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<TOI AU FOND, FICHE LE CAMP DE MA CLASSE!!!! ÇA COMMENCE TRÈS BIEN POUR TOI ON DIRAIT!!!>
<Je peux partir plus tôt? Ça commence bien en effet!!>
Un grand rire puis il sortit de la classe, en faisant un petit clin d'oeil à la jeune femme qui était assise juste à coté de lui. La porte se referma et il entendit le professeur recommencer le cours... Ce n'était pas de sa faute, il est comme ça mik, lorsqu'il voit une belle jeune femme, il ne peut s'empêcher de lui parler.
<Bon, qu'est-ce que je fais maintenant...>
Il se promena dans le couloirs vides (puisque tout le monde était en cours^^) sans vraiment avoir envie de se trouver là. L'envie lui prit soudainement d'aller prendre le grand air, de plus, il y aurait probablement un cours de gym qui y était, il pourrait donc voir si les rumeurs au sujet de cette école sur les filles y sont fondées... Pour aller dehors, il passa devant l'infirmerie où il stoppa net. Une femme très jolie était affairée à l'intérieur. Soudain, l'envie de prendre un bol d'air frais disparu... Il poussa la porte de l'infirmerie.
Cette odeur, caractéristique aux hôpitaux, avait touours dégouté Mik; il ne savait ce que ça sentait, un mélange de produits désinfectants avec une touche de nettoyant en aérosol. Pour cette fois, cette femme surtout, il avait pu l'endurer aussi longtemps qu'il le fallait. Finalement, c'était quand même une bonne chose qu'il ait été renvoyé du cours. Le temps qu'il entre, la jeune femme avait levé sa tête et le regardait de ses magnifiques yeux.IL prit alors une voix de jeune légèrement perdu, quoiqu'assurer pour dire
< Bonjour! je suis Mik, un nouvel élève dans cet établissement, je suis un peu perdu, l'enseignant m'a mit en dehors du cours et je me suis dit que je devrais peut-être faire la visite du lycée par moi même^^>
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Encore un jour de boulot. Sauf que, cette fois-ci, Naoya avait alterné avec l'infirmerie du lycée de Seikusu. Non, pour une fois, elle n'était pas à l'hôpital. Sa première depuis qu'elle était arrivée à Seikusu et depuis qu'elle avait été embauchée à Resurgam. Ca lui ferait pas de mal de sortir des interventions plutôt compliquées, et des blessures graves en tout genre.
Naoya était là depuis que le jour s'était levé. Oui, elle était arrivée tôt. Insomnie, ça lui arrivait de temps à autre. Mais elle se rattrapait en piquant du nez cinq minutes par-ci, par-là. Oui, l'infirmière pouvait s'endormir un peu n'importe où, et seulement pour quelques minutes. Donc, depuis qu'elle était arrivée, et bien, Naoya n'avait pas eu grand chose à faire. Alors, elle avait déplacé quelques meubles, par-ci, par-là. Sûrement que la prochaine fois qu'elle reviendrait, elle en ferait de même, histoire de s'occuper. Ce qui était bien, c'était qu'elle n'avait pas à porter la tunique ridicule qu'elle avait à l'hôpital. C'était plaisant d'ailleurs. Pas de toque ridicule, pas de tunique trop courte qui mettait certains patients dans tous leurs états. Là, c'était une blouse blanche par dessus des fringues normales. Et aujourd'hui, elle portait une chemise de couleur rosâtre, enfin difficile à dire. Rose orangé peut-être, ou quelque chose dans le genre. Et une jupe longue, qui lui arrivait en dessous des genoux. Les trucs trop courts, c'était pas son truc ... Disons qu'elle se sentait mal à l'aise.
Plongée dans quelques papiers, Naoya n'avait pas remarqué que la porte de l'infirmerie venait d'être ouverte. Néanmoins, lorsqu'elle entendit quelques pas, elle releva tout de même la tête, histoire de voir à qui elle avait à faire. Un élève, vraisemblablement. A vue de nez, il était légèrement plus grand que Naoya, mais peut-être de pas beaucoup. Il avait les cheveux en bataille. Sûrement qu'il devait souvent se bagarrer avec ceux-ci pour les coiffer correctement. Un peu comme Naoya d'ailleurs. Sa chevelure avait quelques anglaises et le matin, si elle ne les attachait pas pour dormir la nuit, et bin, elle se retrouvait avec des cheveux sans dessus dessous. Il la salua, se présenta sous le nom de Mik et lui annonça qu'il s'était un peu perdu. Manque de bol, pour ce coup là, Naoya pourrait pas l'aider. Elle aussi était nouvelle, pour ainsi dire.
"Perdu ? Ca m'est aussi arrivé ce matin. Mais j'ai su rapidement trouver mon chemin."
Une chance d'ailleurs. Sinon, peut-être qu'elle serait encore à courir dans différents couloirs afin de trouver l'infirmerie. Peut-être que pour la prochaine fois, ça lui prendrait moins de temps, du moins, c'était ce qu'elle se disait.
"Je suis Naoya Akiyoshi. En quoi puis-je vous aider ?"
Si c'était pour faire un tour, plutôt rapé du fait qu'elle-même ne connaissait pas vraiment les lieux.
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Mik soupira intérieurement, elle ne connaissait pas l'établissement... qu'à cela ne tienne! Il était plus intéressant à discuter avec la nouvelle infirmière que de rester seul dehors!< Oh vous savez, je croyais que vous pourriez m'aider à me retrouver dans le lycée et, si vous aviez le temps, de faire une petite visite des lieux^^>
Il la regarda de la tête aux pieds, elle semblait avoir dormi très peu et on aurait dit qu'elle venait tout juste de se réveiller. Il parcouru la salle des yeux. Une mini-clinique aux murs blancs, un lit d'infirmerie avec quelques appareils pour aider les malades. Ça n'avait rien d'un hôpital, mais il y avait tout pour au moins prodiguer les premiers soins aux blessers et apaiser les malades.
<Si vous voulez, et si vous n'êtes pas trop occupée bien entendu, on pourrait aller visiter le lycée, vous ne semblez pas avoir trop de malades à vous occuper^^>
Il savait bien que proposer une telle chose pouvait la brusquer, mais Mik voulait apprendre à la connaître et cet endroit l'indisposait. Mais, de peur qu'elle lui montre la porte, ce qui aurait été légitime, il ajouta.
<Ou si vous avez beaucoup de travail, je pourrais vous aider, je ne lèverai pas le nez sur une occupation, sje ne puis retourner en cours aujourd'hui, la première rencontre avec mon enseignant fut très froid et bref^^>
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De l'aide pour se repérer dans le lycée, voilà ce que le jeune Mik attendait de Naoya. Seulement, comme elle lui avait dit, elle n'était pas vraiment une experte dans ce domaine. Certes, si elle le voulait, elle pourrait très bien y remédier mais bon, ce n'était peut-être pas le moment opportun. Quoi que ... Après tout, elle n'avait pas beaucoup d'élèves à soigner. Jusqu'à présent, personne n'était venu la voir, si ce n'était Mik. Pouvait-elle lui accorder un moment ? Possible ... Possible qu'elle puisse le faire. Et puis, après tout, elle pouvait très bien laisser un mot sur la porte de l'infirmerie, histoire de dire qu'elle s'absentait pendant un moment. Ou un truc dans le genre.
Naoya devait réfléchir à ce qu'elle devait faire. Une visite des lieux, c'était tentant. Car après tout, c'était la première fois qu'elle mettait les pieds ici et sûrement que ça l'aiderait à retrouver son chemin, ou du moins, le chemin de l'infirmerie pour la prochaine fois. Seulement, Mik ne connaissait pas vraiment les lieux lui non plus. De ce fait, ils pourraient très bien se perdre dans le dédale des couloirs. Quoi que ... Non, n'importe où ils iraient, du moment que c'était à l'intérieur, elle arriverait à retrouver son chemin jusqu'à l'infirmerie. Et de là, elle retrouverait son chemin pour repartir chez elle. Oui, elle pouvait se répérer facilement. Une chance, pour ainsi dire.
Emergeant de ses pensées, Mik lui proposa d'aller faire un tour dans le bahut, du moins, si elle n'était pas trop occupée. Il voyait très bien que ce n'était pas le cas puisqu'à son arrivée, il avait sûrement vu qu'elle était en train de feuilleter des papiers, et non pas à prodiguer des soins à un élève qui aurait pu en avoir besoin. Avant même qu'elle n'ait eu le temps de répondre, Mik enchaînait déjà, lui proposant son aide, si jamais besoin était.
"Oh, et bien, comme vous pouvez le voir, je n'ai pas vraiment de travail."
Pour le moment. Après tout, un patient pouvait très bien pointer le bout de son nez, à l'improviste, comme ça, entre deux cours, voire même pendant un cours.
"Vous savez, je peux bien prendre quinze ou vingt minutes pour aller faire un tour. Mais pas plus."
Car elle était infirmière. Et elle se devait être présente si jamais y'avait une urgence médicale, ou quelque chose dans le genre.
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Un sourire se forma sur les lèvres de Mik, une quinzaine de minutes, ce n'était pas beaucoup, mais il pourrait s'en contenter. Il est vrai que se perdre serait fâcheux, mais c'est un établissement comme les autres, même perdus, ils arriveraient à se retrouver! le bahut ne devait pas mesurer vingt kilomètres de long.
<J'arriverais à m'en contenter je crois^^>
Il sortit de l'infirmerie, laissant la jeune infirmière faire ce qui lui restait à faire avant de partir se promener. Mik était satisfait de pouvoir passer un certain temps avec une femme, depuis très longtemps il n'en avait pas eu l'occasion. Le plus long qu'il avait eut une discution avec une personne fut les trente secondes qu'il avait prit pour se faire renvoyer du cours. On aurait pu croire que s'était sévère comme sanction, mais Mik avait toujours eut un comportement provocateur...
Il croisa les bras, s'accotant le dos sur un mur blanc, sifflotant, attendant l'infirmière pour partir visiter l'école...
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Souriant, Mik semblait content que Naoya accepte sa proposition. Bon, il était vrai que c'était pas très sérieux de sa part. Sa première journée à l'infirmerie du lycée et voilà déjà qu'elle prenait la poudre d'escampette. Bon, comme dit, ça ne serait pas pour très longtemps mais il fallait qu'elle croise les doigts pour que personne n'arrive pendant qu'elle ne serait pas là. Avec un peu de chance, cela ne serait pas le cas.
Mik avait quitté l'infirmerie mais il n'était, sans aucun doute, pas très loin. Naoya pouvait l'entendre siffloter de là où il était, signe qu'il ne s'était pas éloigné. La jeune femme rangea les papiers qu'elle avait dans un tiroir et elle se leva alors, penchant la tête de droite à gauche, s'étirant, pour ainsi dire. La chaise n'était pas vraiment confortable mais bon, après tout, ce n'était pas comme si elle travaillait tous les jours au lycée. Une fois par semaine elle viendrait, voire deux, mais pas plus, ni moins. Pourquoi ? Et bien, y'en avait une autre qui venait les autres jours de la semaine. Seulement, ladite infirmière avait aussi un autre boulot d'appoint et elle ne pouvait pas être tous les jours au lycée. D'où la présence de Naoya.
Quittant sa blouse, elle la déposa sur le porte-manteau prévu à cet effet et quitta, à son tour, l'infirmerie. Cependant, elle prit le soin, tout de même, de fermer à clé la pièce. Fallait pas non plus que quelqu'un s'introduise dans la salle et vole du matériel. Non mais. Fallait pas non plus que Naoya se fasse dépouiller, enfin, pas elle, mais l'infirmerie. Elle retrouva Mik qui était adossé au mur.
"Vous êtes prêt ?"
Naoya ne savait pas trop où il voulait aller. Elle verrait bien.
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Mik rêvassait tout en sifflotant, lorsqu'il entendit la porte se refermer. Il se redressa puis se mit à marcher dans une direction au hasard. Quand on ne sait où on s'en va, il est dur de choisir un chemin, car on ne sait ce qui nous attends, quoique dans un lycée, il serait étonnant de voir une salle des tortures^^
< Vous allez travailler ici souvent? Si oui je vais m'arranger pour me blesser souvent!^^>
Un léger rire sortit de la bouche de Mik, marchant aux cotés de l'infirmière, regardant à l'intérieur de certains locaux pleins, d'autres vides, il reconnut même celui où il a été plusieurs minutes auparavant. Il voulait connaître le bahut, mais aussi la jolie infirmière qui marchait juste à coté de lui. Ils passèrent devant une salle de conditionnement physique. Mik sourit en coin en s'arrêtant un moment pour regarder les installations.
<ahh super! je sais où je vais passer mes moments libres!^^>
les deux finirent par se retrouver au bas d'un grand escalier. Mik tourna la tête vers sa voisine et dit
<Croyez qu'on a le temps de voir pour le second étage aussi?>
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Lentement, Mik se mit à marcher. Vers où ? Naoya ne savait pas vraiment mais elle le découvrirait au fur et à mesure de leur marche. Elle regardait les différentes salles, les moindre recoins, histoire de se mettre en tête le plan du bâtiment. Bon, il était vrai que si elle n'empruntait pas ses couloirs tous les jours, peut-être qu'elle ne s'en rappelerait pas. Dans le pire des cas, elle irait voir l'administration et demanderait un plan. Au moins, elle saurait où elle se rendait et éviterait de se perdre, le cas échéant. Brisant le silence qui s'était installé, Mik lui demanda si elle pensait travailler ici souvent. Manque de chance pour lui, non, ça ne serait pas le cas. Et puis, Naoya ne voulait pas non plus l'encourager à se blesser simplement parce que c'était elle qui le soignait. Mais c'était pas pour autant qu'elle lui mentirait.
"Et bien, au minimum, une fois par semaine. Peut-être deux. Mais j'ai un emploi du temps plutôt chaotique et je ne sais jamais à l'avance quand je viens."
Une belle pirouette ! Si Mik faisait exprès de se blesser, histoire de se retrouver à l'infirmerie pour que Naoya le soigne, et bin, il n'aurait que peu de chance de tomber sur elle. Bin oui, comme dit, elle n'allait pas l'encourager à se blesser dans l'espoir de la voir. Après tout, Mik pouvait se blesser gravement et Naoya préférait l'éviter. Fallait pas non plus qu'il se retrouve aux urgences ! Enfin, il faisait bien ce qu'il voulait après tout.
Coup d'oeil à droite, coup d'oeil à gauche, Naoya regardait les alentours et ils finirent par passer devant une salle où se trouvaient plein d'appareils de conditionnement physique. Ca lui faisait penser à un service de cardiologie, un endroit où on vérifiait le coeur des patients, histoire de voir s'ils allaient bien ou pas. Mik fut assez enthousiasme en voyant cela. Selon lui, il y passerait pas mal de temps ! Pourquoi pas ? Après tout, c'était bien de faire du sport et d'entrenir son corps, non ? Finalement, leur petite marche les mena jusqu'à un escalier. Mik avait envie d'aller plus loin. Naoya regarda sa montre.
"Et bien, oui, je pense qu'on a le temps."
Un rapide tour au second et il faudrait peut-être qu'elle pense à faire demi-tour et à retourner à l'infirmerie. Naoya verrait bien. Posant la main sur la rembarde, la jeune femme se mit à gravir les escaliers. Mik finirait bien par la rejoindre à un moment ou à un autre.
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Mik se mit à suivre Naoya dans l'escalier, cet établissement, finalement, semblait bien simple en terme d'architechture, et celui qui s'y perdrait aurait été quelqu'un sans sens de l'orientation... Mik finit par briser le silence au haut des marches.
<Je plaisantais vous savez. Pour le fait de me blesser^^ Je ne suis pas idiot à ce point, et de toute façon ça ferait vraiment trop désespéré^^>
Par simple curiosité, Mik tourna la poignée d'une porte, celle-di était déverouillée, il regarda Naoya, sourit en coin et entra. Une fois a l'intérieur il regarda par la grande fenêtre, le paysage était à couper le souffle, la nature, un temps ensoleillé, sans un seul nuage... il se retourna regarda la grande pièce, emplie de bureaux, livres, et un grand tableau ornait le mur face aux bureau
<c'est presque un crime d'enfermer des jeunes ici, surtout quand il fait cette température dehors^^>
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Comme elle s'en était doutée, Mik n'avait pas mis longtemps à gravir lui aussi les escaliers. Mais Naoya était déjà arrivée en haut et elle tournait la tête dans différentes directions, histoire de voir où ce nouveau couloir allait les mener. Avec un ton quelque peu plaisantant, Mik reprit en lui disant qu'il était hors de question qu'il fasse exprès de se blesser. Ah, sait-on jamais ! Ca lui était déjà arrivée une fois, dans un autre lycée. Un jeune adolescent qui se blessait sans cesse, qui faisait exprès de chercher les autres ou de faire semblant d'avoir mal quelque part, histoire de se retrouver par la case infirmerie. Mais Naoya avait fini par lui jouer un sale tour, histoire qu'il ne continue pas ses petites bêtises. Un beau matin, il s'était retrouvé face à un infirmier, Naoya planquée quelque part par là. L'adolescent avait pris rapidement la poudre d'escampette si bien qu'il n'avait jamais remis les pieds à l'infirmerie. Peut-être la peur de tomber sur un autre infirmier qu'elle.
"Oui, désespéré. Et puis, de toute manière, vous n'auriez aucune assurance que ça soit moi qui soit présente."
Après tout, comme dit, elles étaient deux sur ce job. Et Naoya n'était là que deux fois par semaine maximum. Donc deux chances sur sept, voire sur six si jamais elle ne pouvait pas se libérer pour son deuxième passage par la case lycée. Mais faut pas tenter le diable non plus. Tous deux en haut, Mik tourna la poignée de la porte qui se trouvait la plus proche de lui. Un regard à l'infirmière, comme s'il voulait l'inciter à la faire rentrer, qu'elle le suive. Une bonne idée ? Pas spécialement. Naoya était restée près du coin de la porte tandis qu'il furetait et s'approchait de la fenêtre. Sûrement qu'on avait une bonne vue, sûrement.
"Oui, mais faut bien que les jeunes apprennent des choses. Car sans école, on finirait tous à la rue et sans un sous."
Et puis, franchement, y'avait pire comme "prison". Naoya avait eu la "joie" de côtoyer pendant une année une école privée. Et c'était vraiment pas cool du tout.
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<Bon, on retourne à l'infirmerie?>
Mik aimait bien la visite avec l'infirmière, mais il fallait bien être raisonnble. lors du retour, il tentait de se remémorer chaque petit recoin, pour être bien sûr de connaitre cet encroit bien et rapidement... Soudain, il se mit à boiter, une blessure qu'il avait depuis quelques semaines et qui le gênait lorsqu'il marchait plus de cinq minutes, blessure qui avait été causée par sa grande gueule. Lui qui aimait se moquer des gens, il s'était moqué du mauvais homme, un Yakuza, qui lui avait donné une leçon en lui tirant une balle dans le mollet.
Arrivé à l'infirmerie, Mik attendit que Naoya déverouille la porte et entre pour aller s'assoir sur le petit lit pour lever la "manche" gauche de son pantalon et retira le bandage dans le but d'en remettre un noveau.
< Auriez-vous l'amabilité de me donner un bandage s'il vous plait?>
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Toujours proche de la fenêtre, Mik y resta encore pendant quelques instants avant de se retourner et de lui demander s'ils rentraient à l'infirmerie. Elle haussa des épaules. Ouais, valait peut-être mieux qu'elle retourne là-bas. Après tout, des élèves pouvaient très bien sortir de leur cours parce qu'ils se sentaient mal et jusqu'à présent, ils seraient dehors si c'était le cas.
"Et bien oui, allons-y."
Mik quitta la pièce et il referma la porte derrière lui. Et hop, les voilà repartis, directement l'infirmerie. Mais le chemin serait bien plus aisé du fait qu'ils n'étaient pas trop loin non plus de cette salle là. A nouveau, ils empruntèrent les escaliers mais du fait que Naoya était légèrement en retrait, elle remarqua que le jeune Mik boîtait quelque peu. Peut-être sa cheville ... Peut-être qu'il s'était mal réceptionné en descendant la dernière marche. Après tout, un mauvais geste un bien vite arrivé. Ca lui rappelait la fois où une jeune fille était arrivée aux urgences parce que justement, un truc de ce genre lui était arrivé. Elle s'était levée et tout en quittant son lit, elle avait posé son pied au sol. Et là, bam, sa cheville avait flanché. Elle regarderait, dès qu'ils arriveraient à l'infirmerie.
Encore quelques pas, un petit tour par là et bam, voilà qu'ils se rerouvaient devant l'infirmerie. Naoya récupéra la clé qui était dans une de ses poches et l'inséra dans la serrure. Elle la tourna et ouvrit ensuite la porte. Mik ne tarda pas à pénétrer dans la pièce et à venir s'asseoir sur un des lits. Remontant son pantalon, l'infirmière put alors remarquer son bandage. Il l'enleva sans plus tarder et lui demanda de bien vouloir lui en faire un nouveau. C'était pas la cheville. Mais ça ressemblait plus à une plaie par balle qu'autre chose. Naoya enfila des gants et s'installa sur un petit tabouret.
"Vous avez été blessé quand ?"
Peut-être qu'il parlerait de lui-même, peut-être qu'il lui expliquerait comment tout cela était arrivé. Peut-être aussi qu'il n'avait pas fait voir cela à quelqu'un et qu'il s'était soigné tout seul comme un grand. Par précaution, Naoya imbiba une compresse de désinfectant et la plaqua contre la plaie. Elle prit ensuite un nouveau bandage afin d'entourer sa jambe, et la compresse.
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Mik eut un léger sursaut lorsque Naoya posa une compresse de désinfectant, la petite douleur cessa après peu de temps. Elle lui demanda quand il avait eu cette blessure... Pfff cette blessure, il la regrettait, d'autant plus qu'il n'avait toujours pas perdu sa grande gueule...
<Bah, une semaine ou deux, le gars avait vraiment un mauvais sens de l'humour^^Quoique j'ai eut de la chance qu'il ne m'éclate pas une rotule^^>
Il regarda la jeune femme s'affairer, elle semblait savoir quoi faire, de plus qu'il n'avait pris que très peu de temps pour la désinfecter. Il n'avait jamais été quelqu'un qui était tendre avec lui, pour tout dire, il était très dur avec son corps, plutôt du genre à le pousser à l'extrême limite. Cette fois, il n'avait jamais connu de douleur si intense, il s'était déjà battu, reçu de violents coups, mais un flingue, c'était de loin plus douloureux que n'importe quel coup porté.Alors depuis, Mik se balade avec un couteau de chasse accroché à sa ceinture, simple défense...
<Ma grande gueule, je devrais l'apprendre à me maîtriser, elle me tuera un jour.>
Il regarda par la fenêtre, il faisait encore très beau, mais les nuages commençaient à à envahir le ciel... La pluie ne tarderait pas à commencer à tomber...
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Un léger sursaut. Il avait eu un léger sursaut quand elle avait appliqué la compresse sur sa blessure. Celle-ci ne suintait pas, une chance d'ailleurs, sinon, ça aurait pu signaler un début d'infection. Il faut toujours faire attention à sa santé, sous prétexte, dans le cas contraire, de la voir se dégrader. Selon Mik, cela faisait une semaine, voire deux, qu'il avait reçu cette balle. Il ne savait plus trop. Ou alors, il ne voulait pas plus en parler que cela. Dommage, pour lui. Car il pouvait toujours tomber, par hasard, sur celui qui lui avait fait cela. Et cette fois-ci, si jamais il était de mauvaise humeur, le tireur pouvait très bien viser un autre endroit que la jambe, comme la poitrine, afin de viser le coeur. Ou bien même la tête. Et là, on n'avait que très peu de chance de s'en ressortir, du moins, tout dépendait de l'inclinaison. Brèfle, passons.
"Dans un certain sens, oui, vous avez de la chance. Il aurait très bien pu viser un autre endroit."
Et là, adieu le petit Mik ! Fort heureusement, ce dernier n'en était pas arrivé là et avec un peu de chance, il ferait tout pour s'éloigner, le plus possible, de celui qui lui avait fait cela. N'empêche, il lui semblait que les jeunes aimaient s'attirer les ennuis. D'abord, Tatsumi qui était venu aux urgences parce qu'il avait décidé de se battre avec des loubards, histoire de débarrasser les rues des mauvais gars. Courageux, seulement, à continuer de la sorte, il finirait par tomber sur plus fort que lui. Et maintenant, Mik. Peut-être qu'il était de la même trempe que Tatsumi. De toute manière, Naoya n'était pas là pour les juger, donc hein. Tant qu'ils se faisaient pas tuer, c'était le plus important, non ?
"Si vous le reconnaissez, c'est déjà un premier pas. Et peut-être que cette mauvaise expérience vous aura appris quelque chose."
Possible que oui, possible que non. Naoya termina enfin le bandage.
"Gardez la compresse pour aujourd'hui et enlevez la demain. Et si ça picote, ou si vous ressentez une étrange sensation dans la jambe, il faudrait que vous alliez consulter."
Bien évidemment, il pourrait toujours revenir voir Naoya mais bon, après tout, elle n'était pas médecin, seulement infirmière. La jeune femme se tourna pendant une fraction de seconde, histoire de jeter ses gants usagés à la poubelle.
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Apprendre une leçon, hé hé. Mik n'était pas du genre à apprendre des leçons, quelques soient les conséquences... Il était loin d'être un héro, simplement, il ne prenait pas la peine de réfléchir aux conséquences de ses actions... La seule manière qu'il apprenne, serait la mort, une exécution en règle, et ça serait mérité, le moment venu évidemment.
< Si j'étais vous, je parierais pas ma paie là-dessus^^>
Lui qui tennais les hopitaux en horreur, devoir attendre là-bas pour une simple infection n'était pas dans ses priorités. Depuis qu'il était parti de chez lui, il n'avait jamais mis les pieds dans un hopitaux, arrivant toujours à se soigner tout seul.Bien que les soins qu'il se prodiguait étaient sommaires, il avait toujours réussi à se remettre sur pieds convenablement. Mais il ferait tout ce qu'elle lui dirait.
<D'accord, je verrai si j'aurai besoin de le faire demain>
Il regarda la Naoya, il avait tant de question à lui poser... Elle semblait être une femme de principes, du fait qu'elle n'avait pas voulu le suivre dans la classe déserte... Il re gardait autour de lui,tous semblait être immaculé et rangé avec une précision méthodique, mais de toute façon, une infirmerie sale ne ferait pas un très bon endroit pour y guérir les malades...
<Alors, parlez moi un peu de vous, vous avez été très discrète depuis qu'on s'est rencontrer^^>
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Un petit teigneux, sans aucun doute. Les leçons, il s'en fichait probablement. Et possible qu'il continuerait aussi à prendre des risques et des risques, sans réellement se soucier ce qui pourrait lui arriver. Naoya n'était pas assistante sociale ou bien psy mais bon, elle ne pouvait pas non plus rester là sans rien dire. Elle ne pouvait pas non plus l'encourager sur cette voie.
"Allons, allons. Vous êtes jeune. Je suis sûre que vous n'aimeriez pas rester des semaines et des semaines en convalescence à l'hôpital."
Car comme dit plus tôt, la prochaine fois, peut-être qu'il ne se ferait pas tirer dans la jambe, mais plus haut. Peut-être qu'il se recevrait une balle dans le thorax et là, il aurait besoin de quelques interventions, bénines ou pas. Et surtout, il faudrait qu'il reste un moment à l'hôpital, le temps que ses blessures se cicatrisent un peu. Peut-être que, rien qu'avec ça, Naoya le convaincrait de lever un peu le pied. Ou peut-être pas ... Après tout, elle n'était pas sa mère. Il faisait bien ce qu'il voulait. Mais c'était dommage de foutre sa vie en l'air parce qu'on avait des principes et qu'on était un peu kamikaze. De la pure folie selon l'infirmière mais bon. A chacun ses trucs. Après tout, Naoya prenait aussi quelques risques lorsqu'elle faisait des rondes tard dans la nuit et qu'elle recherchait un vieil ennemi qu'elle ne pourrait même pas reconnaître. Ca aussi c'était dangereux mais bon, depuis qu'elle avait contacté Arya et lui avait confié ce contrat, elle le faisait un peu moins.
Se tournant à nouveau vers Mik après avoir jeté ses gants, il lui semblait que celui-ci avait posé son regard sur la jeune femme. C'était ça ou alors, il fixait un point dans la pièce et Naoya se doutait que ça soit réellement ça. Voulait-il lui poser une question ? Ou voulait-il se confier à elle à propos de ce fâcheux "accident" ? Elle ne tarderait pas à le savoir. Voilà que Mik reprit la parole, lui soulignant qu'elle avait été plutôt discrète jusqu'à présent et qu'il aimerait bien en savoir un peu plus sûr elle.
"Hmm ... La discrétion. C'est ce qui nous garde en vie, pour ainsi dire. Que voudriez-vous savoir ?"
C'était par pure politesse qu'elle avait posé la question. Car si c'était trop personnel ou bien trop gênant, elle ne répondrait pas, pour sûr.
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Elle lui demandait ce qu'il voulait savoir... Tout et rien en même temps... Il ne voulait rien savoir en particulier, il voulait juste la connaître mieux, mais comment pourrait-il répondre à cette question en étant clair? Elle ne semblait pas accorder sa confiance facilement. Mais pourtant, certes il avait fait des erreurs(mais qui n'en avait pas fait?) il n'etait pas mauvais, et n'arrivait pas a comprendre cette reticence a refuser de lui parler d'elle... Il eut du coup une idee.
Bah vos hobbies, ce que vous aimez, ce qui vous deplait, Ce que vous aimez dans votre emploi, ou quelques details de votre passe. Vous savez deja que je suis un homme qui a fait des erreurs, sans etre mauvais pour autant.
Il marqua une pause, ce qu'il s'appretait a dire, il l'avait tut, et personne ne l'avait jamais su, pendant toute sa vie, mais peut-etre qu'en parler lui ferais du bien... Mais n'arrivait tout de meme pas a croire qu'il s'appretait a devoiler tout ca a une etrangere... Qui plus est, dans l'espoir qu'elle lui fasse confiance...
Je suis Americain d'origine, bien que je n'ai jamais mit les pieds sur ce continent, et mes parents travaillaient pour l'embassade... Dans ma jeunesse, pendant que je travaillais, une bande d'hommes ont massacres tout ce qui vie... Depuis ce temps, je m'enveu de n'avoir ete la et je cherche un endroit pour oublier ce passe...
Mais ce lui etais impossible, sa brulure dans le dos lui rappelerais ce douloureux passe, et jamais il n'arriverait a s'en debarasser.[/i]
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Et oui. Naoya n'était pas du genre à se confier aux autres. Pourquoi ? Disons que c'était comme ça, qu'elle n'avait pas de raison particulière. Il était vrai que, plus jeune, avant son drame familial, elle était plus joyeuse, moins froide. Mais tout ça avait fini par disparaître, quelques années plus tard. Ca remontait lors de son premier séjour imprévu sur Nexus. Elle s'était renfermée sur elle-même à ce moment là, du moins, c'était ce que sa mère avait constaté d'ailleurs. Dommage, n'empêche, que son pouvoir ne fonctionnait pas sur elle. Sinon, Naoya se serait volontairement grillée le cerveau, histoire d'oublier tout ce qui avait pu se passer par le passé. Peut-être qu'un jour, elle finirait par surmonter tout cela, peut-être ... Mais l'avenir est incertain, comme toujours.
Ce que voulait savoir Mik ? Ses loisirs, ses passions, ce qu'elle aimait et ce qu'elle n'aimait pas, le comment du pourquoi de son métier, pourquoi elle s'était dirigée vers le médical, et peut-être même quelques détails de son passé. Ca, malheureusement, il pouvait aller se gratter. Naoya voulait bien parler d'elle, mais de son passé. Non, jamais. Sur ce point là, elle ne se confierait pas. Non pas qu'elle ne le voulait, enfin, si, mais son passé ne concernait qu'elle, et personne d'autre. C'était peut-être un peu égoïste de sa part mais non, elle ne pouvait pas. Pourtant, Mik, lui, n'avait pas hésité à ouvrir son coeur. Un américain, mais il ne s'y était jamais rendu. Oh, ça arriverait peut-être un jour. Après tout, il était encore jeune. Peut-être qu'un jour ou l'autre, il acheterait un billet d'avion et qu'il s'envolerait bien loin de Seikusu. Bien loin de ses problèmes aussi. Car il avait perdu sa famille lors d'une rixe sur l'ambassade. Histoire un peu similaire à celle de Naoya, sauf qu'elle n'avait pas perdu toute la sienne.
"Oh, je suis désolée." répondit-elle d'un air plutôt affligé. "Je sais ce que vous ressentez."
Elle-même s'en voulait du fait de ne pas avoir été là quand son père, sa soeur et un de ses frères s'étaient faits attaqués, chez eux, alors qu'ils mangeaient tranquillement de la pizza. Mais si Naoya n'avait pas été à cette fête d'anniversaire, et bien, sûrement qu'elle serait morte à l'heure actuelle. Dans son malheur, on pouvait dire qu'elle avait eu un peu de chance. Du moins, d'une certaine manière.
"Je ne vais pas vous dire que cette blessure se fermera. Ca vous hantera toujours."
Naoya en faisait encore, de temps en temps, des cauchemars la nuit. Mais bon, qui n'en ferait pas après la vision d'horreur qu'elle avait eu.
"M'enfin, parlons de choses plus gaies. Mes hobbies ? Je n'en ai pas vraiment du fait que je suis pas mal occupée. Mais quand j'ai un peu de temps, je fais de la peinture."
Petite, elle s'amusait à faire des tableaux qu'elle achetait dans le commerce et qui avaient de petits numéros. Chaque numéro correspondait à une peinture bien précise. D'ailleurs, celui qu'elle avait aimé faire était le Château de Neuschwanstein (http://robertarood.files.wordpress.com/2010/08/neuschwanstein_1.jpg). Une merveille selon elle. D'ailleurs, elle s'était promise qu'un jour, elle irait en Allemagne, rien que pour le voir en vrai.
"Ce que j'aime ? Que mes patients s'en sortent vivants et qu'ils quittent rapidement l'hôpital sans montrer de séquelles durables."
Bien évidemment, Mik pouvait en déduire que, de ce fait, elle n'aimait pas trop le fait que ses patients lui claquent entre les mains. Naoya n'aimait pas trop non plus que de jeunes adolescents se fassent tirer dessus ou bien soient blessés parce qu'ils s'étaient mis dans une situation malencontreuse.
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Voilà qui ne lui en apprenait pas beaucoup sur elle… Tout ce qu’elle lui avait dit ne faisait que confirmer ce qu’il savait déjà sur elle.
<Vous ne semblez pas vouloir que je sache quoi que ce soit sur vous^^>
L’ambiance était assez étrange, elle ne semblait pas vouloir trop communiquer, de peur qu’il ne la connaisse un peu mieux, mais Mik ne représentait aucune menace, de quelque façon qu’elle soit. Mais il devait l’avouer, Mik n’était pas le genre de personne à qui on faisait confiance du début, mais il n’en était pas mauvais…
<Vous savez, la confiance s’installe par le dialogue, de plus, les conversations à sens unique sont moins amusantes que ceux qui vont des deux côtés^^>
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Mik semblait être quelque peu vexé. Apparemment, il avait envie d'en savoir bien plus sur la jeune femme qu'elle ne voulait lui donner. Naoya n'était pas du genre à se confier à n'importe qui, simplement parce qu'on lui demandait. Ce n'était pas qu'une question de confiance, même si le problème était majoritairement là, d'une certaine manière. Pourquoi ? Et bien, disons que, par le passé, elle avait fait confiance à des gens et elle n'aurait pas dû le faire. Et finalement, ça s'était retournée contre elle et on avait fini par lui planter un couteau dans le dos, au sens métaphorique. Alors, forcément, pour créer des liens à présent, c'était plutôt compliqué, pour ainsi dire. Elle conversait plus facilement lorsqu'elle parlait médical avec ses patients. Mais là, ce n'était pas le cas. Mik cherchait des informations personnelles. Des informations qu'elle ne livrait pas facilement.
"C'est pas que je ne veux pas ... C'est que ... c'est compliqué."
Ouais, compliqué, en quelque sorte. C'était toujours compliqué avec Naoya et ça ne changerait pas aujourd'hui. Généralement, par quelques habiles pirouettes, elle arrivait toujours à se dépatouiller de ce genre de situation. Seulement, voilà. Mik semblait s'accrocher. Il ne comptait pas baisser les bras simplement parce qu'elle n'avait pas envie de parler de son passé. Il ne voulait pas abandonner parce qu'elle ne voulait pas se livrer. Naoya aurait pu l'envoyer paître, poliment, seulement, elle se doutait que ça ne fonctionnerait pas et qu'il continuerait à s'accrocher. En quelque sorte, sans le vouloir réellement, il avait poussé le bouchon un peu trop loin. Et le bouchon était prêt à exploser.
"Et qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?" demanda-t-elle en haussant quelque peu le ton. "Que j'ai vu mon frère et ma soeur baignant dans leur propre sang alors que je n'avais que quatorze ans ? Que les ambulanciers ont mis trop de temps à arriver et qu'à cause de cela, ils ont fini par mourir ? Que si quelqu'un sur place avait eu des connaissances médicales, peut-être qu'ils seraient encore en vie ?"
Naoya avait pris soin d'éviter de lui dire qui, exactement, était responsable de cette attaque ce soir-là. De toute manière, sûrement que Mik ne l'aurait pas cru. Donc, hein, autant éviter qu'on ne la prenne pour une folle.
"Je suis désolée ... je ... Je ne voulais pas m'emporter."
Elle se retourna, baissa légèrement la tête et posa une main sur son front. Naoya n'aimait pas être poussée et elle n'aimait pas non plus perdre ses moyens. Seulement, c'était arrivé.
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Mik s’était rendu compte qu’il avait poussé le bouchon trop loin… Il se releva, un peu gêné. Sa tête dure avait fait craquer Naoya, et c’était tout à fait normal. Il ne savait comment s’excuser, puisqu’il n’avait jamais eu à le faire, enfin, ne l’avait jamais fait… Il s’approcha de l’infirmière, vint pour poser sa main sur son épaule, mais se ravisa.
<Je… c’est de ma faute, j’aurais dû vous laisser tranquille… Vous vous êtes emportée pour une raison justifiée… Je peux vous laisser seule si vous le souhaitez… Veuillez nous excuser, moi et ma stupidité>
Stupidité, le mot était faible. Mais il ne pouvait savoir qu’elle cachait ce genre de secret. Tout ce qu’il voulait, c’est qu’elle parle d’autre chose que de la médecine, mais il n’aurait pas dû la sortir de sa zone de confort, ça l’avait poussé à bout.
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Lui tournant toujours le dos, Naoya passa sa main sur le visage et elle essayait de reprendre son calme. Bien malgré lui, Mik avait fini par l'énerver. Enfin, c'était pas de l'énervement. Elle était plutôt troublée, et agacée ... Agacée parce qu'elle avait perdu le contrôle d'elle-même. Elle avait haussé le ton et lui avait "gueulé" dessus. Jamais elle n'aurait pensé faire une chose pareille. D'habitude, elle ne perdait pas son calme. Mais là, ça avait été différent. Sa deuxième main finit par rejoindre son visage, comme si elle voulait se cacher, ou un truc dans le genre. Elle resta comme ça, pendant un moment. Elle finirait par sortir de sa torpeur.
Mik, quant à lui, s'était levé et sûrement qu'il s'était rapproché quelque peu d'elle. Sauf que, Naoya ne pouvait pas le savoir. Après tout, elle n'avait pas des yeux dans son dos et ne pouvait pas voir ce qu'il faisait, ou ce qu'il ne faisait pas. Peut-être qu'il jubilait de l'avoir fait craquer ... Ou peut-être que c'était tout le contraire et que maintenant, il s'en mordait les doigts. En tout cas, une chose était sûre, elle savait, à présent, pourquoi on avait fini par lui tirer dessus. Sûrement que Mik avait aussi poussé le bouchon un peu trop loin et que ça avait fini par énerver l'autre homme, d'où la blessure à la jambe. Il s'excusa alors, lui annonçant même que si elle préférait, il pouvait très bien la laisser à présent.
"Ce n'est pas de votre faute. J'aurais très bien pu choisir de partir sans prendre le temps de répondre."
Un moyen efficace d'éviter les ennuis, et surtout, de dire des choses qu'on pouvait regretter par la suite. Il est vrai que Naoya aurait très bien pu quitter sa blouse, la jeter sur chaise et hop, se tirer avant d'exploser. Sauf que, ce n'était pas vraiment ce qu'elle avait fait.
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Pas de sa faute? Certes ça l’était. Mik avait poussé le bouchon trop loin, mais, après tout, il n’avait rien voulu savoir de choses qui étaient trop indécentes à savoir, seulement ce qu’elle s’amusait à faire, il voulait voir la femme derrière l’infirmière, voilà tout.
Il fallait savoir quand se taire et cette fois, c’était la bonne. Mik fut surpris de pouvoir finir par la fermer au moins une fois. Il s’éloigna de Naoya, se disant qu’il était mieux qu’il ne soit pas trop près, lui laissant un peu « d’intimité », si le mot pouvait être juste. Il regarda par la fenêtre, peu de temps c’était écoulé depuis la dernière fois qu’il l’avait fait, et déjà des gouttes commençaient à tomber. Le temps pouvait être si… changeant, tout comme une situation, entre autres celle-ci.
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Naoya poussa un soupir soupir et ôta ses mains qui étaient sur son visage. Mine de, le fait d'hausser un peu la voix avait mis fin brutalement à la conversation. Oui, quant on gueulait quelque peu, et bin, ça pouvait se finir de deux manières : soit les deux protagonistes haussaient tous les deux le ton, et la situation finissaient par s'envenimer dangereusement jusqu'à finir à en venir par les mains. Ou bien, comme dans ce cas-là, l'un des deux ne savait plus quoi dire et hop, la discussion était terminée, du moins, pendant un temps. Mik voulait apprendre à la connaître, seulement ... Seulement, Naoya se demandait si c'était encore possible après cette petite altercation. Peut-être qu'il éviterait de lui poser des questions plutôt gênantes. Peut-être qu'il éviterait aussi de lui parler à nouveau de son passé. Elle l'espérait, sinon, ça finirait mal.
Au bout d'un moment, Naoya se retourna. Mik n'était pas loin de la fenêtre et regardait par dehors. Quelques gouttes d'eau percutaient la vitre, signe qu'il était en train de pleuvoir. Ah, chouette ... Elle n'avait pas pris de parapluie, ce qui était plutôt ennuyant si la pluie persistait. Bah ... Tant pis, elle se mouillerait quand elle rentrerait.
"Après ce que j'ai dit, vous comprendrez que je n'ai pas beaucoup de loisirs."
Pour ainsi dire, Naoya n'avait pas vraiment la tête à cela. Certes, dans la mesure du possible, elle essayait toujours de paraître souriante. Mais quand elle rentrait, chez elle, c'était autre chose. Vous vous rappelez quand j'ai dit que Naoya ne buvait pas de l'alcool tous les soirs ? Bin, c'était pas totalement vrai. Disons que c'était pas rare quand elle se vidait un quart d'une bouteille avant d'aller se coucher. Ca lui permettait de mieux dormir. Par contre, quand elle se devait de faire une ronde dans les rues, à la recherche de l'assassin de ses proches, bin, elle ne buvait pas, préférant garder son esprit clair, et non pas embrouillé par l'alcool.
"Le seul loisir que je m'autorise, du moins, si c'est un loisir, c'est rechercher celui qui a brisé ma famille." lui avoua-t-elle en finissant par s'asseoir sur sa chaise.
Un chouette programme. La journée, infirmerie du lycée, ou bien hôpital. Et le soir, soit c'était soirée canapé, soit soirée qui pouvait dégénérer à tout moment.
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Un rire sortit de Mik. La chasse à l’homme par vengeance… Il avait connu ça aussi, c’est ce qui l’avait amené à Seikusu… Il avait trouvé ce qu’il cherchait, et ces personnes étaient beaucoup plus fortes que lui… Jamais il n’avait pardonné à ceux-ci, mais il avait arrêté de vouloir se venger, car il se rendit compte que ça ne ramènerait pas sa famille, mais qu’il avait gaspillé beaucoup de temps à chercher ceux qui avaient fait de lui un orphelin…
<Vous savez ce qui arrive à quelqu’un qui cherche du sang? Il en trouve. Je sais que je ne suis pas bien placé pour faire la morale, mais j’ai connu cette vie. Longtemps j’ai cherché les meurtriers, aujourd’hui je me dit que j’aurais mieux fait de poursuivre ma vie et, peut-être, qu’aujourd’hui j’aurais pu mettre ses horribles événements derrière moi, mais, avec les circonstances, je suis marqué à vie…>
Mik s’était retourné face à son interlocutrice, les bras croisés, il poussa un léger soupir. Cette vie, il ne la connaissait que trop. Le jeune homme finit par dire.
<J’ai longtemps gardé cet esprit de vengeance et cette envie du sang en moi, aujourd’hui, elle m’a détruit… Ne faites pas la même erreur que moi.>
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Malheureusement, Mik ne semblait pas ... comment dire ... être content des loisirs de sa jeune femme. Qui était-il pour se permettre de la juger ? Hein ? Pas son père, pas sa mère, même pas un proche. D'une manière ou d'une autre, même si cette vie était plutôt destructrice et bien, elle continuerait de la mener comme elle l'enchantait. Certes, ce n'était pas génial mais bon. Elle ne pouvait pas le laisser s'en sortir. Certes, l'agresseur avait peut-être été humain par le passé, mais il ne l'était plus au moment où il avait décidé de sortir et d'attaquer ses proches, transformant même, au passage, son père.
"A part se faire griller la cervelle, je ne pense pas que j'arriverai oublier."
Dommage que son pouvoir ne fonctionnait pas sur elle. Peut-être, comme le disait si bien Mik, qu'elle aurait pu finir par oublier tout ça, avec l'aide de son pouvoir. Mais non, ça ne fonctionnait pas comme ça, bien malheureusement. Peut-être que si elle s'entraînait plus, elle finirait par étendre son pouvoir et là, ça marcherait. Mais elle n'y croyait pas trop. C'était peut-être trop ancré en elle pour qu'elle finisse par oublier.
"Je crois que c'est déjà trop tard pour moi. Mais c'est c'est pas comme si ça m'empêchait de vivre. Après tout, j'ai un bon boulot."
Bon, certes, niveau famille, c'était un peu le néant. Elle s'était coupée de sa mère, de son frère. Et les hommes de sa vie, bin, du fait qu'elle était morose, que parfois, elle pleurait sans vouloir dire le comment du pourquoi, qu'elle buvait, ça arrangeait pas vraiment les choses et ils finissaient toujours par partir d'eux même. A parler cruement, elle était, pour ainsi dire, toxique. Et à un moment ou à un autre, pour leur propre bien être, les gens finissaient par s'éloigner d'elle. Fallait peut-être mieux d'ailleurs.
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Pourquoi, pourquoi faisait il cela? Ce n’était pas sa vie, elle la menait comme elle la souhaitait, et Mik n’avait pas à tenter d’influer sur celle-ci. Il secoua légèrement la tête puis posa la main sur celle-ci.
<Vraiment désolé, on dirait que la première journée d’école ne me réussi pas, mais pas du tout!>
Mik tentais de se rattraper comme il le pouvait, mais avec les bourdes et absurdités qu’il avait enchaîné depuis tout à l’heure, on pouvait dire que c’était peine perdu. Lui qui souhaitait faire bonne impression, s’était râpé! Lui qui habituellement n’avait pas de mal à parler aux gens et à apprendre à les connaître tout en évitant les sujets délicats ou qui pourraient amener un froid dans la discussion… Le premier jour de la rentrée s’avéra catastrophique. On aurait dit que Mik ne savais que dire, si ce n’était des bêtises qu’il disait. On aurait dit un amateur qui décoche des phrases aussi hasardeuses qu’imprécises… Comment se faisait-il qu’il avait perdu tout ses moyens?
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Mik semblait perdu, dépourvu de ses moyens. A nouveau, il s'excusa et parla du fait qu'aujourd'hui était son premier jour dans ce nouveau bahut. Tout comme elle, d'une certaine manière. Sauf, que, à sa voix, Naoya se doutait qu'il avait dû enchaîner bêtise sur bêtise, ou un truc dans le genre. S'il le voulait, elle pourrait très bien lui faire oublier ce moment. Suffisait qu'elle plaque sa main sur le front du lycéen et hop, tout cette journée ne serait qu'un mauvais souvenir, qu'un cauchemar. Bien sûr, elle gommait aussi leur rencontre, et leur discussion qui, au départ, était plutôt sympa, mais qui avait fini par emprunter une pente très enneigée et dangereuse. C'était sa faute. Naoya lui aurait dit qu'elle ne voulait pas parler de cela, sûrement que la conversation n'aurait pas dérapé ainsi, du moins, c'était ce qu'elle se disait.
"Les rentrées scolaires sont parfois difficiles. Je sais de quoi je parle."
Surtout quand on débarquait de nulle part et qu'on ne connaissait pas la ville et qu'on avait pas d'amis. Une année, lors d'une rentrée, Naoya avait aussi tout fait foirer dès le premier jour. Elle s'était perdue dans les couloirs, était arrivée en retard en cours, s'était retrouvée, malgré elle, dans le bureau des surveillants à cause de ce retard, et avait passé toutes les récréations de ladite journée, seule, dans un coin. Et tout ça pour quoi ? Simplement parce qu'elle avait changé de lycée et qu'elle avait perdu tous ses amis.
"Ca ira mieux demain. Ou les jours suivants. On ne peut pas toujours être au top dès le premier jour."
Pour Naoya, c'était pareil. Aujourd'hui n'avait pas vraiment été une journée géniale alors que c'était son premier jour de boulot à l'infirmerie du lycée de Seikusu. Mais ça irait mieux la prochaine fois qu'elle viendrait, du moins, c'était ce qu'elle se disait. Non, à dire vrai, même, elle en était convaincue. Tout irait bien, pour elle, comme pour lui. Et un jour ou l'autre, elle finirait par mettre la main sur celui qu'elle cherchait depuis qu'elle avait atteint sa majorité.
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Pour essayer de revenir sur une discussion plus agréable, mik s’accotant dos à la fenêtre puis croisa la jambe droite à la jambe gauche, posant le bout du pied au sol, lança.
<Vous ne m’avez toujours pas dit où vous travaillez quand vous n’êtes pas à Seikusu>
Depuis un certain moment, il ne sentait plus l’odeur de l’infirmerie qu’il détestait tant, du moins, il ne s’en souciait plus. Il n’avait jamais passé autant de temps dans tout ce qui ressemblait de loin ou de près à l’intérieur d’une chambre d’hôpital.
Être au top, ça n’était pas vraiment important, mais faire bonne impression et ne pas avoir l’air trop nul pour être mis d’office dans la catégorie des boulets, ça par contre pourrait être bien. M’enfin, elle avait raison en disant que ça irait mieux d’ici quelques jours. Il y a toujours des journées où rien ne va, et ses journées là, il faut les oublier et passer à autre chose, sinon on ne serait capable d’avancer. Le passé est l’histoire, le future, un mystère mais le présent est un cadeau, d’où son nom.
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Toujours assise, Naoya ferma les yeux durant quelques instants. Elle se demandait pourquoi elle avait accepté ce poste à l'infirmerie. Après tout, le travail à l'hôpital occupait pas mal de son temps. Et c'était pas comme si elle avait un besoin énorme d'argent. Bon, il était vrai qu'elle allait avoir un trou dans ses économies à partir du moment où elle rencontrerait, à nouveau, l'Ombre Mortelle. Naoya l'avait contacté grâce au site seulement, elle attendait toujours la confirmation de leur prochain rendez-vous. Elle ne s'était pas encore manifestée. Peut-être qu'elle avait abandonné l'idée de rechercher les deux vampires. Probable ... Ou Arya était tombée sur un os et ce dernier était plutôt difficile à surmonter, ou un truc dans le genre. Bah ... La semaine était pas encore finie. Elle avait eu peut-être un imprévu.
Enfin bref. Naoya fut tirée de ses pensées par Mik. Il lui posa une question. Ce qu'elle faisait quand elle ne travaillait pas au lycée ? Une réponse pas très compliquée, pour ainsi dire.
"Quand je ne suis pas ici, je suis à l'hôpital Resurgam, de garde."
Douze heures par jour, minimum. Parfois c'était plus, et jamais moins à dire vrai. Naoya n'avait jamais le temps de partir en avance. Et de toute manière, elle ne pourrait pas le faire. Non, conscience professionnelle. Elle restait, au minimum, le temps de sa garde. Et si jamais elle devait continuer parce que y'avait un surplus de patients, ou un truc dans le genre, et bien, elle restait un peu plus longtemps. Et tant pis si elle avait des projets. Y'avait même des fois où, du fait que le personnel médical était en restriction pour une raison ou pour une autre, Naoya finissait par revenir après sa garde. Et oui, ça arrivait. Pour ainsi dire, pas le temps d'avoir une vie privée.
"Si je devais faire un diagramme de mon emploi du temps moyen par semaine, je pense que je dois passer la moitié de mon temps entre l'hôpital et l'infirmerie du lycée."
Et ce qu'elle faisait du temps qui lui restait ? Dormir, quand elle le pouvait, et lecture de cas médicaux précis, surtout quand elle avait une intervention le jour suivant qui nécessitait d'être bien préparée.
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< Bah au moins, ça garde occupé, et de toute façon, avec les hopitaux, on a pas vraiment la possibilité de chômer^^>
Il connaissait bien cette situation, pour l’avoir souvent entendu, le nombre de médecins insuffisants, les infirmières travaillant comme des malades pour pouvoir en soigner… Ce genre de travail n’était pas pour lui, il aimait avoir des choses à faire, mais avoir à courir pendant des heures de temps sans jamais pouvoir ralentir… Ah non! Mik était actif, mais aimait, de temps en temps, avoir son petit moment à lui.
< Sérieusement, vous êtes très courageuse de faire ce genre de métier, je n’en serais pas capable^^ Surtout si on prend en compte le fait que vous travaillez au plus deux jours par semaine au bahut, devez pas avoir grand temps pour la peinture^^>
Une autre raison pourquoi Mik ne devrait pas aller en médecine, c’est qu’il déteste avoir tord, et ne l’admet qu’une fois trop tard, lorsqu’il ne peut rien changer. Or, il faut savoir changer d’idée rapidement pour pouvoir sauver un patient lorsqu’on n’est pas engagé sur une bonne pente.
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"C'est bien vrai."
Quand elle travaillait aux urgences, Naoya devait toujours courir à droite à gauche, à voir différents patients, à s'occuper d'eux s'ils n'avaient que des blessures minimes, à leur donner des médicaments, et à les emmener en radiologie, orthopédie, ou chirurgie. Bref, pas le temps de s'ennuyer, surtout quand y'avait des accidents de la route à tout bout de champ, ce qui n'arrangeait pas forcément les choses. Mais Naoya passait aussi beaucoup de temps en chirurgie. Parfois, elle tenait des pinces, ou des trucs dans le genre. Parfois même la sonde d'aspiration qui permettait de faire évacuer le sang qui pouvait remplir une cavité lors d'une hémorragie. Et y'avait les jours où elle devait jongler entre les deux et une tonne de patients. Pas de quoi s'ennuyer en somme. Et surtout, pas de place à l'erreur où celle-ci pourrait être fatale à un patient. Être toujours sur la qui-vive, c'était le plus important, ainsi que rester concentrée.
Heureusement qu'elle aimait bien son boulot, et soigner les gens. Sinon, elle aurait fini par démissionner et arrêter complètement cette activité depuis un bail. Mais y'avait comme quelque chose qui, irrémédiablement, finissait toujours par la retenir. Une fois, elle avait voulu tout plaquer. Mais elle avait fini par revenir dans ledit hôpital le jour suivant, après une bonne nuit de sommeil. Comme quoi, y'avait souvent des jours sans, et d'autres jours qui étaient bien meilleurs que les précédents.
"Je pense pas que ce soit du courage, mais plutôt de la folie."
Pourquoi ? Parce qu'elle passait le plus clair de son temps à soigner les autres plutôt que de prendre soin d'elle. D'ailleurs, comment pourrait-elle le faire ? Naoya poussa un léger soupir et eut un léger sourire quand il lui parla de la peinture et du fait qu'elle ne devait plus avoir beaucoup de temps pour en faire.
"Oui, malheureusement ... Mais soit je reste debout toute la nuit pour effectivement faire un peu de peinture, soit je dors un peu avant de prendre mes gardes."
Fallait pas non plus qu'elle risque de tuer des patients simplement parce qu'elle n'avait pas dormi.
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<Folie? Vous parlez de folie alors que vous sauvez des gens?^^ Bah je ne suis pas d'accord sur ça^^>
Mik savait très bien ce qu'étais la folie, il avait vécu dedans lorsqu'il avait commencé à faire ce qu'il souhaitait; combats, alcool, drogues... Il avait même fréquenté quelques mecs de la Yakuza et d'autres gangs, dans le temps, ce qui lui avait valu la marque dans son dos d'ailleurs... Mik, sans le dire à personne, avait toujours eut l'impression qu'il finirait dans ce genre de Gang, un jour, mais espérait de tout coeur que non. De toute façon, un Gaijing (étranger) ne serait jamais accepté dans un gang Japonnais...
<Vous avez bien raison de troquer le temps de peinture pour du sommeil. Par contre les hobbies nous permettent de décompresser un peu, surtout avec votre genre de job, c'est important d'évacuer le stress et la pression une fois de temps en temps.>
Mik avait prononcé sa dernière phrase sur un ton léger, presque plaisantain. C'était son ton trop sérieux qui avait fait débouler la conversation au point critique la dernière fois, et ne vouslais pas refaire la même erreur.
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Sauver des gens ... Oui, jour après jour, elle faisait cela, depuis qu'elle avait fini ses études et qu'elle avait eu son premier poste d'infirmière. Cela faisait quoi ? Un peu plus de cinq ans qu'elle exerçait ce métier. Et à bien y compter, elle devait sauver, au minimum, une vie par garde, voire plus, mais disons au moins une. Ce qui faisait, au moins 1800 personnes. Mais sur ces personnes, toutes n'avaient pas eu la flamme, ou l'envie de vie bien plus longtemps. Certains, à cause d'une maladie grave, comme le cancer ou autre chose dans ce genre, avaient baissé les bras et ne pensaient pas que c'était d'un bon oeil d'essayer de les sauver. Certains, par exemple, refusaient les soins, et signaient des papiers pour qu'on ne les réanime pas s'ils étaient près de l'article de la mort. Quelques uns finissaient par se raviser, ayant peur de la mort et de ce qu'ils pourraient trouver après celle-ci. Et d'autres continuaient à faire la sourde oreille. Oui, Naoya sauvait des vies, mais parfois, cela ne faisait qu'aggraver une situation déjà bien compliquée.
"Je pense que c'est un peu de la folie de sauver des gens qui ne veulent pas l'être. Mais à chacun ses opinions."
Pour Mik, c'était du courage ? Soite, c'était son opinion et n'irait pas se fâcher parce qu'il ne pensait pas pareil qu'elle. Il enchaîna ensuite sur le fait que les loisirs nous permettaient d'évacuer la pression, de partir dans un autre monde et d'oublier tous les ennuis qui pouvaient nous tomber sur le coin de la gueule. Mouais, les loisirs, c'était pas mal. Mais encore fallait-il qu'elle ait le temps. Et quand elle était à l'hôpital, c'était hors de question d'en avoir. A l'infirmerie, c'était plus calme.
"Peut-être que je devrais amener des mots croisés, histoire de me distraire."
Ou des Sudoku, ou d'autres trucs dans le genre. De cette manière, ça lui éviterai de rester les bras croisés à ne rien faire toute la journée.
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<Oui, il est vrai que ça serait mieux que de faire un petit somme pendant le travail^^>
Mik lui sourit. Avec un emploi du temps comme le sien, il est vrai qu’elle n’aurait pas le temps de faire de la peinture, et apporter un tableau avec l’équipement de peinture pour en faire pendant le travail à l’infirmerie du Lycée serait disons inapproprié, mais la solution que Naoya avait trouvé était très bonne, car ça lui permettrais de décompresser. Du moins, si elle apprécie le faire évidemment.
Comme elle le disait si bien, chacun ses opinions, et Mik n’était pas d’avis qu’ils étaient tenus de sauver ceux qui ne le voulaient pas, c’était leur choix après tout. Qui de toute façon a un droit de veto sur la vie ou la mort d’un homme excepté le-les Dieu(x)? De toute façon, essayer de sauver quelqu’un qui ne le veut pas était, selon le jeune homme, un manque flagrant à l’intégrité de celui-ci, comme si on lui disait qu’on savait mieux ce qui était le mieux pour lui, mais ce qui est le mieux pour quelqu’un n’est pas nécessairement ce que cette personne veut.
<Appelez ça folie, j’appelle ça courage, et de toute façon, la ligne est mince entre les deux!^^>
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Naoya savait que, niveau distraction, elle n'en avait pas besoin lorsqu'elle travaillait à l'hôpital. Elle était sans cesse sur la qui-vive, à courir entre les différents services. D'ailleurs, heureusement qu'elle n'avait pas de chaussures à talon sinon, elle finirait, un de ses jours, par se casser la figure dans un escalier, ou bien même glisser et tomber par terre. Non pas qu'elle était maladroite mais un mauvais geste était si vite arrivé. Surtout dans l'excitation du moment ou si elle était pressée. Voilà pourquoi elle avait toujours des chaussures plates, et non pas des trucs immondes avec des talons. De toute manière, elle n'aimait pas vraiment ses trucs, comme elle aimait à le dire. Pourquoi ? Petite, les parents de la miss lui avaient acheté des bottes avec un talons. Elle avait voulu les mettre pour une journée d'école, alors qu'il faisait froid dehors et que ça finirait forcément par neiger. Seulement, le soir, en quittant l'arrêt de son bus, la petite Naoya avait préféré par quitter ses chaussures et avec fini le peu de chemin qu'il lui restait à faire en chaussettes. Et depuis, elle avait évité tout net les ballerines, les bottes ou autres chaussures à talons. On l'avait eu une fois mais pas deux !
Enfin, revenons à nos moutons. Une distraction. Oui, il lui en faudrait peut-être une lorsqu'elle passait sa journée à l'infirmerie. Parce que c'était pas comme si les lycéens venaient toutes les cinq minutes dans le local afin de se faire soigner. C'était, pour ainsi dire, plutôt calme. Amener des mots croisés ? A dire vrai, Naoya n'aimait pas trop faire ça. Les Sudoku non plus d'ailleurs. Les mots fléchés, encore moins ... Boaf, le plus simple, ce serait très certainement de trouver un bon bouquin, qui faisait plus de trois cent pas au moins. Ouais ... Bonne idée. Parce que se distraire autrement, comme elle était toute seule ...
"Au fait, cela fait longtemps que vous vivez à Seikusu ?"
Naoya se souvenait qu'il lui avait dit qu'il avait quitté l'ambassade après la mort de ses parents mais il ne lui avait pas dit s'il venait tout juste arriver dans la ville ou bien si cela faisait un moment qu'il était dans les parages.
-
Arf, combien de temps cela faisait il? Une semaine tout au plus, il avait tellement voyagé depuis son départ de Kamakura…
<Environ une semaine, mais je suis déjà passé ici lorsque j’étais plus jeune, j’ai fait le tour du pays avant de revenir m’installer ici, la campagne m’a toujours plu, à comparé aux grandes villes comme Tokyo. J’ai eu le temps de visiter sommairement Seikusu, mais pas en détail, faudrait bien que je prenne un week-end pour faire ça bientôt.>
Sur son passage, beaucoup de villes avaient laissés une belle trace dans son cœur, certaines moins à cause des ennuis avec des hommes, certains n’aiment pas avoir de nouveaux poissons arrivant dans leurs ville/quartier, et Mik n’était pas du genre à se laisser bousculer, encore moins impressionner par un quelconque homme voulant jouer aux durs devant ses potes ou sa copine. Il arrivait, pas très souvent, que Mik n’était pas l’instigateur des combats qu’il faisait, il ne faisait que répondre et l’autre lui disait de se battre s’il était un homme, alors il répondait dans les règles de l’art.
< À ce propos, vous n’auriez pas des magasins à me conseiller? Suis un gros fan de musique et je me cherche souvent des CDs ou vinyls, alors je me demandais si y’en avait un dans le coin^^>
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Il lui sembla que Mik avait réfléchi avant de répondre à sa question. Peut-être qu'il avait perdu la notion du temps. Peut-être qu'à force de voyager, il ne savait plus vraiment où il en était. Finalement, au bout de quelques instants, il lui répondit que cela faisait une semaine qu'il était de retour à Seikusu. Oui, de retour, parce que ce n'était pas la première fois qu'il passait dans le coin. C'était un peu comme Naoya. Elle avait vécu pendant toute son enfance à Seikusu, était partie pour ses études, et pour d'autres raisons un peu plus obscures, et finalement, il y avait moins d'un moins, elle avait repointé le bout de son nez à Seikusu. Et avait trouvé deux postes, histoire d'occuper ses journées.
"Croyez-moi, y'a pas grand chose à visiter à Seikusu. J'y ai passé toute mon enfance et j'ai jamais trouvé de lieux somptueux à visiter."
Tiens, un bout de son passé. Comme quoi, sans la pousser à bout, Naoya finissait toujours par se révéler un peu. Mais pas beaucoup non plus. Il était vrai que, niveau tourisme, Seikusu, c'était pas génial. Mais bon, y'avait sûrement pire comme ville. Oui, elle avait déjà vu pire. De ce qu'elle avait vu de Nexus, ce n'était pas génial non plus. Mais là-bas, mieux valait-il éviter d'y aller en tourisme sous peine de se faire dépouiller, agresser voire même devenir esclave bien malgré soi. Une perspective pas très géniale en somme. A ce moment là, Mik lui demanda si elle ne connaissait pas des boutiques qui vendaient de la musique.
"Je sais qu'au centre commercial, il y a un disquaire mais il a beaucoup de trucs vieillots. Quel genre de musique vous recherchez ?"
Si elle cherchait au fond de sa mémoire et de toutes les cartes de la ville qu'elle avait vu, peut-être qu'elle se souviendrait si y'avait d'autres magasins de musique spécialisés ou pas.
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< Oh pas mal de tout, j’adore la musique et découvrir de nouveaux styles et groupes, mais je suis pas trop fort sur le Rap et Hip-Hop, quoique le Deathcore non plus^^>
Dès de sa jeune enfance, on lui avait toujours appris à se tenir loin lorsqu’il entendait ce dernier genre de musique, car elle était l’emblème, disait-on, d’un gang qui s’amusait à torturer leurs malheureuses victimes comme ça, sans raison… De toute façon, Mik doutait que Naoya connaisse ce genre musical particulièrement agressif et sadique. Mais voilà peut-être où il pourrait apprendre à la connaître, en posant des questions plus précises, laissant moins la place à des suppositions qui s’avérerait probablement fausses.
<Et vous, vous aimez quel genre de musique? Je parie que vous êtes très conventionnelle, genre pop^^>
Mik avait dit ça sans l’ombre d’une méchanceté, juste pour la faire réagir, au pire elle ne rirait pas à sa blague, au mieux elle lui demanderait comment il avait fait pour deviner aussi facilement. Quoiqu’il fallait dire qu’elle n’avait pas du tout le style à écouter du Punk ou du Rap américains^^.
Il marqua une pause, il y avait un truc qui lui faisait grincher des dents depuis le tout début. Il ne lui avait pas dit à ce moment là un peu trop tôt pour ça, mais là, il en pouvait carrément plus.
<Je peux vous demander une faveur? Arrêtez de me vouvoyer, je vous prie. Je déteste ça^^>
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Mik était du genre à aimer tout et n'importe quoi. Ses goûts musicaux étaient vastes et étendus, ce qui avait fait légèrement sourire Naoya. Celle-ci était plutôt traditionnelle, mais il ne tarderait pas à le savoir. D'ailleurs, après lui avoir exposé ses goûts musicaux, il posa la question à l'infirmière. Il n'avait pas parié mais il se doutait que la jeune femme était plutôt genre conventionnelle, comme le pop.
"Oui, un peu de pop, mais pas trop non plus. Je suis plutôt du genre musiques douces et calmes, comme, par exemple, les musiques de film."
Là, d'ailleurs, elle avait une bonne petite liste de musiques qu'elle écoutait encore et toujours, sans se lasser. D'ailleurs, si elle avait le temps, elle pourrait passer ses journées à les écouter, et à ne rien faire d'autre. Disons que, ça lui permettait de se détendre un peu. Le mieux encore, c'était quand elle prenait un bon bain bien chaud avec tout plein de mousse. Elle gardait son MP4 non loin du rebord de la baignoire et hop, elle mettait ses écouteurs sur les oreilles et restait là, un bon moment, à ne penser à rien d'autre que les musiques qu'elle écoutait, se décontractant en somme. Sauf que, à bien y repenser, ça faisait un moment qu'elle n'avait pas fait cela.
Naoya lui expliqua alors un peu le genre de musique qu'elle aimait. Niveau pop japonais, Ayumi Hamasaki et Yui étaient en haut de sa liste. Bon, y'avait aussi quelques autres groupes qu'elle écoutait, comme Flow, Seamo, et d'autres. Et après, y'avait toutes les musiques de film qui vous faisait penser au film, rien qu'en fermant les yeux, comme, par exemple, le Seigneur des Anneaux. Ou bien même Pirates des Caraïbes. C'était peut-être pas des goûts communs mais elle s'en fichait bien.
"Pour en revenir aux disquaires, à part celui qui est au centre commercial, j'en vois pas d'autre ailleurs."
Eventuellement, faudrait faire une recherche, histoire de vérifier si y'avait pas de meilleur disquaire. Après un moment de silence, Mik reprit la parole, lui demandant, sans détour, même une faveur. Ah bon ? Une faveur de quel genre ? Apparemment, le lycéen préférait, de loin, que Naoya le tutoie. Ah ...
"Je peux essayer mais je ne promets rien."
Naoya n'était pas du genre à tutoyer les gens facilement.
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<Bah un essai, c’est déjà pas mal^^>
Mik avait rarement eu droit à ce genre de politesse d’une femme, puisque celles qu’il fréquentait étaient souvent des jeunes, qui, certes étaient très polies, mais qui avaient oublié, grâce à la nouvelle société moderne, le vouvoiement. Mik ne savait trop comment agir face à ce genre de femmes, puisqu’il trouvait que le vouvoiement laissait une certaine distance entre les interlocuteurs. Le tutoiement amenait une convivialité et une complicité qui n’existait que très rarement lorsqu’on vouvoie quelqu’un.
<Alors, j’ai cru comprendre que vous étiez une cinéphile? Quels films appréciez vous particulièrement?>
Naoya commençait à se dévoiler peu à peu à Mik, ce qui était une bonne nouvelle. Le jeune homme avait pris place sur un petit tabouret en fer, regardant son interlocutrice dans les yeux, mais sans fixer… Il avait déjà fait une bourde mais ne referait pas la même erreur deux fois, il ne se fourvoierait pas à essayer de la bousculer, seulement écouter ce qu’elle dira par elle même, il avait été trop pressé. Cette fois, il prendrait bien son temps…. [/i]
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Tutoiement ou vouvoiement ? Il était vrai que Naoya préférait, de loin, la deuxième solution. Pourquoi ? Et bin, c'était toujours mieux de vouvoyer les gens, surtout quand on ne les connaissait pas vraiment. Bon, il était vrai que là, Mik et Naoya essayaient de faire connaissance, mais ce n'était pas pour autant qu'elle passerait directement au tutoiement. Elle aurait sûrement du mal mais bon, elle essayerait quand même. Ca lui faisait penser que, d'une certaine manière, du moment où on entrait au lycée, les professeurs préféraient vouvoyer leurs élèves, histoire d'instaurer un certain respect entre élève et prof. C'était pas plus mal d'une certaine manière. C'était même plutôt plaisant, parce qu'on se disait qu'on sortait de l'enfance et qu'on devenait un peu plus responsable. Du moins, c'était ce que Naoya avait pensé quand elle était à leur place. Peut-être, qu'aujourd'hui, les jeunes pensaient différemment, du moins, c'était ce qu'elle pouvait croire.
Mik lui posa une nouvelle question, mais il n'était pas pour autant passé au tutoiement de son côté. Non, signe qu'il la respectait peut-être, ou qu'il n'avait pas trop envie de s'aventurer sur une nouvelle pente dangereuse. Qui sait. Il avait émis l'hypothèse qu'elle aimait bien le cinéma. Il avait vu juste. Mais il voulait en savoir plus sur ses goûts. Naoya réfléchit pendant quelques secondes.
"La fantasy."
Genre, Seigneur des Anneaux. A une autre époque, ça aurait pu être sa bible. Seulement voilà, sa bible du soir, c'était des bouquins de médecine, des trucs qu'elle devait lire quand y'avait une intervention nouvelle et qu'elle avait besoin d'informations sur telle ou telle chose.
"Les pirates."
Surtout s'ils étaient agréables à regarder et que le film comprenait quelques pitreries amusantes.
"Le surnaturel."
Genre, des films avec des Vampires, des monstres incroyables, des démons ou bien des loups-garous. Ca, c'était surtout pour recherches personnelles et faire la part des choses entre ce qui pouvaient être vrai, et pas vrai.
"Les films de guerre."
De tout temps. On pouvait très bien parler des croisades, ou bien de la Seconde Guerre Mondiale. Mais Naoya essayait de se divertifier en essayant de voir les différents points de vue.
"Et je crois que c'est tout. Et vo ... Toi ? Mitigé entre les films et la musique ? Ou seulement la musique ?"
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Mik sourit en coin lorsqu’elle se reprit et le tutoya, elle avait dit qu’elle essaierait, elle essaie, peut-être devrait- il commencer à la tutoyer de même, mais il avait peur de lui manquer de respect. Il n’était pas du genre à écouter beaucoup de films, il avait du mal à rester assis pendant tout ce temps, excepté si le film l’interpelait…
<Tout comme la musique, je n’ai pas vraiment de style cinématique préféré, mais il faut que ça bouge un peu, les films historiques sur la guerre m’ont toujours captivé cela-dit.>
Ça, il n’était pas si étonnant, Mik était loin d’être du genre fantastique ou films à l’eau de rose, il détestait toute forme de romantisme. Selon lui, cette méthode de faire datait du moyen age, et si tu arrivais fringué comme à un bal puis chanter à quel point tu l’aimes à une fille, elle risquerait de prendre ses jambes à son cou assuré.
<V…Tu as un film que tu préfères d’entre tous?>
Finalement, Mik l’avait tellement vouvoyé que ça lui demandais un certain effort de la tutoyer, chose qu’il n’avait eut de difficulté avec personne… Excepté peut-être son père, la dernière personne qu’il avait vouvoyé, avant Naoya bien sûr.
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Ah ... Les films ... Naoya était d'accord avec Mik sur plusieurs points. D'une, si le film était plutôt mou ou bien qu'il n'y avait aucune sorte d'action avant quinze ou vingt minutes, Naoya préférait zapper. Elle n'était pas du genre à regarder des films où rien ne se passait, où tout était mou. Et pire encore, si l'histoire n'était pas bien ficelée, elle ne cherchait pas non plus à regarder le film. Brèfle, y'avait tout de même quelques règles de base qu'il fallait respecter. Sinon, out, exit le film. Enfin. Ca, c'était le premier point commun. Le deuxième point ? Et bien, les films de guerre, elle aimait beaucoup cela. Et n'importe quelle guerre d'ailleurs. C'était toujours intéressant à avoir, et puis, ça permettait de se faire quelques idées sur telle ou telle chose.
"Après tout, les guerres font partie de notre histoire. Normal qu'on s'y intéresse."
Du moins, c'était ce que pensait Naoya. Tout comme les séries médicales, ça l'intéressait aussi, même si elle ne l'avait pas dit. C'était marrant de voir que, parfois, y'avait des trucs improbables, des trucs qui ne pourraient jamais arriver dans la vraie vie. Seulement, des amateurs, qui s'intéressaient uniquement à la série, ne faisaient pas forcément attention à tous ces petits points de détails. Mais c'était marrant de le relever, ou plutôt, intéressant. Cherchant encore à en savoir plus, Mik lui demanda, en la tutoyant cette fois-ci, quel film l'intéresait le plus.
"Hmm ... Bonne question."
Naoya ne savait pas trop. Elle devait y réfléchir. Quel film mériterait la palme d'or selon elle ? Très bonne question, du fait qu'elle en avait vu beaucoup et que choisir l'un d'entre eux au détriment de tous, ce n'était pas son style non plus.
"Et bien, je ne sais pas. Ils sont tous aussi intéressants les uns que les autres."
Genre, il faudrait qu'elle fasse un top cinq mais Naoya ne saurait pas lequel elle devrait mettre en premier. Peut-être un film de guerre ? Ouais ... Possible.
"Non, vraiment, c'est plutôt compliqué à choisir. Je ne sais pas."
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Mik eut un léger sourire. Elle ne savait quel film elle préférait. Quoique ce fût bien normal, il y en avait tellement! De toutes sortes qui plus est. Il est vrai que Mik non plus n’aurait pas su répondre, les films sont différents l’un à l’autre, ils ont donc tous leurs forces et leurs faiblesses, différentes. Un élément qui rend un film bon peut faire d’un autre film dans un autre contexte du pire navet de l’histoire du cinéma.
<C’est vrai qu’il y a beaucoup de bons films, et que c’est difficile de choisir entre ceux-ci^^>
Mik la sentait plus en confiance, ce qui était très bien vu la bourde monumentale qu’il avait commis quelques minutes auparavant. Ils se découvraient même des points en commun, dans des choses anodines certes, mais malgré leurs deux vies complètement différentes, pour ne pas dire à l’opposé, il était bien de voir que ces deux personnes aient certaines ressemblances.
< Pour être honnête, je devrais aller au cinéma plus souvent, disons que je me tiens plus dans les bars qu’au cinoche ou devant la télé^^>[/i]
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Pour lui aussi ça aurait été difficile de choisir. Encore un point commun, d'une certaine manière. Difficile de choisir quand on avait beaucoup de choix, et surtout, quand on avait eu le temps de voir tout plein de films. Mik lui fit alors une petite confidence, du genre, qu'il passait le plus clair de son temps dans les bars et n'allait que rarement au cinéma, ou bien n'était que rarement devant la télévision. Pour Naoya, c'était pareil ces derniers temps. Mais ce n'était pas vraiment de sa faute. Y'avait deux causes, pour ainsi dire. D'une, parce qu'elle n'avait pas le temps du fait qu'elle rentrait tard les soirs à cause de son travail et qu'elle n'avait pas toujours envie de se poser devant la télévision. Bon, il était vrai que Naoya restait sur son canapé mais généralement, c'était avec la télé éteinte. Pourquoi ? Histoire de retrouver un peu de calme. Et de deux, parce que, ces derniers temps, y'avait souvent des navets à la télé. Donc, pas de quoi vraiment se distraire ou bien de se sortir la tête du travail.
Naoya aurait pu lui faire la morale, sur le fait qu'il passait beaucoup de temps dans les bars. Mais après tout, c'était un moyen comme un autre de se distraire. Et puis, lui faire la morale ... Nan, ça serait pas vraiment cool. Après tout, elle n'était pas sa mère, ni sa soeur, et encore moins un membre de sa famille. Donc hein, à chacun ses trucs, comme elle aimait à le dire. Mik passait du temps dans les bars ? Elle, c'était à l'hôpital à cause de son boulot.
"Je ne prends plus vraiment le temps, moi non plus, de voir un bon film. Mais parfois, je me repasse quand même un bon vieux film."
C'était rare, mais ça pouvait arriver, genre, les jours de repos, bien qu'elle préférait prendre l'air dans ce cas là. Ou bien les soirs où elle n'avait rien à faire et que Naoya n'avait pas vraiment envie de ressortir. A voir, en quelque sorte.
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Mik sourit en coin. On devait admettre que ça ne le surprenait pas, vu les heures qu’elle avait à l’urgence.
<On dirait que, finalement, on a quand même quelques points en communs, malgré toutes nos différences^^>
Cette femme n’était pas comme les milliers d’autres que Mik a connu, elle était différente… Elle avait une tête sur les épaules, pensait aux autres avant ses besoins personnels… Mais elle prenait le temps de s’occuper d’elle-même de soigner son apparence, sans être imbue d’elle-même, ce qui faisait d’elle une femme beaucoup très belle, très attirante, puisqu’elle était sincère, ne perdait pas de temps à mettre trop de maquillage, ou se fringuer pour que tous les hommes la regarde… Une idée lui vint en tête, qu’il réfuta immédiatement. Non, il ne devait pas penser à ce genre de chose, histoire de manger une baffe… Cette idée lui revenait en tête incessamment, il avait de la difficulté à réfléchir clairement…
< Hum… alors, qu’est ce qui vous branche excepté la musique et le ciné… La science? L’art? les technologies?>
Mik se sentait beaucoup plus hésitant… Il espérait que Naoya ne remarque rien…
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Tout souriant, Mik commenta quelque peu la situation, réaffirmant, une nouvelle fois, qu'ils avaient quelques points communs. Oui, pas mal d'une certaine manière. D'abord, leur famille qui avait été massacré pour une raison ou pour une autre. Bon, d'accord, tous les proches de Naoya n'étaient pas morts mais bon, certains avaient été décimés simplement parce qu'ils étaient restés à la maison à savourer une merveilleuse pizza, au lieu de sortir. La vie est parfois garce ... Enfin, y'avait déjà ça. Pour la musique, non, ils ne s'accordaient pas la-dessus. Mais chacun ses goûts après tout, non ? Et puis, on ne peut pas non plus être semblables en tout point, sinon, la vie finirait par vite être ennuyeuse. Et enfin, y'avait la cinématographie. C'était déjà ça, d'une certaine manière. Naoya eut un léger sourire. Peut-être qu'ils avaient d'autres points en commun, qui sait ? Tant qu'on la poussait pas à parler de son passé, ça irait.
Une nouvelle question fut posée. Mais pour celle-ci, Mik était repassé au vouvoiement. Quelque chose le perturbait. Ou alors, il n'avait pas vraiment fait gaffe. Ce qu'elle aimait d'autres ? Ca, c'était pas une question trop difficile, surtout qu'il lui avait parlé de trois domaines précis, mais il aurait pu en dire d'autre.
"L'art, bien évidemment. Mais pas l'art contemporain. Je trouve ça ... Un peu étrange. Je sais pas ... Qu'on dise qu'un bidet, par exemple, entouré d'un fond blanc, c'est de l'art, j'suis pas vraiment d'accord."
Naoya aimait bien les paysages, surtout ceux qui étaient réels. Dire que si elle avait le temps, elle pourrait s'adonner correctement à la peinture. Malheureusement, c'était pas dans ses projets, du fait qu'elle n'avait pas vraiment le temps.
"Les voyages, ou les destinations folkoriques. J'ai eu l'occasion de voyager par-ci, par-là. Mais au final, je suis toujours revenue à Seikusu. Quoi que, je prendrai bien, un de ses jours, des vacances sur une île, ou bien en Europe."
Oui, elle aimerait bien. Seulement, fallait qu'elle ait le temps, et ça, c'était pas gagné.
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Mik eut un léger sourire lorsque Naoya parla de l’art contemporain. Il était vrai que ce genre d’art n’était pas des plus intéressants… Le seul problème avec cet art est que ce n’est pas l’œuvre en tant que telle qui soit importante, qui soit considéré de l’art, mais bien l’intention de l’auteur d’en faire une œuvre d’art…
< N’importe qui peut faire de l’art contemporain… Je pourrais v… t’attacher à une chaise avec du ruban adhésif, et clamer partout que c’est de l’art contemporain, et ça en serait^^ L’art contemporain, ça se résume à l’intention de l’artiste de faire une œuvre d’art, si je prends par exemple « La chaise », une chaise avec sa photos collée au dossier et une définition du mot dans le dictionnaire posée sur le siège… C’est totalement n’importe quoi…Contrairement à l’art classique, où il y a des règles bien strictes à suivre pour pouvoir rentrer dans cette catégorie.>
Ahhh les voyages. Mik avait pas mal fait le tour du Japon, mais partout il se sentait comme un Ganjin, un étranger… Il avait fini par réussir à vivre avec cet état d’âme, n’avait jamais vraiment cherché à aller en amérique, puisqu’il ne connaissait pas ce continent… Même si pour ses habitants il était un étranger, Mik se sentait comme chez lui au Japon.
<Oui, l’Europe ça doit être magnifique, je n’en ai vu que quelques images, mais les paysages doivent être à couper le souffle.>[/b]
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Mik avait son point de vue sur l'art contemporain, et prit même Naoya comme exemple. Selon lui, s'il l'attachait à une chaise avec du ruban adhésif, ça serait de l'art ... Oui ... Euh ... Elle ne savait pas trop comment le prendre aussi. Bien au mal ?
"J'doute que je pourrais ressembler à une oeuvre d'art contemporain."
Mais bon, d'un certain côté, c'était sympathique. Mais d'un autre, se faire attacher, c'était pas génial non plus. Surtout que, le ruban adhésif, et bin, ça finissait par coller. Et quand on l'enlevait, et bin, ça pouvait faire mal. Enfin, pas beaucoup mais un petit peu. Donc, merci mais non merci. Mais il n'avait pas tord d'une certaine manière. Non, Mik avait raison. Parce qu'on pouvait prendre n'importe quoi et en faire de l'art, même si c'était loin d'être réellement le cas. Y'aurait toujours des dingos de l'art moderne qui trouveraient que ça serait réellement de l'art, donc, hein, autant les laisser dans leur petit monde et les laisser penser ce qu'ils voulaient.
"Tout à fait d'accord avec toi ! C'est du grand n'importe quoi."
Une fois, quand elle était petite, elle avait été obligée de se rendre, avec son école, dans un musée d'art moderne. Et bin, c'était pas vraiment génial. La visite avait été plutôt chiante et ennuyeuse. D'ailleurs, Naoya n'avait pas été la seule à y penser mais bon. Mik acquiesça ensuite sur le fait que l'Europe, ça devait génial. Oui, possible. Elle verrait bien quand elle aurait le temps de prendre des vacances.
"La Nouvelle Zélande, on dit aussi que c'est pas mal."
Par contre, si elle partait, soit en Europe, soit en Nouvelle Zélande, qui sait si elle reviendrait. Peut-être qu'elle lâcherait le Japon et tous les ennuis qu'elle avait eu pour recommencer une nouvelle vie. C'était possible. Après tout, elle n'avait pas encore trente ans.
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La Nouvelle-Zélande, Mik n’en avait entendu parler que très peu, il aurait donc été peu sage de porter un jugement, quel qu’il soit. Quoique Mik a toujours été un aventurier, et son rêve depuis qu’il était jeune était de faire le tour du monde, voir les Pyramides d’Égypte, le Taj-Mahal en Inde, la tour de Pise en Italie et j’en passe.
< Je n’ai que très peu entendu parler de la Nouvelle-Zélande, mais probablement que ce doit être un beau coin de pays, quoique le Japon a aussi ses qualités^^>
Plus il la regardait, plus les idées revenaient le hanter, il avait beau essayer des chasser, elles revenaient au grand galop… Puis céda.
< Je suis désolé…>
Elle n’eut le temps de lui demander la raison de ses excuses qu’il glissa sa main à sa nuque, puis déposa un baiser sur les lèvres de Naoya, s’attendant à se faire repousser, la certitude d’avoir fait une bêtise monumentale, mais il ne pouvait plus supporter cette voix dans sa tête qui lui criait de le faire.
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Ah, la Nouvelle Zélande, c'était un rêve, tout comme l'Europe. Mais elle ne désespérait pas pour autant d'y aller un de ses jours. Sa passion pour ces deux destinations touristiques ? Et bien, pour l'Europe, c'était dû à différents tableaux qu'elle avait eu l'occasion de faire. Y'en avait eu plusieurs, comme les Portes de Brandeburg, ou bien encore, le Château de Neuschwanstein. Pour sûr, si jamais, elle allait, un de ses jours, en Europe, et bien, elle passerait par ces sites là. Et son intérêt pour la Nouvelle Zélande, et bien, c'était dû à plusieurs films. Y'avait eu Matrix, du moins, Naoya avait appris que quelques scènes avaient été tournées là-bas. Mais sans aucun doute, son attachement venait du Seigneur des Anneaux, qu'elle avait pu voir à plusieurs reprises. Et c'était pas rien. Y'avait certains paysages qui étaient plutôt pas mal.
"Si tu veux voir quelques paysages de la Nouvelle Zélande, regarde donc le Seigneur des Anneaux. Tu verras par toi-même."
Sauf que, pour voir cette trilogie, et bin, fallait avoir du temps. Parce que rien que les films de base faisaient, au minimum, neuf heures de visionnage. Et c'était encore pire avec les versions longues, presque douze heures ! Alors, c'était pas rien non plus. Naoya les avaient visionnés alors qu'elle était encore à l'école, enfin, aux études supérieures pour devenir infirmière. Et encore, elle avait été obligée de le faire en plusieurs fois, sinon, elle n'aurait jamais vu le bout. Mais bon, on ne pouvait pas passer à côté de ces merveilleux paysages, du moins, selon elle. Enfin, passons.
Le regard de Mik changea quelque peu. Quelque chose n'allait pas ? Fallait croire que non. Car voilà qu'il s'excusait. Naoya leva un sourcil interrogateur. Elle ne comprenait pas trop pourquoi. Et elle n'eut pas le temps de lui demander le pourquoi du comment d'ailleurs. En effet, sans plus un mot, Mik s'était rapproché de l'infirmière et hop, voilà qu'il l'avait embrassée. Enfin, techniquement parlant, il avait pressé ses lèvres contre celles de la jeune femme, mais n'avait rien fait de plus. Peut-être parce qu'il avait peur de se faire rembarrer. Quoi de plus normal, surtout dont la manière qu'elle lui avait parlé un peu plus tôt, quand il lui avait forcé la main pour parler. Seulement, contre toute atteinte, elle ne l'avait pas repoussé. Pourquoi ? Allez savoir.
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Mik retira ses lèvres des siennes… Il était rouge comme une tomate, de honte, mais surtout de surprise, comment se faisait-il qu’elle ne l’avait pas repoussé? Aucune idée. Mik n’avait pas l’habitude de se faire rembarrer, mais là, c’était très différent. Pour être honnête, il n’avait jamais prit la peine d’embrasser une femme, puisque c’était toujours celle-ci qui prenait les devants… Un grisant sentiment de liberté comme un poids qui se retirait de nos épaules, mais mélangé avec un amer sentiment d’incompréhension. Il eut un léger rire.
<Pour être honnête, je m’attendais à une gifle, mais je suis confus…>
Il lança un regard interrogatif à l’infirmière, enfin, plus un regard d’un homme perdu, la main qui était à sa nuque avait glissé jusqu’à son épaule droite, mais il ne s’en apercevait pas il était juste sous le choc, quand on s’attend à quelque chose et que celui-ci ne vient pas, ça fait le même effet qu’une gifle innattendue^^
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Pourquoi donc ne l'avait-elle pas repoussé ? Après tout, ça aurait été normal. Et elle n'aurait eu qu'un simple geste à faire. Genre poser ses mains sur son torse pour l'obliger à reculer. Mais non, Naoya était comme restée figée, stupéfiée. Non pas parce que Mik pouvait l'intimider, ou un truc dans le genre. Mais allez savoir avec elle. Peut-être que ... Peut-être que ça ne la gênait pas plus que ça. Peut-être que ... d'une certaine manière, ça lui permettait de faire, momentanément, l'impasse sur tous les problèmes qu'elle pouvait avoir. Peut-être que ça lui permettrait de se senitr mieux ... Hmmm ... Ca restait à voir. Parce qu'elle doutait que prendre du bon temps avec un lycée, ça arrangerait les choses.
Après quelques instants, Mik s'était reculé, tout rouge. Peut-être qu'il regrettait ce qui venait de se passer. Ou peut-être que lui aussi était stupéfait par ce qui venait de se produire. Du moins, tout ceci était hypothétique. Après tout, Naoya n'avait pas le pouvoir de lire dans les pensées. Finalement, il brisa le silence, lui annonçant qu'il était plutôt confus et qu'il s'était attendu à recevoir une gifle monumentale. Si Mik voulait qu'elle le gifle, Naoya pourrait toujours le faire. Quoi que, ça ne serait pas vraiment la solution non plus.
"Ca pourrait encore arriver."
Genre, par exemple, s'il la surprenait une deuxième fois. Quoi que, est-ce qu'elle le ferait vraiment ? Hmmm ... J'ai des doutes. En tout cas, Naoya pensait qu'il fallait peut-être qu'ils s'arrêtent là, avant que tout ne dérape. Manquerait plus que d'autres ennuis ne vienne lui tomber dessus.
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Mik aurait sincèrement préféré qu’elle le gifle, ça aurait eut l’avantage d’être clair… Mais elle était restée de marbre. Mik ne savait plus s’il devait partir ou pas… Toute cette situation était devenue étrange, délicate… Inconfortable. Mais Mik n’était pas du tout du genre à laisser tomber, surtout pour ce qui ne semblait pas être un échec.
<Vraiment? Bah qui risque rien n’a rien. Alors je vais tenter ma chance…>
Il l’embrassa une nouvelle fois, cette fois-ci, avec toute l’assurance dont il disposait, les mains sur sa taille. Bah faut bien avoir un certain risque, et de toute façon, Mik avait connu plus grande douleur qu’une simple gifle… Sa marque au dos et le bandage qu’elle lui avait fait au mollet en étaient des preuves. Si elle le repousserait, tant pis, au moins il aurait tenté sa chance. Comme dit le dicton : Mieux vaut avoir des remords que des regrets. Il y avait un petit moment qu’il n’avait pas ressentit cette proximité avec une femme, souvent avec des hommes, ceux qu’il prenait par le collet et leur enfonçait des coups au ventre, ou des coups de boules au visage, mais les sensations étaient moins agréables; Mal de crâne, douleur au poing, genoux etc.
Enfin, ce genre de proximité, il l’avait connu bien souvent avec quelques femmes, ça ne durait jamais plus d’une nuit, le temps que Mik se sauve avec le soleil se dévoilant.
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Naoya aurait pu indiquer la porte à Mik. Après ce baiser, elle aurait pu lui demander de partir et de la laisser là, histoire qu'elle retrouve ses esprits, mais aussi qu'elle reprenne son boulot, et cela même si elle n'avait pas grand chose à faire, mis à part à attendre le fait qu'un autre élève pointe le bout de son nez pour se faire soigner. Mais son petit doigt lui disait qu'elle risquait d'attendre longtemps. Il était fort probable que personne ne vienne la voir. Peut-être que les élèves s'étaient dits que s'ils se rendaient à l'infirmerie, sûrement qu'ils tomberait sur l'autre infirmière, celle qui, habituellement, était en poste. Dommage pour eux, d'une certaine manière, puisque c'était quelqu'un d'autre. Ca ne la dérangeait pas plus que ça. Au moins, elle avait la paix. Enfin.
Naoya allait se lever quand Mik lui répliqua qu'il allait tenter sa chance. Sa chance de quoi ? Hein ? Qu'est-ce que son petit esprit torturé avait en tête ? Hummm ? Pas vraiment besoin de lui faire un dessin. L'infirmière avait compris, du moins, c'était ce qu'elle pensait. Et hop, voilà que Mik s'était encore plus rapproché et qu'il l'embrassait une nouvelle fois. Sauf que, cette fois-ci, c'était différent par rapport à précédemment. Si, pour le premier baiser, il avait été plutôt hésitant et s'était attendu à se prendre une tarte, là, Mik pensait toujours qu'il pourrait se prendre une tarte, mais il est beaucoup moins hésitant. Comme s'il était sûr de lui ... Ou bien comme s'il n'avait pas peur de ce qui pourrait éventuellement arrivé.
Les mains de Mik avaient perdu de l'altitude et étaient venues se poser sur la taille de la jeune femme. La dernière fois qu'elle avait été embrassée ? Y'avait (?*). Oui, au niveau sentimal, c'était un peu désert pour la belle. Peut-être parce qu'elle n'avait pas trop le temps de penser à cela. Mouais ... Ca devait être ça ... Mais bon, un peu de bonheur, ou de distraction dans sa vie, ça ne pourrait pas lui faire de mal, non ? C'était peut-être pour cela que Naoya n'avait pas, à nouveau, repoussé Mik. C'était peut-être pour cela qu'elle avait passé ses bras autour du cou du jeune homme, histoire d'approfondir un peu plus ce baiser. Peut-être qu'elle se méprenait ... Peut-être qu'elle faisait une bêtise incommensurable mais bon ...
?* = Dépend du RP avec Tatsumi et de ce qui a pu se passer
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Mik sourit intérieurement, qui disait que l’assurance n’influençait pas le jugement des gens? Les bras de la jeune infirmière se refermèrent sur son cou… Elle avait la peau si douce. Les mains de Mik, sans qu’il s’en rende compte, par simple réflexe, glissèrent dans son dos, sous sa chemise, la caressant au niveau des reins.
La première journée au bahut fut une catastrophe; se perd en cherchant le lycée, ne trouves pas de place de parking, et, à l’heure qu’il était, il devait déjà avoir un billet pour s’être parké dans un espace réservé aux enseignants, se faire jeter dehors du cours… La seule lumière qu’il avait eut dans la journée, fut sa rencontre avec Naoya et il avait cru qu’il avait tout gâché après un petit moment, mais on dirait bien que la journée se terminerait très bien finalement…
Espérant que la journée ne se terminerait pas tout de suite, Mik éloigna légèrement ses lèvres de celles de Naoya, la regardant dans ses yeux bleus.
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Une bêtise ... Oui, Naoya était sûrement en train de faire une petite ... Du moins, ça en deviendrait une énorme si jamais quelqu'un venait à l'infirmerie. Et si on les surprenait ? Hein ? Ce qu'elle risquerait ? Dans le meilleur des cas, peut-être une petite tape sur les doigts, histoire de lui faire comprendre que ça ne devrait jamais se reproduire. Dans le pire des cas, et bin, elle se faisait renvoyer. Quoi que ... Dans ce cas là, ça serait pas trop grave non plus puisqu'elle avait un autre job. Qui plus est, en plus, il était mieux payé, et plus intéressant aussi du fait qu'elle avait plus de chose à faire et qu'elle voyait beaucoup de cas graves. M'enfin, avec un peu de chance, ça s'arrêterait peut-être à juste un baiser ou deux. Possible qu'ils n'aillent pas plus loin que cela. Allez savoir.
Les mains de Mik se laissèrent aller à glisser dans son dos, à aller, par-ci, par-là, ce qui n'était pas désagréable. Mais Naoya eut tout de même un léger sursaut quand il avait décidé de glisser celles-ci sous sa chemise. L'infirmière en vint à se dire que ça ne s'arrêterait sûrement pas là. Une chose qui pouvait la rebuter ? Et bin, se faire surprendre par un malade qui viendrait à passer et qui réclamerait des soins. Ca, c'est sûr que cela ne la mettait pas trop en confiance non plus mais bon. D'une certaine manière, se faire surprendre pouvait être ... Stimulant ... Et puis, comme Mik était nouveau, du moins, à ce qu'elle avait compris, y'avait pas grand monde qui devait le connaître. Donc, de ce fait, on pourrait le prendre pour n'importe qui, genre un petit ami qui se languissait de sa belle infirmière et qui était retourné sur les bancs de l'école, histoire de la voir. Après tout, dans cette ville de fous, tout était possible, non ?
Après quelques instants, Mik se détacha de Naoya et plongea son regard dans les yeux de l'infirmière. Peut-être qu'il s'attendait à quelque chose. Genre, des mots ... Ou bien même une action de sa part. Elle réfléchissait toujours sur la suite des choses. Soit elle préférait stopper les dégâts ici, et tant pis. Soit, au contraire, ils continuaient sur la pente glissante et ils prenaient des risques, et advienne que verra. Mouais ... Mouais ... Naoya n'était pas vraiment du genre à faire le premier pas ... Mais peut-être qu'il fallait qu'elle le fasse, pour que les choses changent ... ouais ... Peut-être ...
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Naoya, malgré le fait qu’elle ait répondu au baiser, restait de marbre, comme si quelque chose la tracassait… Probablement le fait qu’il y ait une chance qu’ils se fassent prendre, mais ils avaient passé beaucoup de temps ensemble et pas une seule personne n’avait même passé devant l’infirmerie… Il en faudrait de la malchance pour que quelqu’un arrive à ce moment… Il approcha sa bouche de l’oreille de l’infirmière puis murmra :
<Détend-toi un peu… Si c’est seulement le fait que quelqu’un peu entrer qui te perturbe, on peut verrouiller la porte…>
Et puis de toute façon, la peur de se faire prendre ajoute à l’excitation du moment. Mik déposa un baiser sous son oreille et quelques autres dans son cou… Naoya ne semblait pas à l’aise, on aurait dit que deux décisions se battaient en elle pour savoir si elle se laisserait aller ou pas… Et Mik essayait de la faire sombrer dans le goût du plaisir…
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Se détendre ... Et bin, c'était pas vraiment facile ! Naoya avait peur de se faire pincer d'une part, et d'autre part, elle se demandait toujours si c'était une bonne idée. Bien évidemment, comme le lui suggérait Mik, ils pouvaient très bien fermer la porte à clé. Mais dans ce cas là, faudrait éventuellement laisser un petit mot sur la porte, histoire de dire qu'elle était partie faire un tour et qu'elle reviendrait d'ici un moment. Sauf que, l'excuse ne fonctionnerait pas vraiment si jamais un élève se pointait, voyait le mot et attendait devant la porte. Il pourrait trouver cela louche que le local s'ouvre de l'intérieur et laisse apparaître l'infirmière, alors qu'elle était sensée faire un tour. Vraiment louche, non ?
Fallait peut-être qu'elle arrête de penser négativement. Pourquoi se dire que tout irait mal alors que tout pourrait aller bien ? Hein ? Après tout, la journée avait été plutôt tranquille, non ? Et avec un peu de chance, ça ne changerait pas, du moins, c'était ce que Naoya pourrait espérer. Oui ... Penser positivement. Ca serait pas plus mal. Alors, on la ferme à clé cette porte ou pas ? Hmmm ... Non, elle allait rester comme ça. Après tout, comme dit, peut-être que les élèves n'étaient pas au courant qu'une nouvelle infirmière était dans les parages. Peut-être qu'ils pensaient que l'autre, celle qu'ils avaient habituellement, était en congé et que personne n'avait été trouvé pour la remplacer. Ouais, autant penser cela. Au moins, ça libérerait un peu son esprit.
Pour Mik, qu'on les surprenne ou pas, et bien, Naoya avait l'impression que ça ne le gênait pas plus que cela. Peut-être que ça serait pas la première fois qu'on le surprendrait ... Ou alors, il s'en fichait carrément. Qui sait. A ses premiers baisers dans le cou, Naoya avait eu quelques frissons mais soite ... Elle essayerait quelque peu de se détendre, du moins, si elle y arrivait.
"Effectivement, ça serait plutôt gênant mais bon ..."
En somme,e lle arriverait à faire avec, oui. Naoya attendit quelques instants, que le visage de Mik revienne à sa hauteur et quand ce fut fait, ell l'embrassa. Et tant pis si un élève pouvait rentrer. Hein, après tout, il n'avait qu'à frapper à la porte et attendre qu'on ne lui dise d'entrer.
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Mik releva la tête pour recommencer à l’embrasser qu’elle l’avait dépassée sur ce sujet. Eh bah voilà! se dit il, elle commençait à se détendre, et n’avait pas voulu fermer la porte à clef. Eh bien, on dirait qu’elle a plus le gout du risque que ce qu’elle ne laissait paraître. Mik était bien content finalement d’avoir succombé à sa petite voix qui lui criait de le faire, dans sa tête…
L’envie de luxure commençait à monter en lui, alors qu’il l’embrassait, il n’attendait qu’elle ne démontre qu’elle avait envie de plus que de simples baisers pour retirer sa chemise…
Toujours les mains dans son dos, il parcourait, du bout des doigts, la distance entre ses omoplates et ses reins, appréciant la douceur de sa peau au contact de sa main…
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C'était, à présent, trop tard pour faire marche arrière. Et puis, fallait voir le bon côté des choses : au moins, Naoya ne s'ennuyait plus. Elle ne se tournait plus les pouces en attendant de trouver quoi faire. Elle n'attendait pas un élève qui, probablement, ne viendrait plus. Elle ne dormait pas non plus sur la table. Mais bon, fallait dire aussi que la nuit dernière, et bin, elle n'avait pas dormi beaucoup. Nan ... Ca lui apprendrait à faire la "fête" et à boire, en charmante compagnie, jusqu'à point d'heure. Mouais ... Faudrait qu'elle évite des soirées de ce genre, surtout quand elle travaillait à l'hôpital le jour suivant. Bon, il était vrai que, jusqu'à présent, Naoya avait toujours été "sage", du moins, elle avait évité de passer toute la nuit debout quand elle devait assister pour une intervention mais bon ... Un dérapage incontrôlé pouvait toujours arriver, surtout au moment où on s'y attendait le moins. Enfin, passons.
Mik laissait glisser ses doigts le long du dos de l'infirmière. Il faisait des allers et retours, partant de ses omoplates, pour revenir vers ses reins. Et hop, une fois qu'il avait atteint un point, voilà qu'il remontait. Naoya, quant à elle, l'embrassait toujours. Ses propres mains étaient venues se glisser au niveau de son cou, mais très certainement qu'elles n'y resteraient pas très longtemps. A faire une bêtise, autant la faire correctement, non ? Lentement, ses mains descendirent le long de son torse et vinrent aggriper le bas de son polo. Bon, elle ne savait pas trop comment elle arriverait à lui enlever cela mais bon, elle trouverait bien un moyen. Naoya n'allait pas non plus s'arrêter parce qu'elle pourrait rencontrer un petit problème. Pas son genre de baisser les bras.
Comment elle voyait les choses ? Et bien, d'une, faudrait qu'elle stoppe leur baiser parce que sinon, elle n'arriverait jamais à lui enlever ce polo. A moins qu'elle chope des ciseaux et qu'elle le découpe -je parle du polo, hein- mais bon, ça serait pas très sympathique de sa part de mettre ses fringues en lambeaux. Donc, hein, à éviter. Donc, je disais, en petit un, stoppage momentané de leur baiser. Petit deux, elle aggriperait une nouvelle fois le bas du polo et petit trois, hop, elle tirerait le tout vers le haut. Sûrement qu'il lui donnerait un coup de main, du moins, c'était ce qu'elle se disait. Après quelques instants, histoire de bien savourer leur baiser, Naoya le stoppa donc. Et hop, voilà que l'opération : ôtage du polo venait de commencer.
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Mik ouvrit les yeux lorsqu’il sentit les lèvres de la jeune femme s’éloigner des siennes. Elle agrippa le bas de son polo pour le retirer. Finalement, il ne lui avait fallu qu’une simple petite poussée pour qu’elle prenne des décisions, ce qui plaisait beaucoup à Mik. Il lui donna un petit coup de main en terminant le travail et le jetant sur la table, fallait bien aider son prochain comme on dit^^. C’est alors qu’il se rappela le loup à son dos… probablement que si elle passait ses mains à son dos, elle sentirait l’inégalité dû à la brûlure et qu’elle voudrait en savoir plus, mais qu’à cela ne tienne, il lui dirait la vérité, en espérant que ça ne stopperait pas leur ardeur…
Il lui sourit, retira une main de son dos et la posa sur sa joue… Il ne voulait pas aller trop vite, ça gâcherait le moment… Puis reposa une nouvelle fois ses lèvres contre les siennes, comme si un aimant les attirait vers celle de l’infirmière, continuant son manège de l'autre main dans le dos... Mmm, elle avait la peau si douce, on aurait presque dit qu'il caressait le pétal d'une fleur...
Il était vrai que si quelqu'un les surprenait, Naoya aurait de plus graves problèmes que Mik, surtout si tout ça venait aux oreilles du principal... Un jeune étudiant n'aurait pas été une grande surprise, surtout s'il avait vu la gueule de Mik, un autre jeune arrogant dans les murs de l'enceinte, non, s'il y avait surprise, elle ne serait pas très grande... Mais Naoya risquait son emploi... De toute façon, elle était assez grande pour décider de ses choix, mais s'il advenait qu'ils se faisaient surprendre, Mik ferait tout pour la déculpabiliser au maximum, rendant son implication presque inexistante... Il ne savait comment faire, mais il avait toujours réussi à se faire entendre. Enfin, pour l'instant, il y avait quelque chose de plus urgent, et beaucoup plus agréable, qui retenait toute son attention...
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L'opération : ôtage de polo, n'avait pas été si difficile que tout cela du fait qu'ils avaient stoppé momentanément le baiser. Enfin, c'était plutôt Naoya qui s'était quelque peu retirée, histoire de se faciliter la tâche. C'était plus simple, d'une certaine manière. Hop, elle avait empoigné le bas de son polo et l'avait tiré vers le haut, histoire de lui ôter le polo. Et comme Naoya s'y était attendue, Mik lui avait filé un coup de main, histoire qu'il puisse passer la tête dans l'ouverture. Après tout, l'infirmière ne voulait pas trop forcer non plus, et ne voulait pas non plus lui arracher dans la tête, quoi que, ça aurait été plutôt difficile. Il était vrai que quand elle devait déshabiller des gens, à l'hôpital, la plupart du temps, c'était pour aider des patients inconcients à qui il fallait des soins immédiatement. De ce fait, Naoya, ou bien une autre infirmière, ne s'embêtait pas avec les fringues et les découpait, sauf si c'était un truc facile à enlever, genre une chemise. Et généralement après, même si le patient avait la vie sauve grâce aux soins rapides qu'on lui avait prodigué, et bien, il se plaignait du fait qu'il retrouvait ses vêtements en charpie. Oui, les gens sont parfois ingrats. Pas tous mais bon. C'est la vie et on ne peut malheureusement pas satisfaire tout le monde. Enfin, passons.
Mik s'était donc débarrassé de son polo et l'avait jeté ... et bien, Naoya n'avait pas vraiment vu où il l'avait jeté mais à dire vrai, elle s'en fichait un peu. Tant qu'il arriverait à le retrouver avant de partir ... Bin oui, parce que s'il l'oubliait, et bin, ça ferait un peu louche, surtout s'il se baladait torse nu dans le lycée. Ca serait un peu bizarre et les autres risqueraient de se poser des questions. Enfin, Mik n'en était pas encore là mais bon. Du fait qu'il n'avait plus son polo, Naoya laissait ses mains se balader dans le dos du jeune homme. Mais ... y'avait comme quelque chose de bizarre. Comme une inégalité, enfin, elle n'aurait su vraiment dire rien qu'au toucher. Oui, il aurait fallu que l'infirmière voit la blessure mais bon, c'était peut-être quelque chose dont Mik ne voulait pas parler, un peu comme Naoya et son passé. Donc, hein, elle n'irait pas demander. Et puis, Naoya n'était pas du genre super curieuse.
Finalement, une nouvelle fois, Mik revint vers elle pour l'embrasser à nouveau. Et tout en faisant cela, il avait posé une de ses mains contre le visage de la jeune femme. Peut-être pour être au plus près d'elle, ou quelque chose dans le genre, qui sait. En tout cas, contrairement à elle, pour le moment, Mik prenait son temps. Elle lui avait ôté son polo mais lui n'avait pas cherché à lui piquer son chemisier. Du moins, pour l'instant. Peut-être qu'il attendait le moment opportun. Ou peut-être qu'il attendait qu'elle lui murmure quelques mots, genre : "Fais-moi l'amour ici et maintenant" ... Nan, c'était pas vraiment son genre. Peut-être que Naoya se méprenait sur ses intentions. Possible, elle verrait bien ... Elle verrait bien si Mik se décidait à faire quelque chose ou pas.
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Mik se plaisait à aller lentement, de toute façon, il n’y avait pas de presse. Il voulait savourer chaque seconde au maximum. Mais il fallait bien un peu avancer aussi. C’est alors que ses mains se retirèrent de son visage et de son dos, puis s’affairèrent sur les boutons du chemisier de Naoya. Une fois tous détachés, il glissa ses mains sur les côtés de la jeune dame, de haut en bas, partant des hanches jusqu’au soutien gorge… Leur ventre se touchait. La sensation peau contre peau était plus qu’agréable.
Les mains de Mik prirent celles de l’infirmière, puis les fit relâcher le jeune homme un instant, le temps qu’il fasse glisser le chemisier au sol. Il n’était pas vraiment du genre à précipiter les choses, enfin, certaines fois, la façon rapide reste une bonne façon de faire, mais prendre son temps, ressentir chaque frisson de sa partenaire, apprécier chaque petite sensation, c’était divin… Il ne comprenait pas ceux qui arrachaient leurs vêtements en s’embrassant comme des bêtes. Après tout, Mik devait avoir un peu de romantisme pour ne pas comprendre le plaisir d’aller rapidement au but!
Mik entraina Naoya près d’un lit puis, avec toute la douceur du monde, il la repoussa dessus. Il se pencha puis déposa sur chaque partie de son corps (au-dessus de la ceinture); Il commença par les mains puis remonta sur les bras, les épaules, et redescendit vers le buste, déposant un baiser sur chaque sein, embrassant son estomac, autour du nombril, le bas ventre, puis remonta vers son visage pour embrasser ses lèvres.
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A trop se précipiter, parfois, on pouvait faire foirer les choses, et on pouvait le regretter par la suite. Mais l'inverse était aussi vrai. Parfois, à aller trop lentement, on pouvait louper des trucs, laisser passer des choses qui, au final, auraient pu vous être bénéfiques. Mais comme le dit le vieux proverbe : on n'a pas toujours ce qu'on veut. Et on ne peut pas prévoir non plus toutes les possibilités sur telle ou telle chose. Sinon, la vie ne serait pas amusante, non ? Brèfle. Il était vrai que dans leur cas, faudrait qu'ils trouvent le juste milieu entre les deux. S'ils allaient trop lentement, et bien, ils risquaient de se faire prendre par un élève qui viendrait à les surprendre. Quoi que, peut-être que le petit pervers se tairait et resterait là à les regarder et à s'astiquer le manche. C'était possible après tout. Et s'ils allaient trop rapidement ... bin, ça ne serait pas aussi plaisant, aussi agréable que s'ils prenaient leur temps. Donc, à trouver le juste milieu pour que ça soit agréable.
Les mains de Mik quittèrent leur position pour venir s'attaquer au chemiser de Naoya, plus précisément, à ses boutons qui devenaient gênants. Et hop, un premier bouton venait d'être enlevé. Et hop, un second rejoignit le premier. L'infirmière se demandait toujours si c'était une bonne idée. Après tout, elle connaissait à peine Mik. Et qui plus est, elle ne savait même pas quel âge il avait. Si on les surprenait et que ça venait aux oreilles du directeur, elle pourrait être accusée de détournement de mineurs, si jamais il en était effectivement un. Dans le cas contraire, peut-être que la sentence serait moins grave. Rester optimiste, fallait qu'elle le reste. Sinon, ils risquaient réellement de se faire choper.
Naoya chassa cette idée bien loin de sa tête quand le dernier bouton fut enlevé. Les mains de Mik avaient commencé à voyager sur le corps de la jeune femme. Du fait qu'il s'était rapproché un peu plus de l'infirmière, leurs deux peaux étaient rentrées en contact. Sûrement aussi que ça serait le cas bien plus tard, sauf s'ils stoppaient là leurs pérégrinations, mais ça m'étonnerait qu'ils s'arrêtent en si bon chemin. Ils avaient, très certainement, dépassé le point de non retour. Après cette petite balade, les mains de Mik s'étaient posées sur celles de Naoya, histoire qu'elles quittent son dos, même pour peu de temps. Et hop, voilà que ses mains étaient revenues au niveau du cou, des épaules de l'infirmière, histoire de faire glisser ce morceau de tissu qui l'ennuyait. Au moins, maintenant, il aurait le passage libre et n'aurait plus besoin de soulever son chemisier. Quoi que, il lui restait toujours son soutien-gorge, et possible qu'il y reste encore pendant un moment.
Ce qu'il était advenu de son chemisier ? Sûrement qu'il avait suivi le même chemin que le polo de Mik. Sûrement qu'il l'avait rejoint au sol, ou quelque part dans le coin. De toute manière, c'était pas comme si le local faisait deux cent mètres carré. Hein, et puis, son chemisier n'avait pas non plus des jambes, donc Naoya arriverait facilement à lui mettre la main dessus. Et hop, en quelques secondes, voilà que l'infirmière se retrouvait le dos sur le matelas d'un des lits de l'infirmière. Bon, il était vrait que ces lits là n'étaient pas des plus confortables, et n'étaient pas aussi grands que des lits normaux mais bon, c'était sûrement mieux que de se faire bisouter à même le sol ... Ou bien sur son bureau. Bon, il était rangé mais y'avait quand même quelques trucs qui traînaient dessus. Donc, à éviter, surtout si c'était pour mettre le bordel dans ses papiers.
Dans un élan d'affection, voilà que Mik avait débuté la séance papouilles. Tout plein de petits bisous par-ci, par-là. C'était agréable, y'avait pas à dire. Sûrement qu'il n'allait pas s'arrêter en si bon chemin. Et à dire vrai, Naoya ne le voudrait pas, donc, hein, autant qu'il en profite puisqu'elle semblait être très réceptive à toutes ces petites attentions. Tandis qu'il revenait vers son visage, Naoya en profita pour repositionner, durant leur baiser, ses mains dans son dos. Une nouvelle fois, elle avait effleuré ce qui semblait être une brûlure, ou un truc dans le genre. Mais comme dit, elle n'irait pas lui poser la question. Parfois, vaut mieux s'abstenir de poser des questions, sous peine de faire, justement, de la peine alors qu'on ne le veut pas forcément.
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Naoya avait l’air d’apprécier, quoiqu’il la sentait un peu réflective, probablement la peur de se faire prendre, mais elle semblait ne pas vouloir entraver ce qui avait commencé… Mik sentait ses mains toucher la brûlure. Il fût un temps que Mik ne supportait pas la friction du loup avec son chandail, mais maintenant, puisqu’il l’avait depuis belle lurette, un an pour être précis, il ne ressentait plus aucune douleur, seulement une sensibilité qui était restée… Pour tout dire, c’était loin d’être désagréable, très plaisant même.
Il glissait ses mains sur les cuisses de Naoya, sous sa jupe… Il ne le démontrait pas mais il était quand même un peu surpris de voir une femme qu’il avait énervé devenir aussi réceptive à ses attentions physique, et même aussi enclin à lui en donner aussi. Disons qu’il y a environ une heure, personne n’aurait pu deviner cette fin!
Las d’avoir à partager un espace entre la jeune femme et ses vêtements, Mik décida de détacher sa jupe et de la retirer. Il détacha ses lèvres des siennes pour mettre le morceau de vêtement avec les autres, ceux de Naoya et Mik confondus. Il prit alors quelques secondes de plus pour retirer ce qui lui restait de vêtements; jeans, chaussettes et chaussures. Les deux n’étaient qu’en sous-vêtements, la sensation de peau contre peau sur tout le corps était indescriptible, malgré le fait qu’elle soit venu assez fréquemment… C’est à ce moment que Mik voulait voir si Naoya souhaiterait aller jusqu’au bout ou si elle préférait tout arrêter, quoi qu’il serait trop tard pour reculer… Mais sans rien dire, il se contenterait de regarder si elle serait plus... "entreprenante"
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Que les sentiments humains pouvaient être compliqués n'empêche ! En se levant ce matin, jamais Naoya n'aurait pensé qu'elle se retrouverait à l'infirmerie pour embrasser et faire quelques galipettes avec un élève. Surtout pas le premier jour, après sa première apparition à l'infirmerie. Bon, elle se doutait que ça pourrait éventuellement arriver un de ses jours du fait qu'elle n'était pas désagréable à regarder et qu'elle était plutôt gentille, malgré son apparence de glace. Mais bon, elle n'aurait pas pensé que ça arriverait aujourd'hui. Quoi que, d'une certaine manière, ça lui permettait d'inaugurer, à sa manière, le local de l'infirmière qui sentait l'antiseptique. Bon, il était vrai qu'à l'hôpital, ça sentait bien plus mais d'une certaine manière, c'était normal, du fait que le personnel médical se devait d'entretenir les lieux pour éviter toute infection qui aurait pu coûter la vie d'un patient. Et franchement, Naoya pensait que l'infirmerie ne devait pas sentir pareil. Pourquoi ? Tout simplement parce que elle savait que certains élèves seraient récalcitrants à venir si jamais ça sentait trop l'hôpital. Peut-être qu'elle reviendrait, pour les fois suivantes, avec un déodorisant à la vanille, ou bien à la lavande, histoire de tout le monde soit à l'aise.
Brèfle, d'une certaine manière, cette odeur d'antiseptique serait un peu gommée suite à ce qui pourrait se passer dans le local. Ca sentirait bien meilleur, sans aucun doute. Les mains de Naoya étaient toujours au niveau du dos de Mik. Sûrement qu'elles descendraient plus bas, d'ici un moment. Celles de Mik s'étaient faufilées sous sa jupe, histoire de venir la côtoyer un peu plus intimement. Mais le bout de tissu semblait l'embêter. Hop, en un clin d'oeil, voilà qu'il avait atteint les deux bords de la jupe avec ses mains et qu'il l'avait fait glisser le long des jambes de la jeune femme. Et encore un vêtement qui finissait au sol. Les mains de Naoya amorcèrent donc, à ce moment là, une descente en direction de son pantalon. Seulement, Mik avait pris les devants et voilà qu'il se retrouvait en sous-vêtements, tout comme elle. Quoi que, elle avait encore ses pompes. Mais rien qu'un petit coup et hop, elles finiraient au sol. Après tout, des ballerines, c'était pas bien compliqué à enlever.
Un peu plus éloigné d'elle, du fait qu'il venait tout juste de retirer son pantalon, Naoya se redressa quelque peu, histoire d'atteindre une nouvelle fois ses lèvres. Quant à ses mains, elles avaient perdu de l'altitude, beaucoup d'altitude même. Ses doigts étaient partis de son cou, avaient poursuivi le long de ses épaules et étaient finalement descendus le long de son torse. Peut-être que ça le chatouillait un peu, peut-être pas. Mais ses doigts ne s'étaient pas arrêtés au niveau de son torse. Non, ils avaient continué un peu plus bas. Frôlant ainsi son boxer, Naoya s'attarda un peu plus à ce niveau là, tout en continuant leur baiser. Après tout, pourquoi faire cesser des choses qui étaient plutôt plaisantes ? Hummm ? Ses mains finirèrent par se faufiler entre le morceau de tissu, et sa chair, mais pas tout de suite. Peut-être d'ici quelques minutes, voire quelques secondes.
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On aurait dit une femme différente de celle qu’il avait rencontrée, qui était un peu distante et légèrement timide, mais tout de même polie… Cette femme devant lui était plutôt le contraire, et se changement donna chaud à Mik, difficile de cacher son envie après ça, surtout qu’elle caressait son boxer… Qui eut dit que les premières journées d’un nouveau lycée sont toujours les pires? Enfin, pour Mik, comme pour Naoya… disons que ça donnait un beau « bienvenue »!
Ses mains vinrent caresser les seins de l’infirmière et sa bouche, elle commençait à mordiller le cou, pas trop fort, juste assez pour que cela soit agréable. Jamais Mik n’aurais cru qu’il aurait été de faire l’amour ici, dans une infirmerie, comme dit auparavant, il détestait beaucoup trop cette odeur qui accompagnait immanquablement cet endroit immaculé. Comme quoi, tout peut arriver dans la vie!
Il avait eut réponse à sa question; non elle ne souhaitait pas s’arrêter là, et c’était tant mieux. Elle semblait prendre autant de plaisir que lui, et pourtant, c’est à peine s’ils avaient commencé… Peut-être qu’elle glisserait ses mains à l’intérieur pour le caresser, peut-être. Mais Mik n’attendrais pas qu’elle commence pour que lui devienne entreprenant.
Il la souleva donc d’à peine quelques centimètres pour y glisser ses mains sous elle, dégraffant son soutien-gorge, mais il faudrait donc qu’elle le lâche pour pouvoir le retirer… Mais comme on dit, il faut un mal pour faire un bien…
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Tout comme les sentiments humains, c'était un peu compliqué, aussi, de comprendre Naoya. Pourquoi ? Parce qu'elle avait souvent l'humeur changeante. Mais ça, c'était dû à des raisons personnelles et au fait qu'elle ne pouvait pas faire confiance à n'importe qui. Car après tout, elle savait que des choses pas nettes rôdaient dans les rues, attendant le moment propice pour attaquer telle ou telle victime. Mais parfois, certaines de ces créatures étaient obligées d'avoir des sous-fifres, histoire de ne pas s'exposer totalement. Et lesdits sous-fifres pouvaient très bien être de simples humains qui cherchaient à se renseigner sur d'autres humains, et cela, pour le compte de leurs employeurs. De ce fait, Naoya préférait se montrer, la plupart du temps, froide, insensible, comme si rien ne pouvait l'attendre. Et si on arrivait suffisamment à gagner sa confiance, parfois, ce masque pouvait tomber. Mais ça prenait un peu de temps. Certes, Mik avait cherché à la brusquer au départ, à en savoir le plus sur elle. Mais finalement, après, il avait un peu calmer ses ardeurs, et Naoya avait fini par s'ouvrir un peu. Voilà ce qu'on arrivait à faire avec un peu de patience. Et parfois, on pouvait obtenir plus.
Naoya avait donc posé ses mains sur son boxer, caressant, ainsi donc, la bosse qui était en train de se former, tandis qu'elle l'embrassait toujours. Oui, ses lèvres étaient douces, et elle n'avait pas trop envie de s'en passer. Du moins, pour l'instant. Possible que l'infirmière s'acharne sur une autre zone plus tard. Mais pas de précipitation, à quoi ça servirait de toute manière ? Les mains de Mik étaient, quant à elle, venues explorer la poitrine de la jeune femme. Leur baiser fut, une nouvelle fois, rompu, du fait que Mik avait besoin de sa bouche pour venir mordiller légèrement son cou. Ca lui faisait penser à ces fichus vampires qui s'amusaient à planter leurs crocs dans le cou de leurs victimes. Mais bien évidemment, elle se doutait que Mik n'était pas un vampire. Du moins, elle l'espérait, sinon, elle serait dans de beaux draps ! Sa bouche fit quelques allées et retours, le long de sa nuque.
Ce fut alors à ce moment que Mik prit la décision de venir s'attaquer à son soutien-gorge, histoire qu'ils se retrouvent à égalité niveau fringues, c'est à dire avec uniquement un sous-vêtement pour le bas. Pour combien temps ils seraient à égalité ? Allez savoir. Brèfle, sans vouloir lui faire de mal, il avait posé ses mains au niveau de sa taille, histoire de soulever un peu la jeune femme. Et hop, il en profita pour glisser ses mains dans son dos et venir défaire les agrafes qui retenaient son soutien gorge. Seulement, le morceau de tissu était encore là. Plus pour très longtemps. Les douces mains de l'infirmière quittèrent donc le boxer du jeune Mik et hop, voilà qu'avec ses fines mains, elle retirait son soutif. Sûrement que Mik devait apprécier la vue qu'il avait.
Puisqu'elle l'avait enlevé, maintenant, Naoya, ou plutôt, ses mains, pouvaient revenir à leur occupation précédente. Sauf si Mik envisageait de faire autre chose mais ça, elle verrait bien.
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Mik savait que Naoya était déjà très belle, mais il avait l’impression de voir un ange devant lui… Le corps humain est une beauté en soit, et celui qu’il avait sous les yeux… Wow… Se dit-il. Une main caressant un sein, l’autre avait de meilleures idées… La main glissa sur sa cuisse avant de se mettre à caresser son entre-jambe, au travers de ses sous-vêtements.
Mik fit rencontrer une nouvelle fois ses lèvres avec celles de Naoya, glissant sa langue tout doucement dans sa bouche, effleurant la sienne, lui touchant, l’enlaçant… Les mains de l’infirmière étaient habiles et le membre de Mik ne cessait de croître. L’envie commençait à devenir de plus en plus forte pour le jeune homme, et se disait que ce devait être de même pour la jeune femme.
Mais mik commençait à en avoir marre d’être toujours debout et s’assit aux côtés de Naoya, les mains toujours occupées et la bouche toujours collée à celle de sa partenaire. Ce moment était le premier depuis la mort de sa famille qu’il s’accordait à penser à autre chose qu’à la douleur de les avoir perdu, la haine envers ceux qui leur ont fait ça puisque, malgré ses dires, il rêvait toujours de rencontrer ceux qui avaient fait de lui un orphelin, et de leur faire connaître le même sort…
Enfin, dans le moment présent, seul Naoya importait à ses yeux, le reste, c’est comme si ça avait été mit en pause dans la tête du jeune homme, et c’était tant mieux ainsi.
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Naoya avait l'impression qu'un sourire angélique s'était dessiné sur le visage de Mik ... Oui, sans aucun doute qu'il devait apprécié la vue. Et bientôt, il en profiterait, du moins, c'était la suite logique des choses. N'attendant pas plus longtemps, il s'était rapproché. Une de ses mains était venue titiller un de ses seins, le caressant du dos de sa paume. Son autre paluche avait, une nouvelle fois, perdu de l'altitude. Elle avait plongé vers sa cuisse, et était un peu remontée le long de celle-ci, histoire de partir à l'exploration d'une nouvelle zone. Bien évidemment, y'avait, pour le moment, encore un morceau de tissu, une barrière qui l'empêchait d'aller plus loin. Mais, tout comme son soutien gorge, ce rempart là finirait par sauter, d'une manière ou d'une autre. Donc hein, fallait juste avoir un peu de patience.
Naoya, quant à elle, et bien, elle caressait, toujours du bout de ses doigts, le morceau de tissu qui retenait son membre. Mais sûrement qu'à un moment ou à un autre, son boxer finirait par disparaître et rejoindre les autres fringues qui étaient au sol. Elle frotta ses doigts une nouvelle fois contre son boxer. Elle avait l'impression qu'au fur et à mesure de ses caresses, son membre grossissait. Quoi de plus normal. Sans aucun doute qu'elle lui faisait de l'effet et que Mik était en train d'apprécier tout cela. Et hop, un nouveau baiser. Sauf que, cette fois-ci, ils étaient passés à l'étape supérieure. En effet, la langue de Mik s'était faufilée dans la bouche de Naoya, histoire de venir saluer sa comparse. Et celle-ci était donc venue à sa rencontre, histoire de la saluer correctement.
Mik vint s'asseoir auprès d'elle. Sûrement qu'il commençait à avoir mal à ses jambes. Quoi de plus normal, surtout que l'une d'entre elle avait une blessure et elle n'était pas totalement guérie. Peut-être qu'il était temps ... Temps de passer à la vitesse supérieure, d'hausser le ton. Profitant de se rapprochement, Naoya se décida à passer la barrière de tissu, histoire que sa main rentre directement en contact avec son membre. Il semblait déjà être au garde à vous, du moins, c'était l'impression que la jeune femme avait. Ainsi donc, elle continua ses caresses. Jusqu'au moment où elle déciderait d'aller encore plus loin. De toute manière, son boxer ne resterait pas en place encore pendant longtemps. Oh que non. Peut-être après un nouveau baiser ... Ou peut-être quand elle jugerait qu'il était temps que son membre aille prendre l'air.
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Un petit soupir lorsque sa main entra en contact direct avec son membre. Cette fois-ci, il pourrait sentir absolument toutes les sensations, et pas seulement au travers du tissu… Mais quelle bonne idée qu’elle venait d’avoir! Mik, les lèvres et la langue toujours collées à celles de Naoya, glissa sa main sous les sous-vêtements de celle-ci, caressant ses lèvres…
Mik était plutôt du genre lent au niveau préliminaires, mais lorsqu’il s’engageait sur cette pente, il était dur de ne pas se laisser aller, et Mik se retenait un peu, pour être bien sur de ne pas rater aucune sensation, aucun baiser, aucune seconde, avec l’infirmière.
Une fois les lèvres séparées, Mik s’acharna sur le coup, la mordillant de nombreuses fois, suivit de baisers. Il descendit, caressant le sein gauche avec sa langue… Il appréciait vraiment faire ça et espérait que Naoya ressente soit tant peu de plaisir, au moins.
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Apparemment, Mik appréciait ce nouveau contact. Naoya l'avait entendu gémir lorsqu'elle s'était décidée à passer outre le morceau de tissu et à venir caresser directement son membre qui était encore enserré par son boxer. Plus pour très longtemps. Non, sûrement qu'elle finirait par le lui enlever, à un moment ou à un autre. A moins que Mik ne le fasse de lui même, qui sait. Même si Naoya ne voyait pas vraiment ce qu'elle était en train de faire, elle savait que ses fins doigts étaient sur sa hampe et qu'ils faisaient quelques allées et venues sur cette dernière, histoire de lui donner encore un peu plus de plaisir. Bien évidemment, l'infirmière avait envie d'y goûter mais elle finirait par le faire, tôt out tard, peut-être même plutôt tard que tôt. Pourquoi se précipiter ? Après tout, ils avaient le temps. Temps aussi de se faire surprendre mais Naoya se disait que sa chance était de son côté et que personne ne viendrait à franchir le pas du local. Du moins, elle l'espérait fortement.
Mik, de son côté, avait entrepris, à son tour, une nouvelle explorer. Car caresser son intimité à travers le tissu ne lui plaisait plus. Non, il s'était décidé à franchir la barrière et à entrer en contact avec cette nouvelle zone qui semblait l'attirer. Ses doigts étaient donc en train de caresser son intimité. Naoya aurait pu se mordiller les lèvres, sûrement qu'elle l'aurait fait. Seulement, elles étaient encore occupées par celles de Mik. Il ne les quitta qu'une fois après avoir décidé de venir bisouter plusieurs parties du corps de Naoya. D'abord son cou, tout en la mordillant un peu, mais ça serait pas suffisant pour lui percer un trou dans la peau. Du moins, ses dents n'étaient sûrement pas autant affûtées que celle d'un vampire.
La respiration de Naoya se faisait peut-être un peu plus haletante. Oui, tout ceci était fort plaisant. Et ce le fut encore plus lorsque Mik se décida à passer sa langue sur l'un de ses seins. Fallait pas trop qu'il descende non plus sinon, la jeune femme aurait dû mal à attendre son membre, et elle ne pourrait plus le caresser. A moins qu'entre temps, il se décidait à changer de position et à venir se placer au dessus de Naoya, histoire que ça soit encore meilleur. Ou alors, si jamais il tardait trop, l'infirmière le pousserait quelque peu sur le côté, histoire qu'il se retrouve le dos sur le lit, et ça serait elle qui lui grimperait dessus et prendre les devants. Fallait-il qu'elle le fasse ? Non, pas maintenant, pas tout de suite. Elle pouvait encore attendre sa hampe. Mais quand elle ne le pourrait plus, sûrement qu'il faudrait qu'elle fasse quelque chose.
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Tout ça était vraiment plaisant; la peau douce de Naoya en contact avec la sienne, ses doigts fins caressant sa verge, et, d’après la respiration haletante de l’infirmière, le plaisir était partagé… Et bientôt ils partageront un plaisir encore plus grand… Mais pas maintenant, non, plus tard, comme dit, trop se précipiter ferait soit gâcher le moment, soit les faire passer à côté de sensations sublimes, donc fallait être doux, lent… Prendre son temps au fond… De toute façon, tout le monde est en cours, il faudrait bien une ultra-malchance pour que quelqu’un arrive… Les jeunes de Seikusu ne pensaient qu’à la scolarité, trop peu se souciaient du plaisir dans la vie, et ceux qui s’en souciaient était dans un gang… Probablement que Mik y aboutirait, mais pour l’instant, tout ce qui lui importait, était de s’amuser, profiter de la vie à fond…
Les caresses sous le boxer lui plaisaient bien, mais il devait admettre que le morceau de tissu le gênait un peu, alors il retira ses mains du corps de Naoya pour pouvoir le retirer… Voilà un autre morceau de vêtement au sol!^^ Il reprit son « exploration » dans les parties intimes de Naoya, puis passa un bras autour de sa taille, reprenant une nouvelle fois leur baiser passionné et langoureux… On aurait dit qu’un aimant attirait les deux paires de lèvres, tant ils sont souvent ramenés l’une à l’autre, que ce soit par Mik ou Naoya… Enfin, un signe que l’envie est présent pour les deux personnes, qui est un bon signe pour elle comme pour lui, enfin, surtout pour lui car elle l’avait attirée dans l’infirmerie la seconde qu’il l’avait vu.
Habituellement, Mik ne croit pas au destin, mais il ne pouvait se résoudre à croire que cette rencontre n’était qu’un simple coup du hasard… Enfin, il ne voulait pas le croire, c’est comme si tout ça avait été prédéterminé par on-ne-sait-qui.
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Finalement, ils en étaient au stade où il était plus que temps de dire : exit aux derniers sous-vêtements ! Les mains de Mik avaient quitté l'intimité de Naoya. Elles étaient venues se poster sur le rebord de son boxer. Bien évidemment, Naoya avait momentanément retiré les siennes, histoire qu'ils se retrouvent tous les deux dans la plus simple des tenues. De toute manière, que ça soit plus tard ou maintenant, ça revenait au même. Et puis, au moins, l'un comme l'autre auraient plus de facilité à atteindre les parties intimes de l'autre. Donc autant s'en débarrasser maintenant et qu'ils ne soient plus ennuyés par la suite, non ?
Mik était reparti à l'assaut des parties intimes de la jeune femme. Seulement, celle-ci le trouvait un peu trop loin d'elle pour reprendre ce qu'elle était en train de faire. Mais hop, voilà que le jeune homme avait passé une de ses mains autour de la taille de Naoya, histoire de la rapprocher de lui. Mais aussi, surtout, pour l'embrasser une nouvelle fois. Y'avait pas à dire : Mik était attiré par les lèvres de l'infirmière, ce qui n'était pas plus mal d'une certaine manière. Elle aimait bien aussi les siennes mais aurait pu mais l'un comme l'autre, ils auraient pu se servir de leur bouche, de leurs lèvres, d'une manière différente. Naoya y avait déjà pensé seulement ce n'était peut-être pas le meilleur des moments, pour l'instant, pour mettre à exécution cette idée là.
Oh, et puis, flûte. Après un nouveau baiser, Naoya se décida de se séparer quelque peu de son visage. Oui, d'une certaine manière, elle le délaissait. Mais c'était pour mieux s'occuper de lui d'une façon qui serait tout aussi plaisante pour lui. Bien évidemment, Mik aurait alors du mal à attendre ses lèvres vaginales mais il aurait tout le loisir d'y retourner un peu plus tard. Lentement, tout en gardant ses mains sur son membre, l'infirmière avait amorcé une descente le long du corps de Mik. Bien évidemment, tout en descendant, elle déposait quelques baisers par-ci, par-là, au niveau de son torse. Et puis, finalement, son visage se retrouva à la hauteur de sa verge qui était toujours au garde à vous du fait que Naoya n'avait pas cessé ses caresses. Sa deuxième main vint alors la rejoindre, histoire d'agrémenter un peu plus son plaisir. Elle ne le prendrait pas en bouche, du moins, pas tout de suite, sauf si Mik le voulait. Mais pour le moment, elle comptait plutôt accentuer ses caresses.
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Naoya avait décidé de quitter les lèvres de Mik, histoire de descendre un peu et de déposer quelques baisers sur son torse et son ventre. Un nouveau gémissement retentit lorsqu’elle commença à accentuer ses caresses avec deux mains. Bien que s’était agréable, Mik se sentait un peu coupable du fait qu’elle lui donnait du plaisir, mais qu’elle n’en recevait pas… Quoiqu’elle aurait tout le loisir d’en avoir, plus tard.
Mik s’allongea sur le dos, formant un oreiller avec ses mains pour l’arrière de sa tête, puis ferma les yeux. Hé, il pouvait tout de même en profiter un peu même s’il se sentait coupable non? De toute façon, il aurait été dur de ne pas en profiter, il ne savait si c’était à cause de son boulot d’infirmière, mais Naoya était très douée avec ses mains. Elle avait une précision chirurgicale, sans vouloir faire de jeux de mots. Même si ses mains étaient un peu froide, non en fait, ses mains étaient chaudes, mais le sexe de Mik était bouillant, et n’attendait qu’une seule chose… Mais ça, ça irait à plus tard.
On aurait dit que Naoya s’était approché de la verge pour être au premières loges de l’action, cette pensée fit sourire Mik, dont la respiration, depuis un bon moment, était saccadée, irrégulière. Est-ce que Naoya avait une autre idée derrière la tête? Possible, mais seul le temps pourra le dire.
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Mik avait pris ses aises. Il s'était allongé sur le lit et regardait très certainement le plafond. A moins que son regard était revenu sur Naoya, histoire de voir ce qu'elle était en train de faire à sa hampe. Rien de grave, ou rien de bien important, du fait que l'infirmière utilisait toujours ses mains histoire de faire gonfler le plus possible sa verge. A quatre pattes, tel un chat qui était en train de guetter sa proie, Naoya la délaissa pendant quelques instants. Son visage remonta le long de son torse, déposant quelques baisers autour de son nombril, et hop, elle continuait son ascension jusqu'au niveau de sa bouche. Sûrement que Mik s'attendait à pouvoir l'embrasser une nouvelle fois mais hop, sans trop lui laisser le temps, voilà qu'elle amorçait une lente et longue descente. L'index de sa main droite suivait le mouvement et glissait aussi le long de son torse. D'humeur joueuse ? Peut-être ... Ou peut-être qu'elle voulait faire durer les choses ... Naoya redressa la tête durant quelques instants, histoire de lancer un regard à Mik.
"Ne va pas croire que je vais ce genre de choses tous les jours."
Nan, aujourd'hui était une exception. Aussi, elle ferait des choses dingues et se laisserait aller. Mais fallait pas croire que la prochaine fois que Naoya serait d'astreinte à l'infirmerie, elle referait ceci. Nan, l'infirmière préférait ne pas mélanger plaisir et boulot. Et là, pour l'instant, c'était ce qu'elle était en train de faire, du moins, d'une certaine manière.
La jeune femme reprit alors ses baisers sur son torse. Quant à ses mains, elles revinrent finalement se poser sur le membre du jeune homme. Naoya reprit ses douces et lentes caresses. Elle pourrait toujours augmenter la cadence, seulement, elle ne savait pas vraiment ce que Mik préférait. Après tout, il aimait peut-être mieux la lenteur à la rapidité. Il finirait bien pas se manifester, d'une manière ou d'une autre.
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Mik avait les yeux fermés, histoire de ne rien voir et de concentrer son attention sur les “soins” que Naoya lui prodiguait. Elle monta alors en embrassant son ventre, son torse, les caressant au passage. Elle amorça ensuite une nouvelle descente vers le sexe de Mik , continuant ses caresses douces et, ça va sans dire, très plaisantes. Avant de poursuivre, Naoya lui précisa qu’elle ne faisait pas ce genre de choses tous les jours. Mik se mit à rire.
<Tu dis ça parce que t’as peur que je te prenne pour acquise?^^>
Mik n’était pas du genre à démontrer oralement, par le son de sa voix son contentement, mais il avait l’impression que Naoya semblait attendre qu’il lui dise si il aimait, ou si elle devait accélérer, mais, comme dit, il adorait ce qui était lent…
<J’adore quand on y va lentement, ça me permet de sentir chaque sensation… Et là je dois admettre que je suis à un cheveu de toucher le paradis^^>
Mik glissa une main dans les cheveux de Naoya, les caressant avec douceur… Il ne savait quel genre de shampoing elle utilisait, mais ça les rendait vraiment doux… Il savait qu’il allait apprécier chaque seconde du moment futur qu’ils allaient passer ensemble… Et s’était déjà le cas!
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Ce n'était pas pour cela que Naoya lui avait parlé. Enfin, peut-être pas directement. La jeune femme ne voulait pas vraiment que Mik vienne la voir à l'infirmière simplement parce qu'il pensait qu'ils pourraient passer du bon temps. Ils pourraient éventuellement se revoir à l'occasion, mais en dehors du lycée. Et quand bien même ils se reverraient, ça serait peut-être uniquement pour boire un verre, ou bien manger un bout. Naoya n'était pas vraiment du genre à vouloir se caser avec quelqu'un. Bien évidemment, parfois elle y pensait, mais fallait qu'elle arrive à remettre un peu d'ordre dans sa vie avant de vouloir s'occuper de quelqu'un d'autre. En somme, ce qu'elle avait voulu dire quand elle avait parlé, et bien, c'était qu'il ne fallait pas que Mik se fasse trop d'idées, sinon, il en serait meurtri. Naoya n'en dit pas un mot de plus. De toute manière, ce n'était pas vraiment l'heure des paroles.
Ainsi donc, la jeune femme continuait à caresser le membre de Mik tandis qu'il avait glissé une de ses mains dans les cheveux de Naoya. Il brisa le silence une nouvelle fois pour lui dire qu'il préférait, de loin, qu'elle n'aille pas trop vite. Il avait envie de ressentir toutes les sensations. Il avait envie que son plaisir se maintienne sur du long terme. Et toujours selon lui, il était à deux doigts d'atteindre le paradis. Ah bon ? S'il le disait, Naoya allait le croire alors. Ses fins doigts reprirent alors de lentes caresses sur sa hampe et au bout de quelques instants, une de ses mains l'entoura complètement. L'infirmière débuta alors quelques lents va-et-vients le long de sa verge tandis que sa langue se montrait alors un peu plus coquine. Elle était venue flirter avec son gland.
Puis, finalement, après quelques instants, tandis que Mik avait toujours sa main dans ses cheveux, Naoya abaissa quelque peu son visage, histoire de léchouiller quelque peu sa verge. La jeune femme passa sa langue à plusieurs reprises sa langue dessus avant de remonter un peu son visage. Et hop, sa bouche ouverte, voilà qu'elle gobait son gland, histoire de continuer à le caresser avec sa langue. Sûrement que Mik était en train d'apprécier tout cela. Et si ça continuait, elle l'amènerait peut-être jusqu'à la jouissance, qui sait ?
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Une nouvelle série de gémissements sortit de la bouche de Mik lorsqu’elle mit son sexe en bouche, sa langue travaillait de manière fort agréable. Sa main caressait encore ses cheveux roux, mais Mik ne s’en rendait même pas compte. Tout ce qu’il faisait était par simple réflexe. Il n’était pas vraiment en état de penser quoi que ce soit.
Pour l’instant, tout allait bien, mais il était évident que cette situation l’amènerait à l’éjaculation, donc il devrait l’arrêter pour faire autre chose, sinon il ne serait en état de la satisfaire pleinement. Mais, présentement, il ne ressentait pas encore le désir de jouissance… alors pour l’instant, elle pouvait continuer, mais ça ne devrait tarder qu’ils devraient trouver autre chose.
Il regardait le plafond blanc immaculé, mais sans le voir. Non, il n’était concentré sur rien d’autre que le moment présent… Ses mains glissèrent aussi loin qu’elles purent aller, soit les épaules, puis remontèrent à la nuque, la caressant avec douceur.
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Naoya entendait quelques doux sons qui venaient à son oreille. Oui, Mik appréciait tout cela. Il gémissait, signe qu'il ne voulait pas que l'infirmière s'arrête en si bon chemin. Du moins, c'était ce qu'elle se disait. De toute manière, elle ne comptait pas s'arrêter, du moins, pas tout de suite. Sauf si une merveilleuse idée lui venait en tête mais pour l'instant, son cerveau n'était pas réellement en mesure de réfléchir convenablement. Non pas que la jeune femme n'arrivait pas à faire plusieurs choses en même temps, bien au contraire. Mais là, sérieusement, sa petite tête n'était pas vraiment en "forme", du fait que Naoya était en train de se concentrer sur autre chose.
Ses lèvres et sa langue continuaient de s'occuper, comme il le fallait, du membre de Mik qui prenait encore et toujours de la vigueur. D'ailleurs, histoire de stimuler le jeune homme encore un peu plus, Naoya s'était décidée à venir flirter avec ses bourses, grâce à l'aide de ses mains. Bon, elle savait très bien que peut-être ça le laisserait ni chaud, ni froid. Après tout, c'était pas tout le monde qui aimait se faire asticoter les testicules. D'ailleurs, ça lui rappelait la fois où elle avait du examiner un petient qui était plutôt gêné. Enfin, c'était pas Naoya qui l'avait examiné mais elle avait assisté le médecin qui l'avait fait, un étudiant en médecine. Apparemment, il avait comme un petit quelque chose au niveau des testicules et ça avait nécessité un examen. Sauf que, le patient avait été extrêmement gêné de devoir baisser son pantalon. Enfin, c'était pas vraiment ça qui l'avait gêné. Mais plutôt le fait qu'il avait trouvé l'infirmière plutôt à son goût et qu'il avait eu une érection incontrôlée. Ouais, les risques du métier en quelque sorte. C'était pas la première fois que Naoya était confrontée à cela, et ça ne serait sûrement pas la dernière fois non plus. Enfin, passons.
J'en étais où ? Ah oui. Naoya ne comptait pas vraiment arrêter ses douces caresses. Bien au contraire. Seulement, fallait aussi qu'elle garde en tête qu'elle n'avait pas toute la journée et que plus ils tardaient, plus le risque de se faire surprendre augmenter. Sa langue s'attarda une nouvelle fois sur son gland, et en faisait aussi le tour de temps en temps. Et finalement, toujours avec sa bouche, elle commença à faire de lents va-et-vients le long de sa verge. Parfois, elle s'arrêtait un peu, histoire d'y remettre la langue. Et parfois, ses mains venaient flirter avec ses bourses, les enserraient, les massaient.
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Mik ressentit un encore plus grand plaisir lorsqu’elle se mit à lui masser les bourses. Certes ce n’était pas tous les hommes qui en éprouvaient du plaisir, mais c’était comme toutes les sensations, certains aimaient se faire insérer un doigt dans l’anus, chose que Mik a toujours tenu en horreur, se disant que c’était un sens unique. Enfin, tout ça pour dire; le plaisir est une chose subjective. Un petit gémissement, comme pour venir approuver ce qui fut dit plus tôt, se fit entendre… mais Mik commençait vraiment à se sentir coupable, et de toute façon, le plaisir à deux…
<Bon, approches, j’en ai marre d’avoir du plaisir tout seul, tu as été si… adorable^^ Alors à moi de te faire ressentir un peu de plaisir…>
Mik sourit en coin en attendant qu’elle s’approche, après tout, il ne devait pas être le seul à en tirer un certain plaisir! Ils étaient deux, et Mik n’était pas du tout du genre à penser à son plaisir personnel au déficit de l’autre. Un léger sourire béat était encore sur ses lèvres, mais peut-être que bientôt celles de Naoya viendraient les rejoindre pour un nouveau baiser langoureux. Ou peut-être d’autres genre de lèvres, pour pouvoir lui accorder autant de plaisir que l’infirmière avait accordée à mik
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D'autres gémissements vinrent aux douces oreilles de Naoya. Oui, Mik aimait tout cela, du moins, c'était ce que se disait Naoya. Peut-être qu'il n'avait pas envie que ça s'arrête. Peut-être qu'il voulait aller plus loin. Qui sait ? Mais, finalement, au bout de quelques minutes, voilà que le jeune homme se redressait quelque peu. Tout sourire et avec béatitude, voilà qu'il en avait marre. Pas marre de ce qu'elle était en train de lui faire. Mais plutôt marre qu'il était, en ce moment, le seul à prendre son pied. Apparemment, il avait envie de s'occuper d'elle. Il voulait l'emmener au septième ciel, un peu comme elle l'avait fait, sauf qu'il n'avait pas encore joui. Peut-être qu'il se retenait. Peut-être qu'il voulait garder cela pour plus tard. Un dernier petit coup de langue sur son gland et hop, voilà que celui-ci sortait de la bouche de Naoya.
Tel un félin, tout comme la précédente fois, elle se rapprocha de lui, tout en était à quatre pattes. Son visage se rapprocha alors de celui de Mik, déposant un doux baiser sur ses lèvres qui ne dura pas très longtemps. Ses lèvres vinrent alors flirter non loin de son oreille, tandis qu'une de ses mains se baladait sur son torse. Ou plutôt, son index était parti de sa bouche et avait descendu le long de son cou, puis le long de son torse, avant de reprendre le chemin inverse.
"Et qu'aimerais-tu me faire ?"
Bien évidemment, Mik pouvait toujours essayer de la surprendre en ne lui disant rien et en reprenant les rênes mais bon ... Oui, si jamais, par exemple, il souhaitait qu'elle se retrouve le dos contre le matelas, alors, telle une poupée, Naoya se laisserait faire. Après tout, jusqu'à maintenant, elle avait pris les devants. Mais peut-être que Mik voulait commander. Soite, elle le laisserait faire dans ce cas-là. Elle ne serait pas non plus égoïste.
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Mik apprécia jusqu’au dernier moment cette fellation, malgré son air de femme pudique se cachait une femme pleine de libido, qui ne souhaitait qu’être mise en évidence plus souvent… Elle s’approcha de lui, d’une manière féline, ce qui fit sourire en coin Mik. Un baiser sur les lèvres et elle lui murmura à l’oreille de lui dire ce qu’il souhaitait lui faire… Le visage du jeune homme se leva pour mettre les lèvres au niveau d’une oreille de Naoya, lui susurrant à l’oreille.
<Oh, mais ce ne serait pas plaisant si je te le disais tout de suite, mais tu vas le savoir bien assez tôt…>
Il glissa le lobe d’oreille de sa partenaire sa bouche, le caressant de sa langue. Ensuite, il glissa ses bras autour de ses cuisses pour l’allonger sur le matelas, puis resta quelques secondes à caresser son intimité avec le muscle extérieur de sa verge, puis amorça une descente de baisers jusqu’à l’intimité en question.
Pour commencer, il ne fit que caresser les lèvres avec son majeur et index. Mais ensuite, il lui stimula le clitoris avec le pouce de la même main, inséra en elle les deux doigts qu’il avait utilisé pour simplement la caresser, puis joignit sa langue à la « fête ». Il n’avait pas souvent fait ce genre de choses, mais il espérait que Naoya apprécierait autant sa « gâterie » qu’il avait apprécié celle qu’elle lui avait offerte…
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Mik n'avait pas vraiment de répondre à sa question. Non, il avait envie de laisser plâner le suspense. Il voulait la surprendre et lui dire ce qu'il comptait faire, et bien, cela n'aurait pas été drôle. Tant pis, Naoya ferait avec. Elle verrait bien ce qu'il escomptait faire, de toute manière. Elle savait déjà, quand même, qu'il voulait lui donner un peu de plaisir, du fait qu'elle lui en avait donné un peu déjà. Un prêté pour un rendu, pour ainsi dire. Mik vint alors mordiller le lobe d'une oreille de Naoya. En deux ou trois mouvements, voilà que la jeune femme se retrouvait finalement allongée sur le matelas, prenant ainsi la place de Mik. Doucement, tout en prenant son temps, Naoya avait senti quelque chose qui se frottait contre son intimité. Sûrement son glant. Qu'est-ce que ça aurait pu d'autre d'ailleurs ? Mais Mik n'escomptait pas, pour l'instant, la pénétrer avec son membre. Non, il voulait encore attendre quelques instants. Son visage se rapprocha d'elle et il déposa tout plein de baisers sur son corps. Il était parti de son visage, avait passé par son cou, sa poitrine, puis était descendu jusqu'au niveau de son pubis.
De là, Mik commença à déposer de lentes caresses rien qu'avec ses doigts. Et puis, au bout de quelques minutes, il vint ensuite titiller son clitoris, toujours avec sa même main. Hmmm ... C'était plaisant, y'avait pas à dire. Quelques gémissements étaient sortis de sa bouche. Et d'autres suivirent quand Mik se décida à utiliser ses doigts d'une autre manière. Ces derniers avaient passé la barrière et voilà qu'ils étaient en train de remuer vers l'entrée de son sexe. Ca aurait pu être tout. Mik aurait pu simplement utiliser ses doigts, et rien d'autre. Sauf que son visage s'était, à nouveau, rapproché, et hop, voilà que le jeune homme y ajoutait sa langue.
"Mmmhh ... Mik ..."
Naoya n'avait pas vraiment envie qu'il s'arrête. Non, bien au contraire, elle voulait qu'il continuait. Voire même plus.
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Naoya semblait apprécier, à en juger d’après ses gémissements. Mik sentait qu’elle n’avait pas envie que ça s’arrête bientôt, et il se dit qu’il devrait y aller peut-être un peu plus franchement, arrêter de caresser les lèvres avec sa langue et de la mettre en elle, peut-être que ça serait plus agréable, allez savoir, et de toute façon, Mik n’est pas très bien placé pour savoir ce qu’on ressent quand on est une femme!
Il retira donc son index et majeur pour y insérer la langue, caressant avec celle-ci les parois intérieures de Naoya, son intimité devenant de plus en plus chaud à l’intérieur… De sa main libre, il en profita pour lui caresser l’estomac, les cuisses, intérieures et extérieures, pour terminer sa course sur le dessus de ses pieds, recommençant ses caresses à sens inverse…
Pour Mik, s’occuper du plaisir de sa partenaire était tout aussi plaisant que de laisser sa partenaire s’occuper de lui… et surtout tout aussi excitant! Il sentait sa verge toujours prendre un peu plus de vigueur, mais plus pour bien longtemps, elle aurait bientôt prit sa taille maximale. Peut-être par contre que Naoya en voulait plus? Mik ne savait ce qu’elle aimait, il préféra donc rester au « Classique » pour l’instant du moins. Faire quelque chose qu’elle n’aurait pas apprécié pourrait ralentir les ardeurs des jeunes gens, voire même les stopper complètement.
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C'était pas comme si Naoya s'impatientait mais bon, fallait pas non plus que tout ceci dure cent sept ans aussi. Pourquoi ? Parce que normalement, la jeune femme devait travailler. Et ce n'était pas vraiment ce qu'elle était en train de faire pour le moment. Après tout, y'avait toujours la possibilité qu'un élève, ou bien même qu'un membre du corps professoral passe la porte de l'infirmerie parce que il ou elle se sentait pas bien ! Qu'elle se fasse virer, Naoya s'en fichait un peu, elle pourrait se concentrer sur son boulot à l'hôpital, mais bon. C'était plutôt ennuyant du fait que si elle se faisait renvoyer, bin, faudrait qu'ils trouvent une autre infirmière ... Ou qu'ils convainquent la seconde de remplacer Naoya le temps qu'ils en trouvent une autre. Reculer pour mieux sauter en somme. Alors, que faire ? Lui demander d'accélérer un peu les choses, histoire de passer à autre chose ? Ou bien ... Ou bien reprendre le contrôle ? La deuxième solution était bien plus tentante, mais quelque peu froissante, d'une certaine manière.
Que faire donc ? Prendre son mal en patience ? Attendre que Mik veuille bien sauter le pas et aller plus loin ? Stopper là ? Hors de question pour ce point là. Ca aurait été vraiment vache. Et pas vraiment sympathique. Donc, non, à oublier. Pourtant, fallait bien faire quelque chose parce que rester ainsi, alors que la porte n'était pas fermée et que n'importe qui pouvait rentrer ... A moins de se diriger vers ladite porte et de la fermer à clé, et tant pis pour les soupçons ... Nan, ça tuerait le moment et ça serait pas vraiment cool.
Inlassablement, sans se déconcentrer, Mik continuait ses caresses sur le corps de Naoya, et poursuivait aussi les petites douceurs qu'il était en train de lui faire. Ses doigts avaient laissé place à sa langue mais ceux-ci avaient, pour ainsi dire, d'autres occupations à présent. Des occupations fortes intéressantes, du moins, d'une certaine manière.
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Il est vrai que la lenteur est plus agréable, mais il faut dire aussi qu’ils n’avaient pas tout leur temps, n’importe qui aurait pu passer cette porte, n’importe quand, pour n’importe quelle raison. Mik se fichait de se faire mettre dehors du bahut, ça avait toujours été le rêve de son père de faire des études et de se retrouver diplômé en Gestion du personnel et enfin quitter « cette vie de misère » comme son père se plaisait tant à dire. Mais ça n’aurait pas été correct, il ne voulait pas non plus faire perdre son emploi à Naoya, tout ça pour une partie de jambe en l’air. Il retira donc sa langue de son intimité.
Bon, allez ça suffit. Prête pour la suite?^^
Mik cessa donc ces attentions pour se ramener au même niveau que Naoya et, avec douceur, la pénétra. Lors de ce premier coup de bassin, un soupir sortit de la bouche de Mik, qui avait glissé son visage dans le cou de l’infirmière. Il entreprit alors les coups de reins, parfois rapides, d’autres fois plus lentement, lui caressant les cuisses de ses deux mains et lui mordillant délicatement le cou. Cette sensation de chaleur et d’humidité était formidable et maudissait déjà le moment où il devrait venir, mais ce n’était pas pour tout de suite. Non, il préférait penser au moment présent, et profiter de cette agréable sensation, espérant que Naoya en tirait autant de plaisir que lui…
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Apparemment, Mik était en train de se lasser. Peut-être qu'il allait passer aux choses sérieuses ? Il avait relevé son visage, juste pendant quelques instants, histoire de regarder la jeune femme et de lui poser une question bien précise. Est-ce qu'elle était prête pour la suite ? Un sourire se dessina sur le visage de Naoya.
"Et même plus encore."
Oui, elle était prête ... Prête depuis un moment d'ailleurs. L'infirmière était, généralement, d'une nature plutôt patiente, du moins, dans son boulot. Mais pour le reste, c'était quelque peu différent. Quand un truc lui prenait trop de temps, ça la gonflait, que ça soit quand elle faisait de la cuisine, qu'elle peignait et d'autres activités de ce genre. Oui, dans certains domaines, la patience n'était pas un art ... Et dire que Tatsumi, la veille, lui avait proposé de poser comme modèle dans le club d'arts plastiques ... Très peu pour elle. Merci, mais non merci. Elle finirait par trouver ça gonflant et elle s'énerverait. Et dans ce cas là, exit le modèle. Donc, hein, à éviter, pour sûr. Enfin, passons, là n'était pas vraiment le sujet.
Mik s'était quelque peu ravancé. Et là, sans plus attendre, voilà qu'il donnait son premier coup de bassin. Son gland était d'abord rentré en contact avec ses lèvres, et puis, il avait assez facilement glissé à l'intérieur. Fallait dire que la demoiselle avait bien été préparée pour cela. Donc, pas de raison de forcer le passage comme un malade. Et puis, c'était bien mieux comme ça, non ? Quelques gémissements s'échappaient de la bouche de Naoya, mais bon, elle n'allait pas non plus le crier sur les toits. Pas trop de bruits suspects, sinon, ils étaient cuits. Pour sûr. Mik avait rapproché son visage du cou de la demoiselle, histoire, de déposer, de temps à autre, quelques baisers dans le creux de celui-ci. Mais aussi, de cette manière, il était plus proche, bien plus proche des lèvres de Naoya. Et parfois, il quittait son cou pour venir déposer des baisers sur d'autres endroits de son visage.
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Encore plus, qu’est-ce que ça voulait dire? Mik n’en avait aucune idée. Peut-être voulait-elle quelque chose de particulier, possible, mais quoi? Il n’était pas du genre à tenter des choses par lui-même, de peur de pousser le bouchon trop loin, probablement. Il était plutôt aventureux, du genre à aimer à peu près tout, mais, les nouvelles expériences, il les essaierait seulement si sa partenaire en évoquait oralement le goût de l’essayer. Après tout, il n’était qu’un humain, il ne pouvait pas lire dans les pensées.
Ses mains glissaient toujours sur le corps de la jeune femme, lui caressant les hanches, les côtes, etc. Les baisers se faisaient plus amoureux, fougueux. Mik devenait haletant, mais pas à cause de la fatigue; à cause du plaisir. Par contre, il ne viendrait pas tout de suite, il était plutôt du genre à tenir assez longtemps, pas une heure, mais assez pour que sa partenaire vienne elle aussi.
Son corps commençait à devenir humide à cause de la sueur, ce qui rendait la friction des deux corps encore plus agréable… Les deux langues s’enlaçant dans leur bouche, les doux gémissements de Naoya à son oreille, Mik était vraiment aux anges…
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Il lui avait semblé que Mik était resté pensif pendant quelques instants, du moins, après les quelques mots qu'elle avait prononcé. Peut-être qu'il n'avait pas tout compris, peut-être qu'il se posait des questions ... Ah, y'avait pas de quoi s'en faire. Fallait pas qu'il se triture l'esprit pour cela. Tout ce qu'elle voulait lui dire, c'était qu'elle était prête et qu'elle attendait cela depuis un petit moment déjà. Mais bon. Fallait pas non plus précipiter les choses simplement parce que la demoiselle le voulait. Mais bon, fallait pas non plus qu'ils s'attardent là pendant des heures et des heures. Surtout que, si jamais c'était le cas, ça paraîtrait sûrement suspect de les voir sortir de l'infirmerie à une heure plutôt tardive. Après tout, y'avait toujours quelqu'un, comme le gardien, qui traînait dans les parages après l'extinction des feux. Donc, à éviter. Enfin, passons.
Les mains de Naoya se baladaient dans le haut du dos de Mik, tandis que celles de ce dernier voguaient un peu partout : sur ses cuisses, ses hanches, le long de son corps. Brèfle, le jeune homme ne cessait pas ses caresses, ce qui était plutôt plaisant, y'avait pas à dire. Entre deux baisers, Naoya avait remarqué que son souffle était, comment dire ... un peu plus rapide. Quoi de plus normal vu l'activité physique qu'ils étaient en train de pratiquer. Bon, il était vrai que ce n'était pas une activité des plus intenses non plus, où il fallait faire beaucoup d'efforts, mais tout de même !
Les gémissements de Naoya étaient un peu plus rapprochés, un peu plus forts, mais pas trop non plus. Elle ne voulait pas rameuter toute la galerie non plus. Ca aurait plutôt fait mauvais effet d'ailleurs si cela avait été le cas.
"Hmmm ... Oui ... Continue Mik ..." avait-elle réussi à dire entre plusieurs gémissements.
Oui, qu'il continue !
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Continuer? Ce n’est pas comme si Mik allait tout arrêter!^^ Non, il en tirait un trop grand plaisir pour arrêter maintenant! Et de toute façon, même s’il avait voulu, il ne croit pas qu’il en aurait été capable…
À chaque coup de rein, il sentait le col de Naoya toucher le bout de son gland, y’avait pas à dire, c’était extrêmement plaisant, en plus de la chaleur et l’humidité à l’intérieur, et des gémissements de l’infirmière qui le stimulait encore plus… Il accéléra donc la cadence, mais pas trop rapidement, sinon le plaisir risque de diminuer, voire complètement disparaître, mais juste un peu plus vite, pour que ça soit encore agréable.
Il colla une nouvelle fois sa bouche contre celle de Naoya, glissant doucement sa langue dans sa bouche. Y’avait pas à dire, Mik adorait le goût des lèvres de la jeune femme! Ses doigts caressaient toujours le dos du jeune homme, et un frisson de plaisir lui vint, ses doigts étaient si doux…
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Désolée, pas trop d'inspi
Ses doigts continuaient à voguer dans le dos du jeune homme. De toute manière, où aurait-elle pu les mettre ? Hmmm ? Parfois, elle alternait ses mouvements. Parfois, elle ramenait ses mains au niveau de ses épaules, de son cou, et les faisait descendre le long de son torse, les amenant jusqu'au niveau de son nombril. Et de là, elle amorçait ensuite une longue et lente remontée, ramenant, inlassablement, ses mains, dans son dos. Et parfois, aussi, Naoya les faisait remonter le long de sa nuque pour passer ses doigts dans ses cheveux, avant de revenir à leur point de départ. Mouais ... La jeune femme ne pouvait pas réellement descendre plus bas que son nombril. Après tout, elle n'avait pas des bras extensibles et ne pouvait pas non plus faire ce qu'elle souhaitait. Mais de toute manière, leur activité était déjà assez plaisante comme cela. Vous croyez pas ? Enfin ...
Les gémissements de la jeune femme étaient de plus en plus rapprochés. Sa respiration se faisait aussi quelque peu plus haletante. Bon, il était vrai qu'elle ne respirait peut-être pas aussi vite que Mik, du fait que c'était lui qui faisait tout le boulot, ou presque mais bon. Et oui, fallait pas croire que c'était tout reposant aussi, même si elle n'avait pas grand chose à faire de son côté ! Ce qu'elle faisait ? Et bien, encore et toujours effleurer son dos, sa nque, son torse. Et puis, elle essayait aussi de ressentir chaque sensation. Naoya avait remarqué qu'il avait quelque peu haussé la cadence, qu'il avait quelque peu accéléré le rythme mais ce n'était pas pour autant qu'il souhaitait lui faire du mal, ou un truc dans le genre.Non, l'un comme l'autre, ils voulaient éprouver encore plus de sensations, pour sûr.
"Mik..." soupira-t-elle.
Tandis qu'une de ses mains était repassée dans sa nuque, le jeune homme en avait profité pour venir l'embrasser une nouvelle fois. Un langoureux, chaleureux et passionné baiser. D'ailleurs, il en avait profité pour y rajouter la langue, ce qui était, tout autant, plaisant.
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Après leur baiser, Mik se redressa, continuant ses coups de reins, pour pouvoir faire courir ses mains sur le « devant » de Naoya. Ses mains glissaient sur son ventre pendant un moment, puis s’arrêtèrent sur ses seins, les caressants, jouant avec ses tétons…
Les gémissements de l’infirmière s’étaient accélérés, mais était demeurés tout de même bas, probablement de peur de se faire entendre et de rameuter quelques curieux à l’infirmerie… Mik sentait son corps devenir de plus en plus humide à cause de la sueur. L’odeur de désinfectant si caractéristique de l’infirmerie avait laissé place à une odeur particulière; sueur mélangé au plaisir des deux partenaires. Probablement que la prochaine personne à passer cette porte se demandera pourquoi l’odeur est si… étrange.
< Mmmh…. C’est si bon….>
Tout en continuant ses coups de reins, Mik avait lâché un des seins de Naoya pour prendre sa jambe et l’amener à sa bouche, déposant de nombreux baisers sur celle-ci ainsi que sur le dessus du pied. Peut-être en avait elle marre de cette position, peut-être voulait-elle mener la dance et chevaucher Mik comme on le fait pour un cheval? Possible, mais si tel était son souhait, soit elle en parlait, soit elle prenait les rênes elle-même, de toute façon, Mik n’était pas trop du genre à se débattre.
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Lentement, les doigts de Mik s'aventuraient, à nouveau, sur le corps de la demoiselle. Quelques petits cercles au niveau de son nombril, des petits baisers par-ci, par-là. Ses mains se dirigèrent au niveau de ses côtes, et hop, voilà qu'elles glissaient le long de son corps, pour remonter en direction de sa poitrine qui semblait bien attirante. Mik s'y attarda alors. Ses doigts étaient venus enserrer ses mamelons, histoire de jouer avec ses derniers. Mais il n'avait aucune intention de faire du mal à Naoya. Nan, jusqu'à présent, Mik avait été tendre avec elle. D'ailleurs, elle aurait été vicieux, ou un truc dans le genre, pas sûre que la jeune femme aurait continué leurs galipettes. Nan, sûrement même qu'elle l'aurait repoussé et qu'elle lui aurait gentiment demandé de partir. Enfin, gentiment, façon de parler. Naoya savait tout de même donner de la voix pour se faire respecter. Et puis, c'était pas comme si elle était sans défense. Après tout, à l'infirmerie, y'avait plein d'objets qui pouvaient servir comme arme. Alors, gare à vous ! M'enfin, passons. J'me suis encore égarée.
Je disais donc, Mik avait pris ses tétons entre ses doigts. Parfois, il ramenait sa bouche sur ses seins, histoire de les taquiner avec sa langue, voir même de les suçoter quelque peu. Mais toujours sans une once de méchanceté. Tant mieux ... En tout cas, Mik avait une bonne coordination. Même s'il avait les mains occupés à caresser, masser la poitrine de Naoya, ce n'était pas pour autant que la cadence avait diminué. Non, il gardait toujours le même rythme. Sa respiration se faisait aussi un peu plus haletante. Peut-être que Mik avait besoin d'un peu de repos. Peut-être que ça pourrait le tenter que Naoya reprenne quelque peu les rênes, à moins qu'il préférait garder le contrôle ... Qui sait ? Bonne question ... Elle n'aurait la réponse que si elle lui parlait et qu'elle lui demandait s'il préférait pas une autre position. Mouais ...
Après quelques instants, et se redressant une nouvelle fois, Mik avait délaissé la poitrine de l'infirmière, avant de porter son attention sur l'une de ses jambes. Voilà qu'elle prenait de l'altitude et qu'il déposait des baisers sur sa peau. A chaque baiser, c'était comme si elle avait l'impression d'avoir quelques frissons, par-ci, par-là. Oui, Naoya appréciait tout cela. Pour une fois que quelqu'un s'occupait d'elle ! Ca changeait un peu ! Après tout, Naoya prenait soin de ses patients tous les jours, ou presque. Elle ne faisait que cela toute la journée, sans dire un mot, en prenant soin de les écouter. Et là, pour une fois, c'était elle qui était au centre de l'attention, et pourtant, elle n'était pas malade. Pas trop mal, non ?
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Mik tenait toujours la jambe de Naoya avec sa main, l’autre continuant son manège sur son estomac, seins, jambe. Il ne pensait plus à rien depuis un bon moment, se contentant de garder la cadence, caressant le corps de sa partenaire par pur réflexe… La chaleur qui planait dans la pièce due à la simple activité de jeunes gens avait augmenté. Mik ne savait que trop que bientôt, ils devraient se séparer, faire deux, pour ne pas se faire prendre par quelqu’un. Quoique personne n’était venu ne serait-ce que frapper à la porte, mais le vent pourrait tourner… Non, il ne fallait pas penser négativement, et après tout, le temps était idéal pour penser positivement…
Mik lâcha alors la jambe de Naoya, puis recourba le corps pour venir embrasser la jeune infirmière. Les baisers tendres et un peu timides avaient disparus. En effet, ils avaient laissés place à des baisers chauds, passionnés, où les langues se rencontrèrent et s’enlacèrent. Une fois le baiser terminé, le jeune homme se redressait et entreprit de lui caresser les hanches, les cuisses, les jambes au complet quoi. C’était lui qui prodiguait les caresses, mais Mik en procurait un aussi grand plaisir… Pourquoi? Allez savoir.
Puis, tout d’un coup, il ralentit la cadence mais pas beaucoup, juste pour dire qu’il avait ralentit. Peut-être était il fatigué, ou voulait-il ralentir le tempo pour en profiter un peu plus longtemps, qui sait? Si c’était cette deuxième solution par contre, il ne devrait pas trop en profiter, qui sait quand quelqu’un allait franchir cette porte? On doit admettre par contre que la situation serait assez coquasse, gênante à l’excès, mais coquasse.
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Je fais un peu avancer les choses. Le topic s'éternise ^^
Le temps semblait s'être ralenti. Depuis combien de temps ils étaient là, sur le lit, à faire des galipettes ? Et bien, c'était une très bonne question. Naoya ne pouvait pas voir l'horloge, du fait qu'elle était juste au dessus de sa tête. Et quand bien même elle la redresserait quelque peu, elle ne pourrait pas voir les aiguilles. Donc, ça ne servirait à rien. Faire durer les choses, en temps normal, c'était plutôt plaisant. Au moins, on avait le temps de ressentir tout le plaisir. Mais ce qui pouvait être ennuyeux, et bien, c'était qu'à force de prendre leur temps, ils prenaient de gros risques. Car après tout, ils étaient censés être dans une infirmière. Et en ce moment, si Mik, normalement, devait être en cours, Naoya, elle, devait être en train de travailler. Vous me direz, elle avait pas grand chose à faire du fait qu'il n'y avait, pour l'instant, aucun élève de malade. Mais un étudiant pouvait très bien débarquer à n'importe quel moment ! Oui, oui, c'était une hantise, pour ainsi dire. Se faire prendre. Naoya ne craignait pas de prendre des risques, du genre, à interagir dans une intervention plutôt risquée alors qu'elle ne devrait pas le faire, mais du fait que le médecin n'était pas là, elle se devait de le faire pour sauver une vie. Ou genre, elle s'aventurait souvent, à la nuit tombée, dans des rues pas très recommandées à la recherche de deux personnes. Mais ça n'avait rien à voir avec le risque qu'elle était en train de prendre. Après tout, elle pouvait très bien se faire renvoyer si jamais on les prenait sur le fait ... Il était peut-être temps ... d'accélérer les choses ...
Mik avait subitement ralenti la cadence. Est-ce que la fatigue était en train de le submerger ? Possible, qui sait. Mais Naoya voyait en cela un signe ... Un signe pour reprendre la main. Mouais, ça devait être ça. Après un nouveau fougueux, passionné et langoureux baiser, voilà que la jeune femme s'était quelque peu reculée. Elle avait alors senti la verge de Mik qui avait momentanément quitté son antre. Mais fallait pas que le jeune homme s'inquiétait. Elle n'allait pas lui demander de partir maintenant ... Nan, pas tout suite. Bien évidemment qu'elle aurait été capable de lui dire de partir, mais ça aurait été plutôt cruel. Et Mik avait été gentil avec elle. Enfin, il était vrai qu'il l'avait poussée à bout lorsqu'il avait souhaité en savoir un peu plus sur son passé, mais elle ne lui en tiendrait pas rigueur.
Hop, en deux ou trois mouvements, voilà que le jeune Mik se retrouvait à la place que Naoya occupait, il y avait de cela quelques instants. Il venait de se retrouver sur le dos, allongé, son membre toujours aussi bien dressé et qui devait en demander davantage. Naoya aurait pu dire que la patience, normalement, était de rigueur. Sauf que, ils n'avaient pas vraiment le temps. Ils auraient été ailleurs, genre, chez elle, ou chez lui, bien, ils auraient pu prendre tout leur temps. Mais là, ils étaient dans un lieu public, enfin, dans un lieu où y'avait pas mal de jeunes qui allaient et venaient. Alors, autant finir leur petite affaire avant que la sonnerie ne retentisse et que des étudiants aient l'idée de faire une petite visite à l'infirmière.
Après un nouveau baiser, Naoya déposa ses deux mains sur le torse de Mik, histoire de prendre légèrement appui. Et hop, la voilà qu'elle s'empalait sur son membre, poussant un long gémissement par la même occasion. Elle avait eu l'impression que sa verge avait été un peu plus loin, plus profondément. Avec un peu de chance, le plaisir associé n'en serait que décuplé. Et ainsi donc, la voilà qu'elle bougeait ses hanches, son bassin, et que Mik pouvait en profiter pour reprendre un peu son souffle, et se reposer.
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Voilà que les rôles étaient inversés, Naoya avait, pendant un de leurs rapprochements, retourné le couple afin que Mik se retrouve allongé sur le dos et la jeune infirmière qui ondulait à présent sur sa verge.
<Mmmm… C’est si bon…>
Voilà par contre que ça ne pourrait plus s’éterniser beaucoup plus longtemps, par obligations et puis trop longtemps tuerait le plaisir aussi… De plus que Naoya bougeait si bien son corps sur le membre de Mik que le jeune homme ne tarderait plus longtemps.
Ses mains vinrent s’agripper aux hanches de la jeune dame, suivant ses mouvements de bassin, puis tout d’un coup, le corps entier de Mik se raidit. L’orgasme vint en un long gémissement, les mains agrippant un peu plus les hanches de la jeune infirmière, qui continuait ses coups de bassins, mais avec un peu moins de conviction, chaque coup déclenchant un léger soubresaut.
Encore un peut haletant, Mik regardait le visage de la jeune femme, un petit sourire béat aux lèvres, cette journée fut fort plaisante, enfin, surtout ce moment, mais comme on dit, toute bonne chose devait avoir une fin…
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Sans opposer aucune résistance, Mik s'était laissé faire. Il était, à présent, allongé sur le dos et sûrement qu'il aimai les nouvelles sensations que ça pouvait lui procurer. En tout cas, Naoya était comme aux anges ... Enfin, façon de parler. De part cette nouvelle position, l'infirmière sentait très bien sa verge qui s'enfonçait, de temps à autre, plus profondément que précédemment. Non pas qu'elle pensait qu'avant, y'aurait pu avoir un mpust, mais c'était différent ... Oui, différent, y'avait pas à dire. Entre quelques soupirs, Mik lui avait dit qu'il appréciait tout cela. Enfin, c'était pas ses mots exacts, mais sûrement que c'était ce qu'il voulait dire. Un sourire s'était dessiné sur le visage de la jeune femme. Honte à elle n'empêche ! Et dire qu'elle était en train de prendre du plaisir alors qu'elle était censée travailler ... Et que surtout, bin, Mik aurait pu être un de ses patients ... Enfin, techniquement parlant, il l'avait été du fait qu'elle lui avait refait son bandage. Pas très déontologique tout ça mais bon ... Si les règles existent, c'est bien pour les transgresser de temps en temps, non ? Vous croyez pas ?
La verge de Mik toujours en elle, Naoya continuait à remuer ses hanches. D'ailleurs, histoire d'accompagner les mouvements, Mik avait posé ses mains sur les hanches de la jeune femme. Peut-être histoire qu'elle reste encore plus proche de lui. Mais non, à dire vrai, y'avait une autre raison pour cela. A dire vrai, Naoya avait senti son membre se grossir et hop, d'un seul coup, il avait relâché sa semence, l'envoyant, très certainement, par la même occasion, au septième ciel. Il avait aussi lâché, par la même occasion, un gémissement. Hmmm ... Espérons que y'avait personne dans les parages qui avait pu l'entendre ... Sinon, la porte finirait par s'ouvrir, histoire de voir ce qui pouvait éventuellement se passer.
Même s'il venait de jouir, ce n'était pas pour autant que Naoya avait tout de suite cessé ses coups de bassin, bien au contraire. Elle avait encore continué un peu. La raison ? Faut que je vous fasse un dessin ? Elle aussi avait eu son orgasme, mais elle s'était retenue de l'exprimer dans un gémissement. Pourquoi ? C'était pas comme s'ils étaient tout seuls dans le bâtiment. Bon, les couloirs étaient encore vides pour l'instant, du moins, c'était ce qu'elle se disait. Mais pour combien de temps encore ?
Finalement, après un moment, Naoya cessa complètement de remuer, reprenant, par la même occasion, son souffle. Pour une fois, elle n'avait pas fait que penser au boulot ou bien de s'occuper des autres. Pour une fois, elle s'était occupée de sa personne et avait éprouvé beaucoup de plaisir. Elle en vint à penser qu'accepter ce job n'était pas une si mauvaise idée après tout. Mais bon, fallait pas déconner tous les jours non plus.
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L’orgasme avait été simultané, ou presque. Mik avait été envoyé au septième ciel pendant que quelques secondes, avant de revenir à lui. Voilà le problème de l’orgasme, ça dure trop rapidement… Ils restèrent là pendant quelques secondes, à reprendre leur souffle.
-Ce serait plaisant de rester là encore un peu plus longtemps, voire de recommencer, mais ce ne serait pas raisonnable, de plus que les cours devraient cesser d’ici peu… On devrait se rhabiller…-
C’était dommage à dire, mais il fallait bien se rendre à l’évidence; Plus longtemps ils resteraient nus comme des vers, plus les chances de se faire prendre étaient grandes. Les jeunes gens se relevèrent. Le jeune homme rattrapa ses vêtements qui étaient éparpillés un peu partout sur le sol de l’infirmerie… Remettant son polo, il regarda la jeune femme puis sourit en coin.
-Ce serait bien qu’on se revoit, enfin, dans d’autres circonstances et pour autres raisons que celles-ci, genre prendre un verre, tu sembles avoir besoin de décompresser du boulot un jour par-ci, par-là^^-
(Désolé ça a prit beaucoup de temps^^)
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Sublime distraction, y'avait pas à dire. Bon, il était vrai que normalement, Naoya aurait dû travailler. Mais depuis combien de temps n'avait-elle pas fait ce qu'elle avait voulu ? Hein ? Depuis combien de temps elle laissait sa conduite être dictée par son devoir, à savoir s'occuper des autres et non pas d'elle-même ? Pour une fois qu'elle avait dépassé ce stade et qu'elle n'avait fait que ce qu'elle souhaitait ... Ca changeait, y'avait pas à dire. Mais ce n'était pas pour autant que la jeune femme allait emprunter le chemin de la perdition. Non, de temps à autre, elle s'autoriserait peut-être quelques distractions. Bon, peut-être pas de ce genre, mais bon, elle trouverait bien des choses à faire.
Mik, après avoir repris quelque peu son souffle, brisa le silence qui s'était instauré depuis peu. Il avait envie de rester un peu plus longtemps, ainsi, et sûrement scotché à la demoiselle dans le lit d'infirmerie. Il envisageait même une nouvelle partie de jambes en l'air. Oui ... Ca serait plaisant, très plaisant. Sauf que ... Bien, comme il le soulignait si bien, c'était risqué. D'ici à quelques minutes, la sonnerie retentirait et les couloirs grouilleraient d'élèves. Et qui sait, quelques uns prendraient le chemin de l'infirmerie parce qu'ils n'allaient pas bien, ou simplement parce qu'ils voulaient gratter un peu de temps sur le prochain cours. Donc, s'ils recommençaient, il était vrai que n'importe qui pourrait pointer le bout de son nez et les surprendre dans une position fâcheuse ... Enfin, surtout fâcheuse pour l'infirmière du fait qu'elle pourrait se faire renvoyer. Mais bon, si tel était le cas, elle aurait plus de temps libre pour elle.
"Oui, tu as raison. N'importe qui pourrait passer dans le coin."
Et même si l'idée de se faire virer pouvait éventuellement l'enchanter car elle aurait plus de temps, et bien, c'était pas une raison. Car ce serait les élèves malades qui finiraient par payer du fait qu'il manquait une infirmière. Donc, pas cool pour eux. Brèfle, Naoya quitta donc le lit et récupéra d'abord ses sous-vêtements. Et tandis qu'elle reboutonnait sa chemise, Mik s'était tourné vers elle pour lui parler, lui proposant de se revoir. Pas à l'infirmerie, mais au détour d'un verre, par exemple. Selon lui, elle avait besoin de décompresser. Ca aurait pu la vexer mais il marquait un point, pour sûr.
"Et bien ..."
Naoya se baissa et récupéra sa jupe. Et après l'avoir enfilé, elle réajusta sa coiffure. Parce que les cheveux en bataille, c'était pas génial non plus.
"Oui, pourquoi pas. Ca me plairait."
Sauf que la demoiselle ne savait pas quand ils pourraient faire cette sortie. Cette semaine, ça allait être plutôt "chaud" du fait qu'elle travaillait à l'hôpital et qu'elle n'avait pas forcément envie de sortir après. Mais bon, elle pourrait toujours faire une exception.
"Un jour en particulier t'irais mieux qu'un autre ?"
Resterait à voir, ensuite, si ça pourrait coller avec son emploi du temps.
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Naoya avait apprécié l’idée de se revoir, histoire de prendre un verre, et lui demanda si il y avait un jour que Mik préférait plutôt qu’un autre.
Ouais, je préférais le jour que tu seras libre, tu crois que ça t’irait?^^
Le jeune homme eut un léger rire en sortant son portefeuille et y sortit un anneau d’argent, qu’il passa autour de son pouce. La journée fut très agréable, et elle ne finissait pas maintenant, il restait encore un cours avant de devoir aller se changer pour se rendre au Taf… Mais il faut ce qu’il faut!
Si jamais tu as un trou dans ta plage hebdomadaire, et que tu as envie de faire quelque chose, appel-moi, ça va me faire plaisir si je ne suis pas occupé.
Il attrapa alors une feuille et un crayon, griffonna son numéro de cellulaire, puis le laissa sur la le comptoir. Il inspira légèrement puis déclara.
L’odeur est bien meilleure maintenant^^ Je ferais mieux de filer maintenant.
Il prit alors ses grands airs de jeune bourgeois qu’il aimait tant imiter puis prit la main de la jeune femme.
Mademoiselle Akiyoshi, ce fut un plaisir, et je vous souhaite une bonne nuit.
Il déposa un baiser sur la main de Naoya, puis ouvrit la porte et avant de la refermer, lui fit un furtif clin d’œil et un petit sourire.
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Enfin rhabillée, Naoya lui avait quelque peu souri. En réalité, il semblait bien se ficher de l'heure ou bien de l'horaire. Tout ce qu'il souhaitait, c'était que l'infirmière soit libre et qu'elle pense à lui pour aller boire un verre si elle ne savait pas quoi faire. Comme dit plus tôt, cette semaine, elle ne pensait pas avoir le temps. M'enfin, avec son emploi du temps, elle ne savait jamais vraiment ce qu'elle faisait à l'avance. De toute manière, à un moment ou à un autre, elle y mettrait la hola. Parce que vivre au jour le jour sans savoir ce qu'on allait faire, niveau horaires, la semaine d'après, c'était un peu insupportable. Non, fallait qu'elle s'arrange entre l'hôpital et l'infirmerie. Ouais, le plus simple, c'était qu'elle consacre un ou deux jours réguliers à l'infirmerie, et ça serait déjà un peu plus simple et moins le bordel dans sa vie.
"Je ne peux pas te promettre que j'aurais du temps cette semaine. Mais sait-on jamais."
Quoi que ... Naoya savait que quand elle était à l'hôpital, elle n'avait pas de temps, pas de creux libre si ce n'était pour le repas de midi. Fallait bien qu'elle se restaure, non ? Mis à part cette pause, et une ou deux de dix minutes chacun en milieu de matinée et en milieu d'après-midi, elle n'aurait sûrement pas l'occasion d'appeler Mik pour le voir. Le temps qu'il arrive, faudrait déjà qu'elle reparte au boulot. Donc, les journées d'hôpital, à oublier. En soirée de ces jours là, bin, il était vrai qu'elle serait probablement fatiguée. Mais quoi de mieux pour chasser la fatigue que de faire la fête ? Hmmm ? Ah non, ça fatigue encore plus ... M'enfin. En tout cas, Mik voulait la revoir. Il avait récupéré une feuille et un crayon afin d'inscrire son numéro de téléphone dessus. Mais il ne l'avait pas donné à Naoya. Il l'avait laissé sur le bureau. Nan, nan, monsieur, la dame a pas la peste ! Après tout, hein, tu viens bien de la toucher, non ? Naoya aurait été quelque peu lunatique, elle lui aurait fait un reproche, mais bon. Sûrement qu'il ne l'avait pas fait exprès.
"Possible. Mais le prochain qui va rentrer ici va se demander ce qu'est cette odeur."
Un coup de désinfectant par ci-, par là. Elle briquerait aussi le lit et hop, la bonne odeur antiseptique de l'infirmerie reviendrait ! Il était vrai que la nouvelle odeur n'était pas des plus désagréables. Ca sentait la vie, le vécu, le bien-être. Mais bon, après tout, une infirmerie, ce n'était pas un lieu de débauche, mais un lieu de soin. Donc, le vécu et tout ça, hein, valait mieux l'oublier, surtout si on ne voulait pas attirer l'attention. Enfin, passons. Lui prenant la main pour lui faire un baise-main, voilà que l'étudiant s'en allait donc en la saluant et en lui souhaitant bonne nuit. Oui ... Euh ... Il devait être tombé sur la tête parce que la nuit n'était pas encore tombée. Mais bon.
"Plaisir partagé. Monsieur ..."
Naoya se stoppa. Il lui avait fait un clin d'oeil, et il était parti. Chose étonnante dans l'histoire, tout de même, c'était qu'il connaissait son nom de famille, mais l'inverse n'était pas réciproque. En y repensant bien, il s'était seulement présenté sous le nom de Mik ... Bah, quelle importance. De toute manière, si elle cherchait, elle savait qu'elle pourrait le trouver au bahut aux heures d'école. Et puis, elle avait aussi son numéro maintenant, non ?
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