Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Gymnase en plein air et piscine => Discussion démarrée par: Parvati/Kali le jeudi 03 juin 2010, 21:54:02
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La déesse était toute contente car elle venait de se faire embaucher comme professeur de danse, de culture et d'arts Indiens. Bon elle avait tout de même utilisé ses charmes pour séduire le directeur, quelques postures, gestes et regards subjectifs et le tour était joué, le charme divin ayant opéré. Voila plusieurs jours qu'elle n'était pas retourné dans son palais. Le luxe, la beauté et la tranquilité avait beau y être parfait, elle s'y ennuyait à mourir. Si bien qu'elle avait décidé de s'intégrer à la population humaine. Pour elle, il s'agissait d'un jeu et d'une découverte, car l'immortalité était parfois parsemé d'ennuis et de moments longs, surtout quand les autres dieux n'étaient pas présents ainsi que son cher mari. Tant pis, elle comptait bien s'amuser ici bas. Bien sur, elle désirait tout de même y demeurait incognito.
On lui avait indiqué sa chambre dans les dortoirs, en attendant qu'elle se trouve un logement plus spacieux. Au pire, elle pouvait retourner dormir dans son palais. Elle commençait ses cours aujourd'hui même et elle avait décidé de faire une démonstration à ses éléves, histoire de leur montrer ce qu'elle allait leur enseigné au cours de l'année. En plein après midi, elle se trouvait sur un terrain de sport, à coté du bâtiment principal. Elle était accompagné par l'un de ses servants qu'elle faisait passé pour l'un de ses éléves. Celui çi l'assistait et jouait de la musique, battant ainsi le rythme lorsqu'elle danserait.
Elle avait un peu le trac, n'ayant pas vraiment eu d'expérience d'enseignement scolaire auparavant. Les éléves arrivèrent, un peu intrigué par l'accoutrement de la nouvelle professeur. En effet, elle était vêtue d'une jupe et d'un haut rouge qui laissait son ventre à nue. Elle était pied nue, portant des bracelets aux poignets et aux chevilles, un collier, des boucles d'oreilles et une sorte de tiare doré. Elle était également maquillé et ses cheveux étaient tressé en une longue natte arrivant jusqu'au bas de son dos. Elle resplendissait de toute sa beauté. Voyant ses éléves arrivé, filles et garçons en tenue de sport, elle leur adressa un grand sourire.
- Bonjour a tous, je m'appelle Parvati et je serais votre professeur de danse et de culture Indienne. Voici Raj qui sera mon assistant durant l'année.
Les éléves restèrent bouche bé devant la jeune femme, avant de lui répondre poliment.
- Bien, je vais vous faire une démonstration de la danse que je vous enseignerais cette année, histoire que vous ayez une idée. Raj, quand tu veux pour le tempo.
Puis, une fois la musique entamé, la jeune femme leur dévoila son art, la danse Bharata Natyam. Elle dansa tout en chantant de sa voix de cristal. les gestes étaient millimétrés et exécuté à la perfection. celle çi dura un bon quart d'heure, avant que Parvati ne s'arrête et que ses éléves ne l'applaudisse.
- Merci, merci. Cette danse s'appelle le Bharata Natyam et c'est l'une des plus anciennes exécutait en Inde. je vous apprendrais la danse mais également le chant, car les deux doivent être exécuté en accord. En apport avec cela, je ferais quelques cours sur l'histoire, la religion et la culture de ce pays.
Le cours continua normalement durant 1 h 45 ou la déesse fit une introduction sur l'Inde ainsi que sur les cours en eux même et leurs organisation. Puis la sonnerie retenti et les éléves s'en allèrent en saluant leur nouveau professeur.
- Je sens que l'on va bien s'amuser ici, Raj
Elle aperçu alors une jeune femme qui arrivait pour la saluer. Elle lui répondit poliment.
- Bonjour !
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Marine venait de terminer son cours et sortait du bâtiment. Elle se dirigeait vers le terrain de sport. Ce matin, en salle des profs, elle avait entendu parler d’une nouvelle venue. En temps ordinaires, elle n’y aurait pas plus fait cas que ça mais là c’était un peu différent. Il semblerait qu’il s’agissait d’une prof de danse et de culture indienne. Or ce type de prof ultra spécialisé dans un domaine de culture précis était relativement rare. Assez rare pour susciter l’intérêt de la jeune femme assoiffée de connaissances qu’elle était. Elle savait que la nouvelle venue devait donner son cours sur le terrain de sport. Elle espérait bien pouvoir assister au moins à une partie du cours.
Malheureusement pour elle, le cours s’achevait lorsqu’elle arriva. Les élèves étaient d’ailleurs en train de se lever, de saluer leur professeur et de s’en aller. Marine repéra tout de suite sa nouvelle collègue. Une jeune femme au type indien, très belle avec ses cheveux sombres nattés et sa tenue indienne de couleur orange qui se mariait parfaitement avec la couleur de sa peau, la faisant rayonner. Tout l’opposé de la prof de philosophie qui elle était quasiment tout de noir vêtu mise à part son chemisier à jabot blanc. Tout le reste, la jupe, le corset et les bottines étaient couleur de nuit.
Malgré le fait que le cours s’achevait, Marine n’allait pas perdre une occasion de discuter culture et histoire. Elle se dirigea donc vers la jeune femme qui l’accueillit avec un grand sourire.
« Bonjour ! »
Marine s’inclina à la manière traditionnelle japonaise.
« Bonjour à vous. Je me nomme Marine et je suis professeur de philosophie dans ce lycée. J’ai cru comprendre que vous êtes professeur de danse et de culture indienne. J’avoue que c’est une culture que je connais très peu et dont j’aimerai en savoir plus »
Précise, rapide et efficace. Marine ne s’embarrassait pas de fioritures. Elle allait droit au but et disait ce qu’elle pensait. A quoi perdre du temps ?
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La déesse joignit ses mains devant elle pour saluer la jeune femme qui s'inclina poliment pour la saluer. Elle avait une belle chevelure rousse qui se mariait bien avec la couleur bleu de ses yeux. Sa tenue était assez classique, tout le contraire de la déesse. Elle présenta également son assistant.
- Enchanté de vous connaitre , Marine, je me nomme Parvati et je suis en effet la nouvelle professeur de danse et de culture Indienne. Voici Raj, mon assistant.
L'homme qui était assis se leva pour saluer la nouvelle venue. Pendant ce temps, la jeune femme enlevait les dorures et les vêtements qu'elle avait mit pour danser, laissant juste sa jupe rouge et son haut de la même couleur, pour être plus à l'aise. Puis Raj, salua Marine et sa maitresse et s'en alla, avec les affaires du cours.
- A tout a l'heure !
La jeune femme lui expliqua qu'elle était curieuse d'apprendre les différents aspects de la culture Indienne, chose qu'elle connaissait très peu pour le moment. La déesse fut ravi et lui fit un grand sourire.
- Oh mais oui, bien sur, avec joie ! Je suis toujours ravi d'en parler et de faire découvrir cette culture très riche.
La déesse rit intérieurement en pensant aux aspects cachés qu'elle pourrait également lui apprendre, comme le kama sutra. La jeune femme était très jolie.
- Bien, vous avez du temps libre maintenant ? Ou peut être avez vous des cours ? Sinon nous pourrions en discuté plus tranquillement quelque part d'autre. Vous avez un domaine en particulier sur lequel vous aimeriez discuter ? Ou alors sur un peu de tout ?
La déesse se rapprocha de la jeune femme, pour pouvoir toucher ses cheveux.
- Oh, vous avez de très jolies cheveux ! Ils sont doux en plus. Pour tout vous dire, c'est la première fois que j'en vois de cette couleur.
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La jeune femme se présenta à son tour sous le nom de Parvati et présenta également son assistant, Raj. Marine s’inclina à nouveau devant l’homme alors que la jeune femme se délestait de tous ses ornements pour ne garder que sa tenue de base. L’homme salua les deux femmes et quitta le terrain, les laissant seule.
La nouvelle professeur semblait des plus amicales envers Marine. Cette dernière se sentit un peu obligée de lui rendre son sourire surtout dans la mesure où elle souhaitait échanger avec elle. La jeune femme avait retenu cette leçon. Si elle voulait obtenir quelque chose, il valait mieux le faire avec un minimum de bonne volonté. Cela ne l’enchantait pas forcément mais comme elle demandait assez peu de chose, au final ça ne lui coûtait pas tant que cela.
« Bien, vous avez du temps libre maintenant ? Ou peut être avez vous des cours ? Sinon nous pourrions en discuté plus tranquillement quelque part d'autre. Vous avez un domaine en particulier sur lequel vous aimeriez discuter ? Ou alors sur un peu de tout ? »
Soudain Parvati s’approcha d’elle et lui toucha les cheveux. Marine faillit reculer face à ça mais les paroles de la jeune femme l’arrêtèrent :
« Oh, vous avez de très jolies cheveux ! Ils sont doux en plus. Pour tout vous dire, c'est la première fois que j'en vois de cette couleur »
Oui, évidement la couleur rousse n’existait pas plus en Inde qu’elle n’existait au Japon. Cela étonnait beaucoup de gens sa couleur de cheveux aussi se laissa-t-elle faire.
« Oui, c’est vrai que c’est atypique – comme moi faillit-elle ajouter – Moi, je n’ai pas d’autre cours donc si vous êtes libre pourquoi ne pas aller discuter ? Personnellement, ne connaissant pas grand-chose à la culture indienne, j’aimerai parler d’un peu de tout, si ça ne vous dérange pas bien sûr ! »
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La jeune femme paru un peu surpris par l'attitude un peu exhubérante de la déesse, mais elle était toujours comme ça. qu'il s'agisse d'une nouvelle personne ou d'une nouvelle chose à découvrir, elle était très curieuse. Ce comportement pouvait parfois rebuter les personnes avec qui elle rentrait en contact, peu habitué à ce manque d'inhibition.
- Et sinon vous êtes d'ou ? Cela fait longtemps que vous enseignez ? Cela ne doit pas être facile d'enseigner la philosophie ?
- Pardonnez moi, je suis trés curieuse...
Elle était curieuse de savoir les origines de la jeune femme, bien que le monde ou ils vivaient actuellement était bien différent de celui qu'elle connaissait. En effet, l'Inde ne s'y trouvait plus, pourtant c'était un grand pays comportant beaucoup d'habitant et la déesse se demandait bien ce qui avait pu se passer, pour qu'il y est un tel changement, si soudain. Elle savait qu'une part de sa mémoire lui manquait, mais elle était pratiquement sur que cette perte partielle de mémoire n'avait pas était trop longue.
- Non, non sa ne me dérange pas du tout, mais il y a beaucoup de choses a dire, et ce sur pas mal de thème différents. Dans ce cas c'est parfait, vous connaissait un endroit dans le coin ? J'avoue que je viens d'arriver et je ne connais pas grand chose ici.
Comme d'habitude, la déesse parlait, parlait encore et ses interlocuteurs avaient parfois du mal à en placer une. Elle parlait de choses et d'autres alors que les deux femmes marchaient vers l'endroit que Marine avait indiqué. La déesse marchait pied nue, comme à son habitude. Encore une pratique curieuse pour les personnes non averties. Parfois on lui demandait si cela ne lui faisait pas mal aux pieds, elle leur répondait que non, c'était comme ça depuis qu'elle était enfant. Certaines personnes lui donnaient même des chaussures.
Bien sur Parvati, n'allait pas divulguer sa véritable identité, du moins pas tout de suite. Peut être plus tard, quand elle connaitrait mieux sa collègue. Il n'y avait que son nom qui était le vrai, le reste elle inventerait. Le fait de lui avouer son âge, ses pouvoirs, son importance et surtout son rang attirait l'attention qui pourrait plus tard lui amener des ennuis. Elle n'aimait pas tricher avec les gens, mais sa sécurité était en jeu.
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Marine était un peu déstabilisée par le flot de paroles et de question que la jeune femme indienne faisait pleuvoir sur elle. Si ce n’était pas elle qui avait initié la conversation, elle serait parti sur le champ, ayant beaucoup de mal à se faire à ce genre de bavardage. Néanmoins, étant donné que c’était elle qui était venue chercher des informations, cela aurait été assez indélicat de s’en aller. La jeune femme prit donc son mal en patience en se disant que c’était un mal pour un bien.
« Je ne suis pas japonaise »
Elle ne précisa pas qu’elle ignorait son lieu de naissance. Inutile de soulever des questions qui resteraient sans réponses et qui pourraient la mettre dans l’embarras.
« J’enseigne seulement depuis quelques mois mais j’aime bien ça ! »
Elle se força à faire un léger sourire, un exercice complexe pour elle mais elle essaya de s’appliquer.
« Euh… Et bien pour le lieu… je ne sais pas trop… »
Il y avait bien sûr la salle des profs, c’était le plus simple mais aussi le plus bruyant. Marine n’avait guère envie de s’y retrouver. Il y avait bien son appartement mais elle n’avait pas envie d’y inviter quelqu’un comme ça. Elle n’avait pas envie de voir Parvati s’incruster régulièrement chez elle. Il ne restait pas des tonnes d’endroits où elles pourraient être tranquilles sans que cela soit trop personnel.
« Et bien, il y aurait la bibliothèque si vous voulez ! »
Là-bas, c’était le calme, totalement impersonnel et elles pourraient s’isoler dans une salle de travail pour ne pas être trop déranger. L’endroit idéal pour Marine.
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La jeune femme lui indiqua la bibliothéque comme lieu plus calme.
- C'est parfait, allons y dans ce cas.
Sur le chemin, Parvati se rendit compte que sa consoeur était un peu mal à l'aise, elle avait l'air plutôt timide et Parvati l'assaillait de questions, quand elle ne parlait pas toute seule. Elle essaya alors de calmer son débit de paroles, pour éviter de brusquer la jeune femme. Lui demandant d'ou elle venait, la jeune femme rousse resta vague sur ses origines, déclarant cependant qu'elle n'était pas Japonaise. Elle suivit donc la jeune femme qui connaissait le chemin pour se rendre à la bibliothéque.
Après 10 minutes de marche en montant et descendant des escaliers, traversant des couloirs dans des bâtiments, ils arrivèrent enfin devant la porte de la bibliothéque ou la déesse pu lire l'inscription sur la plaque a coté de la porte "Bibliothéque". Elle laissa le soin à marine d'ouvrir la porte avant de pénétrer à l'intérieur.
- Waouw, c'est très grand ! Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de livres !
Puis les deux jeunes femmes prirent place autour d'une table en bois usé par les années, dans un recoin de la bibliothéque, un peu en retrait. Assise a coté de Marine, la déesse s'assit en tailleur, ramenant ses pieds nues sous ses fesses.
- Alors par quoi vous désirez commencer ? la religion, la danse, le yoga, l'histoire, la géographie, les us et coutumes des Indiens ?
Elle se pencha un peu pour chuchoter à l'oreille de la jeune femme.
- A moins que vous ne préfereriez que je ne vous renseigne sur le Kama Sutra ?
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Les deux jeunes femmes se dirigèrent alors de concert vers la bibliothèque. Vu l’heure, il y avait encore assez peu de monde. Marine se dirigea vers une table un peu l’écart, où elles pourraient discuter tout à loisirs.
Parvati ne cessa pas vraiment de parler sur le chemin y compris dans la bibliothèque où, pourtant le silence, était roi. Dans la mesure où on devait échanger des paroles, on essayait de le faire à voix basse or la jeune Indienne avait une voix qui portait et elle n’essayait pas vraiment de parler doucement, cela leur attira quelques regards assassins de la part des lycéens et des étudiants présents.
Une fois assises, Parvati lui demanda ce qu’elle souhaitait connaître sur son pays d’origine. Marine nota qu’elle s’était assise dans la position traditionnelle indienne.
« Alors par quoi vous désirez commencer ? La religion, la danse, le yoga, l'histoire, la géographie, les us et coutumes des Indiens ? – La jeune femme se pencha alors vers a prof de philo et lui dit doucement à l’oreille - A moins que vous ne préféreriez que je ne vous renseigne sur le Kama Sutra ? »
Marine rougit devant cette proposition inattendue. Elle avait bien sûr déjà entendue parler du Kama Sutra mais elle ne s’y était pas vraiment intéressée.
« Eh bien… je dois avouer que je préfèrerai parler de l’histoire, de la géographie et de la religion plutôt que du… Kama Sutra »
Elle prononça les deux derniers mots à voix plus que basse, presque inaudible. Elle n’était pas spécialement à l’aise dans tout ce qui concernait les choses du sexe. Les quelques hommes qu’elle avait connu ne l’avaient pas forcément poussée à aimer le sexe. Et même si, aprfois, elle avait eu de plaisir, le sexe n’était pas vraiment une priorité pour elle et demeurait un sujet tabou.
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Constatant qu'elle élevait trop la voix dans un endroit ou le silence était de mise, Parvati mit sa main sur sa bouche quand plusieurs personnes lui indiquèrent de faire moins de bruit ou de parler plus bas. Un peu honteuse, elle rougit, même si avec son teint hâlé, cela ne se voyait pas trop.
- Oups, désolé...
La jeune femme préférait visiblement plutôt aborder des sujets classiques comme l'histoire ou la religion. Elle fut un peu déçu par sa réponse, elle qui préférait parler de sexe librement sans contrainte, elle devrait passer son tour. Elle était néanmoins tout de même contente de discuter de choses concernant l'Inde.
- Hmm, par quoi je pourrais commencer... Vous devez sans doute savoir que l'Inde est l'un des pays les plus peuplés au monde ainsi que l'un des plus étendues.
- Cependant peu de personnes savent que c'est également l'un des pays qui posséde la culture et l'histoire la plus ancienne. Beaucoup de peuples ont vécu en Inde mais il n' existent malheureusement que peu de chroniques de l'époque qui peuvent orienter les recherches historiques. La plupart de ses indices ou témoins si l'on puis dire sont des inscriptions, des textes religieux ou des chroniques venant de d'autres peuples marchandant avec les Hindous, commes les Grecques, les Chinois ou les peuples Musulmans.
Les Mehrgarhs apparu en 9000 avant Jésus Christ sont l'un de ces premiers peuples qui disparaitra plus de 5000 ans plus tard.
L'un des peuples qui fait la base de l'Inde actuelle est la civilisation dit de la vallée de l'Indus a partir de 2500 ans avant Jésus Christ. Ce peuple basé au Nord de l'Inde et au Sud du Pakistan, a bâti un des relations commerciales maritimes avec ses voisins ainsi qu'une culture agricole très forte. Cependant ce n'est vraiment qu'a partir de - 2000 ans que les premiers signes de religions appelé Védisme apparaissent. Durant 1000 ans, cette période sera propice à l'écriture des principaux textes religieux sur lesquelles s'appuient aujourd'hui les Hindous : les 4 Vedas Samhitas, les Brahmanas, les Oupanishad et les Aranyakas.
Ces textes constitueront des bases pour les textes Hindouistes écrits durant l'antiquité comme le Mahabharata, le Ramayana, et le Purana écrit entre - 300 et + 500.
Elle fit une pause pour ne pas trop surcharger sa comparse d'informations. Comment pouvait elle se douter qu'elle avait en face d'elle, l'une des divinités ayant étant témoin et créatrice du peuple hindou ?
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Marine fut doublement ravie de la suite des choses. Déjà parce que Parvati comprit qu’elle devait baisser la voix en ce lieu. Le fait que plusieurs élèves lui ont lancé des regards assassins et de nombreux « chut » n’y était certainement pas étranger. A cela, la jeune indienne s’abstint d’orienter la conversation dans le domaine du sexe et l’explication du Kâma-Sûtra. Elle connaissait bien sûr le nom et savait, dans les grandes lignes, de quoi ça parlait mais le sexe était une gêne pour elle. Enfin pas tout à fait, le contexte jouait beaucoup mais qu’elle se sente bien avec la personne ou non, en parler n’était pas son point fort. De toute manière, elle avait toujours un peu de mal à assumer sa sexualité.
Par chance, Parvati n’approfondit pas le sujet et commença à traiter de l’histoire de son pays. La jeune femme rousse était fascinée par son savoir. Elle-même était bien loin d’en savoir autant malgré son temps passé dans divers ouvrages. Même si la philosophie restait son domaine de prédilection, elle appréciait aussi l’histoire, la littérature, la géographie… Cependant, elle s’était plus intéressée à l’histoire du Japon qu’à celui de tout autre pays et pour cause, vu qu’elle y vivait, il valait mieux connaître son nouveau pays d’adoption.
Marine revint alors à la conversation ou plutôt au monologue, pour l’instant, de sa nouvelle collègue.
« Quelle différence faites-vous entre l’indouisme et le bouddhisme ? Est-ce que le bouddhisme est considéré comme une partie intégrante de l’indouisme ou est-ce à part ? Est-ce une simple philosophie ou est-elle élevée au rang de religion au sens qu’un occidental pourrait entendre ? »
Pour tout ce qui concernait la culture, Marine était d’une insatiable curiosité. Elle venait de bombarder Parvati de multiples questions sans se demander si elle avait envie d’y répondre.
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La déesse fut un peu déçu que la jeune femme ne soit pas interessé par des sujets plus intimes.
"Zut, voila que je suis tombé sur une timide"
Cependant, cela n'avait pas d'importance. Elle qui avait peu de pudeur, elle arriverait bien un moment ou à un autre à arriver à ses fins et elle comprit qu'il fallait d'abord mettre la jeune femme en confiance. Arborant un radieux sourire, elle écouta les questions que se posaient la jeune femme rousse. Connaissant le sujet par coeur, elle n'eut pas besoin de réfléchir longtemps avant de répondre.
- Non, le Bouddhisme est bien différent de l'Hindouisme. Tout d'abord il est beaucoup plus récent. Il n'est apparu qu'après ce que l'on nomme la naissance de Jésus, votre prophète. L'Hindouisme trouve ses racines bien avant. Des peuples considéraient déjà certaines divinités Hindoues, 2 ou 3000 ans avant JC.
- On peut considérer le bouddhisme comme une religion à part entière, bien qu'elle soit tout de même différente que les religions, dites du désert et que certaines religions polythéistes. La principale différence : Il n'y a pas de dieu à prier, seulement des avatars, des représentations de valeurs spirituelles ou morales qui servent à éloigner les mauvais esprits, à accorder la richesse ou le bonheur. Ensuite, c'est plus une philosophie de vie, l'une des plus spirituelles qui soit mais qui se rapproche dans ce sens avec l'Hindouisme comme la recherche de l'élévation spirituelle, l'atteinte du nirvana et ainsi la libération du rythme des réincarnations. Car c'est ici le but ultime du Bouddhisme.
- Ensuite, contrairement à beaucoup de religions qui se disent faites de paix et d'amour, mais qui ne sont en fait comme le prouve l'histoire, que l'origine de querelles, de guerres et de répression dans la terreur; le bouddhisme est une religion pacifique. D'ailleurs la violence y est prohibé et curieusement, il y a peu de débordements. Cependant en Inde, le véritable clivage ne vient pas du bouddhisme, mais des différences entre les croyants Hindouistes majoritaires et des musulmans de certaines régions, notamment à l'origine de la création du Bengladesh et du Pakistan. Certaines rattonades sont très sanglantes entre les différents cultes, malheureusement.
Elle décida de lui poser a son tour quelques questions.
- Et vous ? En quoi croyez vous ? êtes vous Chrétienne ? ou alors Shinto ? ou même Bouddhiste ?
- Quelles sont les valeurs qui vous tiennent à coeur et que vous enseignez à vos éléves ? Vous avez un petit ami ?
Et paf ! une question plus personelle. Oui, décidément sa curiosité la poussait à aborder des questions très intimes
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Une nouvelle fois la vague de questions qui déferla sur la jeune femme la surprit. Décidément, Parvati était une vraie pipelette et ses questions enchaînées déstabilisaient un peu la jeune femme. C’était d’autant plus déstabilisant que ses questions n’avaient pas forcément de rapport entre elles. A un moment, elle parlait religion et puis elle finissait en lui demandant si elle avait quelqu’un dans sa vie, en passant par son enseignement. Il y avait de quoi en perdre son latin. Pragmatique, Marine prit les questions les unes après les autres.
« Et bien, je ne suis pas spécialement croyante mais je ne crois pas en rien non plus. Je pense qu’on peut me ranger dans la catégorie agnostique. Pour les valeurs que j’essaye de transmettre, je pense ne pas faire très original. Il s’agit du respect, de la confiance, de la vérité… Toutes les valeurs primaires qu’on peut attendre de quelqu’un. Enfin de mon point de vue. Et pour votre ultime question, non je n’ai pas de petit ami »
Cette dernière question était la plus curieuse de toutes. Elle ne voyait pas très bien pourquoi sa collègue lui demandait ça. Ça ne la regardait pas mais dans un souci de vérité, Marine lui avait répondu mais cela la tracassait.
« Pourquoi me demandez-vous ça ? Pourquoi voulez-vous savoir si j’ai quelqu’un dans ma vie ? »
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La jeune femme ne pu s'empêcher de rire intérieurement. Elle toussota pour avoir l'air normal, attendant la réponse de la jeune femme.
- Je vois,...En somme, vous êtes comme bon nombre de personnes occidentales, si vous me le permettez. Mais vos parents ne croyez ils pas en une croyance. Serait indiscret de ma part de vous demandez pourquoi , vous ne croyez pas aux mêmes choses ?
En son fort intérieur, elle savait que les occidentaux étaient beaucoup plus critiques sur leurs croyances et sur leurs idées de par leurs histoire et leurs façon de penser. Cependant, elle aurait bien voulu savoir ce que cette professeur de philosophie en pensait...
De plus, voyant que ses plans ne marchaient pas et que la jeune femme se montrait un peu réfractaire à ses avances, elle décida d'utiliser une autre stratégie, plus convaincante. Elle se leva soudain.
- Attendez, je vais vous montrez un livre qui résume bien l'histoire de l'Inde.
Elle prit le livre en question un rayon derrière elle puis elle revint vers la table de lecture.
- Qu'est ce que... Oh, je ne me sens pas bien...
Soudain, elle se sentit défaillir, la tête lui tournant. elle s'appuya contre l'une des étagères, puis, alors qu'elle allait se cramponner à la table, se tenant la tête, elle s'effondra à terre, inconsciente. Du moins, a ce que croyait sa collégue, car elle faisait semblant. Elle espérait que sa collégue ,la conduise dans un endroit plus tranquille, ou elle pourrait faire usage de sa magie divine. Sans doute allait elle la conduire à l'infirmerie, endroit interessant...
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« Je n’ai pas connu mes parents ! »
Elle évoqua le fait sans colère, ni douleur. Elle racontait juste un fait comme si ça ne la concernait pas même si la douleur était bien ancrée au fond d’elle. Mais en bonne guerrière, elle ne donnait pas ce genre d’informations.
Marine regarda Parvati se lever et attraper un livre quand soudain, elle défaillit. La jeune femme se leva d’un bond et réussit à rattraper la jeune indienne avant qu’elle ne tombe au sol. Il ne manquait plus que ça ! Elle l’allongea doucement sur la moquette alors que plusieurs étudiants se réunirent pour voir ce qu’il se passait.
« Allons ! Allons ! Ecartez-vous ! Elle a besoin d’air ! »
La jeune femme soupira. Il valait mieux conduire Parvati à l’infirmerie afin qu’elle soit plus au calme. D’un geste, elle attrapa la jeune femme et la prit dans ses bras. Par chance, son poids n’était pas excessif et vu son passé, porter une personne sur quelques dizaines de mètres ne lui posait pas trop de difficultés. Les lycéens lui ouvrirent les portes jusqu’à ce qu’elle atteigne l’infirmerie qui était vide. Marine déposa sa collègue sur l’un des lits alors qu’elle essayait de trouver l’infirmière. Celle-ci avait laissé un mot disant qu’elle s’absentait pour le reste de la matinée et qu’en cas de besoin, il fallait aller voir le directeur.
Le professeur de philosophie soupira en reposant le mot sur le bureau de l’infirmière. Elle revint dans la pièce où elle avait laissé Parvati et alla chercher une serviette qu’elle passa sous le robinet avant d’aller en humecter le visage de la jeune femme. Elle n’avait pas de décolorations aussi cela ne devait pas être très grave. Elle espérait que la jeune indienne reprenne vite connaissance.
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Le plan de la déesse marchait comme sur des roulettes. la jeune professeure la positionna sur le dos, alors que déjà plusieurs personnes se regroupaient autour d'eux. Cependant, Parvati fut impressionné par la force de Marine. Bon certes elle n'était pas bien lourde, mais la jeune femme paraissait tout de même assez frêle et le fait de la porter ne semblait pas lui poser de problèmes.
Ils arrivèrent à l'infirmerie et pendant que Marine cherchait de quoi rafraichir la déesse, celle çi ouvrit discrètement un oeil pour voir ce que cette dernière faisait. Elle ne pu s'empêcher d'afficher un sourire. Elle referma les yeux rapidement quand Marine revint vers elle, faisant mine d'émerger de son sommeil alors que la jeune femme lui apposait une serviette humide sur les joues et le front.
- Ohhh....
Elle rouvrit les yeux, fixant Marine de ses beau yeux noirs.
- Mais...qu'est ce qui s'est passé ? Ou sommes nous ?
Elle se releva, laissant la serviette humidifié tombé par terre.
- C'est vous qui m'avez amené ici ?
C'est alors qu'un bruit de pas résonna à l'exterieur de l'infirmerie. Visiblement, quelqu'un s'approchait rapidement. La porte s'ouvra brusquement et le serviteur de la déesse apparu alors.
L'homme parla en hindou
- Maitresse Pārvatī, est ce que sa va, vous n'avez rien ?
* AHHH non, idiot ! ne m'appelle pas comme ça*
En effet, la déesse masquait son apparence net le fait de prononcer son véritable nom en hindou, annulait les effets du sort. La déesse changea alors quelque peu d'apparence. Un troisième oeil fermé apparu sur son front. Sa beauté s'amplifia, alors qu'une sorte de couronne ornait son front et que des bijoux doré apparaissaient sur ses bras dénudés. De plus, la déesse était maintenant entouré d'une aura doré qui illumina la pièce pendant un instant avant de s'eteindre, laissant tout de même une étrange clarté dans la pièce pourtant fermé par des volets aux fenêtres. Une odeur de lotus et d'encens vinrent maintenant chatouiller les narines de la professeure.
- Euh...oui ce n'est rien, tu peux nous laisser...
Un peu déçue la déesse s'attendait à une réaction effrayé de la part de Marine.
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Par chance, la jeune indoue reprit assez vite connaissance. Elle l’aida à se redresser.
« Allez-y doucement… Ne faites pas trop d’efforts… Oui, c’est moi qui vous ai amené ici. Vous avez fait un malaise à la bibliothèque alors j’ai préféré vous amener au calme afin que vous vous reposiez »
Elle gratifia la danseuse d’un léger sourire qui se voulait rassurant. Soudain, quelqu’un fit irruption et Marine se redressa, le visage tourné vers l’intrus qui n’était autre que le serviteur de la jeune femme. Il parla dans une langue étrangère que la rouquine assimila à de l’hindi.
La pièce se mit alors à rayonner et une drôle d’odeur se répandit dans l’air. Elle était bien loin d’être désagréable. Marine avait l’impression que cela sentait comme dans certains temples asiatiques. Elle se retourna alors vers Parvati qui congédiait le domestique.
Elle eut un hoquet de surprise devant la métamorphose de sa collègue qui semblait alors tout droit sortir d’un livre de religion indienne. Marine n’était pas effrayée. Si la femme, déesse ou quoi que se soit, lui avait voulu du mal, elle ne serait certainement déjà plus là. Donc, Parvati devait vouloir autre chose. De plus, elle avait déjà eu affaire à des dieux. Par conséquent, une de plus ou de moins, cela la surprenait mais ne l’effrayait pas.
« Eh bien… c’est… inattendu comme… transformation… Et vous êtes quoi ou plutôt qui exactement ? »
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Quand elle vit Marine, tournait la tête vers elle, prenant un air un peu surprise de la métamorphose de la professeur, la déesse ne put s'empêchait de soupirait .
- Bien...je m'avoue vaincue pour cette fois, maintenant que je suis découverte.
Encore une fois, elle prononça un juron en Hindou, à l'encontre d'elle même, pour n'avoir pas pu prévoir le coup et ainsi engagé un serviteur aussi idiot. Elle l'avait pourtant prévenu de faire attention. Enfin, heureusement pour lui que Kali ne se manifestait pas en ce moment précis. Il aurait surement était exécuté dans les pires souffrances, son crâne, alimentant le collier de la déesse.
- Je me suis trahie...Je vais donc te dévoiler ma véritable identité. En fait...il est bien évident que je connaisse par coeur la mythologie Hindoue...Puis ce que...j'en fais partie...
Elle avait toujours un peu de mal a dévoiler sa véritable apparence. Elle mit alors pied a terre, avant de se lever gracieusement, se rapprochant de la jeune femme rousse qui avait deviné son rang.
- Mon vrai nom est Parvati, la déesse mère, aussi appelé Durgha la guerrière et également Kali la noire ou Kali la mort...bien que je n'aime pas ce nom...
- Mais n'ait pas peur, je ne suis pas la pour te tuer ou même te faire du mal.
La déesse, dans toute sa grâce, se rapprocha de sa compatriote, doucement, pour ne pas la brusquer et surtout pour ne pas l'effrayer.
- Cela peut paraitre pathétique, mais vois tu, la vie d'une divinité est si ennuyeuse...et mon époux me manque tellement...
S'arrêtant devant elle, la déesse dévisagea d'un air satisfait la jeune professeur. Elle saisit doucement son visage avant de l'embrasser sur la bouche, introduisant sa langue dans sa bouche pendant quelques secondes. Cela aurait de quoi surprendre la jeune professeur, mais la déesse la trouvait si différente et en même temps si attirante, qu'elle ne put s'empêcher. Elle commença alors à embrasser la jeune rousse dans le cou, lui caressant les jambes de ses mains expertes, alternant les cotés exterieurs et surtout intérieures des cuisses, bien plus sensibles, remontant lentement vers son entrejambe.
- Hihihi...N'as tu pas envie toi aussi ? Tu es si attirante...laisses toi faire...
-
Marine regarda la déesse se dévoiler à elle. Décidément, les dieux auraient-ils décidés de tous venir la voir lorsqu’ils s’ennuyaient ? Hypnos avait déjà fait la même chose quelques semaines plus tôt. La jeune femme se demandait bien ce qu’elle pouvait avoir de si particulier pour attirer ainsi les divins.
« Je sais… disons que je me doute que vous ne me voulez pas de mal sinon vous m’auriez déjà tuée ! »
Elle regarda Parvati approcher d’elle et ne fit aucun geste pour s’enfuir ou l’en dissuader. Elle ne savait pas trop à quoi s’attendre mais la rouquine était curieuse de voir ce qui allait arriver et elle n’en fut pas déçue. La déesse se pencha vers elle et vint lui dérober un baiser.
La jeune femme resta interdite et n’eut même pas la présence d’esprit de reculer ou quoique se soit. Elle resta là, plantée plus droite qu’un « i », alors que la déesse s’amusait à fouiller sa boucher et jouer avec sa langue. Marine ne s’attendait pas vraiment à ça surtout qu’elle n’avait encore jamais été avec une femme. L’idée ne lui était même jamais venue à l’esprit.
Les mains de la belle indienne se firent inquisitrices et se mirent à caresser ses jambes au travers du tissu de sa jupe avant de se diriger vers son entrejambe, la faisant devenir aussi rouge que ses cheveux. La belle se recula un instant et lui demanda si elle aussi n’avait pas envie. La rouquine se mit à bredouiller comprenant le sens de la question.
« Vous… vous voulez… vous voulez qu’on… fasse… - Marine n’alla pas plus loin - Je… je n’ai jamais… »
L’idée ne lui était pas venue mais elle n’y était pas forcément réfractaire. C’était étrange mais peut-être était-ce dû à la présence de la déesse elle-même qui, il fallait bien le reconnaître, était vraiment très belle.
-
La remarque de la jolie rousse la laissa quelque peu perplexe. En effet, la déesse savait qu'elle possédait plusieurs avatars, sortes de transformations ou le caractère de la divinité en question, oubliait tout de ce qui s'était passé avant. Elle savait qu'elle cachait en elle deux redoutables avatars, que mêmes les plus puissantes divinitées Hindoues redouté, même son mari Shiva. Ces avatars appelées Durga la guerrière ou Durga à huit bras qui possédait les armes les plus puissantes de chaque dieu, étaient chargé de tuer les plus puissants démons, que même les dieux craignaient de par leurs fourberie. La deuxiéme facette de la déesse mère était la non moins tristement célèbre, Kali ou kali Yuga, surnommée, Kali la Noire, ou Kali la mort, car elle représentait le temps qui passait, l'espace et la mort qu'elle quelle soit, effrayante et appaisante, violente ou douce, telle est la mort. Cette dernière servait de derrnier espoir des dieux, contre les plus puissants esprits maléfiques. Mais elle demeurait hélas attirait par le sang, tel un prédateur et une fois qu'elle commençé son carnage, peu de personnes pouvait la stoppait, car elle représentait la mort en personne, celle que même les démons occidentaux redoutaient. C'est pourquoi ils préfairaient l'oubliaient, ou même l'enfermait.
- Non bien sur... Kali ou Durga l'aurait peut être fait, mais pas moi, Parvati, la déesse mère, car je n'aspire qu'au bonheur des gens, quelque qu'il soit. Je vais t'avouer un secret bien gardé...
Elle hésitait un peu, ce secret permettrait peut être à la jeune femme d'acquérir des pouvoirs bien puissant par la suite. Les paroles de la jeune femme, lui avouant qu'elle n'avait jamais fait l'amour avec une femme, la fit sourire.
- Ne t'inquietes pas, ce sera bien plus doux et tu éprouveras bien plus de plaisir qu'avec un homme, le corps d'une femme est ainsi fait...pour être ainsi fait...plus résistant à la douleur, lors de la naissance d'un enfant mais aussi plus réceptif au plaisir. C'est ainsi qu'une femme bien entrainé, peut devenir plus fort qu'un guerrier mâle...
La jeune professeures, surement encore interloqué par les révélations et surtout l'apparition de la jeune femme, semblait paralysait.
- Calme toi, je ne te veux pas de mal... Seulement ton bien, j'aimerais te faire découvrir d'autres choses. D'autres manières d'acquérir du plaisir, surtout avec une femme.
Sur ces mots, la déesse l'embrassa doucement, déposant un long baiser avant de la regarder dans les yeux. Puis elle retira son haut, dévoilant sa superbe poitrine à la peau mate. Elle déboutonna le chemisier de la professeur, lentement, avant de faire descendre son chemisier blanc. Elle regarda alors la jeune professeur avec un sourire coquin, elle détacha son soutien gorge, dévoilant ses seins sur une peau blanche qui l'étonnèrent un peu. Elle l'embrassa alors dans le cou, avant e descendre sur ses seins.
- Si tu n'as pas envie, si tu as mal, ou si tu as simplement peur dis le moi...ne t'inquiétes pas et prends ton temps pour tout ressentir. Tu verras, si tu aimes cela, je t'apprendrais à connaitre toutes les facettes dont dispose une femme, pour faire plaisir à son corps. Il y en a tellement,...Hi hi hi.
Sur ces mots elle se leva avant de faire une courte danse, faisant tomber son pagne qui dévoilait son intimité rasé, presque imberbe. Puis elle se rassit sur la lit de consultation de l'infirmerie, léchant et mordillant les seins de la jeune femme, la regardant d'un air pervers.
- Bientôt, tu comprenderas que pour une femme, il faut 3 à 5 hommes pour le même plaisir. les hommes ne sont bon qu'a concevoir un enfant, rarement à aimer, malheureusement.
-
Marine se laissait faire toujours paralysée par la situation. Elle ne savait pas trop quoi faire ou quoi dire. De plus, elle craignait que la déesse ne se venge si elle n’acceptait pas de coucher avec elle. Alors qu’elle restait indécise, Parvati enleva le haut de sa tenue, dévoilant sa belle poitrine ambrée. La jeune femme n’osait toujours pas bouger mais elle devait bien reconnaitre que la déesse était fort belle.
C’est Parvati qui prit alors les devants et vint déboutonner le corset puis le chemiser de la jeune femme. Marine frissonna en sentait l’air frais sur sa peau pâle. Elle avait la chaire de poule. Ses yeux aigue-marine ne quittaient pas sa compagne, observant, scrutant chaque mouvement, chaque geste, chaque expression de la belle indienne. Elle cherchait à deviner ce qui allait suivre. Elle vit le sourire taquin et les mains qui vinrent souligner ses formes généreuses et allèrent chercher dans son dos les agrafes de son soutien gorge. Le vêtement tomba alors au sol, dévoilant la poitrine de la belle rousse. Ses seins se tendirent involontairement par réaction face à l’air frais de la pièce. Les tétons durcirent, pointant vers Parvati qui vint l’embrasser dans le cou, l’attaquant sur son point sensible sans le savoir.
Pour le professeur, le cou et la nuque étaient des endroits privilégiés qui la faisaient toujours frémir. C’était des zones érogènes pour elle. Aussi, il ne fut guère étonnant qu’elle pousse un léger soupir qui la fit rougir de honte alors qu’elle se rendait compte de ce qu’elle venait de faire c’est-à-dire apprécier le contact de la déesse. Elle donnait implicitement son accord pour la suite.
L’indienne se retira doucement et poursuivit l’enlèvement de ses propres vêtements. En quelques secondes, elle se retrouva totalement nue devant le visage cramoisi de Marine qui restait toujours aussi statufiée devant la scène presque surnaturelle. Elle observa Parvati qui vint s’asseoir sur le lit qu’elle occupait peu de temps avant et vit sa bouche venir cueillir ses seins. Elle sursauta alors que la langue venait de donner un petit coup sur l’un de ses tétons. La sensation n’était pas désagréable et n’était pas différente que si ça avait été fait par un homme. Intriguée par ce qui allait suivre, la jeune rousse essaya de se détendre et de laisser la déesse experte œuvrer sur son corps à demi-dénudé.
-
La déesse ne fut pas surprise par le fait de découvrir les tétons de la belle rousse qui durcissaient sous ses coups de langues. Elle y allait doucement et elle devait avouait que la poitrine de la jeune femme était parfaite, bien qu'un peu moins grosse que la sienne, mais ce n'était pas grave car elle avait hâte de découvrir le bas de son corps. Elle la sentit frissonnait quand elle attaqua son cou de sa langue et de ses lèvres. Cela la faisait rire intérieurement car la jeune femme timide essayait peut être de cachait ses émotions, mais son corps ne pouvait la trahir la dessus.
Elle décella alors le corset de la jeune femme avant de le laissé tomber au sol. Elle embrassa alors le ventre de Marine descendant doucement vers son bas ventre. Puis elle remonta, avant de passer derrière elle. Parvati lui massa alors le cuir chevelu, avant de doucement descendre vers son cou et de remonter vers sa nuque. Devenu experte en la matière avec son mari, elle alternait sur cette zone sensible, des mouvements avec les mains pleines, la paume intérieure et exterieure de ces dernières, un massage du bout des doigts, et même des poignets ou des pouces. Elle savait que les femmes étaient plus sensibles au massage que les hommes et plus particulièrement au niveau de la nuque, jusqu'au épaules.
- Alors, comment trouves tout mon massage, n'hésites pas a me dire ou tu désires te faire masser, car je connais tous les endroits interessants qui procurent le plus de plaisir.
Elle lui chuchota un mot à l'oreille.
- Peut être même, pourrais je t'apprendre comment masser un homme pour le séduire, si cela t'interesses, bien sur, hi hi hi.
Elle gardait toujours ce petit sourire coquin, non pervers car dans ce sens, cela devenait une maladie, mais plus, pour attendrir et calmer la jeune femme.
- Je devine que c'est ta première fois avec une femme, c'est très diffèrent mais moins douloureux et plus jouissif. Et puis au moins, il n'y a pas le moindre risque de tomber enceinte...As tu déjà eu des enfants ?
Sur ces mots elle massa ses épaules de la même façon en insistant cependant moins sur ceux çi, avant de passer à ses bras, ses avants bras puis à l'intérieur de ceux çi. Elle arriva alors dans le dos de la jeune femme. sachant sur quels point sensibles appuyés, elle commença son massage avec ses peaume, avant d'enchainer avec le bout de ses doigts, insistant plus sur certains points sensibles que sur la surface. De temps en temps elle lui chuchotait quelques mots à l'oreilles, des conseils pour sa vie future avec ses amants ou amantes.
- Tu es très désirable, ma chère Marine, rien que le fait de te masser cela commençe déjà à m'exciter.
En effet la déesse commençait à avoir envie de se masturber et elle sentait de la cyprine lubrifiait de sa fente, mais elle préférait attendre un peu, au moins le temps que le jeune femme commençe a prendre confiance en elle, car elle sentait qu'elle n'avait pas beaucoup d'experience avec les hommes. Mais cela ne la contrariait pas, au contraire, se sentant toujours très proche du besoin des femmes dans la vie de tout les jours, de la vie à leurs morts, Parvati était en quelque sorte la protectrice des femmes.
C'est alors qu'aprés 10 bonnes minutes de massages, la déesse, considérant que les points vitaux de la jeune femme étaient suffisamment excité, continua de descendre vers le bas du dos. C'est alors qu'elle se retourna, chevauchant la jeune femme, la regardant avec toujours un sourire coquin. Elle l'embrassa tendrement, saisissant doucement son menton, avant de rouler sa langue avec celle de la jeune femme. Puis elle quitta ses lèvres avant de s'intéresser à sa jupe qu'elle détacha, avant de lancer cette dernière à terre. Voyant la belle culotte de dentelle de Marine, la déesse se rua sur son bas ventre, embrassant celui çi, laissant trainer sa langue sur son nombril, descendant sa langue et sa bouche vers le haut de sa culotte, puis vers son entrejambe. Elle saisit ensuite celle çi par les deux bouts, la descendant lentement et longuement sur les jambes de Marine, avant de la laisser tomber par terre.
- Hmmmm, tu es aussi belle en bas que en haut, ma chére. Je me tarde de goûter à ton fruit défendu...
Ce faisant la belle déesse au corps marbré, enfourcha la jeune professeur, l'embrassant de toute sa fougue, collant son corps nue au sien. sentant cette chaleur féminine la ressourcé, elle passa une main sur ses seins qui pointaient, avant de commencer à caresser son clitoris. La jeune femme pouvait sans doute d'ors et déjà sentir le liquide séminal qui s'échappait du sexe de la déesse et qui s'écoulait sur l'entrejambe de la jeune professeur. Peut être que cela la calmerait et même l'exciterait ?
-
Bien vite la jeune femme se retrouva torse nu grâce au bon soin de la déesse. Les attentions qu’elle prodiguait à Marine la troublaient profondément. Parvati commença à la masser achevant de la troubler totalement.
Son corps se détendait totalement sous les gestes experts de sa compagne qui la massait. Les mains habiles, les gestes délicats contribuaient à rendre la situation moins stressante, plus agréable.
« Votre… votre massage est très bon… c’est… c’est très bien »
La belle rousse ferma les yeux et s’abandonna aux doux massages de la déesse indienne. Elle sentit le souffle chaud et doux de Parvati venir lui frôler l’oreille, la faisant frissonner comme à chaque fois qu’on s’en prenait à son cou si sensible.
« Euh… je… je n’ai pas d’un homme dans ma vie… alors je ne suis pas… pas certaine qu’il soit… utile pour moi d’apprendre… à en faire des massages »
Vouloir séduire quelqu’un ne faisait guère partie de ses habitudes. Cela ne lui venait même pas à l’esprit. Elle ne se sentait ni belle, ni désirable alors elle ne pensait pas pouvoir séduire qui que se soit. Elle essayait juste de vivre sa vie comme elle pouvait. Parfois, elle s’égarait dans des bras inconnus mais ce n’était que pour quelques heures, juste histoire de se sentir moins seule, moins abandonnée. Mais jamais elle ne cherchait à séduire. Marine ne comprenait même pas pourquoi ou comment un homme pouvait la trouver un tant soi peu attirante. C’était pareil pour la belle déesse. Elle ne comprenait vraiment pas pourquoi elle voulait d’elle. Son corps était si marqué par sa vie de guerrière, ses cicatrices si nombreuses. Son corps n’était qu’une plaie et rien d’autre.
La calme et la douceur s’insinuaient doucement en elle. Ses muscles se décontractaient de plus en plus. Elle fut surprise des questions de Parvati.
« Des… des enfants ?... Non, je n’en ai pas eu »
Elle n’ajouta pas qu’il y avait de grandes chances pour que cela ne lui arrive jamais. Elle ne voulait pas d’enfants. Non pas qu’elle ne les aimait pas, bien au contraire, mais Marine ne pensait pas être capable d’être une bonne mère, d’être capable de lui donner l’amour dont un enfant avait besoin. Elle ne voulait pas avoir un bébé et le rendre malheureux. Cela serait la pire chose qu’il soit.
La guerrière tressaillit en entendant Parvati lui dire qu’elle l’excitait. C’était inattendu mais en même temps tout à fait normal. C’était même le but plus ou moins avoué de ces massages.
Au bout d’un moment, sa compagne vint se placer devant elle et vint chercher ses lèvres. La rouquine les lui abandonna plus facilement. Son corps s’était détendu tout comme son esprit. Elle acceptait plus facilement le fait de faire l’amour à une femme.
Les mains dorées vinrent défaire les attaches de sa jupe et la faire tomber au sol. Les froissements du tissu firent frissonner la demoiselle. Parvati se dirigea vers son bas-ventre et la rousse ne fit rien pour l’en empêcher. Elle se laissa faire. Son ventre tressaillit alors que sa culotte était descendue le long de ses jambes longues et élégamment musclées.
Doucement, elles se retrouvèrent allongées sur le lit étroit de l’infirmerie. Parvati se mit au-dessus d’elle. Sa main parcourut le corps pâle de sa compagne aux cheveux de feu. Elle répondit d’ailleurs de manière plus active au baiser dont la belle indienne la gratifia. Sa langue venant jouer avec la sienne. Elle sentait, un peu honteuse la cyprine de Parvati couler un peu sur ses propres cuisses. Elle-même sentit son propre sexe doucement s’exciter sous cette sollicitation et invitation silencieuse. Elle acceptait ce qui allait se passer et commençait même à en avoir envie.