Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Refectoire => Discussion démarrée par: Sandji le jeudi 19 juin 2008, 00:55:10
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-Hj- Ce topic se passe AVANT que Sandji n'atteigne les salles de cours. -Hj-
Rhaaa, ce ventre qui gargouillait, il ne pouvait pas se taire ?
Sandji était tellement affamé, qu'il aurait mangé un homme tout entier, ce qu'il comptait bien faire si l'occasion se présentait.
Alors qu'il avait parcouru deux kilomètres à pied depuis sa maison pour trouver à manger, rien ne lui était tombé sous la main. Mais a ce moment là, il n'avait pas aussi faim que maintenant.
C'est depuis ce moment qu'il avait vu l'école. Dans les écoles, y'avait des cantines, et si y'avait des cantines, y'avait à manger, oh oui. Il avait donc arpenté les couloirs, armé de sa pelle, et pénétré dans le fameux réfectoire... Désespérément vide.
Vide, sauf une personne, un étudiant à la bourre, qui finissait un dessert à la hâte en écrivant sur des feuilles de papier. Le fou s'approchant, il ne remarqua pas la pelle s'élever au dessus de son crâne, et s'abattre sur sa tête tel un marteau, l'assomant net.
On ne lui donna pas plus de quelques minutes avant de voir ses deux bras arraché, l'un fut écarté, et la tête suivi, valsant en l'air, et retombant au sol dans un petit "splatch". Le sang maculait de partout, et a présent le dingue en avait autant sur le visage que sur les vêtements, sans parler des mains. En une demi-heure qu'il avait passé tranquillement, une bonne partie du corps venait d'être ingérée, le coeur, les poumons et pas mal d'autres organes avaient disparu du cadavre éventré de l'étudiant, mangé par le fou qui sucait encore l'os du bras.
Et forcément, comme si ca ne suffisait pas, Sandji avait encore faim, mais faim d'autre chose. Il voulait.
Reprenant un bonbon "bleu" servant aux impuissants, le fou se remit debout, et se mit a scruter la salle, a la recherche d'une victime impuissante à violer. Après tout, il avait envie, c'était son droit.
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Leïla avait finir enfin ses cours. Curieuse, elle aimait aller se balader dans les couloirs alors qu'il n'y avait personne, pour ne pas avoir l'air bête quand elle découvrait quelque chose. Elle fi nit alors pa trouve rune pièce silencieuse, qui, pourtant, aurait du être pleine de bruit: le refectoire. Mais personne n'avait l'air d'y être, d'après le bruit.
Elle poussa alors la porte, et découvrit, stupéfaite, le carnage. Elle qui avait tant envie de chocolat...il n'y avait plus rien maintenant! Mais qui était responsable de ce meurtre cannibale?
Ben, c'était pas dur à trouver...La personne londe avec sa pelle, sûrement... Il avait peut-être l'air totalement cinglé, mais ce qui la troublait le plus, c'était de le voir prendre des pilules bleues, et la réaction visible que cela résultait.
Mais il l'avait sûrement vu et entendu...elle essaya alors de sourire gentiment, exprimant un
"Salut!"
Mais la jeune fille ne savait pas si elle devait avoir peur ou pas de lui.
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Oh oui.
Une femme.
Jolie et fragile.
Comme il les aimait.
Portant sa pelle sur ses épaules tel un porteur d'eau, Sandji s'approcha doucement de Leïla, souriant comme un gros taré.
" Coucou. "
Son sourire s'étira encore, ses yeux exorbités s'excitaient en direction de la jeune fille. Enlevant la pelle de ses épaules, la partie de métal heurta le sol, éméttant un *klang* audible.
" Tu aimes faire les bébés ? "
La question avait le mérite d'être clair, et la main tendue en direction de Leïla, comme si il demandait quelque chose, confirmait le moindre soupçon de doute.
" Si tu ne cries pas et que tu restes sage, je ne te mangerai pas après. Si tu es sage. "
D'un seul bond, le fou arriva dans le dos de la jeune femme, lui bloquant la route.
" Alors ? Tu aimes faire les bébés ? Héhéhé... Hahaha.... HAHAHAHA !! "
Il fut pris d'un rire nerveux et angoissant.
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Leïla regardait le fou, les yeux couleur de sang écarquillés au possible. Mais qu'est-ce que c'était que cette...chose? On dirait un animal échappé de sa cage...
"Tu es sûr de ce que tu dis?"
Leïla, en tout cas, se jurait déjà de ne plus retourner au réfectoire. Peut-être même de l'école, d'ailleurs. Mon dieu, mais pourquoi était-elle sorti de sa chambre???
Elle recula d'un pas, puisque l'étrange fou lui avait bloqué la sortie. Elle avait assez peur, mais un autre côté d'elle restait cependant assez calme, comme si elle savait qu'elle pouvait s'échapper à tout moment...mais il n'empêchait aps qu'il était totalement imprévisible, lui avec sa pelle. Aussi, comme pour essayer de découvrir un minimum son shéma de pensée, elle lui demanda.
"Pourquoi tu veux faire un bébé? Tu es sûr que tu veux être un papa?"
En tout cas, à elle, ça ne lui disait pas d'être maman, mais elle essayait quand même de le dissuader, et de chercher qui il était.
"En plus, on ne fiat aps ça avec les gens dont on ne connait pas le prénom."
Elle lui souriait plutôt gentiment. Pouvait-il s'assagir un peu?
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Le fou la regarda avec un air consterné. Elle posait des questions ? Elle ne voulait pas obéir ?
" Ca te regarde, mon nom ? "
Il eut un sourire en coin.
" Sandji, si ca t'amuses, mais je me contrefous du tien. Une seule chose m'intéresse, et tu sais laquelle. PAS VRAI ? "
Il avait beuglé ces deux derniers mots d'un air nerveux, comme si il ne tenait plus en place, d'ailleurs il s'était avancé brusquement vers Leïla, comme si il allait la frapper de sa pelle, mais s'était arrêté dans son geste.
" Moi, papa ? Je m'en fous totalement. Ce n'est pas moi qui aura un bébé, hihi. "
Il avanca encore, collant son nez a celui de Leïla, son sourire psychopathe gravé sur son visage de fou furieux.
" Alors, tu es prête, ou pas ? "
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Leïla ne tremblait pas, mais elle avait quand même peur. Elle était vraiment en présente d'un grave malade mental! Il fallait qu'elle fasse attention....
"Oui je sais ce que tu veux, Sandji..."
Dit-elle l'air assez assurée malgré sa position.
"Mais tu aurais voulu pareil si j'étais un homme?"
Elle s'imagina alors qu'elle tenait avait cette étrange apparence qu'avait Sandji, cette apparence de fou qui tenait une pelle...Réagirait-il pareil s'i c'était lui qu'il avait en face d'elle? En tout cas, même s'il était près d'elle, elle n'était pas bloquée, et elle se métamorphosa alors en Sandji, avec la même tenue, la même dégaine que lui, et la même pelle qu'elle croisa avec celle du vrai Sandji pour éloigner la sienne.
Elle se recula alors lui souriant un peu comme lui avait sourit en la voyant entrer.
"C'est marrant, non?" dit-elle alors amusée.
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Sur la face du fou apparut la consternation et l'étonnement.
Il avait lui-même en face de lui, vraiment lui, comme en face du miroir, mais ce n'était pas un miroir. Comment étais-ce possible ?
" Mais... C'est... Moi ? "
Pourtant, Sandji était unique. Sa mère l'avait toujours dit. Sandji était unique, et le serait toujours, même différent, il serait lui-même, et vivrait en tant que tel, il devait vivre en tant qu'être unique.
Et là, il était deux ?
Non.
"... Il... "
Il tituba vers l'arrière, tête baissée, ses cheveux blonds devant son visage.
" IL N'Y A QU'UN SEUL SANDJI ! "
Bondissant vers son clone, il brandit sa pelle, prêt à hacher menu cette copie de lui même, et envoya un coup au niveau des hanches, prêt à tout découper.
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Leïla, déguisé en Sandji, voyait bien que cela le destabilisait de se retrouver en face de lui-même. Heureusement comme elle avait souhaité être comme lui, elle avait gagné ses réflexes, et avaient pu esquiver ses coups de pelles avec la sienne, avant de disparaître comme le vent, pour se retrouver à l'autre bout de la pièce.
Calmement, elle reprit son véritable visage, tout en gardant le corps de Sandji.
"Sandji, Sanjdi...Pourquoi t'énerves-tu? Il n'y a qu'un Sandji..."
Elle lui sourit alors, comme pour le rassurer, puis reprit.
"Sandji, Pourquoi tu veux embêter Leïla?"
Comme Sandji parlait à la troisième personne, Leïla avait décidé de faire de même.
"Si tu racontes tout à Leïla, je pourrais devenir ton amie?"
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C'était bizarre pour quelqu'un qui copiait un fou de pouvoir prédire quelqu'un de totalement imprévisible et désordonné dans toute ses actions. Seulement, la furie du fou ne s'était pas stoppée à ça, et elle tentait de l'imiter.
" ARRÊTE DE ME FAIRE PASSER POUR UN DÉBILE ! "
Ca le mettait hors de lui, son corps tremblait de rage en voyant son clone l'imiter.
" Personne ne m'aime, alors je n'aime personne ! "
La fureur et la nervosité le gagnant, il se remit a parler de lui a la troisième personne
" Si Sandji n'aime personne, alors Sandji n'as pas d'amis, mais des ennemis ! Et Sandji doit faire SOUFFRIR les ennemis parce qu'ils n'aiment pas Sandji et lui veulent du mal, du mal ! "
Rebrandissant sa pelle, il donna un coup dans une table, l'éclatant en deux, faisant voltiger chaises et vaisselle.
" Mais Sandji va faire souffrir tout le monde avant que tout le monde ne le fassent souffrir ! "
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Leïla commença alors à saisir la base du problème. Il semblait traumatisé par un fort malnque d'amour, mais il ne semble pas ignorer ce que c'est. Donc dans la logique, il a été fortement perturbé plutôt jeune, et éloigné de quelqu'un qui l'aimait beaucoup.
En fait, il était pas méchant...et ses réactions devenaient totalement rationnelles.
"Alors, Sandji a déjà beaucoup souffert?"
Elle eut une mine triste pour lui, prenant un instant la pause pour réfléchir,a vant de sourire à nouveau.
"Moi, je veux bien t'aimer, Sandji! Si tu me promets d'être mon ami, ça te va?"
Elle était sincère. Il n'tait pas méchant dans le fond, alors elle voulait faire quelque chose pour qu'il aille ne serait-ce qu'un chouilla mieux.
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Le fou continuait de regarder celle qui l'avait copié d'un air enragé. Il semblait vouloir lui bondir dessus, mais quelque chose l'en empêchait... Une barrière morale ?
" C'est FAUX ! Tu MENS ! PERSONNE N'AIME SANDJI ! TU VEUX ME FAIRE DU MAL COMME LES AUTRES ! "
Sa voix en prenait un ton aïgu par la colère dégagée dans ses phrases. Sandji ne voulait pas se laisser avoir sur le ton sincère de Leïla, il était persuadé que celle ci voulait faire semblant d'être son ami pour mieux le "frapper dans le dos". Sortant sa pelle des morceaux de la table démolie, il se tourna face à la jeune fille.
" Personne ne veut être l'ami de Sandji ! Personne n'as jamais aimé Sandji, et personne n'aimera Sandji ! TU MENS ! "
Des larmes se mirent a couler des yeux éxorbités du fou, glissant sur ses joues, et tombant de son menton.
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Leïla se sentait tellement désolé pour Sandji. Il était donc si atteint par la douleur que ça? Il avait donc été jeté dans un gouffre si profond? Des larmes lui montaient aux yeux, n'ayant vraiment aps envie de le combattre, mais vraiment d ele comprendre. Comment faire pour le rassurer. Comment faire pour le serrer dans ses bras sans qu'il ne croit qu'elle l'attaque?
Ah! Si seulement elle était un doux alyzée qui réchauffe les coeurs et caresse avec tendresse les âmes en détresse...
Aussitôt pensé que cela arrivait. La jeune fille eut son corps qui se transforma en vent doux, une légère brise chaude qui n'avait que pour but de cajoler Sandji. Il était si triste dans son coeur... Elle voulait tellement le serrer dans ses bras qu'elle se recomposa dans son propre corps , tenant ainsi Sandji contre elle, pleurant pour lui en le serrant dans ses bras, et lui caressant les cheveux.
"Je te le jure Sandji. Je voudrais réellement être ton amie. Que faut-il que je fasse pour que tu le comprennes?"
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Mais le fou étais las de ces tentatives. Il ne voyait en Leïla que fourberie et trahison, sa parole n'ayant pas plus de valeur pour lui que des cailloux à un banquier. Tentant de se défaire de l'emprise de Leïla, il repoussa celle-ci d'un coup de pied dans le ventre, se retrouvant au sol, ses yeux exorbités la fixant, animé d'une rage profonde.
" NON TU NE LE SERA PAS ! "
Se remettant sur ses genoux, le fou se prit la tête dans les mains, pleurant.
" Pourquoi on ne veut pas laisser Sandji tranquille... Pourquoi on lui veut du mal, toujours du mal, Sandji en a marre de tuer pour être tranquille... "
Sa rage qui pourtant menacait d'éclater à tout moment venait de se fondre en un instant en désespoir, et le pauvre fou abattu gisait dans ses larmes, effrondré, alors qu'il n'y avait pas cinq minutes il était empreint de motivations morbides envers la femme qui tentait de se lier d'amitié avec...
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Donc, Sandji ne voulait vraiment aps d'ouverture. Il ne voulait vraiment pas devenir son ami, il ne vpoulait aps d'elle comme un être humain égale à lui.
"Donc, tout ce que tu veux, c'est prendre mon corps de gré ou de force, c'est ça?"
Elle se relevait, soupirant de tristesse pour lui. SI sa vie était vraiment en danger, elle pourrait s'enfuir. Mais en attendant, elle essayait de rester envore un peu avec lui. Elle fit alors disparaitre ses vêtements, la jeune fille se retrouvant alors en soutien gorge et en culotte rose pâle en dentelle.
"C'est vraiment ça que tu veux? Et bien, je te le donne."
Ses longs cheveux dégoulinaient sensuellement le long de ses formes, la rendant vraiment attirante, ses yeux de rubis ne quittant pas Sandji des yeux, résignée.
"Tant que tu ne me tue pas, et que tu ne me blesses pas, je peux te laisser faire, je suppose..."
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Elle ne le comprenait pas. De toute manière, qui comprendrait un être aussi sordide tel que lui. Non, c'était tout simplement impossible.
Regardant Leïla faire avec la même noirceur au fond des yeux, il repoussa celle-ci lorsqu'elle s'approcha, il semblait à présent totalement indifférent de son charme qui pourtant n'avait pas l'air d'avoir de limites.
" NON ! TU NE M'AURAS PAS ! "
Prenant à présent Leïla pour quelque chose qui ressemblait à un démon dans l'esprit du fou, il se mit à reculer, assis, défiant Leïla d'approcher. Seulement, il bloquait la sortie, et tenter de sortir par les fenêtres en les cassant résulterait soit à de la douleur, soit à un échec cuisant qui la ferait rebondir par terre.
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Voyant qu'apparemment, Sandji était totalement perdue, elle soupira, puis s'assit à même le sol.
"Comme tu veux. J'ai tout mon temps."
Elle ferma les yeux, réfléchissant un peu. La situation semblait vraiment bloquée. Elle pourrait s'enfuir en se transformant en courant d'air, mais bon, elle voulait quand même savoir jusqu'où ça irait avec lui.
Elle observa alors la cafétaria en piteux état, et soupira. A côté d'elle, un bol où il restait des chips. Elle en porta alors une à ses lèvres, la mangeant en regardant Sandji, mais ses pensées vagabondaient déjà ailleurs. En avalant une autre, elle prit le bol, le tendant vers Sandji qui était loin d'elle.
"Si ça te dis, je partage. Mais bon, j'ai mon temps."
Assise sur le carrelage, a demi-nue, elle aurait pu paraître pour une folle, mais à un autre niveau. MAis là, la jeune fille assez candide ne s'en rendait aps vraiment compte.
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De toute façon personne ne pouvait paraître plus dingue que Sandji. Celui ci semblait a présent moins énervé, mais ne cessait de regarder Leïla avec un air noir, comme pour l'empêcher d'approcher.
Mais comme tout le monde, Sandji avait faim, et son ventre ne se priva pas de le lui rappeller. Peut-être terminer de manger le corps du pauvre type qu'il avait abattu l'aiderait...
Mais Leïla avait trouvé quelque chose de moins gore à déguster. Des chips. D'abord repoussé, le fou avança à quatre pattes vers elle, méfiant, et s'empara du bol de chips, prenant une poignée sans rien dire, et laisser le bol gisant sur le sol, pour retourner près de la porte, et manger ses chips sans rien dire.
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Leïla avait observé la scène en silence, finissant ce qu'elle avait de chips dans sa mains. Farfouillant alors un peu du regard, elle trouva une corbeille de fruits, et attrapa une banane, avant de mettre la corbeille le plus loin possible devant elle, vers Sansji.
Il semblait réagir avec elle comme s'il avait peur d'elle. Et cela la surprenait, car, au final, qu'il y avait-il de plus innoffensif que femme a demi-nue, assise par terre, à manger une banane? Du moins ne serait-ce qu'en apparence?
Croquant un premier bout de sa banane, elle ne s'était aps rendue compte, que pensive, elle s'était mise à suçoter le fruit comme une glace.
"Sandji, pourquoi tu te méfies de moi?"
Elle lui psoait al question anodinement, toujours en train de réfléchir.
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Sandji, à la longue, sembla se calmer. L'attitude calme et posée de Leïla faisait reprendre la placitude du fou.
Air innofensif ou pas, Sandji pouvait se méfier d'un écureuil mort comme tenter de sympathiser avec le diable en personne.
Bras croisé, il restait devant cette femme nue comme si il soutenait le regard d'un lion affamé. Il ne voulait pas bouger, d'ailleurs.
" Parce que, tout le monde veut du mal à Sandji, toujours. Toujours. "
Ses sourcils se froncèrent, ses paupières commencèrent à frétiller, on aurait dit qu'il allait passer à l'attaque.
-Hj- Désolé, tu dois trouver ce topic nul à chier, mais Sandji n'as vraiment pas d'inspiration ces derniers temps, Sandji ne comprends pas. -Hj-
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HJ- Désolé ça fait longtemps ^^'-DJ
Leïla ne quittait pas son regard, croquant la banane et mâchonnant son morceau avant de se remettre à le suçotait pensivement.
"Ben, non, pas forcément. Tu sais, tu ne te fais des ennemis que parce que tu considères que tout le monde est ton ennemi."
Elle passa une main pour mettre une mèche de cheveux derrière l'oreille.
"Je pense que tu verrais que les gens sont plus gentils que ça si tu acceptais de les voir un peu différemment. Il y a effetivement beaucoup de gens méchants, j'ai bien vu, mais il y en a aussi des gentils, et c'est dommage de passer à côté d'eux, tu ne crois pas?"
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Il regardait Leïla d'un air méfiant, la regardant sucer sa banane comme ca lui plaisait.
Les genoux repliés contre lui même, au fur et a mesure qu'elle parlait, ses yeux se remplissaient d'une espèce de rage mêlée à une tristesse, le poids de la vérité, peut-être.
Détendant brutalement ses jambes, il alla droit sur Leïla, et tomba dessus comme une masse, alors que son visage n'était qu'à quelque centimètre du sien, des larmes allant sur ses joues blanches, il s'était mis a s'exclamer avec un tremblement dans la voix.
" Non ! C'est faux ! Tu dis ça pour qu'on fasse du mal à Sandji, Sandji le sait, personne n'as jamais aimé Sandji, et toi non plus, tu n'as jamais aimé Sandji. Tout le monde le déteste, et il le sait ! Parce que Sandji n'est pas comme eux, alors ils le détestent ! Mais Sandji les détestera aussi, tout aussi fort ! "
Des gouttes d'eau salée tombaient de son menton, s'écrasant sur le visage de Leïla.
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Sandji avait si bien foncée sur elle que Leïla avait semé sa banane au vol, se retrouvant avec le jeune homme qui pleurait tout contre elle. Sans même avoir peur, elle referma tendrement ses bras autour de lui, presque de façon maternelle, et lui parla avec douceur.
"Ce n'est pas grave, Sandji, c'est fini..."
Elle l'embrassa alors tendrement sur la joue, le goût de ses larmes salées et amer de souffrance se déposant sur ses lèvres. Elle voulait le réconforter, lui faire aller mieux. Ainsi au sol, elle l'installa presque comme un enfant contre elle, le berçant sans vraiment s'en rendre compte. Cela aurait pu être offensant, mais pourtant, Leïla répétait les gestes de l'amour primaire, le plus originel et légitime de tous les amours: celui d'une mère. Leïla ne se rendait pas compte de la signification de ses propres gestes, mais elle sentait qu'il avait vraiment souffert de ce manque d'amour.
"Sandji, tu sais, quand ça va mal, ou quand tu veux pleurer, tu peux venir me voir si tu veux."
Elle l'embrassa à nouveau sur le front.
"Et même si tu vas bien, j'aimerai bien passer des moments en ta compagnie. Pour se connaître, et pour qu'on puisse s'apprécier tous les deux. Tu veux?"
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C'était dur, très dur, pour lui, de raisonner comme une personne normale. Dans ce cas, il devrait raisonner comme une personne normale, mais non.
Les poings serrés contre la fille, il avait tout son poids contre elle, alors qu'il enfoncait son front sur la poitrine de celle-ci. On voyait son dos sursauter à chaque sanglot audible qui s'échappait de sa gorge.
S'aggrippant à ses épaules, il se releva doucement, la tête toujours tournée vers le ventre de Leïla, ses cheveux lui tombant devant le visage.
" Pourquoi Sandji pleure ? Il ne peut pas... Pas pleurer comme ça. "
En relevant la tête, on pouvait voir qu'il ne pleurait plus de tristesse, mais de joie, la preuve était par le sourire radieux qui illuminait son visage, encore brillant des larmes qui coulaient sur ses joues. S'aggrippant à la première qui avait su le convaincre, il se laissa ainsi, le visage réfugié dans le creux de l'épaule de celle qui se considérait comme sa grande soeur, voire sa mère.
" ... Sandji veut... "