Le Grand Jeu
Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Les bas fonds => Discussion démarrée par: Selene le mardi 29 décembre 2009, 14:14:24
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Dans une petite chambre d’auberge, une jeune femme était assit sur une chaise en osier, les coudes posés sur une table en chêne. Elle faisait face à une chaise vide.
Ca faisait une heure que Selene regardait la flamme de la bougie danser devant ses yeux. Totalement hypnotisé par elle. On cogna à la porte de sa petite chambre et un homme entra. Elle dû cligner des yeux plusieurs fois pour le reconnaître car l’image de la flammèche était imprégné sur sa rétine. Tomass, sa… brute personnelle ; une montagne de muscles doublé d’un imbécile.
-Miss, est-ce que je le fouille avant qu’il vienne ici ? demanda l’homme en fixant un point au-dessus de la tête de sa maitresse ; une stratégie très judicieuse qu’il avait développé pour s’empêcher de lui reluquer les seins.
-Non. Reste près de la porte d’entrée et indique lui où est ma chambre lorsqu’il arrivera. Ensuite tu t’en iras, répondit-elle.
Il ouvrit la bouche comme pour discuter ce dernier point mais un regard noir l’incita à n’en rien faire. Sans un mot, l’homme quitta la pièce en claquant la porte derrière lui, si bien que celle-ci resta entrouverte.
En attendant son invité, l’immortelle nettoyait sa lame tout en espérant qu’elle n’en aurait pas besoin. Sur le katana recouvert d’une fine couche d’huile de girofle, elle appliqua de la poudre de pierre à polir sur toute la lame par le biais d’un uchiko puis, délicatement, elle essuya le tout avec une feuille de nugui gami. Elle fit tourner le sabre dans sa main et vit son reflet sur la lame, ses grands yeux couleur améthyste et son visage fin qui transmettait une candeur qui pouvait faire fondre n’importe quel homme. Elle sourit ; c’était son arme la plus puissante.
Elle posa la lame sur la table devant elle et se remémora son parcours. Elle avait trouvée un portail vers ce monde étrange et était tombé amoureuse de cette ville où l’épée était reine. Depuis, elle avait commencée à se faire un nom dans le milieu du banditisme et son influence grandissait. Selene savait comment s’y prendre dans un monde d’homme. Elle couchait pour s’infiltrer dans le milieu puis tuait pour en prendre le contrôle. Un jeu d’enfant…
Selene avait envoyée une invitation à cette esclavagiste dont elle avait entendu parlée. Bien que l’esclavage soit légal, elle se doutait bien que cet homme n’était pas un honnête marchand de fruits et légumes. Dans son invitation, elle le priait de la retrouver à l’auberge du cerf dans le but de faire plus ample connaissance. Elle ne savait pas s’il avait entendu parler d’elle car son renom était balbutiant mais il viendra par curiosité de toute façon.
Il y avait trois options en ce qui le concernait. Elle le tuerait s’il s’avérait être une menace, elle lui offrirait son corps si cela lui était profitable ou bien elle le renverrait s’il était insignifiant.
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Un homme se présenta accompagné de son garde du corps et d'une femme. Il portait une capuche qui dissimulait ses traits ainsi qu'un masque, qui évitait qu'on voyait sous sa capuche, mais on pouvait voir pointer son menton par dessous celle ci, sa fine barbichette et ses yeux bleux perçants qui fixaient les environs. Le garde du corps lui, était un gigantesque colosse portant une cape, ses cheveux étaient crépus et sa peau bronzée, de ses 2m, il devait surement dépasser Tomas d'une bonne tête, ses yeux noirs lançant des regards inquiets aux alentours comme on attend des meilleurs gardes du corps. La femme qui les suivait quand a elle, portait un casque sur la tête et une épée a sa ceinture. Vétue de plaque, elle ne disait rien. Le petit homme barbu arriva devant Tomass et lui lança.
-Hélà maroufle, va donc dire sans plus tarder a ta maitresse que le Don est dans la place.
Lança t'il avec style et grâce, il avait l'air de porter de riches vetements et d'avoir de l'esprit, tout ce qu'on pouvait attendre d'un riche esclavagiste. L'homme partit demander a Sélène la suite des opérations tandis que Don soufflait.
Il avait reçu une invitation d'une certaine Sélène qui possédait une réputation assez conséquente, une réputation de quoi ? Il n'en savait rien puisque ce n'était précisé ni dans son post, ni dans sa bio. Mais l'affaire l'avait assez interessé pour qu'il se déplace. Ce qu'il avait entendu au juste sur Sélène, il faudrait attendre son post pour le savoir. Néanmoins le Don ne se déplace pas comme ça. Si il est resté anonyme aux yeux de tous, c'est parce qu'il compte bien le rester, aussi avait il engagé Marco, son acteur et bonimenteur personnel pour jouer son rôle ce soir, et il le jouait a la perfection. Personne n'avait d'information sur lui, il pouvait tout aussi bien être le Don que ne pas l'être. Quand a lui il était venu en guise de garde du corps, les rumeurs statufiaient déjà que le chasseur du Don lui ressemblait, alors autant les alimenter un maximum. Quand a la jeune femme...
Il esperait ne pas en avoir besoin.
Bref, on leur dit d'entrer, Marco se tourna vers lui et lui chuchota
-Laquais, surveille donc cette canaille, je le soupçonne de quelques bassesses.
Bien sur, leur plan avait déjà été établi a l'avance, et cette conversation ne servait qu'a mettre la confusion chez l'ennemi. L'auberge avait été fouillée et il n'y avait personne a l'interieur d'autre de Sélène a l'interieur, il avait d'ailleurs payé des voyou, toujours les mêmes, pour surveiller les environs et lui transmettre tout rassemblement suspect. Don resta près de la porte et se tourna vers Tomass
"Eh, tu veux boire un verre l'ami ?"
Lança t'il d'un ton bourrun en sortant une gourde. Pendant ce temps Marco entra dans la pièce et s'assit sur une chaise, faisant face a Sélène, la jeune femme armée a coté de lui
-Très bien de quoi s'agit il ?
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Thomass était un homme simple comme il aimait le penser. Depuis son enfance, qu’il avait passé dans la rue, il avait toujours compensé son manque d’intelligence par ses muscles d’acier. En effet, il était stupide mais personne n’avait le cran de le lui dire et c’était sa fierté. Seulement, un idiot à besoin d’un chef pour s’en sortir. Il s’était tout naturellement tourné vers son employeur actuel : Persis Albitane. Un homme charismatique qui avait réussit à réunir la plus importante bande de crapules de tout Nexus. Pas un seul racket, pas un seul vol n’était fait sans qu’il touche sa commission.
Thomass cligna des yeux bêtement. Il allait commencer à draguer la femme en armure qui accompagnait l’esclavagiste lorsque celui-ci demanda à son garde du corps de le surveiller car il le soupçonnait de « bassesses »? Il n’avait aucune idée de ce que ça voulait dire et il s’en fichait. Il regarda la femme et se demanda s’il allait directement lui proposer d’aller dans une chambre à l’étage ou s’il allait d’abord la faire rire en lui racontant sa célèbre blague de la catin et du croquemort. Il fut interrompu dans sa prise de décision par le grand baraqué qui lui proposait de se rincer le gosier. Il avait tout de suite l’air plus sympathique ; de plus il avait l’air aussi débile que lui avec ses petits yeux enfoncés dans leurs orbites.
Toi j’t’aime bien ! s’exclama Thomass avant de mettre une grande claque dans le dos de Don.Il attrapa la gourde et but à grands traits.
A ta santé puisque c’est toi qui paye, lui dit-il avec un regard appuyé qui semblait vouloir dire « n’est ce pas ? ». J’espère que ton patron va s’en sortir avec cette garce. Une vraie putain qui me rend la vie impossible. Tu vois, elle s’est tapée sir Albitane, un gros bonnet par ici, et elle à obtenu quelques faveurs si tu vois ce que je veux dire. Depuis, chuis obliger de bosser pour cette bougresse.
D’un geste rageur il abattit son poing contre le comptoir qui émit un craquement de protestation.
Selene sursauta. L’homme était entré dans la pièce sans frapper et avait aussitôt prit place devant elle. Elle détesta cet homme dés qu’elle le vit ; il portait un masque qui dissimulait ses traits mais il avait tout à fait le type du salopard qui s’enrichissait grâce au commerce d’humains. Elle allait devoir supporter ce dédain et cette arrogance nés du fait que ce petit barbu se croyait tout puissant comme tous ceux de sa satanée race. Mais, il ne sortira pas d’ici vivant… Juste pour le plaisir.
Bien que Selene bouillonnait, elle ne le montra en aucune façon. Un masque d’impassibilité fixé sur son visage ; elle regarda le petit homme qui attendait une réponse à sa question. Question qu’elle ignora superbement. Elle prit le sabre qui était posé sur la table et le rangea dans le fourreau qui était appuyé en équilibre contre sa chaise.
Vous êtes franc et direct. Dommage, j’adore tourner autour du pot, lui dit-elle d’une voix suave. Je vous ai invité afin que nous fassions plus ample connaissance. Nous ne pouvons nous ignorer indéfiniment. D’autant plus que vos activités extrêmement lucratives pourraient attirer la jalousie de certaines personnes. Nous pourrions vous en protéger.
Elle accompagna ces menaces, à peine déguisées, d’un joli sourire.
On dort très mal lorsque l’on craint de se réveiller avec une lame sous le cou.
« Aller donne moi une seul raison de te trancher la gorge » pensa-t-elle tout en observant l’effet de ses paroles sur l’esclavagiste. Elle ne voulait pas d’un tribut ni d’un pourcentage sur les affaires de l’esclavagiste. Selene voulait simplement voir le sang gicler hors de ce corps immonde. Rien que sa vue lui rappelait d’atroces souvenirs.
L’immortelle avait près de deux mille cinq cents ans et avait vécue un cinquième de sa vie en esclavage. Battue, torturée, violée et tuée. Elle avait sombrée dans la folie mais elle s’en était remise. Elle croyait que tout cela était derrière elle mais elle devait bien se rendre à l’évidence qu’il n’en ait rien. « Sinon pourquoi aurais-je envie de lui arracher le cœur dès que je croise son regard ? » se demanda-t-elle.
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Ah, des gens simples, qui ne se posaient pas de question. Don sentait que le début d'une longue coopération allait commencer entre eux si Thomass était réellement intelligent (Et il l'était pour lui) il pourrait en tirer beaucoup de profit, a la base Don attendait que le garde du corps de Sélène finisse la première gourde pour lui filer sa seconde, celle ci contenant un poison virulant mais finalement celà ne serait pas nécessaire. Don lança avec un fin sourire.
"Vas y vieux, c'est triste de boire tout seul non ?"
Fit il avant de prendre lui aussi une gorgée de la gourde et d'écouter ce que lui disait le garde de Sélène. Il lança avec une voix compatissante a Thomass en lui tapant sur le dos du même air bourru
"Je comprend c'que tu ressent l'ami. J'supporterais pas d'bosser pour une nana, pourquoi tu profite pas que t'es avec elle pour lui tordre le cou au juste ? T'es bien plus fort qu'elle non ?"
Don continuait a jouer le garde du corps stupide, mais ainsi il soutirait des informations a Thomass sur la condition de Sélène et sur comment celle ci arrivait a monter aussi haut, bien qu'il en avait une petite idée : Il fallait soit être extremement rusé pour arriver a se tailler une place dans Nexus, soit être un Esper au pouvoir particulièrement handicapant en cas de combat. On ne pouvait pas dire que Don rentre dans la seconde catégorie. Néanmoins si il touchait la personne avant le combat il avait ses chances...Encore fallait il qu'il la touche.
Marco pris place et cala ses yeux bleux dans ceux de Sélène. Si Don était un bon psychologue et un bon parleur, Marco lui était un bonimenteur, un escroc de la pire espèce, il l'avait d'ailleurs engagé pour ça et vu la paye qu'il recevait de son employeur il avait batti une certaine fidélité qui lui donnait de petits avantages (entre autre il pouvait de temps en temps récupérer quelques esclaves que Don pouvait lui donner sans parler du fait qu'il était honteusement bien payé). Doublé Don, il aurait pu se le permettre, mais il savait que celui ci avait certaines défenses, qui plus est c'était un homme de choix et qui était capable de tenir une conversation avec lui en relevant ses doubles sens et ses sous entendus. Un homme d'esprit comme on en rencontrait peu parmi les esclavagistes et qui l'avait tiré d'une vie de misère et d'escroc pour le faire vivre dans le luxe et la richesse.
Pour toutes ces raisons, il mettait ses talents au service de Don. Et au niveau psychologique et argumentaire, il était bien meilleur. Croisant les mains, il avait tout de suite assimilé la façon dont tous voyaient un prince marchand inconnu : Riche et masqué, et se comportait comme un homme aisé.
-Ma foi, le temps c'est de l'argent et je suis un homme préssé.
Répondit il a sa première déclaration, vinrent ensuite les menaces, a peine voilées, la femme a coté de Marco commença a halleter a la suite de ces remarques. Marco leva la main et elle s'arrêta net.
-Ma foi vous avez un certain toupet qui ne vous donne pas moins de charme. Néanmoins je suis déçu par votre manque d'initiative, vous n'êtes pas sans savoir que je suis un honnète marchand.
En effet, l'esclavage étant légal a Nexus, Don ne faisait rien de mal. Marco se mit a regarder ses bagues en or sur ses doigts
-...Et vous savez très bien que bien avant que vous n'apparaissiez sur le marché j'était déjà prince marchand de cette ville. J'aimerais juste savoir ce qui vous fait penser, selon vous, que je ne dispose pas DEJA de ce genre de protections ?
Techniquement les guildes d'assassins de Nexus léchaient les bottes de Don, il payait si bien que ceux ci refusaient de prendre des contrats. Don était au courant des forces qui régissaient Nexus dans les profondeurs. Et il s'était rapidement rendu indispensable a leur survie.
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Thomass éclata d’un rire gras qui le fit tousser. Il cracha un glaire sur le sol déjà crasseux de l’auberge et regarda le grand gaillard en face de lui. Finalement, il avait trouvé un type moins intelligent que lui. Cela lui procura un sentiment de supériorité qui lui regonflait le moral. Il chercha un instant ses mots pour pouvoir expliquer la situation à son nouveau compère.
Si je tords le cou de la Miss, le patron va me faire ma fête, expliqua-t-il lentement comme si il était face à un interlocuteur qui avait quelques difficultés de compréhension. Et puis ça serait pas professionnel. J’ai un plan à son sujet. Un jour ou l’autre elle tombera bien en disprace… en dis… Bref, elle va faire un truc qui va pas plaire au boss et la je pourrai la violer et puis j’irai la vendre et je m’achèterai une esclave aux mamelons bien mures si tu vois ce que je veux dire.
Il éclata d’un rire lourd déformé par l’ivresse. Fier de son plan il posa une main compatissante sur l’épaule de Don ; Thomass gonfla son torse imposant et lui parla d’une voix profonde de mentor.
Tu vois y’a quelques années j’aurais pensé la même chose que toi mais avec le métier on devient plus rusé. Ca doit être bien d’être garde du corps d’esclavagiste. Il te laisse essayer la marchandise des fois ? Héhéhé.
Thomass était aux anges. De l’alcool et un élève à qui dispenser son savoir tiré d’une longue expérience. Thomass était bon, il était normal qu’il ait un peu de considération. Certes, il faisait preuve de peu d’initiative mais il était efficace ; brisant les cous à la demande et protégeant parfaitement la Miss. Les vapeurs de l’alcool commençaient à l’embrouiller.
Il chercha la femme en armure mais ne la vit pas ; elle devait être montée avec l’esclavagiste. Elle était armée… Bah ! Après tout la Miss lui avait demandé de partir, alors qu’elle se débrouille.
Aujourd’hui était un beau jour.
Quelle journée de merde ! Selene le coude sur la table tapotait distraitement le bois en écoutant le barbu. Même si les menaces n’avaient eut aucuns effets sur « l’honnête marchand », elles en avaient eut sur la gamine qui jouait les gardes du corps. Selene n’avait pas du tout appréciée la façon dont elle s’était manifester et l’avait d’ailleurs fait remarquer au marchand en lui lançant un regard noir. Sans doute un de ces humains de Terra qui comptait uniquement sur leur pouvoir pour arriver à leur fin. Cette trop grande confiance en eux les rendait encore plus faible qu’un humain lambda, c’était en tout cas l’opinion de l’immortelle. Elle sourit en pensant au pouvoir de Thomass qui est de se rendre totalement insensible à la douleur. Cela lui serait bien utile pour les vingt minutes avenir.
Le fil de cette rencontre commençait à lui échapper parce qu’elle n’avait pas réussit à se maitriser et cela commençait à l’énerver. Elle était sensée séduire ce marchand pour être dans ses bonnes grâces et pas le menacer de cette façon. Le plus gênant était que Selene ne parvenait pas à prédire jusqu’où cette discussion allait les mener ; il y avait trop d’inconnus. Autant continuer sur sa lancé ; elle avait du talent dans son rôle de garce arrogante et suffisante. Advienne que pourra…
Si vous êtes l’honnête marchand que vous prétendez être je doute en effet que vous disposiez de ce genre de protection.
Par exemple en ce moment même, lui dit-elle en souriant. Elle laissa planer ses mots dans l’atmosphère, laissant la tension monter progressivement.
Encore une chose, ajouta-t-elle sans le quitter des yeux. Tenez votre esclave ou je vais me fâcher.
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Ah Thomass, c'est bien sur la mauvaise réponse que tu viens de me donner, si seulement tu n'avais pas été loyal nous aurions pu faire des grandes choses. Mais là Don envisageait serieusement de se débarasser de cette brute de manière imminente, si on demandait a un gros bras de savoir ce qui était professionnel ou non, c'était qu'il réfléchissais déjà trop. L'esclavagiste haussa les épaules quand a l'explication donnée par le gros dur, il sentait néanmoins que les occasions de faire son boulot n'allaient pas manquer, et qu'il n'aurait besoin que de très peu d'arguments pour lui faire changer d'avis, après tout il manipulait de la péronelle depuis des années, alors manipuler Thomass ne lui prendrais pas beaucoup de temps, surtout qu'il était semble t'il, persuadé de son infériorité intellectuelle, et qu'il allait faire tout son possible pour qu'il continue a croire celà. Il lui demanda si y'avais des débouchées dans l'esclavagisme. Il haussa les épaules.
"Le patron est pas trop difficile, y'a simplement deux règles a respecter avec lui : obeir, et ne pas toucher a la marchandise sans son accord. Si t'obeis bien il pense a t'en laisser quelques unes dont tu fais ce que tu veux. Et tu sais que les invendus de du Don sont tout a fait tronchables."
Un petit coup de pub en passant ça ne ferait pas de mal. Ses invendus comportaient :
-1°)Les irrécupérables, les insoumises qui ne se soumettraient jamais a lui et qui ne seraient jamais brisées, elles étaient destinées a servir de chair a engrosser pour le restant de leur jours et c'était là où les types comme Thomas se revelaient utiles
-2°)Les invendues qui n'avaient pas rencontré le plaisir du public pour une quelconque raison, ça lui arrivait de faire des erreurs, même lui. Et dans ce cas les gros bras héritaient d'esclaves completement potables.
-3°)Il y avait également les rares exceptions ou Don décidait qu'une fille n'acheverait sa formation qu'après avoir été prise par une tripotée d'hommes a la fois, et là ils rentraient en scène.
"Bref, j'ai qu'a m'pencher si je veux de la nénétte de luxe. Et pis dis donc..."
Fit il en le reservant
"Chuis impressioné par ton contrôle mec, pour pas que tu la casse en deux si elle te gave, il doit bien te payer ton patron non ?"
Marco quand a lui taillait un portrait psychologique de Sélène au fur et a mesure de leurs échanges. Il sentait bien que la jeune femme avait du mal avec les esclavagistes. Il se doutait bien que celà devait avoir rapport avec une précédente aventure, mais son patron aurait tout le temps de le lui demander. Le plan était simple, Don allait le rejoindre une fois qu'il aurait réglé son compte au garde du corps, et il saurait que c'était le moment ou jamais de mettre le plan en branle. Pour le moment il devait gagner du temps et continuer a provoquer Sélène n'était pas le meilleur moyen d'y arriver. Les nouvelles menaces infligèrent un nouveau lot de hallètements a la femme a l'épée qui accellera quand Sélène parla de lui, un regard de Marco arrêta net la jeune fille
-Ca ne se produira plus, navré.
Il posa son menton sur ses mains croisées et lança a Sélène
-Oh, je ne vois pas ce qui a put vous faire penser que je parlais d'une organisation souterraine telle que vous pourriez en controler une, je parlais du guet de la ville qui a toute ma confiance et mon estime.
Le guet de Nexus était une farce, un ramassis de soiffards et d'officiers corruptibles jusqu'a la moelle. C'était d'ailleurs pour ça qu'ils avaient toute sa confiance. Don n'avait pas encore réussi a acheter le guet pour qu'ils lui livrent ses prisonniers féminins mais il en controlait déjà des aspects. La phrase pouvait donc soit passer pour une provocation envers Sélène, soit pour un argument qui justifierais que l'esclavagiste avait du soucis a se faire. Impossible de voir quel ton prenait Marco.
-Mais ma foi comme je me suis déplacé pour vous voir le moins que je puisse faire est d'écouter votre proposition. Je vous écoute donc.
Lança t'il en souriant, le regard de la jeune femme se perdit sous son heaume.
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Selene du réprimer une nausée lorsque l’esclavagiste lui fit part de toute l’estime et de la confiance qu’il avait pour les gardes de Nexus. Il la prenait pour une débile profond et cela lui provoqua un nouvel excès de rage qui lui brula tout le corps en l’exhortant de couper en deux cet hypocrite.
Déjà la scène se déroulait sous ses yeux : Elle dégainerait le sabre et dans le même mouvement trancherait la tête du marchand ; puis elle se jeterait sur la guerrière. Elle laisserait celle-ci la découper à loisir puis une fois qu’elle penserait avoir tuée l’immortelle, elle se relèverait et lui donnerait le coup fatal. Dieu que c’était simple …et totalement inutile. C’en serait fini de sa vie ici si elle abattait l’un des hommes les plus influents de Nexus. Elle serait traquée ; tout son travail et ses projets seraient réduits à néant. Pourtant elle ne pouvait pas lutter contre sa pathologie.
Malgré tout Selene restait imperturbable pour l’esclavagiste. Rien ne venait perturber son sourire poli et son air décontracté. Seuls ses yeux violine la trahissaient.
Noble marchand, nous savons très bien que les gardes de notre « illustre » capitale ne sont qu’un ramassis de soudard, dit-elle dans un soupir exaspéré. Je comprends que vous ne devez pas souvent faire affaire avec des femmes, mise à part vos marchandises. Pourtant je suis sûr que nous pouvons nous passer des circonvolutions propres au langage des bonimenteurs. Nous gagnerons du temps dont vous devez sans doute manquer.
Si quelqu’un avait osé lui dire cela, il serait déjà mort mais elle, elle pouvait se le permettre. Pour une raison inconnu ce marchand, qui devait être habitué à mater les esprits, ne réagissait à aucune de ses menaces. Ce petit discours avait momentanément calmé la rage qui bouillait en elle et avec un peu de chance elle n’aurait plus à supporter ce dialogue de sourd qui commençait à s’éterniser.
Nous voulons 10.000 raqs d’or par mois. Vous serez ainsi assuré du bon déroulement de vos entreprises sans être inquiété outre mesure, lui annonça-t-elle d’une voix neutre.
Une somme honnête. Bien sur, tout dépend de la définition de « honnête ». Disons que cette offre valait le coup en comparaison de se faire poignarder en pleine rue ou de voir ses entrepôts de marchandise bruler.
C’était également une offre on ne peut plus outrecuidante de la part d’une gamine arrogante et suffisante. Un rôle que Selene jouait parfaitement.
Décidément ce gars n’ira pas bien loin en tant qu’homme de main, se dit Thomass. A quoi ça rime de tuer une dinde que le patron vous a demandé de protéger ? Et même si la dinde en question était difficile à vivre, il était hors de question de trahir Albitane. Cet homme l’avait accueillit alors qu’il errait sans but en alternant des jobs mal payés aux docks et des petits larcins. Il faisait parti d’une grande famille maintenant, qui l’acceptait et le traitait avec respect. Il donnerait sa vie pour cette famille même s’il n’était qu’une vermine parmi tant d’autres. Son existence avait un but.
« Chuis pas qu’un putin d’ivrogne » se dit-il en vidant son verre.
Disons que la paye est honnête mais c’est aussi une question d’honneur, répondit-il en grattant sa barbe naissante.
Si bosser pour un esclavagiste est aussi bien que tu le dis j’en parlerais ptet à mon boss. Enfin pour ça faudrait que j’sois débarrassé d’la Miss. J’ai penser à l’emmerder mais j’ai pas envie qu’elle dise du mal de moi au boss. Sais pas quoi faire… Si au moins elle me laissait la limer de temps en temps.
Bah ! Ca me fout le cafard de geindre comme une bonne femme, t’aurais pas encore de l’eau d’feu ?
Il retourna le gobelet pour montrer à son ami qu’il était vide et lui lança un regard chargé d’espoir.
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Sélène s'enervait, c'était clairement visible pour le marchand. Il était évident que Sélène avait un pouvoir sinon elle serait déjà en train de trembler devant eux et il savait que la patience de celle ci allait arriver un jour a son terme. Il ne fallait pas en abuser mais c'était ici que Marco brillait, il mettait JUSTE ce qu'il fallait pour rester toujours a l'extrème limite, il avait ainsi construit l'image d'un autre Don que l'original, ce qui était tout bon puisqu'ainsi on ne le suspecterais jamais de quoi que ce soit. Autant Thomass était loyal a son employeur, autant Marco savait que personne ne pourrait mieux le payer pour faire quelque chose qu'il aimait. L'esclavagiste gardait tout son calme comparé a Sélène, montrant qu'il avait encore les couilles de rester faire face a la mort. Si Sélène pensait qu'il la tuerais pour ce qu'elle venait de dire, elle se mettait le doigt dans l'oeil jusqu'au coudes. Tout comme Don, Marco préférait laisser parler les gens, sachant qu'ils regretteraient d'eux même plus tard ce qu'ils disaient. Tout était une question de temps. La garde du corps avait completement arrété de bouger, une véritable statue aux cotés du Don. L'offre tomba, celle ci était ridicule, Don pouvait très bien se la permettre.
Néanmoins, ce n'était pas pour ça qu'il allait accepter que n'importe qui commence a le taxer, surtout que, étant bonnimenteur, il savait très bien comment fonctionnaient ces taxes, dès qu'ils verraient la facilité qu'ils auront a payé ils augmenteraient les prix pour attendre une somme faramineuse.
Mais il n'était pas là pour donner de l'argent, simplement dire si il était pour ou contre. Et il allait accepter. Après tout celà ne l'engageait a rien. Néanmoins il eut été suspect pour Sélène si il avait accepté directement. Il était un prince marchand, celà se négocierais donc. Au moment où elle prononça la somme il écarquilla de grands yeux, surement que si il était en train de boire quelque chose, il aurait craché le contenu de son verre a coté.
-10 000 pièces d'or ! Allons c'est une sacrée somme ma foi je doute de posséder autant de rentes par mois, négocions un prix un peu plus raisonables, disons 2000 pieces d'or.
C'était plus de 5 fois moins le prix de base, mais le bonnimenteur savait d'experience que dans ces villes rien n'était fixe et que les prix étaient souvent bien supérieurs a ce que valaient les choses. Ici pas de convention de commerce, les gens choisissaient les prix auquel ils vendaient, aux acheteurs de négociers. Et un prince marchand sais d'autant plus comment faire des bénéfices, celà restait dans ses cordes. 2000 pieces d'or était quand même une sacrée somme tout de même, 2000 pieces d'or, c'était le salaire de 1000 paysans pendant 1 ans a 2 Po le paysan.
De son coté Don tapa dans le dos de son compère et lui donna sa gourde
"Tiens mon vieux, jpeux en avoir autant que j'veux de toute façon, j'rend des services au patron de l'auberge du coucher d'lune, alors il m'en file de temps en temps."
Mentit il alors que Don se disait qu'il était temps de passer a la suite
"T'es un grand homme mec, ça se sens quand tu parle d'honneur étou."
Allez il était temps de se débarasser du superflu...D'ici quelques secondes...
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Il ne manquait plus que ça ! De la négociation maintenant. Selene se demandait comment des gens pouvaient prendre plaisir à marchander. Mais peu importe, le marchand lui ouvrait une porte et il aurait été dommage de ne pas s’y engouffrer. En effet, cela lui trottait dans la tête depuis qu’elle avait reconnu son erreur t’attitude. Le plan initial étant de séduire l’esclavagiste, elle n’était alors nullement en danger. Mais là, elle venait de menacer et de racketter quelqu’un de puissant ; en résumé elle était franchement mal partie. Et la priorité était maintenant de s’en sortir. Elle ne craignait pas pour sa vie mais plutôt pour sa liberté. Une cage n’était pas forcement un lieu adéquat pour s’épanouir.
Ce genre de personnage ne devait pas sortir sans une escorte digne d’un prince et elle doutait que la boite de conserve féminine en soit l’unique représentante.
Elle décocha un sourire radieux au marchand et en une fraction de seconde, elle attrapa son sabre de la main gauche et lui fit décrire un arc de cercle. Le fourreau vola à travers la pièce, libérant la lame qui vint se placer sous la pomme d’Adam du bonhomme.
Ce n’est malheureusement pas négociable, fit elle, implacable.
Elle jouait à un jeu très dangereux qu’elle avait peu de chance de gagner mais si elle parvenait à garder le marchand sous sa lame, elle parviendrait peut être à sortir de ce guêpier où elle s’était elle-même fourrée. Mais l’heure était à la prouesse martiale et non aux regrets.
Heureusement qu’elle avait ordonnée à Thomass de partir. Cet idiot n’aurait été d’aucune utilité et il aurait même pu se faire tuer.
Thomass s’empourpra suite au compliment de Don bien qu’il ne sache pas exactement si c’était à cause de ça ou bien à cause de l’alcool. Il avait décidément trop bu et il allait le regretter demain. Il était tenté de refuser la boisson mais ça aurait été impoli surtout que c’était lui qui avait demandé. Il prit la gourde et la leva.
A mon nouveau pote, trinqua-t-il.
Il but tout son contenu et en sentit les effets immédiatement. Le poison s’insinua en lui et la douleur explosa dans son corps comme des tisons enfoncés sous sa peau. Il concentra son pouvoir mais celui-ci ne vint pas à son secours. La douleur était atroce pour lui qui ne l'avait jamais ressentie plus de deux secondes
Il posa ses yeux sur Don qui était incroyablement haut. Il ne se rappelait plus que son ami était aussi grand. Soudain, Il réalisa avec stupeur que c’était parce qu’il était étalé par terre. Il ne sentait plus rien.
Sa vie repassait devant ses yeux ; il vit toutes ses victimes. Ils étaient tous là à l’appeler, ils souriaient. Le colosse écroulé sur le sol de l’auberge écarquilla les yeux et la lueur qui les animait mourut aussitôt.
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le geste fut extrèmement rapide, l'épée fut dégainée et frappa celle de Sélène avec une violence démesurée alors que la garde du corps du Don se mettait a siffler comme un serpent. Sous la force du coup il eut été très possible que l'épée de Sélène, si elle était de qualitée moindre soit brisée, ou sinon que celle ci lache sa prise, car il y avait beaucoup de force dans le poignet de la mercenaire, en un clin d'oeil tandis que sa bouche se mettait a se tordre dans un mélange de douleur et de délice tandis qu'elle s'interposait entre Marco et Sélene. Marco lui se mit a observer ses ongles avec un air détendu, il savait qu'il ne craignait rien.
-C'est fort dommage, je pensais que nous aurions affaire a une personne un temps soit peu civilisée, voyez vous certaines personnes considèrent comme une offense au bon sens commercial de ne pas négocier un prix, celà fait partie du plaisir du négoce. Mais 10 000 pieces d'or pour vos services, c'est bien trop peu.
La mercenaire se mit halleter d'une air implorant envers Marco qui répondit en se levant
-Tu peux t'amuser avec notre hôte si tu veux, mais ne me l'abime pas trop.
Don regarda Marco qui s'étalait devant lui et il lui sourit avant de lui lancer
"Nous étions dans deux camps différents, c'est dommage. Adieu l'ami, tu m'était sympathique."
Fit Don avant de boire a la santée du défunt avec son verre non contaminé. Ce fut la dernière image qui s'imprima sur la rétine de l'homme. Il n'avait eu aucune pitié a tuer un homme avec lequel il avait sympathisé. Parce qu'il savait très bien que ce genre de types loyaux serait une menace. Don se leva et se dirigea sans se presser vers la chambre où il entendait déjà des bruits de combat.
L'esclave se jetta sur Sélène avec bestialité et frappa de son épée, tranchant le bois du lit en deux alors qu'elle portait un autre coup rapide et violent vers elle alors qu'elle en halletait de bonheur.
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Selene réalisa qu’elle en avait assez de ce monde bourré de bestiole inhumaine tandis que la créature haletante détruisait le mobilier. Le sabre avait tenu le coup mais ce n’était pas le cas de son poignet qui avait failli se briser. Elle fit un bond en arrière pour éviter le coup de taille qui allait lui ouvrir la poitrine, glissa son pied sous le sabre qui était tombé par terre et d’un habile mouvement le fit sauter dans sa main. Le temps qu’elle avait perdu pour récupérer son arme ne lui permit pas de parer un coup d’épée qui vint lui ouvrir l’abdomen dans une gerbe de sang. Selene hurla de douleur et se précipita vers la fenêtre de la chambre.
Elle se jeta à travers et tomba dans le vide. Elle pu voir au moment de sauter, le visage parfaitement serein de l’esclavagiste et elle fut consumée de haine. « Je reviendrais, je reviens toujours »
Pendant la chute elle agrippa sa tête pour éviter que sa nuque se brise. Certes elle pouvait guérir de n’importe qu’elle blessure mais les blessures qui tuaient un humain sur le coup, la laissait inconsciente et elle ne pouvait se le permettre.
Elle ne sentie presque pas la douleur au moment de l’impact lorsqu’elle s’écrasa sur le sol devant l’entrée de l’auberge. Son thorax se brisa comme un fruit trop mûr et la plupart de ses organes implosèrent. Mais elle sentait déjà les vaisseaux se raccorder, les os se ressouder et son sang revenir docilement irriguer les organes totalement réparés. Quand à sa blessure au ventre, ce n’était plus qu’un souvenir.
Elle resta allongée dans la boue traumatisée par la douleur qu’elle venait de subir et pleura tout son saoul. Elle pencha doucement sa tête sur le côté et vit Thomass sur le sol de l’auberge, ces yeux mort fixant le plafond sans le voir.
Son cœur se serra mais ce n’était pas de la tristesse. Il y avait des hommes de main qui l’avait tués et qui ne devait pas être bien loin. Elle se releva doucement et serra son sabre à s’en blanchir les phalanges. C’était surtout la chose qui l’avait attaquée qui lui faisait peur ; elle savait qu’elle n’était pas de taille face à ce tueur né et si elle parvenait à lui trancher la tête ou à lui perforer le cœur, elle s’évanouirait et se réveillerait dans une magnifique cellule.
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Et ce ne fut pas tout, le calvaire de Sélène était loin d'être fini, car immédiatement après qu'elle aie sauté la guerrière de Don sauta a son tour, planta son épée dans le mur pour ralentir sa chute avant de bondir a pieds joints sur la colonne vertébrale de la jeune femme avec un cri de victoire alors que depuis la fenètre Marco lui criait.
-Ah bravo ! C'est du joli ! Tu va voir la tête que va faire le patron quand il va voir ce que tu lui a fait.
La femme se coucha contre Sélène et se mit a lui lécher l'oreille avant de répondre
-Elle est en vie !
-J'arrive.
Marco et Don se croisèrent dans le couloir tandis que l'esclavagiste lui lançait
"Alors ?"
-Des menaces, de l'extorsion d'argent principalement, elle a essayé de me tuer mais Shanon s'est occupée d'elle. Elle est apparement en vie malgré ses blessures et sa chute.
"Elle doit avoir un pouvoir de régénération ou quelque chose dans ces tons là, mettez lui les fers et rejoignez moi a la planque tu me fera un rapport plus détaillé arrivé là.."
-Compris.
Don repartir alors de son coté tandis que Marco balançait des fers a la garde du corps
-Tu les lui passe
Marco se pencha vers la jeune femme et lui appliqua un chiffon de chloroforme sur la bouche et le nez
-A tout de suite, si tu survis.
La vision de Sélène se brouilla et tout devint noir.
A son reveil elle se trouva attachée a des menottes suspendue a une chaine accrochée en l'air, mais ce qui la reveilla avant tout furent des cris de jouissances accompagnés a des cris d'efforts.
Devant elle, a 5 mètres d'elle se trouvait Marco assis sur une chaise, le pantalon baissé en train de tenir contre lui et de faire l'amour a une superbe jeune femme aux cheveux roux coupés courts et au corps athlétique dont les abdominaux bien fermes se contractaient alors qu'elle suivait les coups de reins du bonimenteurs.
"Une petite récompense pour mes deux associés qui ont si bien travaillé ce soir."
L'homme qu'elle avait vu lors du début de l'entretiens était entré dans la salle et la regardait de ses yeux noirs, un fin sourire aux lèvres
"Elle était connue sous le nom de Shanon aux cheveux de feu, c'était une mercenaire farouche dont la réputation de guerrière s'étendait dans tout Nexus. Elle était disciplinée, extrèmement douée, et dotée d'un pouvoir des plus interessants, sans parler du fait qu'elle avait la fiertée et l'honneur d'une lionne."
Les paroles de Don étaient couplées par les gémissements de la dite Shanon alors que l'esclavagiste lançait
"Et puis elle a un jour soudainement disparu de la circulation. La vérité était : parce qu'elle m'a rencontré."
La jeune femme était totalement soumise au bonimenteur qui faisait d'elle tout ce qu'il voulait alors qu'elle gemissait entre deux coups de reins. Don approcha sa main de ses cheveux et y passa, elle lécha ses doigts quand ils passèrent devant sa bouche
"Depuis elle a compris qu'elle avait bien mieux a gagner en me servant."
L'esclavagiste se tourna vers elle
"Mes sincères salutations. Je suis le Don."
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Selene sortit de sa torpeur et prit une grande bouffé d’oxygène. Elle pouvait encore sentir l’odeur du narcotique que l’on avait utilisé pour la maitriser. Une scène de débauche se déroulait sous ses yeux et elle crut un instant que tout cela n’était qu’un mauvais rêve.
Son attention se porta sur l’homme qui parlait. Apparemment, la femme qui participait aux obscénités était celle qui l’avait terrassé lors de la confrontation et qu’elle prenait pour une sorte de monstre. La créature était pourtant très séduisante.
Selene écouta avec attention l’histoire de cette pauvre créature. Au moins, ils avaient l’amabilité de lui faire part de leur projet en ce qui la concernait. Cette femme avait été brisée lors d’un dressage ; c’était évident. Elle n’avait plus aucune dignité et son unique joie était de servir son maitre. Selene en connaissait un rayon là-dessus et pour cause ; elle avait déjà été dressée plusieurs fois.
Elle savait ce qui l’attendait mais n’en fut pas plus rassurée pour autant. On allait la torturer et l’humilier. D’un point du vue extérieur, le phénomène était intéressant. Au début, la victime rassemblait le peu de courage qu’elle avait pour lancer des répliques cinglantes à son tortionnaire mais cela ne durait pas. Tout le monde finissait par hurler… On en venait à haïr son tortionnaire et on se promettait de le détruire et de le faire souffrir. Mais au bout d’un certain temps, une chose magique se produisait… C’était l’amour qui prenait la place de la haine et du chagrin. On en venait à aimer celui qui était responsable de tous nos maux et on le remerciait pour tous les moments de répit et tous les moments d’attention. Le tortionnaire devenait une divinité aux yeux de sa victime et on lui vouait un culte. Comme le paysan qui a tout perdu mais remercie quand même son dieu pour son quignon de pain quotidien.
Oui, elle ne connaissait que trop bien ce genre d’individu…
Selene ne put masquer sa surprise lorsque le colosse qu’elle avait prit pour un garde du corps se présenta. Elle éclata de rire devant sa propre stupidité ; on s’était joué d’elle à la perfection. Elle jeta un regard scrutateur au Don. C’était un homme qui n’était pas d’une beauté extraordinaire mais il dégageait une puissant et une malveillance que Selene qualifiaient de séduisant.
Mon seigneur, l’entretien aurait prit une tout autre tournure si vous vous étiez présenté vous-même à mon invitation, lui dit-elle en lui souriant poliment mais sans pour autant le regarder dans ses yeux sombre. Allez-vous me tuer pour l’affront ?
Selene avait perdu toute son arrogance et sa suffisance. Elle n’avait rien à voir avec l’enfant gâté qu’elle avait été lors de l’entretien avec Marco. Il ne fallait surtout pas le regarder dans les yeux ni le défier d’aucune manière. Son dressage devait être le plus rapide possible. Avec un peu de chance, elle serait vendue rapidement et serait enfin libre. Il y avait peu de chance que ce Don ait déjà dressé une ancienne esclave. Elle avait un certain avantage sur ce point car elle savait comment plaire à un esclavagiste.
Malgré sa détresse Selene ne put s’empêcher d’ajouter une pointe d’humour. Elle interpella le bonimenteur et lui décocha un sourire amusé.
Je suis prête à négocier finalement. Que diriez-vous de 5000 pièces ?
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Don se contenta de sourire enigmatiquement alors qu'il s'approchait en sifflotant d'un de ses établis où se trouvaient divers objets nécessaires a tout bon esclavagiste, a commencer par un fouet et des fers, mais également certains objets typiques de la terre comme des vibromasseurs divers qui étaient là pour faire plier, nulle part ne se trouvait l'un des objets les plus en vogue parmis les esclavagiste : la scie a amputer.
Oui, quand un esclave est particulièrement revèche, certains esclavagiste leurs coupent mains et bras pour les rendre incapables de s'opposer a la volonté de leur maître, n'en faisant plus que des sac a foutres pour leur maitre. Néanmoins Don était l'un des rares, sinon le seul esclavagiste a préferer avoir une femme entière plutôt qu'une vulgaire amputée completement diminuée. Aussi il évitait de faire du mal a ses esclaves quand il ne le devait pas absolument. Il avait une sainte horreur d'abimer la marchandise, il était bien plus satisfaisant pour lui de les soumettre complètement a sa volontée. La salle ne fut plus bercée que par les cris de Shanon alors qu'elle accompagnait les mouvements de bassin de Marco. Don se mit silencieusement a récupérer un fouet tandis qu'il avançait vers Sélène
"Te tuer ? Allons, ais je l'air d'un monstre a ce point? Non, je ne te tuerais pas. Je trouve d'ailleurs la question de mauvais gout quand on sait que ton pouvoir te permet de survivre a n'importe quelle blessure."
Fit Don alors qu'il passait sa main sur sa joue pour remonter son visage vers le sien en souriant, la forçant a la regarder dans les yeux tandis qu'elle tentait de négocier avec Marco, celui ci ne dit rien, trop occupé a faire l'amour avec Shanon tandis que Don s'éloignait de Selene
"Je suis sur que tu dis en ce moment que les sévices que je pourrais te faire subir ne t'inquiètent pas, puisque tu es immortelle. Et bien j'ai une mauvaise nouvelle pour toi."
Décochant son fouet il frappa Sélène en plein torse, décrivant une longue balafre rougeoyante contre son torse, le genre de blessure qui partirait en quelques secondes.
Mais rien ne se passa.
Don s'approcha d'elle et lui sussura a l'oreille
"Mais a partir de maintenant ton pouvoir ne te sauvera plus. Si je te frappe trop tu meurs."
Lança l'esclavagiste avec un sourire démoniaque
"Tu fais moins ta fière maintenant mmmh ?"
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Selene sentit une main se poser sur sa joue l’obligeant à lever le menton. Ses yeux violine croisèrent alors le regard malveillant de l’esclavagiste et un frisson lui parcouru l’échine. Elle n’avait pas voulu regarder lorsqu’il avait déballé les objets qui serviraient à la tourmenter. Il était inutile de se faire peur. Mais en croisant ces petits yeux noirs, une terreur animale la saisit. Il n’y avait aucune bonté dans ces yeux là ; ils étaient vide et mort tout comme l’âme qui était derrière. Selene eut pitié de cet homme qui ne trouvait le plaisir que dans les souffrances des autres.
Une douleur aigue mit immédiatement fin à ce sentiment de pitié. Elle laissa échapper un petit gémissement de douleur et attendit les yeux fermés que la blessure se referme. Mais la brulure lancinante était toujours présente. Elle ouvrit les yeux et vit que la blessure était toujours là alors que cela faisait au moins dix secondes qu’elle avait sentie la morsure du fouet. Ce qui était une évidence pour un humain était comme un coup de marteau pour Selene. Et c’était compréhensible ; c’était la première fois qu’elle était blessée en 2500 ans d’existence. C’était comme si elle avait perdu un de ses sens.
Elle ne c’était même pas encore poser la question que le Don répondit. Il lui avait neutralisé son … aptitude. C’était impossible. Juste impossible. Impossible. Ce mot tournait dans sa tête et elle n’osait même pas imaginer l’air abasourdi qu’elle devait afficher en ce moment. La douleur n’était rien d’autre qu’une gêne devant le choc qu’elle avait subit.
Toutefois la provocation du Don lui fit reprendre ses esprits, chassant le choc pour le remplacer par une colère froide. Elle pouvait désormais avoir un semblant de réflexion.
L’esclavagiste se contredisait. Tantôt il lui annonce qu’il ne la tuera pas et ensuite il la menace de mort. Balivernes, il ne la tuerait pas car elle n’allait pas lui donner de raisons de le faire. Selene était une esclave de qualité, assez jolie mais son atout principal était qu’elle ne vieillissait pas et ne mourrait pas. Une sorte d’article inoxydable garantit à vie ; autrement dit une petite fortune pour cet esclavagiste.
L’immortelle n’était pas stupide. Elle n’allait certainement pas se mettre à se débattre vainement ou bien cracher toute sa haine au visage de l’esclavagiste. Surtout si c’était ce qu’il voulait.
Plus ou moins remise de ses émotions elle ne sembla même pas avoir relevé la bravade de Don. Collé à son rôle d’esclave soumise, elle baissa les yeux et prit un air soumis.
Je ferais ce que vous désirez, dit-elle d’une petite voix.
Soudain une idée germa dans son esprit. Elle n’allait sans doute pas marcher mais l’espoir était là, vivace. Elle fixa le Don dans ses petits yeux méchant et prit la parole.
Si je puis me permettre, osa-t-elle d’une voix qui avait retrouvée un peu de fermeté. Vous allez perdre votre temps en me dressant. Vendez-moi et je vous promets de vous faire honneur.
A peine avait-elle commencé sa phrase qu’elle connaissait déjà la réponse de l’esclavagiste. Qu’est-ce qu’elle s’imaginait ? Même si le Don renonçait au plaisir de la voir souffrir, il ferait une terrible erreur professionnelle en accédant à sa requête. Une esclave non dressée pouvait tuer ses propriétaires et quel magnifique coup de pub cela ferait pour le plus important esclavagiste de Nexus. On achetait chez Don car les esclaves étaient dociles et en bonne état. Toute sa réputation s’effondrerait.
Aussi lorsque Selene le réalisa, elle baissa de nouveau les yeux, un air de dépit imprimé sur son visage. Elle attendait maintenant les tourments que le Don avait imaginés pour elle.
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L'esclavagiste se mit a faire quelques pas en avant alors qu'il tournait le dos a Sélène, son fouet toujours entre ses mains, l'écoutant lui parler en silence tandis que l'homme ne semblait pas réagir, ses puissantes mains massives carressant la crosse de l'arme. Elle obeira, disait elle, Don lança avec une voix posée
"Je n'en doute pas une seconde ma chère, vous avez prouvez en vous hissant où vous étiez avant notre rencontre que vous étiez une femme intelligente, il est donc parfaitement normal que vous comprenniez rapidement a qui vous avez affaire et que vous choisissiez la solution la plus intelligente."
L'esclavagiste la laissa continuer un moment a parler alors qu'elle s'interrompait a nouveau. La vendre tout de suite ? Se croyait elle donc au Ritz ? Etait il un valet voué a obeir a ce qu'elle lui ordonnait de faire. En silence il tourna le dos a Sélène avant de se retourner soudainement. Levant son fouet en l'air avant de l'abattre, cette fous de toutes ses forces sur la jeune femme.
Il ne prononça pas un mot alors qu'il la frappait de nombreuses fois, chaque coup la mettant en sang, et déchiraient ses vetements de longues balafres, certains coups arrivaient jusqu'a son visage et le déchiraient, ne créant rien d'irréparable, mais la rouant de coups jusqu'a ce qu'elle craque, les coups ne régénérant pas, chacun d'entre eux brulait encore plus après le suivant, puisque le coup ne s'en allait pas. Lorsqu'il jugea en avoir assez il lacha le fouet et décida d'approcher de Sélène avant de la saisir a la gorge.
"Crois tu que je sois vraiment aussi bête ? Pendant combient de temps va tu continuer a nier ta situation ? Je ne te tuerais pas, mais il est hors de question que tu sorte de cette prison et que tu retombe un jour sur le stand, tu viens de te condamner a une éternitée de servitude. Je ne te tuerais pas, ma chère, mais sache que ton pouvoir est inactif pour le moment. Ce qui veut dire quelque chose de très simple"
Il brandit un couteau devant le visage de sélène et lui lança
"Si je te tranche des doigts ou des membres, ceux ci ne repousseront pas lorsque tu le récupérera."
L'esclavagiste montra son établit de travail et lança
"Et pendant cette periode je n'aurais aucun scrupule a t'apprendre qui est le chef ici, c'est clair ?"
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Le discours de l’esclavagiste la rassura. Il avait apparemment compris qu’il n’avait pas à faire à une furie qui se débattrait dans tous les sens comme un poisson pendu au bout d’une ligne. Il s’écarta d’elle en lui tournant le dos puis elle ne comprit pas ce qui se passa ensuite. L’homme se retourna et une douleur fulgurante la fit gémir de douleur. Son gilet en laine n’avait que très peu amorti le choc et il s’était déchiré comme du papier. Selene ne prit même pas la peine de regarder la blessure, elle se contenta d’accuser le coup, les dents serrées. Pourtant lorsque l’avalanche de coups fusa sur elle ; Elle se permit ce qu’elle s’était refusé jusqu’alors : Elle hurla.
Lorsque le Don s’arrêta enfin, elle était au bord de l’évanouissement. Son gilet était en lambeaux et pendait misérablement sur ses épaules. On pouvait voir son soutien-gorge en satin noir entrelacé de rubans violet ; une bretelle avait été sectionnée laissant apparaitre son sein dénudé. Le fouet lui avait également claqué au visage faisant exploser sa lèvre ; seul un réflexe lui avait permis d’éviter de récolter une balafre au visage. Elle tremblait de tous ses membres en sanglotant misérablement. Le fouet n’était pas grand-chose par rapport à ce qu’elle avait subit dans sa vie mais c’était pourtant insupportable ; elle ne s’était jamais habituée à la douleur et n’avait jamais apprit à lui résister.
Une lame s’inséra soudain dans son champ de vision et une terreur froide lui comprima le cœur lorsque le Don lui indiqua son usage. Elle voulait pleurer toutes les larmes de son corps mais ses yeux étaient à sec. Pourquoi était-il aussi horrible avec elle ? Elle releva la tête et planta son regard dans celui du Don. Un regard vide d’émotion, un regard mort. Elle s’approcha le plus possible de lui, c'est-à-dire à peine un pas avant que la chaine ne la retienne. Puis contre toute attente, elle posa son front contre la poitrine de son tortionnaire et y appliqua un baisé. Le gout salé de la peau de Don se mêlait avec celui cuivré de son sang et elle fut comme apaisée.
Je te pardonne, lui dit-elle doucement.
Bien sur, elle savait que ce geste allait lui couter énormément mais sur le coup cela semblait être la meilleure chose à faire. Son désarroi était immense et après tant de violence la femme qu’était Selene avait besoin de tendresse et de réconfort. Et elle s’était paradoxalement tournée vers celui qui était responsable de tous ses maux.
Entretemps, elle avait retrouvée un semblant de logique. Elle avait déduit de ce que lui avait confié Don que cet homme était un beau parleur et savait très bien comment terrifier ses victimes. Selene elle-même ne savait pas comment fonctionnait son pouvoir alors comment un homme qui ne la connaissait pas pouvait se vanter d’en savoir plus qu’elle. Surtout que ce qui l’animait n’était même pas un pouvoir d’Esper. Si il l’amputait alors qu’elle n’avait plus son pouvoir, il était fort possible que celui-ci se rende compte de son moignon une fois revenu et lui fasse repousser comme si de rien n’était. Dans cette même logique, il était également possible qu’il ne puisse pas la tuer. Cependant, le doute était là et elle ne pouvait s’en défaire ; c’était d’ailleurs probablement le but de Don.
Le fait que le Don ne veuille pas la vendre l’avait désespéré. Etais-ce vrai ou bien ne s’agissait-il que d’un mensonge pour la briser mentalement ? D’après elle, il n’avait rien à gagner en la gardant, à part s’il voulait la garder pour lui. Mais pour quoi faire ?
Pourquoi ne me vendriez vous pas ? Je ne suis pas assez bien pour faire parti de l’illustre stock de marchandise du Don ? , demanda-t-elle d’un ton qui se voulait sarcastique mais qui était brisé par la douleur et le chagrin.
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Les coups pleuvaient et Don ne se retenait pas le moins du monde, il la frappait, il la frappait et encore et encore et encore pour la faire souffrir. Don avait tendance a penser qu'il ne devait pas abimer la marchandise pour ne pas qu'elle perde de sa valeur, pourquoi donc avait il pensé que la douleur ferait plus de mal a Sélène ? Soyons réaliste : cette fille est montée dans la hierarchie de mafias en couchant avec des chefs qui ne devaient pas être bien différents de lui du point de vue force et qui traitaient Sélène comme un objet. Qu'il la viole ici et maintenant ne changerait rien, elle finirait par revenir dans un état d'esprit qu'elle avait avant de le rencontrer quand il la relacherait. Tandis qu'avec la douleur, il allait graver cet instant dans son esprit tandis que les coups continuaient a pleuvoir, il finit par s'arrêter et la regarder dans les yeux, elle posa la tête sur son torse et parla.
Alors Don rit.
Il rit, comme jamais il n'avait rit auparavent, ce fut un rire fou qui le prit alors que l'esclavagiste se tenait le visage, Marco arrêta même d'entretenir Shanon et elle de même pour le regarder d'un air médusé, d'un certain sens ce rire était bien plus effrayant que tout ce que Don avait pu faire jusque là, l'enorme esclavagiste se retint a la commode pendant quelques secondes pour reprendre son souffle alors qu'il posait la main dans un de ses tiroirs. Il regarda sa montre.
"5, 4, 3, 2, 1..."
Fin de l'annulation de pouvoir, le corps de Sélène se remit a agir comme d'habitude et a régénérer ses plaies. Pour toute réponse l'esclavagiste sortit du tiroir un fouet barbelé, celui ci contenant plusieurs fils de fer parcourus de piquants alors qu'il s'asseyait devant Sélène en souriant, il ne dit mot et la regarda dans les yeux.
"Alors ?"
Demanda t'il d'un air enigmatique, il attendait que Sélène régénère pour la toucher a nouveau, après quoi il n'aurait aucun mal avec une arme pareille arracher des larges morceaux de peaux si il frappait, quelque chose qui ferait saigner la jeune fille et qui la ferait mourir sur le champ si il n'espaçait pas le temps d'annulation de très peu de temps. La douleur risquait d'être rapidement attroce pour Sélène
"Et qui te dis que je n'ai pas envie de te punir pour ton audace ? Si je te viole et que je te vend je te retrouverais dans mes pattes demain."
Il frappa sur le mur avec son fouet barbelé, y créant quelques balaffres
"Alors que si je te défigure aujourd'hui, plus personne ne voudra coucher avec toi pour t'emmener au sommet."
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Selene poussa un cri de soulagement lorsque la douleur cessa. Les sillons sanglants qui parcouraient sa peau se refermèrent en quelques secondes. Elle n’avait jamais rien ressentie d’aussi agréable. Plus de douleur, plus de blessure. Elle aurait presque rit tellement la sensation d’être intacte était exquise. Sa béatitude disparut pourtant lorsque qu’un instrument de torture terrifiant apparut dans la main du Don : Un fouet barbelé. Les pointes se plantaient dans la peau et le tortionnaire n’avait qu’à tirer pour arracher le plus de chair possible.
Il l’avait touché…
Ca n’avait pas duré longtemps et elle n’avait rien sentie. Même si le pouvoir faisait parti d’elle, elle ne se rendait même pas compte de sa disparition. D’ailleurs l’immortelle n’avait aucune idée de comment l’esclavagiste neutralisait son pouvoir ; par la pensée ? La vue ? Aucune idée et c’est pour cela qu’elle n’esquissa pas le moindre geste pour esquiver le contact du Don. En effet, elle était plutôt concentrée sur ce que Don lui disait. Elle ne comprenait pas vraiment ce qu’il racontait mais en gros, il voulait la massacrer. C’était de la violence gratuite ; décidément cette pourriture était pire qu’un chien.
La haine montait tout doucement en elle. Elle n’arrivait pas à la repousser même si elle savait que cette colère allait la pousser à aggraver sa situation. Les émotions font faire des erreurs et il faut les repousser, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Tout l’enrageait dans cet homme : Sa confiance, son air suffisant, sa cruauté inutile. Elle avait pensé qu’il s’agissait d’un marchand cherchant le profit, dépourvu d’émotion et amorale, visant uniquement l’efficacité. Cependant, c’était bien pire que cela ; le Don adorait sa profession, elle lui permettait de prendre son plaisir et de faire parler sa nature bestiale.
Me défigurer ? , lui lança-t-elle d’un ton moqueur. Vous voulez déjà abimer votre jouet ?
Aussitôt la phrase finie, elle banda les muscles de ses bras. Toutes formes de douleurs avaient disparu après la restauration de son pouvoir. Sa plénitude physique lui permis de soulever son corps à l’aide des chaines qui la retenaient. Elle détendit ensuite celui-ci avec une vivacité née de sa maitrise du combat. Son pied fusa vers le visage de Don qui était tout proche d’elle puisqu’il l’avait touché.
Elle aurait pu tenter de lui briser le cou en l’attrapant par la nuque mais elle n’en avait pas la force. Cet homme avait un coup de taureau et dans cette position elle n’aurait pas réussi.
Pourquoi avez-vous attaqué mon pied avec votre nez ? , le railla-t-elle avec un sourire qui allait très vite disparaitre….
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Ni une ni deux Don attrapa la jambe de sélène au vol et lacha le fouet qu'il jeta derrière lui. L'esclavagiste lança avec sarcasme
"Honnètement, tu es bien mignone petite, mais je prend trop de risque a te laisser fomenter un plan pour te venger un de ces jours."
Fit l'esclavagiste alors qu'il caressait la jambe nue de Sélène avec ses mains comme un artisant caresse un meuble qu'il a fait lui même, Don la regarda dans les yeux et lui lança un regard espiègle avant de laisser sa langue courir sur la jambe avant le genoux.
"Met toi a ma place, j'ai beaucoup de sous a me faire avec cette affaire, il ne serait pas profitable d'en perdre a cause d'une salle petite garce dans ton genre. Aussi vais je faire en sorte que tu ne puisse plus jamais te mettre en travers de ma route avec ton art du combat, et qu'a chaque fois que tu commettra l'acte, tu souffrira."
Don leva le coude droit et l'éclata sur le genoux de la jambe tendue de sélène de toute ses forces, lui brisant l'os de la jambe sur le coup et le retournant completement. Il la laissa alors profiter de toute la douleur de son attaque alors qu'il se reculait et lançait
"Dans quelques minutes ton pouvoir de régénération va soigner ta plaie par dessus ma blessure, ce qui te causera de boiter pour le restant de tes jours, tu souffrira a chaque pas que tu fera sans une canne et inutile de te dire quand je te violerais ta jambe en souffrira encore."
Il saisit le fouet et souleva le menton de Sélène avec la crosse de celle ci
"Ca t'apprendra a te croire invincible, banban."
Fit il en lui donnant ce nouveaux surnom signifiant "boiteuse"
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Selene fut surprise de voir sa jambe bloquée avec autant de facilité. Comment un grand baraqué comme Don pouvait-il être plus rapide qu’elle ? … Il est vrai que ces entraves n’augmentaient pas sa rapidité. Quelle frustration ! Elle regarda Don caresser sa jambe sans pour autant lui montrer que ce geste la dégoutait au plus haut point. Apparemment, elle était une menace pour Don ; en tout cas, elle ne se sentait pas particulièrement menaçante dans cette situation mais il est évident qu’une fois libre elle n’aurait de cesse de convoiter la tête de cet ignoble sac à vin. Les menaces de Don la laissaient perplexe… Qu’est-ce qu’il voulait lui faire au juste ? A peine se fut-elle posé la question, qu’une douleur fulgurante lui transperça le genou.
La douleur irradiait tout son corps et elle poussa un hurlement pitoyable. Elle fut très proche de s’évanouir tant la douleur pulsait, lui faisant vivre un véritable supplice. Malgré sa douleur, elle réussit à déchiffrer ce que Don disait. Elle allait boiter jusqu’à la fin de ses jours, La peur s’additionna à la douleur sans pour autant l’inhiber. Une petite voix dans sa tête lui criait qu’il n’en savait rien ; Don ne sait pas comment marche son pouvoir. Mais elle avait du mal à déterminer si c’était la voix de la raison ou de l’espoir.
Alors qu’elle geignait à cause de la douleur, elle sentie quelque chose de dur, lui soulever le menton… banban ? Ca devait sans doute être péjoratif venant du Don. Pour la forme, elle lui cracha au visage. Elle ne pouvait pas rater cette occasion.
Les paroles de Don roulaient dans sa tête : « dans quelques minutes ». Elles étaient source d’espoir, car elles annonçaient la fin de la douleur. Mais Don avait peut-être raison… Elle allait boiter jusqu’à la fin de sa vie.
Le pouvoir de Selene n’était pas une sorte de mécanisme ayant des réactions préprogrammées. Il agissait plutôt comme une entité. Une intelligence qui résolvait les problèmes avec la logique d’un être vivant et non pas l’automatisme d’une machine. Il analysait et réparait.
Après quelques minutes le pouvoir de Don relâcha son emprise sur le corps de Selene. Le pouvoir pouvait de nouveau circuler librement dans son corps. Les dommages les plus importants se situaient à son genou droit. Du sang se répandait hors du système sanguin ; le sang mort fut retiré et les capillaires se resolidarisèrent. Des ligaments étaient complètement sectionnés, la cavité synoviale avait explosé et le ménisque était réduit en morceaux, sans parler de l’angle impossible que formait la jambe. Pour commencer, la jambe fut remit en place. Les ligaments se raccordèrent et le ménisque fut totalement revitalisé. Ce procédé était douloureux pour le corps mais le pouvoir ne se préoccupait absolument pas de la douleur que pouvait ressentir celle qu’il réparait. Une fois, Selene avait brulée pendant des heures avant que le bûcher où on l’avait placé ne s’éteigne. Pendant des heures son pouvoir l’avait gardé en vie, revitalisant les chairs calcinés pour qu’elles brulent de nouveau. Il ne fallait pas longtemps à un tortionnaire pour s’apercevoir que le pouvoir de Selene était très pratique pour lui faire vivre des souffrances qu’aucuns mortels ne pouvaient supporter indéfiniment.
Selene laissa échapper un cri de douleur lorsque sa jambe se remit en place sans crier gare. La douleur résonna un instant puis plus rien. Avec appréhension, elle plia lentement sa jambe puis éclata de rire. Son rire ne s’arrêtait pas, c’était un rire de soulagement.
Je comprends… Que… vous ayez peur de moi, arriva-t-elle à articuler péniblement entre deux éclats de rire. Vous êtes un imbécile. Vous ne savez rien. Comment avez-vous eut la prétention de pouvoir analyser mon pouvoir aussi facilement ? Je ne suis pas une de vos ESPER reptile ou cracheuse de feu.
Elle avança son visage vers Don et plongea son regard sans âge dans ses petits yeux cruels.
Je suis une immortelle… Je vous traquerai, et je vous tuerai. Et je prendrai tout mon temps pour cela, car du temps j’en ai à foison.
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Et pour toute réponse Don s'approcha de Sélène avant de la saisir par la taille et la plaquer contre lui bloquant ses jambes tandis que de son autre main il colla son Magnum dans la bouche de la jeune femme. Le doigt de l'esclavagiste jouait sur la détente alors que ses yeux se plantaient dans les siens. Le regard d'années d'experience pouvait être suffisant pour défier celui de siècles entier quand on savait ce qu'on faisait. Don avait déjà descendu des vampires, des démones et des anges doté de plusieurs siècles, et si il y a bien quelque chose qu'il apprenait avec ça, c'était que les siècles ne faisaient que donner de la confiance superflue. L'esclavagiste chuchotta a Sélène
"Et alors ? Tu va fermer ta grande gueule maintenant ? Tu m'es actuellement bien moins précieuse que la moins précieuse de mes esclaves. Si tu ne peux pas être dominée alors je ferais aussi bien de te coller un pruneau dans la tête pendant que ton pouvoir ne marche plus. Ca devrait suffir non ?"
D'un doigt froid il arma le pistolet. Une arme de ce calibre repeindrait le plafond avec la cervelle de Sélène qui éclaterais comme une grosse pastèque, surtout a bout portant. Un Magnum calibre lourd était assez puissant pour déboiter l'épaule d'un avorton, Don pouvait le tenir en une main, ce qui montrait clairement sa force.
"Je pensais qu'en ayant réussi a survivre pendant aussi longtemps tu serais un peu plus intelligente. Si je presse la détente, tu es morte ma jolie. Peu importe tes pouvoirs de régénération. Si le cerveau n'existe plus, tu meurs. Ne sais tu donc pas a qui tu as affaire ?"
L'esclavagiste retira l'arme de la bouche de Sélène et la repoussa, la laissant se balancer doucement avant que l'attache au plafond ne la stoppe.
"Je ne suis pas un monstre tu sais. Je n'aime pas torturer la marchandise. Je pourrais très bien engager quelqu'un pour le faire le cas échéant et il s'en sortira bien mieux que moi. Des douleurs des plus atroces telles que tu n'en a jamais ressenti. Mais tu sais que je suis un homme préssé alors autant que tout celà aille vite. Connais tu le principe de Lavoisier ?"
Tout en demandant cette question philosophique il lui tira a nouveau dans le genoux, le même genoux, la balle créa un impact gros comme une balle de pingpong avant de traverser l'articulation.
"Lavoisier est un chimiste français qui a établi la grande règle "Rien ne se perds, rien ne se crée, tout se transforme." Ton pouvoir ne peut pas être issu de rien, tu le produit avec ton corps. Tu dépense donc de l'energie, énergie contenue dans de la nourriture ou des boissons. Maintenant je suis sur que quelqu'un t'as torturé plus longtemps que moi, et que tu as réussi a tenir. Mais si je ne te nourris pas tu va commencer a pomper trop dans ton pouvoir."
Une seconde balle vint la frapper dans le même genoux la détachant presque
"Et quand tu sera vidée de tes forces je serais là."
L'esclavagiste eut un rire cruel et lança
"Ne te plaint pas a moi, c'est toi qui a voulu la manière forte, esclave."
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Selene se tut lorsque le canon d’un pistolet s’introduit dans sa bouche. Elle resta sans bouger et ferma les yeux. Habituellement, elle n’aurait pas eut peur. Ce genre de blessure l’assommait sur le coup et elle ne ressentait aucune douleur ; elle reprenait simplement conscience au bout de quelques heures. Mais là, son pouvoir risquait de ne pas pouvoir la réanimer. En effet, sa connaissance du cerveau humain était quasi-nulle et il était difficile de savoir si son pouvoir parviendrait à le reconstituer s’il était éparpillé aux quatre vents mais pourquoi pas ? Bien sûr, si on croyait à ce genre de fadaises comme l’âme et autres balivernes de ce genre, elle devrait mourir. Cependant, l’immortelle, à force de se faire abimer et réparer comme une machine pendant des siècles, avait depuis longtemps adoptée les théories matérialistes. Don lui, n’avait pas l’air d’avoir de doute quand à ce qui se passerait s’il pressait la détente… Qu’est-ce qu’il attend alors ?
L’immortelle n’y comprenait décidément rien. Don ne voulait pas la vendre, il ne voulait pas la tuer et il semble qu’il ne soit pas intéressé par ses charmes. Alors quoi ? Son manège ne rime à rien.
Elle poussa un soupir de soulagement lorsque l’arme quitta sa bouche. Elle fut prise d’un bref rire nerveux. La première chose à laquelle elle avait pensée en voyant l’arme, c’était que les flingues étaient interdits dans Nexus. Quelle idée stupide.
Elle écouta avec attention ce que lui dit Don… Lavoisier ? Bien sur qu’elle connaissait Lavoisier. Il s’agit d’un … Une douleur déchirante vint balayer ses pensés comme une rafale emportant des feuilles mortes. Cette pourriture lui avait tiré dans le genou. Elle poussa un long gémissement qui se transforma en hurlement lorsque la douleur remonta le long de sa jambe. Si bien qu’elle n’entendit pas le début du discours de Don mais la suite fut très clair. Cet esclavagiste était en train de lui faire un cours de physique. Elle aurait dû éclater de rire mais là c’était plutôt son genou qui était éclaté. La nourriture et la boisson… Pourquoi pas le soleil tant qu’on y est ? Elle était peut-être un panneau solaire géant. Qui sait ? Qu’est-ce qu’il faut pas entendre. Quoiqu’il en soit, s’il mettait son plan à exécution, il risquait d’en avoir pour très longtemps avant qu’elle ne meurt de faim.
Elle sentie une deuxième vague de douleur la submerger. Son corps était tellement submergé par la souffrance qu’elle ne sentait presque plus rien. Elle aurait été incapable de dire ce qui l’avait touché si elle n’avait pas entendu la détonation de l’arme.
"Et quand tu sera vidée de tes forces je serais là."
Cette phrase fini d’achever sa patience déjà mise à rude épreuve. Elle leva les yeux vers l’homme et ce concentra pour que la douleur ne fasse pas vaciller sa voix.
Mais bordel, qu’est-ce que ça peut vous foutre que je me vide de mes forces ? demanda-t-elle en insistant sur les mots vulgaires. Vous voulez me voir souffrir ? Mon pouvoir ne vous en empêche pas. Vous voulez me voir mourir ? Vous n’avez qu’à tirer. Allez crevez, vous et votre chimie de lycéen.
JE VAIS VOUS EGORGER AVEC MES DENTS, SALE POURRITURE , hurla-t-elle soudain.
Selene s’énervait rarement mais ici, la douleur et la frustration de ne pas savoir ce qu’on attendait d’elle la mit hors de ses gonds. La voix de la raison lui susurrait que c’était peut-être le but de Don de la faire enrager mais l’immortelle était trop furieuse pour l’écouter. Elle continua de vomir des insultes à Don puis se reconcentra sur la douleur lancinante qui montait de son genou en lambeau.
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Ni une ni deux Don s'approcha de Sélène et lui flanqua une droite en pleine machoire. Il n'avait aucune envie de jouer plus longtemps avec Sélène et ce n'était pas a lui de l'écouter parler mais a elle de l'écouter. Alors qu'il frappait comme un boeuf il lança a la jeune femme avec un ton des plus calmes.
"Tu me parlera sur un autre ton dans très peu de temps. Je suis capable de briser ton esprit et ta volonté sache le, certaines tortures chinoises ont été conçues pour se dérouler sur une trentaine d'année. Si je voulais vraiment te détruire j'y arriverais, mais je ne le ferais pas tu sais pourquoi ?"
Il eut un sourire angélique montrant ses belles dents blanches a Sélène avec un soupçon mielleux il lança a la jeune femme avec élégance
"Parce que j'ai bien trop de gentillesse et bien trop de respect pour ma marchandise pour en arriver a ces extrémitées."
Le marchand d'esclave croisa les bras derrière son dos avant de lancer
"Tu sais rien ne m'empeche de te coller dans la couveuse avec les autres insoumises. Tu deviendra une véritable poules aux oeufs d'or car après tout certaines ont tendance a mourir après leur quinzième enfant, toi non. Tous les jours tu écartera les jambes devant des générations de paysans pour me produire des filles. Dans le cas contraire les garçons seront revendus, ou tués, ce n'est pas mon problème."
Don lança avec un soupçon de bienfaisance dans sa voix
"Mais je ne souhaite pas ce destin pas même a une sale garce ambitieuse comme toi, et j'essaye - quand même- malgré ton insolence de te vendre. Allons ne suis je pas le meilleur des maîtres ?"
Don ramassa le fouet barbellé et partit le ranger avant de lancer
"Et pire que tout, imagine ce qui se passera si tu ne me donne aucun enfant dans les mois a venir et que j'en déduis que tu es stérile."
Don se posa deux doigts contre la tempe avant de simuler une balle dans la tête
"Envolée, tu ne me sera plus d'aucune utilité. Et je n'aurais pas de pitié a le faire, parce que c'est que tout bon esclavagiste doit faire pour bien exercer son métier de façon virtueuse."
Don posa la main sur sa pointrine et lança innocement
"Et tu n'aimerais pas que j'en sois réduis a faire ça non ?"
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Un craquement sinistre retentit lorsque le poing de Don s’abattît sur la joue de Selene. Au début l’immortelle sonnée, crut que sa mâchoire était déboitée mais ce n’était qu’une molaire qui s’était déchaussée. Bizarrement ca ne faisait pas si mal que ça. En tout cas par rapport à sa jambe réalisa-t-elle alors qu’elle crachait la dent qui s’était délogée. Un hématome qui avait la taille du poing de Don commençait à se former sur le visage d’albâtre. Comme c’est amusant ; c’est la première fois qu’elle avait un bleu…
Chouette. D’après Don, il n’allait pas la torturer jusqu’à la fin de ses jours. Bien sur elle ne parlait pas de la fin de ses jours à elle.
La suite était très amusante mais Selene se força à ne pas rire pour éviter une autre correction. Gentillesse et respect… Pourquoi devait-elle supporter ce genre de discours… Selene se demandait si le Don croyait vraiment ce qu’il disait. D’expérience, les meilleurs menteurs sont ceux qui croient en leurs mensonges. Alors qu’elle gardait ses répliques pour elle, Don continuait à parler et Selene lui fut sincèrement reconnaissante de ne pas la condamner à devenir une poule pondeuse. Se faire passer dessus par une dizaine de villageois n’était pas un de ses fantasmes.
« Allons ne suis je pas le meilleur des maîtres ? »
Elle se surprit à penser qu’en effet, Don était bien aimable de chercher à lui éviter ce destin… Aimable ? Si elle avait eut les mains libre, elle se serait taper sur la tête. Le syndrome de Stockholm ; l’amour de son ravisseur. Ce n’était pas étonnant vu tout ce que Don lui avait fait subir. Ses défenses psychologiques commençaient à céder, mais au moins elle s’en rendait compte. Pourtant, le dressage n’avait même pas commencé. Bientôt, elle n’aurait plus conscience de rien, ni de son nom, ni de sa dignité.
Bien, il semble que Don se soit enfin décidé à en faire une esclave modèle. Enfin, l’immortelle après avoir pataugée dans le marécage de doutes et d’incertitudes dans lequel Don l’avait plongé, elle revenait enfin en terrain connu. Fini, les répliques cinglantes, les insultes ou les coups de pieds. Retour au plan initial ; c'est-à-dire se soumettre entièrement et mettre son honneur et sa raison de côté pour pouvoir ensuite les retrouver intacte lorsque le dressage sera fini.
Alors que Don se moquait d’elle, Selene attendait avec impatience que son pouvoir revienne. La blessure à sa jambe était très préoccupante. Sa jambe valide glissait sur le sang qui maculait le sol sous ses pieds. En effet, l’artère fémorale sectionnée avait créé une mare de sang. Si elle continuait à se vider de son sang de cette façon, elle allait bientôt s’évanouir. Déjà que ses pensés commençaient à lui échapper et la sensation de légèreté alertait l’immortelle sur le fait qu’elle faisait une sérieuse hémorragie.
Dans la brume qui composait maintenant son cerveau, elle réussit à comprendre la question de Don. A moitié dans les vapes, elle releva sa tête qui était maintenant lourde et regarda Don d’un œil vitreux.
Non, maitre, répondit-elle d’une voix ensommeillée. Merci de m’inculquer les bonnes manières.
Don n’avait aucun moyen de savoir si l’immortelle se gaussait de lui ou non. Sa voix était vide de toute émotion. Elle aurait tout aussi bien put lui annoncer les résultats sportifs qu’elle n’aurait pas changé de ton.
Quel est la suite des festivités ?