C’était supposé être un rendez-vous tout à fait normal. Lorsque son téléphone affichait le nom d’un médecin et amie de longue date, il ne pouvait pas refuser l’invitation. Après tout c’était grande grâce à ses talents en matière de science et de magie, qu’il tenait encore sur ses deux pieds. Rien de romantique, il connaissait la soif de connaissance de la jeune femme, qui souhaitait avant tout recueillir des informations sur l’hybride. La femme avait choisi un restaurant classieux, placé non loin d’un parc et ou les clients pouvaient déguster leurs plats tout en étant proches de la nature. Le genre d’endroit que Koshiro aimait éviter. Néanmoins il se prêta au jeu et se vêtit élégamment pour l’occasion. Une chemise légèrement déboutonnée, un pantalon et des chaussures lui donnant un air professionnel mais décontracté en même temps.
Le diner se déroula sans encombre. Koshiro comme à son habitude, traita la scientifique avec une grande courtoisie. Elle cherchait à comprendre son était psychologique, à savoir si la vie à Seikusu était plaisante. Son attention envers son ancien patient était plaisante à voir, elle était devenue comme une grande sœur pour lui, même s’il refusait de l’avouer. Une soirée sympa en résumé, jusqu’à ce que la jeune femme disparaisse sans un mot. Personne ne l’avait vu sortir et évidemment c’est pile à ce moment-là que Koshiro commençait à s’inquiéter à autre chose qu’un payement à effectuer.
Avec un corps beaucoup chaud, un esprit plus qu’embrouillé et une envie d’attaquer tout ce qui bouge, il se rendit rapidement compte que son diner avait caché une drogue puissante. La femme qui l’avait invité ici avait réussi à le drogué ou peut être était-ce quelqu’un d’autre. Malheureusement toute enquête devait attendre et le jeune homme décida de s’éloigner d’un restaurant ou toutes les autres personnes l’observaient avec inquiétude. Comment ne pas remarque un gars qui regarde toutes les femmes comme des petits morceaux de viande et se comporte comme une bête sauvage lorsqu’il est approché. Partir avant qu’on lui demande devenait préférable, chaque fessier féminin qui passait lui donnait envie d’y déverser toute une rage qui grandissait à chaque seconde et toute provocation finirait par transformer l’endroit en un champ de bataille à ses yeux.
Il était tard, le soleil c’était coucher depuis quelques heures et le parc fut le meilleur lieu pour que la drogue finisse par perdre son effet.
Evidemment plus le temps passait et plus l’état de l’hybride empirait. Il errait sans but et ne savait même plus ou il se trouvait et il résistait à l’envie de trouver une cible appétissante à prendre. Malchanceux comme il était, il finit par trouver une femme devant lui. Une blonde, plutôt petite mais possédant de belles formes. Elle ne pouvait pas le voir et ne l’avait pas entendu s’approcher. Koshiro ne pu s’empêcher de fixer la longue chevelure et surtout les appétissantes cuisses devant lui. Lorsque sa conscience l’implorait de rebrousser chemin, son corps ne répondait plus. Il ne restait pratiquement qu’un mâle assoiffé et fatigué de résister à une tentation devenue bien trop intense. Une grosse bête au membre viril devenu anormalement grand, s’approchant lentement d’une demoiselle. Son manque de discrétion rendirent ses pas audibles, une branche pourtant large s’était écrasée sous son poids lourd.
« Oh je vous ai fait peur ? »
Lorsque leurs regards se croisent, il ne semble plus du tout affecté par le produit étranger dans son sang. Pourtant il est toujours là, à cause de lui son corps bouillonne. Lorsque ses yeux se posent sur les deux prunelles de son interlocutrice, sa conscience finit par disparaitre. Koshiro affichait une expression loin d’être aussi effrayante que ses envies, toujours calme comme si rien ne se passait. Il n’y avait qu’une petite étincelle à peine visible dans son regard qui le rendant plus sauvage qu'en temps normal, lorsque son corps s’approchait lentement de sa cible.
Si la femme tentait s’enfuir, il sera déjà prêt à attraper son bras. Sa vitesse sera étonnante et la poigne assez forte pour cause une grande douleur. Cependant il ne voulait pas la blesser trop grièvement, ce serait dommage d’endommager un si beau produit de la nature.