Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Bureau de la direction et infirmerie => Discussion démarrée par: Rosalie le lundi 01 mars 2010, 21:39:56
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Rosalie avait déjà planifiée sa journée, non pas qu'elle soit particulière, mais on travaille mieux en étant ordonné et réfléchis, l'objectif d'aujourd'hui était d'observer la vie des adultes gérants l'administration. Observer les élèves, cela va un temps, mais les entendre toujours geindre pour avoir des vacances supplémentaire, cela a de quoi en agacer plus d'un, surtout que personne ne remarquerait son absence. comme quoi Rosalie était vraiment la fantôme du lycée.
- Hè toi !
C'était un pion qui interpela un élève, le hasard avait voulut que celui-ci soit sur la trajectoire de la demoiselle, mais Rosalie n'esquissa même pas une signe d'intérêt. Elle était habituée à ne plus parler à quiconque et rester là à regarder, comme les peintures représentant les sages regardant les nuages pour percer leurs mystères.
Rosalie regarda l'espace d'un instant la fenêtre, pour voir un ciel sombre, elle ne pourra pas sortir prendre l'air, la seule fois où elle avait momentanément battue sa phobie de l'eau se fut lors de la mort de Rosalia, mais maintenant elle ne pouviat sortir els jours de pluies, de peur d'être mouillée, la seule application de ce liquide est avec un vaporisateur, comme ceux utilisé pour le jardinage.
Elle ne se doutait pas qu'il y avait un prédateur qui allait apprendre à la demoiselle que même un fantôme peut avoir de mauvaise rencontre.
(Un début un peu court, désolée.^^')
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"Eh toi !"
Il s'était fait completement snobé par cette gamine. Il arrivait pas a le croire. Don rigola quand il vit un de ses collègues essayer en vain de l'interpeler et la laisser filer pour le moment. Cette gamine avait une sacrée assurance. C'était le genre de choses qu'il aimait, la petite était mignone qui plus est, il allait non seulement lui apprendre une bonne leçon, mais en plus se faire plaisir. Il passait souvent en couverture comme pion intermitant, généralement il disparaissait en même temps que ses proies ainsi peu d'élèves avaient l'occasion de le voir comme il ne trainait pas dans les couloirs, par conséquent il demeurait "inconnu" a la plupart des élèves. Ce qu'il allait utiliser a son avantage. Il arriva a l'arrière du pion tandis qu'il lançait a celui ci.
"Un problème ?"
-Non pas vraiment, j'ai lu dans son dossier que la gamine avait une phobie de l'eau, je voulais simplement la prevenir qu'il pleuvait et que ça allait surement empirer. Je voulais donc savoir si elle voulait qu'on appelle sa famille, et prevenir qu'elle rentrera plus tard.
Phobie de l'eau ?! Mais c'était diantrement interessant ça, Les yeux de Don ne purent s'empecher d'être gourmands rien que d'y penser. Il lança au surveillant avec bonhommie
"Prend ta relève va, je m'en charge."
-Ok ok !
Fit il alors qu'il se préparait a rentrer chez lui. Il n'y avait a présent plus aucun autre surveillant dans ce lycée, les autres élèves étant déjà repartis vers leurs dortoirs...Rien entre lui et Rosalie. Il s'avança dans les couloirs jusqu'a la trouver observer l'eau a travers la vitre tandis qu'il lançait d'un air innocent
"Ah, tu es encore là ? Qu'est ce que tu fais, tu devrais déjà être dans ton dortoir."
Devant Rosalie se trouvait un homme d'une taille impressionante aux muscles saillants et a la peau bronzée, montrant qu'il n'était clairement pas japonais. Ses cheveux et ses yeux étaient noirs comme la nuit et il portait une veste, un tshirt blanc et un jean. Il mit les main dans la poche de sa veste et lança avec un air amical
"Allez, dépèche toi, je peux te préter un parapluie, tu le ramènera demain d'accord ?"
Lança t'il en feignant d'ignorer son problème
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Rosalie savait pertinemment que les pions allaient essayer de la faire revenir aux dortoirs, mais rare étaient les moments où elle faisait mine d'obéir, non pas qu'elle ne veuille pas obtempérer, mais elle ne voulait surtout pas se faire influencer par son choix de vivre seule, en parfait autarcie. Elle entendis un voix dire.
"Ah, tu es encore là ? Qu'est ce que tu fais, tu devrais déjà être dans ton dortoir."
Elle resta là à regarder le ciel et murmurer.
- Et gâcher un spectacle aussi jolie, vous ne devez pas savoir que chaque gouttes représente les larmes d'un ange.
Les légendes l'avaient toujours fascinées, elle ne savait pas pourquoi, elle était plus sensible à ce genre de chose, à tous ce qui touchait à l'imaginaire et qui dénaturait la réaité, sans doute une séquelle de la mort de Rosalia;
"Allez, dépêche toi, je peux te prêter un parapluie, tu le ramènera demain d'accord ?"
- Vous devez être un nouveau ou une personne peu bavarde, vous sauriez par exemple qu'il n'est pas rare de me laisser ici par temps de pluie ou à l'infirmerie. Quoi qu'il en soit vous ne pouvez être un élève, vous être trop vieux. Tous comme vous ne pouvez être un étrangers, sinon vous n'auriez pas une telle assurance.
Elle continua à regarde le ciel et un rayon de lumière perça le ciel pour illuminer le visage de Rosalie, qui ne laissait paraitre aucun sentiment, comme une poupée.
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Quel mépris, Don se contenta de sourire de manière désinteressée aux propos de Rosalie. pour l'instant il était arrivé avec un masque neutre. Mais quel masque allait il porter pour la forcer a aller dans son sens ? Il en avait enormement a sa disposition, le gentil monsieur était sympathique, mais il avait envie de se dérouiller et Rosalie semblait plus s'attendre a quelqu'un d'autoritaire, si il était trop gentil avec elle, elle commencerais a se douter de quelque chose. Mais l'optique des deux l'amusait beaucoup. Et il révait déjà de la faire sienne alors qu'il la traumatiserais. Il n'attendait que peu de choses, vraiment, il pourrait tout simplement la trainer sous la pluie ici et maintenant, il n'y avait personne pour l'entendre crier et elle n'arriverais pas a se débattre de sa prise. Mais néanmoins ce n'était pas ainsi qu'il jouait. Il y allait toujours tout en douceur, tout en grace pour bien laisser considérer a sa victime qu'elle aurait mille fois eu le temps de fuir et de quitter les lieux quand il était trop tard. Aussi se contenta t'il de jouer sur un répertoire qu'il utilisait peu. Pour plaire aux femmes il faut un minimum de culture, pour les capturer il en faut un maximum. Et ici on parlait de capturer Rosalie. Aussi il commença.
"Ma foi, tu ne devrais pas seulement te limiter aux légendes chrétiennes, quand on sait que la plupart ne sont que des réecritures christianisées des légendes de l'ancien temps. "
Des larmes d'ange il avait pu en gouter alors qu'il leur faisait connaitre l'enfer sur terre. Il connaissait leur saveur exacte et il était sur que les larmes de Rosalies ne seraient pas moins délicieuses lorsqu'elles se méleraient a l'eau de pluie, il continua alors innocement
"Non en effet, je suis stagiaire ici pour quelques jours seulement. Comment t'appelle tu ?"
Ainsi en montrant sa connaissance en légendes antiques ainsi qu'en posant cette question il entrait dans son cercle de confiance et finissait par atteindre son coeur, moment qu'il choisirait pour le saisir a pleines mains et l'écraser aussi sec. Mais pour l'instant il fallait jouer le jeu
"Pour ma part je suis Dorian, Dorian Garan, étudiant en archéologie."
Mentit il pour tenter de la captiver
-Hj-Peux tu décrire ce que Rosalie porte, et comment elle apparait a Don en ce moment ?-Hj-
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Don allait vite dans les formalités du langage en se présentant, mais Rosalie fit de même plus par respect envers un ainé que pour autre chose.
- Rosalie Durrme, classe de A1, table N°13.
Elle l'avait dit avec un on tellement neutre que cela aurait put être perçu comme de l'intimidation, même si on voyait bien que la demoiselle n'était pas une fille du genre bagarreuse, de plus elle c'était enregistrée sous un nom d'emprunt qui n'était que l'anagramme du sien. Elle portait une robe noire avec un peu de dentelle autour de poignet et une croix blanche dans le dos, ainsi que les chaussures réglementaires, en dessous elle avait un corset noire et un culotte de la même couleur et des collant d'un noire plus clair, limite gris. Autant dire qu'une gothique serait ravie d'avoir une telle tenue.
Elle revint à la remarque sur les larmes d'anges.
- Ce n'est pas le seul style de légende que je possède dans mon répertoire, tout comme je vous prierais de me laisser.
Rosalie ne savait pas qu'elle avait en face d'elle le célèbre Don, elle aurait su, elle se serait barrée en courant. Aussi elle ne fit rien sauf peut être un regard indifférent.
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Don se fichait bien de son nom original. Il pouvait voir que Rosalie était méfiante de base, et ce genre de comportement n'était pas celui d'une enfant aux troubles psychologiques qui avait déjà fait un colège et une école primaire dans la scolaritée en sachant son problème. Surtout au japon, surtout que son nom n'était pas des masses japonais : Elle était teranne. Pour Don ça sauta au yeux rien que de par son nom. La petite tentait de se faire passer pour une petite poupée de cire insensible a la chaleur, mais elle allait très vite déchanter, on ne se débarassait pas socialement de lui comme ça, bien qu 'il fallait l'avouer, la construction de la phrase de Rosalie n'était pas banale, on utilisait tout comme comme figure comparative, et en enchainant avec "Je vous prierais de me laisser" ça n'avais aucun sens, bien qu'elle lise des légendes elle avait apparement bien besoin de cours de français.
"Jamais entendu parler."
Fit il en répondant en souriant, faisant mine de ne pas comprendre, c'était la meilleure façon de faire croire a une femme qu'elle était supérieure par sa grande intelligence et sa façon de dominer la conversation. Evidement que si elle avait su qui il était elle se serait enfuie, c'était bien pour ça qu'au marché des esclaves, nul ne connaissait son visage, ainsi il pouvait faire ses courses sans être dérangé le moins du monde. Prenant son temps il lança.
"En revanche je vais devoir vous demander de m'accompagner au bureau des surveillants. Vous ne portez pas l'uniforme réglementaire, et le réglement interieur est très strict a ce sujet, que vous n'ayez plus cour ou non, vous devez porter l'uniforme dans l'enceinte de l'établissement. Suivez moi je vous prie, mademoiselle Durrme."
Le bureau des surveillants se trouvait dans une autre partie de l'école. Partie a laquelle il était impératif d'accéder par la cour.
Je crois que tu vois déjà où ça va nous emmener hmm ?
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Cela ne surprit en aucun cas la jeune demoiselle, il n'était pas rare de voir un nouveau ou un élève prendre plus de vingt minutes pour enfin trouver un détail sur elle. il faut dire que la demoiselle n'était pas très douée quand il fallait parler, des fois elle cafouillait ce qui donnait une phrase bancale et pénalisable par les profs de français. Mais comme elle parle peu en générale, les profs la pardonne.
Ces yeux se mirent à briller d'un éclat mauvais l'espace d'un instant, en effet aucun pion n'avait fait de remarque sur sa tenue, alors ce n'était pas un nouveau qui allait changer son accoutrement.
- Désolée si ma réponse vous irrites, mais le règlement intérieur n'interdit que les tenues provocantes qui aurait un rapport direct entre le sexe, les drogues et la violence, je n'enfreins donc aucunement le règlement, le seul tord que l'on peut me reprocher c'est éventuellement la croix blanche sur mon vêtement, mais temps que je ne parle pas de religion pour "convertir" des élèves je suis, là aussi, libre d'avoir ce symbole sur mon dos. De plus étant phobique de l'eau je ne peut pas sortir temps qu'il pleut.
Plus elle devait se justifier, plus elle était tendue, mais elle ne le montra pas, restant insensible et un brin provocatrice par ce comportement pour le moins hostile. Non pas qu'elle veuille rabaisser son interlocuteur, mais elle avait comme un mauvais présentiment, depuis la mort de Rosalia elle était devenue plus réceptive à ces intuitions. Elle détacha le regard du ciel pour regarder, enfin, Don. Ces yeux semblait vide de toute envie de plaisanter et de joie, elle avait ces yeux depuis bientôt deux ans. Elle se mit devant le colosse et le regarda droit dans les yeux.
- J'aimerais pouvoir aller dans la salle de musique, si cela ne vous gênes pas.
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Elle ne s'en sortirais pas comme ça. Parce qu'elle avait tout faux sur le point qu'elle essayait de défendre. Seikusu avait effectivement un uniforme, comme toutes les écoles du japon, c'était la réglementation et tous les établissements devaient s'y confirmer, Seikusu n'y faisait pas défaut, c'était d'ailleurs bien pour ça qu'il aimait beaucoup les lycéennes. Non pas que la tenue de Rosalie laissait a désirer selon lui, mais elle n'était pas réglementaire, et ça lui donnait un argument de poids dans cette discussion, car en temps que surveillant il avait le pouvoir de l'envoyer dans le bureau si elle n'avait pas d'uniforme.
"C'est peut être le cas a l'étranger miss Durrme, mais surement pas au japon. Il s'agit ici de la législation nationnale et surement que je ne dois pas être le premier a vous le dire. Comme vous le savez ici au japon nous sommes a cheval sur les règlements et si vous vous promenez encore dans cette tenue vous risquez d'avoir des problèmes. Venez donc avec moi jusqu'au bureau des surveillants prendre un uniforme et je passerais sur cette histoire, au lieu de me raconter des salades."
Lança amicalement Don a rosalie. Elle était en tord, elle le savait. Il avait pris le partie de faire mine qu'il ne croyait pas qu'elle était phobique de l'eau, après tout c'était la réaction de la plupart des gens a une telle phobie, surtout que Rosalie avait a présent une vraie excuse pour ne pas aller sous la pluie.
"Si vous avez peur de mouiller vos vetements je vous fournirais un parapluie. Mais je ne peux pas vous laisser aller nulle part dans l'établissement tant que ce problème ne sera pas réglé."
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Rosalie retenu ce qu'elle allait dire au ce surveillant, comme quoi ce n'est pas forcement parce que Don fait dans les deux mètres de haut et qu'il soit baraqué comme une rugbyman que cela fasse mine d'intimider un temps soit peu Rosalie, elle reformula donc sa phrase de manière à ce fire comprendre.
- Je vous explique que j'ai une phobie assez handicapante fasse à l'élément H2O, dit aussi eau. Libre à vous de ne pas croire à mes dires, mais si je fais une crise en pleins dans la cour et que cela remonte aux oreilles de vos supérieurs, je ne paie pas cher de votre début de carrière en tant que pion. Je doute que vous soyez sujet à cette phobie, sinon vous comprendriez ma position, ma tenue me protège dans le cas où la pluie me surprendrait et cela me laisse quelques précieuse secondes pour me mette à l'abri, la tenue que vous dites uniforme, ne protège en rien mon corps d'un possible contact avec l'eau.
Rosalie détestait devoir parler de sa phobie, mais elle était un peu obliger de l'expliquer à don qui ne faisait ça que par amusement personnel. Son visage commençait à laisser des traits de froideurs apparaitre, elle n'avait aucunement envie d'aller se mouiller et de faire une crise pour les beaux yeux d'un surveillant incapable de comprendre une élève aquaphobe.
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Ca allait parfaitement là où il voulait que ça aille, et il allait la contraindre a obeir, pas par la force, mais par les règles. Les règles qu'elle contredisait, malgré que ce soit vrai, Don pouvait très facilement rebondir sur certains détails de son histoire sans avoir l'air de chercher la petite bête. Rosalie se mettait des batons dans les roues toute seule en continuant a lui répondre. Quand a lui, il continuait a rester aimable et affable, mais tout en faisant comprendre fermement a Rosalie qu'il ne faisait que son travail et qu'il allait lui faire sortir. Il n'y avait rien d'étrange dans son comportement.
"Vous avouerez que j'ai du mal a croire a votre histoire, pourquoi ne pas m'avoir dit dès le début que c'était ce qui vous retenais ici ? Pourquoi ne pas justifier le port de ces vetements qui selon moi d'ailleurs n'arrêteront pas grand chose en cas de pluie comparé a un bon imperméable ?Votre histoire n'est pas très crédible, sans parler du fait que nous autres surveillants sont mis aux courants des exceptions, et que ce n'est pas parce que je suis nouveau que je ne suis pas au courant."
Il connaissait le reglement du bahut, et ses habitudes ce qui était une preuve suffisante. Il ne se faisait d'ailleurs pas menaçant, il savait qu'il aurait tout le temps.
"Pour le moment vous allez venir avec moi au bureau de surveillance et si vous voulez une fois là bas, nous verifierons sur votre dossier, prenez un parapluie et tout se passera bien, vous verez."
Il l'avait vue, férée, et a présent piégée, elle n'avait plus d'échapatoire.
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Rosalie cacha à Don son analyse de la situation, personne ne l'avait embêtée sur sa tenue jusqu'à maintenant, elle aurait put tout aussi bien refuser, mais cela risquait de l'exclure du lycée, voir de recevoir un renvoi définitif, il ne fallait pas trop chercher la petite bébête et elle ne fit donc plus aucun commentaire, retournant dans le mutisme salvateur où elle ne dira plus d'ânerie.
La jeune fille ne dit plus rien et prit un parapluie, qu'elle ouvrit en grand et le passa au dehors, rien que le bruit des gouttes d'eau la fit frémir, mais avait-elle vraiment le choix ? Non elle se trouvait dans une des rares impasses où elle devra souffrir en silence, elle fit un pas, puis un autre, Don pouvait voir que chaque pas de fait était une épreuve et une torture pour elle, il devait même s'en réjouir intérieurement en voyant le teint livide de Rosalie, cherchant à se protéger le mieux possible de la pluie.
Tous ce qu'elle voulait maintenant c'est vite se retrouver au sec, quitte à devoir passez par les casiers pour prendre des affaires de rechange, toujours avoir des affaires de rechanges, c'est une chose importante que Rosalie a apprit toute seule.
Elle continua d'avancer sous la pluie qui par un hasard malheureux pour Don commençait à faiblir. il ne restait que dix mètres avant que la petite soit enfin à l'abri de l'eau qui tombait du ciel.
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Rien que le plaisir de faire du mal. C'est ce qui poussera Don a faire ce qu'il allait faire maintenant alors qu'il l'accompagnait sous la pluie sans même prendre la peine de prendre lui même un parapluie, il la laissa marcher en sécurité pendant un moment, la rapprochant de plus en plus d'un endroit où le préhaut le plus proche serait a 20 bon mètres de là ou elle était, et alors qu'elle se dirigeait vers la sortie, il lança avec une pointe de sadisme
"Oh, il semble que j'ai oublié de prendre moi même un parapluie."
La main puissante de Don saisit le parapluie avant de pousser Rosalie hors de celui ci de l'autre, vu sa force elle n'avait aucun espoir de résister.
"C'est pas grâve, donne moi le tiens."
Fit il en la poussant au point de la faire tomber sur le sol innondé d'eau tandis que les trombes d'eaux tombaient sur elle, apparement le ciel commençait a produire un violent orage. Don quand a lui, se protegea avec le parapluie, se mit en face de la porte pour bloquer toute envie de se mettre a couvert de Rosalie, et la regarda d'un air penaud, tandis que lui était protégé, elle était sous la pluie.
Il sourit.
Ca allait être drôle
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Rosalie fut tellement surprit par la réaction de don qu'elle lâcha un crie au moment où elle tomba au sol à ce moment une goutte d'eau tomba sur son visage, puis deux, aussitôt son cerveau lui signala la présence d'eau sur sa peau et sur son visage, c'est là que le cerveau se mit à partir dans une série d'analyse bancale n'ayant pour but que de signaler un danger hostile attaquer le corps, l'eau. Pour une personne normale cela semblait juste de l'eau, pour Rosalie c'était pire que la mort, une peur pire que ces cauchemar, une peur sans nom. Elle se mit à gémir et son espri ne resta plus que sur une idée, courir ...courir loin de cette menace, elle partie non pas vers Don mais vers la porte qu'ils avaient quitté précédemment, elle courut comme-ci sa vie en dépendait et percuta violemment la porte, pour finir par tirer et s'engouffrer dans le couloir, immédiatement elle se plia en deux, ayant un souffle roque, on aurait dit une asthmatique en pleine crise.
La jeune femme avait la terrible sensation d'étouffer et elle ne pouvait la pas le faire passer en allant au toilette et se mettre sous un jet d'eau froide, à la place elle continua de courir les vêtement détrempés, toussant de temps à autres pour pouvoir respirer et elle prit la porte de la salle de musique, elle retira sa robe, ces collants ainsi que ces chaussures se trouvant en petite tenue, mais plus sec qu'avec ces fringues, elle essaya en vain de contrôler les tremblement de son corps. Elle saisit une serviette qui n'avait rien à faire là et se sécha le corps de toute humidité, avec rapidité et efficacité, comme on le ferrait pour retirer une truc visqueux sur la peau;
Pour elle la phobie commençait toujours par une fuite puis une fois hors du danger elle entrait dans une état similaire aux animaux, elle tremblait de peur et devenant aussi sauvage qu'eux.
L'espace d'un instant elle cru voir une papillon noire, mais ce n'était que son état qui avait engendré cette illusion.
Elle entendit un bruit et ce mit dans le coin du mur au fond à droite, loin des fenêtres et de toute portes, prête à bondir sur ce surveillant qui lui avait fait une blague de mauvais goût, ongle sortie.
Elle était tendue, tellement même qu'elle en avait mal au bide et que ces muscles demandaient grâce, elle n'était pas très douée en sport, mais sa peur lui donnait la force de se battre face à Don, même si inconsciemment elle savait que cela était équivalent à celui d'une souris se battant contre un gros félin.
Elle commençait légerement à se calmer et grelottait de froid.
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Il éclata de rire en la voyant se tortiller comme une démente avant de s'enfuir. Quelle petite idiote ! Fallait il être stupide pour avoir peur de l'eau ! Cette gamine était du gibier assuré, Don la regarda s'enfuir avant de partir rapidement a sa suite en enlevant ses chaussures sur le pallier ainsi il ne ferait pas de bruit en arrivant et...
Oh.
Ca c'était interessant alors. Quelque chose avait attiré son attention sur le pallier et il s'en saisit d'une main amusée avant de partir distraitement a la poursuite de Rosalie tout en faisant un minimum de mouvements. Il allait commencer a jouer...Et elle allait beaucoup s'amuser dans le labyrinthe qu'il avait crée pour elle... Très rapidement il trouva les vetements en train de trainer par terre et les ramassa de sa main libre alors qu'il procédait a son plan machiavélique. Il pouvait la suivre a la trace grâce aux flaques d'eau et aux vetements qu'elle semait derrière elle et la localisa bien assez vite, après quoi il s'arrangea pour faire un peu de bruit pour l'induire en erreur et alors qu'il faisait mine de s'en aller avec des pas lourds...
Il surpris Rosalie dans le dos et vida le contenu de son sceau d'eau sur la jeune fille, qui allait surement se mettre a courir, seul problème : il avait répendu de l'eau sur tout les couloirs et elle ne pourrait pas sauter par dessus ni passer sans avoir les pieds mouillés. Deux couloirs étaient laissés a disposition : L'exterieur, et un autre où Don se précipita par un chemin détourné.
Un qui menait dans les douches.
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Rosalie était au fond de la salle, aux aguets, prête à bondir ou fuir si la situation l'exigeait, d'un coup elle tourna la tête vers la porte où elle état entrée, entendant les bruit de pas que Don laissait entendre volontairement. elle se laissa donc avoir par le lueur de l'esclavagiste, chose qui n'était pas surprenant au vue de ce qu'il avait fait avant, même si elle avait une terrible envie de fuir et de le combattre, elle en avait peur, pas autant que ça phobie, mais cela était suffisant pour avoir des maux de ventres, elle n'avait pas encore eut la connaissance de la cruauté de Don, mais ne voulait surtout pas savoir de quoi il était capable.
Elle n'entendit pas le colosse passer par la porte passant par la salle voisine et comme il se fit discret, vous me direz qu'un type de deux mètre de haut est assez difficile à passez inaperçue, mais bon, il faut aussi dire que Rosalie était concentrée sur la porte principale et non sur un bruit que Don fit en faisant tomber une flûte au sol. C'est à ce moment que le seau d'eau atterrit sur la tête de la demoiselle.
Ce que Don avait oublié c'était que le volume d'eau tombant sur la tête de Rosalie était beaucoup plus important que celui de l'eau dehors et la phobie est plus actif si le facteur est plus grand, aussi elle était tellement chamboulée par la masse d'eau qu'elle s'écroula au sol, les mains sur sa gorge, essayant de respirer comme-ci elle suffoquait ou se noyait.
Elle avait tous des symptômes d'une personne se noyant, des geste frénétiques pour essayer de mieux respirer, un souffle très rapide et surtout les yeux grand ouvert de terreur.
Dans l'esprit de Rosalie elle ne retenait qu'un mot qui revenait dans sa petite tête, mort. Elle avait la sensation qu'elle allait mourir, elle en toussait même.
Don devait se plaire à voir se spectacle pour le moins pitoyable.
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Effectivement. Voir sa domination sur un être alors qu'il ne l'avait même pas touché était des plus jouissif pour l'esclavagiste. Au final il y avait deux issues possibles a cette confrontation : Soit grâce a Don, Rosalie allait surmonter sa phobie de l'eau bien malgré elle et dans ce cas ça serait parfait car ses futurs acheteurs n'auraient pas a se préoccuper d'un tel inconvenient qui l'empecherait de servir de jouet incapable de faire la lessive, soit l'experience allait creuser le trauma beaucoup plus profondement qu'il ne l'était auparavent et allait forcer l'esprit Rosalie a se briser en mille morceau, et dans ce ca sà ce serait parfait car celà en ferait une esclave des plus dociles pour ceux qui voudraient se la procurer et qui auraient qui plus est un moyen de pression des plus remarquables : un brumisateur suffirait a lui faire peur, ce serait dantesque.
Et il penchait sur la seconde option, car après ce qu'il allait lui réserver, elle allait surement perdre l'esprit. L'esclavagiste saisit la jeune fille par les cheveux avant de lancer avec un sourire pervers.
"Allons Miss Durrme, il ne faut pas se mettre dans cet état là, après tout ce n'est que de l'eau. Il existe un grand nombre d'autres liquides qui aimeraient faire également votre connaissance."
Fit il en éclatant de rire avant de la trainer dans le couloir comme un homme de cro-magnon trainerais une de ses proies, passant parfois sur les flaques d'eau qu'il avait laissé au sol, il l'entraina dans les douches où il la lacha sur les carreaux froids et humides de la salle de sport, il referma lourdement la porte derrière lui et utilisa les clefs de surveillants pour verouiller la porte derrière lui. Il dépassa par la suite la jeune femme qu'il laissa dans son trauma : elle ne se relèverais pas avant qu'il aie fini.
Il se mit bien là où son regard ne pouvait porter, c'est a dire derrière elle, et commença a se deshabiller nonchalement, ôtant ses vetements les uns après les autres pour se trouver lui même nu, après quoi il s'avança vers la gamine et la saisit par la nuque avant de la mettre sous une douche, en se plaçant bien pour qu'un coup de pied perdu ne trouve pas son chemin dans son entrejambe.
Pour commencer l'entretiens, il appuya sur le bouton et envoya une douche froide sur Rosalie tout en la maintenant en place rien que pour voir l'effet que ça avait sur elle.
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Sa phobie commençait tout juste à se calmer que Rosalie sentit la main massive et puissante de Don s'accaparer ces cheveux pour s'en servir de laisse improvisée. La demoiselle tenta de se débattre, mais dès qu'elle sentait le contact de l'eau, elle devenait beaucoup plus calme et tremblait comme une feuille, plus les deux personnes s'approchèrent de la douche, plus elle se mettait à trembler. Rient de plus normal, car elle s'était entrainée à savoir où était les zone à risque, les douches entrant en compte jusqu'aux robinet et tuyaux d'arrosage. Elle se mit à crier d'un coup utilisant toute ces force pour ce concentrer sur les paroles qu'elle voulut formuler et repousser avec son esprit sa phobie l'espace d'un instant, ce qui montrait que malgré sa faiblesse face à cet élément liquide, elle possédait une esprit très résistant.
- Laissez moi tranquille !
Une fois que le colosse laissa les cheveux de la demoiselle tranquille, elle continuait à trembler, elle se savait prise au piège et que son bourreau ne voulait que l'infliger les pires souffrances que son cerveau détraqué peut créer. Elle se concentra pour essayer de se relever, mais pile à ce moment une main ferme la saisi au cou, la laissant pousser un léger gémissement car la prise était puissante et Rosalie ne pouvait pas se défendre et tenter de calmer son corps qui présentait les action que Don allait faire.
Elle se mit vraiment à gigoter en pleurant quand son geôlier, voyant au dessus de sa tête le danger qui allait s'abattre sur elle à tous moment, à ce moment elle dit d'une petite voix.
- Ayez pitié de moi, ne me faites pas ...
S'en suivit le déversement de l'eau glaciale, la température de l'eau fit l'effet d'un fouet sur la peau de Rosalie, elle n'avait jamais prit de douche depuis la naissance de sa phobie, utilisant des sorte de lingette contenant un agent nettoyant. L'eau réactiva sa phobie et en plus puissant car à ce moment précis l'eau s'infiltrait partout, sous son corset et sa culotte, tout son corps fut donc inondé d'eau.
La peur phobique qui l'a prit à ce moment la fit crier, un cris de terreur avec des larmes qui coulaient sur ces joue et étaient emportées par le jet d'eau, ces yeux était grand ouvert, la tête vers le bas, la bouche ouverte, la respiration était haletante et le corps dans une état de faiblesse tels que c'était Don qui maintenait Rosalie debout.
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La pitié était un mot inconnu du vocabulaire du Don. Même si il devait un de ses jours se trouvait dans une situation où il serait aussi vulnérable que Rosalie il ne ferait jamais l'erreur de demander la pitié. Non. Dieu merci il avait encore un cerveau en état de marche. Pour se l'être entendu demander un paquet de fois, Don n'avait jamais fait de pitié a qui que ce soit. Non. En revanche il montrerais a la personne a quel point il pouvait lui être utile vivant, resterais dans son ombre, et quand il ne le regarderais pas il l'étranglerais purement et simplement a la corde a piano. Ce monde était sans pitié. Ceux qui croyaient pouvoir déployer un mouvement d'arrogance alors qu'ils n'avaient rien pour l'appuyer étaient des idiots, pour sa part il n'était arrogant que lorsqu'il avait la fille a sa disposition, comme il avait Rosalie a la sienne. Il allait donc maintenant lui faire payer les méchancetés qu'elle lui avait dise avant de savoir a qui elle avait affaire, désormais elle parlerais avec plus de respect a quelqu'un qu'elle ne connaissait ni d'Eve, ni d'adam, il allait donc la faire souffrir a un tel point qu'elle se souviendrais de cet épisode funeste pour le restant de sa vie enfin...Si ce qu'il lui réservait comme destin après coup pouvait s'appeler une vie. Don lécha sa langue doucement avant de la regarder se tordre de souffrance sous le jet d'eau de la douche. Le sourire de l'esclavagiste se dessina comme celui d'un requin avant de lancer avec sadisme.
"Eh bien Rosalie, que se passe t'il ? Il me semble que tu as perdu un peu de ta verve ? Où est donc cette assurance toute féminine qui te rendait si intouchable aux yeux de tous ? Où est donc ton mépris carractéristique qui repoussait chaque surveillant ? Peut être que si tu n'était pas une sale petite garce je ne serais pas en train de te flanquer la correction de ta vie ?"
Lui sussura t'il doucement alors qu'il la regardait dans les yeux et passait sa main sur sa joue mouillée tandis qu'il approchait son visage de l'autre et se mettait a lécher l'eau, le contact de la langue humide ne devant pas être des plus agréables.
"Quand on a une faiblesse comme la tienne, on ne joue pas aux arrogantes. Néanmoins je pourrais peut être considérer cesser une seconde ce que je fais, et ne pas te mouiller d'avantage, tu es d'accord ?"
Lui demanda t'il, attendant sa réponse pour la poser délicatement a genoux.
"Premièrement, a partir de maintenant tu réponds a toutes mes questions, peu importes lesquelles, secondement, tu m'appelle Maitre. Dernièrement."
Il ramena la tête de Rosalie vers l'avant pour qu'elle puisse remarquer sa tenue actuelle comme elle semblait être trop traumatisée pour faire quoi que ce soit et donc braquer son visage contre son sexe, écrasant sa joue par l'extrémitée de celui ci
"Je veux que tu me taille une belle pipe, ici et maintenant. Si je suis satisfait par ta performance je te laisserais t'en aller."
L'état de fragilité mentale de Rosalie devait bien être assez grand maintenant pour qu'elle ne voie pas qu'il n'avait évidement aucune intention de la laisser partir.