Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Discussion démarrée par: Camus le vendredi 07 mai 2010, 22:10:55
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Camus, devant la grille du lycée regardait l'établissement. Il était impressionné par la taille de l'établissement car étant le tout premier lycée où il allait enseigner, Camus avait des petites appréhensions sur les classes qu'il allait avoir, lui qui ne voulait pas trop faire de la discipline.
Camus rentra dans la cours, il était dix heure vingt et les élèves en cours. Le jeune homme se promenait dans la cours regardant les cages de buts, le pré-haut, l'extérieure du gymnase. Camus ne savait plus où donner de la tête tellement qu'il y avait de grands espaces dans la coure. Le jeune home commença par aller signaler sa présence à la directrice du collège. Elle l'acueuillie chaleureusement, avec ses cinq années de japonais Camus arrivait à asser bien s'exprimer et la directrice lui dit de faire le tour du collège avant de rejoindre sa salle.
Camus commençait à visiter le première étage du premier bâtiment quand il rencontrât une jeune femme sortir d'un dortoir. Elle n'avait pas l'air d'être une élève.
Camus s'exclama dans un japonais presque irréprochable : " Bonjour, je m'appel Camus je suis un nouvel enseignant !"
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Marine avait passé la nuit au lycée, une chose inhabituelle mais qui trouvait sa raison dans le fait que les deux surveillants du dortoir étaient tombés malade en même temps. Ils étaient rentrés chez eux mais quelqu’un devait les remplacer. Marine s’était proposée. Son salaire s’en trouverait un peu augmenté et elle serait directement sur son lieu de travail.
La jeune femme n’avait pas trop eu à jouer les gendarmes cette nuit là. Mais elle avait assez peu dormi quand même. Ses premiers cours ne débutant qu’en début d’après-midi, elle s’accorda quelques heures de sommeil en plus et ne se leva qu’à 9h30. Sa douche prise, elle se vêtit comme à l’accoutumé. Sa jupe longue noire, son chemisier à jabot blanc et son corset noir brodé. Pour une fois, elle avait nouée ses cheveux avec un ruban noir.
10h passé, elle se décida à aller chercher quelque chose à grignoter avant d’attaquer des copies à corriger. Alors qu’elle sortait de la chambre qu’elle occupait dans le dortoir, elle tomba presque nez à nez avec un jeune homme.
Ce dernier n’était pas un élève, il était bien trop âgé pour cela. Il était plutôt grand et bien bâtit. Des cheveux longs châtains foncés lui tombaient bas dans le dos. C’était original et ça ne se voyait pas souvent au Japon. A le regarder, il n’avait pas le type japonais mais plutôt européen. Un manteau rouge le recouvrait. Il s’avança vers elle, souriant.
« Bonjour, je m'appel Camus je suis un nouvel enseignant »
*Il n’est pas japonais*
Son léger accent le confirmait néanmoins son langage était tout à fait correct. Comme toujours la jeune femme resta assez glaciale. Aucun sourire ne s’afficha sur son visage. Elle s’inclina simplement.
« Bonjour, bienvenue à vous monsieur Camus. Je me nomme Marine et je suis professeur également »
Elle ne demanda rien de plus considérant que la discussion s’arrêtait là. Elle n’aimait toujours pas discuter avec les gens et ses collègues n’y faisaient pas exception.
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"Bonjour, bienvenue à vous monsieur Camus. Je me nomme Marine et je suis professeur également" Répondit la jeune femme avec un air froid.
Camus se reconnaissait dans le regard que lui portait Marine, il dessida de demander à Marine de l'aider à visiter et dit :
"Euh... Pourriez-vous m'aider à visiter l'établissement est grand" il s'inclina respectueusement en réponse à Marine.
Il ouvrit la porte de sa chambre qui se trouvait juste à côté de celle de Marine et installa son sac avant de revenir vers Marine.
Marine accepta et il commencèrent la visite des lieux.
-HJ désolé je ne savais pas trop quoi mettre.-
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Le jeune homme s’avança jusqu’à la porte jouxtant la sienne. Marine aurait pu partir mais elle se demandait ce qu’il comptait faire. Lorsqu’elle le vit mettre son sac à l’intérieur, elle comprit qu’il devait avoir une chambre temporaire au lycée, le temps qu’il trouve autre chose.
« Euh... Pourriez-vous m'aider à visiter, l'établissement est grand »
Marine lui aurait bien dit de se débrouiller par lui-même mais, étant donné qu’ils allaient cohabiter d’une certaine manière, mieux valait faire un effort. Elle hocha la tête.
« Très bien, suivez-moi ! »
Elle marcha le long du couloir.
« Ici et au-dessus c’est le dortoir. Il n’y a pas beaucoup d’élèves en ce moment. Il y a une véritable épidémie de grippe. Beaucoup d’élèves sont malades y comprit les surveillants. Ce qui fait que je suis là. Je joue les surveillants la nuit »
La jeune femme redescendit au rez-de-chaussée et poursuivit sa visite.
« Ici c’est le réfectoire. C’est plus pratique avec le dortoir au-dessus »
Elle montra à Camus, l’autre bâtiment où se trouvaient les différentes salles de classes, la bibliothèque, les bureaux administratifs puis elle l’emmena sur la cour montrant le gymnase, le parc et les autres éléments composants le lycée.
Une fois le tour effectué, elle revint avec le nouveau professeur à leur point de départ. Elle se retourna vers lui, le visage toujours aussi fermé.
« Voilà, je crois vous avoir tout montré. Si je peux vous aider autrement, dites-moi – une simple formule de politesse pour elle - Moi, j’enseigne la philosophie et vous ? »
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Camus fut surprit de la rapidité à laquelle il avait visité le lycée et Marine était toujours froide , ça lui rappelait vaguement le sanctuaire quand Marine dit : "Voilà, je crois vous avoir tout montré. Si je peux vous aider autrement, dites-moi – une simple formule de politesse pour elle - Moi, j’enseigne la philosophie et vous ?"
Camus répondit : " Moi...euh...je vais enseigner la physique chimie"
Camus regarda Marne droit dans les yeux avec une froideur qu'une personne normale en mourrait de suite, cela était un test que Camus faisait passer à Marine car il avait dessellé une énergie qu'il ne comprenait pas pourquoi elle l'avait. La froideur du regard était telle qu'un petit arbuste se gela alors que l'on était en été et même en hiver c'était presque impossible qu'il gel.
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« Moi...euh...je vais enseigner la physique chimie »
Marine haussa un sourcil. Il ne semblait pas bien sûr de lui mais elle n’en laissa rien paraître et conserva son aspect glacial.
Puis brusquement, l’homme plongea son regard noisette dans ses yeux. Sur le moment, Marine eut l’impression qu’ils verraient au bleu mais son regard se fit glacial. Elle n’avait jamais ressentie un froid comme celui-là. Il ne se limitait pas d’ailleurs aux yeux de Camus mais il semblait se dégager de toute sa personne comme une sorte d’aura glacée.
La jeune femme frissonna. Elle ne pouvait faire autrement, le froid était trop intense ce qui était étrange vu qu’ils étaient en plein été. Elle était certaine que c’était ce nouveau venu qui provoquait ça. Lorsqu’elle vit le buisson gelé, le doute n’était plus permis.
« Qui êtes-vous ? Comment faites vous ça ? »
Ses yeux étaient devenus particulièrement durs. Malgré le froid glacial qui les entourait, tous ses muscles étaient tendus à l’extrême au cas où Camus se montrerait agressif envers elle.
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"Qui êtes-vous ? Comment faites vous ça ?" dit-elle avec les sourcils froncés.
Camus abaissa son aura se qui décongela pas pour autant le buisson. Camus avait eu si qu'il voulait, la jeune femme n'était pas une femme ordinaire, elle avait dût avoir un entrainement dur.
Camus répondit au deux questions en quelques mots : " Ah....heu Bah je vous l'ai dit, je suis un prof de physique chimie. Pour ce qui est de la congélation heu....bah c'est en augmentant la puissance atomique autour, excusez moi si je vos ai fait peur."
Le jeune homme n'avait pas pour autant défroncés les sourcils qui gardaient cette impression de personne glaciale.
Il dit à Marine : " Bon...pouvez vous m'indiquer cette salle"
Il montra le papier et Marine fût étonné par le numéro, il était écrit "666" le chiffre du démon, en plus cette salle n'existait pas !
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La jeune femme sentit le froid disparaitre et la chaleur revenir autour d’elle. Elle cessa de frissonner et regarda à nouveau le dénommé Camus. Ce nouveau professeur semblait très particulier mais bien d’être inintéressant vu ses capacités.
« Ah....heu Bah je vous l'ai dit, je suis un prof de physique chimie. Pour ce qui est de la congélation heu....bah c'est en augmentant la puissance atomique autour, excusez moi si je vos ai fait peur »
Marine ne voyait absolument pas le rapport entre le fait qu’il soit prof de chimie et ses capacités à geler tout autour de lui. Elle n’avait pas vraiment de compétences dans cette matière mais à moins d’utiliser de l’azote liquide, elle ne voyait pas comment faire geler un arbuste sur place en plein été. Or, elle n’avait pas vu l’homme se servir d’un quelconque produit.
Camus, tout comme elle, avait gardé un visage froid et les sourcils froncés. Cela étonna un peu la jeune femme. A part elle, elle n’avait jamais vu personne agir comme ça. Cela rendait l’homme encore plus intéressant.
« Bon...pouvez vous m'indiquer cette salle »
Il coupa court aux réflexions de la jeune femme en lui présentant un morceau de papier portant un numéro. La jeune femme regarda le bout de papier et fronça les sourcils.
« 666 ? Mais il n’y aucune classe portant ce numéro dans ce lycée – Elle lui redonna le papier – on a du vous induire en erreur ou la personne qui a noté ceci c’est trompé. Je suis désolé »
666 ? Un chiffre bien étrange. Le chiffre du diable. Ce n’est pas commun. Quelqu’un aura peut-être voulu faire une blague au nouveau professeur.
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"Je me disais aussi...Ça doit être la dernière salle." Répondit-un peu dans l'embarra.
Camus emboita le pas et Marine passa devant, il ne se gêna pas pour regarder discrètement les fesses de la jeune femme. Ils rentrairent dans le couloir, il était environ onze heure trente quand ils croisairent deux filles et trois garçons qui séchaient leurs cours. Camus décida de les renvoyer à leurs cours et dit : '' Bon les jeunes vous allez en cours et plus vite que ça ! ''
Il redonna un air glacial à la pièce se gela les semelles de Marine, les momes tardèrent pas à décamper.
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Le jeune homme reprit le morceau de papier mais ne sembla pas plus étonné que cela.
« Je me disais aussi...Ça doit être la dernière salle »
Marine haussa les épaules.
« Je vais vous accompagner au sous-sol. C’est là que se situe les labos de physique, chimie et biologie. Vous devriez y trouver votre salle même si le numéro est incorrect. Au moins vous serez dans la bonne partie du bâtiment »
La jeune femme prit les devants et rentra dans le bâtiment. Cette histoire de salle « 666 » lui paraissait vraiment bizarre tout comme ce nouveau professeur totalement glacial au sens propre comme au figuré.
Alors qu’ils traversaient le couloir, ils rencontrèrent un groupe de jeunes qui, au vu de leur attitude gênée vis-à-vis d’elle et de son collègue, devaient sécher les cours. Avant que Marine ait pu dire quoi que se soit, Camus intervenait déjà.
« Bon les jeunes vous allez en cours et plus vite que ça ! »
Tout comme tout à l’heure, l’air devint glacial et les lycéens ne demandèrent par leur reste. Ils filèrent droit vers leurs salles respectives. Marine frissonna à nouveau et dévisagea le responsable.
« Je ne sais pas comment vous faites ça mais je suis certaine que ça n’a rien à voir avec la chimie. Néanmoins, cela vous regarde. Cependant, je vous conseil d’éviter d’utiliser ça à tout bout de champs dans ce lycée ou vous risquez d’avoir de gros problèmes en grande partie avec moi ! »
La jeune femme tourna les talons et reprit son chemin. Elle s’engagea dans un escalier qui descendait. Un étage plus bas, le couloir était sombre et la lumière électrique était assez faible. Elle continua jusqu’au bout du couloir, jusqu’à la dernière porte qui portait le chiffre « 006 ». Elle se retourna vers son homologue.
« Voilà, je suppose que ça doit-être ici. En tout cas, c’est ce qui ressemble le plus au numéro que l’on vous a donné »
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"Je ne sais pas comment vous faites ça mais je suis certaine que ça n’a rien à voir avec la chimie. Néanmoins, cela vous regarde. Cependant, je vous conseil d’éviter d’utiliser ça à tout bout de champs dans ce lycée ou vous risquez d’avoir de gros problèmes en grande partie avec moi !" dit-elle avant de tourner les talons pour continuer à descendre.
Camus était étonné comment les bâtiments de ce lycée pouvaient être très beau, et bien entretenus en extérieure alors que les endroits où n'avaient pas accès les élèves et leurs parents se délabraient, l'entretiens était un mot presque inexistant en ce lieu se qui n'inspirait aucune confiance en Camus. Le couloirs était sombre même si les quelques luminaires éclairaient sans vraiment éclairer, Le jeune homme repensait à ces gamins, ils avaient une aura sombre, les pensées de Camus s'effacèrent quand ils arrivèrent vers la porte comportant le numéros "006".
Marine se retourna et dit : "Voilà, je suppose que ça doit-être ici. En tout cas, c’est ce qui ressemble le plus au numéro que l’on vous a donné "
Il regarda dans les beaux yeux de la femme puis en les relevant pour regarder la porte de la salle vit un nouveau chiffre inscrit, le numéros "666", ses yeux s'ouvrirent d'étonnement et dit à la jeune femme avant d'ouvrir : " Euh....au final ce sera 666"
Il ouvrit la porte et une odeur inqualifiable qui était entre la mort et l'amour sortit de cette pièce. Camus chercha le bouton de la lumière et demanda à Marine : " Savez-vous où est le bouton de la lumière s'il vous plait ?"
Marine rentra quand la porte se referma derrière elle, les deux humains complètements dans le noir absolu...
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L’homme plongea son regard marron dans celui bleu-vert de Marine. Il se retourna vers la porte et eut un sursaut en voyant le chiffre au-dessus de la porte. La jeune femme suivit son regard et vit le chiffre « 666 ».
« Euh....au final ce sera 666 »
Il confirmait sa vision. Marine était décontenancée. Elle était certaine que cette salle portait le chiffre « 006 » et non « 666 ».
« Je… je ne comprends pas ! »
Elle était vraiment étonnée. Lorsque Camus ouvrit la porte, elle porta sa main à sa bouche et à son nez pour les protéger de l’odeur qui s’échappait de la pièce. C’était une odeur écœurante. Le jeune homme pénétra dans la pièce qui était plongée dans une obscurité totale. Il chercha l’interrupteur à tâtons mais ne rencontra que le mur.
« Savez-vous où est le bouton de la lumière s'il vous plait ? »
Marine hocha la tête, évitant d’ouvrir la bouche à cause de l’odeur, et entra à son tour dans le labo. A peine fut-elle à l’intérieur que la porte se referma sur eux. La combattante oublia l’odeur et essaya d’ouvrir la porte mais en vain.
« Mais qu’est-ce qui se passe ici ? »
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Marine frappait le plus fortement possible la porte mais en vain. Une lumière dorée se mit à éclairer la pièce et quatre goules apparurent. Ces goules étaient à quatre pattes sur le sol du labo et se léchaient les babines à la vue des deux humains.
[music d'ambiance (désolé je ne sais pas comment intégrer un lien à un mot ^^') : http://www.youtube.com/watch?v=lstusiFibsI ]
Camus eut un fou rire en voyant ces êtres pitoyables et il dit en souriant : " Bon bah je comprend maintenant "
Un portail s'ouvrit dans la pièce et une armure dorée apparut devant Marine et camus. Les goules firent moins les malins devant le chevalier qui revêtait son armure, et encore plus bizarre les cheveux de camus étaient devenus bleu marine et des yeux bleu glacial.
"Bon...bah voila je me présente Camus chevalier d'or du signe du verseau." dit- il en souriant à Marine.
Un froid polaire s'installa dans la salle et les murs commençaient à geler comme le bas des chaussures de Marine.
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Alors que la jeune femme s’acharnait sur la porte, une lumière éblouissante envahit la pièce. Marine se retourna instinctivement vers la source lumineuse. Celle-ci était si importante qu’elle dut mettre sa main en visière pour pouvoir jeter un œil.
Au bout de quelques dizaines de seconde, la lumière devint moindre permettant de mieux voir la scène. Quatre formes se retrouvaient sur le sol. Marine ne voyait pas trop à quelle créature cela pouvait correspondre. Du moins à quelle créature réelle. Leur forme lui rappela certaines gravures. Les silhouettes étaient plutôt féminines mais extrêmement décharnées, des mains griffues, des pieds fourchus, des oreilles en pointes, des cheveux longs et blancs, une peau terne. La jeune femme se souvenait de dessins vus dans des ouvrages sur la mythologie et le folklore arabe. Il s’agissait de goules, des créatures du démon Iblis. Du moins, c’est ce que pensait la demoiselle. Quoiqu’il en soit, la vision cauchemardesque n’était guère à son goût. Elle sursauta en entendant rire. Elle se tourna alors vers le jeune professeur qu’elle avait accompagné.
« Bon bah je comprend maintenant »
Marine écarquilla les yeux. Elle se demanda si Camus n’était pas atteint d’une déficience mentale quelconque vu son attitude devant une telle situation. Mais, soudain, une nouvelle lumière envahit l’endroit. Une sorte de boite imposante apparut alors. Elle semblait être en or et sculptée. Un nouvel éclair de lumière surgit alors que la boite s’ouvrait avant que d’autres lui succèdent alors que des morceaux de métal doré allaient recouvrir le corps de son compagnon.
La jeune femme porta alors davantage attention à Camus et elle remarqua que de châtains, ses cheveux étaient devenus bleu. Les plaques de métal, qui semblaient être en or, le recouvraient totalement comme une sorte d’armure.
« Bon...bah voila je me présente Camus chevalier d'or du signe du verseau »
« Un chevalier ? »
Marine ne put s’empêcher de lancer cette interrogation. Un chevalier ? Comme ceux de l’ancien temps. Elle ne comprenait plus rien du tout. Malgré tout, une partie d’elle-même se sentait un peu plus rassurée en présence de Camus. Elle sentit alors un froid glacial envahir la pièce. Le même froid que celui qu’elle avait ressenti dehors ou dans les couloirs du lycée en guidant le jeune homme. Sauf que là, le froid était bien plus intense et glacial. D’ailleurs cela allait croissant. Marine croisa les bras sur sa poitrine pour tenter de se protéger un peu du froid mais peine perdue. Elle essaya de se reculer d’un pas mais ses semelles étaient scellées au sol par de la glace. Il lui fallut quelques secondes pour arriver à se dégager. Elle s’écarta alors du chevalier d’or non pas par crainte de lui, elle avait compris qu’il n’était pas contre lui mais plutôt pour ne pas le gêner. Elle sentait que quelque chose allait arriver.
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"Un chevalier ?" dit-elle avec stupéfaction.
Camus envoya des simples cercles de glaces sur chacune des goules pour les paralyser temporairement le temps de lui expliquer qui il était.
Camus se retourna vers Marine plongeant ces yeux émeraude dans ceux de Marine et dit :
"Je ne suis pas un chevalier ordinaire. Je suis un chevalier d'or de la déesse Athéna, je viens du sanctuaire en Grèce et nous sommes 88 à porter une armure dont 12 portant une armure d'or représentent un signe du zodiaque."
Sur ces mots Camus se mit dans une position bizarre, il avait les mains liées avec les bras tendus au dessus de sa tête et les jambes écartées.
Une jarre apparue au dessus de ses poings et Camus prononça une phrase. Par l'exécution de l'aurore ! Il abaissa ses mains dans la direction des goules ce qui abaissa aussi la jarre et un souffle glacé souffla sur les 4 goules. Il expliqua en quelques mots à Marine son attaque qui était au Zéro Absolu ou zéro de Kelvin ce qui tuait en nécrosant les cellules.
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Le dit chevalier leva son index et des cercles de glace se formèrent allant entourer les êtres maléfiques. Ces cercles, aussi fins et éthérés qu’ils semblaient être, semblaient cependant très puissants car ils paralysèrent les quatre goules. Camus se tourna alors vers la jeune femme postée sur le côté.
« Je ne suis pas un chevalier ordinaire. Je suis un chevalier d'or de la déesse Athéna, je viens du sanctuaire en Grèce et nous sommes 88 à porter une armure dont 12 portant une armure d'or représentent un signe du zodiaque »
Marine ne comprenait pas tout pour ne pas dire rien. Elle connaissait la déesse Athéna de nom pour l’avoir rencontré dans plusieurs ouvrages mais aucuns d’eux ne précisaient que celle-ci existait encore aujourd’hui.
Soudain, le chevalier d’or changea de position et prit une posture très particulière que la jeune femme n’avait jamais vue. Ce n’était une attitude utilisée lors des combats qu’elle avait pu mener. Les jambes légèrement écartées, il joignit ses mains et une sorte de jarre se dessina au-dessus de sa tête. Il lança ensuite une sorte d’attaque qu’il nomma « l’exécution de l’aurore ». Si Marine trouvait qu’il faisait glacial, ce qu’elle ressentit de l’attaque de Camus était au-delà des mots. D’ailleurs les quatre goules se retrouvèrent gelées sur la place, dans la position qu’elles avaient alors. Elles étaient devenues de vraies statues de glace.
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Les goules étaient complétements gelées, Camus s'approcha d'elle, de la vapeur s'échappait de sa bouche à chaque respiration. Il voyait que Marine avait froid et décida de lui donner a cape comme "couverture" puis se retourna vers les quatre goules. Il fit une pichenette aux deux premières se qui les fracassa en pleins de petits morceaux, les deux autres aussi connurent le même sort. Camus se demandait pourquoi ces choses étaient venues en ces lieux.
Il vint vers marine et la serra dans ses bras et augmenta son "cosmos" pour la réchauffer.
"La pièce ne risque pas de dégeler de ci tau."
Il plongea ses yeux bleus dans les yeux bleu-verts de Marine.
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Les goules étaient totalement gelées et la jeune femme pensait bien finir dans le même état. Elle savait que le chevalier ne comptait pas l’attaquer mais le froid qu’il avait produit dans la pièce suffirait à la tuer en quelques heures tout au plus.
Elle était déjà totalement frigorifiée, gelée jusqu’aux os. Elle frissonnait et n’était pas loin de claquer des dents. Camus dut s’en rendre compte car il la recouvrit de sa cape.
« Mer…merci »
La jeune femme avait même du mal à parler. Elle se demandait comment le jeune homme pouvait se mouvoir aussi facilement dans un froid pareil. Elle s’enveloppa de la cape et la serra sur elle.
Camus, quand à lui, s’approchait des quatre statues et d’une pichenette du doigt, il les envoya se fracasser au sol. Comme si elles n’avaient jamais été vivantes, les quatre êtres maléfiques finirent brisés en mille morceaux. Une fois cela fait, ses pas le dirigèrent à nouveau vers la jeune femme rousse qu’il prit alors dans ses bras. Celle-ci ne se fit pas prier. Elle se colla contre lui pour profiter un peu de sa chaleur.
L’armure d’or était froide mais curieusement, elle sentait une douce chaleur l’envelopper. Elle ne savait pas à quoi cela était dû mais elle avait compris que cela émanait de Camus.
« La pièce ne risque pas de dégeler de sitôt »
Le regard du jeune homme plongeait dans celui de son infortunée compagne qui avait bien du mal à rompre le contact avec les yeux saphir qui plongeaient dans les siens.
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Les deux humains se regardait intensément quand Camus pensant avoir tué toutes les goules se prit un coup à la tête, une des goules avait esquivé l'attaque pourtant mortelle du chevalier. Camus s'effondra parterre.
" Alors c'est ça un ch'valier d'or. Pwa quel looser ! Et toi ma p'tite -approchante de Marine avec un sourire machiavélique puis marchant sur le chevalier assommé- Tu vas m'amuser un peu. Déjà mes toi à quatre pattes. "
Les pieds de la goule commençait à geler mais vite la pièce se réchauffa se qui fit fondre la glace sur les murs. Cette fois ci il faisiat environ 35 degrés C. Elle enleva la cape du corps de la jeune femme.
Camus commençait à reprendre connaissance. Il marmonat quelques mots, la goule se mit à lui donner es coups de pieds dan le visage se qui fit gicler son masque.
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Leur concentration intense l’un sur l’autre ne permit ni à Camus, ni à Marine de percevoir qu’une ennemie était encore debout. Cette dernière frappa en traitre le chevalier qui se retrouva au sol pour le coup. La jeune femme ne réagit pas tout de suite alors que l’immonde créature ricanait.
« Alors c'est ça un ch'valier d'or. Pwa quel looser ! Et toi ma p'tite – elle arracha la cape de Marine, la pièce s’étant rapidement réchauffée - Tu vas m'amuser un peu. Déjà mes-toi à quatre pattes »
Marine la regarda, incrédule, alors que le chevalier reprenait ses esprits. La goule se mit alors à le frapper envoyant valser son casque. La jeune femme réagit alors en combattante qu’elle était. Elle envoya un violent coup de pied suivit d’un tout aussi violent coup de poing à l’être maléfique qui tomba au sol à quelques mètres d’eux.
« Vous pouvez toujours rêver. Je ne marcherai à quatre pattes ni devant vous, ni devant qui que se soit – elle s’agenouilla à côté du chevalier sans perdre de vue l’ennemi – Et vous, ça va ? Vous pouvez vous relevez ? »
Elle avait posé sa main sur la joue de Camus essayant de le faire revenir à lui.
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C'était rare que le chevalier soit dans cet état. Bon en même temps il avait été prit en traite par la chose répugnante.
" Ahaha ! Pitoyable ! -elle cracha du sang- Espèce de garce ! Tu va me le payer !"
Elle courut en direction de Marine qui continuait à essayer de réveiller Camus. Et au dernier moment il se releva e prit à la gorge la goule pour commencer à l'étrangler.
"Alors comme cela je suis pitoyable -resserrant son étreinte- Alors tu répond ! Répond bordel ! -serrant tellement qu'il explosa le cou de la goule-"
Puis il alla vers Marine qui était surprise par l'énervement du chevalier. Aussitôt le froid polaire revint dans la pièce et Camus remit sur les épaules de Marine sa cape et vint la réchauffer.
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« Ahaha ! Pitoyable ! - elle cracha du sang- Espèce de garce ! Tu va me le payer ! »
Marine redressa la tête en entendant la créature. Celle-ci se mit d’ailleurs à foncer droit sur elle, la jeune femme se mit alors en position de défense, prête à la recevoir mais elle n’eut rien à faire. Le chevalier, qu’elle croyait complètement sonné, se releva en une fraction de secondes et saisit la goule à la gorge.
« Alors comme cela je suis pitoyable - resserrant son étreinte- Alors tu réponds ! Répond bordel ! »
Il serra alors si fort le cou du monstre qu’il l’explosa complètement. Marine fit instinctivement un pas en arrière. Elle ne le pensait pas capable d’une telle fureur. Cependant, une fois la créature morte, la température s’abaissa à nouveau grandement tandis que Camus semblait retrouver son calme.
Il s’avança vers elle et remit sa cape sur ses épaules pour de nouveau la protéger du froid. Lui-même se rapprocha d’elle pour la réchauffer aussi. Elle leva les yeux vers lui.
« Vous n’avez rien ? Ça va ? »
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« Vous n’avez rien ? Ça va ? »
Camus fit un léger sourire puis répondit positivement.
Camus mit sa main dans les cheveux roux de Marine avant de rapprocher sa tête doucement, puis entama un langoureux baisé, les deux langue dansèrent presque comme une valse. Les deux amants reculèrent quand Marine se plaqua contre un mur.
Cela fit réagir de suite Camus qui arrêta et dit : «Oups. Désolé, vraiment je suis confus...»
Camus qui d'ordinaire avait un sang froid à toutes épreuves commençait à bouillir. Les yeux azurs dans ceux océans de la jeune femme il la regardait passionnément. Comment faire ? Comment lui dire ? Il ne savait pas poser ses questions car c'était la première fois qu'il avait autant de passion et d'amour envers un être. Camus avait changé entre temps sa main de position, passant des cheveux au mur ou son bras était tendu et Marine contre le dit mur.
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Marine fut soulagée de voir que le chevalier n’avait rien. Elle vit alors sa main se lever et la sentit se perdre dans sa chevelure de feu opposée à celle de glace de Camus. Cette main prenant appui sur son crâne, rapprocha le visage de la jeune femme du sien. Interrogative, elle resta passive attendant de voir où il voulait en venir. Elle le comprit vite en voyant les lèvres de l’homme venir se poser sur les siennes. Elle eu hoquet de surprise qui permit à la langue de Camus de jouer les intruses.
La jeune femme, surprise, fit quelques pas en arrière sans pour autant que le lien charnel entre les deux soit rompu. Son corps fut brusquement arrêté par le mur gelé, derrière elle. Elle ressentit le froid mais, doublement protégée par la cape et ses propres vêtements, la glace, qui fondait un peu à cause de sa chaleur, ne la mouillait pas.
La langue du chevalier joua un temps avec la sienne avant de s’en séparer, remarquant la position de la jeune femme. Il sembla alors gêné.
« Oups. Désolé, vraiment je suis confus... »
Les yeux bleus ne lâchaient pas le regard de Marine. La main quitta les cheveux et se posa contre le mur de glace. Visiblement, il n’en ressentait pas les effets. Elle ne savait pas quoi dire. Elle était hypnotisée par ses yeux.
« Ce n’est… ce n’est rien… »
Elle parla presque comme un robot. La combattante avait répondu machinalement aux excuses de Camus pourtant le baiser avait été loin d’être désagréable même s’il était volé.
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« Ce n’est… ce n’est rien… »
Camus sourit bêtement aux excuses de la jeune femme, il ne savait plus quoi faire. D'un coup l'armure s'en alla du corps de camus pour former le signe du verseau (HJ=pas besoin d'image je pense que tu vois). Le corps du chevalier d'or était à moitié nu montrant une musculature correctement formé, ni trop imposant ni inexistante. Le plus étonnant devait être le fait qu'il ne gelait pas sur place alors que Marine avait eu froid. Il la prit par le menton le soulevant légèrement avant de poser son front sur celui de la jeune femme. Les deux regards toujours l'un d'en l'autre alors que la salle dégelait à vitesse grand V mouillant le sol d'eau.
Camus ne savait toujours pas quoi faire, titillé pour l'embraser à nouveau mais il ne savait pas si cela plairait à la jeune femme.
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Le chevalier semblait gêner ce qui contrastait étonnamment avec son attitude et sa froideur lors du combat contre les goules. Un peu plus et la jeune femme aurait presque dit qu’il allait rougir de l’avoir ainsi embrassée.
L’armure d’or quitta alors soudainement le corps de son porteur pour aller se reformer à quelques mètres de lui. La sculpture qu’elle forma avec les différentes pièces de l’armure ressemblait à l’image du signe du verseau, signe de Camus selon ses dires. Le corps de ce dernier se retrouva alors à demi-nu, présentant ses muscles à la jeune femme. Celle-ci frissonna car le jeune homme ne semblait pas du tout subir le froid de la pièce.
Elle le vit alors approcher sa main de son visage. Elle retint alors sa respiration, se demandant alors ce qu’il comptait bien faire. Il lui souleva simplement le menton et colla son front contre le sien, son regard dans celui de Marine. Elle ne savait pas quoi dire. Devait-elle d’ailleurs dire quelque chose ?
La pièce sembla alors se réchauffer. La jeune femme remarqua que la glace fondait et qu’elle commençait à patauger dans un ou deux cm d’eau au sol. Elle bris alors le lien visuel entre elle et Camus. Elle dégagea doucement son visage et fit un pas sur le côté avant d’avancer un peu dans la salle de classe. Elle était aussi gênée que lui par la situation, ne sachant pas trop quoi faire ni ce qu’elle-même voulait faire ou qu’il fasse. La voix chevrotante, elle tenta de briser le silence :
« Euh… La… La porte est peut-être rouverte maintenant ? »
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« Euh… La… La porte est peut-être rouverte maintenant ? »
Camus se reprit et un simple "oui surement" sortit de sa bouche avant qu'il ne reprenne son ton froid et de glace. Ses cheveux redevinrent noisette tout comme ses yeux. Il alla remettre ses vêtement quand la cloche sonna le début des cours de la journée, et oui avec toutes ces émotions toute une soirée s'était écoulée sans qu'ils ne sen aperçoivent.
"Je vous donne rendez-vous à la cafétéria à midi, cela vous va ?" dit-il avant de prendre sa mallette de cours et de faire un bais-main typiquement européen avant de sens aller à ses premiers cours.