Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Zoé le vendredi 07 janvier 2011, 20:39:44
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Il était un peu plus de quatre heures du matin et Zoé marchait tranquillement dans les rues désertes de Seikusu, rentrant chez elle après une soirée endiablée au Star Night Flash 2000. A vrai dire elle marchait au radar car elle était un peu pompette, ayant vidée 1 verre de vodka-orange cul-sec (elle tenait vraiment mal l'alcool...) sans compter qu'elle avait dansé toute la nuit et qu'elle avait toute une semaine de lycée dans les pattes.
Alors qu'elle ne se trouvait plus qu'à une bonne dizaine de mètres de l'immeuble où se trouvait son appartement, elle vit une scène des plus curieuses : un individu était en train d'escalader le mur d'un des pavillons voisins, à partir d'une petite allée peu éclairée, son visage restant dans l'ombre. En temps ordinaire elle aurait demandé à l'homme ce qu'il était en train de faire, aurait appelé la police pour les alerter de ce comportement suspect mais comme elle marchait au radar, elle ne pensa aucunement à prendre ce genre d'initiative, pensant simplement que le type avait certainement paumé ses clés, enfin un truc de ce genre...
Haussant les épaules, elle passa son chemin et rentra chez elle.
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Le lendemain, on était samedi et Zoé, après s'être levée vers 1 heure de l'après-midi avait décidé de faire un petit tour au centre commercial. A un moment donné, elle passa devant un marchand de journaux et jeta un oeil distrait sur les gros titres. Ordinairement elle ne prêtait gère attention aux actualités (c'est chiant !) mais ce jour là un fait-divers attira son attention : un meurtre particulièrement sauvage avait été commis dans le quartier résidentiel de Seikusu, une jeune femme a été égorgée, on pense à un rite satanique, etc... La photo d'un élégant pavillon y avait été mise et la jeune fille reconnut celui où elle était passée devant cette nuit, celui dont l'individu mystérieux avait escaladé le mur...
Zoé résolut de se diriger vers le commissariat afin d'apporter son témoignage. En chemin, elle se demandait si c'était vraiment une bonne idée : les policiers lui demanderaient certainement pourquoi elle ne les avait pas appelé sur le moment, et qu'est ce qu'elle faisait à cette heure-ci ? Il se pourrait même qu'ils la soupçonnent d'avoir commise l'homicide...
Finalement elle se retrouva dans le poste de police et, après un instant d'hésitation, y entra...