gauche, qui se dirigeait droit vers la cage thoracique de Reeman. Dash était terrifié à l'idée de subir un tel enchaînement. On aurait dit que la championne avait de bonnes techniques en réserve. Après tout, ce n'était pas la championne pour rien.
Et lorsqu'ils atteignirent le sol l'impact fut tel que le sol, sous le corps du boxeur, se craquela. Elle sautilla pour s'éloigner du type, et le regarda, les poings sur les hanches:

- Six feet under, my dear!

Elle avait prit un air de gamine en disant cela, faisant sourire les spectateurs. Un boxeur pro se faisant éclater par une enfant, ça amusait le monde. Elle fit un pas en avant, et porta la main devant sa bouche avec un faux air désolé:

- Finished already? Oops!

Même les combattants (du moins les moins antipathique d'entre eux), sourirent devant la petite comédie de Flying Blow. Mais elle espérait vraiment l'avoir abîmé sans pour autant l'avoir complètement amoché, elle avait encore d'autres petites techniques à essayer sur ce grand punching-ball.
Le mal de son genou se fit plus lancinant, et elle se massa les côtés de la rotule pour apaiser un peu la douleur. Elle devait à tout prix n'utiliser ses jambes qu'à coup sûr, les exposer à une autre attaque de cet homme signerait sa défaite sur le champ. Le style Kurayari prévoyait des techniques pour ce genre de handicaps, mais ce n'était pas le fort de Kamishini. Elle avait encore du boulot pour atteindre le niveau de son père. La championne avait tout intérêt à en finir très vite. Elle avait perdu l'habitude de la défaite, et ce sur tous les domaines. Alors perdre sur son territoire, au Street Fight, ce serait vraiment trop dur à assumer.
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Don le samedi 16 avril 2011, 23:04:44
-WHAT THE F...

Les coups de la combattante étaient devenus bien plus rapides et biens plus fort que ce qu'ils n'avait vu jusque là, voire même ce qu'il avait vu de toute sa vie. Ce n'était même plus possible de faire quoi que ce soit sinon encaisser a ce niveau là, et encore lui qui était connu pour avoir une assez bonne garde et pouvoir encaisser quelques balles a bout portant avant de tomber dans les vappes était littéralement en train de lutter contre un personnage de jeu video. Serieusement, il s'attendais a la voir lui ascener un Hadoken ou un Sonicboom d'une seconde a l'autre. Ce n'était même plus possible. Il s'était dit pendant toutes ces années que les japonais étaient de pauvres cons qui n'y connaissaient rien en combat puisqu'ils créaient ces manga stupides ou les personnages utilisaient des coups hautement improbables. Mais il ne se doutait même pas dans ses rêves les plus fous qu'il existait quelque part quelqu'un comme Kaminishi. Néanmoins il savait pourquoi il était là, et il avait un travail a faire.

Lorsqu'elle le pris par la main droite il se tint sur ses positions, les positions étaient la base pour un boxeur, apprendre a ne pas être basculé était très important dans le milieu du ring, et sans sa seconde jambe elle allait avoir du mal a le tracter, il résista ainsi plutôt bien a sa souplesse. Le désavantage d'entrainer ses jambes plus que ses bras. En revanche il profita que la jambe droite était là pour l'écraser comme il le pouvait. Le coup était douloureux, mais il sentit qu'il n'avait pas eu le temps de briser la jambe . Son épaule ne fut pas brisée. néanmoins un uppercut vint et il l'encaissa comme il le put tandis que celui ci le sonnait complètement, il ne sentit pas ses pieds sous lui. Est ce que cette petite conne l'avait envoyé dans les airs ? Elle se mit a les jouer seigneur des pirates et lui assena un Chewing Gattling gun du plus bel effet tandis qu'il se recroquevillait pour bloquer comme il le pouvait, il fut alors projeté contre le sol contre lequel il se rapa abondament.

Reeman se releva, la tronche en sang, crachant et jurrant comme pas possible, il n'allait pas pouvoir tenir bien longtemps a ce rythme là, néanmoin son regard se bloqua quand elle essaya de l'achever par un coup de pied plongeant.


-OH NO YOU DID'AINT !

Lança t'il alors qu'il encaissait le coup de pied surpuissant...Avec son épaule. Le coup lui brisa completement l'épaule, l'explosant presque dans le bitume, aucun humain ne pourrait tenir un coup d'une telle violence, néanmoins dans un sursaut de vigueur il hurla

-YOU ARE FUCKING DONE FOR !

Ses deux poings s'écrasèrent avec une violence inouie sur le genoux de sa jambe droite, il avait encaissé le cou de pillon uniquement pour pouvoir faire celà : Briser sa jambe droite, et vu le bruit de cassage et la direction que celle ci pris, il avait réussi. Il avait broyé le genoux de Kaminishi, sa jambe droite serait inutilisable de tout le combat. Et par inutilisable ça serait le cas.

Lorsqu'elle se recula en se dégageant il cracha un filet de sang, la pluie de coup l'avait sallement amoché et il se mit a vasciller, ses yeux retournés dans ses orbites. Si il tenait debout, ce n'était que grâce a son extrème endurance ne temps que boxeur. Néanmoins il allait tomber au prochain round, après a peine 25 secondes de combat, et même pas 10 secondes de véritable action.

Néanmoins comment allait elle lui porter le dernier coup avec une jambe en moins ?
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Jessica Price le samedi 16 avril 2011, 23:47:17
Sa jambe brisée commençait à fléchir, et elle décida de se laisser tomber sur le cul pour ne pas s'écraser en avant. Ses yeux étaient grand ouverts vers Reeman, les coins de sa bouche s'agitaient nerveusement dans un petit rictus angoissé. Avec une blessure pareille, elle ne pourrait pas rentrer au Dôjo sans passer par la case hôpital. Elle se releva en s'aidant d'une des caisses à portée, puis, appuyée dessus, elle fit face à son adversaire:

- You're such a great oppenent, really!

Elle rit fort, mais c'était surtout pour s'empêcher de crier. Sa jambe lui faisait tellement mal que sa vision commençait un peu à se troubler. Elle s'arrêta brusquement, attendant que son rire cesse de résonner dans l'entrepôt, et elle continua:

- But...

Son poing traversa la caisse, elle sentit plusieurs objets froids et métalliques sous ses doigts. Elle l'extirpa, il s'agissait d'un pied de biche.

- No way! I don't wanna loose!

Ce n'était pas un sale coup, même pas de la triche. On interdisait de camoufler les armes, on était obligé de les montrer au début du combat. Jamais la règle n'avait interdit d'utiliser un objet ramassé sur la zone de combat. Il y avait un peu de tout dans ces caisses, elle aurait préféré tomber sur des béquilles. Encore heureux, ce n'était pas des ours en peluche. Elle avait appris que cette méthode était acceptée le jour où l'un de ses adversaires avait pris les béquilles (justement) d'un des spectateurs, et s'en était servi comme des tonfas.
Elle ne tenait pas son arme improvisée comme d'ordinaire, elle l'avait mis vers l'extérieur de son bras, un peu comme une dague. Une façon peut courante d'user d'un tel instrument, que l'on privilégiait surtout pour son poids. Ce qui l'intéressait était d'avoir le bout courbé pour pouvoir bloquer, et le bout droit pour pouvoir tailler la chair. Son souffle était court, elle n'allait pas tenir longtemps.

- Time to finish it...

Trouver un plan, vite. C'était évident qu'il allait venir, elle ne pouvait pas se déplacer avec une jambe en moins. Une fois à bonne distance, elle lui lancerait son pied de biche, et une fois que la distance à franchir ne sera que d'un pas, là, elle utiliserait son Grand Finish. Mais elle devra se contenter du coup et de l'écrasement, avec une seule jambe et un colosse pareil, si elle tentait de sauter, il y aurait deux options:
- La première, elle sauterait sans emporter son adversaire, l'abdomen à découvert, il lui suffirait de donner un bon uppercut pour l'achever.
- La deuxième, sa prise est trop forte pour son saut, elle dérape, et il accompagne sa chute d'un magistral coup de poing pour l'aider à rencontrer plus vite le sol.
Dans les deux options que Kamishini voyait, le résultat était le même. Elle s'imaginait les lettres "K.O" écrites en rouges, avec une voix off qui les criait. Étrange vision, non? Conclusion, pas de saut. Une Sinistra Bomber très limitée, mais l'image qu'elle avait d'elle encastrant la tête de son adversaire avec un "You Win" en lettres d'or était plus alléchante.
Elle reprit ses esprits: pas le temps de rêvasser, le temps devenait précieux, la concentration l'était tout autant. Le prochain "round" allait être décisif.

- Ha, I love this fight...
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Don le dimanche 17 avril 2011, 00:10:02
Reeman avait la vision trouble. Il savait qu'il allait devoir contre attaquer. Plus qu'un coup, un unique coup, et cette pétasse allait déguster, mais maintenant il s'agissait de le placer, elle le sentait venir, et elle savait qu'il allait faire mal en arrivant, aussi s'était elle mise sur la défensive dans le but d'encaisser ses attaques, comme ce qu'il faisait d'ordinaire...Sauf qu'après un coup comme celui qu'elle venait de lui mettre, il était encore completement sonné, petit a petit il revenait a lui, il se remis en position, bien droit. Prêt a finir ce combat, ses yeux noirs rivés sur Kaminishi, sa garde haute. Il fronça les sourcils. Le plan. Seulement le plan, rien que le plan, son entraineur le regardait, près a jeter la serviette, mais il devait exploser cette pétasse japonaise, il se le devait, c'était son honneur de street fighter qui était en jeu là dedans. Il sera les poings. Le pied de biche lui faisait moins peur que Kaminishi, ses plombages sur ses poings n'avaient pas sauté, il pourrait éventuellement l'encaisser, même si avec la force de son adversaire il préférait ne pas faire ça

Finalement il s'élança vers elle en criant, il s'elança vers elle en criant de toutes ses forces, une charge des plus pathétiques, il surveillait allègrement son jeu de jambes, lorsqu'il fut a portée il put esquiver le pied de biche pour continuer a la charger, mastoc comme il l'était il allait surement essayer de viser les jambes, encore une fois, au lieu de ça, ce fut un direct du droit, tout simple, arrivant en pleine poitrine, un coup facilement parable...Kaminishi ne pouvait pas esquiver, ses jambes ne lui permetaient pas de s'évader du coup, mais elle pouvait très facilement le dévier ou le parer...

Ah oui ?

Au moment ou le poing de Morgan percuta la défense de Kaminishi elle put sentir soudain une puissante décharge lui rentrer dans la peau et dans tout le corps, pas assez pour lui faire de vrai dégats, mais assez pour la sonner juste le temps d'un second coup de poing qui lui la percuta en plein ventre et lui déchargea un nombre incroyable de volts en pleine poitrine.

Dans ses gants, l'homme avait des tazzers qui se communiquaient. Il n'avait jamais eu l'intention d'être fairplay. Son premier geste du combat visait a t'envoyer sur des bouteilles d'eaux...Pour que cette technique t'abbate. Bien sur, Kaminishi avait toutes les fenètres d'opportunité pour attaquer, mais Reeman n'essayerais pas d'esquiver pour placer ce coup.

Dans le pire des cas. Un double KO, et une gorge trop sèche pour pouvoir protester.
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Jessica Price le dimanche 17 avril 2011, 00:28:52
De l'électricité. Ce n'était pas prévu, un adversaire aussi puissant, elle le voyait mal utiliser des coups aussi bas. Du sang sortait de sa bouche, et descendait sur son menton. Réclamation? Après un combat aussi cool, c'était stupide de gagner par disqualification. Elle commençait à faillir:

- Son of a bitch...

Sa jambe valide fléchissait, ses mains se posaient mollement sur les épaules de Reeman, comme une tentative désespérée de s'empêcher de tomber en s'appuyant sur l'adversaire. C'est seulement quand sa jambe était suffisamment, pliée et que ses bras étaient tendus au maximum, que sa prise se raffermit, et que sa tête se relevait.
Kurayari Kamishini, 19 ans, championne de Street Fight sous le nom de Flying Blow. Invaincue depuis plus de trois ans. Cette réputation ne devait pas changer à cause de putains de gadgets planqués sous des gants.
Son cri déchira l'atmosphère de l'entrepôt, et brisa le silence solennel qui s'était installé pour cette dernière action. Sa jambe s'étendit, propulsant son genou sous le menton du boxeur. Déstabilisé par ce coup, il ne pouvait pas agir à la monstrueuse tentative de Flying Blow. Son pied reposait à peine par terre que sa paume écrasa le nez de Reeman, et le poussait en arrière, vers le bas:

- SINISTRA BOMBER!

Elle accompagnait l'adversaire dans son basculement. Elle allait fracasser sa tête au sol, elle le sentait, et elle l'entendait plus qu'elle ne le voyait. Car sa vision ne lui laissait plus voir que les couleurs des murs, du sol et de son opposant qui dansaient. Elle allait succomber. Un bruit de claquage, "SBAM", puis elle tomba sur le côté, incapable de bouger. Elle venait de griller ses dernières réserves, et elle ne savait même pas si elle avait gagné ou pas. Elle entendait seulement des bruits de pas dans les escaliers, et puis plus rien, elle tombait dans l'inconscience.
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Don le lundi 18 avril 2011, 00:12:48
Le coup avait démoli Reeman, enfoncé son nez dans son crâne de toute sa longueur et l'avait envoyé au tapis aussi net, un coup dont malheureusement il ne se releverais jamais, peu de gens pouvant encaisser un tel coup en plein visage, ce serait le dernier combat de Morgan F.Reeman, un combat où il s'était plutôt bien démerdé vu ses capacité de combattant normal contre un adversaire aussi puissant que Kaminishi, les organisateurs furent les premiers sur les lieux avant même les participants et commencèrent a déployer des brancards, il était après tout important de faire en sorte que les participants au tournoi soient en état de concourrir, on vint rapidement au secours de Reeman, mais il était trop tard, son pouls était déjà éteint, le visage ravalé dans le crâne pissant le sang comme une fontaine, défiguré, une fin qu'il avait mérité diraient certains, d'autres parlaient d'un champion capable de tenir tête a un monstre comme Kaminishi avec uniquement la force d'un humain normal...Mais encore une fois la reine du podium avait survecu.

L'entraineur s'alluma un cigare et quitta l'arène, rabattant son bob sur son visage. Il n'avait plus rien a faire ici tandis que les organisateurs embarquaient Kaminishi, après tout elle leur faisait gagner pas mal d'argent depuis un moment...On chargea la jeune femme dans une voiture, direction un des hopitaux clandestin de Seikusu, ceux où on envoyaient les yakuza et où on ne posait pas trop de question sur les blessures par balles. Une fois ça là on la transfera immédiatement dans une chambre d'hopital. Un des types en noirs se leva pour se diriger vers le hall tandis que deux autres gardaient la chambre.

Dans celui ci l'entraineur était en train de finir son cigare, personne ne posait de questions, ce type avait l'air de la maison, grand, musclé, basané, un véritable profil d'étranger. Celui ci sourit quand il vit l'organisateur et se leva pour lui serrer la main.

Un mois plus tôt.


Ambiance Musicale => http://www.youtube.com/watch?v=PBzvRt15nhk

***************

Il était assis dans un large fauteuil de cuir noir, ce même cigare a la bouche, il portait un costume trois pièces un peu plus authentique que celui d'entraineur, il lui collait a la peau, a ce colosse de deux mètres de haut au sourire acéré, au visage carré et a la peau sombre, ses yeux noirs se braquaient sur son interlocuteur avec une assurance dont lui seul avait le secret.

"En clair vous souhaitez que je vous débarasse d'une gène ?"

L'homme dernière le bureau alluma la télévision derrière lui et diffusa un portrait très clair de Kaminishi

-Kaminishi Kurayari, AKA Flying Blow, triple championne de Street Fight, invaincue et inégalée depuis son apparition, sortie de nulle part elle a envoyé nos meilleurs éléments au tapis comme si il s'agissaient de première années de maternelle.

"Epargnez moi les détails, pourquoi ne pas avoir envoyé directement une équipe se charger d'elle ?"

L'homme diffuse alors un extrait d'un combat de rue contre quelques Yakuza déguisés en punks,  et la magie s'opère, Don ouvre grand la bouche et manque de laisser tomber son cigare. Il lui faut cette femme. Il la lui faut, pour la briser, pour la détruire, pour en faire son jouet, elle semblait être la candidate révée pour devenir une garde du corps émérite, son style de combat semble inégalé, même son propre garde du corps serait impuissant contre une maitrise pareille.

-Comme vous le voyez son style de combat est complètement inhumain. Vous avez l'air de vous y connaître en surnaturel. Kaminishi est devenu une gène évidente pour le monde du street fight, personne ne veut voir un champion invaincu qu'on ne peut même pas égratiner. Les paris sur les Street fight s'éffondrent, et cette petite conne est trop fière pour accepter de se faire graisser la patte.

"Et puis ça se remarquerais trop."

Répondit Don, on n'est pas vaincue comme ça quand on a un style de combat aussi puissant. Il croisa les bras sur sa poitrine, commençant a élaborer une strategie.

"Ca ne sera pas facile. Il me faudra du temps, et il me faudra de l'argent. Mais si j'ai de quoi, je vous promet que d'ici quelques mois j'en ferais le clou de n'importe quel chenil."

-Mes chiffres d'affaire sont en chute libre, dégagez moi Flying Blow et je met tous mes moyens a votre disposition.

Don se frotta le menton en quittant le bureau, il allait avoir besoin d'un maximum d'informations sur elle pour recruter une contre mesure, l'affaire ayant lieu sur le plan de la terre il était inconcevable d'engager quelqu'un avec un pouvoir extraordinaire. Il allait devoir faire appel a des street fighter, et capables de lutter contre eux. Il se fit fournir une fiche de combattants via les réseaux des Yakuza dans d'autres pays, étudia des cassettes pendant plusieurs jours, cerna les points faibles de Kaminishi et établit une selection de cinq combattants.

Ces cinq combattans furent opposés a un de ses esclaves disposant d'un don de mimétique et gavé aux cassettes de Kaminishi, et les entrainé, sur les cinq seul Reeman s'en sortit indemne. Après quoi pendant un mois, il entraina celui ci a anticiper tous les mouvements de son style de combat, pour qu'il ne soit jamais touché par aucun de ses coups. Reeman était un pauvre con, et c'était sa dernière chance de ne pas se mettre les Yakuza a dos pour ses bourdes. Il avait obeis comme un bon petit chien.

Et lors du combat, tout cet entrainement n'avait servi a rien, il n'avait pratiquement pas pu éviter ses coups, comme quoi, cette esclave mimétique était bien moins rapide que la véritable Kaminishi, il avait bien fait de ne pas l'envoyer. Une esclave ne méritait pas de mourir de toute façon.

Reeman si.

***********


Il était content que cet abruti soit mort il n'aurait pas a le payer a la fin du contrat, encore un peu d'argent sauvé pour lui. Il n'avait pas pu honorré sa part du contrat, il avait simplement eu un double KO plutôt qu'un KO. Mais surement qu'ils pourraient arranger un match revanche, une fois que Kaminishi était sans défense il avait de toute façon le champ libre, il était content de ne pas l'avoir affronté.[/i]

"Alors?"

-Elle est allongée sur son lit d'hopital, on a fait en sorte que sa perfusion soit bourrée de calmants.

"Dose de cheval ?"

-Dose de cheval. Vous n'avez pas peur que sa la tue vu son gabarit?  

"J'ai trop peur que celle ci n'ai aucun effet vu sa circulation sanguine. Dose de cheval est plus que suffisant pour l'endormir. Elle est plus résistante que ça. Et si jamais elle ne devait pas dormir son corps entier serait trop ankilosé"

L'homme lui tandit une blouse qu'il enfila, il se coiffa et enfila une paire de lunettes, elle n'avait pas fait attention a lui pendant le combat, il était très probable qu'elle ne le reconnaisse pas en temps que medecin.

"Vous avez pris les dispositions pour les platres?"

-Oui. Si ses os cicatrisent ainsi elle pourrait très bien boiter toute sa vie, la rendant inutile pour les combats de force.

Don sourit. Ce n'était qu'une précaution, sur le plan de Terra ce genre de blessures étaient soignables, mais pas sur terre. Aussi ainsi elle serait une guerrière inutile si elle essayait de lutter contre lui...Et lorsqu'il la toucherais, le retour a la normalité provoqué par son pouvoir l'empecherais d'utiliser des capacités spéciales. Avec la drogue c'était un tiercé gagnant.

"Une fois que les préparatifs sont prêts montez là sur un lit a roulettes et envoyez la chez moi via ambulance."

lança Don avec un plaisir sadique.
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Jessica Price le lundi 18 avril 2011, 01:14:46
Elle ouvrait les yeux avec difficulté. Elle était allongée, et sa jambe la grattait. Tout était blanc ici, on n'entendait rien d'autre que l'électrocardiogramme.

- T'es enfin réveillée? Pas trop tôt. J'ai vraiment cru que c'était terminé!

La jeune femme se redressa. Dans un coin de la pièce, une connaissance de Kamishini était assise dans un fauteuil.

- Dash? Où on est? J'ai mal à la tête!

Le type se leva et s'en vint à son chevet.

- Un hosto, un peu douteux, si tu veux mon avis. Le médecin a pas été doux sur ta dose de sédatifs. T'es vraiment flippante tu sais, j'ai vraiment cru que t'allais y passer!

Elle fronça les sourcils:

- J'peux savoir ce que tu fous à mon chevet?

Le combattant avait soudain l'air gêné, il passa a main derrière sa tête:

- Ben en fait, les gens qui t'ont emmenée avaient l'air louche, alors je vous ai suivi. Ce bâtiment est bizarre, ils t'ont carrément droguée, et j'en ai pas vu un seul qui a pensé à prévenir tes proches à ton admission. C'est louche cette affaire.

Flying Blow poussa un soupir de soulagement:

- Au moins, mon père n'en saura rien...

Dash parut surpris:

- Abrutie, bien sûr qu'il saura quelque chose, ta jambe a été brisée, et ça m'étonnerait que tu en ressorte indemne, surtout dans un endroit aussi glauque!


Elle se mordilla la lèvre inférieure, puis elle eut un petit sursaut, avant de demander précipitamment:

- Et Reeman? Il a gagné, c'est ça?

Il avait une mine consternée, la tête baissée, il dit doucement:

- Il est mort. Ton dernier coup a été tellement puissant que tu lui a rentré entièrement le nez dans la face. Là aussi t'es dans la merde, t'as enfreint la Première Règle.

Elle prit un air indigné, et croisa les bras d'un air bougon:

- J'avais pas le choix, c'était lui ou moi! Il avait planqué...
- Des tazzers sous ses gants, ouais, je sais.

Ils se regardèrent sans rien dire, puis:

- Je suis venu te sortir de là. Ça m'inquiète toute cette histoire.

Elle le railla:

- Tu joues les bons samaritains, Dash?
- Déconne pas, j'pourrais jamais te surpasser si t'es plus là pour que je t'éclate! Et puis réfléchis, je suis le seul à savoir que t'es là, et t'es carrément pétée aux calmants. Faut bien que quelqu'un s'occupe de toi!
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Don le lundi 18 avril 2011, 01:39:35
Deux hommes courrurent rejoindre le hall

-Patron ! On a un problème !

Don fronça les sourcils

"Je croyais que vous l'aviez assez droguée pour qu'elle nous fasse un bon gros dodo ?"

-C'était pourtant le cas

-Ca n'a rien a avoir, un mec est entré dans l'hopital, il a tabassé les gardes et il s'est dirigé dans la chambre d'hosto !

Don sent des veines battre contre sa tempe et il écrase le cigare brulant dans sa main et se lève pour saisir le chef d'opération au cou et le soulever

"Vous m'aviez dit que cette putain de zone était sécurisée et que personne ne vous avait suivi !"

Sans plus attendre il le balance sur le coté et crie aux Yakuza présent

"Bouclez le périmètre et défoncez moi la bagnole avec laquelle il est venu ! Fermez les grandes grilles de l'hopital ! Si vous voyez ce pauvre con vous tirez a vue c'est clair ?!"

Les yakuza se déployèrent et Don se calma. Pas d'inquiétude. Ce n'était pas un simple Street fighter aux talents des plus normaux qui allait faire capoter la situation, là il s'assurait juste que celui ci ne quitterais pas le buidling avec Kaminishi, mais a présent c'était a lui de s'occuper de gérer la façade. Avec un peu de chance il arriverait a baratiner le type, il se dirigea vers la chambre de la lutteuse et s'apperçut que les gardes sur le chemin d'entrée avaient été explosés...Il serra les dents et sortit une paire de lunettes pour cacher son regard, écoutant a la porte.

- Déconne pas, j'pourrais jamais te surpasser si t'es plus là pour que je t'éclate! Et puis réfléchis, je suis le seul à savoir que t'es là, et t'es carrément pétée aux calmants. Faut bien que quelqu'un s'occupe de toi!

"Précisement Mr Soshiro."

Lança une voix sombre, un homme d'une quarantaine d'année, une fiche de santée sous le bras entra, il était immense et faisait deux bons mètres de hauts, il portait une blouse de médecin attitrée "Mr Dorian Garan." Don lança sur un ton placide.

"Je vois que vous ne reculez devant aucun reglement, l'organisation apprecie peu qu'un de ses combattants vienne se méler de ses affaires. Le fait que vous puissiez refaire du Street Fight un jour, et peut être reprendre une vie normale dépend a présent entièrement de moi. Je vous conseille de ne pas aggraver la situation."

Il s'approche sans peur de prendre un coup, le fait qu'il avait utilisé le véritable nom de famille de ce Dash n'était pas anodin, il avait fait des recherches sur les personnes qui pourraient avoir été sentimentalement accrochée a Kaminishi, et celui là était ressorti. Il le tenait véritablement entre ses doigts.

"Vous vous trouvez ici dans la clinique privée de l'organisation, je ne sais pas d'où vous venez mon cher mais ici c'est du combat illégal. Nous ne pouvons pas décement emmener Mlle Kurayari dans un établissement public ou on lui poserais des questions inapropriées sur ses blessures, vous même vous avez déjà du venir ici si vous avez été grièvement blessé, je suis surpris que vous ne reconnaissez pas les lieux."

Il avait prononcé également le nom de Flying Bow, montrant qu'il avait a sa disposition assez d'information pour faire de leur vie un enfer si il venait a être contredit.

"Je ne sais pas où vous avez eu votre diplome de médecine Mr Soshiro mais quand on souffre d'une triple fracture du genoux droit la douleur a tendance a être insoutenable, la morphine est la seule chose qui permet a ma patiente de vous parler en ce moment de manière intelligible sans hurler de douleur."

Il pointa sa fiche vers l'exterieur

"Deux choix se présentent a présent a vous. Ou bien vous sortez de cette clinique, ou bien je sors de cette pièce, et je vous retrouve tous les deux dans le caniveau d'ici trois jour avec une balle dans la tête. Cette femme a besoin de soins pas qu'un crétin vienne empirer la condition de ses jambes. Ouste."

Son autoritée était claire et assumée, et ne faisait aucun doute, Don jouait beaucoup la comédie, et il aurait pu improviser cette discussion. Mais pour une fois il avait vraiment des moyens de pression, il connaissait leur noms, ça voulait dire qu'il connaissait leur familles, leur vie, et les moyens de leur nuire.
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Jessica Price le lundi 18 avril 2011, 13:40:12
La jeune fille regardait tour à tour Dash et le médecin, ce docteur Garan qui avait l'air de contrôler parfaitement la situation. Un peu trop d'ailleurs.

- Personne ne connait ma force, à part les gars du milieu, non? Il suffit de dire que je me suis fait racketter par une bande de loubards, et que j'ai essayé de me défendre, ça marcherait pas, comme excuse?

Dash soupira:

- Ah, si, si l'un de tes loubards conduisait un boulet de démolition... T'as pas l'air de réaliser les coups que tu as pris pendant ce combat!

La jeune fille fit une tête boudeuse au vice-champion, comme si c'était sa faute, puis demanda un médecin:

- Vous avez pas un café, ou quelque chose pour me retaper? Vos médocs m'assomment là!

Le garçon s'avachit dans le fauteuil, puis dit ce que pensait le médecin:

- Bien sûr, faisons ça, comme ça tu te mettra à hurler qu'on t'achève, parce que toutes tes douleurs vont se réveiller en même temps!

Flying Blow voyait rouge: ce type venait de l'imaginer en train de supplier qu'on lui donne le coup de grâce. Elle? Souffrir tellement jusqu'à crier "achevez-moi"? Elle finit par s'emporter:

- Hé, tu veux qu'on le fasse, connard?

Elle ne réalisait pas dans quelle situation elle était. Il ne tirerait aucune gloire à la battre dans cet état, si même il en avait envie. Mais énervée comme elle était, elle allait brailler sur tout le monde:

- Et toi le médecin, tu me vois me faire buter sur mon propre territoire? Sérieux j'suis où là, à l'asile?

Elle se redressa et débrancha sa perf'. Dash fondit à ses côtés pour éviter qu'elle ne bascule, mais elle le poussa du coude:

- Des armes, j'en ai vu plein me danser autour, Kendôkas, Aikidôkas, même des adeptes du Gun-Kata*. Alors quitte à choisir entre me faire soigner bêtement dans un hosto douteux où je risque des séquelles, et me faire bien soigner au prix de dégommer deux trois sous-fifres de Don Alexandro del Spaghetti, le choix est vite fait!

Dash essayait en vain de la retenir:

- Arrête, tu crois que ces types chercheront un duel avec toi? Ils écouteraient même pas ta version de l'histoire, ce qu'ils veulent c'est ta peau!

Elle grogna, et posa sa jambe valide à terre:

- Qu'ils viennent la chercher, même avec une jambe et sous morphine, je les exploserai!

Ses propos étaient totalement insensés. Mais ils étaient empreints de volonté, ça ne laisserait pas son ami indifférent. Il prit les vêtements de Flying Blow, et les donna au médecin.

- Transférez-la, s'il vous plait. Elle prend des risques inconsidérés, mais elle l'a toujours fait, et elle s'en est toujours sortie. Je vais pas la laisser sortir comme ça, mais je vais faire en sorte qu'elle ait ce qu'elle veut. Docteur, c'est sympa de vous inquiéter tout ça, mais faîtes votre job, je la surveillerai ensuite. De toute façon, si on la laisse ici, elle va faire des conneries jusqu'à ce qu'elle ait ce qu'elle veut.

Il eut un petit rire gêné, alors que derrière lui, la jeune fille grommelait:

- Moi, j'veux juste me barrer d'ici, j'suis pas rassurée dans cet immeuble glauque. Et d'habitude un hôpital, ça sent l'ammoniac, pas le sang séché qu'on nettoie pas. Bonjour l'hygiène!

*= Equilibrium, mes amis!
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Don le vendredi 29 avril 2011, 00:22:06
Don se masse l'arrête du nez. Quelle...Mais quelle bande de crétins. Ils avaient l'air d'ignorer totalement ce qu'il était en train de leur dire, Kamnishi la première, le fait d'être sous une dose de somnifère capable de tuer une personne de son gabarit ne semblait pas l'incapaciter a donner des coups de coudes assez puissants pour faire reculer un homme de sa constitution, elle était sensée faire un bon gros dodo après ça !Avec une dose pareille lui même ne se reveillait pas avant une semaine, soit elle était plus massive qu'un taureau tricéphale soit il y avait vraiment quelque chose qui merdait grave au niveau de l'organisation et putain il allait le faire savoir. Il avait parfaitement rempli sa part du marché, en revanche là il allait devoir facilement quadrupler la dose pour avoir l'effet escompté, et vu ce qu'il venait d'appercevoir, il n'allait pas hésiter.

Il écouta en silence les propos irrationnels de Kaminishi et de son compatriote et soupira. Bien, il allait surement devoir faire quelque chose pour celà. Il se tourna vers Soshiro...Il avait l'air raisonnable peut être pouvait t'il l'aider...hé hé...Le Don croisa les bras sur sa poitrine et lança a Kaminishi avec sarcasme.


"Oui je vous en prie, éclatez donc la gueule au mec en blouse blanche qui viens juste vous dire de vous calmer, après tout c'est lui la cause du problème, le chef de l'organisation et celui qui vous a fait ces blessures. Laissez moi deviner, lorsque vous voulez que les données d'un ordinateur soient effacées vous détruisez l'écran car vous êtes persuadé que tout y est stocké hein ?"

Il remonta ses lunettes et haussa les épaules

"Je suis qu'un simple émissaire, vous pouvez très bien prendre ma vie ici et maintenant ça ne changera rien a votre fait : Vous êtes malade, vous avez besoin de repos, et si vous sortez je doute que vous arretiez a main nues des balles de mitrailleuses, en tout cas pas dans votre état."

Lança le Don avec sarcasme avant d'ajouter.

"Et si ça pue le sang c'est parce que vous en avez plein les narines. Nous sommes une clinique serieuse ici."

Il tourna la tête vers le vice-champion et lui lança

"La décision ne dépend pas de moi, je suis simplement venu vous avertir, je peux négocier son internement a l'exterieur, mais vous allez devoir m'obeir pour le moment. Je suis votre ami dans cette histoire, j'exauce vos souhaits, ceux de mes patrons, et personne ne se fait tuer. Benne non ?"

Il croisa les bras sur sa poitrine, il allait retourner l'ami de Kaminishi contre elle, "pour son bien"...

"J'ai d'abord besoin qu'elle continue son traitement, aidez moi a la remettre au lit et a lui remettre la perfusion, si elle marche dans cet état elle risque de perdre a jamais l'usage de ses jambes. La gauche a été sévèrement touché au même prix que la droite."

Là il tapait dans la corde sensible, si il était un vrai rival, il ne laisserais pas Kaminishi faire cette erreur.
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Jessica Price le vendredi 29 avril 2011, 01:47:09
Le jeune homme secouait la tête, et déclara:

- Pour ce qui est des balles, vous la sous-estimez. Elle ne manipule certes pas la matrice, mais ça m'étonnerait qu'elle laisse le temps à ses adversaires d'appuyer sur la gâchette.

Kamishini souriait. Dash prenait sa défense comme il se devait.

- Cependant...

Là, elle souriait nettement moins.

- Mes connaissances en médecine sont plus qu'approximatives. Flying Blow, j'ai des doutes sur ta santé, c'est vrai que t'as une vigueur hors du commun, mais ça peut cacher quelque chose. Docteur, je vous laisserai la traiter, mais je veux voir ce que vous lui administrez, avec la boîte, et les doses conseillées.

La championne, qui ne faisait confiance à personne, faisait au moins confiance à Dash:

- Et j'veux qu'un deuxième médecin confirme! J'ai pas des masses confiance en vous!

Le vice-champion sourit, et croisa les bras en regardant Flying Blow. Il appréciait son caractère:

- J'me casse vraiment le cul, pour toi, hein...

Elle lui fit un clin d'œil et tira la langue:

- J'me battrai du mieux que je peux contre toi, quand je serai en état!

Ça en faisait un d'heureux. Il se mit à son chevet, et lui replaça sa perfusion en s'appliquant. Il glissa sa main sous l'oreiller, pour l'ajuster, et lui baisa le front:

- Allez, pionce un peu, j'te veux en forme!

Elle lui colla sa main dans la tronche, avant s'exclamer:

- Je le serai assez pour t'empêcher de recommencer, abuse pas de mes moments de faiblesse, pervers!

Il se frotta la joue en marmonnant des insultes, puis se tourna vers le médecin:

- Allez-y, mais je vous préviens, je vous ai à l'œil!

Il disait ça surtout pour la rassurer, en fait. Il n'y connaissait pas assez pour pouvoir tout savoir de ce que Dorian Garan allait faire à son amie. Mais il veillerait quand même.
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Don le vendredi 29 avril 2011, 02:41:05
Le sourire de Don se raffermit. Il les tenait tous autant qu'ils étaient. Ca se voyait que Soshiro n'avait fait ni école de Médecine, ni n'avais de parents médecins, les dosages c'était quelque chose d'appliquable en pharmacie, quand on avait un rhume, ici c'était hopital, les doses étaient celles conseillées par le médecin, et celles conseillées par le médecin étaient celles qui mettraient Kaminishi dans un sommeil réparateur, et par réparateur il voulait dire : Qui lui sapperaient les genoux dut il prendre une masse de démolition pour en être bien sur. Il soupira et se dirigea vers Kaminishi, la dépassa et appuya sur le panneau d'appel.

"Infirmier ici le docteur Garan, j'ai besoin que vous veniez rebrancher la perfusion au patient de la chambre 02. Merci."

Il se dégagea et regarda Kaminishi avec défférence.

"Un infirmier va s'occuper de vous."

Fit il sur un ton plus aimable avant de s'avancer vers la porte de sortie, quel idiot : Celà l'étonnerais qu'elle puisse laisser le temps a ses adversaires d'appuyer sur la gachette? Quelle stupidité. Elle avait la jambe cassée, cassée !! Si elle n'était pas une putain de femme surhumaine...

Oh...Attend une minute. Elle n'avait pas besoin de l'être. Dorian saisit un appareil a prendre la pression


"Je dois prendre votre pression sanguine pour m'assurer que vos efforts n'ont pas porté atteinte a votre santé, après quoi l'infirmier se chargera de rebrancher votre perfusion et Mr Soshiro et moi nous consulterons les médicaments comme convenu."

Don sourit a pleine dents. Au moment où il toucherais Kaminishi lors de la prise de pression elle deviendrais aussi faible qu'une femme normale et les calmants feraient immédiatement leur effet escompter : Faire dormir cette petite conne jusqu'a la fin de la semaine. Don retroussa bien les manches, voulant faire mine qu'il se mettait au travail mais c'était également un moyen de montrer a Dash qu'il n'avait aucun moyen de l'empoisonner si il commençait a l'accuser de ça...Il n'y avait rien de mal a une prise de pression, ce n'était pas un médicament, il lui montra même l'appareil avant de la faire pour que celui ci soit bien sur qu'il n'y ait pas d'entourloupe.

"Au cas ou vous seriez sceptique cet appareil n'est pas équipé de menottes intégrées."

Lança t'il avec sarcasme. Echec et mat.
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Jessica Price le vendredi 29 avril 2011, 17:56:21
Dash grognait et laissait faire. La jeune fille regardait l'instrument avec méfiance, elle en avait marre des armes dissimulées dans les objets. Mal au crâne. Mais elle continuait de geindre:

- Je vous ai pas demandé de baisser la dose, avec vos calmants? Je sens quasiment rien là, morfler un peu plus me fera pas de mal!

Comme prévu, un infirmer arriva. Le jeune homme le surveillait d'un œil mauvais, bras croisés.

- C'est vrai que vous y avez été un peu fort, j'veux dire, je m'y connais un peu en calmants, pour usage personnel, mais là, c'est pas une anesthésie, c'est un coma artificiel!

Les yeux de Kamishini s'ouvrirent grands, l'espace d'un instant. Soshiro était très protecteur.

- Avec autant de calmants, j'en aurais pour une belle sieste de trois semaines!

Flying Blow bailla en s'étirant, puis passa ses mains sous l'oreiller pour le réajuster. L'arrangement de Dash était très inconfortable. C'est là qu'elle reconnut le talent de son ami: en mouvant l'oreiller, elle sentit du bout des doigts un petit objet métallique. Faisant mine de remettre l'oreiller droit, elle laissa son index caresser l'objet: un couteau-papillon.
Au combat, Dash se servait de couteaux. Il usait de ses pieds pour déstabiliser son adversaire, puis frappait de sa lame quand une ouverture se présentait. On le nommait "Dash", parce qu'il combattait sans arrêter de se déplacer, si bien que même en connaissant sa stratégie, il fallait rester concentré. C'était un maître dans l'art de tromper la vigilance de ses adversaires. Et bien qu'il se rangeait de l'avis du médecin, il ne pouvait laisser sa rivale sans défense si elle soupçonnait quelque chose.

L'infirmier remettait la perfusion dans le bras de la jeune fille, qui grogna que de toute façon, les calmants, c'était un truc de trouillards qui avaient peur d'avoir mal. Une fois cela fait, elle se tourna sur le flanc, remit sa couverture correctement sur elle, et posa sa tête sur l'oreiller, la main droite passant en dessous pour empoigner l'arme qui y était dissimulée:

- C'est bon, je dors, contents?

Le vice-champion s'adossait au mur à côté de la fenêtre, et dit:

- Allez, tais-toi et dors!

Il semblait encore vexé de la baffe qu'il avait pris.

- T'as rien d'autre à faire dans ta vie que de rester à mon chevet?

Non. Son père picolait, sa mère le savait Street Fighter, et se contrefoutait de sa vie. Il n'avait pas grand chose à faire à part ça, sa petite soeur savait se démerder toute seule.

- Ta gueule j'ai dit. Tu me dois un combat, j'veux m'assurer que tout va bien d'ici là. Je garde un œil sur toi, l'autre est HS.

Là, il faisait référence à son œil, temporairement inutile à cause d'une Sinistra Bomber qui l'avait mis K.O pour quatre heure.
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Don le dimanche 08 mai 2011, 23:49:34
"Je me demande bien comment vous pouvez déblaterez sur les calmants que j'utilise. Il y a une perfusion dans cette chambre, et rien d'autre. Je ne vois pas où vous pouvez avoir connaissance des médicaments que j'utilise a moins d'avoir trempé votre doigt dans cette poche plastique."

Lança Don a sa remarque sur les dosages. Il lui renvoya son sourire mauvais, il n'en aurait pas pour longtemps. Il passa l'appareil a pression autour du poignet de la jeune femme comme prévu pour prendre sa pression. Au moment où il la toucha l'organisme survitaminé de Kaminishi connu une baisse fulgurante d'energie, la ramenant immédiatement a un organisme de jeune femme de sa corpulence moyen, comme le voulait son pouvoir. Ce qui fit qu'elle s'endormis presque aussitôt après qu'il se soit levé. Don profita qu'il prenait sa pression pour prendre son poul et voir si elle essayait de feindre le sommeil. Il soupira.

Il avait clairement vu l'arme passer. Il n'était pas idiot, il se doutait que ce jeune con allait lui passer un flingue, seulement cette arme serait completement inutile une fois la boxeuse serait en train de faire un joli petit somme pour ne pas se reveiller avant les trois prochains jours et dans le cas où celà se passerais ainsi, eh bien son corps serait ankilosé pendant la durée du traitement. Même si son pouvoir allait cesser de faire effet. Don se leva et ordonna a l'infirmier de sortir, en gage de sa bonne foi, il passa les mains dans les poches comme il avait l'habitude de le faire depuis le début de l'entretiens et sortit de la salle avant de fermer celle ci a clef et de donner la clef a Dash.


"J'espère que vous êtes satisfait. Vous me faites prendre des putains de risques. Allons voir ces médicaments a pr..."

Une détonnation sèche retentit. Un des Yakuza avait déboulé dans le dos du couloir et avait tiré une balle dans l'épaule de Dash pendant qu'il lui parlait, l'impact avait troué clairement l'épaule et Don se mordit l'oreille. Le con ! Son calibre ne serait jamais assez gros pour l'arrêter !

Trois autres coups retentirent.


"Quelle perte de temps."

Lança t'il alors que la poche de sa blouse fumait. En effet dans la poche de sa blouse se trouvait son fidèle Magnum calibre lourd, un pistolet tellement massif qu'il fallait être un homme de sa taille et de sa corpulence pour tirer avec celui ci sans se déboiter l'épaule/ Même Kaminishi n'aurait pu le manier sans se blesser, ce n'était pas un problème de force, mais un problème de constitution ici. L'arme était faite pour faire des trous, et les balles avait littéralement traversé l'homme dans la poitrine, par trois fois. Aucun être humain ne peut subir un coup pareil et survivre.

"Vous m'avez fait chier a un point inomable Mr Soshiro."

Lança Le Don en lui écrasant la gueule de son soulier et lui flanquer un colossal coup dans la machoire avant de lui tirer une seconde puis une troisième balle dans les deux genoux de frustration.

"Je vous souhaite de mourir d'une mort lente. Si vous êtes encore vivant sachant que le simple impact d'une balle dans un corps peut créer une crise cardiaque tuant immédiatement sa cible. Ce qui est sur en tout cas c'est qu'avec de jolis trous de 9mm un peu partout dans les jambes et dans le torse, vous allez avoir du mal a vous lever."

Don rangea son arme et se pencha pour récupérer la clef entre les mains de l'homme qui s'éteignait. Il se tourna vers les Yakuza, remarquant après sa colère qu'il aurait été peut être encore mieux de ne pas le tuer.

"Occupez vous de lui, si il survit d'aventure a celà coupez lui les doigts et brisez lui les jambes, occupez vous également de son visage et de sa langue, qu'il soit méconnaissable."

Il se tourna vers la chambre et fit craquer ses poings.

"A partir de maintenant, nous allons commencer les festivitées, Flying blow."

Lança t'il avec un sourire aiguisé, presque démoniaque.

-Hj-Si tu as du mal a constituer ton prochain post sache que tu sera dans la planque de Don attachée solidement et sous calmants. Envoie moi un MP si tu bloque-Hj-
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Jessica Price le mercredi 18 mai 2011, 14:25:50
Elle ouvrait lentement ses lourdes paupières. Une migraine lui martelait les tempes. Kamishini avait la bouche pâteuse, et sa gorge la démangeait. Elle toussa. Elle voulait se frotter les yeux, mais elle ne pouvait pas bouger les bras. Maintenant qu'elle y pensait, elle ne sentait pas grand chose. Sa tête lourde était penchée en avant. Elle faisait face au sol. Hein? Elle la releva, et regarda autour d'elle. C'était quoi, cette grande pièce sombre? Il faisait tellement noir, elle voyait à peine les murs. A quoi était-elle attachée? Un genre de chevalet, suspendu au plafond? C'était pas un hosto, ici. Où était le docteur? Et où était son rival aussi?

- Dash...

Un murmure sombre et rauque, c'était tout. Elle se racla la gorge et cracha par terre, puis inspira un grand coup.

- DASH, ESPÈCE DE FUMIER TU M'AS LAISSÉE LA, T'ES VRAIMENT UN ENFOIRÉ!

C'était même chiant, elle était attachée là, les bras écartés et les pieds joints, avec deux trois clous elle était crucifiée. Elle aurait pu se détacher si elle avait eu son... Son couteau? C'était sûrement ça, vu qu'elle avait gardé ça en main, Dash avait dû se faire saquer, et elle avait été foutue en isolement. Ça craint les hôpitaux clandestins! Et tout ça c'était la faute de l'autre, là!
Elle remua pour essayer de faire tomber ce foutu chevalet. Puis elle se ravisa, parce qu'il avait l'air bien fixé, mais en plus, en tombant, elle ne ferait que se viander et briser à nouveau sa jambe plâtrée. Elle se mit à crier, parce que les types de l'hosto en faisaient peut-être un peu trop. Et c'était quoi cette foutue pièce?

- HÉ, DÉTACHEZ MOI DE LA, SI JE DOIS LE FAIRE MOI-MÊME CA VA CHIER!

Et elle continua de râler et de proférer des insultes pendant une demie-heure, ensuite de quoi elle s'épuisa bêtement et s'endormit à nouveau.
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Don le lundi 23 mai 2011, 01:32:09
La porte s'ouvrit et une forme massive s'y aventura. Celà faisait plusieurs jours qu'il la sous alimentait par transfusion, normalement elle devrait avoir du mal a lever les bras, néanmoins il connaissait assez bien Kaminishi pour avoir défié toute les statistiques et il avait pris les précautions maximum : elle était dans sa salle d'examen la plus élaborée. Normalement Don aimait le charme antique des objets ayant fait la célébrité du marchand d'esclave tels que les liens de cuir et la bonne vieille table de bois ou il pouvait s'adonner a toutes ses manipulations préférées impunément. Sauf que là un risque pour lui était égal a la mort, pur et simple. Il avait donc a prendre une marge d'erreur de zero et l'avait attaché dans sa salle de torture qu'il reservait généralement aux Tekhans. Une sécurité renforcé et une electronique a toute épreuve. On tira sur un levier et le plateau fut descendu et pivota pour être a la hauteur du Don toujours enfoncé dans un manteau d'obscurité, il lança.

"Lumière."

L'analyse vocale imprimée sur la voix du Don alluma la lumière, le docteur de l'hopital était là, Don avait en effet remis la blouse, au cas où elle ne se souviendrais pas de lui. Il acceuillit son reveil de la manière qu'il se doit : en lui écrasant la tête sur le coté droit et en lui injectant une nouvelle dose de calmants, cette fois qui ne la feraient pas dormir, mais rendrais son corps moins vif.

"Bonjour mademoiselle Kurayari, j'espère que vous avez bien dormi."

Lança Don avant de lui tourner le dos, les mains croisées derrière sa blouse.

"Il a fallu un certain temps pour trouver le dosage correct a vous assimiler pour que vous perdiez votre puissance destructrice. Je suis heureux de vous annoncer néanmoins que vous avez a présent autant de force qu'une humaine normale et avec ce que je viens de vous injecter vous ne devriez pas être capable de tenir debout pendant un moment, sens de l'équilibre vous savez, ça viens des tympans."

Fit il avant de passer donner une claque sur sa jambe, la faisant tressaillir de douleur.

"Les os de votre jambe se reforment superbement. Et par superbement je veux dire superbement mal. D'ici quelques jours vous serez incapable de courir, a peine de marcher. Mais permettez moi de me présenter."

Fit il en se tournant cette fois vers elle, son regard noir l'observant avec une pointe de triomphe.

"Il y a quelques mois de ça, la société secrète des combats de rue, vous savez ceux pour qui vous combattiez jusque là, m'a engagé pour mettre un terme définitif a votre carrière. Impossible a détronner depuis cinq ans, vous n'arrangiez pas les affaire de la mafia, les champions invaincus ce n'est pas bon pour les paris. On m'a donc chargé moi, de mettre un terme a votre carrière, puisqu'après tout je suis connu pour être un expert dans la gente féminine. J'ai engagé Morgan que vous avez brillament explosé et j'ai profité de votre petite incursion a l'hopital pour frapper tant que vous étiez sans défense. Evidement je n'avais pas prévu qu'un de vos amis collants viendrais me mettre des batons dans les roues. Rassurez vous, il n'est pas mort."

Don eut un sourrire cruel

"Il aimerais bien."

Il s'approcha de Kaminishi et la deshabilla du regard, savourant sa prise.

"Mais j'en reviens a votre reconversion, voyez vous quand on a une bonne image et qu'on est un sportif pensant a se retirer, trouver un autre secteur est un impératif. C'est pourquoi je vous ait choisi pour devenir une de mes nombreuses esclaves."

Don s'approcha de Kaminishi et se mit a la pelotter sans scrupule

"A présent petite, tu es mon esclave, a moi le Don, et a partir d'aujourd'hui mes mots sont des ordres et ma volontée est tienne. Tout ce que je te dis tu le fais et tu obeis sans broncher. Ca...C'est la manière douce. Tu ne veux pas connaitre la manière forte."

Empoignant soudain son haut moulant il lui arrache d'un coup

"Bienvenue dans mon monde Flying blow, a partir d'aujourd'hui tu es la nouvelle chienne du Don."
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Jessica Price le dimanche 29 mai 2011, 01:13:13
Elle entendit une voix. Une commande vocale, qui alluma soudainement les lumières. Kamishini grogna comme si elle venait de se lever, indisposée par cet éclairage soudain qui l'éblouissait. Le chevalet était descendu, il y avait quelqu'un devant elle. Cette personne lui mit une bonne baffe, avant de la piquer. Elle se doutait déjà de ce que c'était. Des calmants, encore et toujours. Sa vision lui revenait progressivement. Un type, plutôt grand, une blouse blanche... Et cette voix familière, qui l'accueillait avec une hypocrisie insolente... C'était...

Ce type! Ce foutu médecin! Dash était vraiment un con, elle l'avait dit qu'il était aussi franc qu'un sapin de noël en plastique. Mais elle n'avait rien fait, parce qu'elle n'était pas totalement sûre. Et merde, piégée!
Le docteur Garan frappait sa jambe plâtrée, et ça lui faisait un mal de chien. Un grognement mécontent suivi son petit gémissement de douleur et de surprise. Il lui fit ensuite quelques révélations qui ne la surprenaient pas tant que ça, il lui avait suffit de le voir pour comprendre qu'elle avait été fourrée dans une histoire de dingue, il ne faisait que lui annoncer la sauce avec laquelle il l'avait mangée. Mais c'est quand il se mit à parler de Dash, que la jeune fille s'empourpra de colère. A voir et écouter le vrai faux médecin, il était vraiment dans un sale état. Flying Blow réfléchissait à toute vitesse pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Mais elle était bien harnachée, et il était bien trop loin pour prendre un bon coup de boule. Conclusion: C'était la merde.

Et ça ne faisait qu'empirer. Il se présentait maintenant comme Don, et il voulait visiblement la tenir en laisse. Ses mains baladeuses lui donnaient la nausée, elle se demandait si elle allait lui vomir dessus. Non, mais elle pouvait toujours essayer autre chose. Elle commençait à accumuler sa salive, lorsqu'il arracha son haut, et lui lança:

- Bienvenue dans mon monde Flying blow, a partir d'aujourd'hui tu es la nouvelle chienne du Don.

Sa première réaction? Lui cracher un beau mollard à la tronche. Elle avait toujours cette fierté là:"tant que je vis, je me bats", qu'elle pensait. Mais sa réplique se voulait plus acerbe:

- Ça à l'air sympa ton monde, si on considère que les calmants te font voir des papillons un peu partout. Je pense que tu en as pris un peu plus que moi. Bon, je vais te dire comment c'est, dans le monde réel. Je suis pas venue au monde pour courber l'échine devant un dégonflé qui sacrifie des vies et qui drogue ses victimes plutôt que de se comporter honorablement.

Elle désigna ses attaches, son plâtre puis son regard revenait vers Don. Elle était aux limites de voir des gens en maillot jouer au beach-volley au fond de la pièce, mais ses yeux étaient sombres et perçants:

- J'obéirai jamais à un lâche, jamais. Je ne pense pas qu'une esclave te soit utile, entravée et droguée. Donc, il faudra que tu me libères un jour ou l'autre, et que tu arrêtes de me droguer. Je saurai attendre le temps qu'il faudra et crois-moi, ce jour-là, je n'aurai pas besoin de mes deux jambes pour t'étaler la tête sur le mur.

Elle termina sa phrase dans un petit ricanement, qui devint un petit fou rire. Elle était un peu déchirée.

- J'me sens... Woooouh-aaaaaah, j'ai l'impression d'être le "ouuuuh", dans le mot "cooooool"!

Elle secoua la tête pour reprendre ses esprits. C'était son premier trip, et elle avait d'autant plus honte d'elle que ce n'était pas du tout le moment.

- Tu sais ce qui est le plus drôle, dans tout ça? C'est que si tu ne me tues pas, c'est moi qui...

Elle rit à nouveau:

- En fait c'est moi qui aurai ta peau espèce de con!

Nouveau fou rire. Au fond d'elle, Kamishini se réprimandait de son comportement stupide et inadapté à la situation. Mais il y en avait une autre, une Kamishini avec des couleurs fluo qui avait prit les commandes et qui se marrait bien. Il y avait écrit "morphine" sur son front, à elle.
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Don le dimanche 05 juin 2011, 18:05:09
Don sourit, il était plutôt habitué a ce qu'on lui crache dessus et a vrai dire Kaminishi n'avait pas fait exception a la règle, il s'attendait même très fortement a ce qu'elle fasse ça. Et a vrai dire il n'était pas surpris. Don eut un sourire mauvais et s'essuya calmement la joue pour envoyer le crachat, un peu plus loin. Néanmoins il était clair qu'il était en train de dominer la situation, il se pencha sur Kaminishi, son index jouant avec l'extrémité de son mamelon avant de lui sussurrer avec douceur et lenteur.

"A moins que tu ne te mette a cracher soudainement de l'acide, ce dont je douterais fort. Tu ne me tuera pas avec ça, bien au contraire."

Lui lança t'il avec plaisir en lui serrant fort le sein droit dans sa poigne. avant de lui lécher le lobe de l'oreille

"Ca m'excite."

Il se sentait d'une humeur particulièrement sadique aujourd'hui, peut être était ce a cause de tous les efforts qu'il avait du faire pour pouvoir l'emmener a genoux devant lui, peut être était ce a cause de son insubordination et son plaisir de voir que cette petite trainée n'avait toujours pas compris ce qui allait lui attendre, mais aujourd'hui il allait être particulièrement sadique et cruel envers quelqu'un, et ce quelqu'un allait être Kaminishi.

Don aurait pu violer Kaminishi ici et maintenant, il aurait pu la prendre pour tout ce qu'elle lui avait fait, mais une fois attachée ici elle n'avait aucune valeur a ses yeux et elle pourrait toujours se justifier en se disant qu'elle ne pouvait rien faire. Aussi fut elle surpris de voir que la première chose que fit Don fut de détacher les attaches de la jeune femme, il lui détacha tout d'abord les jambes, sachant qu'il n'avait rien a craindre de celles ci, puis les bras et leva la table, la laissant s'écraser par terre, atterissant au passage sur sa jambe cassée.

Sans dire trop rien de plus, Don lui saisit son bras droit pour lui prendre un de ses doigts et le lui brisa sans aucune forme de sympathie ni de retenue. Après ce qu'elle était il était clair qu'il n'allait rien en tirer si il prenait pas quelques précautions.


"L'erreur que tu fais Flying Blow, c'est que tu pense avec tord que tu pourra un jour te venger de moi."

Il lui tenait toujours le bras, il appuya son pied dans son dos, juste en dessous de son tatouage. Avec de la chance elle ne sentirais pas la douleur puisqu'il l'avait droguée, mais néanmoins une chose était sure, sa main serait très bientôt foutue.

"Sache que si un jour je te libère je t'aurais tellement brisée physiquement que tout ton corps te fera mal, ta santée sera précaire, mais ton état mental sera brisée. Mais je vais prendre mon temps, et je vais te faire souffrir en temps et en heure, ton dressage a tout mon temps. Qui plus est tu n'aimerais pas qu'il arrive quelque chose a ton ami ?"

Fit il avec un sourire sadique, la prenant par les cheveux.

"Je veux que tu vive le restant de tes jours en te disant que celui qui t'a abaissé a ton statut de chienne est un dégonflé qui sacrifie et drogue des gens plutôt que de se comporter honorablement. L'honneur c'est pour les Pédés."

Lança t'il avec un rire gras avant de l'envoyer au sol et de lui passer quelque chose de froid autour du cou qui se verouilla, il s'agissait d'un collier, collier qu'il trainait au bout d'une laisse.

"Nous allons attaquer les festivitées. Tu es prête esclave ?"
Titre: Re : Quand l'abandon n'est pas permis! [Kamishini vs Don]
Posté par: Jessica Price le mercredi 08 juin 2011, 19:40:34
Son genou avait craqué durant sa chute, ça faisait un mal de chien, même avec la dose de calmants qu'il lui avait "gentiment donnée". Il ne la ménageait pas, profitant de sa faiblesse pour lui casser un doigt, il la maltraitait un maximum, et ce avant de l'attacher, purement et simplement. Elle avait un rire nerveux, posée sur ses coudes, attrapant son doigt pour le remettre en place, comme elle l'avait fait des dizaines de fois. Ça faisait mal, mais c'était déjà ça de gagné. Elle reconsidérait sa situation: Elle était à terre, impuissante, devant un homme aussi abjecte que manipulateur. C'était intolérable. Son regard croisa le sien:

- Non... NON!

Prise de panique, elle chercha des yeux la sortie, et s'y précipita en rampant frénétiquement, ses coudes et son genou valide s'éraflant contre le sol à chaque mouvement. Elle approchait de la porte fermée avec espoir, sans se soucier un instant de comment l'ouvrir. Il fallait sortir, c'est tout.
Les illusions créées par son désespoir s'évanouirent soudainement, quand la chaîne se tendit et qu'elle se retrouvait dans l'incapacité d'avancer à deux mètres de la porte. Ses yeux devinrent larmoyants, et elle roula sur le dos, se saisissant du lien de ses deux mains. Elle tira vainement dessus pendant quelques minutes, en grognant comme un petit animal pris au piège, pour la détacher du collier. Inutile, elle essaya donc de forcer le collier, inutile aussi.
A l'autre bout de la chaîne, la poigne de Don ne flanchait pas, et Kamishini se rendit alors compte qu'il portait un chapeau multicolore, d'où sortaient des bulles qui faisait "ding ding" quand elles éclataient. Les hallucinations et les délires ne faisaient qu'empirer, mais son regard inquiétant demeurait. C'était fichu, il n'y avait plus qu'une échappatoire.

Elle émit un cri qui ressemblait vaguement à une parodie de rugissement, et empoigna son avant-bras gauche. Elle commença à appuyer au centre de son poignet avec le bout de son pouce. Tant pis, une mort lente et douloureuse serait toujours mieux qu'une vie longue et atroce, près de Don, et loin de son père. C'est dans cette optique qu'elle appuyait du mieux qu'elle pouvait pour percer les vaisseaux sanguins.
Mais rien n'y fit. Dans son état, elle avait autant de forces qu'un chaton mort-né. Cette fois, elle sanglotait, et elle ne pouvait plus retenir ses larmes. Même pas moyen de crever, tout était perdu. Il n'y avait plus que le désespoir. Et curieusement, la seule question qui lui torturait l'esprit était: pourquoi avait-elle ses vêtements habituels? Et donc, pourquoi avait-il pris la peine de changer la chemise blanche qu'elle avait à l'hosto? Elle croisait ses bras sur sa poitrine dénudée, et fixait le plafond avec un regard vide:

- Je travaillerai pour vous, je... Je serai votre bras armé... Alors s'il vous plait, ne... Ne me touchez plus!

Elle s'était effondrée en pleurs à prononcer cette phrase. Plus de combat de rue, plus de "papa", tout ça pour obtenir la parole d'un menteur et d'un tricheur? Elle était au fond du gouffre, mais elle n'avait plus d'autres options. Quoiqu'il arrive, elle ne voulait pas qu'un homme ne la touche.